Bretagne (cour de).
Elle portait autrefois le nom de cour des États-Réunis. Vers l’année 1829 elle prit la dénomination de cour de Bretagne.
Bretagne (rue de).
Ouverte en 1626 sur la culture du Temple, elle prit le nom de Bretagne d’une des anciennes provinces de France. — Une décision ministérielle du 26 thermidor an VIII, signée L. Bonaparte, ainsi qu’une ordonnance royale du 16 mai 1833, ont fixé la largeur de cette voie publique à 10 m. Les constructions portant les nos 39 et 41 sont alignées ; les autres constructions devront reculer de 0 m. 50 c. environ. Les maisons nos 2 et 4 sont alignées. Pour le surplus, le retranchement est de 0 m. 50 c. — Égout entre les rues Vieille-du-Temple et de Berri. — Conduite d’eau dans toute l’étendue. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Bretagne (rue Neuve-de-).
Ouverte sans autorisation, en 1804, sur une partie de l’emplacement de la communauté religieuse des Filles-du-Calvaire, elle prit sa dénomination de la rue de Bretagne, dont elle est le prolongement. En vertu d’une décision ministérielle, à la date du 23 août 1806, elle fut classée au nombre des voies publiques de la capitale. Sa largeur fut alors fixée à 10 m. Cette largeur a été maintenue par une autre décision ministérielle du 1er décembre 1821. Les constructions qui bordent cette voie publique ne sont pas soumises à retranchement.
Breteuil (avenue de).
Elle a été formée vers 1680. Le plan de Verniquet l’indique sous sa dénomination actuelle, qu’elle doit à Louis-Auguste le Tonnelier, baron de Breteuil, né à Preuilly, en Touraine, en 1723, mort à Paris, le 2 novembre 1807. Le baron de Breteuil remplit les hauts emplois de la diplomatie et fut nommé, en 1783, ministre de la maison du roi et de Paris, en remplacement d’Amelot. Il eut le mérite de se faire aimer des Parisiens, par plusieurs embellissements dont il orna la capitale ; les gens de lettres surtout et les artistes trouvèrent en lui un protecteur éclairé. — En vertu d’une loi du 19 mars 1838, la partie de l’avenue de Breteuil comprise entre la place de ce nom et la rue de Sèvres, a été cédée à la ville de Paris. Le surplus appartient encore à l’État (voyez Bourdonnaye, avenue de La). — Égout depuis la rue d’Estrées jusqu’à la place de Breteuil. — Conduite d’eau entre cette place et la rue Neuve-Plumet.
Breteuil (place de).
Cette place, qui est de forme circulaire, a été tracée en 1782 (voyez pour l’étymologie l’article précédent). Elle a été cédée par l’État à la ville de Paris, en vertu d’une loi du 19 mars 1838 (voyez Bourdonnaye, avenue de La). — Égout et conduite d’eau.
Breteuil (rue de).
Elle a été ouverte vers 1780, sur les terrains dépendant du prieuré de Saint-Martin-des-Champs. Cette rue doit sa dénomination à M. Élizabeth-Théodore le Tonnelier de Breteuil, prêtre du diocèse de Paris et prieur-commandataire du prieuré de Saint-Martin-des-Champs (voyez Martin, place de l’ancien Marché Saint-). — Une décision ministérielle, en date du 3 décembre 1814, signée l’abbé de Montesquiou, fixa la largeur de cette voie publique à 6 m. En vertu d’une ordonnance royale du 14 janvier 1829, la moindre largeur de la rue de Breteuil est portée à 7 m. Il résulte de l’alignement arrêté, que l’impasse Saint-Martin sera confondue dans la rue de Breteuil, lors de la démolition de la maison no 18 de la rue Royale. Les constructions du côté droit de la rue de Breteuil sont presque toutes à l’alignement. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Bretonvilliers (rue de).
Commencée en 1614, cette rue ne fut achevée qu’en 1643. Elle porte le nom de M. le Ragois de Bretonvilliers, président de la chambre des comptes, qui y fit bâtir, sur les dessins du célèbre architecte Du Cerceau, un hôtel qui existe encore aujourd’hui et qui porte le no 2.