Denis et de ses compagnons qui, suivant la légende,
ont été décapités à Montmartre. Cette barrière consiste
en un bâtiment présentant un grand cintre avec
pilastre. (Voir l’article Barrières.)
Martyrs (chemin de ronde de la barrière des).
Une ordonnance royale du 28 janvier 1837 a maintenu la largeur de 11 m. 69 c., fixée par l’ordonnance du bureau des finances du 16 janvier 1789. Les constructions voisines de la barrière Montmartre sont alignées. (Voyez l’article Chemins de ronde.)
Martyrs (rue des).
Sur plusieurs plans elle est confondue avec la rue du Faubourg-Montmartre, dont elle forme le prolongement. D’autres lui donnent la dénomination de rue des Porcherons. Elle a reçu le nom de rue des Martyrs, parce qu’elle se dirige sur le village de Montmartre, où saint Denis et ses compagnons subirent le martyre. — Une décision ministérielle du 23 germinal an IX, signée Chaptal, et une ordonnance royale du 22 août 1837, ont fixé la moindre largeur de cette voie publique à 12 m. Propriétés nos 1, 3, alignées ; de 5 à 13, redress. ; de 15 à 41, pas de retranch. ; mur de clôture à la suite, redr, ; 43 et encoignure droite de la rue de Navarin, alignées ; 45, 47, ret. 70 c. à 80 c ; partie de 49, alignée ; surplus et 51, ret. 50 c. ; partie du no 53, alignée ; 55 et 57, redress. ; de 59 à la fin, pas de ret. ; — de 2 à 34, alignées ; 36, ret. 30 c. ; 38, redr. ; 40, 42, 44, alignées ; 46, 48, ret. moyen 50 c. ; 50, 52, 54, alignées ; 56, 58, redr. ; 60, 62, alignées ; 64, 66, ret. 1 m. 40 c. à 2 m. 20 c. ; 68, ret. moyen 1 m. 30 c. ; 70, ret. 50 c. environ. — Égout entre la rue Coquenard et celle de la Tour-d’Auvergne. — Conduite d’eau dans toute l’étendue. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Masseran (rue).
Ouverte à 17 m. 55 c. de largeur, en vertu d’un arrêt du conseil du 30 juin 1790, sur les terrains appartenant au sieur Brongniart, architecte du roi et de l’hôtel des Invalides ; cette rue doit son nom à M. le prince Masseran ou Massérano, qui y possédait une propriété à l’angle de la petite rue des Acacias. — Une décision ministérielle du 12 décembre 1822 prescrivit la réduction de cette voie publique à 12 m. de largeur. — Une ordonnance royale du 20 septembre 1842 a porté cette dimension à 17 m. 50 c. Toutes les constructions du côté gauche sont alignées ; celles du côté opposé devront reculer, savoir : dans la partie comprise entre la rue Neuve-Plumet et la Petite rue des Acacias, de 1 m. 50 c. à 3 m. ; dans le surplus, de 5 m. 10 c. à 7 m. 20 c. — Conduite d’eau entre la Petite rue des Acacias et la rue de Sèvres.
Massillon (rue).
Elle faisait autrefois partie du cloître Notre-Dame. Le plan de Verniquet ne lui donne aucune dénomination. Le nom qu’elle porte aujourd’hui rappelle le célèbre prédicateur Massillon, né à Hyères en Provence, en 1663, et mort à Paris en 1742. Massillon a fait quelques oraisons funèbres ; elles passent pour être inférieures à ses autres discours. Son éloge de Louis XIV est remarquable surtout par la première phrase : Dieu seul est grand, mes frères ! Ces paroles sont superbes, prononcées en regardant le cercueil de celui qui avait pris le soleil pour emblème. — Une décision ministérielle du 26 prairial an XI, signée Chaptal, a fixé la moindre largeur de cette voie publique à 7 m. La plus grande partie des numéros impairs est alignée ; le surplus de ce côté devra reculer de 1 m. 20 c. environ ; sur le côté droit les constructions sont soumises à un retranchement de 2 m. 60 c. au plus.
Masure (rue de la).
Le libraire Gilles Corrozet la désigne sous le nom de Descente à la rivière. — Une décision ministérielle à la date du 13 thermidor an VI, signée François de Neufchâteau, a fixé la largeur de cette voie publique à 6 m.
Mathurins (rue de la Ferme-des-).
Partie comprise entre les rues Neuve-des-Mathurins et Saint-Nicolas. — Elle a été ouverte, en 1775, sur un terrain dépendant d’une ferme appartenant aux religieux Mathurins. Ce percement fut exécuté sur une largeur de 9 m. 74 c. — Une décision ministérielle du 28 brumaire an VI, signée Letourneux, maintint cette