geur de cette voie publique à 10 m. Les maisons nos 5
et 10 sont alignées. Éclairage au gaz (compe Parisienne).
Benoît-Saint-Germain (passage Saint-).
Ce passage était, en 1789, une dépendance de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés. Il doit son nom à la rue Saint-Benoît, où il prend naissance.
Benoît-Saint-Germain (rue Saint-).
Les religieux de Saint-Germain-des-Prés, voulant racheter la baronie de Cordon, qu’ils possédaient autrefois, vendirent, en 1637, avec la permission du roi, un jardin clos de murs contenant trois arpents. Ce terrain était situé dans le voisinage de leur abbaye. L’acquisition en fut faite, moyennant 50,000 livres, par différents particuliers qui y firent bâtir une rue. En 1640, on donna à cette nouvelle voie publique le nom de rue de l’Égout, en raison d’un égout qui y passait, et dont la rue qui en fait le prolongement a conservé le nom. En 1740, l’égout ayant été couvert, elle prit le nom de rue des Fossés-Saint-Germain. Lorsqu’on aliéna l’année suivante l’hôtel Bourbon, et qu’on ouvrit une porte de l’abbaye en perçant les nouveaux murs de clôture, la rue changea de nom et prit celui de Saint-Benoît. Cette dénomination rappelle les religieux de Saint-Germain-des-Prés, qui suivaient la règle de saint Benoît. – Une décision ministérielle, du 14 thermidor an VIII, signée L. Bonaparte, avait fixé la moindre largeur de cette voie publique à 11 m. Cette moindre largeur a été portée à 12 m. par une ordonnance royale du 29 avril 1839. La maison no 5, partie de celle no 7, et les propriétés nos 2, 4, 6, 8, 8 bis, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34 et 36, sont alignées.
Dans la partie voisine des rues Sainte-Marguerite et de l’Égout, la rue Saint-Benoît forme un évasement ou petite place. Les constructions du côté gauche sont encore sous l’influence de l’alignement ministériel de l’an VIII. La propriété no 25 est alignée. Les maisons qui portent les nos 38, 40 et 42 dépendent de l’alignement de la rue de l’Égout, approuvé par l’ordonnance royale du 29 avril 1839, et devront reculer de 3 m. 20 c. à 3 m. 80 c. – Égout. – Éclairage au gaz (compe Française).
Benoît-Saint-Martin (rue Saint-).
Elle a été construite vers 1780, sur une partie de l’enclos du prieuré Saint-Martin-des-Champs. – Une décision ministérielle du 3 décembre 1814, signée l’abbé de Montesquiou, ainsi qu’une ordonnance royale du 14 janvier 1829, ont fixé la largeur de cette voie publique à 6 m. La rue Saint-Benoît débouche sous une voûte dans la rue Conté. – Conduite d’eau depuis la rue Royale jusqu’à la borne-fontaine. (Voyez Martin, place de l’Ancien-Marché-Saint-.)
Benoît-Sorbonne (passage Saint-).
Ce passage tire son nom de l’église Saint-Benoît, à laquelle il conduisait.
Bercy (barrière de).
Cette barrière, qui doit son nom au village de Bercy, est ornée de deux bâtiments ayant chacun deux péristyles et douze colonnes. (Voir l’article Barrières.)
Bercy (chemin de ronde de la barrière de).
Plusieurs constructions de cette voie publique sont à l’alignement. (Voir l’article Chemins de ronde.)
Bercy-au-Marais (rue de).
Dès le règne de Louis-le-Jeune, quelques constructions bordaient cette rue. – En 1350, on la nommait rue du Hoqueton (casaque d’archer). Le plan de Boisseau l’indique sous la dénomination de la Réale. Le ministre de l’intérieur (François de Neufchâteau) décida, le 23 prairial an VII, que la rue de Bercy serait supprimée et celle de la Croix-Blanche portée à 8 m. de largeur. Ces dispositions n’ont point été exécutées, et une ordonnance royale du 12 juillet 1837 a autorisé la suppression de l’îlot de maisons qui sépare ces deux voies publiques, afin d’établir une seule et même communication dont la moindre largeur est fixée à 12 m. 50 c. Toutefois cette suppression ne pourra être effectuée qu’après que la ville de Paris aura été autorisée spécialement à acquérir, soit de gré à gré, soit par voie d’expropriation, les immeubles compris dans ledit îlot.