Étude sur le mouvement communaliste à Paris, en 1871

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TABLE DES MATIÈRES

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Pages.
2o Préface. — Pourquoi ce livre ? — Ce que ne propose son auteur 
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3o Introduction. — Lutte entre le droit et l’autorité. — Erreur sur laquelle repose le Suffrage universel. — Que doit être le gouvernement ? — Les républicains en 1848 pris au piège par M. Girardin. — Il faut transformer les conditions sociales dans lesquelles s’exerce le suffrage. — L’autonomie communale seule peut opérer cette transformation 
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Première Partie.
De la Réouverture des réunions publiques (Juin 1868) à la Révolution du 18 Mars 1871.
De juin 1868 au 4 septembre 1810.
Réveil des questions sociales. — Qui l’a préparé ? — M. Horn au Waux-hall. — L’Internationale en suspicion. — Les républicains bourgeois y contribuent. — Les réunions populaires ont contre elles tous les partis, les députés républicains et la presse tout entière. — Les motifs de cette dernière. — Défi aux députés de la Seine. — J. Simon cher Budaille. — Les socialistes devant le plébiscite et la déclaration de guerre. — Les députés républicains votent les subsides. — Gambetta chante la Marseillaise à l’Opéra. — Journée du 7 août. — Une soirée chez le citoyen Crémieux. — Affaire de la Villette. — Trochu gouverneur de Paris. — Flatteries des républicains parlementaires à l’adresse du général. — Chute de l’empire 
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Du 4 septembre au 31 octobre,
La Gauche hésite. — Trochu et son serment. — Les Arago à l’Hôtel-de-Ville. — L’écharpe rouge. — Les hommes de la Défense. — Suspicions qu’ils inspirent. — L’Internationale à la Corderie le soir du 4 septembre. — Délégation ouvrière à l’Hôtel-de-Ville. — Réponse de Gambetta. — Nécessités de la situation. — Comités de vigilance. — Comité central de la Corderie. — Investissement de Paris. — Impéritie de la Défense. — Le programme de la Corderie. — La Pairie en danger. — Les socialistes calomniés par la Défense. — Le 8 octobre. — Première manifestation communaliste. — Mensonge du gouvernement à propos de Metz. — Il pousse à l’assassinat de Félix Pyat. — Metz s’est rendu. — Le Bourget. — M. Thiers à Paris. — Projet d’armistice. — Colère des Parisiens. 
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Le 31 octobre.
L’Internationale et les chambres syndicales ouvrières sont étrangères à ce mouvement. — Manifestations à l’Hôtel-de-Ville. — Etienne Arago et J. Simon devant la population. — L’Hôtel-de-Ville envahi. — Les membres de la Défense gardés à vue. — Attitude de Dorian. — Trochu cède. — Flourens intervient. — Il propose un Comité de Salut public. — Conséquences funestes de cette intervention. — Insuccès définitif de la journée. — Transaction entre le Comité de Salut public et la Défense. — Les bataillons bourgeois rentrent à l’Hôtel-de-Ville. — Retraite du Comité de Salut public. — La guerre civile évitée. 
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Du 31 octobre à la capitulation de Paris.
Joie de la bourgeoisie. — Blanqui et ses adversaires. — Plébiscite. — Arrestations politiques. — Les magistrats républicains. — Élections municipales. — Plus d’armistice. — Il faut vaincre. — Sortie du 28 novembre. — Mort ou victorieux. — Sortie du 19 janvier. — La garde nationale pouvait sauver Paris. — Le 22 janvier. — Chaudey et J. Kerry font balayer la place de l’Hôtel-de-Ville. — Les prisonniers à Vincennes. — La Défense livre Paris. 
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De la capitulation au 18 mars.
Les élections générales. — Millière dévoile J. Favre. — Garibaldi insulté par l’assemblée nationale. — Les ruraux. — Nouveaux symptômes d’antagonisme social. — M. Grévy président. — M. Thiers chef du pouvoir exécutif. — Pacte de Bordeaux. — La paix est votée. — Anniversaire du 24 février. — La garde nationale à la Bastille. — Les Prussiens doivent entrer dans Paris — Les canons de la place Wagram. — Occupation de Paris par les Prussiens. — Projet de dissolution de la garde nationale parisienne. — Les Trente sous. — Mécontentement général. — Les batteries de Montmartre. — Suspension des journaux. — Les canons de la place des Vosges. — Tentative de coup d’État. — Elle échoue. — Le gouvernement s’enfuit de Paris. 
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Seconde partie.
Le Comité central et la Commune.
Le Comité central à l’Hôtel-de-Ville.
Le mandat du Comité est légitime. — Origine et organisation du Comité. — Ses membres sont inconnus. — Ses premiers actes après le 18 mars. — Mort de MM. Lecomte et Clément Thomas. — Conduite des maires et des députés de Paris. — Le Comité n’a pu marcher sur Versailles. — Lullier et le Mont Valérien. — Attitude hostile de la presse parisienne. — Son manifeste. — Déclaration de la Corderie. — Affaire de la rue de la Paix. — Les maires à Versailles. — Récit d’un officier supérieur. — Proclamation mensongère de l’amiral Saisset. — La réaction au 2e arrondissement. — Les troupes de l’Ordre licenciées. — La crise est dénouée. — Les élections communales. — Proclamation du scrutin. 
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Première séance de la Commune.
La Commune et le Comité central en présence l’un de l’autre. — Premier président de la Commune. — Son discours d’ouverture. — Manœuvre du citoyen Tirard. — Pas de publicité. — Résumé de l’attitude de la Commune dans cette séance. 
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Physionomie, organisation et premiers travaux de la Commune.
Les conservateurs. — Les révolutionnaires et les socialistes. — Déplacement possible de la majorité. — Les Commissions spéciales et leurs attributions. — Impersonnalité des actes de la Commune. — Projet de déclaration concernant les attributions de la Commune. — Premiers indices de rivalité avec le Comité central. — Seconde faute de la Commune et ses conséquences. 
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Situation générale de Paris. Action de la Commune jusqu’au 2 avril.
Paris mis en interdit par Versailles. — Les Parisiens traités comme les Albigeois. — Suppression du service postal. — Versailles se fortifie. — La Commune trouve difficilement son personnel. — Abolition de la conscription. — Décrets sur les loyers. — Les membres de la Commune ont trop d’attributions. — Projet de décret sur la presse et le droit de réunion. — Les Versaillais attaquent les fédérés. 
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Opérations militaires de la Commune.
Indignation des Parisiens contre Versailles. — Enthousiasme des fédérés. — Journée du 4 avril. — Faute injustifiable des chefs militaires de la Commune. — Cluseret délégué à la guerre. — Les Versaillais fusillent les prisonniers. — Mort de Flourens et de Duval. — Démission des républicains conservateurs à la Commune. — Décret abolissant les cultes publics et reprenant les biens de main-morte. — M. Thiers fait bombarder Paris et ses environs. — Les députés de Paris affirment que M. Thiers veut la République. — Insuccès de cette ridicule démarche. 
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La Commune perd du terrain.
Les conciliateurs. — Leurs programmes. — Ils n’acquièrent aucune influence. — Décret relatif aux veuves et aux orphelins 
des fédérés. — Décret sur les échéances. — Funérailles de Pierre Leroux. — Elections du 16 avril. — Faute de la Commune à ce propos. — Démission de Félix Pyat. — II est contraint de la retirer. — Les francs-maçons adhèrent à la Commune. — Ils vont aux remparts. — Attitude expectante de la province. — Le citoyen Miot propose l’institution d’un Comité de Salut public 
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Action de la Commune jusqu’à la Création du Comité de Salut public.
Travaux des diverses Commissions. — Accroissement de l’influence du parti dictatorial. — Contradiction des actes de ce parti avec le but poursuivi par la Commune. — Les Blanquistes séparés de leur chef. — Résultats fâcheux de l’absence de Blanqui. — La Commune se déconsidère 
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Le Comité de Salut public.
La minorité socialiste s’abstient du vote pour l’élection du Comité. — Arrestation de Cluseret. — Le fort d’Issy abandonné. — Rossel délégué à la guerre. — Atrocités des troupes versaillaises sur les fédérés. — M. Thiers invite la réaction à livrer Paris. — Courage des fédérés. — Remarque du Dr Demarquay. — Prise du fort d’Issy. — Lettre de Rossel. — Élection du nouveau Comité. — Comédie inventée par Félix Pyat. — Décret sur les monts de piété. — Cartes civiques. — Destitution arrestation de Rossel. — Fuite de celui-ci et de Gh. Gérardin son ami. — Les boulangers et le décret d’abolition du travail de nuit. — Déclaration de la minorité. — Le Père Duchêne propose d’en fusiller les signataires. — Caractère tardif de cette déclaration. — Jugement de Cluseret. 
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Chute de la Commune.
Les huit jours de M. Thiers. — Ducatel sauveur. — Eutrée des Versaillais. — Chacun veut défendre son quartier. — Derniers effets de la haine du Comité central contre la Commune. — Le Comité de salut public ne prend aucune mesure efficace. — La Commune ne se réunit plus. — Énergie et activité de Vermorel. — Incendie de l’Hôtel-de-Ville. — La défense paralysée. — Les incendies. — À qui sont-ils imputables ? 
Mort de Dombrowski. — Exécution des otages. — Deux jours de désespoir. — Mort de Vermorel et de Delescluze. — La Commune est morte. 
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Vengeances et représailles.
Joie des Prussiens. — Proclamation de Mac-Mahon. — La parole de M. Thiers. — Pas de prisonniers ! — Aveu de M. Washburn. — Les membres de la Commune fusillés sommairement. — Assassinat de Minière et de Tony Moilin. — Les Versaillais fusillent partout. — Les pétroleuses et les enfants. — Conduite abominable de la presse. — Récit d’un typographe. — Les prisonniers à Versailles. — Les Conseils de guerre. — Les républicains de l’Assemblée devant les massacres. 
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Idée qui se dégage de la chute de la Commune. — Impuissance des partis politiques à conjurer la Révolution sociale. — La bourgeoisie a peur de son œuvre. — Aux travailleurs. 
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Liste des membres de la Commune au moment de sa chute. 
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Le 31 Octobre.
Ses causes. — Son but. — Sa nécessité. 
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Documents officiels et autres. 
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