Page:Érasme - Éloge de la folie, trad de Nolhac, 1964.djvu/142

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XII. — 
Il a procédé à la façon des médecins qui emploient pour guérir les malades des drogues parfois amères 
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XIII. — 
La gaîté du langage n’exclut-elle pas toute offense ? 
 104
XIV. — 
Et depuis quand des railleries particulières comporteraient-elles une application universelle ? 
 104
XV. — 
Érasme n’a point attaqué tous les théologiens en en raillant certains qui sont fous ou méchants 
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XVI. — 
Pourquoi donc les théologiens seraient-ils plus susceptibles que les autres catégories de mortels ? 
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XVII. — 
À vrai dire, seuls ont pu être choqués par l’Éloge les théologiens stupides ou ignares 
 107
XVIII. — 
Mais Érasme n’a que faire de plaire à ces deux ou trois théologiens qui font cause commune avec les ennemis des belles-lettres 
 109
XIX. — 
Cette sorte de théologiens n’a-t-elle pas contribué, par son ignorance et son arrogance, à déformer la véritable figure du christianisme ? 
 109
XX. — 
Érasme a usé pourtant de grands ménagements a l’égard de ces théologiens 
 111
XXI. — 
Taxer l’Éloge d’impiété est le fait d’adversaires de mauvaise foi 
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XXII. — 
Érasme, si on lui reproche non le fond de son ouvrage, mais la forme, a à cet égard pour répondants les Pères mêmes de l’Église 
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XXIII. — 
Que de précautions du reste n’a-t-il pas prises ? 
 114
XXIV. — 
Érasme récuse le jugement des théologiens illettrés 
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XXV. — 
Il engage vivement, à ce propos, son ami Dorpius à apprendre le grec, sans quoi l’étude des lettres sacrées demeure incomplète et stérile 
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XXVI. — 
Quant à lui, il trouve vain, pour calmer la haine des théologiens, de faire la palinodie de l’Éloge de la Folie en l’Éloge de la Sagesse 
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XXVII. — 
Il est d’ailleurs persuadé que les mêmes théologiens à qui l’Éloge de la Folie a tant déplu désapprouveront l’édition de saint Jérôme qu’il prépare 
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XXVIII. — 
N’est-ce point à l’ignorance de cette sorte de théologiens qu’il faut imputer les défectuosités et les lacunes du texte de saint Jérôme ? 
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XXIX. — 
Érasme ne croit pas non plus que l’édition vulgaire du Nouveau Testament soit irréprochable, et, en dépit des craintes de Dorpius, il en donnera une édition critique 
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