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Livre:L'Écho des jeunes, Novembre 1891.djvu

-L’ECHO DES
+L’ÉCHO DES
-REVUE ECLECTIQUE SOLS I.A DIRECTION DE ALEX. GERBEE C/f CLJ. ort r: t rivn iïandî, !iU ea/ci O’.Kftr-i\tGL~^“cne*t j!,I CI! ÇjÜt’iiU -I’i PREMIER VOLUME STECUNEGONDE DE MONTREAL 1894
+REVUE ÉCLECTIQUE SOUS LA DIRECTION DE {{centré|{{espacé|ALEX. GERBÉE}}|fs=175%}} PREMIER VOLUME STE-CUNÉGONDE DE MONTRÉAL 1894
-FILLE l~i salle
+FILLE {{-|2}} La salle
-avec de-, bravos, des epilhètcs de pius en
+avec des bravos, des épithètes de plus en
-élogieuses a nn Mire que
+élogieuses à mesure que
-minutes s’écou¬ laient sans qu’elle repart1. tJ’était une
+minutes s’écoulaient sans qu’elle reparût. C’était une
-de dclire. l’ .ts, l’actrice s’obstinant a demeurer
+de délire. Puis, l’actrice s’obstinant à demeurer
-calme Uistc envahit
+calme triste envahit
-banquettes. •Ne l a.a t-on pas a.se/ lèiéc, gàice, adorée ? htail-cllc indifférente a i admiration ? l’cutêtre pou-sait-clle la
+banquettes. Ne l’avait-on pas assez fêtée, gâtée, adorée ? Était-elle indifférente à l’admiration ? Peut-être poussait-elle la
-loin t ijui sait
+loin ? Qui sait
-accident... mai. le régisseur n autan pas ainsi laisse dans l’inquictude la foule ido aire. Madame Hetcna, tout simplement faiigucc par le poid. oc son
+accident... mais le régisseur n’aurait pas ainsi laissé dans l’inquiétude la foule idolâtre. Madame Héléna, tout simplement fatiguée par le poids de son
-rappels cl .’étau précipitée
+rappels et s’était précipitée
-pour déla¬ cer son roiset qui l’ciouffait. Elle
+pour délacer son corset qui l’étouffait. Elle
-rouge, souillant, laissant
+rouge, soufflant, laissant
-nature puis¬ sante la
+nature puissante la
-instant, lor-qu’clle aperçut,
+instant, lorsqu’elle aperçut,
-la pre¬ mière foi., avau l’audace
+la première fois, avait l’audace
-trouver la, près d’elle, prescrit, il car. humble,
+trouver là, près d’elle, présent. Il était humble,
-et fuit. Elle
+et fort. Elle
-de Kidcl, n’csl-cc pas
+de Ridel, n’est-ce pas
-madame. Etre lui
+madame. Elle lui
-le tan.i|<. lt .’assit pour
+le canapé. Il s’assit pour
-mettre a l’aise, mats, comme clic ne I interrogeait pius, il
+mettre à l’aise, mais, comme elle ne l’interrogeait plus, il
-gorge op¬ pressée. Helena, rayonnante de .ante dans
+gorge oppressée. Héléna, rayonnante de santé dans
-des abonnes, avait
+des abonnés, avait
-de sc refuser a certains nommes pour
+de se refuser à certains hommes pour
-Elle le. choisissait beaux cl riches et sc plantait
+Elle les choisissait beaux et riches et se plantait
-toute puislance de
+toute puissance de
-leur lésistcr, sc vengeant
+leur résister, se vengeant
-L’tClIO !)»> Jf.UNES ainsi
+ainsi
-mépris endures avec
+mépris endurés avec
-soumise. l.a première
+soumise. La première
-les uesir* assidus
+les désirs assidus
-de Kidcl, elle
+de Ridel, elle
-— Kncorc un qui u’aura pas
+— Encore un qui n’aura pas
-timbale. hltc tenait |>arole. Il
+timbale. Elle tenait parole. Il
-avait cent cent
+avait écrit cent
-cadeaux dcnca’s ci tlaitcurs, lui avait en>0)e des
+cadeaux délicats et flatteurs, lui avait envoyé des
-de rieurs rares
+de fleurs rares
-fantastiques cl des
+fantastiques et des
-toutes te. dames
+toutes les dames
-la vilic parlaient a voix
+la ville parlaient à voix
-d’admiration respec tueuse. 11 avait
+d’admiration respectueuse. Il avait
-loge, cl attenurc en victime l’enuec de cci.c qu il n’avait
+loge, et attendre en victime l’entrée de celle qu’il n’avait
-des fauicudsd’orcticstre. Fresque repentant
+des fauteuils d’orchestre. Presque repentant
-muet d’adoraiion devant
+muet d’adoration devant
-beauté d’aetnee qui supjoriait d’ètre détaillée cl regardée de prés sam rien |>crdrc de
+beauté d’actrice qui supportait d’être détaillée et regardée de près sans rien perdre de
-splendeur. Mlle se
+splendeur. Elle se
-maquillait p >ur .c cinquième
+maquillait pour le cinquième
-une liabilelc gracieus-, vue
+une habileté gracieuse, vue
-dédain. 1 levant iui, elle se dcsnabilla lentement,
+dédain. Devant lui, elle se déshabilla lentement,
-autre c-niuine orne de
+autre costume orné de
-avait payées . — N ous .ave/, je
+avait payées. — Vous savez, je
-compagnie jusqu’a votre
+compagnie jusqu’à votre
-des ninidcs. —
+des timides. —
-! hn douteriez-vous
+! En douteriez-vous
-— Fourquoi donc croirais-je rua compagnie
+— Pourquoi donc croirais-je ma compagnie
-— Farce que
+— Parce que
-dit, Uclcna. —
+dit, Héléna. —
-comme le. autres... — .Non, moi,
+comme les autres... — Non, moi,
-Vous rn entendez bien...
+Vous m’entendez bien...
-vous aune... et
+vous aime... et
-l.’fcCHO Ii»s JEl’S’ES 3 —
+—
-son me railleur
+son rire railleur
-peu d’ctonnctncnl. —
+peu d’étonnement. —
-vous aune, madame,
+vous aime, madame,
-vous aune\tau point
+vous aime au point
-me tuer\ta cause de\tvous. — Voilà\tqui est\tbien mutile. — Voila\t< e que\tvous pouvez cv ter,\tHéléna. — Je ne\tvous demande
+me tuer à cause de vous. — Voilà qui est bien inutile. — Voilà ce que vous pouvez éviter, Héléna. — Je ne vous demande
-comment, répiiq :a\tt\telle en
+comment, répliqua-t-elle en
-dévisageant ave» un
+dévisageant avec un
-heureuse dé¬ faire
+heureuse de faire
-homme 1 — C’est bun, murmura-t-il en -e levant. J’ai vingtdeux ans.
+homme ! — C’est bien, murmura-t-il en se levant. J’ai vingt-deux ans.
-vous dés rais. Je
+vous désirais. Je
-plus l>on a rien qu’a vous
+plus bon à rien qu’à vous
-le cceur par
+le cœur par
-bêtise. lUns une
+bêtise. Dans une
-vous aime¬ rai plus. Kiie pâlit,
+vous aimerai plus. Elle pâlit,
-pour l’arrétei, niais deja, il s ciait troue le
+pour l’arrêter, mais déjà, il s’était troué le
-balle. Hetena, éclaboussée
+balle. Héléna, éclaboussée
-sang, buiid.t vers
+sang, bondit vers
-fuir. l’ne pensée
+fuir. Une pensée
-une [icnsee de me et de chante : « J ’aurais b en pu nu- laisser aller, que tant d’autres...• Mais
+une pensée de panique et de charité : « J’aurais bien pu me laisser aller, puisque tant d’autres... » Mais
-de tidc tacile n’eut
+de fille facile n’eut
-son espru h.le poussa un en de
+son esprit. Elle poussa un cri de
-au f--nd du
+au fond du
-— Ix feu ’ cria-t-elle. lu» fumée,
+— Le feu ! cria-t-elle. La fumée,
-prise a ia gorge.
+prise à la gorge.
-terreur — la- feu
+terreur : — Le feu
-feu ’ Au
+feu ! Au
-rougeoyait. I j fumée tour¬ billonnante rep-.uss.ut ilelena dans «a loge. hllc n articulait plu- se, «ris. Les
+rougeoyait. La fumée tourbillonnante repoussait Héléna dans sa loge. Elle n’articulait plus ses cris. Les
-dénoués, e.lc • ami a s.» fenêtre
+dénoués, elle courut à sa fenêtre
-la tr • iva pus. Affolée,
+la trouva pas. Affolée,
-en mge dans
+en cage dans
-carrée q i’eclaira tout a coup
+carrée qu’éclaira tout à coup
-de tlainmc. I.a cha¬ leur qui
+de flamme. La chaleur qui
-Elle tré¬ bucha sur >c corps
+Elle trébucha sur le corps
-de Rnlel et
+de Ridel et
-4 l.’fctlIO !*».>» Jtrs».s lu: jeune
+Le jeune
-encore Ls yeux ouverts. Hclêna vit
+encore les yeux ouverts. Héléna vit
-regard. Kllc eut la làcnctc dej|>crci, et >c cramjioniiint a < etc tête
+regard. Elle eut la lâcheté d’espérer, et se cramponnant à cette tête
-vainement, dam les Munîmes, ce en tragique
+vainement, dans les flammes, ce cri tragique
-Je fai ne, sauvez moi ’ sauvez-moi ItR.NSM» LUARt.Lh.
+Je t’aime, sauvez moi ! sauvez-moi ! Fernand Lafargue {{-|7}}
-L’fccHO DES JEUNES 5 l’AOE D’ALBUM 1.1 plu» belle fille ’lu tnotldc, Je U con mi., erttiinrgunt, Uni n tou» croyri qu’elle e«t blondi Tout tou» tromper complètement. S» ilirii-ux «ont noir. et l’ibène l’antitrail juie à rôti ’feux. Sr. ni* tOtlt Ui’lf», et ’-‘eit X peine ri l’on von ]e blinc de *<■» jetu. Au*»i, |<*rfui<, «on .ang l»aill»:inr, Kllr «’emporte ru un moment. Kl .1 TOU* . r"Xr/ qu’elle r*t t-’lllir, V.iu. t ou» trompe; complètement. Mil* quand elle « (lu Tin fil titc, A lof» c’e»t un
+PAGE D’ALBUM {{-|2}} {{bloc centré|La plus belle fille du monde, Je la connais, certainement, Mais si vous croyez qu’elle est blonde Vous vous trompez complètement. Ses cheveux sont noirs et l’ébène Paraîtrait pâle à côté d’eux. Ses cils sont noirs, et c’est à peine Si l’on voit le blanc de ses yeux. Aussi, parfois, son sang bouillonne, Elle s’emporte en un moment, Et si vous croyez qu’elle est bonne, Vous vous trompez complètement. Mais quand elle a du vin en tête, Alors c’est un
-: < »r »i tou* croyej <|u’rllr e»t bite, Y ou* Tom tromper complètement. Son eaprit e*t r..mme •*» hinche., Il r»t muplr et toqjour» bondit, ■ l comme elle » le» drnl» lr«t blanche», KUe nt de
+: Car si vous croyez qu’elle est bête, Vous vous trompez complètement. Son esprit est comme ses hanches, Il est souple et toujours bondit, Et comme elle a les dents très blanches, Elle rit de
-dit. Kl le |*>u»«e tout i l’extrême, Imuieur, j’UC et tetnpeMIurUt , Mal* u vou» Cîojref qu’elle tn’aïuie, Voua Tou. tromper complètement. Alexandre Dumas mus.
+dit. Elle pousse tout à l’extrême, Douleur, joie et tempérament ; Mais si vous croyez qu’elle m’aime, Vous vous trompez complètement.}} Alexandre Dumas fils. {{-|7}}
-6 L’fcc HO Dfc S JEUNES EN BEMOL 11 /Vu ta muUur, wu rurn quj la nuancr. "Oh ’ Ut kimiiuv »ub Ant.a •• L* rfrt au r/ot tl ta tih au fur, ” PàIIL Vrllaim 1 — la courtisane
+EN BÉMOL {{-|2}} {{épigraphe|{{bloc centré|« Pas la couleur, mais rien que la nuance. Oh ! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor. »}}|Paul Verlaine.}} I — La courtisane
-de scs yeux
+de ses yeux
-trame legere des cils demi-baisses ;
+trame légère des cils demi-baissés ;
-belle, a ,x lèvres
+belle, aux lèvres
-regarde l’éphcbc, qui bal¬ butie, tremblant,
+regarde l’éphèbe, qui balbutie, tremblant,
-litanies d amour. -\t9 • • — I>ans le
+litanies d’amour. — Dans le
-claires d’aigue-rnanne et
+claires d’aigue-marine et
-saphir, où. sur l’ctofTe, s’ef¬ feuillent des
+saphir, où, sur l’étoffe, s’effeuillent des
-d’argent, pane la frêle remembrancc d’un
+d’argent, plane la frêle remembrance d’un
-de semeurs vague¬ ment hiératiques,
+de senteurs vaguement hiératiques,
-de jacintncs mourantes,
+de jacinthes mourantes,
-de cnstal. • » § 11 et blond
+de cristal. — Il est blond
-aux soici.* d’ctc. rose et diapnanc comme
+aux soleils d’été, rose et diaphane comme
-et dia¬ phanes nuées
+et diaphanes nuées
-crépuscules d’automne 11 est
+crépuscules d’automne. Il est
-sa icuncssc, de
+sa jeunesse, de
-délicate har¬ monie de scs formes d adolescent. U U pnr... ■ II Klle sourit.... — la courti-ane paie, aux
+délicate harmonie de ses formes d’adolescent. Il la prie... II Elle sourit... — La courtisane pâle, aux
-de cancphorc.cn
+de canéphore, en
-L’fcCHO t>» S JRUNES 7 l’écroulement de» étoffe, chatoyante?, h rutilance de draperie» pourpres raignant a »cs tlancs ebuméens, laisse
+l’écroulement des étoffes chatoyantes, la rutilance de draperies pourpres saignant à ses flancs éburnéens, laisse
-de >c» dénis, dont
+de ses dents, dont
-cruelle blanche, r attire. Kllc s’attarde
+cruelle blancheur attire. Elle s’attarde
-presque dédaigne.se, encore qu énigmatique, et surtout channercsse incomparable. 9\t9 —
+presque dédaigneuse, encore qu’énigmatique, et surtout charmeresse incomparable. —
-lui • O Femme,
+lui « Ô Femme,
-et rel»ellc a mes
+et rebelle à mes
-te hair, car
+te haïr, car
-t’aime, helas ! a mourir...
+t’aime, hélas ! à mourir...
-me dcannc. Devant
+me désarme. Devant
-de bruic :
+de brute :
-ce inc serait une àerc et
+ce me serait une âcre et
-déchirer tts mem¬ bre. frêles,
+déchirer tes membres frêles,
-de te» chairs
+de tes chairs
-ton >ang ;
+ton sang ;
-tes cheveu* resplendissants
+tes cheveux resplendissants
-te trainer sur
+te traîner sur
-tièdes, deminue. hurlante, marty risée par
+tièdes, demi-nue, hurlante, martyrisée par
-je ni ‘cjouirais... • • • —
+je m’éjouirais... —
-ces toiles colères s’apaisent, a la seule sue de
+ces folles colères s’apaisent, à la seule vue de
-Ah I quels sortilège», quels
+Ah ! quels sortilèges, quels
-parler ion cœur
+parler ton cœur
-cœur, aiors que se U t ta bouche men¬ teuse, et que l’écarlatc silencieux
+cœur, alors que se tait ta bouche menteuse, et que l’écarlate silencieux
-semble m’ètre d’un
+semble m’être d’un
-quelles tortuies, Dieu ! > i*t, J--. Unur» lin vinrent aul cru.’. . III yuVlir ilf..;» |>ieu«-mrnt, île ara dulgta roara.... — As\t!e. mouvements
+quelles tortures, Dieu ! » Or, des larmes vinrent aux yeux... III Qu’elle effaça pieusement, de ses doigts roses... — Avec des mouvements
-des en¬ volées d\ts b! nehes, elle
+des envolées d’ailes blanches, elle
-paupières meur¬ tries, qui b ’•*. demeurèrent baissée», se
+paupières meurtries, qui bientôt demeurèrent baissées, se
-8 l.’fcCIIO I>ES JEUNES par
+par
-traits sc détendirent
+traits se détendirent
-écoutant, ex Us lé. • * • — «Je t’aimr, disait-elle
+écoutant, extasié. — « Je t’aime, disait-elle
-l’air emlvaumé, plus
+l’air embaumé, plus
-oh ’ plus
+oh ! plus
-dire... * • • • —
+dire... —
-voudrais l’emporter loin
+voudrais t’emporter loin
-de réve, aux
+de rêve, aux
-vermeils, ou nous
+vermeils, où nous
-heureux. >cu;s. Kt les
+heureux. Seuls. Et les
-beaux, tou¬ jours purs, nous aimant, Ixnn de
+beaux, toujours purs, nous aimant. Loin de
-la .Mort s’en traient, détournant
+la Mort s’en iraient, détournant
-aux lJaiscrs. lars nuits
+aux Baisers. Les nuits
-les har¬ monies de soutlles invisibles,
+les harmonies de souffles invisibles,
-flambées d’étotlcs s’allumeraient
+flambées d’étoiles s’allumeraient
-par :cs espaces
+par les espaces
-lumière... • • • — Droite, clic pariait, transtiguréc d’amour, la cour¬ tisane pâle,
+lumière... » — Droite, elle parlait, transfigurée d’amour, la courtisane pâle,
-tentures mai join¬ tes, auréolait
+tentures mal jointes, auréolait
-profil, au* ligner ttupeccables de
+profil, aux lignes impeccables de
-grec. l’re» d’elle, ua grai.-l ly. m- |K-uchait, achevant de Tlïr»l\ l>e 1* fleur pur»-, un frêle .rf.tne mutila, •’exhalant, comme
+grec. Près d’elle, un grand lys se penchait, achevant de vivre. IV De la fleur pure, un frêle arôme monta, s’exhalant, comme
-dernier «ouj.ir •l’une virrjj». — Plu» triste
+dernier soupir d’une vierge. — Plus triste
-i.’fxiio des jeunes 9 Ce (juc je t’aidit la... folles chimères : Vois-tu,
+« Ce que je t’ai dit là... folles chimères ! Vois-tu,
-m’aimer. I u as j>eut-être au
+m’aimer. Tu as peut-être au
-tu espérés, tu
+tu espères, tu
-mon àme. Je la lut avais
+mon âme. Je la lui avais
-confiante. Klle, la
+confiante. Elle, la
-perverse, ia très
+perverse, la très
-aux souttlcs froids
+aux souffles froids
-» * • • Brusquement,
+» Brusquement,
-leva , des r. proches en
+leva ; des reproches en
-yeux, ti lui
+yeux, il lui
-son raptdc mouvement,
+son rapide mouvement,
-avait brise ia tigé du grand lys. qui tom¬ ba, s’abattant
+avait brisé la tige du grand lys, qui tomba, s’abattant
-mat. • • — Dans ie boudoir
+mat. — Dans le boudoir
-claires d’aigue-manne et
+claires d’aigue-marine et
-sur l’etoffc, s’ef¬ feuillent des
+sur l’étoffe, s’effeuillent des
-la Irèle remembiance d’uu puifum étrange évanoui,de senteurs hiéra¬ tiques... C ASTON DaNVILLE.
+la frêle remembrance d’un parfum étrange évanoui, de senteurs hiératiques... Gaston Danville. {{-|7}}
-10 l.’fcCHO DES JEUNES L’INOUBLIABLE Klle eat renne, un
+L’INOUBLIABLE {{-|2}} Elle est venue, un
-de tn*t»»v ou d’ennui, l’n jour qu’elle «’.ait wulr et
+de tristesse ou d’ennui, Un jour qu’elle était seule et
-fallait qu’ou l’aime Trt* naturellement
+fallait qu’on l’aime : Très naturellement
-a (■»*■* la nuit A ae bercer au ton de mou premier blasphelu* Kt de oui* ce
+a passé la nuit À se bercer au son de mon premier blasphème. Et depuis ce
-j’ai aold* l»a sanglot» I>« celle que j’aimai* arec tant d’ilonit», Kt me» aarra.me» d’aotrefn»* et leur» rrrlou 8e août broyé* en d’effr <yabl<* agonie» ;
+j’ai soldé les sanglots De celle que j’aimais avec tant d’ironies, Et mes sarcasmes d’autrefois et leur grelots Se sont broyés en d’effroyables agonies ;
-le aourenir allier de m-< da-lam* N’a plu» comme auirefoi* rendu mon c.-eur r-belle J’our changer en aenpir» mea .ourire» hautain*. Klle e»t Tenue, 6 la Tre* Haute
+le souvenir altier de mes dédains N’a plus comme autrefois rendu mon cœur rebelle : Pour changer en soupirs mes sourires hautains, Elle est venue, ô la Très Haute
-la Trt» lîelle ’ Klle était
+la Très Belle ! Elle était
-froide »u*al L’âme cliaate d’un» oublient Kl 1a chair
+froide aussi ; L’âme chaste d’une oublieuse Et la chair
-prête, am*i Que
+prête, ainsi Que
-Nature iuaoucteuae. . O ma atatue aux yeux *i bleu* Qu’il* recalaient trop d’innocence ’ Naiee et
+Nature insoucieuse... Ô ma statue aux yeux si bleus Qu’ils recelaient trop d’innocence ! Naïve et
-Qui faiaait de te* yeux me* dirux ’ J’aimai* le
+Qui faisait de tes yeux mes dieux ! J’aimais le
-de te* Kt je ron*errer»i toujour* f-e» aouvenir» pourtant fuueate» lte te* main* uan* te* cheveuv lourd» . Te* lourd* cheveux,
+de tes gestes, Et je conserverai toujours Les souvenirs pourtant funestes De tes mains dans tes cheveux lourds : Tes lourds cheveux,
-tes main* qu’un toleii ami
+tes mains qu’un soleil ami
-semblait care*#er parmi Tes nre* de l’heure première D-r», mon regard t‘etirelop)«it D’une’admiration *npr< m> Non *an* r*cul* et *an* rr*j*ct, Mon regard «uiTait le ,«*m* Vibrant et her de te» deux *eiu», Kt l’aeeonl (arfail de te» hanche» Qui »’arhrT»irnt en courbe» blanche» Jusqu’aux ombre» de leur» deaam*
+semblait caresser parmi Tes rires de l’heure première. Lors, mon regard t’enveloppait D’une admiration suprême : Non sans reculs et sans respect, Mon regard suivait le poème Vibrant et fier de tes deux seins, Et l’accord parfait de tes hanches Qui s’achevaient en courbes blanches Jusqu’aux ombres de leurs dessins.
-i.’ Echo des jeunes Av*t on» grice enfantin» Tu nui de rocs pleur» flatteur» , Ta (touche « faisait routine Et te» grandi yeux consolateur», — Mue t» spl» ndldr» beautés nue* Se miraient dam roc yeux, les leur» ! <>b couraient de sombre* douleurs yue ru n’a* jamaui reconnue». lu je *eiiUi* .ombrer tus fore* en l’ocaan lu. |<vum-m qnr tes l«urr» m’ont lait rnunaltre, Et
+Avec une grâce enfantine Tu riais de mes pleurs flatteurs ; Ta bouche se faisait mutine Et tes grands yeux consolateurs, — Mais tes splendides beautés nues Se miraient dans mes yeux, les leurs ! Où couvaient de sombres douleurs Que tu n’as jamais reconnues. Las ! je sentais sombrer ma force en l’océan Des passions que tes baisers m’ont fait connaître, Et
-te maudiasui, de
+te maudissais, de
-mon cour gsant •Suivre t.» moindre. pas, ainu qu’un chien ion maître.
+mon cœur géant Suivre tes moindres pas, ainsi qu’un chien son maître.
-je le roiudlasau, et
+je te maudissais, et
-ta cliur, Ta . :.ur de femme, eu île» étreintes furieuses, l’Ut" que
+ta chair, Ta chair de femme, en des étreintes furieuses, Parce que
-la rendait si cher yur je l’eusse livrs- aux toial». envieuses. Mal» »ans te souckr de te» regrets futurs, Ti’» simplement, aiu.i qu’au
+la vendait si cher Que je l’eusse livrée aux tombes envieuses. Mais sans te soucier de tes regrets futurs, Très simplement, ainsi qu’au
-ta venus, !•» |«* .e .on: perdus -Uns les cheroini oh»eur» Uu jadis
+ta venue, Tes pas se sont perdus dans les chemins obscurs Où jadis
-marchais ver» ta mon inconnue : L onlre de
+marchais vers ta mort inconnue ! L’ordre de
-je l’ai dit
+je t’ai dit
-soir, ’1 u ne l’as j-aa compris,
+soir, Tu ne l’as pas compris,
-es [sanie ! Tu ue sauras
+es partie ! Tu ne sauras
-j’ai voulum’aaseoir Sur
+j’ai voulu m’asseoir Sur
-de uotrr maison anéantie, Et que la j’ai cni l’apjtel da- qdr» ll’uu crut a jamais ’loi aux ■ heres aventures. Et
+de notre maison anéantie. Et que là j’ai crié l’appel désespéré D’un cœur à jamais clos aux chères aventures, Et
-prélude a l’opjintnant miserere (le noires et j>eut-tre eteruclle» torture» ! 1 LKNASD (Jl.EKCET.
+prélude à l’opprimant miséréré De noires et peut-être éternelles tortures ! Fernand Clerget. {{-|7}}
-12 L1 fcc MO nts JEUNES REVERIE Kilc est la, assise
+RÊVERIE {{-|2}} Elle est là, assise
-de Ixm qui
+de bois qui
-ce talilcau un |»eu sombre. l<a robe
+ce tableau un peu sombre. La robe
-mignon brode juin en
+mignon brodequin en
-mordoré , on
+mordoré ; on
-avec soutachc grise sur lr côte. Klle a remonte son voue sur
+avec soutache grise sur le côte. Elle a remonté son voile sur
-— pose crânement
+— posé crânement
-une bris.parfumée par les senteur; de» mgues — fait\tscr. blond, frisons
+une brise parfumée par les senteurs des algues — fait voltiger ses blonds frisons
-le i ici le. -oirs d’ete. lians une de se. inains elle
+le ciel les soirs d’été. Dans une de ses mains elle
-n’est mèinc pas
+n’est même pas
-est la. On est a cette
+est là. On est à cette
-nuit encore. moment délicieux |>our se
+nuit encore, moment délicieux pour se
-rêverie sm- tin et
+rêverie sans fin et
-vie s: délicieusement
+vie si délicieusement
-du s mge Marguerite
+du songe. Marguerite
-effet , mais a quoi lève t-ciie? Son passe d’enfant
+effet ; mais à quoi rêve-t-elle ? Son passé d’enfant
-ce passe si
+ce passé si
-de ch- rs ’Ouv.nirs et
+de chers souvenirs et
-douces souffrant es, où
+douces souffrances, où
-grande sierge qui ia regar dait avec tant tic bonté
+grande vierge qui la regardait avec tant de bonté
-soir, c.le s’age¬ nouillait, croyante,
+soir, elle s’agenouillait, croyante,
-balbutier .a prière de cncruhin ? Rein elle par
+balbutier sa prière de chérubin ? Revit-elle par
-fille, ta me et
+fille, calme et
-lacs tics j ays eut nanti s, où
+lacs des pays enchantés, où
-une catastr ■■ phe ? Ou ’est donc
+une catastrophe ? Qu’est donc
-cousin Contran qui,
+cousin Gontran qui,
-était eu rhétorique,
+était en rhétorique,
-apportait régulie ement chaque
+apportait régulièrement chaque
-une l>jng ie pièce d’al xandrins ne
+une longue pièce d’alexandrins ne
-éternelle de- aines, d’exil
+éternelle des âmes, d’exil
-coin retire du
+coin retiré du
-? tiontian >
+? Gontran ?
-I.’fcCHv» DIS JEfS»’ 13 Ah Contran et aujourd’hui
+Ah ! Gontran est aujourd’hui
-de dra¬ gons , 11 a
+de dragons ; il a
-un tong suurc, des hottes avec des éperons. e>, dans
+un long sabre, des bottes avec des éperons, et, dans
-liaisons ijcilcs des suies de garnison, 11 a dit oublier
+liaisons faciles des villes de garnison, il a dû oublier
-Marguerite. îsongc t-cllc au jour cnannant de
+Marguerite. Songe-t-elle au jour charmant de
-mariage, a cette journée d entoilons délicieuses ou tout
+mariage, à cette journée d’émotions délicieuses où tout
-et lenarc-.sc autour de l’epouscc , a ce
+et tendresse autour de l’épousée, à ce
-redoutable ou, ..ans la chambre nupiiat . - - elle deja couchée
+redoutable où, dans la chambre nuptiale, — elle déjà couchée
-dont tes mousselines cl ics dentelles renüuicnt-pius captivante
+dont les mousselines et les dentelles rendaient plus captivante
-beauté bionue —
+beauté blonde —
-encore eu nabu noir, sciait agenouille auprès
+encore en habit noir, s’était agenouillé auprès
-yeux ijuc la p.ur tenait cios de
+yeux que la peur tenait clos de
-troublants f hn Lnen, non , Marguerite
+troublants ? Eh bien, non ; Marguerite
-pense 111 a sou enfance
+pense ni à son enfance
-de eners souvenirs
+de chers souvenirs
-douces soutlranccs, ni a sa
+douces souffrances, ni à sa
-jeune hlie canne et
+jeune fille calme et
-des I av. enchantes, ni
+des pays enchantés, ni
-jour oc son maiiage ou tout
+jour de son mariage où tout
-autour d’ehe . .vlargucrite songe simpiemeut a l’humble
+autour d’elle : Marguerite songe simplement à l’humble
-certain sou, entre une vaisc et
+certain soir, entre une valse et
-bal a coins d argent un
+bal à coins d’argent un
-sonnet d amour. ( 1 AS ION KtN.Sts.
+sonnet d’amour. Gaston Rennes. {{-|7}}
-«4 I.YclIO l>h- juxts VERS PUl’H ELLE l’otle t. . . Je le «UU (jualld j’ailoille te* Veux l’ocme* uu m~ joint a 1* «pieu-leur il» cieux Tout l’intim d» mer* |*r"tond» ; IJuand a t» pied» coucha, Je cont< tnplc abloui Ix» Iwauta» dr ton coq» mollement tu (oui b»:.» uu Ilot de dentelle» blonde». Vuand mordu de d*.ira, j* tr tou «nmnxillcr Te* cheveux danone», e|ar« »ur l’omilcr Te couronnant d’uui- aurrole . truand, pr***rhtaOt deja le» bonheur» a tenir Tu met* dan» ton
+VERS POUR ELLE {{-|2}} {{Bloc centré/o}}Poète !... je le suis quand j’admire tes yeux Poèmes où se joint à la splendeur des cieux Tout l’infini des mers profondes ; Quand à tes pieds couché, je contemple ébloui Les beautés de ton corps mollement enfoui Dans un flot de dentelles blondes. Quand mordu de désirs, je te vois sommeiller Tes cheveux dénoués, épars sur l’oreiller Te couronnant d’une auréole ; Quand, pressentant déjà les bonheurs à tenir Tu mets dans ton
-ce ijui peut Unir be chabur dan» une crrolr Vuarnt, dan» iomtirr, u t on tnr du de. mot* »i duo», yue j«ur mieux
+ce qui peut tenir De chaleur dans une créole. Quand, dans l’ombre, ta voix me dit des mots si doux, Que pour mieux
-me met* a g- noua ricin d’un» ritaæ iiichuleteie , truand loin de tôt je r< ve a te. micti- , attrait», truand délirant
+me mets à genoux Plein d’une extase enchanteresse ; Quand loin de toi je rêve à tes mièvres attraits, Quand délirant
-m’enivre a long» trait, bc» volupté* de ta car*.-Ma j«i»»te »t tour de ta t>rune beaut* . C’aat toi >|Ui (ait jailiir de mou lutn attn.lc (Jütojur. note» moin» doulourcu»» De no me <|ue la t<rr». odorante du »uir Fait vibrer leudremenl le i.vprt» tn.le et uuir Fin frôlant >el lirauctir» uoueu»* > Ni Kaphai 1 perdu dan» un
+m’enivre à longs traits Des voluptés de ta caresse ! Ma poésie est sœur de ta brune beauté ; C’est toi qui fait jaillir de mon luth attristé Quelques notes moins douloureuses De même que la brise odorante du soir Fait vibrer tendrement le cyprès triste et noir En frôlant ses branches noueuses. Ni Raphaël perdu dans un
-de langU’ ur Are.- Furnanna »e p.tnanl » r «ou imur, Ni l’e-rar^ue chantant »a Laure, Ni iluckingbaui <jui lut »i tendrement a.ma, Ni bon Juan blaaphamaut »ur le »<in }*j(um» Il’une vierge
+de langueur Avec Fornarina se pâmant sur son cœur, Ni Pétrarque chantant sa Laure, Ni Buckingham qui fut si tendrement aimé, Ni Don Juan blasphémant sur le sein parfumé D’une vierge
-yeux plein* d’aurore,
+yeux pleins d’aurore,
-lord ifyron r. vaut, «ombre, a «a (Juicnoli, N i loua le» amoureux ijui dorment dan* l’oubli A cota de leur» amoureux». Ni clerc, m chevalier,
+lord Byron rêvant, sombre, à sa Guiccioli, Ni tous les amoureux qui dorment dans l’oubli À côté de leurs amoureuses. Ni clerc, ni chevalier,
-terre n’out connu plu* doux amour ’|u<- moi, N’ont )«**« d’heure* plu* heureuae» !
+terre n’ont connu plus doux amour que moi, N’ont passé d’heures plus heureuses !
-l’echo nus jeunes 5 Cm lu tait tour
+Car tu sais tour
-tendre rt Mitre enfant,
+tendre et naïve enfant,
-petit c»nr qui d’aimer æ défend 1W, ’«udatu, (aile eourtuane, Kouetter d un bru»«|ur apj*d mon déair nui «’endort .Vu gra de mon plautr devenant «an» effort Vierge chatte ou fauve >uliane. Tantôt, je von encore dama Agnea tur «a tour l»r «nu |«ge fidèle
+petit cœur qui d’aimer se défend Puis, soudain, pâle courtisane, Fouetter d’un brusque appel mon désir qui s’endort Au gré de mon plaisir devenant sans effort Vierge chaste ou fauve sultane. Tantôt, je vois encore dame Agnès sur sa tour De son page fidèle
-Pour «{urlque grm méfait grondant ton petit-fil», suranné, l’tiryne, Kuth, Madeleine, laua, J ai vingt femnira ru une truie ! 11.\tt-. lauert ardeuta nuit
+Pour quelque gros méfait grondant son petit-fils. Suzanne, Phryné, Ruth, Madeleine, Laïs, J’ai vingt femmes en une seule ! De tes baisers ardents nuit
-jour altéra, A tou culte
+jour altéré, À ton culte
-me mit couvert ht je
+me suis consacré Et je
-moment auprémr, cjuand tuon coq* treml.l. ra de» alfrea du tombeau lie ma
+moment suprême, Quand mon corps tremblera des affres du tombeau De ma
-un matant, ranimer le tlambeau Four te
+un instant, ranimer le flambeau Pour te
-Je t’aim. 1... Al’üuste GEnin.
+Je t’aime !... {{Bloc centré/f}} Auguste Génin. {{-|7}}
-i6 L’fct’HO DES JEUNES LE
+LE
-MASQUE Pour
+MASQUE {{-|2}} « Pour
-ce liai où
+ce bal où
-folies, * dit
+folies, » dit
-moi. Uu loup de salin noir,
+moi. Un loup de satin noir,
-? Si je menai, une
+? « Si je mettais une
-de plu. amusant que d’ôtre laide
+de plus amusant que d’être laide
-point rcconn ie dans
+point reconnue dans
-? > dit
+? » dit
-petite mi¬ gnonne aux
+petite mignonne aux
-masque japonai-i. ni
+masque japonais, ni
-ne incui pas,
+ne ment pas,
-yeux, b rougeur, aux pommette., d’une
+yeux, la rougeur, aux pommettes, d’une
-folies I Catulle Mekdês. ECHOS DIVERS Nous />rwns ies personnes
+folies ! Catulle Mendès. {{-|7}} ÉCHOS DIVERS {{-|2}} Nous prions les personnes
-dans U set vue Je la Revue. Je nous ■ u aviser
+dans le service de la Revue, de nous en aviser
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+Bulletin d’Abonnement inclus dans
-numéro. Les
+numéro. — • — Les
-ou Rédacteur t en <:hej des
+ou Rédacteurs en chef des
-avec l.’tcho des Jeuni ■> sont
+avec L’Écho des Jeunes sont
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