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TABLE DES MATIÈRES.


Chap. XXIX. Réponse que les enfants du Christ doivent faire aux infidèles, quand ceux-ci leur reprochent que le Christ ne les a pas mis à couvert de la fureur des ennemis.
XXX. Ceux qui s’élèvent contre la religion chrétienne ne sont avides que de honteuses prospérités.
XXXI. Par quels degrés s’est accrue chez les Romains la passion de la domination.
XXXII. De l’établissement des jeux scéniques.
XXXIII. La ruine de Rome n’a pas corrigé les vices des Romains.
XXXIV. La clémence de Dieu a adouci le désastre de Rome.
XXXV. L’Église a des enfants cachés parmi ses ennemis et de faux amis parmi ses enfants.
XXXVI. Des sujets qu’il conviendra de traiter dans les livres suivants.
Chapitre premier. Il est nécessaire de ne point prolonger les discussions au-delà d’une certaine mesure.
II. Récapitulation de ce qui a été traité dans le premier livre.
III. Il suffit de consulter l’histoire pour voir quels maux sont arrivés aux Romains pendant qu’ils adoraient les dieux et avant l’établissement de la religion chrétienne.
IV. Les idolâtres n’ont jamais reçu de leurs dieux aucun précepte de vertu, et leur culte a été souillé de toutes sortes d’infamies.
V. Des cérémonies obscènes qu’on célébrait en l’honneur de la mère des dieux.
VI. Les dieux des païens ne leur ont jamais enseigné les préceptes d’une vie honnête.
VII. Les maximes inventées par les philosophes ne pouvaient servir à rien, étant dépourvues d’autorité divine et s’adressant à un peuple plus porté à suivre les exemples des dieux que les maximes des raisonneurs.
VIII. Les jeux scéniques, où sont étalées toutes les turpitudes des dieux, loin de leur déplaire, servent à les apaiser.
IX. Les anciens Romains jugeaient nécessaire de réprimer la licence des poëtes, à la différence des Grecs qui ne leur imposaient aucune limite, se conformant en ce point à la volonté des dieux.
X. C’est un trait de la profonde malice des démons, de vouloir qu’on leur attribue des crimes, soit véritables, soit supposés.
XI. Les Grecs admettaient les comédiens à l’exercice des fonctions publiques, convaincus qu’il y avait de l’injustice à mépriser des hommes dont l’art apaisait la colère des dieux.
XII. Les Romains, en interdisant aux poëtes d’user contre les hommes d’une liberté qu’ils leur donnaient contre les dieux, ont eu moins bonne opinion des dieux que d’eux-mêmes.
XIII. Les Romains auraient dû comprendre que des dieux capables de se complaire à des jeux infâmes n’étaient pas dignes des honneurs divins.
XIV. Platon, en excluant les poëtes d’une cité bien gouvernée, s’est montré supérieur à ces dieux qui veulent être honorés par des jeux scéniques.
XV. Les Romains se sont donné certains dieux, non par raison, mais par vanité.
Chap. XVI. Si les dieux avaient eu le moindre souci de faire régner la justice, ils auraient donné aux Romains des préceptes et des lois, au lieu de les leur laisser emprunter aux nations étrangères.
XVII. De l’enlèvement des Sabines, et des autres iniquités commises par les Romains aux temps les plus vantés de la République.
XVIII. Témoignage de Salluste sur les mœurs du peuple romain, tour à tour contenues par la crainte et relâchées par la sécurité.
XIX. De la corruption où était tombée la république romaine avant que le Christ vînt abolir le culte des dieux.
XX. De l’espèce de félicité et du genre de vie qui plairaient le plus aux ennemis de la religion chrétienne.
XXI. Sentiment de Cicéron sur la république romaine.
XXII. Les dieux des Romains n’ont jamais pris soin d’empêcher que les mœurs ne fissent périr la république.
XXIII. Les vicissitudes des choses temporelles ne dépendent point de la faveur ou de l’inimitié des démons, mais du conseil du vrai Dieu.
XXIV. Des proscriptions de Sylla auxquelles les démons se vantent d’avoir prêté leur assistance.
XXV. Les démons ont toujours excité les hommes au mal en donnant aux crimes l’autorité de leur exemple.
XXVI. Les faux dieux donnaient en secret des préceptes pour les bonnes mœurs, et en public des exemples d’impudicité.
XXVII. Quelle funeste influence ont exercée sur les mœurs publiques les jeux obscènes que les Romains consacraient à leurs dieux pour les apaiser.
XXVIII. De la sainteté de la religion chrétienne.
XXIX. Exhortation aux Romains pour qu’ils rejettent le culte des dieux.
Chapitre premier. Des seuls maux que redoutent les méchants et dont le culte des dieux n’a jamais préservé le monde.
II. Si les dieux que servaient en commun les Romains et les Grecs ont eu des raisons pour permettre la ruine de Troie.
III. Les dieux n’ont pu s’offenser de l’adultère de Pâris, ce crime étant commun parmi eux.
IV. Sentiment de Varron sur l’utilité des mensonges qui font naître certains hommes du sang des dieux.
V. Il n’est point croyable que les dieux aient voulu punir l’adultère dans Pâris, l’ayant laissé impuni dans la mère de Romulus.
VI. Les dieux n’ont pas vengé le fratricide de Romulus.
VII. De la seconde destruction de Troie par Fimbria, un des lieutenants de Marius.
VIII. Rome devait-elle se mettre sous la protection des dieux de Troie ?
IX. Faut-il attribuer aux dieux la paix dont jouirent les Romains sous le règne de Numa ?
X. S’il était désirable que l’empire romain s’accrût par de grandes et terribles guerres, alors qu’il suffisait, pour lui donner le repos et la sécurité, de la même protection qui l’avait fait fleurir sous Numa.