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Réflexions sur la violence/Table

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Marcel Rivière (p. 409-412).


Pages
Introduction. — Lettre à Daniel Halévy 1
Avant-propos de la première publication (1906) 51
Chapitre premier. — Lutte de classe et violence
I. — Luttes des groupes pauvres contre les groupes riches. — Opposition de la démocratie à la division en classes. — Moyens d’acheter la paix sociale. — Esprit corporatif 63
II. — Illusions relatives à la disparition de la violence. — Mécanisme des conciliations et encouragements que celles-ci donnent aux grévistes. — Influence de la peur sur la législation sociale et ses conséquences 73
Chapitre II. — La décadence bourgeoise et la violence
I. Parlementaires ayant besoin de faire peur. — Les méthodes de Parnell. — Casuistique : identité fondamentale des groupes de socialisme parlementaire 91
II. — Dégénérescence de la bourgeoisie par la paix. — Conceptions de Marx sur la nécessité. — Rôle de la violence pour restaurer les anciens rapports sociaux 100
III. — Relation entre la révolution et la prospérité économique. — Révolution française. — Conquête chrétienne. — Invasion des Barbares. — Dangers qui menacent le monde 111
Chapitre III. — Les préjugés contre la violence
I. Anciennes idées relatives à la Révolution. — Changement résultant de la guerre de 1870 et du régime parlementaire 123
II. — Observations de Drumont sur la férocité bourgeoise. — Le Tiers État judiciaire et l’histoire des tribunaux. — Le capitalisme contre le culte de l’État 132
III. — Attitude des dreyfusards. — Jugements de Jaurès sur la Révolution : son adoration du succès et sa haine pour le vaincu 143
IV. — L’antimilitarisme comme preuve d’un abandon des traditions bourgeoises 150
Chapitre IV. — La grève prolétarienne
I. — Confusion du socialisme parlementaire et clarté de la grève générale. — Les mythes dans l’histoire. — Preuve expérimentale de la valeur de la grève générale 155
II — Recherches faites pour perfectionner le marxisme. — Manière de l’éclairer en partant de la grève générale : lutte de classe; — préparation à la révolution et absence d’utopies ; — caractère irréformable de la révolution 172
III. — Préjugés scientifiques opposés à la grève générale : doutes sur la science. — Les parties claires et les parties obscures dans la pensée. — Incompétence économique des parlements 189
Chapitre V. — La grève générale politique
I. — Emploi des syndicats par les politiciens. — Pression sur les parlements. — Grèves générales de Belgique et de Russie 207
II. — Différences des deux courants d’idées correspondant aux deux conceptions de la grève générale ; lutte de classe ; État ; élite pensante 218
III. — Jalousie entretenue par les politiciens. — La guerre comme source d’héroïsme et comme pillage. — Dictature du prolétariat et ses antécédents historiques 226
IV. — La force et la violence. — Idées de Marx sur la force. — Nécessité d’une théorie nouvelle pour la violence prolétarienne 240
Chapitre VI. — La moralité de la violence
I. — Observations de P. Bureau et de P. de Rousiers. — L’ère des martyrs. — Possibilité de maintenir la scission avec peu de violences grâce à un mythe catastrophique 253
II. — Anciennes habitudes de brutalité dans les écoles et les ateliers. — Les classes dangereuses -Indulgence pour les crimes de ruse. — Les délateurs 266
III. — La loi de 1884 faite pour intimider les conservateurs. — Rôle de Millerand dans le ministère Waldeck-Rousseau. — Raison des idées actuelles sur l’arbitrage 281
IV. — Recherche du sublime dans la morale. — Proudhon. — Pas de genèse morale dans le trade unionisme. — Le sublime en Allemagne et la notion catastrophique 295
Chapitre VII. — La morale des producteurs
I. — Morale et religion. — Mépris des démocraties pour la morale. — Préoccupations morales de la nouvelle école 311
II. — Inquiétudes de Renan sur l’avenir du monde. — Ses prévisions. — Besoin du sublime 325
III. — La morale de Nietzsche. — Rôle de la
famille dans la genèse de la morale, théorie de Proudhon. — Morale d’Aristote 333
IV. — Hypothèse de Kautsky. — Analogies entre l’esprit de grève générale et celui des guerres de la Liberté. — Effroi que cet esprit cause aux parlementaires 345
V. — Le travailleur dans l’atelier de haute production, l’artiste et le soldat des guerres de la Liberté : désir de dépasser toute mesure; — souci de l’exactitude; — abandon de l’idée de l’exacte récompense 354
Appendice. — Unité et multiplicité.
I. — Images biologiques qui favorisent l’idée d’unité ; leur origine 367
II. — Unité antique et ses exceptions. — Mystique chrétienne et son influence sur la philosophie moderne. — Les droits de l’homme ; leurs conséquences et leur critique. — Utilité de considérations sur la conception de l’homme anhistorique 371
III. — La monarchie ecclésiastique. — Harmonie des pouvoirs. — Abandon de la théorie de l’harmonie ; l’idée d’absolu mieux comprise aujourd’hui 384
IV. — Goût actuel des catholiques pour l’adaptation. — Indifférence de l’État. — Les luttes actuelles 392
V. — Expériences contemporaines fournies par l’Église ; parlementarisme ; sélection des groupes de combat ; multiplicité des formes 399