Le Poème sans nom

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TABLE DES MATIÈRES




I. — 
Tourmenteur, ô Remords, est-ce que tu m’opprimes ?  
 7
II. — 
J’ai désiré perpétuer tous les instants 
 8
III. — 
Je ne recherche point ce renom transitoire 
 9


IV. — 
Je t’ai fuie, et j’habite, à cette heure, un village 
 11
V. — 
Oui, loin de toi, j’attends ; oui, loin de toi, je rêve 
 12
VI. — 
Quelques-uns de tes mots en moi vibrent encore 
 13
VII. — 
Notre amour durerait, si nous étions prudents 
 14
VIII. — 
Un jour que tu me vis dans mon suprême émoi 
 15
IX. — 
Ce jour, précisément, ce jour, te souviens-tu 
 16
X. — 
Donc, mon orgueil était aussi grand que le tien 
 17
XI. — 
Je te revois portant les deux mains à la tête 
 18
XII. — 
Nous ne pouvons nous envier nos procédés 
 19
XIII. — 
C’est inutilement que notre amour se farde 
 20
XIV. — 
« Je ne vous savais point ces rustiques penchants ! » 
 21


XV. — 
Moi-même, imprudemment, combien je bavardais ! 
 23
XVI. — 
Tout mon passé passionnel, toute sa lie 
 24
XVII. — 
C’est surtout par l’échange incessant de nos vices 
 25


XVIII. — 
Rappelons-nous, puisqu’aussi bien le souvenir 
 27
XIX. — 
Quand nous gisions l’un contre l’autre, abasourdis 
 28
XX. — 
Or, à peine étions-nous tombés du firmament 
 29


XXI. — 
L’humble fille des champs, tu sais, que j’ai séduite 
 31
XXII. — 
La nuit venue, et quand de la voûte du temple 
 32
XXIII. — 
Lorsque je veille ainsi sur son calme sommeil 
 33
XXIV. — 
Des gens chez qui je loge elle est la seule enfant 
 34
XXV. — 
Problème ténébreux ! Donc, cette Juliette 
 35


XXVI. — 
Pourquoi te dévoiler ces sentiments hideux ? 
 37
XXVII. — 
Nous mentir, on l’a dit, c’est pure charité 
 38
XXVIII. — 
C’est ainsi ! Parce que, volontairement traître 
 39
XXIX. — 
Me confesser à toi ! Quelle idée ! Eh ! que diable ! 
 40
XXX. — 
Tu n’as pas fait sur moi le beau geste qui lave 
 41
XXXI. — 
Te montres-tu, soudain, absorbée, et me plains-je 
 42
XXXII. — 
Ô tristes humains que vous êtes 
 43


XXXIII. — 
Quand je suis avec cette humble fille, parfois 
 45
XXXIV. — 
Nous faut-il renier tous les mauvais moments 
 46
XXXV. — 
Dis, te rappelles-tu l’ineffable douceur 
 47
XXXVI. — 
Le soleil n’atteint pas certains creux des vallons 
 48
XXXVII. — 
Et nous eûmes aussi des instants au jardin 
 49


XXXVIII. — 
Tu ne te crois pas seulement 
 51
XXXIX. — 
Tu ne saurais t’envisager 
 52
XL. — 
Ah ! que de fois, à ton insu, je t’insultai 
 53
XLI. — 
Lyrique par essence, et jusqu’au procédé 
 54
XLII. — 
Au fond de mon sommeil, de toi je me repais 
 55
XLIII. — 
Bien qu’à nous oublier nous mettions tous nos soins 
 56
XLIV. — 
Dans mes rêves ton érotisme s’exaspère 
 57


XLV. — 
Un soir, je t’apparus couvert d’un long manteau 
 59


XLVI. — 
Les amants ne deviennent pervers, d’habitude 
 61
XLVII. — 
Tomberais-tu toi-même au piège de tes ruses ? 
 62
XLVIII. — 
Je veux m’imaginer la première visite 
 63


XLIX. — 
L’humble fille n’est pas, comme tu le présages 
 65
L. — 
Elle s’appelle Marianne ; et, cependant 
 66
LI. — 
Je t’ai peint l’humble fille des champs comme elle est 
 67
LII. — 
« Innocente ? » dis-tu. « S’est-elle pas donnée 
 68
LIII. — 
Non, Marianne, non, tu n’as pas spéculé ! 
 69
LIV. — 
Ma peine était immense 
 70
LV. — 
Donc, je sais sa raison profonde 
 71
LVI. — 
J’ai commencé ma tâche infâme 
 72
LVII. — 
Va, retourne-t-en de ce pas 
 73
LVIII. — 
Quoi ! parce qu’elle est ta maîtresse 
 74
LIX. — 
Et toi-même, eh ! oui, toi, qui te crois gangrené 
 75


LX. — 
Marianne, à qui te dirait 
 77
LXI. — 
Il arrive qu’un bûcheron, dans la fureur 
 78
LXII. — 
Nous ne connaissons rien de la loi qui motive 
 79
LXIII. — 
Sur le chemin poudreux, dans la lumière hostile 
 80
LXIV. — 
L’ange de la fraîcheur plane sous le soleil ! 
 81


LXV. — 
Ah ! je m’en souviendrai perpétuellement 
 83
LXVI. — 
« Je compare ! » Ce mot fait encor tintamarre 
 84
LXVII. — 
Or, aussitôt que de ta bouche 
 85
LXVIII. — 
D’ailleurs, m’étais-je dit, mon cher, c’est trop bouffon ! 
 86
LXIX. — 
« Eh bien ! mais Marianne, alors ? » 
 87


LXX. — 
Partout où tu passais ce n’étaient que hourras 
 89
LXXI. — 
De tout ça, j’en prenais et j’en laissais, ma chère 
 90
LXXII. — 
Ton charme ne troublait pas les seuls capucins 
 91
LXXIII. — 
Bref, tu t’es plainte à moi, comme d’un contre-sens 
 92
LXXIV. — 
De temps en temps, un désespoir réel t’abat 
 93


LXXV. — 
Ma chère, de tous ceux que tu pris à ta glu 
 95
LXXVI. — 
« Je t’aimais mal ; mais, toi, tu ne m’aimais pas mieux » 
 96
LXXVII. — 
Quand tu disais m’aimer, tu sais, le premier jour 
 97


LXXVIII. — 
Hélas ! chacun de nous vers le rêve emporté 
 99


LXXIX. — 
Les premiers jours (le souvenir m’en désaltère !) 
 101
LXXX. — 
Les premiers jours, notre œil est avide, il se soûle 
 102
LXXXI. — 
Ces traits, que nous pensions dignes d’une statue 
 103
LXXXII. — 
Sache-le, toutefois, non, jamais ta figure 
 104
LXXXIII. — 
Un de nos premiers jours, bras dessus, bras dessous 
 105


LXXXIV. — 
Nous étions des amants d’identique lignage 
 107


LXXXV. — 
Donc, si j’avais tenu pour dûment avérés 
 109
LXXXVI. — 
Vit-il encor, celui qui cueillit tes prémices ? 
 110
LXXXVII. — 
Tu gardas tes secrets. Je te livrai les miens 
 111


LXXXVIII. — 
Elle n’était pas forte 
 113
LXXXIX. — 
Ci-git Laetitia, catin d’un bas hôtel 
 114
XC. — 
Elle, du moins, me fit toutes ses confidences 
 115


XCI. — 
À mon étable, en ville, oui, porc, je suis rentré 
 117
XCII. — 
J’ai retrouvé, bien entendu, ma vieille Elvire 
 118
XCIII. — 
Je ne reçois personne et ne vais voir personne 
 119
XCIV. — 
Néanmoins, plus les jours passent, plus elle peste 
 120
XCV. — 
« La servante au grand cœur », formule lapidaire 
 121
XCVI. — 
Oui, tu m’aimes encore, ma chère, c’est certain ! 
 122
XCVII. — 
Me rendre le premier ? Non, perds cette espérance ! 
 123
XCVIII. — 
Je suis si sûr que tu céderas la première 
 124
XCIX. — 
Si tu savais combien cette attente a de charmes 
 125
C. — 
Tout me rit. Tout me plaît. Je me réconcilie 
 126
CI. — 
Aujourd’hui, j’ai reçu ta lettre, en me levant 
 127
CII. — 
J’ouvre ta lettre. Elle est bien telle 
 128
CIII. — 
Ces quatre simples mots d’un accent si sincère 
 129


CIV. — 
Tu vas dire que j’exagère 
 131
CV. — 
Sans émotion, sans tendresse 
 132
CVI. — 
Tu te radoucis sur-le-champ 
 133
CVII. — 
Ah ! je faisais un bien aimable compagnon ! 
 134
CVIII. — 
Non, je n’avais pas faim des choses bellissimes 
 135
CIX. — 
Je faisais fausse route, au surplus ; et j’eus peur 
 136
CX. — 
De mon faux enjoûment je poursuivis le rôle 
 137
CXI. — 
Le ruban sur l’épaule 
 138
CXII. — 
Sur les hortensias bourdonnaient deux frelons 
 139
CXIII. — 
Mais j’étais au fait de la chose 
 140
CXIV. — 
Tu poursuivais ton verbiage 
 141
CXV. — 
Or (ainsi notre esprit s’exerce 
 142
CXVI. — 
Il revint. J’en fus aise, en somme 
 143


CXVII. — 
De toi je m’exile 
 145
CXVIII. — 
J’ai fait bonne route 
 146
CXIX. — 
Un sang nouveau 
 147
CXX. — 
Que c’est étrange ! 
 148
CXXI. — 
Or, c’était la trêve ! 
 149
CXXII. — 
Rages-tu ? Je suis sans 
 150
CXXIII. — 
Par toute la maison j’erre 
 151
CXXIV. — 
Le dimanche, jour de famille 
 152
CXXV. — 
Si les gens du commun sont dehors 
 153


CXXVI. — 
Dans ce jardin, sous ces berceaux charmants 
 155
CXXVII. — 
Me connaîtrait-il ? Il regarde mes gants 
 156
CXXVIII. — 
Il ne me connaît pas, mais il me reconnaît 
 157
CXXIX. — 
De ce bel éventail, pour un anniversaire 
 158
CXXX. — 
« Si je pouvais savoir où la dame demeure, » 
 159
CXXXI. — 
De nouveau, tout a changé ! 
 160
CXXXII. — 
Ce n’est point par mégarde, évidemment, ma belle 
 161
CXXXIII. — 
Pour moi, je ne vais plus au jardin romantique 
 162
CXXXIV. — 
Plein d’une joie indéfinie 
 163


CXXXV. — 
Des poètes ont dit : sait-on tout ce qui dort 
 165
CXXXVI. — 
Le soir fâcheux pendant lequel, il m’en souvient 
 166
CXXXVII. — 
Mais j’ai mauvaise grâce à te chercher chicane 
 167
CXXXVIII. — 
Peut-être Marianne encore garde-t-elle 
 168
CXXXIX. — 
Non, tu n’obtiendras pas, ma chère, cet hommage 
 169
CXL. — 
Ton père était-il duc ? N’était-il que marquis ? 
 170
CXLI. — 
Ainsi donc, sur ta vanité 
 171
CXLII. — 
« Pourquoi, » diras-tu 
 172
CXLIII. — 
Si tu n’avais jamais voulu que me chérir 
 173


CXLIV. — 
Laure fut pour Pétrarque une divinité 
 175
CXLV. — 
J’ai lu ces mots : Belle et méchante, sur ton front 
 176
CXLVI. — 
Lorsque j’écris sur toi, pourquoi trouvé-je ainsi 
 177


CXLVII. — 
Tel poète amoureux dans ses vers se complaît 
 179
CXLVIII. — 
Pour te peindre, vois-tu, des cheveux aux orteils 
 180
CXLIX. — 
Tu parus, je t’aimai. Ces mots sont absolus 
 181
CL. — 
Aussi bien, puisqu’ici je remonte au déluge 
 182
CLI. — 
C’est d’un cœur à présent calmé, d’un sens rassis 
 183


CLII. — 
Oui, je te hais ; oui, je te hais, comme le prêtre 
 185
CLIII. — 
Tu ne sais rien de cette haine, au demeurant 
 186
CLIV. — 
Lorsque tu l’apprendras, ma haine, ô mon amour 
 187


CLV. — 
J’ai choisi le sonnet entre tous ; car il n’est 
 189
CLVI. — 
Selon la volonté qui me conduit — la mienne — 
 190
CLVII. — 
À ce reproche, tu t’irrites 
 191
CLVIII. — 
D’ailleurs, mon reproche est factice 
 192
CLIX. — 
J’étais, bien que déjà grison 
 193
CLX. — 
Nous avions, tous les deux, notre façon de vivre 
 194
CLXI. — 
Qu’aurais-tu fait de moi, si, par hasard, victime 
 195
CLXII. — 
Je ne pesai jamais sur ton indépendance 
 196
CLXIII. — 
Dieu sait, pourtant, combien j’étais de ta caresse 
 197


CLXIV. — 
Nous parlions de romans ; et tu me dis : « Je n’ai 
 199
CLXV. — 
Naguère encore, il n’était bruit, dans notre ville 
 200
CLXVI. — 
Ta mère, qui s’en fut si prématurément 
 201
CLXVII. — 
Ne dis pas non, tu fais souvent la tragédienne 
 202
CLXVIII. — 
Épuisons, si tu veux, ce thème des romans 
 203
CLXIX. — 
Notre roman, oui, je l’écris. C’est un devoir. 
 204
CLXX. — 
Mais non, que nous soyons des champs ou bien des villes 
 205


CLXXI. — 
Ta parure, ce sont tes cheveux ténébreux ! 
 207
CLXXII. — 
Je voudrais que mes mots fussent tels des essaims 
 208
CLXXIII. — 
Je ne saurais souffrir, pour ma part, ces femelles 
 209
CLXXIV. — 
En ce temps-là (rassure-toi, non, pas de dates !) 
 210
CLXXV. — 
Je t’ignorais, en ce temps-là. Je le déplore. 
 211
CLXXVI. — 
Et quant aux cuirassiers, pour eux que de louanges ! 
 212
CLXXVII. — 
Mais jamais je n’ai vu vibrer mieux ta narine 
 213


CLXXVIII. — 
Le soir, quand ses travaux au jardin sont finis 
 215
CLXXIX. — 
Je t’en offrais souvent de ces rouges œillets 
 216
CLXXX. — 
Denis autour de moi s’active, plein de zèle 
 217


CLXXXI. — 
Suis-je repossédé ? De nouveau je me ronge 
 219


CLXXXII. — 
Hier, notre Denis avait un air de drame 
 221
CLXXXIII. — 
Denis m’étonne. Ce garçon 
 222
CLXXXIV. — 
Tous les amants sont-ils 
 223


CLXXXV. — 
L’amour, suprême objet de toute poésie 
 225
CLXXXVI. — 
L’amour, fait pour planer, périt dès qu’il se vautre 
 226
CLXXXVII. — 
De certains de nos jours je garde le regret 
 227


CLXXXVIII. — 
Aurais-tu pas payé quelque homme de police ? 
 229
CLXXXIX. — 
Comme je me taisais, Denis reprit soudain 
 230
CXC. — 
Mais revenons. Denis m’apprend que ton galant 
 231


CXCI. — 
Je m’explique fort bien l’aise que tu ressens 
 233
CXCII. — 
Tous ces faisans, que ta rage passionnelle 
 234
CXCIII. — 
Moi, tu m’as ramassé ; tu m’as fait cet hommage ! 
 235


CXCIV. — 
Dans ton petit salon d’œillets tout parfumé 
 237


CXCV. — 
Au jardin des Orbots, où plus rien ne m’attire 
 239
CXCVI. — 
Scabreuse, tu l’étais autant que femme en France 
 240
CXCVII. — 
Combien avidement tu suivis le procès 
 241


CXCVIII. — 
Certes, l’on peut tout dire ; en ce pays surtout ! 
 243
CXCIX. — 
Poète, quand tu peux, sur l’azur tu cisèles 
 244
CC. — 
Que tel grand nuageux auteur de moi se moque 
 245


CCI. — 
Si misérablement sont mortes nos amours 
 247


CCII. — 
À présent que je t’ai passée à mon tamis 
 249
CCIII. — 
Cependant, nous vivrons toujours au même lieu 
 250
CCIV. — 
Mais nous pouvons nous rencontrer, malgré nos soins 
 251


CCV. — 
L’air de la ville où tu respires m’est mauvais 
 253
CCVI. — 
Tous tes lauriers d’amour en ces vingt ans cueillis 
 254
CCVII. — 
« Ce qui m’est le plus cher s’écoule à tout moment. » 
 255


CCVIII. — 
Que devient Marianne, hélas ! me demandais-je 
 257
CCIX. — 
Au sablier laissons couler dix ans de sable 
 258
CCX. — 
Mais, toi-même, serrant ce premier témoignage 
 259
CCXI. — 
Combien d’êtres vivants moururent sans un cri 
 260
CCXII. — 
Lorsque je serai mort, ce que je vous demande 
 261


CCXIII. — 
Proteste, mais je sais, d’avance, que tu n’es 
 263