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Livre:Dick - Une horrible aventure, 1875.djvu

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-tjujiwv r*Ml *£ifTUi<V ’\t>■/f wï j >*■ \ ftf f. ÿ’Zjffr*«F-..f *VKif v ’3ÿ.*r WiïWWMÿ,
+L’ÉVÉNEMENT (journal quotidien) — Montréal (Roman-feuilleton des publications du : 18 au 30 décembre 1875) {{-|7}} UNE HORRIBLE AVENTURE {{-|7}} par le Dr V. Eug. Dick
-do VtŸ**K*€9T K. ÿtl*t iHUAMttkfc <i*jk - * ► « *É < s* : Hp-a -\t4 . v :\t>•>>\t•\t\à <lk. ^\t_\t_ OU HOIIIIU AtUIUKt. ii n BW g ❖2 V: ? & j a 7. | ruMilu paxtii. . e *r ÎV^fcn*\tf\tJ afcrV\tV2\t*\t*\t024* Mi ruDR t/H BOUBOKIOUK. 1 V * !• ui’llon* n km*. U«m|«i Uwi à ’>»«»•»•- T^aHSF,r "T :»: U titil A» terminer* tu SM* a tire de Québec. duo étod«« qui mont M mi UtUMK mi *Nr (i a ti 1 3 ium«:-m qmon «M oonronm dfeppeUr do èmmtm éimJn. v j S •Tâiil pmi *m do reilétUo pou La priinoe. ttoorgeo ont libre 4o dmkr l’étal do fio qo^Ki pUira I* mieux. LIorttM ma Soâml rkoneoo fWrtqmo * oé vomi emboltr* oœ aaplnüM*, 4 riift ame— t’arrondit devant lai, par de foui nmafe. Amena* en» Uifo **■+** m mon remenu! socmae cSaloo ne Le au» oomr S •ace ta oUtaci» me te mon ire emr _ «aUife do tome lee ^ qàl t’oavro et et Aétm•Mm El l ■■\t“ pmftmA U mot o hit mm jeu em ami, Uni-il Que ïamt’il po«r rtumir 4aai monde f\t! Qoatre ckotm : de r argent’ de lTn*trmcüom, do réaergua et dm fiole poor ù tpécaaiiié n I u ma a# dotsiae. h ti U d n fi li li l d r v d l< d d b P
+UNE HORRIBLE AVENTURE. {{-|3}} première partie. {{-|3}} POUR UN BORBORYGME. I Au moment où nous le mettons en scène, Georges Labrosse a vingt ans. Il vient de terminer, au Séminaire de Québec, des études qui n’ont été ni brillantes, ni mauvaises : — ce qu’on est convenu d’appeler de bonnes études. N’ayant pas eu de velléités pour la prêtrise, Georges est libre de choisir l’état de vie qui lui plaira le mieux. L’horizon vaste infini — l’horizon féérique où vont s’abattre nos aspirations, à vingt ans — s’arrondit devant lui, par de tout nuage. Aucune entrave ne gêne ses mouvements ! aucune chaîne de lie son cœur ! aucun obstacle ne se montre sur la route large, saturée de tous les parfums, qui s’ouvre et se déroule sous ses pieds, à mesure qu’il fait un pas en avant. Que faut-il pour réussir dans le monde ? Quatre choses : de l’argent, de l’instruction, de l’énergie et du génie pour la spécialité à laquelle on se destine.
-Cfli lüftt I CM qitiM cbeeee iidupaoaahUc mi iucw» donc aativpfiM «érvroM ovknqw, Mire Mm Jm poèii ioit« è eu bout deert y - V«XOM plttt44 M pèfc, f« MUIli, lui • liiué m«i uilio pi—Ir— Je rt» m« qui Mpn— nun v—j Tof»^ mue wt«M umi ronde pour oiptil n Doue Qo—f— i Je CufiU . El d’une ?\t’\t-7*\t; PotmlrMi notre «uutt Lee étude» que notre btroe « tatecaa Srmiaairr, d# fjoébrc —bien que pouvant étw aorpaa— repri—ttliro*, t) Uni fi* rouer, uee ante—e —u rtepeoUble Je eoauei—eue— ; et, è sotueJe faire
+C’est bien ! ces quatre choses indispensables au succès d’une entreprise sérieuse quelconque, notre héros les possède toutes à un haut degré. Voyons plutôt. Son père, en mourant, lui a laissé deux milles piastres de revenu : — ce qui suppose, comme vous voyez, une fortune assez ronde pour capital. Donc Georges a de l’argent. Et d’une ! Poursuivons notre examen. Les études que notre héros a faites au Séminaire, de Québec — bien que pouvant être surpassées — représentent, il faut l’avouer, une somme assez respectable de connaissances ; et, à moins de faire
-à O-utn* lieu a* il o’eet for—é, ou ue peut refUeer è notre i— Labreea* uee luatroctoeu capable d’être uu bon JèUMt de eueeee Joue lue oecepeuene erdiueiree d# le rte ffeib leur* peur aurcrelt Je preu itepiUi*. peudeul pleurur* nAcu cur Je vieux llrr— liti«« et fTore; le fwm rfe... w W* traie peu plut que rme r—; teua Ire ufpéei et lee (—fit du —oude *o^« eu bataille eu déployée au il railleur*, ue lué for-roi pae treuablef > uu —uade tferabeu* ■ta—eut, il u uue teiule Je pet* toeala— te et paeuéje ou aoup» feue Je ualef.
+à l’institution où il s’est formé, on ne peut refuser à notre ami Labrosse une instruction capable d’être un bon élément de succès dans les occupations ordinaires de la vie. D’ailleurs pour surcroît de preuve — il a pâtie, pendant plusieurs années, sur de vieux livres latins et grecs : le quos ego ne l’effraie pas plus que rosa, rosæ ; tous les alphas et les omegas du monde rangés en bataille ou déployés en tirailleurs, ne lui feraient pas trembler un muscle. Surabondamment, il a une teinte de pottountacais et possède un soupçon de zolof.
-’#*.:■ ’o-Ol >V Et 4a*] r*t if TiebM» ç imrtf d# Cênirtp* X<im ’\t17 * — ’ ’A NV
+Donc, nous sommes tous d’accord pour bombarder Georges... instruit. Et de deux ! Tâchons maintenant de lui trouver de l’énergie. Nous n’avons pas besoins d’aller bien loin, ni de faire de longues phrases, pour prouver l’existence de cette faculté dans l’âme de notre héros. Prenons, au hasard, un exemple dans sa vie privée. Un jour qu’il flânait sur la Plate-Forme, bâillant aux... oiseaux blancs (c’était en mars), Georges, alors grand garçon de dix-huit ans, fut insulté, cerné, bloqué, par une bordée de gamins irlandais, qui, le prenant sans doute pour une place forte anglaise, l’attaquèrent en règle, en lui lançant une grêle de boules de neige. Le bombardement dura un bon quart-d’heure. Georges, pris à l’improviste, ne savait trop que faire. Les murs qui protégeaient la place n’étaient pas une garantie suffisante contre la pluie de boulets que vomissaient les batteries irlandaises. De plus, des brèches s’ouvraient ça et là. La tour centrale — un superbe chapeau de castor — minée par les projectiles venait... patatrrr !... de s’abîmer sur le sol, et, qui plus est, les assiégés exaspérés demandaient à grands cris une imprudente sortie — laquelle, sans doute, eût tout gâté. Telle était la situation ! C’était à en perdre la tête. Notre héros n’en fit rien. Il eut la cyclopéenne énergie de confirmer les ardeurs belliqueu-
-! •oa de le fini)** et »« toile pee i u: «nak MMiet pour *1, MÊtÈÉtÈtÈÊÊÙgfâibda hou c puuca#~ ■*\t.v>\t•*•?* W--■>•• ^ Wfll* U kOiRt I UM Ct ortie*»** qae le ai *e,ribi JL traicMit mi toefoear, ÉmtâÊjÊaÉmhi^aW^ tu^n\ pnp4Mpi|ipH (tabouu âi troco polie* tbtadoa hKSE *e*i loti Uur mftién«f4’trUiU* pee*wd*yti*qiie*r. Uiuu t\tt fmf ^’attttii |n»tm •pré* ««tle »4itm*«iue Mt»?r T No*, fem ; upnoiaou» ta* ?iu le Oeorfee UbmM «»t «lotte oee êmcegiâ deufvr , Kt do troio v * « t *. , JJtetocu rceMpliie qae os» ï d l i I d <■ t humt-f «le* plu deeoaàme UctiU qUMi^iViOOqa’oa *o«ai lo gtme. Ct tarait f bote diftciie. •i «OUI à T Uitt» à *000 ©CCO|*éî tetli borna»* Mai* WreqoU i«(ii do loi, » nhectinlC derieti itou^rt, Ionie éutcelle mot roeflaffitloa. lent eeotier tertmeax une roate ler** et
+ses de la garnison et ne brûla pas même une seule amorce pour se défendre, se contentant de toiser dédaigneusement ses ennemis du haut de ces cinq pieds huit pouces. Cela lui réussit. Les assiégeants, voyant la bonne tenue de la garnison et craignant que le siége ne vînt à traîner en longueur, décampèrent honteusement sans tambours ni trompettes, abandonnant tout leur matériel d’artillerie au pouvoir du vainqueur. Hein ! qu’en pensez-vous ? Vous faut-il d’autres preuves après cette surhumaine preuve ? Non, non ; concluons bien vite que George Labrosse est doué d’une énergie d’enfer. Et de trois ! Il ne nous reste plus qu’à exhumer des plis de son âme cette faculté quasi-divine qu’on nomme le génie. Ce serait chose difficile si nous avions à nous occuper d’un autre homme que notre héros. Mais, lorsqu’il s’agit de lui, toute obscurité devient lumière, toute étincelle une conflagration, tout sentier tortueux une route large et
-que U eulnl le©** de de Ote rtfooe lr* plot de* • SiQidttti ergoter
+que le soleil inonde de ses rayons les plus dorés. Sans donc ergoter
-de ▼oe et oantdrr dtme lee champ» I de U phtloeophte et de U rbéte* c rvqae ; mm mèmê èpéiwt *oe lee- c leur» per lee pi te profond*» le* t docile*» et tee plot aoaorre dè* c dttciio»», — ttone pœeteae tool boa neme a t ’. «a problème dre i pioo eùapiee, OTte laide doqanl 1
+de vue et marauder dans les champs de la philosophie et de la rhétorique ; sans même épater nos lecteurs par les plus profondes inductions et les plus sonores déductions, — nous poserons tout bonnement un problème des plus simples, avec l’aide duquel
-I } mu unnnu. eu deat a réealut dèitrf. AtUitwft ! Kteal donnée * «a théms latin, de la loog«fir da«« page de »m liera* onütuiN ; «aa rer* Mot frwqtt#, coeaiatani eu «a# demi-page d’an entrer qtt’L’oo* qoe ; pma» pour coatoaaer Toa* rrw nn* amplification Iroqeou*. nliluftoob ooatroveraé ckrt Ire plulmopbi ireqaei» eaeieae «i modrrare : * Le Delon lacdite-V ü on mtreeo-Hl la digeatioa dn prrmr V — Üal donnée* eee tnu Uckee à parteLtar dene ta période de eoèsaate<deaect ben* tee. do cooeoara actif de qorJU faoaJt* de t’ftme oae trou opératient eeni-eilee nfcmoUoaeee Vculâ nne question q«i uéntf répoai^ et
+nous arriverons en deux temps au résultat désiré. Attention ! Étant donné : un thème latin de la longueur d’une page de nos livres ordinaires ; une version grecque, consistant en une demi-page d’un auteur quelconque ; puis, pour couronner l’œuvre une simplification iroquoise philosophico-humanitaire, sur ce sujet tant controversé chez les philosophes iroquois anciens et modernes : « Le pétun facilite-t-il ou entrave-t-il la digestion du guerrier ? — étant donné ces trois tâches à parachever dans la période de soixante-douze heures du concours actif de quelle faculté de l’âme ces trois opérations sont-elles nécessiteuses ? Voilà une question qui mérite une réponse, et
-ne ee f-ri attendre,
+ne se fera pas attendre,
-il ndaa «renfile, aéra» ro«e entendre eoatter à P oreille à Fend* le» nne dre en* tne ; le gtm* î le $fmU T Ont le génie eenl oeni aoaer à bonne tin de eeuibuhl** entre» tr* prions ;
+il nous semble, lecteurs, vous entendre souffler à l’oreille à l’envi les uns des autres : le génie ! le génie ! Oui, le génie seul peut mener à bonne fin de semblables entreprises ;
-génie qni fait 1rs grande lunnas partent Ire grau dee du fZ ebeete à eee tarer* dès kociîeoe nonreans, profonde* pleine d Upa, ol rmi d’an neetiH naire ne ponrrait plonger, dn naît errait de terrenr a ticieare ; le ftaie aol „\t art eeae frapenr Ira eecrate de Ihen : le *éam.ami • tau Pascal Newton. JUciJfte» £bak<-*i**ar-v Napoléon, Ckâteenbrtend ; U né*
+génie qui fait les grands hommes, partent les grandes choses ; le génie qui ouvre à ses favoris des horizons nouveaux, profonds, pleins de verve ou l’œil d’un mortel ordinaire ne pourrait plonger, éperdu qu’il serait de terreur superstitieuse ; le génie qui fait envisager sans frayeur les secrets de Dieu ; le génie, qui a fait Pascal, Newton, Racine, Shakespeare, Napoléon, Châteaubriand ; le gé-
-ait, «fi fi II. qui Ht UN rotte M <UfWMt lofar 4e m«iIl pHHtid d» Dtta «wl Tkro«n*« IM I\t4\t)4tM*>Q<tili\tde\t(1* tf mie eeconde cen cinéma qmi |#n>«u e«*Maiirr«*tnt’iiV de U i*#m»i+re ; c’eetqme 0^»r*î-« La ferme*, qw i munir* fot# tsfomié i tü«r de force imudieetm*! etkeet imemUommé* eel emeev* mnemt d»«* seme le reppert qn* nr tomt entre* • I Kl de qnetr* t Uvï>«n<*, Lektew rlmeir*. On, »|e,ilme Hwét iwe, ^eel qie ï**een dereern* chenee et HHlMl MeUemt i‘«t pee pmbebler — nr II l’il pee, en- • cfeme*, de ertme ’«Hm»* qn*tl me pemrrt le wutr mi rto rm qp*** ne pmeee per «f pi >w*j*ne. U, qnelqn* toad* ?e * * * PPKle h tnt pn toute que enft p*r le tempe qmi «mit, l eîmtpd»# dtmé * d+emM hunrftfH • fan hllmÉ* ff fcodf* qm*. df «M «**, iVrewn f rv 4* V* boum* quelle pu***» UmIi d*Oeefpre I#- emboîte pee — U SSlMKnHRH ’KkH me ■tepm*A ret de l’Itfjt p* A* *n Orteil — Il et le, ri* eM >** divine\t^ êm
+nie, enfin, qui est une étincelle volée au dévorant foyer de science dont la personne de Dieu est environnée !... Halte-là ! et hâtons-nous de tirer une seconde conclusion qui découle essentiellement de la première ; c’est que Georges Labrosse, qui a mainte fois exécuté le tour de force intellectuel ci-haut mentionné est encore mieux doué sous le rapport du génie que tout autres. Et de quatre ! II Donc, Labrosse réussira. Ou, s’il ne réussit pas, c’est que l’occasion sera devenue chauve et qu’il ne pourra la saisir aux cheveux. Mais ceci n’est pas probable : — car il n’est pas, que nous sachions, de crâne tellement ravagé, qu’on ne puisse y trouver par ci par là, quelque touffe rabougrie. Or, tout un et tant peu fertile que soit le temps qui court, celui de dame Occasion, notre héros pourra bien y découvrir ses rares cheveux — fussent-ils faux ! Mais il faudra que, de son côté, l’occasion y mette de la bonne grâce, qu’elle passe, avec fanfares et trompettes, à la portée de la main de Georges. Car nous ne le cachons pas — Labrosse est paresseux et idolâtre du far niente. Une chose qu’il se rapproche amèrement, c’est de n’être point né en Orient — là où la vie est si douce, la sieste si longue, les divans si mœlleux, les regard des femmes si langoureux ! Il s’est maintes fois surpris à rêver nar-
-eau Hnm ad cL»<ne »dim« ««Jrrt mèdlM» t( tib c 4 4 ii * ■ \m lu|H««aaa» Malte, imt de» turi* home d’èfode» due eu? Ma k?ud dlmerauda* iulnan do la Uu La Tufqiit, inc fca molleooe al aoa véUtncatê lut**** — buuo uou U Turquie «ÉeuluttAe à’}* modmtf — toiU W paya dé h# rira*» b terre ptuuDaa qm’II «•liavkt à trot arc km bnUMedoréaa da «ou imagiaaskim ! J?,?? \ Le maibf*r»«i*, iviM|r»«i»«l Uei otdrat détail aurait U la Tb« orKil« Gambie* #1 m pUati* qu*o daoertaiioM da voluptueux ütieul 1.1 ert or qae Moue m* poilfue» *tiktàû«z pour U quart* d bout». la quratum mérileol d«* aénouaa» al proU» .doa ré dot mao que f*» gndt* aiécle do cfce*|r a I» u ot II e MUa da 1er al da ftèTroax iftoUff«, faut ambra an tableau lom imqic da badigeon»** a< Maombnmrat beaucoup aolirttoda poar rt cher I _\t_, bfeaae\t( -U ! lmb ? moue ré|n«4ti4aK, ma homme énergique oocama au» • (fa ivmi aaitf «\tdoSpItf\taalla\tI 1 icoAf m^ioB c os rtqmcm de ea litéréu lié lot ? U f*x*1 doue qmo noua Ifuiou ituarf ua areu al um oau« ralivioai uaa autre «Jet da cfUfftaal* à Tèdiftca a labe- ! rWaaeJuaat oueetruil «dm moral da aatr* bàroe! • . , ] ’ ; . Noue le * ferum» j ut. atout tout, aom» ou mm «a ai vemiemi rooioi butori«o véridique
+guilés au tabac odorant sérails impérieux où chaque effluve enivre comme le hatchis, siècles et voluptueuses nuits, avec des millions d’étoiles d’or sur un fond d’émeraude, au-dessus de la tête. La Turquie avec sa mollesse et ses vêtements luxueux — mais non la Turquie enculottée à la moderne — voilà le pays de ses rêves, la terre promise qu’il entrevit à travers les brumes dorées de son imagination ! Le malheureux, transgressant des ordres sévères, aurait-il lu Théophile Gauthier et sa plastique description du voluptueux Orient ? C’est ce que nous ne pouvons affirmer pour le quart-d’heure, la question méritant de sérieuses et profondes réflexions. Toujours est-il que ces goûts orientaux, en plein siècle de chemin de fer et de fiévreux agiotage, font ombre au tableau que nous venons de badigeonner et assombrissant beaucoup notre solicitude pour ce cher ami Labrosse. — Ah ! bah ! nous répondra-t-on, un homme énergique comme votre ami saura bien dompter cette imagination vagabonde et la plier aux exigences de ses intérêts. Hélas ! il faut donc que nous fassions un aveu et que nous enlevions une autre pièce de charpente de l’édifice si laborieusement construit du moral de notre héros ! Nous le ferons ; car, avant tout, nous sommes et voulons rester historique et véridique
-car noue tou loua — apraa atmr ar* t u« Labruao* da toute» ha place» uècaoaoirea au ouccCa — imdft* qmar au otylai da la enUam* W» | lauli taiuirahlaa. la» de tamia da la oatraoaa. Il noua Saut avouer a
+car nous voulons — après avoir armé Labrosse de toutes les pièces nécessaires au succès — indiquer au stylet de la critique les points vulnérables, les défauts de la cuirasse. Il nous faut avouer
-a t: <1 4 \ que ovtu ooncmioa ue a eue oodle pu char, car noua aummae ptr»«âlt« que Le pointa fiiaé* rabU 4e l’amirt Je üf«f|N ne mdI pea ?Ué*ru lea orfuu j —ni **.*., et que, paf eoeaéqnenf, lea bJ*eaeree que Hua pourrait
+que cette concession ne nous coûte pas cher, car nous sommes persuadés que les points vulnérables de l’armure de Georges en sont pas vis-à-vis des organes essentiels... et que par conséquent, les blessures que l’on pourrait
-là ue août guère à raJonlet " T\t**’\t*\t"t Cette eouceaaéou, que noua auaae obligé d* taire à la véri¬ té biatonqu**, ia tiru-l :
+là ne sont guère à redouter. Cette concession, que nous sommes obligés de faire à la vérité historique, la voici :
-la bref de volonté «le —al Ira Le* bruant r*t Jaua la réaiatauce, et | te défaut de goeèwarf, danai’iuet-: ( tie. Us« fut» que Oeorgea —t ar¬ rêté qurlqae part. ü a y rnmciuar, a y barricada. ay emaar—1té, et
+la force de volonté de mettre Labrosse est dans la résistance, et le défaut de go-ahead, dans l’inertie. Une fois que Georges est arrêté quelque part, il s’y enracine, s’y barricade, s’y emmuraille, et
-une urroaaUnce es traorduiatre pour
+une circonstance extraordinaire pour
-de plaça. don énevfpe eet celle du rechff, qui re—e >*«braa»l«bit? aoue lea —ouf* reea J’eea qui f-iUent ; celle du aoldat augtai*, «l^toeurauf ‘ numvbüa aoua une
+de place. Son énergie est celle du rocher, qui reste inébranlable sous les montagnes qui l’assaillent : celle du soldat anglais, demeurant immobile sous une
-et vu» event froidement la aaort, aana ta ckeirbar ni la lutr. Ce u’eat pea cette énergie puatoenée qui è aller de favant Pour eut dire, ce u‘*«t pu le h$rt* éaaciie 1 - ^\t~-4 V Jtœ • cette
+et recevant froidement la mort, sans la chercher ni la fuir. Ce n’est pas cette énergie passionnée qui demande à aller de l’avant. Pour tout dire, ce n’est pas la {{sic2|furía}} franchise ! Non : cette
-de ton Ame cet toute pmir*. Le |«a ivre gar¬ çon ne déeffe aneunement Ut* re éclater la monde pour ee hauaaer aor Ua ruinaa et ae ro¬ ter Loin
+de son âme est toute passive. Le pauvre garçon ne désire aucunement faire éclater le monde pour se hausser sur les ruines et se calmer. Loin
-il vme I prendra le vie roaim* elle vient, péltot I % 1
+il aime prendre la vie comme elle vient, plutôt
-•oua wm San que p<r$m mii mat)- ; \ 4ia cô«£\t11 r*l\tphi» iajxhrt», *, rrmt à t’hoone’Me $à M fi|«Tf « h »«tt )»9TPi<«M f — <|u’i| JT\ti\t»I*|\t|mt U mvtt’U’, ptiumer» hoius*’* un oeroe rl qariqnra fmnieee «an: a i *\t- w e\t^\t. rW .- *r y rW’:\t?\t-V ’\tÉl • ** h * —\t* _ inr1l<«nw...\t-à Mat* teutv* eue nlére et rrorencre Mit, chee l«i I fètK mtryxinte et Iwntmntl * peine, nef** qn’tie mM «te** le hrtmuleni te mnatntiqn* e* flottent Uejweeâfn ment *r**t4*e ï qneHttn 4* •»* motet •ont per»**er^*ee( et po«f qe >11** eer» tent île lent Urrpmr heUitneile, tl ne Nv Cent rire moine qe* UffmtiooiTnee jiowHonqeetooe Of. ne meeinet m nnoo trmm l prr eantoen Ci**tf** Let«meer* ni tiret 4 p*%o* <1# d»hetfmwer * pnetnl»»** lie li pc**etrt* eot« • r n h’ r n « ****** peeente \\ 1 HetHtné drpetc eee eeNnoo à J pet me meïtrnt 4 tort l* at^ •mi W frif il# *** mettre* Un fcmftve«le *e-j oeprtt»* <t« HHHH| pee i en le le hmfwof il* u MMMAmI InqneMr ,we lm»jjmiH «î «4. rn^M •nitent lahne pfetolf 4m «ntt***» qql r^i’«mtee Mil. g* î JjSSÏI uJP# **•* qO* !>«** • srÜ nr eneenu pet tmp Im-mheM*.’M ***** I pre pr4e ’% dW * èn* r«f*H t** 4t bnfifcen\tm\tqnrl te Mifomion te nrru rn ppemnoi en
+sous un bon que sous son mauvais côté. Il est optimiste, philanthrope, croit à l’honnêteté et se figure — le naïf jouvenceau — qu’il y a encore, de par le monde, plusieurs hommes sincères et quelques femmes sans coquetterie. Mais toutes ces idées et ces croyances sont, chez lui, à l’état embryonnaire, et leur linéaments se dessinent à peine, noyés qu’ils sont dans le brouillard {{sic2|ammoniotique}} où flottent les pensées vaguement arrêtées. Les qualités de son moral sont paresseuses, et, pour qu’elles sortent de leur torpeur habituelle, il ne leur faut rien moins que l’aiguillon d’une passion quelconque. Or, au moment où nous vous le présentons, Georges Labrosse, qui vient à peine de débarrasser ses pantalons de la poussière collégiale — n’a aucune pression. Habitué depuis son enfance à penser par ses maîtres, à juger par ses maîtres, à voir toutes choses par les yeux de ses maîtres, les facultés de son esprit et de son cœur ne se sont pas envolées plus loin ni plus haut que ne le permettait la longueur de la ficelle qui les retenait, laquelle ficelle s’allongeait ou se raccourcissait suivant le bon plaisir des maîtres qui l’avaient en main. De sorte que Georges ne se connaît pas trop lui-même et ignore à peu près ce que son cœur et son esprit renferment de germes, bon ou mauvais, ni quelle direction le développement de
-émane** à mm tndm V«u*at 44 U\t1>M*—\t• Me cotat44L) !(t«rtA^|l Ml dau# là ptt4|iiuh 4 aa^Kioio- <i« M nfat lama a le tirai* atit ealai* toi diarMMabN appart*» dqt’ti «Mittalt nkaantta pMi^uu\t;\t’<*\tr\tw|3 Il ad *bioeif afewrardi.pfwiaa 8#i*k H a» frt»(U te* jéaA. «f |Klpe, a* 141 vf #* piaaa, ict-nofu u»aaka ftpa ai auaa. k* ptnaia ^fcNrrpi^ip. mm mèm*, aaceaaoairaal 4pdi à pam* Il télé» cb‘< !\t%\t*\t.y Cad la rtvcjl; caai k pceaaiat tsaia la ri&taa mal «a l*vt ; ’•ai kihrjwai# d«]*écaii*r <*<>» fitipaa* mafaiiaa UtaM») v- : ->v Da V» Boa IHci.
+ces germes donnera à son individualité morale. Venant de passer subitement de la sujétion la plus absolue à une complète liberté. Il est dans la position d’un homme qu’on aurait tenu plusieurs jours enfermé dans un sombre appartement et qu’on mettrait subitement en pleine lumière. Il est ébloui, abasourdi, presque abêti. Il se frotte les yeux, se palpe, se tâte, se pince, interroge tous les objets et tous les points cardinaux... puis, se repliant petit à petit sur lui-même, se concentrant peu à peu, il réfléchit ! C’est le réveil, c’est le premier coin du rideau qui se lève ; c’est la chrysalide de l’écolier qui s’échappe, pour laisser apparaître l’homme ! (À continuer) Dr V. Eug. Dick
-jrtftUteua 4» l’ITMInm / -v’;r «UMUUIHI **• a}.. % A$i 4 V 9 " J DIE MUE HEIIUIL /. vr* g> y. ,31 .K* jHMPw QurfM toi»ciy* depaia u M im1m««I- k’«i Ml pu looi • lAit ernrt 4 ce
+III Georges — émancipé depuis un mois seulement — n’en est pas tout à fait arrivé à ce
-de uMmntphfm U n«n iMh»r •e’Lvtià ai» (>(><&. »M » dmat, oier q« M » déjà teéi <U+ ptegréqtfdea* 04 moa et qu’il MârêJbe dmem U win, qui weua 4 mi HnHit teartbie, nriil tin rciut 00oe da eeleil* par et he*a Mir de jailiet. ’\t*\t. /ÿ V»f«* plttk U Ut* de Uopt éutvnM|0(iru«iit4lf |rti4 cm de œ qu’il dleeel mv U Ter* qui* Mate l>pèibéie de «eefoim. qoccerteiae peliciqaeuf* appliamant 4 cette oonut* Ibérique, cloque éaonaémc*! Libruee. Chaque kxa.qjK’ue Mleaeeatre ma èrnrua Uéeee échapper ce «et» •e traitait 1«* afeirea d’OnriL tl **t air de foire déborder U Ule de Ucocgce et d# euhtr eee folie d’uC*ia*aU» t>iM eefiéa let eue qne ère eUtlre— leaqaela loi proateai. cU»r opobui le per* qu’il l’eat qe’ea MHQIt retirai IJeelqu* bourre que toit cette opuuoa, e‘ee eet eue, oéaanu p*r«oam* ae la Ici i «mJflH ti topo***, ci Mettre Lchrofco fa et béa le père. . „\t.fc‘-\t’’\tt\t’ Hout lut oa deneeee telaa* ter crédit, et noue royoM, ir«c grand plaieir, aa indice fort loi* périmât da oeMMeaeemeai de » i d a r t v 1 t t J 4
+de métamorphose. Il est encore plus écolier qu’homme. Cependant, nier qu’il a déjà fait des progrès dans ce sens et qu’il marche dans la voie, qui mène à un résultat tangible, serait nier l’existence du soleil, par un beau jour de juillet. Voyez plutôt. Il lit, de temps à autres, les journaux et fait grand cas de ce qu’il disent sur la Turquie. Mais l’épithète de malade, que certains {{sic2|politiqueurs}} appliquent à cette contrée féérique, choque énormément Labrosse. Chaque fois qu’un malencontreux écrivain laisse échapper ce mot, en traitant les affaires d’Orient, il est sûr de faire déborder la bile de Georges et de subir une volée d’arguments, plus serrés les uns que les autres — lesquels lui prouvent, clair comme le jour, qu’il n’est qu’un sot et un envieux. Quelque bizarre que soit cette opinion, c’en est une, néanmoins. Personne ne la lui a soufflée ni imposée, et maître Labrosse en est bien le père. Nous lui en donnons volontier crédit, et nous voyons, avec grand plaisir, un indice fort important du commencement de
-mm éstsapiQM taenia. K» atfet, Mtr lif# la» )<mrooai, | mm islonMtiM : a» ptmtdrt dt Im entiqaer, 4a pttut tK?» ttMt qo’aox : plattt ra foea de lao? nattiwl we propre Tiaotototnl— loraqo’oo » tno* joofoftdaa tmlaU* nania*— oa Ml U da» dfiM ét ideali qoe la ad M rérallt à dmoi al naqaa «a om! an aoletL *\t‘\ty. * Mal» 4 «•** la“! — qwiqM • •mm> %.<à —*» i < .. . * * * vf 1 à t»^t\tLl« p» éckfi «Ml taptdae al to rot ; ai U loaor faillira qa’Ua nr^aoat m pard I*aat6t doua lao wmhrtt ooofwe 4a la aaoiaoàaaea iotadledaall* 4a oatrabé re* . -r*?V ^OeerfMMét qo*il Cttl boa ta latte* r Tlrrt da «alla via praaqtta titlidfMitit rffétolw, o4 la corporel l’odjaC da ou lia pati* lao tdaotiani al 4 laaprilf troo* q art le ai Ié|trt a# aa biipt paa I lo ncWcba da eafio roiea gloriole do tooedo. qoi occupant tout 1m Imoom U «a aooeia doae fort pao da ca qoa Lareoir loi rétarra •M idéal koat U coati* oaUoti. boom looriaoipa qoa poaaihir, do ptOtaoL Qooat I monta er ooa ramera, üa^oibf jmeia aaojfl d oa dtaira oamcoril te^tarforar la eorralia orra ooa aé mbraaoo qoeatioo 1 ’* Sdatt *« qeatle aol fto orr — 4 Gocbta qmVUe tadt -e* ooa oa rida Maoofo *> wo;ndr* «raie da raot?
+son émancipation morale. En effet, oser lire les journaux, sans autorisation ; se permettre de les critiquer, de penser autrement qu’eux ; placer en face de leur raisonnement son propre raisonnement — lorsqu’on a toujours été en tutelle morale, — ce sont là des signes évidents que le moi se réveille à demi et risque un œil au soleil. Mais... c’est tout — quoique peu ! Les éclairs sont rapides et {{?}} ; et la lueur fugitive qu’ils projettent se perd bientôt dans les sombres nuages de la somnolence intellectuelle de notre héros. Georges se dit qu’il fait bon se laisser vivre de cette vie presque exclusivement végétative, où le corps est l’objet de mille petites attentions et où l’esprit tranquille et léger, ne se fatigue pas à la recherche de cette vaine gloriole du succès, qui occupent tant les hommes. Ils se soucie donc fort peu de ce que l’avenir lui réserve — son idéal étant la continuation, aussi longtemps que possible, du présent. Quant à embrasser une carrière, il n’y a, ma foi ! jamais songé et ne désire aucunement se torturer la cervelle avec une si scabreuse question. Mais... quelle est la mer — si cachée qu’elle soit — que ne ride jamais le moindre souffle de vent ?
-irtSP ^n#D# «et !i jotmh — fut bob tint langa* qa* Dira fai* fado — «né a ail ma dédia f Oè ui U’èUl doit Laser no «mt trrt u-: baigné^ opta dont 11 iLMait wNoiréf»aéit la aaâr u« avoMMqaa AttchiM; soadulnmttrt éua »a* *m i . *«
+quelle est la journée — tant belle et tant longue que Dieu l’ait faite — qui n’ait un déclin ? Où est le ciel dont l’azur ne soit terni par quelque nuage ? Georges Labrosse — baigné dans cet atmosphère de tiède volupté dont il s’était entouré — fumait un soir son aromatique Attchibouk, nonchalamment étendu sur son moëlleux divan, lorsqu’il fut interrompu dans la contemplation des petits nuages, aux formes coquettes et bizarres, qu’il laissait échapper de ses lèvres, par trois coups bien discrets, frappés à sa porte. — Entrez ! répondit-il, en faisant craquer ses articulations dans un immense bâillement. Une femme d’une cinquantaine d’années, longue sèche, anguleuse, coiffée d’un gigantesque bonnet blanc, et le cou protégé contre les atteintes du regard par un ample fichu jaunâtre, passa d’abord sa tête dans l’entrebaîllement de la porte, puis ses épaules, puis le reste de sa maigre personne, et prononça d’une jolie voix de fausset : — Monsieur Georges, votre oncle vous prie de passer dans son cabinet. — Dans son cabinet ?... pourquoi dans son cabinet ? est-il malade ? — Pas plus que d’habitude, Dieu merci. Alors pourquoi ce mystère, ce cérémonial. — Dam ! je n’en sais rien. Faut-il croire qu’il a quelque chose de particulier à vous dire. variante de Tchibouk
-Wrf.^ Itlmpoite, Marguerite 1 fK, ni’ térlremce W iWtil.,» ;^ v|, - -riMNfeg* eéré—mieIU, de Je part de Mt muU K tmiemr prmduieit ohee (ktrgü u tfK ièMgfèlhti qui e’éUM wtwmiê d« dum PPHHH Aîwi »i> de f—C NM tém læ Tmi» P II P f f wH» dlUcecdm |nt4i»r#..« et d* r#YMer tramquÜUtmaml à m Ueil* Tir^BM, -Mw Ukd dérangé aa beat» »«ii#m de tombon lMu*«.AM!ttf tria deonoie* aembrir mi froat encore plat teM* que U feUm.v L Mâu TomoU trait perlé » funcl». hoo^m* rifuU, f & h d d ti pa» badinage >ar„ce chapitra de i ob^iMAAce ^me doil ta ad«W cemt, tiattr H ocpheUm* à eo» laUur fl pereet«£^fi£p|Kitig^ .*~U fallait dome •wécalfi... ai t . ♦ • qm il’ ÜtarfM. alan» •a pro»—la a t, paaUat, «mes mat... al mèm* — le miaérabie u V e i r 1 t l i i i t îmraml t*\t* ,r^\t^\tA’,■ IV\tfi < Lottcl* d# notre ami Labfoeee était mm riems notaire r« re¬ traite.\t■ ‘ ‘\t^ Lea eoUanellee toacUoaa a faire t dételât ter nom physique r( mDi ttéuni Il était tome, maigre et percheligauom cautionne®entf prelise et ttiaa* berne —i ira réeervee 4 m <
+— Que diable peut-il me vouloir ?... N’importe, Marguerite : dites-lui que j’y vais dans cinq minutes. Marguerite fit sa révérence et sortit. Ce message cérémonieux de la part de mon oncle et tuteur produisit chez Georges un effet singulièrement désagréable. Lui qui s’était promis de passer une soirée sans secousse d’aucun genre, de goûter sans réserve les luxueuses délices du far niente... et de rêvasser tranquillement à son adorée Turquie, — être ainsi dérangé au beau milieu de son bonheur !... Ah ! il y avait de quoi assombrir un front encore plus serein que le sien. Mais l’oncle avait parlé ! Et l’oncle — homme rigide, sévère, formaliste — n’entendait pas badinage sur ce chapitre de l’obéissance que doit un adolescent, mineur et orphelin, à son tuteur et parent. Il fallait donc s’exécuter — et presto ! C’est ce que fit Georges, tout en grommelant, pestant, murmurant... et même — le misérable ! — jurant. IV L’oncle de notre ami était un vieux notaire en retraite. Les solennelles fonctions avaient déteint sur son physique et son moral. Il était long, maigre et parcheminé comme une obligation avec cautionnement, prolixe et minutieux comme les réserves d’un
-— ou, à cùié de U mal-11 tria* if are intenable ment la ta* dm utmoruUé et 1a méro moatouue qai mm meurt pua ; «aoufeux et
+— où, à coté de la maîtrise figure invariablement la {{?|vache}} immortelle et la mère moutonne qui ne meurt pas ; ennuyeux et
-comme aae formule farte; enfin, eé%ère et
+comme une formule d’acte ; enfin, sévère et
-le etylg d‘ua tielaurit1 Celte armure de fleco qui dé* fendait limaginaiieu et le cmur da riucorruptibU uetaire u’au¬ rait peut-être pee rértalé eut càauda rereuuemeute dea legarda d*une femme... Mata, bé. lue!le nul bomme lui céli¬ bataire: — [ameie file fKr# u’avait pu amollir retire àpr» na¬ ture «\t.Y\t* Meule - parmi lee créature» de Dieu poTUal eetillee et mautelet — U vimJle Marguerite, eu gouvernante, avait pria t»la<v dont eea babétudao. 11 (aàeait grand ce* de ftra oburjititoi n Satfactionnait beaucoup que à régal de eea minutée et de are aiat ota —
+le style d’un testament ! Cette armure de glace qui défendait l’imaginable et le cœur de l’incorruptible notaire n’aurait peut-être pas résisté aux chauds rayonnements des regards d’une femme... Mais, hélas ! le vieil homme était célibataire : — jamais fille d’Eve n’avait pu amollir cettre âpre nature ! Seule — parmi les créatures de Dieu portant cotillon et mantelet — la vieille Marguerite, sa gouvernante, avait pris place dans ses habitudes. Il faisait grand cas de ses observations et l’affectionnait beaucoup... presque à l’égal de ses minutes et de ses statuts —
-qui a art paa peu due f Cette vieille file était à eea aurvîaa dapoit plu» da vingt eue et avait* par ooaaéqaaut* dea dreéte impreacnpUbUe i U ta ooanaéaeanoa du bonhomme Plue de aeuf Ma, alla avait* par dea aoiua intelligente rt dea préoaatieoe iaftoiot, empéebé aa Siatta de
+qui n’est pas peu dire ! Cette vieille fille était à son service depuis plus de vingt ans et avait, par conséquent, des droits imprescriptibles à la reconnaissance du bonhomme. Plus de cent fois, elle avait, par des soins intelligents et des précautions infinies, empêché sa goutte de
-; eu mainte» reoarteaoen, elle l’avait prêtervé d*éptdémuk« dangeteueae. eu moyeu du confinement abaalu et d’au régime diététique tarant
+; en maintes circonstances, elle l’avait préservé d’épidémies dangereuses, au moyen du confinement absolu et d’un régime diététique savant.
-Kb Mtrf. c’eut elle qL pendant 4m Milm «t dm UBéM, irait fnrtwnn* du limmenla anodin», \m membre* r ho met un* t» dm oe*Brei*nrf nétftir*,’ H oorr?irét ut de» tninlre déeetwetroonim. ^[#ee Vtrtl àtfeelireO en Ret de dé» ‘ librement. La difeetKHi et U cé ration no rmnhorroaoaieat 11 ploo an» Do fil oie* et U dA non. Kilo e était or rongé no p*. lit laboratoire oi etmapoeé «no anperfee ooitedioo dberbetr* feooetaiooote. lit étaient beauf à do <*Wi4e»do i Mondent, ooqnoémof, do eentonrée, de ooMOHitm do maure, do dent-do Mon. do hardane. do donoo m* m, de *00^ de menthe, do aang* drame*, do onreen Mono, do crmaimant*.., m geo mA^janan ^b -,>! HÊdhn^L • ^Brpvgl éH^vni « rn 10 pnoofmilo Hivotr# jinb e*t m phone et*\tJ ft 7 eroftlé d* g«ef porpa Bu rég m^ot entier de mwagoeed» r r\twr|tniv\t|f\tfjpudl q« t« d^nteUnu»*** ■ J® Mot* d^Ebwhlablro *û berne» Iront mm oi m^leer* le* mitb m^^hOamBUP o^hna ^ ea^n^F l’L\ta Uffft IfTIil I H\t1 (fWr «• 4«\t*«»\t■’»*<*’ p*s»£;xx te « Itoèonl LiqiiBwlÉltüd )à r^iSfPi « «*Uf. « «<Mt porger rw .• .■Wï*-.’- •**?:1 1 -■:;<*>
+En outre, c’est elle qui, pendant des années et des années, avait frictionné de liminents anodins, les membres rhumatisants du souffreteux notaire, et corrigé, par des pilules désobstruantes, ses voies digestives en état de délabrement. La digestion et la macération ne l’embarrassaient pas plus que l’infusion et la décoction. Elle s’était arrangé un petit laboratoire et composé une superbe collection d’herbages bienfaisants. Ils étaient beaux à voir ses richissimes {{?}} de verge d’or, de chicorée, de chiendent, de coquelicot, de centaurée, de camomille, de mauve, de dent-de-lion, de bardane, de douce-amère, de sauge, de menthe, de sang-dragon, de sureau blanc, de graine de lin, pissenlit... et que savons-nous encore ! Elles étaient appétissantes à contempler, dans leurs coquettes petites boîtes, les nombreuses pilules purgatives et apéritives, dont la prévoyante Marguerite avait en outre enrichi sa pharmacie ! Il y avait là de quoi purger un régiment entier de montagnards écossais, depuis le colonel jusqu’au dernier fantassin. Mais de semblables aubaines étant rares et messieurs les militaires buvant d’habitude assez d’ale et de porter pour n’avoir point à redouter d’encombrement intestinal, disons de suite que toutes ces médecines, patentées ou non, était accumulées là pour l’usage exclusif du vieux notaire. Marguerite — qui, comme feu M. Purgon avait la toquade de purger — s’était constituée d’au-
-tant* *>q médecin ai %‘j aJUit *ide Mu toerte KeMM Jt iéta al de aman» «lia if «il Ueé salami ijnttur d» r üf «I au6iM médJcaCinu* par «lia 4m au almanach au Iua, ei eUe iW ouméI pea 4é* uumli peut tout Tir 4‘Aiiteilx TV^inae /a «l NA, At H» dM ti k ê*rptkàttxài*ù\ Mge mtiitne, d mm# M«r«4 UM. 4imi, il fallait roéf itm qm4 ardeur r#ic«liaata ftila «Mit laietila» «Ica F diapborjèllauea» dae iuni.h.eg*» tM)M de# dé n tarifa al de* car* t [ .«.w mmm« h., Itaauea pour chacun* d* c*i Indication*» at ai tuba i lataaiiaal da aau pa* U#nl u’afnH pi# uua miaula da r•pua, qu’il ua pat libéré dea laorbidrâ qui Pabalfti _li. i\t:\t.\t,■ Citait 4 au ctiar au meurtre I C**t au tld ai qua if «a peu, daai Ua ptvmUua Umpa. U la* taira Labrome Mail tlè’biLiiu» i iBMMtblfutttl A eu régime, at tea milia pailla «oiaa qui au liaient l’èCcetfiMfaamaat obligé 1bti»u»eut da demiorr* réeieiaaoea. Ego\t commr loue 1m célibataire* mrl* 1 ré» oag t uufin» da ta rtellb tlé»rouf4it une
+torité son médecin et n’y allait pas de main morte. Femme de tête et de cœur, elle avait basé tout son système de traitement {{?|par sur}} un axiome médical, trouvé par elle dans un almanach en vogue, et elle n’en aurait pas démordu pour tout l’or d’Australie. Tenez-vous la tête froide, les pieds chauds et le corps libre, disait cette sage maxime, et vous vivrez cent ans. Aussi, il fallait voir avec quelle ardeur l’excellente fille usait des laxatifs, des cathartiques, des diaphoriétiques et des carminatifs ! Elle avait des tisanes pour chacune de ces indications, et ce tube intestinale de son patient n’avait pas une minute de repos, qu’il ne {{?|put}} libéré des humeurs morbides qui l’obstruaient. C’était à en crier au meurtre ! C’est en effet ce qui fit un peu, dans les premiers temps, le notaire Labrosse. Mais il s’habitua insensiblement à ce régime, et ces mille petits soins qui en étaient l’accompagnement obligé triomphèrent finalement de ses dernières résistances. Égoïste, comme tous les célibataires arrivés aux confins de la vieillesse, il éprouvait une
-pleine ji de longueur A tu Ur« i.eu dot • lotrr et è ae oorotr Tebpi 4m la* ceMaolM priant patron* de la oomp*ii*a*ute Marguerite. Cependant» au dfpii da om aoiaa maternel*. la bonhomme n’arait pta cm* da dépérir da* puia rentrée à «ou aarrtoe da eet.
+pleine de langueur à se faire ainsi dorloter et à se savoir l’objet des incessantes préoccupations de la compatissante Marguerite. Cependant, en dépit de ses soins maternels, le bonhomme n’avait pas cessé de dépérir depuis l’entrée à son service de cet
-ii/pocrat* *eu japon. De. frao j eoaiUrt et ra-e. u avait poaeé dV j bord i« maigre et a» pèle, paie e« jaea*. paie an diaphane, puis { à la mocaihcaUoe compléta Sa faa de grâce 1 ôcî l— où m partaient U4 . ériiMMiU qtt bous Moue tn traia de aarrar —t’oodc de Ororgm «’avait plan littéralement ^aa la pou ai les i » ?mgt années de ttasaes déri* Tativeei de pilule* dénotent ra« saie* avtarai déammè aemplele* a^al ae aattyr II la uneaoa? V I f Qaaad Unorgoa pénétra dans la rmbioH de «ou eaoia, il le tioi* va ra mU de chambre ai è moi¬ tié perde daaa «a immense faateail capitonné de emi* da Raaaia. Le Vieillard avait la tète11 recon verte d’an boa a et d« coton doal la oôaa gifiUteaqaa. ftéehi aar lui-même. retombait praaqae ae air eea da Tépeale Lia ptads élaieat poea wr «a ta boa rat de veloara roâge et è pro t un Hé da* ae grtUe oè pétillait ea bon fae da cbarbaa à cheval aar le «es bardt de bonhomme aa leaataat dm lanoline d’or. Weqeellee mao quel cet con» plsk aminé ai deat orbites dan* prgbadmr fer Ugv areee. «ft aa devtamrat Ira f#vt fm et terne* de valétudinaire —Hé! beaprer,^ mun ourla, nomment va votr*asm té f fit
+Hypocrate en jupon. De grassouillet et rose, il avait passé d’abord au maigre et au pâle, puis au jaune, puis au diaphane, puis à la momification complète. En l’an de grâce 1861 — où se passaient les événements que nous sommes en train de narrer — l’oncle de Georges n’avait plus littéralement que la peau et les os. Vingt années de tisanes dérivative et de pilules désobestruantes avaient déguisé complètement ce martyr de la science ! V Quand Georges pénétra dans le cabinet de son oncle, il le trouva en robe de chambre et à moitié perdu dans un immense fauteuil capitonné de cuir de Russie. Le vieillard avait la tête recouverte d’un bonnet de coton dont le cône gigantesque, fléchi sur lui-même, retombait presque au niveau de l’épaule. Les pieds étaient posés sur un tabouret de velours rouge et à proximité d’une grille où pétillait un bon feu de charbon. À cheval sur le nez hardi du bonhomme se tenaient des lunettes d’or, lesquelles masquaient complaisamment deux orbites, où se devinaient les yeux gros et ternes du valétudinaire. — Hé ! bonjour, mon oncle ; comment va votre précieuse santé ? fit
-le pnn» homme, ea lirmfiit. I
+le jeune homme, en s’avançant.
-*0*4 aie# pèle t..* ’ non .. i è q«t jf fi*oi plot OMt« fetot da qOafau¬ te au* Mm fo*«to, quand M 0 MimlMtf rt mie oraOHeitai déficote, »l ne lotit pm «’otieodre $ n qo? le ooftf «tfloe eot jcmeo. —Put mrni, pal mal. rnnm tO [ fda... Aaateta-IM dooe, •V(«t me «amble» aotlraii.
+— Pas mal, pas mal, comme tu vois... Assieds-toi donc. — Vous me semblez souffrant... vous êtes pâles !... — Moi !... non... c’est-à-dire que je n’ai plus mon teint de quarante ans. Mais, vois-tu, quand on a soixante-six et une constitution délicate, il ne faut pas s’attendre à ce que le sang afflue aux joues. — Éprouvez-vous quelque souffrance, quelque malaise, quelque oppression ? — Pas que je sache, et n’étaient ces diables de borborygmes... — Borb... ? — Bor-borygmes... — Qu’est-ce que c’est que ça ? — Ce sont des gaz qui se promènent avec bruit dans les intestins. — Ah ! j’y suis... mais tout le monde en a tant soit peu, des borborymes ! moi-même, j’entends souvent ce tonnerre-là gronder dans mon intérieur... — Vraiment ? Il faudra te faire soigner, alors. C’est la conséquence du défaut d’équilibre dans les humeurs. Les {{ ? |évacuants}} sont excellents {{ ? }}... et Marguerite a des tisanes superbes qui vous enlèvent ces vilains borborygmes comme par magie. Je vais t’en faire préparer. — Dieu vous en garde ! mon oncle. — Tu vas éprouver un soulagement immédiat... — Non, non, mon oncle, je vous remercie. à continuer Dr. V. Eug. Dick
-MMMtk.lt iMk H* * v « MMON* .*•» - %*".*<>.-lv..\ ;-igSÿ i*•\t>•f ^SSIP ■ i^AV/*„•• f ■ -» -. t 5d66-\t>-V_ . — . ^ . ».\tflA\ta\t»\tA VE %V 4*^, "P ^ ^ ’ "\t# *â *L; ’ 3 ld ■ l< ’* , • . I ,\t• » *„ A ^ . i ‘ - * M •\t’\tv> ‘t » jgS^/Vtaw»*?. 98? *.vv >-"*•«-• rVV ’ • _Uaia, M cfctr rnUit. (t H ms pm reeter *t*c m bor* i^Njté 1M UliUuv 4*pWf U» 4* t*e iataeuae A ee charges d*aa»*f« uiaf UUc« —C*»4 égal: je pféftw (th #1 M pu 1U v*iU «a rMmuMül! giMtiv aoa )Hf«a : il m bat m# i bibUUff à aValéter aiaaé. üm «a ref nt boadtar. t* eàaac* «I Yti\*tïtk»* dtaaeatlt*|q«e w* Urborrgmri Mat taOuMpâüb;^ «TKJ 1 éul 4* MB . © a f u a F II H c t*: d Uttt d*oa iee faire dupe* lloaldf ’ J raitre» ea plaaWf qiiaad on ea CM èièm**uu* oela,qa’*a «lia¬ it? aaaa rrl i k [fMa ]i o 1 î l a r etbna. -Kacaral V«*aa («aie pemi lopleai» ! lUt-M qaeUue-n tara*- ceéW» baaia aéraquAMa prodige* aa QoapUiMaacat m» pîa* ncba trHate~ aoarrlnat 4e •aaeece d*e plaatra ia«td«e oa taaibk* t —Mtlaooi; ioipolMiai! %>fjd Il i‘f a dm de poteaa, 4 pta* praaaat pwirf Uae pieate oa aa minéral ma La d^rieaaaat que par ticèe de doae Toote le q
+UNE HORRIBLE AVENTURE {{-|7}} (suite.) — Mais, mon cher enfant, tu ne peux pas rester avec ces borborygmes-là ! — d’autant plus qu’il indique une tendance déplorable de ton intestin à se charger d’humeurs morbides. — C’est égal ; je préfère garder mes borborygmes et ne pas prendre de remèdes. — En voilà un raisonnement ! Écoute, mon neveu ; il ne faut pas s’habituer à s’entêter ainsi, comme un enfant boudeur. La science et l’expérience démontrent que les borborygmes sont incompatibles avec l’état de santé : il faut donc les faire disparaître au plus tôt quand on en a. C’est élémentaire cela, qu’en dis-tu ? — Hum ! il s’agit de considérer si le remède n’est pas pire que la maladie... — Encore ! Vit-on jamais pareil sophisme ! Est-ce que la nature — cette bonne mère qui nous prodigue si complaisamment ces plus riches trésors — nourrirait de ses sucs des plantes inutiles ou nuisibles. — Mais oui : les poisons ! — Il n’y a pas de poison, à proprement parler. Une plante ou un minéral ne le deviennent que par excès de dose. Toute la ques-
-uoa connut* e eo régler d’eprte le force
+tion consiste à se régler d’après la force
-l’efficacité da remede nnpîejé. Le médire» cet le ni tu tMCfrmx, le plu leMÜt, don* lèa doM eiegtrie» oe ail A W H* comme aa poem *tr l’orfeaum* A dooc oa admei cocu pnpe •tto»; qu’il
+l’efficacité du remède employé. Le médicament le plus doucereux, le plus anodin, donné à doses exagérées ou mal à propos, agit comme un poison sur l’organisme. Si donc on admet cette proposition : qu’il
-a rva^U è tout. H cette entre: qw lee hmberygin— met dre mtroe à redonicr— ce qai cet aae renté lecoat notable H malle omae le
+a remède à tout, et cette autre : que les borborygmes sont des intrus à redouter — ce qui est une vérité incontestable et vieille comme le
-— V trille comme le moade f ak • ie voue j prend* —Feu iMd»ne ter an pen: —11 m’ee eet peint fut mon* tua dsae DtmêArimAme... , —Ùaette qir crli pto«v« f —Ni dnne U Lt*** 4m rvda, ni dene lee dent lÀmrm 4m /Vec pumrmrt, ni dene cent d’ffifldéet. ni dene in Septa** ... —<dm*eet-ne qee cela pronr*. encore a ne foie f\t. - L /.UA et Vümâde — cet dm Urree gifmateeqace. enfin, qn eeat le Mpmmté de lent»qaité ami ica tempe moderne*— a «a eeadLml pan mot ^ —Cela ne preare ma. —Lee Ouewtiirw de Cfrar. Un Mneeerp tee et U tk firu eenl ateb l»-d emee —Cela ne proare ma. t»U ne preare ma. **\t*; —Nelea. Trrté% Ifcpfee. Tbeepmj Pin être, Hérodote, ffepboel*. àneu*ptmr. Démeecfcée*. Ane* loin. ffocmte, Piéton,.. -HA1 W1 l’Afnfib pee
+— Vieille comme le monde ? ah ! je vous y prends. — Fais donc voir un peu... — Il n’en est point fait mention dans Deutéronôme... — Qu’est-ce que cela prouve ? — Ni dans le Livre des rois, ni dans les deux Livres des Paralipomènes, ni dans ceux d’Esdras, ni dans la Septente... — Qu’est-ce que cela prouve, encore une fois ? — L’Iliade et L’Odyssée — ces deux livres gigantesques, enfin, qui sont la supériorité de l’antiquité sur les temps modernes — n’en soufflent pas mot. — Cela ne prouve rien. — Les Commentaires de César, les Métamorphoses et le De Viris sont muets là-dessus... — Cela ne prouve rien, cela ne prouve rien. — Solon, Tyrtèn, Sapho, Thespos, Pindare, Hérodote, Sophocle, Aristophane, Démosthène, Aristote, Socrate, Platon... — Hé ! hé ! n’étouffe pas
-)rt(\temporte\tpf\t!>•* •miti* à Cfttf éfMWKft 4« * 1 : fm»4«i figure* de fkti uxim, m Un pwr ai»» 4M»Il ebeorfe* os d«nJf*lloti j m H pitnatnt, ^cpp^apigipiH U Mfttt Hoftn, DrrMi’ Ma Z^reucA Je d épilent P1*q!» te OkieUrat Tib*l*, ftmeerrepti* Me Tde-Ure, Lettetète mi* (|Mt te MnfiBt JiHail IW pUkeW» Tente , a’oof (mm (>UraeHc ■« teet e*t eea frwWjrmr* «frayant» 4mm U («te »»« * # m I akè< 4ee tertem »fwreeiè.^\t.,-.ÿv,;.\t. * ~»Uee fcwher»* ipoTMie! Mil mdm> 4*vtte Mr<* il* • <d’»^ M ti4aie, IVw^e^ te •ne, fwïïtmu ■ 4 4e eiee teUmra, penUe 4eeM»rWl <f?i*rtt»i» ee ticæe «fn#K fieïC l-r<rM*a,**»t 4e •etflt? de*«dAr* deee f#*er« ’ *rm">CnÊ êpfhf ^yæ * prodigietiee àeeml
+Ici, Georges, emporté par l’enthousiasme à cette évocation des plus grandes figures du vieux temps, se leva pour mieux déclamer. Il absorba un demi-gallon d’air et poursuivit, en s’animant par degrés : — Le savant Horace, l’irrésistible {{?}}, le désopilant Plaute, le mielleux Tibule, l’incorruptible Tite-Live, l’austère Sénèque, le foudroyant Juvénal, l’im{{?}} Tacite... n’ont jamais écrit une phrase, un mot... sur ces borborygmes effrayants qui galoppent dans le tube intestinal des mortels. — C’étaient des barbares ignorants. — Des barbares ignorants ? ah ! mon oncle, quelle atrocité ! Quoi le {{?}}, la crème, l’essence, le suc, l’extrait, le nectar, la quintessence... — De qui ?... de quoi ?... voyons... — De l’antiquité ! vous appelez cela des barbares ? — ô {{?}} {{?}} {{?}} auteurs, pardon ! — et des barbares ignorants, {{?}} ! — ah ! {{?}} {{?}} {{?}}, {{?}} {{?}} ont dû trembler de colère dans leurs rayons vermoulus ! Et Georges, épuisé, après s’être épongé longuement le front se laissa retomber sur son siège. VI Le vieux notaire était littéralement ahuri. Il ne connaissait pas à son neveu une si prodigieuse érudition et était à cent lieux
-**\tk>h* Jr« d.W. piM Hodatlia, t*Al il* r«tt •<u»t4»tHL’z>r: CW pMi^aai, dèM*point «U mat» 4* fron t «i m rial mi 1-od.al-pi» (’«baadaaarr ‘ tH>it»ry«iM% ilpnl •Wr Qcurgrl. dlt-iJ, U d |»um« noie ttluÜMi U* MO««n dt TuiUqmié |W pu traité U ouratioadra twrtiorf tara ; auk tlt uveieul un# exoftlleiiU tiiau pour orU» flW «m <u railidl* pee 4« 1ht ttrape... —4 h ! vwUi. ‘ —El quelle m dftl* i* crou» queda d»rai«t «tek* \ -K# dim»je QJICiff t\t»\t*\tr*rm J —Oui, je forai* ertéar. — Je Ja »«K0|u«k« 4’ito» une ongii* iidtk«M«i teoâ cmum 4 piUletiktiUc { -Crd au, toi,
+de soupçonner, sous des dehors plus que mod*****, tant de verre et tant de fr*. C’est pourquoi, désespérant de le vaincre de front et ne voulant cependant pas l’abandonner à ses borborygmes, il prit ** bi***. — Mon cher Georges, dit-il, j’admire ton savoir et je reconnais volontiers que les auteurs de l’antiquité n’ont pas traité la question des borborymes ; mais ils avaient une excellente raison pour cela : c’est que la maladie n’existait pas de leur temps... — Ah! voilà. — Et qu’elle ne date, je crois, que du dernier siècle. — Ne disais-je pas vrai, mon oncle ? — Oui, je faisais erreur. — Je la soupçonne même d’avoir une origine américaine, tout comme la patate et le tabac. — C’est **, toi,
-Quand ~C Ja i t« pêc ke pra i -Ki au i# fome Mt Unira* v V J a , V d u i A U fl S> ’ —Celù u’em pèche pra toutefot que ara coaelcuiou* ratent Ira aéeü, qu’il toilie rcra rater au 4éhi|« eu è lu découverte de fAméiique pour irtirtr eu pee* borbecyfuM*. „ rat lorâue. —Or... {— Ktf*\\ti * Ur, ceuune U uréraace de | borborygme* 4ia« ira lulratiue. b dénote au mauret* éUt de rauté, i c f et
+Quand je mange des patates... — Cela n’empêche pas... — Et que je fume par là-dessus... — Cela n’empêche pas toutefois que mes conclusions restent les mêmes, qu’il faille remonter au déluge ou à la découverte de l’Amérique pour arriver au premier borborygme. — C’est logique. — Or... — Ergo ! — Or, comme la présence de borborygmes dans les intestins dénote un mauvais état de santé, et
-tu vient de m atout eu p DIT .. ur —Itteodes...
+tu viens de m’avouer en avoir... — Attendez...
-—Il tant ta le taïga es,., — Mais .. —Que ta prennes aa air même aa# bonne tisane osraiaaUvn —Maia j# aa roue ai paa dit 4a# j’étais aolrtlf dans la no* atii actuel. , —Ta ea aa «a ! • —Oh 4 aaoa oaele. ai peu. ai ci peu * —CTest égal renaouit est dans U ptaoo ; U faut la déloger s vint qu il sa fortifia. ; —La soir, )# uni pot l’ombra d’au de cas aeethta fis daat toit U pinotn da aoa tube »• Imitât!. —Ta pour rat* ea itoi? ; ça re* | vient an même. .\tJ Il font prévenir Isa choses.\t. Kl foatMr bonhomme, ivpr* ! aaat aoa sostnm flearo de ta»J t«af. tua le cordon d an* sonnetpendait 4 aa portée, 51 arguante parai, an# imtaeaaa pat da tiaaaa fumante
+— Il faut que tu te soignes... — Mais... — Que tu prennes ce soir une bonne tisane carminative. — Mais je ne vous ai pas dit que j’étais molesté dans le moment actuel. — Tu en as eu ! — Oh! mon oncle, si peu, si peu. — C’est égal ; l’ennemi est dans la place ; il faut le déloger avant qu’il ne se fortifie. — Le soir, je n’ai pas l’ombre d’un de ces maudits gaz dans le parcours de mon tube intestinal. — Tu pourrais en avoir ; ça revient au même. Il faut prévenir les choses. Et l’entêté bonhomme, reprenant son austère figure de tuteur, tira le cordon d’une sonnette, dont le gland de soie pendant à sa portée. Marguerite parut, une immense pot de tisane fumante
-la * —Voilà ! mit ! du*!ta prtoi» pi ta m meut, en déposant aa ? aa raéndea la précaease liqueur Le# graines da fonoml étalant aa peu eonarf# : il m’a folia an temps
+la main. — Voilà ! Voilà ! dit-elle précipitamment, en déposant sur un guéridon la précieuse liqueur. Les graines de fenouil étaient un peu coriaces ; il m’a fallu un temps
-décoction ?... Hafia. noua j tourna... et ai vos borhory|ara tiennent contra rata, (e déclare que )e aa m’y entends pine ea aédoHoo al que le# ra rtai as ufs aa valent pas feoQ bonifiante qae Tan reraa i d ##oa
+décoction ! ... Enfin, nous y sommes... et si vos borborygmes tiennent contre cela, je déclare que je ne m’y entende plus en médecine et que les carminatifs ne valent pas l’eau bouillante que l’on verse dessus...
-A propoa. •ofiMta tonner» à ta nia# pian» ? Üal-ila monté ? .. daaoaed* t ^ —Ja n’en aaia trop rte a, ma ! Depot* ^«#t^a# "*mpa» p »ra; perde# de eaa.\t} B red^e. U» groa iatèaüa. . •. t •, —Preèaâdemeal. —Ceia arm# «mtml. U pmf #, «>ft\tle fl#«S.d*o» taet l*WTfatia — ré*a qai fai •Jaerti dît aaa #1 doel p f*r#pe-i rate lee remède*, nam a»# eeo* •*• ; eet — m’a raneaté qe’a* Jear ’ r aa ft*j ImiSerfm# rm« par île de I tel Se malte i rentré* il a deerf# I mam i*amo f* tnm - I* #■"\t^ -- *\t. •» *\t., ii *\t’\t• —— ~4;*mm*et aratt tl p# détt» prngrwàoa è aa liomma tl DTf ■ l ’aaaaè rtp*ft ne# fia menateor ~ Parfaite *\t- I -AJi ? d#m S t’tmi o# <)aa nana ■HjHB\t^tHuiee# »* a a | k ^ A mm — —^\t^\tiA4. » le*r » iftirwa# Mae. »ieM^*n»r le ami .dj t a — i jmt\t.\t*\tXti\t*\t-\ta\t»»\tw*\t*1\t..a\tf\t•\t•’\ti.\t.-H\t1 |<4U * AINi — o* ttttt* i«n, èw »»«» I immmlB#;p îJ ! i? £ * » 9jr/ar /.
+A propos, sont-ils toujours à la même place ? Ont-ils monté ? ... descendu ? — Je n’en sais trop rien, ma foi ! Depuis quelque temps je les ai perdus de vue. — C’est qu’ils sont cachés dans le gros intestin. — Probablement. — Cela arrive souvent. La preuve, c’est que le vieux docteur Pargetin — chez qui j’ai servi dix ans et dont je préparais les remèdes, comme vous savez — m’a raconté qu’un jour un gros borborygme, perçu par lui le ****a à l’entrée du d*dé***. — En vérité ? — C’est comme je vous le dis. — Comment avait-il pu dérober sa progression à un homme aussi expert que feu monsieur Pargetin ? — Ah ! dieu ! c’est ce que nous n’avons pu nous expliquer... Il s’était in***é en ******* et faufilé petit à petit, comme un voleur. — Le taquin ! — Pour les vôtres, nous les retrouverons bien, monsieur le notaire. — Il faut espérer... Mais repêcheras-tu aussi ceux de mon neveu ? Geoges devint pâle et se sentit perdu. — De votre neveu, dites-vous ? — Oui. Figure-toi que ce garnement-là... Le jeune homme eut beau lancer à son oncle un regard capable d’attendrir un tigre, le féroce ****ire continua :
-. W jgittee •â q«*ü •# i n a tait reV«*n que UuiAi I ’fr^rr *3#* MS r•ÿ>-1~V* •nie •«! aq gtcii gréa 4i«f H. «w^uvttv.1\t« l Oinmi-IL uiaù**i»m G*org«i,U ife« dee burborTftuee «i ■ • me )m düce um\., JLh 1 f? C **•* w ♦ à * $ *■ ï c i i e «mi (m Um wli) —Je et ta Va tla» paa aperça. " Uiihturful *\t* ~il» ètaml m béai**, ai ttoeU» ai 4’ «ctftttl ! 4 V- ; .\t„ 4* pine puar U w doutw L:\t>\ty v . ’*•* paatè s / |« ai |ai«É» «MIUI ruiijw et eoér tVT^- ; .v\t\ —4Jaet cm que »•>«• aUota tuif F ait ta tllcacc M ai d«aa dm a»ui «UHb, Tout «a ma «tou* •a paa turc a; rh bU& • n»u a«n pprlerote ptae. Üeorgta m crut eeeTé . > ■ ’ ’ î 4 moiteqoela Uiabi* ■• ata 1 mtUt, m» dtax |tnérairan «|- J lai rai bien atuér la pranft qaa i aoa tabe Ulgeauf «’était paa tac I •uaa è gai\t{ Fatalité f Si famée d‘Àaoibah aux lampe Utais daa gmerrra 1 ptBiqm «a m fat paa éoarrfa à Capoaa* Carl h âge écraeeit Bo¬ rna « dt tutmo, al aotit h* ru*. m
+— E* b*tt* des borborygmes et qu’il ne m’en a fait l’aveu que tantôt ! Margurite eut un g***** grandiose de stupéfaction. Comment, monsieur Georges, vous avez des borborygmes et vous ne me les dites pas ! ... Ah ! ce n’est pas bien cela ! — Je ne m’en étais pas aperçu. — Malheureux ! — Ils étaient si bénins, si fluets, si doucereux ! — Raison de plus pour les redouter ! — D’ailleurs, c’est passé : je n’en ai jamais moins eu que ce soir. — C’est ce que nous allons voir. Faites silence, et si dans deux minutes, vous ne vous avouez pas vaincu ; eh bien ! nous n’en parlerons plus. Georges se crut sauvé. A moins que le diable ne s’en mêlât, ses deux persécuteurs allaient bien avoir la preuve que son tube digestif n’était pas une usine à gaz. Fatalité ! Si l’armée d’Annibal, aux temps fameux des guerres puniques, ne se fut pas énervée à Capoue, Carthage écrasait Rome ; de même, si notre héros, en
-celle •oii’oaellt* «preuve, a’rhr ] prn eêdê ’vioplaimmmrnt «a •caiimniit de anLufjcfieu qui U* * gigoa. il ne boTiii paa de tleaae CimiMUf* "5 • .\t< Milfceareaarii»**! ^comme tou! bon me qui vt*al d échapper à mu dtifpr *êr»«ui— il pouaae an ’ profond, un gtandiaMme aoeptr |%.,H m miuelee contractée a» détendirent iopctuicaiifBl -Hélai t ce aoapir géant per¬ dit l’honnet* g»rço>m Usa d(*Q»iminuu neattait pa* IcoaUt, que U diaphragme de George», en refoulant bcuequemeot wo îiicérf» ebdomineex. Qi eorttr de# profondeurs de aoa 10 le»un\tgrêle\tan\tborborygme ,\tnnftitrt\t’r Ui échoe de la chambra U ré. perctttrreai longtemps.
+cette solennelle épreuve, n’eût pas cédé complaisamment en sentiment de satisfaction qui le gagna, il ne buvait pas de tisane carminative. Malheureusement — comme tout homme qui vient d’échapper à un danger sérieux — il poussa un profond, un grandissime soupir... et ses muscles contractés se détendirent imprudemment. — Hélas ! ce soupir géant perdit l’honnête garçon. Une demi-minute ne s’était pas écoulée, que le diaphragme de Georges, en refoulant ses viscères abdominaux, fit sortir des profondeurs de son intestin grêle un borborygme monstre. Les échos de la chambre le répercutèrent longtemps.
-ami, com¬ me ai on piumant remort ae fût i\tdétendu\tmm\tlai.\til m fronce, i\tecur me tarde, erent\tmême que le ■ dern er écho
+ami, comme si un puissant ressort se fût détendu sous lui, il se trouva, sur ses pieds, avant même que le dernier écho
-maudit borboryg¬ me ne fût elle mourir d»a» !«*» • hoiaerire da plafond Oa cm! dTct le ecéoe , Fendent que George», en proie 1 • no** rage terreur,
+maudit borborygme ne fût allé mourir dans les boiseries du plafond. On voit d’ici la scène. Pendant que Georges, en proie à une sage terreur,
-r«ftrd rnonto. ovBi ri prdiMM un «Jonn d<* Diuni* «artra 11 f thow 4* Mdao««1 mr laart tifitiaa ica l’a» nia farol#, |»»a un K^ts f^uiro^»»», mtr* «ex, •tl aMalt frhtnw’é \* ipado froid Ire * ’ • Maffüarlt* a# dtf qu’an moi, to au tournant ran b» dMinqubI : - Ht» bim ? -CMf pourtant rm 9 fut*il nrauté on r+ponoc Mt)anoaai» oonna 1« aarooe, Vhltr* d# ion mou «car Poffntia tartan mt t* pot d# t tau a a. ru ► jrurna.uu ploia rwrt H IrprAurn* ta â notru ami.\t•\tI I’ (f#or|M f ijlrd’ua trait ». Pau — pondant qn# la riant ; aufajro raauf ait farti?**nmt nna [ lama d’a’imdMaaenHii — Mn?.| anrrtto aoHtf arao naa dignité froid*»\tj l*a r hr nuira* arma diauait * 4 4\ti\tm Itt V tua Iüce I a
+un regard ahuri de Marguerite à son oncle et de son oncle à Marguerite, ceux-ci gardaient un silence de mauvais augure. Il y avait quelque chose d’étrange et de solennel sur leurs figures impassibles. Pas une parole, pas un geste. Seulement, entre eux, un coup-d’œil s’était échangé — rapide, froid, presque sinistre ! Marguerite ne dit qu’un mot, en se tournant vers le délinquant : — Eh bien ? — C’est pourtant vrai ! fut-il murmuré en réponse. M******** comme la science, l’élève de feu monsieur Pargatin s’avança vers le pot de tisane, en *****, un plein verre et le présenta à notre ami. Georges ferma les yeux et avala d’un trait. Puis — pendant que le vieux notaire essuyait furtivement une larme d’attendrissement — Marguerite sortit avec une dignité froide. La clientèle s’arrondissait !
-f ..umm - L IVUlMin io >• Hcuni »i *: ’âVr tJKrywtag rrr urt MMillE MEITülE ni Qt*»d l* tout»** 4* oe ott» a* iU4ut .toit a» pi*, oel» fMflb ice^eUai M eu*fr* MH raderiat Uteafpll M r+» UuUaii/tsju^U __ bon net «4 rtferaU Mi lu* tumll pinltoyèyB^t *ui iü Paie» 4u« ^QtÇWPiLjl 4iL êi M rt»ioar**aï fniiitillm it MM ikflff Uüh Afinlii «Iftiiti 4* U maU ■Kiég>—-«Mi «viii4*f^ Cf^ e*0* aMOM MMf léh«> * 4i m dfiiii» ^u mK Oeorm» QU ifit U Jeiabe picèi awA ear U 4i4k dût ifni|tii>t M cmmm U |«m< U drotii M» tfe faacfce... mmU 4 • rtfcmdit rim ^ v » y » \ Le fÜiUri poirmri ;\t* -4if«l hii.«è î iMlii de* Mie prie iu Me»; ta m iui <Uo*e rtflHfci proMéiMtiii k proCrm q*e ta Me «abne cet. Ta «e Mu bit da »• paa te bro*qtte»#nt. ait aa aoatit euUaeâl qaa ©a* lad od fw toaraa toatae lie Ce caUtedaeem iateUiaeace» to&Ue
+VII Quand les émotions de coup de théâtre furent un calmées, l’oncle impotent et souffreteux redevint tuteur. Il se réhaussa dans son fauteuil, rajouta son bonnet et raffermit ses lunettes sur la périlleuse arête de son nez. Puis, d’une voix grave, il dit, en se retournant tout-à-fait vers notre héros. — Maintenant, mon cher Georges, que les affaires de ta santé sont régimes... o* ** **** de l’âtre, nous aller causer sérieusement. — Je ne demande que cela, mon oncle. — Sans biais ni ambages, je te poserai carrément cette question: Que te proposes-tu de faire dans le monde ? Georges, qui avait la jambe gauche croisée sur la droite, défit cet arrangement et croisa la jambe droite sur la gauche... mais il ne répondit rien. Le vieillard poursuivit: — Je t’ai laissé à toi-même depuis près d’un mois, tu as sans doute réfléchi profondément sur la profession que tu dois embrasser. Tu as bien fait de ne pas te prononcer trop brusquement. C’est un moment solennel que celui où l’on tourne toutes les facultés de son intelligence, toutes
-km tarer* ftm dé ao* tadlTidu* Üii mania rat* mm bai déUf* ■bé Cm fbé» engagé daa* bn maiMtuU p*a regardai «a r*f( lotmr, «Btmtaii daa* aa* emar dt timide* beduitoaa, dm nfNi I draKtatÜk H**. 0* 4*1 aurchrr 4*u pa* tir ma at adr, aller droit dtrtat aot, ta» cr«B*w dm *é»t*cl**, q*i di ni* aaaat i**|**ra d’iaperuac* è a*«r« qa’m ta* approefc# IfatU**?*, tout «t*y** a* d*H 1} aa patrt» ; (I *al tnt da taira !r*c*i|*r la* Ulrat* qa* Dira Ut a àmméK r U pi aa grand bma da papa oà U a ra I* )«*r j H ïm* mm en ma 4* té*#-*auoe q*r 4* raaiar iméif qaïad *a p*ai md*c è la preapénté gémir ai a 4* qatkqa* maatèr* que o* «ait... Il y amaaai btam dTaatTaa taaaé» a* tmai è praadva «a état rabt* : mata )• la* pamaral •tinioa, daoa fai ctrurad* at ÿe aata qa* ta aa paaê trnln oaa J* 1* répéterai daa* î Qa* t* pn* l dm daim 4aaa I* B*#t béret o- q*i a’atnt paa plat aaagé é aoa avmir. iM t* rraaarmam è vtaHar J* M*a*mm ’ipt a* fat paa médioemamt • rjifftiw tvTWa Î1 if Tff lé è aa* qm*. 9 émanai** matant evt 1* baabamaia malgré ata bar bot y g mai -» trait 4m aatrafUaa pm*r adita» il réa* at d* gagaar da
+les forces vives de son individualité morale vers un but déterminé. Une fois engagé dans une voie, il ne faut pas regarder en arrière, nourrir, entretenir dans son cœur de timides hésitations, des regrets à demi-étouffés. Non. On doit marcher d’un pas ferme et sûr, aller droit devant soi, sans crainte des obstacles, qui diminuent toujours d’importance à mesure qu’on les approche... ** ailleurs, tout citoyen ** doit à sa p**rie ; il est tenu de faire fructifier les talents que Dieu lui a donnés, pour le plus grand bien du pays où il a vu le jour ; et c’est un crime de lèse-nation que de rester inactif, quand on peut aider à la prospérité générale de quelque manière que ce soit... Il y a aussi bien d’autres considérations qui doivent engager un jeune homme à prendre un état honorable ; mais je les passerai sous silence, dans la certitude où je sais que tu as pesé toutes ces choses. Je le répéterai donc: Que te proposes-tu de faire dans le monde ? Notre héros — qui n’avait pas plus songé à son avenir, que votre serviteur à visiter le Monomotapa — ne fut pas médiocrement embarrassé lorsqu’il se vit acculé à une question catégorique. Néanmoins, sachant que le bonhomme malgré ses borborygmes — avait des entrailles paternelles, il résolut de gagner du
-q «•***« fm
+temps et répondit: — Mon cher oncle, vous me prenez au dépourvu. Je ne m’attendais pas, ayant laissé, il y a à peine un mois les harnais du collège, à m’atteler sitôt au char de la peine. Je sais, sans doute, que je ne dois pas rester oisif et qu’il me faudra bientôt me remettre à l’œuvre, pour travailler, dans la mesure de mes forces, à l’avancement de ma renommée et à celui de l’état... Mais aussi, par H******* C***** ! il ne faut pas que l’esprit de l’homme soit toujours tendu ; comme le corps, il a besoin de repos, après le travail. Cette sage maxime: arrêt ** travail ** repos, a été comprise de tous les peuples, comme de tous les individus. Elle est aussi vieille que le monde, puisque c’est Dieu lui-même qui, le premier, l’a mise en pratique, après avoir créé et lancé dans l’infini les globes inombrables qui s’y meuvent, il prit un jour entier pour se reposer... Vous savez, mon oncle, que je suis un partisan enragé des principes. Je n’ai pas plus voulu transiger avec celui-ci qu’avec les ***** ; et voilà pourquoi j’ai prié tout un mois pour me reposer des fatigues de mes études. C’est peu, comme vous voyez, mais c’est égal: je sauve le principe ! Le vieil oncle — qui était, par-dessus tout, aristocrate, ******** et ennemi des innovations de la ******* moderne — ne put s’empêcher de ** pâ*** d’a***, **** **pa, en entendant son neveu
-ïïj.ïKNa’î U U cluli de V*a 1-1 dm *»• irèr» !>*<*»*Ml £flM »«fcUr —\t 0 M hM Mt\tU rmpMtkU M»« i» Liiunm pdfWabt% Wl U ImIhii «U pwtl kul M i**\thr»\t1» IHi Iweoiz.st iX• ~ r#pQaait\t^WjH wmi mi A eo«M 4e r*p«rüè* WfMe BüKgt fo Kn otttt» I t «ireàl. utrv uu r«fai toute hâte ver spptitf / NÉ ,\t««.«M\t«1.\t%*»*.• f».■*»>««*I«r«f »y ■*»***•* Mfdiref» l»d4Mti *^ ri« M peMMai a Étoft 4’im |ru4« «mm 4e le nt bt Jim, Z Q»éb< iWl Québee, U Uc *nèt QeorgeeeveU 4eee |u*jm‘â 11 im dHirsi* four» p#tr prendre aiUM.\t.\t’\t’ift * Kou eüoee voir 4 qmeè U i riu.\t*C VIII * 1 f *-ï’.e.tt J c#r: .\t*>\tI • vev Lee appertoeieete a de Qoorgfo L«tiro4M éteieet établie evee
+manifester un si grand respect pour les choses établies. Aussi répondit-il en jeune homme, en se frottant les mains et relevant ses lunettes: — Mon cher Georges, ce que tu me dis là est parfaitement logique ; et je songe si peu à la mettre en contradiction avec les idées reçues, que je t’accorde encore quinze jours pour réfléchir sur le choix de ton état. Va, mon cher neveu, et pendant le laps de temps que tu as devant toi, songe à l’avenir ; regarde, dans le mirage du passé, la grande silhouette de ton père qui t’encourage à marcher sur ses traces... Il ne faut pas que le respectable nom de Labrosse périclite, car il a toujours été porté haut et ferme. Allons, bonsoir, et ** Domin** *******m ! — Et *** spiritus *** ! répondit Georges, qui n’était jamais à court de réparties latines. Et content d’en être quitte à si bon marché, notre ami regagna en toute hâte ses appartements. -------- Les divers incidents de cette soirée se passaient au deuxième étage d’une grande maison de la rue St Jean, à Québec, le 1er août 1861. Georges avait donc 15 jours pour prendre une détermination. Nous allons voir à quoi il s’arrêta. VIII Les appartements de Georges Labrosse étaient meublés avec
-4* Jeie ioti ftaüüa et mm dé anaieieoL pM u* foOle «i« utikatiiiitti. |fl I p lie nom oml * * • î • »\tW’Ar X|‘ LW-b plu vmU »boo<f>—ni Idm, émiit Mtr la r««Miii Mtrair 6 eetee, ém c» Mm( de trtvaftl «I d# Um de I ■ te peedeei U joèd. ’m* ** * * / ûeorf^M rnT Orne*!! de _T\tm\t.\toesUWre\tde fteetère eapitoU ton)**. je et* uab| de *7 borne Lihreoeo *6» £nit m rifid terni te hUMee dm Smjyn* êpeie rtdeees de Dtew Mxcve* •K (iatiie reyeew, eofk, di* ree; bergèree er tateetK «d* £ QdUltfif te |f xa wUJ r\tII*® ee ■eaqeelt Le ■elleeee oft*»] *eee eeederatt. dâea ee diecref rWut» le ooa fort oeflei* et filé* üe o6U «etler de le ♦%e4 mommpé per eue belle kbao M» d>t» tbd|ee, d >et lee tdttee eedeneie Meleteet oeMplwoei leere tifee ronde ee * eltoeÉeetei Lee feeet data let doe Boiieilt^oèlèbra “orquie lee dbdj^HedfVL Cofteteet!*»! eetre Mtree» le ee|« M^MSowboal. r«(ltMSt« 8oMt, (• Mml, hLjna^a** d* ,1ultto ÜkdMMj. robdlieaee du
+un luxe tout féminin et ne démentaient pas les goûts orientaux de notre ami. Ils se composaient de trois pièces. L’une — la plus vaste — abondamment éclairée, donnait sur la rue et lui servait de salon, de cabinet de travail et de lien de sieste pendant le jour. George, en vrai Osmanli de Stamboul, l’appelait son salemlik(1). Seulement, au contraire de l’austère simplicité turque, le sélamlik du sybarite Labrosse offrait au regard tout le cosmopolitisme moderne. Moelleux tapis de Smyrne sous les babouches, épais rideaux de Damas aux croisées, tentures voyantes, sofa, divan, bergères et fauteuils, soigneusement rembourrés... La mollesse ottomane coudoyait, dans ce discret réduit, le confort anglais et l’élégance parisienne. Un côté entier de la muraille était occupé par une belle bibliothèque, dont les tômes endormis étalaient complaisamment leurs titres variés et alléchants. Les autres pans étaient ornés de gravures représentant des personnages et des monuments célèbres de Turquie — entre autres, le sultan Abdul-Medjid, Constantinople, et Stamboul, l’église Ste Sophie, le Bérail, la mosquée de Sultan Ahmed, l’obélisque du
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+Théodora, la citerne des Mille-Colonnes, l’Erméidan, le Séraskireal, l’aqueduc de Valens, etc. En outre, adossé entre deux croisées, un superbe bureau richement sculpté, servait à Labrosse de table de travail et de secrétaire. Quand Georges pénétrait le matin dans son {{sic2|salemlik}}, en robe de chambre serrée à la taille, le fensur la tête, les babouches aux pieds et le tchibouk aux lèvres, on l’aurait pris pour un véritable disciple de Mahomet ; et lui-même, dans ses moments de folles rêveries, n’était pas éloigné de se croire musulman. La seconde pièce, séparée de la précédente par un large corridor, et lui faisant face, cumulait les attributions de chambre à coucher et de cabinet de toilette. Il y avait là un fort beau nécessaire en acajou, un lit spacieux, à colonnes torses — et une infinité de ces jolis riens que l’on ne trouve ordinairement que dans les boudoirs d’une femme élégante. C’était ce harem — mais, hâtons-nous de le dire, un harem {{ ? }} Le harem en Turquie, est l’appartement réservé {{ ? }}
-wmc4% kMt M r*H«N M <Um »** *°* iwoqy^, a OeU* BQtrU da 1er •I laqaaUe 4e ai 4*e»> mmiu araïaetétoea* de |t»rüA de »ea ta* . *»»jf {%*• ’•; .,L
+sans le moindre **ali*que et la plus petite cadine..., car Georges était un garçon rangé et Marguerite, un cerbère incorrigible. .****, contiguë à cette seconde pièce et communiquant avec elle, se trouvait une chambre de bains proprette, mignonne, bien chauffée et toute remplie de voluptueux arômes. Tel était, en 1861, le logement de garçon de notre ami Labrosse. Il faut avouer que beaucoup d’entre nous, humbles lecteurs sans rentes, s’en seraient contentés superlativement. Mais Georges, fils unique d’un marchand heureux et n’ayant jamais connu les inconvénients de la gêne pécuniaire, ne voyait rien d’extra dans son modeste intérieur et ne s’extasiait aucunement devant la richesse de ses tentures, le soyeux de ses rideaux et la velouté de ses tapis asiatiques. Et cette indifférence de haut ton, fruit des faveurs du dieu Dollar, s’il la manifesta jamais d’une manière non équivoque, ce fut après cette soirée du 1er août, pendant laquelle de si étonnants événements avaient ébranlé le centre de gravité de son indolence !
-il rmrrt ehem W finm et m >eu dama m» (mimü, mved teetao lea iflifie dm piw TMwt lém —Preed/e mu tttf, gramme lait-ii irfc eeUre.w èrmdier «• aere pcodut dm aemtee... mm faire U f miel (u pat rom... hom¬ me libre, irmraiiWr eomme la aaclere... m eeeifmimdie dm mm* ;ln emeeért-*—*el-poeiemaÉ L*. pomr tiiBfr de forgeai f..* Hé ! i’co ai fm^U - P#mr «m faire mm meta ?~ Je: m’appelle Qeorgee Lahroaem eloola meomf14 Je m’ai mee d’àmbéuoe, mot. qm’om me taiaae tW mem petit baahotaaae de ehemlli h mm guiee et dèpemee* mm eerrelle oam me le retiendrais. Qe*mi-e# qee eelm fmil h mem emete UU f ea l btem meeee de met t* ne hem* mee 4 pvéïamüeme ocwahm qmft m doememt m met iilai pomr faire ramtrqaor lemt iaam iadindaalub et e’impoaar 4 fa Uee tie* pmèUmmm* dm idiahéa ea ofcarlatmmtae* faâigeeat ! ia acue
+Il rentra chez lui furieux et se jeta dans un fauteuil, avec toutes les allures du plus violent désespoir. — Prendre un état, grommelait-il avec colère... étudier encore pendant des années... se faire le valet d’un patron... homme libre, travailler comme un esclave... se contraindre du matin au soir ! — et pourquoi ?... pour gagner de l’argent !... — Pour me faire un nom ! Je m’appelle Georges Labrosse, et cela me suffit. Je n’ai pas d’ambition, moi, qu’on me laisse filer mon petit bonhomme de chemin à ma guise et dépenser ma cervelle comme je l’entendrai... Qu’est-ce que cela fait à mon oncle !... Il y en a bien assez de ces petits hommes à prétentions colossales, qui se donnent un mal infini pour faire remarquer leur *******(fluette?) individualité et s’imposer à l’attention publique... Au diable ce charlatanisme fatiguant ! je suis
-mm Tut), Mi.»: «i Ttvtnbte viMU M «t fa aa cbtftf»» paa taa doaeae talaptéa 4# bm diraa coatra (mi U aBdoda h.lâ* pahaaa de aot patild fraade Iwamm ; (a m Uaqaaraia pu U pUüdi fiBiT Mii< b^aa®oi, MOV ickikamk *a*tra taat Ua kaaitttt capital!a# qat laa itlaa daaL » i « ? * Vf* J Catta atpleeaa, d paa aa kar* atiia «m m kafcttadaa paabl*4 aaoltfaa eaaatd*r»btaeaat MO#Mroa. 4m fil aaaa «aa leva pcaaaaa ttae at <*« aMtf I p«(£ pT*e Mrata qi’iJf» faaaoakataoi *. ÏT.- ’u ^\t‘ |J La lit patriarcal la raqat a tac aa oaMpiiMaaoa ara a tas 4a. Qarf a’aaJaap* daM la aoéiUat adradat aLaa tarda, ■ daadavmir da iaMMtl da ( at laa • r»j*n|j pénétra laidaataaa aleèaa, at paar la pratatéta IbH 4a*a Tta, Lahiaan aatfa lÜüd. U itn qa*M aa aarah data «a nmmmm laa d» tèaaa earauaauve. ;pwnd *» r qaa laat aataar. feat la tirage, «a •frtfthlt roolataenî d< # * y’V RSp%\ti ■ iJ «Mirai et; kX- *f.u* -;!vrfeM jfcci ’ -*tv C* tU a Da. V. >oa Dtca. J-d 25* ✓i-trS i#w\t£jCfc*»»dij
+un Turc, moi... un Turc du bon vieux temps, et je ne changerais pas les douces voluptés de mon divan contre tous les succès lilliputiens de nos petits grands hommes ; je ne troquerais pas le plaisir de fumer paisiblement mon tchibouk contre tous les honneurs capitalins qui les attendent. Cette explosion, si peu en harmonie paisibles, soulagea considérablement notre héros, et ce fut avec une figure presque calme et d’un cœur à peu près serein qu’il gagna son harem. Le lit patriarcal le reçut avec sa complaisance accoutumée. Georges s’enfonça dans le moelleux édredon et ne tarda pas à s’endormir du sommeil du juste. Mais les préoccupations et les soucis avaient pénétré derrière lui dans son ******, et pour la première fois de sa vie, Labrosse eut le cauchemar. Il rêva qu’il se voyait dans un immense lac de tisane carminative, pendant que tout autour, sur le rivage, un effroyable roulement de borborygmes in***ltait à son agonie.
-ftaüuwo «ü L’imusn - M If MC****» .tu \ih HQBB1ILE IVEIIUBL IX U teltd iv«M <U)4 |linè piiu |u de mm eàaade npMu ttirt t*» rnieaifti qui tmtMflt Ut detc irvai loraq»# (h» MA llfvilll ‘ U m iNiikl U U4e lourde et OBO TkfU WllWtft d*u Ut •«e)m U toaoMtl trait fié pear lai tUM fatigue* plutôt qa‘un fOtllfMMtL -M«Uj« «lltit ? ü deiæJt* UHl «rtc edfrU K, eiuaitto, U Mtkrt dkot< reru qm Htfgieiit» trait Uui, lè Ttilft M tOlf, tUu U bitUOB’ BMMll de M Ufllt! lu riul à TetpfiL\t,\t.\t_\tv —Ut «Mi donc bits UctibUt, m borborygme* de BtlUtr, te k\tpuieau*,\tbob Mfttute de iom obeôdei peudemi U île aoaa canotai, U ■•il, det Irefeora ble«M f,Toal ob oe Un**! «et mus tfoerge* prenait mm »Wu* umi «rdmairen* mettait et robe t de ahase bre, m haboachea et eoa U paie paeaait dame bob lèUtiÜL MtfgMfiU y trait dé|è Lut U rtaliiotiea. ôpoæertô iet met* Met *4 allam# tLB boa fet de rbteboB -lk 1 ÿo reeptre id» fct Oeorjree... U Bitdil rère m’a bmè.n Par qaoilea aagweeee ae paeao-tM pat qtaad ob et bom !... Que)
+IX Le soleil avait déjà glissé plus d’un de ses chauds rayons entre les rideaux qui ornaient les deux croisées du harem, lorsque Georges s’éveilla. Il se sentit la tête lourde et une vague courbature dans les membres. Le sommeil avait été pour lui une fatigue, plutôt qu’un soulagement. — Serais-je malade ? se demanda-t-il avec effroi. Et, aussitôt, la sinistre découverte que Marguerite avait faite, la veille au soir, dans le fonctionnement de ses boyaux, lui vint à l’esprit. — Ils sont donc bien terribles, ces borborygmes de malheur se dit-il à lui-même, puisque non contents de nous obséder pendant le jour, ils nous causent, la nuit, des frayeurs b**** ! ... Tout en faisant ces réflexions, Georges prenait ses ablutions ordinaires, mettait sa robe de chambre, ses babouches et son fez, puis passait dans son sélemlik. Marguerite y avait déjà fait la ventilation, épousseté les meubles et allumé un bon feu de charbon. — Ah ! je respire ici, fit Georges ... le maudit rêve m’a brisé ... Par quelles angoisses ne passe-t-on pas quand on se noie ! ... Quel
-vacante *1# fiwiiwt ! «M tt quel bambin tmmé data 1«V con* oart diabolique!... Kacor# a ne ■ail oomme oeile-U, H jet tau une maladie, lprèe aveu pria mm dfj#Mrf berné pendant une hou»* <k»mh la famé brure fa famée de oou Ubibotüt oi réré darmt ua autre demi* berne, Oeorgra pat U réaolafiau de lut «i p*e— eoUet pmi rbamer laa pftmcipaüoM qui lut martetaÀemt la Ula. qaa paf dtaMmmaL U y ara&t mi ma bureau La IWpei art u elle paf Chéri ni GetrfM au pbifM jueqa aus vaut daaa le rétame, H U mon¬ de extérieur dieparut pour lit •forne bien - vr? attn Mrm au eat rwtè data r aepnr de aoa leeteura que Oeerf*e ml ma péerb#ur nfutiobU, préférant la eociéiâ de aaa lirrea aux cfcarmo* dm fer ***** et aux youimaanm de
+vacarme ils faisaient ! ... et quel horrible crescendo dans leur concert diabolique ! ... Encore une nuit comme celle-là, et j’en fait une maladie. Après avoir pris son déjeuner, humé pendant une bonne demi-heure la fumée de son tchibouk et rêvé durant une autre demi-heure, Georges prit la résolution de lire un peu —autant pour chasser les préoccupations qui lui martelaient la tête, que par décœurrement. Il y avait sur son bureau La Turquie actuelle par Ubicini. Georges se plongea jusqu’aux yeux dans le volume, et le monde extérieur disparut pour lui. Il faut que nous ayons bien mal esquissé le portrait moral de notre héros, s’il est resté dans l’esprit de nos lecteurs que Georges est un piocheur infatigable, préférant la société de ses livres aux charmes du far niente et aux jouissances de
-fortune. bm au «mlmrq oa orbe rite flâneur u’Modie point; et la ua le I«et are qu’il «a permettra rt ortie daae œaple de journaux •I de irma au quatre 1irr*e aut la terre peomiee de aau imagina» beu: rempart ottoman Le jolie bibliothèque ter laquelle, du mer tin au mtr» ae prvuè ne eau no (nid alangui, u’eet là que peur f ormevueatutien. Cet* au Wn-
+fortune. Bien au contraire, ce sybarile flâneur n’étudie point ; et la seule lecture qu’il se permettre est celle d’une couple de journaux et de trois ou quatre livres sur la terre promise de son imagination : l’empire ottoman. La jolie bibliothèque sur laquelle, du matin au soir, se promène son regard alangui, n’est là que pour l’ornementation. C’est un héri-
-de mam aéra, n }**( é* fumlLm, ] pmaéa 4a ai ode, rao i OM*rt* im jàétâ. fM r«a M porta pat (iMfti aat ma aoroa om aa dé* qai digéra bmi at **• atr* r*ile qai aa «a fartfo* point " liéa I dira qa’a* rata «aat ae eandrca Utdaa» on no mettrait paa è an qnaèqna tiaan iacandaacant ? famt*il oonaiara qneacnne •r1 yama, ne» pmcbaat na «ta¬ ri tam eatta épeiaaa «vfnipfa dTadiiétaaoaf.\t*-\t. Xnéamnat non. [IV t raü* to«t O» \t * ma i r ppsjS’a : ta dit il è né-rott. «é mi\tIl\t*f.<t\t; r#* VPMV o.■RV^ jFflHMHYJij jjmi H&, ,If 1 W’i TfiTifiPmmiPwi wii w te Oantbtar dam** !*_> 4 . m* >-ir; Cr#al magn^ f font «» tadw
+tage de mon père, un de ces bijoux de famille, passés de mode, que l’on conserve avec piété, mais que l’on ne porte pas. Georges est un corps qui se développe régulièrement, un estomac qui digère bien et une cervelle qui ne se fatigue point. Est-ce à dire qu’en remuant ces cendres tièdes, on ne mettrait pas à un quelque tison incandescent ? faut-il conclure qu’aucune passion, aucun penchant ne couve sous cette épaisse enveloppe d’indifférence ? Evidemment non. Le temps de l’éclosion n’est pas arrivé : voilà tout. Ou plutôt, les causes psychologiques qui font surgir du cœur les passions endormies n’ont pas encore fait acte de présence dans le moral de notre ami. Un rien peut les faire naître et agir, ces causes... mais ce rien n’a pas encore dit son mot à l’oreille de Georges. Notre héros s’immergea donc bravement dans la pièce de M. C{{?}}, puis, au bout de quelque temps, il {{?}} aux Lettres de lady M{{?}}gne. A son tour, milady fut mise de côté, et Georges, f{{?}} son bureau, sembla tout interloqué de ne pas trouver son {{?}} habituel. — Mais... se dit-il à mi-voix, où donc se cache Constantinople, de mon ami Gauthier ? Il était ici hier... mon oncle me l’aurait-il {{?}} par hasard ? Il dévasta inutilement son bureau, Théophile Gauthier demeura introuvable. — Voilà qui est singulier ! grommela Georges, tout en se di-
-l ’ï’\t^jApOjOO * Jte : »f «■’\ty>#A| » f ■*• Mîi| W1 i4 ■■ fifres t Vtft m biblttlbtqn*. I| 1*4 I«iUU« caché Aim qmeL do ou M^ift J’ao an no U «tu mC. i\tL -*% v‘ ht *| commença a* examen ai* vérn, nnm rtiftBM «4 bro¬ chure* mm wtci <1m iumi de poteeum iœ Ut témee Tmiét Ummi pUutmr sur loi i U boaWveiee -aima plâtra compartiment* troubla • dans leur NpM beaucoup MntfN célébré* || thaooaiar mainU tl* dit 4t vtVfefet et trébuche* nom¬ bre d# dites rtal tant sera* tse... jmaia» de Gauthier, peint Gau¬ thier et cachait, IrUfnntit, Georges et pqaa en leu ’ —Ah! farceur de T h r ophiie, |« I# pincer ei bien, va! et dO’il, ta ta r mat It vitrage da dernier oempnrUmeul**’ * .... v * Kl U et remit A saccager • Tom Ut refont fartai visitée, excepté oelti d’en beat,., et
+rigeant vers sa bibliothèque. Je l’ai peut-être caché dans quelques-uns de ces rayons. J’en aurai le cœur net. Et il commença un examen sévère, remuant volumes et brochures, sans souci des nuages de poussière que les tômes irrités faisaient pleuvoir sur lui. Il bouleversa ainsi plusieurs compartiments, troubla dans leur repos beaucoup d’ouvrages célèbres, fit chanceler maints récits de voyages et trébucher nombre de dissertations savantes... mais, de Gauthier, point. Gauthier se cachait, évidemment. Georges se piqua au jeu. Ah ! farceur de Théophile, je te pincerai bien, va ! se dit-il, en ouvrant le vitrage du dernier compartiment. Et il se remit à saccager. Tous les rayons furent visités, excepté celui d’en haut... et
-perdait ttpérnaoo et commençait A * ht Ut as r A l’idée do at pot revoir nea CeeiMAa» pU.. braque, demért l’impotente hgoe dt bataille fermée par l’ffâtIssre dt Ko!lin— lequel!* oocq* Doit tout U rayon supérieur— U dénicha... ont qminaaint dt brochnree I couverts jaune* arec det titras alléchante et des rrarorea encore pine alléchantes!\t. 1W mnew * Lee cauaea les pine jancaLm (en amènent
+perdait espérance et commençait à s’habituer à l’idée de ne pas revoir son Constantinople, lorsque, derrière l’imposante ligne de bataille formée par l’Histoire de Rollin ― laquelle occupait tout le rayon supérieur ― il dénicha... une quinzaine de brochures à couverts jaunes, avec des titres alléchants et des gravures encore plus alléchantes ! Des romans ! X Les causes les plus insignifiantes amènent
-de Irèe-
+de très-
-grand» rbttluti ; al celle trou* tailla 4trail ta être ma# prrtn ècuuale. . Km effet, ai la dét Hiaardlequel coudait la mandé par la beat da ara— b’hU paa dlnfi la aiaia de tleorge» tara l iapénè* trahie cachette ou dnmaimi umflfaab ceo Yoiamee de rtv atM, notre hfroe a’aarait pea... ïâa n’antidpom» point. Laiaaoea lea érénemeata ae dérouler d*mi farcora, «t daae lent ordre naturel, «ou aoa ym. De ea tir, ftwrpa datait on» ▼art «a romaa :
+grands résultats ; et cette trouvaille devait en être une preuve éclatante. En effet, si le dieu Hasard ― lequel conduit le monde par le bout du nez ― n’eût pas dirigé la main de Georges vers l’impénétrable cachette où dormaient inoffensifs ces volumes de romans, notre héros n’aurait pas... Mais n’anticipons point. Laissons les événements se dérouler d’eux-mêmes, et dans leur ordre naturel, sous nos yeux. De sa vie, Georges n’avait ouvert un roman :
-que aoa eacte, homme poaiut ae lai aarait paa Dr mua aae lacer» lad* ermbUbU ; eeeondemeal. pour iVzteUeaie ruaon qa’U n e reit (uiia fprnari cette eoi! de bctroe qu eofièrre lee imagine* üoae ieaaea et rim Lea gréadea iaotioai lai flairai iocon» a are, et lea peeaîea» foogaeaeee qoi aeooaear le coaann dee mortcia eemblaéent atotr épargné aoa paamble mr. • Toat était deae calme plat daae le
+que son oncle, homme positif, ne lui aurait pas permis une incartade semblable ; secondement, pour l’excellente raison qu’il n’avait jamais éprouvé cette soif de fiction qui enfièvre les imaginations jeunes et vives. Les grandes émotions lui étaient inconnues, et les passions fougueuses qui secouent le commun des mortels semblaient avoir épargné son paisible cœur. Tout était donc calme plat dans le
-notre héron» 1er»» que eelatm 11 dégringoler, dea hentemr» tneoceeeàbUe de ae bébiiotbéqae, lea qmnnte bvoebaree |qoe Ton mit. Ce fbt «a oonp de fondre, no gieantreane éclair ! le ridean d’intendance qui, fnaqoe-lé, était réparé George* da monde ettérienr en fut dé¬ chiré, et
+notre héros, lorsque celui-ci fit dégringoler, des hauteurs inaccessibles de sa bibliothèque, les quinzes brochures que l’on sait. Ce fut un coup de foudre, un gigantesque éclair ! Le rideau d’insouciance qui, jusque-là, avait séparé Georges du monde extérieur en fut déchiré, et
-candide jonrencean a*aperçai aree etnpénr qa’il j •rail ont la terre d’aotra» rolnp* fée qne eetle da fer eteoie, d’an¬ tre» femme» qv Marguerite, d’onirre bortnona qne lee mer» deoon •élamiifc
+candide jouvenceau s’aperçut avec stupeur qu’il y avait sur la terre d’autres voluptés que celle du far niente, d’autres femmes que Marguerite, d’autres horizons que les murs de son sélamlik.
-Pim M treeçeit dan# a* tecta» M tMHaierrMpM» p4«% U «mm («il a* dévtloppfr «u lui iw i«« rtf*4fté ririipeMM, d*i MiMtMH dee ffoftf* dae déein, ’«fui\teprearfe q«*
+Plus il avançait dans sa lecture non-interrompue, plus il sentait se développer en lui avec une rapidité vertigineuse, des sensations, des goûts, des désirs, qu’il n’avait encore éprouvés que d’une manière vague et sans persistance. Dans sa course affolée à travers les passions humaines s’entrechoquant, se combattant, grandissant avec les obstacles, escaladant les pics élevés du sublime ou se vautrant dans les bas-fonds de l’ignoble, Georges avait des vertiges et des éblouissements. Tantôt il se croyait transporté, en rêve, sur les épaules de quelque Asmodée fantaisiste, qui le promenait, avec des ricanements cyniques, à travers les bizarreries de la nature humaine ; et tantôt il se figurait assister avGeorges «’«fui eprearfe q«*
-dene m baefoode
+dene «m baefoode
-M crofait IraeipirlA,
+M crof- ait IraeipirlA,
-ftpemWa 4#\tA*m*dè*\tfi»* fM
+ftpemWa 4# A*m*dè* fi»* fM
-trac 4m\tefaïqtiM,\tà\tU** rare
+trac 4m efaïqtiM, à U** rare
-*^e# mmaante, «mprwHairet
+*^e# mma- «ante, «mprwHairet
-rnmmmt trtrd, uiilfrd
+rnmmmt «trtrd, uiilfrd
-le fiMTiiertnt\t<|«1 pli*
+le fiMTiiertnt <|«1 pli*
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+lêi ***- «ateeadeHt*’ <r•»■
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+laie. «#r> «»«
-1n IrAeore de eœ mo, fti eotemdfe A eom iM ei U# M pine ourai h«i* mooiea e4 cWtme et* irg*id paf lue gtâo«e do ee dfcnA/Loel U dèetaroUare de ee* mWnJm Il tt* OOAVOtlMfQlt êOAA paime qoe ee dm* aaniitaeal Mail U oI«tdr-reèie 4e tomie imtrigoo on ri car té#/»t ce fel trio «et piuluoüe qq’il lut remdlJ ai gfo» arriéré 4e ?é aération. Oa oomçail aieéaieat qa*U ri* Vagv* dut prodaire, deae i Ame maire 4e aHte eun, c*ur orgie . 4e «eotare rouuaaeqoa, H ««• biea *e déroieppa vue, <1im cet* le moi are vierge» aae ooiaeace ceniM wÜ#l4 !. . .. . .*>• Ooorgeee* perdit Uiléreieiaemt iUUleuA*:\t* 1 /km orAae afcari ee peaple 4e (MtâeM et d’epperitioaa, d’irie* i tmree et de dreiee. U me ni! pi «a pertomi tntoar de lai. qae mecfeiaiüame ei wjrUrree ttea ea&e éciuageau-ii aa re¬ gard oa mae peroie irtt Margue¬ rite ?— mjaUtra ! iee goede tout!Uede qaoiqae TieiU# emeotgae troebUtemt-ua» por Iran griaeo* arau eigaa, U etieaee de U nuit i.M leyelere ! aa paerre eJûem égare UieaitdJ emteodre, •lare qae toat donnait. d#a bar[lea^at* plaiabU t... infalrre #»| cere, iaféir« toujours ! \ L#e cbaU i ituent pi ma tm« aie le cvédit. aae Cou le ooarre Sam •oamé.de Bodairr taure eûaele-
+les trésors de son sac, fit entendre à son oreille ses plus suaves harmonies et charma son regard par les grâces de sa démarche et la désinvolture de ses cabrioles. Il se convainquit sans peine que ce divin sentiment était la clef-de-voûte de toute intrigue un peu corsée, et ce fut avec une foi profonde qu’il lui rendit un gros arriéré de vénération. On conçoit aisément quels ravages dut produire dans l’âme naïve de notre ami, cette orgie de lecture romanesque, et combien se développa vite, dans cette nature vierge, une semence comme celle-là ! Georges en perdit littéralement la tête. Son crâne ahuri se peupla de fantômes et d’apparitions, d’aventures et de drames. Il ne vit plus, partout autour de lui, que machinations et mystères. Son oncle échangeait-il un regard ou une parole avec Marguerite ? ... mystère ! les gonds rouillés de quelque vieille enseigne troublaient-ils, par leurs grincements aigus, le silence de la nuit ? ... mystère ! un pauvre chien égaré faisait-il entendre, alors que tout dormait, des hurlements plaintifs ? ... mystère encore, mystère toujours ! Les chats n’avaient plus même le crédit, une fois le couvre-feu sonné, de moduler leurs miaule-
-menu harmonieux. tut p**o#r.1 dene Treprit de Labrœee.. pour de maiheafea** victime# treà»’ Ulfldéf «XbftUoli Jean dernier* îàirsroU. Uo* i port# qeu e* fermait ne pouvait} etre autre eboee qa uu coap d# pirtairt, et
+ments harmonieux, sans passer, dans l’esprit de Labrosse, pour de malheureuses victimes traitreusement assassinées exhalant leurs derniers râlements. Une porte qui se fermait ne pouvait être autre chose qu’un coup de pistolet, et
-criaillement dre gi- • nmettee. qoa dbombin clique-1 Ut d’épéee. ï*t au mot ne, en eommeil reparetour eût eflacé cre empietniea ! protondre creaefe* dut le eerrelie du m«lh*ureas ! Mau ne* Btea en contraire, pendant ce* beurre calme* où cher un repoee, le pearre garçon,
+criaillement des gironettes, que d’horribles cliquetis d’épées. Si au moins, un sommeil réparateur eût effacé ces empreintes profondes creusées dans la cervelle du malheureux ! Mais non. Bien au contraire, pendant ces heures calmes où chacun repose, le pauvre garçon,
-avec an redoublement d’rflervrecon ce !>,-* eongvu bixerree en¬ tremêlée de cauchemar* effrafnu te. le tenaient co notamment eu alerte.
+avec un redoublement d’effervescence. Des songes bizarres, entremêlés de cauchemars effrayants, le tenaient constamment en alerte.
-défiler de¬ vant lui,
+défiler devant lui,
-et fiera, eea héron, et eee héroiaaa de prédilection, pendent qne leure ennemi*,, grande ei hideux comme de* •peetiee, lee ponrauiraient avec? de* épée* loogxee de piu»tfurs •un#*’ Cent en rais qn il Caiaait alors dee efiorte eurhumetu* pour attirer f attention de ceux qne une tmm* oeee tUmberg"* allaient atteindra : et poitrine frétait anne rotx, comme et vingt main* de)
+et fiers, ces héros et ses héroïnes de prédilection, pendant que leurs ennemis, grands et hideux comme des spectres, les poursuivaient avec des épées longues de plusieurs *****. C’est en vain qu’il faisait alors des efforts surhumains pour attirer l’attention de ceux que ces immenses flamberges allaient atteindre : sa poitrine restait sans voix, comme si vingt mains de
-pleab retawtl eunpriaN Ah ♦ quelle* ntuiah.. h qui! Atoll demi* dé;A loin r«t bourrus . inop* oà, trenquilmet ineoocutit, * UrotgN n* faiaolt qu’au nat&p peodaaf dit hraw d*borloee ! Cependant,\tip)>TocMi* ou notre bAro* iliut Air* obligé dm rendre nmpU A non ottei# dm m rffli*ii)OB« con arment |V Ul de ne qu’tl ne Maint epj^lf è •Hun»’! LTnlerten* p*une homme artoit pine tn+m* *Aj»e» rA de cette fatuie kiié»a<e que pnr «ne couple do p*ura, —» et II e hot pti «m demander eil et oit roulement ma««A % cet Le bife toile 1 U mtunriou lui pornt lotie* ment frtru, qu’il *’«*• pee Jt rm.. for de r to for-* et que d Mou ru* ut •ou regurd de cette mener* muet•*, il N pJonf et »m fureur doue •on quiutjem* roinme de ro¬ man\t’•**/ Cette
+plomb l’eussent comprimée... Ah ! quelles nuits ! ... et qu’il était donc déjà loin cet heureux temps où, tranquille et inconscient, Georges ne faisait qu’un somme pendant dix heures d’horloge ! Cependant, l’époque approchait où notre héros allait être obligé de rendre compte à son oncle de ses réflextions concernant l’état de vie qu’il se sentait appelé à embrasser. L’infortuné jeune homme n’était plus même séparé de cette fatale échéance que par une couple de jours, — et il ne faut pas de demander s’il avait seulement songé à cette bagatelle ! La situation lui parut tellement grave, qu’il n’osa pas la regarder en face et que détournant son regard de cette menace muette, il se plongea avec fureur dans son quinzième volume de roman. Cette
-fut U d*mlAt* eudA* qui g ronelt outre meuure le lofretil à friitlr peine eouteuu et lui fott rampru mc digue* Li* ■ftnetiou de notre digue tmi êeUtn comme «ne fe*A* d’uni* idn, r< i» pru de roieon qui le re¬ tenir! eu monde rM dlepurnt ou milieu d«* Atmeeliue et de U fum*e ., Notre héroa eut tien uu heeu meure tuent &rundim*nt tailm nu d* mm Uie te bmcbure tarait u Ae, il •*Aen» d’une rdt prenbé* tique r — Mué uuom, j uurut une t I »\t» S ^\t0*.\tT.\tItot\tOh».
+fut la dernière ondée qui grossit outre mesure le torrent à grande peine contenu et lui fait rompre ses digues. L’imagination de notre digne ami éclata comme une fusée d’artifice, et le peu de raison qui le retenait au monde réel disparut au milieu des étincelles et de la fumée. Notre héros eut alors un beau mouvement. Brandissant au-dessus de sa tête la brochure terminée, il s’écria d’une voix prophétique: — Mai aussi, j’aurai une aventure !
-«4#Lt?zujun HMX11I1 i*r» Vjearîvag r "-i w • t\t» UIE HOIIlilE iUHUBL XI Qoaad Oeergee Ubroni *1 BM r*aoiatU>*— Ot Qtti tre*rar*m<’o! erimMftuit itn\t«la JaiLdel et •> accaiaU, met* qu’il ae n«ttMi lu*<Uai f nspomibilÉ^d’e*. ire. ComiIhIm moUaaet pee trempéea» i eoAuit trop d’adopter mi fcüfeat trarail dœpnt atoeeè per IM première déterminanotre Lare donc qee irtU mamfeoU à h ntatm dirdr eue iTutore, cet qae toei oa pua létiil déîeleppé daae M tête et t’y était umiaiié oomme cWi lai* biea réail de a*ea point mrur Dm décMlOM qai «emparent de rotre œrrelle arec «a pareil earfiae ae ee dilatait paa; •Ue m «abîment Ccd ce q*i arnra pear (leortm Il m rèacgeo Acoa idée et poaem même rate égal ion jaaqt’à ae acairtf de ’ boa compte arec dk 11 la efeoya, U dorlota, lai tréma dea gmirUadca de foUm rêrenm et de raposeoam diamamm ~ laat et ai lira qu’il ra dffiat êpard&maat laoartax et ica aérait pea démerda pour la •érail d’Abdui-Mediid
+Feuilleton de L’ÉVÉNEMENT XI Quand Georges Labrosse prenait une résolution — ce qui lui arrivait très-rarement — il s’y cramponnait avec l’énergie du désespoir, et s’y acculait, de telle sorte, qu’il se mettait lui-même dans l’impossibilité d’en choisir une autre. Comme toutes les natures molles et peu trempées, il lui en coûtait trop d’adopter une fois un parti, pour recommencer le fatigant travail d’esprit nécessité par une première détermination. Lors donc que notre héros avait manifesté à haute voix son intention d’avoir une aventure, c’est que tout un plan s’était développé dans sa tête et s’y était installé comme chez lui, bien résolu de n’en point sortir. Des décisions qui s’emparent de votre cervelle arec un pareil sans-gêne ne se discutent pas ; elle se subissent. C’est ce qui arriva pour Georges. Il se résigna à son idée et poussa même l’abnégation jusqu’à se montrer de bon compte avec elle. Il la choya, la dorlota, lui tressa des guirlandes de folles rêveries et de vaporeuses illusions... tant et si bien qu’il en devint éperdûment amoureux et n’en aurait pas démordu pour le sérail d’Abdul-Medjid.
-Mai* la* irvottm mi! rtm 4im 1* boum etila de Qnéboct, H U grande nifonté cU U popo* Utbs préféré gagner pauubl*» atsi me pain quotidien» qao do faner an iloomtab m aa d’Ar* Untk Natta
+Mais les aventures sont rares dans la bonne ville de Québec, et la grande majorité de la population préfère gagner paisiblement son pain quotidien, que de jouer au Rocambole ou au d’Artagnan. Natta
-déception no¬ ua il
+déception noua il
-: —Ah? bah
+: —Ah ? bah
-ta* anr. Catta
+ta* «anr. Catta
-arrra, eaa 1a
+arrra, «eaa 1a
--J’y m»! (j
+-J’y m» ! (j
-répandit* i! brenqnamaat,
+répandit* i ! brenqnamaat,
-méma don¬ ner è
+méma donner è
-at metit\t!
+at metit !
-I lUtai|de««I4» aiieui. 4 qaalq vl* famiua ujidniQ» qui de iu**r ma « gT**d rii# d*a» ee n«» aaU# fiMMM «u U tupi* ai4«U 4# la %teaaear, de U ’kæeiA.et da atelfcea* nudeu Umt foie d%ae d’edunnonl U ee U repc èeeeteit p41e *i triât ee fceea* genede vea* ea p&e««u eeafeeal 4 la peine ehiaafuèoel On«otet>xiiqa«l que Outga bù mèmm «vau teal de foie ea* ire va, dut «ea eeèea de Qæfoee, tee aaagefl reeae de eea . fteal# diae ee (fine a«Mndt au «ne txaie potr le eealealr ea mtiàwm dee Iprvura de «ke* que fear, au «ae eealdeate pour
+Il y avait donc, sous son regard ardent, à quelques pieds de lui, cette femme mystérieuse qui devait jouer un si grand rôle dans sa vie, cette femme que la triple auréole de la grande, de la beauté et du malheur rendait trois fois digne d’adoration ! Il se la représentait pâle et triste, ses beaux grands yeux en pleurs, songeant à la patrie absente, à cet Orient si poétique, que Georges lui-même avait tant de fois entrevu, dans son salon de Québec, à travers les nuages roses de son imagination. Seule dans sa triste mansarde, sans une amie pour la soutenir au milieu des épreuves de chaque jour, sans une confidente pour
-le tnppiaa de m» 4^i*ort à «ut peaveit m effet DUMV fl Hel h «□ ràite f*aù# fril* é ee a’æl 4 oe beaa ciel de eea peju «al tli ttppelMt leo eealee je** parte de eevte? ^ • Fear elle, Teeplrmaee—cette eaprdaie iche de oooeeietiea de teae eeas qmt eeuifreol— 4Uit ne teafienie ironie» «ae am*re dénuoo. Lee dèeenckoetaïaia u e’éUiaal «accédé*, dut le «art de eea cmceao*, eteo trop de repidilà. pear aeveir peeunà jfàa la eeatee de eea tliuaiooe ; et c’eet ea rua qee ■ ITafortuaée pnaaaave lereu rm ferra tr eea regard «apphaat : le mal l’iuît net le plan peut œta bl«a pour I*eaf&at de raeUque Grèce î Voilà ee q«e ee dfoeit George*,
+le trop-plein de ses douleurs, à quoi pouvait en effet penser la malheureuse jeune fille, si ce n’est à ce beau ciel de son pays, qui lui rappelait les seules joies pures de sa vie ! Pour elle, l’espérance — cette suprême {{?|fiche}} de consolation de tous ceux qui souffrent — était une sanglante ironie, une amère dérision. Les désenchantements s’étaient succédés, dans le cours de son existence, avec trop de rapidité, pour n’avoir par tari à jamais la source de ses illusions : et c’est en vain que l’infortunée princesse levait vers l’avenir son regard suppliant : le ciel n’avait pas le plus petit coin bleu pour l’enfant de l’antique Grèce ! Voilà ce que se disait Georges,
-.CêOMllUi* étllt toof bous» —eut tttrqn et produuitj dns* os boudoir —nul, lo pine D«r ▼olbeitieL Lo hnuèft était d—posée de façon à’taiwr lo figure de te prtnœeee duie lo pénombre » mon ko mmu da réltoral peeeajeat éüscoler tout A Jour ee «A «lîeyaimt tram rrtJrt* ektojnti dooo tco omnrIUo dé* loin do pearro Ltorooi. Le digne ko— te—beitdco . —é—e don* •— ré ré* Ineptie «xtrarag-anta» il o’ereit entrera pareil enchante—ont et —Mihk « aluhot. Il eat sa instant Tidéo do retourner —e pirbe, pour e’—euror m quelque —Un do U lampe d Aledin ne m’f treuraat pou d eeeatare M aie son rois don—, ooe Toti de fe— *, aa timbre her—ooreet. ne loi en donna peo lo te—po et k rappela an peu à lo réalité. est, di tMO, p»mian ‘ai qu’ese mtsm d’albâtre Indiquai an faulnttll prée do le porte., Jke «W U la r«>I irait dit: f George* pHgsit ko —aine et ghme #uf 00 fmutt. -M’moou. —ada—e ! dibti..« Oh? non; e’cot dana lauuofi* de radoration que je do— parler à U ploi ad—i table «I— koon —Je roue en prie ?, —Le grâce, —edt—e. eoofiret qt— je dcofiii* ctMt Je a—* no grand ooopebk et »*ai A pardon aer son bra faute
+Ce costume était tout bonnement féérique et produisait, dans ce boudoir oriental, le plus merveilleux effet. La lumière était disposée de façon à laisser la figure de la princesse dans la pénombre ; mais les soieries du vêtaient pouvaient étinceler tout à leur aise et envoyaient leurs reflets chatoyants dans les prunelles dilatées du pauvre Labrosse. Le digne homme tombait des nues. Jamais, même dans ses rêves les plus extravagants, il n’avait entrevu pareil enchantement et semblable situation. Il eut un instant l’idée de retourner ses poches, pour s’assurer si quelque miniature de la lampe d’Aladin ne s’y trouvait pas, d’aventure. Mais une voix douce, une voix de femme, au timbre harmonieux, ne lui en donna pas le temps et le rappela un peu à la réalité. — Asseyez-vous, mon ami, disait cette musique, pendant qu’une main d’albâtre indiquait un fauteuil près de la porte. Mon ami !... la voix avait dit : mon ami ! Georges joignit les mains et glissa sur un genou. — M’asseoir, madame ! dit-il... Oh ! non : c’est dans l’attitude de l’adoration que je dois parler à la plus admirable des femmes. — Je vous en prie ! — De grâce, madame, souffrez que je demeure ainsi. Je suis un grand coupable et j’ai à me faire pardonner une bien énorme faute.
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+«4 doir eé l#r* Uefm.te ? -4J«iK
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+pn»c—«. dTtnr «é*lir^f I» fmjffqi’i m ! —Je
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+wifr ’-«4 i t A r*-V *"f C >* * CWV/ r |
-—Ah 1\t«teUm»M tftOft
+—Ah 1 «teUm»M tftOft
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+wmà AAfneffnloi # «»e »nWe. •-I —Je
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+MmrntMim imBfilî. :* M»,
-«T’A «i!»* w
+«T’A «i !»* w
-dmi mbrtm?*W| 4’imüumU wi\t | Dion paar <|ii« aâénfalt ravir NVrpM bpalrwi rtair («Mliiijovtaé parier «U ■ odwii a«oer T... tat,ot qmtlqo* efeoot Cfmmm ma mbiU K>oUrt om noéfriao.\t•*.* ’’iVrnu martànu domkm{ aooomo lArmm dit tikif à U aaqm* Il m lara; trmfiqn* H, pma! mao mai wr «a aosr ; "ItV. —O nu pnooesae adoeêo ! dit* il t’va tel trois of maa iqm a*«& pcmt Mpporter <Drm&Ufm. Dr pmk ma aoiKymjtewim votre puftali Wotfi et IiIihm ai* laaiiom qti mai «t lai*, je malfri tomUe ko ktUueo’d* iVmfrr. Met joarool * Jtmoommi peatitiv voir* ooanomx: ftm aotmt «nr4> sint... mi» je mt tome dira qoo m rmoa mua* maire Urta KM dm boa Dtm ntni< qmo rom» éleo pomr mm pi me qmo U ria ; mu élu fidok mas pbdi do l»|moi le 00% umaun i polit Ua mam ooai «otobn... ’ üoorfot Mi ko mao pomoo phia* d’an ai*U ot Asm omr U jean* fri*»* a m n^ord iRirm/^ttru. M au «tiret, U Afmr# emcfcê# domo oem oiuu, ooemmioatm dit* htlrr ou profond ooapèr. —Ufe *por ptué* mm. topomai t nom ma Buitrtmt qai coi prêt j* roroor pomr tomm jmoqm’è k derojete gooUo do ta oomg, rw put Uoorgom i ta » joiamoat ko aotaodoao maoottjtado omppli» mot*.\t;\t"*• NomTrom «ompér do Im pria* „ j*Dm. V lu» Dick.
+droit abreuve-t-il mon existence d’amertume ?... et qu’ai-je fait à Dieu pour qu’un misérable ravisseur puisse impunément venir tous les jours me parler de son odieux amour ?... La princesse se tut, et quelque chose comme un sanglot souleva sa poitrine. Cette navrante douleur secoua Labrosse des talons à la nuque. Il se leva, tragique, et, posant une main sur son cœur : — Ô ma princesse adorée ! dit-il, c’en est trop, et mon âme n’en peut supporter davantage. Depuis un mois que je connais votre poignante histoire et l’affreuse situation qui vous est faite, je souffre toutes les tortures de l’enfer. Mes jours et mes nuits sont des siècles d’une horrible agonie... J’encourrai peut-être votre courroux ; j’en mourrai assurément... mais je veux vous dire que je vous aime comme les anges du bon Dieu s’aiment, que vous êtes pour moi plus que la vie : vous êtes l’idole aux pieds de laquelle se consume à petit feu mon cœur endolori. Georges fit ici une pause pleine d’anxiété et fixa sur la jeune femme un regard interrogateur. Mais celle-ci, la figure cachée dans ses mains, se contenta d’exhaler un profond soupir. — Oh ! par pitié, ne repoussez pas un malheureux qui est prêt à verser pour vous jusqu’à la dernière goutte de son sang, reprit Georges, en joignant les mains dans une attitude suppliante. Nouveau soupir de la princesse.
-M m\tMwf\t• H( HOISIIU ■ AVEITU1F. W^(i‘ A •■*• » ■ v > vi * mSÊmMâuàÊÿUÊÿO^ i 1 i I Ifia 40n«ftt !— ûmüiu Le» ivm ma rtdiiMmit 4e weite m4i« ; ee imm pee Je 44e*i É aeem 4e lii—yetr, ^ e aJwtmaè jeu** berna* qmJ iee ftdete 1 Ortie M U pnaoæea nbrià 4fa» ea Mie Ule 4pftea4*.el mu utn S 4 ^ • .V» t n -^Pam «ai. 4**Ue 4*uae ait 4m*« tel eae dœoab Ma qui TOftêipUoÉ^tai Je M« biele è i~*lrt etee oà*> Ums if ifMJ» L*bra*e, ma ooimr bel poor roue Vert pu eommîUe 4 U pem*. Dite* mai ma ael 4’eoa>ar*fta*>f, ma au; M M\t«*\t&\t%\t*\ta.\ta. -UéUi f ~. feè eoQTeaeeca fiai jemr, me beem se ce—e mi tel piué 4e uÜMtmae et ftl entendre 4 aci eraUe ie 4eax Uaf*fe 4e ra¬ ie aelbemiemi pém ma p-ii iMMaeè p*i Moa la* rtnmr. . —Cette pecepectire ae a’4pea* l aeleae et i I
+— Laissez-vous fléchir, noble fille d’Orient !... continua Labrosse, avec un redoublement de tendre prière ; ne laissez pas mourir de désespoir, à vos pieds, un infortuné jeune homme qui vous adore ! Cette fois la belle princesse releva à demi sa belle tête éplorée, et fixant sur Georges ses grands yeux noirs : — Pauvre ami, dit-elle d’une voix émue, c’est une destiné bien malheureuse qui vous place sur mon chemin. Je suis fatale à tous ceux qui m’aiment. — Princesse, répondit avec chaleur le tenace Labrosse, un cœur qui bat pour vous n’est pas accessible à la peur. Dites-moi un mot d’encouragement, un seul, et je défie hautement la fatalité. — Hélas !... j’ai souvenance qu’un jour, un beau jeune homme comme vous eut pitié de mon infortune et fit entendre à mon oreille le doux langage de l’amour : le malheureux périt sous mes yeux, assassiné par mon impitoyable ravisseur. — Cette perspective ne m’épouvante aucunement, madame, et
-la aamnra uri«b* rfH «I f J9+TMM Ufe diU VM berna* ftti qt» ma a’Kea paa * Le j«tM Otee^M )«|ixt m MlüiÉ arin i —O Fnte^ t«m de fbéraiaae et dm dérMtmtol ? aime rfri-eUa» ta cemrbaa t itattMt •• mM# tHa. ftm ftpfmat MietK oommê m eûe «At été t^tét par ‘ daa ■wfnato da cranta aeperati—-Ob f elle td pmieeaou. la mda qaâ rrra m ebafme ?.. Il mtéialMf dlata fort, la braa da ’ Cadra jw*r . «At mm mta da aAiadtâ. -A pvàmata qae «ait cal ta ■an, «Wf qaa aoit oa braa, ditra aamrai jmmdana, rama mauta kMadakamiUaiaui.il 7 a, paf daéè éa rmta Uoéam, mm graad «I béa* paya qal a’eppella la Canada e’aat m peina biaammét. Marna trama «meaar* matra beabaor aar eatta tanada liberté. Marna parlaraamamembéa Aa matra Grèce càénau dm berna oal da Taira paymdaa foi kiimoum qm cbaataat amr S# rirafa da Cor* fom!_. ÿ , ’T Ob ! pnmwaa. vatkami a ma aa beam .rère f d’aaoMmpd>aae?~. düaa, 1m Tamia» rama V y La >«—a bammabiat préie è amaaambar. Um «apr+tai aJart Aa Oeermae «aiara aaa Aarmiécaa rirmea
+je mourrais le sourire sur les lèvres, si je pouvais lire dans vos beaux yeux que vous n’êtes pas insensible à mon amour. La jeune Grecque joignit ses petites mains : — Ô France, terre de l’héroïsme et du dévouement ! murmura-t-elle, en courbant lentement sa noble tête. Puis, reprenant aussitôt, comme si elle eût été agitée par des sentiments de crainte superstitieuse : — Oh ! elle est puissante, la main qui riva ma chaîne !... Il est bien long et bien fort, le bras qui m’arracha de Corfou pour me jeter ici !... Notre héros eût un geste de mâle défi. — Si puissante que soit cette main, si long que soit ce bras, dit-il, je saurai, madame, vous mettre hors de leurs atteintes. Il y a, par delà le vaste Océan, un grand et beau pays qui s’appelle le Canada c’est ma patrie bien-aimée. Nous irons cacher notre bonheur sur cette terre de liberté. Nous parlerons ensemble de notre Grèce chérie, du beau ciel de votre pays, des flots harmonieux qui chantent sur le rivage de Corfou !... Oh ! princesse, voulez-vous que ce beau rêve s’accomplisse ?... dites, le voulez-vous ? La jeune femme semblait prête à succomber. Un suprême effort de Georges enleva ses dernières hésitations.
-►,âoaptr»-t’4 wféc dm itm« dfJM tttut tyti pttÜ Je fHU•# de soi: but? <mi f fit rMf mmi U prtarwn- . Qt* eefre Da»* et I# stiett »w« prtritffe»! ; j# r*a* mi»# #1 jé r#«# •«» ! Tktntr#!
+— Voyons, madame, soupira-t-il avec des larmes dans la voix, ayez pitié de vous et de moi : acceptez. — Eh bien ! oui ! fit résolument la princesse. Que votre Dieu et le mien nous protègent : je vous aime et je vous suis. XX Victoire ! Georges allait se précipiter aux genoux de la courageuse Grecque et couvrir de brûlants baisers sa main d’albâtre... Mais, à ce moment même, la portière de velours fit agitée, et une tête de vieillard s’y encadra, livide, courroucée, effrayante... C’était la tête d’Ahmed ! Labrosse poussa un cri étouffé et fit trois pas en arrière. Quant au vieux Turc, il entra tranquillement dans la pièce alla se placer, silencieux et terrible, en face de la malheureuse Calamaki. Il tenait dans sa main droite un cimeterre nu, qui avait aux reflets des pâles rayons de la lampe, des flamboiements sinistres. Il y eut une minute de suprême angoisse. La petite princesse, à cette apparition inattendue, n’avait pu que laisser échapper une exclamation de terreur et glisser sur ses genoux. Notre héros, lui, était littéralement pétrifié, à quelques pieds de là. — Kamé, dit enfin le farouche Ahmed, d’une voix où tremblaient toutes les colères de son âme, Kamé, priez Allah de vous pardonner, car vous allez mourir.
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+— Grâce, ô mon maître ! articula faiblement la princesse. — Vous avez dix minutes pour vous préparer à paraître devant le redoutable Dieu des croyants, continua froidement Ahmed, en regardant à sa montre. — Pitié ! pitié ! mon bon seigneur, sanglota la pauvre femme. — Point de pitié. L’heure de la vengeance a sonné : il faut mourir. — Hélas ! je n’ai que dix-huit ans... Est-ce qu’on meurt à dix-huit ans ? — La mort est impitoyable pour les criminels : elle fauche les têtes blondes comme les têtes blanches. — Je ne suis pas coupable, mon excellent maître... je n’ai fait que céder à un entraînement passager de mon cœur... j’oublierai cette de folie : je tâcherai de vous... aimer. — M’aimer ?... Oh ! si tu l’avais voulu, Kamé, mes cheveux et ma barbe n’auraient pas la blancheur de la neige !... mon front ne serait pas creusé de rides précoces !...
-y avait 4a la bonté 4aaa j mm eaor, on tian 4a aaita «f , ineitingniUo 4a Trafaanotqat la tort va îaaa SI tn irai m)« m\\ mr, favaia aalanré ta (an* mm 4«a pl v donaca (ooirnacai J 4a aa moada ; ja Favaia fait lh < bra al paiaaaata; fapfai* fort* i dra œntaiaM «TeacUrao 4 aeoonr» bar dorant toi ; ftarni ponté ma na A im pwda, moi, itncko, For» fmaïUont JUaad U * Maàa tn na I*m pM mit f Tn n’n préféré 4m eàtcna 4a cbré-
+y aurait de la bonté dans mon cœur, au lieu de cette soif inextinguible de vengeance qui le torture !... Si tu avais voulu m’aimer, j’aurais entouré ta jeunesse des plus douces jouissances de ce monde ; je t’aurais fait libre et puissante ; j’aurais forcé des centaines d’esclaves à se courber devant toi ; j’aurais passé ma vie à tes pieds, moi, le riche, l’orgueilleux Ahmed !... Mais te ne l’as pas voulu ! Tu m’a préféré des chiens de chré-
-• ma»laj—f beir»goutte I» ealioe 4» 1» aouffran9, «ai |«ai» iroif oo« partit 4» cooaoUiioa potr le fittx sert jt. Tim éli impitoyable : I» cm* à mou tau iaplaytblt. £ub4, te ru mourir t L’infortunée priiotm a» ter* I la» broc arec déaeapotr prjea ■otella, rnttat donc an aiAma nui dam pétii dau* le orner dtwaot* irai Madame. roaa a’araa plaa eiaq miaule» A rirre, dit roédemeal Ahmed, ^iaoardauoi |aaqtè Ae lia, sm boa M|«fttr. —No». —Denaen-mot an» beurc... —Jfta. —Cm» dnw-banre.-. —Paa une miaatoL —Hélaa ! bêla» ! Il faai donc patrie. ait d» I* archipel tourna, p a» vota rerurrai doue frfae f Kt ▼att) m«a cher* pareor*. dont f al A tua a a eoaaa Ica ca adieu f * —Plaa qu’au» minute ! articu¬ la le terrible Tare. -Je auic prit a, bourreau ; faia tou marre, tjraa acafuiaairu. Puiaco i» berne que je t» part» ma eut rte dâM 1» parodia du Ma» borna*, aÜ* qoa i» la défera» »*r le» mil ata» eommatl ! 1er» eo» cimeterre. Mai» la iicadeut qui a» proliwt arrêta am* broc pré! A frip*
+tiens et tu m’as laissé boire goutte à goutte le calice de la souffrance, sans jamais avoir une parole de consolation pour le vieux martyr. Tu as été impitoyable : je suis à mon tour impitoyable. Kamé, tu vas mourir ! L’infortunée princesse se tordit les bras avec désespoir. — Ô Dieu de mes pères ! exclama-t-elle, mettez donc un atôme de pitié dans le cœur de ce monstre. — Madame, vous n’avez plus que cinq minutes à vivre, dit froidement Ahmed. — Accordez-moi jusqu’à demain, mon bon seigneur. — Donnez-moi une heure... — Non. — Une demi-heure... — Pas une minute. — Hélas ! hélas ! il faut donc mourir ! Ô ciel de ma patrie, rives aimées de Corfou, parages bénis de l’archipel ionien, je ne vous reverrai donc plus ! Et vous, mes chers parents, donc j’ai à peine connu les caresses, adieu ! — Plus qu’une minute ! articula le terrible Turc. — Je suis prête, bourreau ; fais ton œuvre, tyran sanguinaire. Puisse la haine que je te porte me suivre dans le paradis de Mahomet, afin que je la déverse sur tes nuits sans sommeil ! Ahmed leva son cimeterre. Mais un incident qui se produisit arrêta son bras prêt à frapper.
-C*ét«n LlhfW qti,\t, mmtâ% tMMbüt, im \*mpm t%m+ ! lesta* d’os# «Mtr n*ruU«« •*• bUtt m r«|MMM«t «4 mMf mmaât é bosdjf Mf fiMMR. Rélnf trtm foàm bél»« ï II M le p«t( car 4ni ilmi Bèfree tmt mi+TTBt le* bm. )«** M ■mm! «è M pmi» m dttn* daieat\t■\tA L# QBtUm m Irra d«(W <Vm*. oKU (*Mk il dUrlni itmt Vmr oa# oaarba iMibonat* «4 aaMtut mm U brait mit iw 1# atbiaaaatd par 4a ia priaMM p4Ut ijiMManl «I fllaM lm atmA «atra laa fera* 4a ma «an » fPILOODE t t 11,’^ A t V «r M 1- a ...M k a a m*- k . 4a’ -il » .S W*7 V . •\t.\tJ\t’Tam\t%!*\tprjfjA\tk^/rM it*»*# riT^^T, lt «\t.\tæ m SI\trii^Wiwé\tPm I* ora^tat»ct»ale«r— raatntaqaa sHrHraw Laa Mm 4a, Jfaj* lad* radb Mat aanta la w.faarrfam. ssa *„“^r-1tisru m-m nrfi»*’*!\tde*#
+C’était Labrosse qui, jusque-là muet, immobile, les tempes ruisselantes d’une sueur mortelle, exhalait un rugissement et se disposait à bondir sur l’assassin. Hélas ! trois fois hélas ! il ne le put, car deux affreux nègres lui saisirent les bras juste au moment où ses jarrets se détendaient. Le cimeterre se leva de nouveau. Mais cette fois, il décrivit dans l’air une courbe flamboyante et s’abattit avec un bruit mat sur le cou si blanc et si pur de la princesse Calamaki. Georges poussa un cri suprême, pâlit affreusement et glissa inanimé entre les bras de ses noirs gardiens ! {{-|5}} ÉPILOGUE. Cette scène, si bien montée et si magistralement exécutée par le prestidigitateur-ventriloque Arnaud, fit longtemps les délices des cercles d’étudiants, à Paris. Les échos du Pays Latin redisent encore le cri d’angoisse, échappé à Georges Labrosse — tueur de sauvages et grand hâbleur — au moment où le cimeterre d’Ahmed tranchait le fil des jours de l’amoureuse princesse Calamaki ! Quant à notre héros, il ne s’en porte pas plus mal. Moralement, il est complètement guéri de son goût pour les aventures, de quelque espèce qu’elles soient. Revenu au pays aussitôt après
-m 4fc»a*#*aa 4m U Uèi 4s •••As «viifcé, it «m9 ptuiAiQ fêtadtt 4m Dudt *?JM I (Tid sNAUuat sa 4Ufc»* •w «steci 4e k mva #4 4l rorpbefisF 1 ’ rerpbHte > ♦* .« > • ’ArdftAK^Y\tà\t•\t•\t«\tsi Dm. T. Rom. Dtcm. W5 • ■—*•H’^üéWV «t
+sa déconvenue dans la capitale du monde civilisé, il s’est tout prosaïquement fait admettre à l’étude du Droit. C’est maintenant un défenseur enragé de la veuve et de l’orphelin ! Dr V. Eug. Dick
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