Discussion Livre:Hoffmann - Contes mystérieux, trad. La Bédollière.djvu/Diff

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
La bibliothèque libre.

Livre:Hoffmann - Contes mystérieux, trad. La Bédollière.djvu

-Hoffmann, Ernst-Theodor y22966 Contes mystèrieux Paris
+y 2 2966 Paris Hoffmann, Ernst-Theodor Contes mystèrieux
-Texte détérioré retiure défectueuse NF Z 43-120-11 Symbole applicable pour tout, ou partie des documents microfilmés
+Maître Floh 1 La Princesse Brambilla 31 Casse-noisette et le Roi des souris 59 L’Enchaînement des choses 72
-NMHTRE FLOH*. eettTtt. SEPT AVENTURES MBMtMttS. mEM)ERE AVENTURE. !t)T)tOBCCTMN. Ot le tettear en apprend mttnt de
+HOFFMANN ILLUSTRÉ PAR FOULQUIER TRADUCTION DE LA BÉDOLLIÈRE CONTES MYSTÉRIEUX MAÎTRE FLOH . conte SEPT AVENTURES de deux amis PREMIÈRE AVENTURE. INTRODUCTION. {{AN|Où le lecteur en apprend autant de
-du ttear rerterin<M T~Mqti’H huttatttmeat qu’il
+du sieur Peregrinus Tyss qu’il faut justement qu’il
-sache. Les cadeau de Nea dttt le MthMr hm~tr Bift dans
+sache. — Les cadeaux de Noël chez le relieur Lammer Hirt dans
-de lta1bacll; et eemmentttMnt de la pttmtttt ttttttttt. ttt dont Aune. tt était âne fois, quel ttHetf ose maintenant commeneer ainsi une histoire? p*M<e de mode, en’myeme’–t’<crie le bien~tiUant, ou piatAt le malveithtnttaeteur, qui,
+de Kalbach ; et commencement de la première avenue. — Les deux Aline.|fs=90%}} Il était une fois, — quel auteur ose maintenant commencer ainsi une histoire ? — passée de mode, ennuyeuse ! — s’écrie le bienveillant, ou plutôt le malveillant lecteur, qui,
-poëte ttem~in, vent de Mite être amené ~M<K<M in res. Il lui )temMe qu’un h&te, conteur &!a)tdrem, entre,
+poëte romain, veut de suite être amené médias in des. Il lui semble qu’un hôte, conteur filandreux, entre,
-une t"t)e place
+une large place
-pour ’eomtneneer un
+pour commencer un
-sans j&n,tttU il
+sans fin, et il
-mauvaise tmmeur, te livre
+mauvaise humeur, le livre
-avait A peine ouvert. Mtitm Paet. ’~r’L @ %.or Le
+avait à peine ouvert. Allez, Allez de la lumière ! Allez, Allez de la lumière ! Le
-des WefMtt&MM <tMatM’M <t< *M<tre MoA est pourtant «vaincu que
+des Merveilleuses aventures de maître Floch est pourtant convaincu que
-et Blême précisément
+et même précisément
-que tes plus
+que les plus
-de faMes, comme,
+de fables, comme,
-et tes nourrices,
+et les nourrices,
-nommé) oter au
+nommé) ôter au
-lecteur sérieui. Et
+lecteur sérieux. Et
-détours, it raconte
+détours, il raconte
-le cceur de
+le cœur de
-dont tes singulières
+dont les singulières
-son coeur battre
+son cœur battre
-jour mems où
+jour même où
-salon magni&que où
+salon magnifique où
-ordinairement tes présents
+ordinairement les présents
-Tantôt it se
+Tantôt il se
-tantôt it se recueillait tranqniUe-
+tantôt il se recueillait tranquille- Maître Puce.
-CONTES MYSTËMECX. ment dans
+2 {{sc contes mystérieux. </noinclude>ment dans
-coin pb, les ~ut termes, il
+coin où, les yeux fermés, il
-les pMrtums mysnqnes de
+les parfums mystiques de
-des gâteau* de tant gen<ce qui
+des gâteaux de tout genre qui
-frisson mystérie’u, iorsqu’e~t ouvrant tout a coup les yeuï, les brillantes tumières qui seftiacht des
+frisson mystérieux, lorsqu’en ouvrant tout à coup les yeux, les brillantes lumières qui sortaient des
-de h porte éMouissaient sa
+de la porte éblouissaient sa
-mur. Enfn) umBttpche d’at~ent retentit, tes portes
+mur. Enfin une cloche d’argent retentit, les portes
-salon s’ouvrirent, et PeregfhMt* M preCtptta dans une vtritxbte mer de ~n de bougies pendantes de Noet, de teutts conteurs. Peregrinus
+salon s’ouvrirent et Peregrinus se précipita dans une véritable mer de feu de bougies pétillantes de Noël, de toutes les couleurs. Peregrinus
-s’arrêta ~e devant ia taMe oh se trouvaient ranj;cs en
+s’arrêta fixe devant une table où se trouvaient rangés en
-ordre tes ptus magniSques Cadeaux, et if poussa
+ordre les plus magnifiques cadeaux, et il poussa
-cri <)’i!niration. ornait t’arbre de NeH n’avait
+cri d’admiration. Jamais l’arbre de Noël n’avait
-si beam frmt~~ car toute* !f!i <ue reries qui
+si beaux fruits, car toutes les sucreries qui
-avec elfes ~es nai~d’~r, ~es pommes d’nr <tu jardin <te Hespërides, étaient suspeadMes~tutt~ttC~es, ~si pitMBHt sens teur poids.
+avec elles des noix d’or, des pommes d’or du jardin des Hespérides, étaient suspendues aux branches, qui pliaient sous leur poids.
-des joujout 4e choiï (eeaMne mit tiores de p)<Mnb, <ihasseN«, Mvret xt~tBages ea~ etcj, pentj) Il peine
+des joujoux de choix (comme militaires de plomb, chasseurs, livres d’images ouverts, etc.), peut à peine
-décrire. !t ne s’ateMura pas tojt~er eneptre~ u~e te~ejtesmcnetses ~ni lui étaient daBnees; a a~attatsest <<ace~)B suHMnter son etonnemeM et de <a’MMt<er « .t<~ <a’ JMWM ’!<M ~t CCta ~a!t ~jntaibtementa M. 0 mes ehers parente o~ ma tome ASae! Ainsi s’écria Pereerinus dans ïe sentMtent de tpm ent~entiaotte eïtrême, ~ M<n,n~(mdh~ne,ai-)eb~~itt~e)Mtea,~tJB~e~m~~ Es-t)t Mett Eonteiat, m~ enfa~?~tt~Hterdeprès tous <!es ~sabjet*?Ne~eut-tupat<st)~<M~a~ <ebevat et
+décrire. Il ne s’aventura pas à toucher encore à une seule des richesse qui lui étaient données ; il avait assez à faire de surmonter son étonnement et de savourer sa joie en pensant que tout cela était véritablement à lui. — Ô mes chers parents ! ô ma bonne Aline ! Ainsi s’écria Peregrinus dans le sentiment de son enthousiasme extrême. — Eh bien, répondit Aline, ai-je bien fait les choses, petit Pellegrin ? Es-tu content, mon enfant ? Ne veux-tu pas regarder de près tous ces jolis objets ? Ne veux-tu pas essayer le nouveau cheval et
-beau re)t<mtf –~a ~~l ~a ~i&que’ditP<r<~nM~eme!M;temptaBt avec
+beau renard ? — Un cheval magnifique ! dit Peregrinus en contemplant avec
-de }0teda~ies yeat~ehe~dp heM t~t~ride, superbe, de (tureraM .arabe. Bt ï) nt~) jt~t~tE ~~ t !a)t<mat. ~restMas ~ nvait être
+de joie dans les yeux un cheval de bois tout bridé, superbe, de pure race arabe. Et il monta aussitôt le noble animal. Peregrinus pouvait être
-un ~ei~BtS~ .MStiavjftt mus~oute~eeKe fois fait. n~e faute ~M~conaM ~n jë~nit.ttieB car
+un excellent cavalier ; mais il avait sans doute cette fait une faute quelconque en équitation, car
-du chMat) se çab~ en bM~s~ttt ~tsta assez misérabtement sur )€ aoSi ies}a)nbe$tnJ’atr. ~vantqu’Atine~,morteUement effrayée, e&t pu ~)er a Mtjt t~ours, teregrinus s’était
+du cheval) se cabra en hennissant et le jeta assez misérablement sur le dos, les jambes en l’air. Avant qu’Aline, mortellement effrayée, eût pu voler à son secours, Peregrinus s’était
-et avaitjtajiM ’te)! brid~te fammaf, qui voulait s’ëehappfft~ncant maintes
+et avait saisi les brides de l’animal, qui voulait s’échapper en lançant maintes
-cavalier s’etanca de nouveau sar~on dos, et emptojfaNt tour a tour
+cavalier s’élança de nouveau sur son dos, et employant tour à tour
-force, t’adresse et toutes tes ressources de t’art, il parvint à
+force, l’adresse et toutes les ressources de l’art, il partvint à
-dompter t’ëtaton que cetni-ci tremMa, gémit,
+dompter l’étalon, que celui-ci trembla, gémit,
-eut j~ia piMA «erre~ cead~sit dans l’écurie te coursier docile. t Les
+eut mit pied à terre, conduisit dans l’écurie le coursier docile. Les
-avaient cause dans
+avaient causé dans
-et mè’ne dans
+et même dans
-désordonné, tarent alors terminée. et t’er~rinus rassit t ta table pour consid~t~ ~ptus~tet ttta~resJMtMan~a’M~ AvM~tet Hen-ttt ~e ~~ort.t -it pas~uelques mor~ea ~~a ~. gipaM, teuton &Manttt(n)ft<OM jouer tes ressorts )JSje~))M~e menyaBte~fttttB’rdatUtttjimages dette livre. P~t ~e~ràt 1 expérimenté, H jetait un eoap d’<B’t sujr~on arm)Se,qu’Ht<N)~( ~bien uniformémamt habiMée, et qu’it regardait
+désordonné, furent alors terminés, et Peregrinus s’assit à la table pour considérer de plus près les autres brillants cadeaux. Avec quel bien-être ne dévora-t-il pas quelques morceaux de frangipane, tout en faisant tout à tour jouer les ressorts de cette poupée mouvante, et regardant les images de ce livre. Parfois, en général expérimenté, il jetait un coup d’œil sur son armée, qu’il trouvait bien uniformément habillée, et qu’il regardait
-raison comxte Invincible, parce
+raison comme invincible, parce
-n’avait d%aemac dans
+n’avait d’estomac dans
-corps. Hen arriva
+corps. Il en arriva
-dernier atK objets de chasse; mais it remarqua
+dernier aux objets de chasse ; mais il remarqua
-chagrin qu’it ne
+chagrin qu’il ne
-qu’un M&vre ejgsn e~nard, etquetecerfetle sanglier manquaient absolument, ~ ~exdant its devaient
+qu’un lièvre et un renard, et que le cerf et le sanglier manquaient absolument. Et cependant ils devaient
-ne te savait miem que BeistgNmM, qui
+ne le savait mieux que Peregrinus, qui
-Cependant H z<MM }tara!«<H<tj(,E)itBécessaiM d’évitet; au lecteur tes sin~Mores méprises dans tesquettes it pourrait t<M)tbe)’ si fauteur continuait son r<cM a tort et a travers,
+Cependant !... Il nous paraît tout à fait nécessaire d’éviter au lecteur les singulières méprises dans lesquelles il pourrait tomber si l’auteur continuait son récit à tord et à travers,
-si ha sait le ~n)t\de cette cs~esition de jouets d’enjhntsdotttttjpa)~, N n~nestnas de
+si lui sait le but de cette exposition de jouets d’enfants dont il parle, il n’en est pas de
-lecteur, quii’ignore<!t veut êtt)emts au
+lecteur, qui l’ignore et veut être mis au
-se tfomperititfort si l’on s’imaginait nue B~r ~SrinusTy~s est un enfant a qui m s bonne m&re ou Mén u)~!ttmme qtt~teonque, sa
+se tromperait fort si l’on imaginait que Peregrinus Tyss est enfant à qui une bonne mère ou bien une femme quelconque, sa
-portant je tmom~nmamtinu~ d~tme, i~tt ~des cadeaux
+portant le nom romantique d’Aline, fait des cadeaux
-sieur Pereetmu<t f~ss avait tj~nte-sh ant, et
+sieur Peregrinus Tyss avait trente-six ans, et
-l’on appette tes meij~eures années. Sa: ans
+l’on appelle les meilleures années. Six ans
-de lai qu~tl ëta~t un tres-bean garson, et
+de lui qu’il était très-beau garçon, et
-on te nommait a bon
+on le nommait à bon
-homme j~B!bëHe’tournure; mais toujours, r.utre&)is .e e~me avjourd’bni, on se~~a ~fet om s’était
+homme de belle tournure ; mais toujours, autrefois comme aujourd’hui, on se plaignait et on s’était
-que r~regctj~M *e tenait trop~oigné du~on~qju’it ne
+que Peregrinus se tenait trop éloigné du monde, qu’il ne
-vie, etque cMrtatneft~Bntttdevait~B’o~ntde );ue)qneaHénatiom mentate. Les pères ~qni les &tte!i eteiemt ent~e d’être mariées pensaieitt que te bon ’fys< i6sMit très-bien., <noMr se guërir, de
+vie, et que certainement il devrait être atteint de quelque aliénation mentale. Les pères dont les filles étaient en âge d’être mariées pensaient que le bon Tyss ferait très-bien, pour se guérir, de
-une ?.<)«, et
+une femme, et
-de r~tbten probabte à
+de refus bien probable à
-la nensee des
+la pensée des
-ce derMertpoM e~fa de
+ce dernier point cela de
-sieur Pt’M~rinus, en outre (Mt agréments
+sieur Peregrinus, en outre des agréments
-dont t’ous afOM,parié, possédait aHssi u~ Fortune tt~ -e onsidérable, que s n; père, te Steur Batthazar,, marchi~ itrès-renpmmé,lui avait taissée t;t hérit-tge. A de~ hmnnnes jdnsi dtt&i tae tme, totaqu’eUe se tteuxe da.ns ~’age de
+dont nous avons parlé, possédait aussi une fortune très-considérable, que son père, le sieur Balthazar, marchand très-renommé, lui avait laissée en héritage. À des hommes ainsi dotés une fille, lorsqu’elle se trouve dans l’âge de
-demande innp- j ,î sente: Vantez-vous faire
+demande innocente : — Voulez-vous faire
-? ~e c un
+? avec un
-paroles Parlez
+paroles : — Parlez
-mes parents; obéirai à leurs ordres; c’est à emde 1 iéeider. Et
+mes parents ; j’obéirai à leurs ordres ; c’est à eux de décider. Et
-disent Puisque
+disent : — Puisque
-mon nls Nais le sieur Peregrinns Tyss
+mon fils ! Mais le sieur Peregrinus Tyss
-le mariage; car
+le mariage ; car
-en gênera! la
+en général la
-des hommes il
+des hommes, il
-en par~culier une étrange idiosynerasie centre les ternmes. La
+en particulier une étrange {{sic2|idiosynerasie}} contre les femmes. La
-lui parlait, et qu’elle fut asse~ jolie,
+lui parlait et qu’elle fût assez jolie,
-et damnait à
+et donnait à
-venait peutê~ aMssi de ce que
+venait peut-être aussi que
-quartier o& demeurait
+quartier où demeurait
-d’histoire naturelle, Ses
+d’histoire naturelle. Ses
-yeux éraiiles, son gros ne~ couleur
+yeux éraillés, son gros nez couleur
-des lèvresn’un Meuptte, lui
+des lèvres d’un bleu pâle, lui
-du Btotsberg, émette eût, deut siècles plus
+du Bloksberg, et elle eût, deux siècle plus
-au bûcher; mais te sieur
+au bûcher ; mais le sieur
-beaucoup d’antres encore,
+beaucoup d’autres encore,
-Et elle n’était en enet. ït est
+Et cela l’était en effet. Il est
-d’autres néoes, sités eue buvait
+d’autres nécessités, elle buvait
-quelques petit* vertes d’eau~de-vie pendant In journée,
+quelques verres d’eau-de-vie pendant la journée,
-remplissait set,n~ rincs considérables
+remplissait ses narines considérables
-tabac d’QKenbaeh. Le bienveillant leeteur a
+tabac d’Offenbach. Le bienveillant lecteur a
-que cejtte notable
+que cette notable
-même Aline qui a:pr~tr~Je< eit<tetM<de BQ!tveUe année. ~He .avaito’BCtt, le
+même Alice qui a préparé les cadeaux de nouvelle année. Elle avait reçu, le
-le 00~ eejtebm de Jt te4ne<d~ Goiconde. TBoutea~a, si ie) pères
+le nom célèbre de la reine du Golconde. Toutefois, si les pères
-et hgau me))rEe’!(tf grinus se
+et beau sieur Peregrinus se
-se décMttt am n~ M*6e~ tes ~’eM garenns, par
+se décidât au mariage, les vieux garçons, par
-que te.tie’MffeF~ grinus avait
+que le sieur Peregrinus avait
-faire car
+faire ; car
-n’avait pat i’AftMMtf) disitîoth-its, cenvenaNe pour une
+n’avait pas l’humeur, disaient-ils, convenable pour faire une
-sieur Peregrtn)ts était
+sieur Peregrinus était
-un peuj!~u,~[ét~mtq)tt datait de sa;plus tendre en&nce. Les
+un peu fou, défaut qui datait de sa plus tendre enfance. Les
-appartenaient pnneipaiement à ces homme* qui
+appartenaient principalement à ces hommes qui
-convaincus q~~tt gr~n ~ t~btWt de
+convaincus que sur le grand chemin de
-la sagesse, le neit est le meil)eu)’,6uMe, et
+la saggesse, le nez est le meilleur guide, et
-garnissent d’épouMntails maints j~Mqnets, maintes pfairies de leur voisinage ~u ntt!t.que de se Mstet tétuite par teur* Tttttums odorants
+garnissent d’épouvantails maints bosquets, maintes prairies de leur voisinage, plutôt que de se laisser séduire par leurs parfums odorants
-les Neura qni les ,en<~Mnt. B est v~)n anssi que
+les fleurs qui les émaillent. Il est vrai aussi que
-des <~<~ea étranges, oit logent ne
+des choses étranges, où les gens ne
-Nous avont déja;dit que
+Nous avons déjà dit que
-commerçant tt~ttche, et
+commerçant très-riche, et
-sur lemM’chëantchevauï, et
+sur le marché des chevaux, et
-cette maison., A dans )<[ mtnte chambre ou Peregrinus en~nt jreceyait ses cadeaut de H~l, me Peregrinus
+cette maison, et dans la même chambre où Peregrinus enfant recevait ses cadeaux de Noël, que Peregrinus
-il n~jtpa~~mitter que lelieu ou se
+il n’y a pas à douter que le lieu où se
-singulières . qui ~nnt tue Meonjtées n’est antre que
+singulières qui vont être racontées n’est autre que
-célèbre charmante v;MeaeJ~))f!s<Ht.ie-Mein. Nousn’t~pns’j~en de~rttenUer a raconter
+célèbre et charmante ville de Francfort-sur-le-Mein. Nous n’avons rien de particulier à raconter
-de Père grinus, sinon âne p’~ien~ajtjBS gens très-tranqxilles, dont
+de Peregrinus, sinon que c’étaient des gens très-tranquilles, dont
-bien a <tj~e . t .a oensidération inimitée dont te sieur
+bien à dire. La considération illimité dont le sieur
-la botme avait
+la bourse avait
-opérations ~i iles richesses fnt’~1 avait
+opérations et les richesses qu’il avait
-parce qu’it avait
+parce qu’il avait
-la sini~e ses ntMMeres et
+la simplicité de ses manières et
-jamais f<titpamde de
+jamais fait parade de
-fortune. H ne tMnt’it d’t~tuce M dans
+fortune. Il ne montrait d’avarice ni dans
-dans tes petites chose* et ~ët~it d’une
+dans les petites choses, et était d’une
-les débiteM) insoîvabiestpn~sd~n ~emathenr, même par lenr&nte. Le mariage dn oienr T~ss était
+les débiteurs insolvables tombés dans le malheur, même par leur faute. Le mariage de sieur Tyss était
-très-longtemps intimctueuï. Mais ennn, ~) ~s environ ~gt année* de
+très-longtemps infructueux. Mais enfin, après environ vingt années de
-Tyss combiadejoië Mn mari en M n~n~ant nn bel entant, qui
+Tyss comble de joie son mari en lui donnant un bel enfant, qui
-justement notreBeregnnm, On
+justement notre Peregrinus. On
-se SgnMr le henhen~de* deux épouï. Un parle encore t préscat de la m~gninquefête âne de ~ieur Tyss ~onna a i’eecaaien du
+se figurer le bonheur des deux époux. On parle encore à présent de la magnifique fête que le sieur Tyss donna à l’occasion du
-et dens laquelle les ~lusnobtes vins
+et dans laquelle les pus nobles vins
-furent prodigues connue dans
+furent prodigués comme dans
-festin r~al; mais
+festin royal ; mais
-réputation dn sieur Tyssifut qu’M invita
+réputation du sieur Tyss fut qu’il invita
-qui av<ient agi !hot<it~meht à
+qui avaient agi hostilement à
-très-souvent dntot;, at)u’antres auxquels it croyait .noir été ttuisible, de <oNe que ce *e)H)* ’M une véritab)e fcte de pai! et de réeonciMa<~
+très-souvent du tort, et d’autres auxquels il croyait avoir été nuisible, de sorte que le repas fut une véritablement fête de paix et de réconciliation.
-MAITRE FLOH. 9 t. Hélas le ton sieur
+Hélas ! le bon sieur
-prévoyait gaoce que M tneme 6ts, denjt la
+prévoyait guère que ce même fils, dont la
-serait Mentot pour
+serait bientôt pour
-disposition d’humeur: car, après itveif crié
+disposition d’humeur : car, après avoir crié
-nuit Mus s’arrêter
+nuit sans s’arrêter
-devint complètement immobile,
+devint complétement immobile,
-que t’en n&t tui trouver
+que l’on pût lui trouver
-d’éprouver ta plus légère sensation; sa petite tgnre ne
+d’éprouver la plus légère sensation ; sa petite figure ne
-une pompésinanimëe. Si) mère
+une poupée inanimée. Sa mère
-du y}eux teneur de livres qui
+du vieux teneur de livres, qui
-et mmet, et
+et muet, et
-devant san grand Mme dans le <eamptou’ et ette versa bien Ses larmes brubajtes sur
+devant son grand livre dans le comptoir, et elle versa bien des larmes brûlantes sur
-petit .auton’ate. EnSn il vmt li la marraNtE l’heureuse Mée d’apporter pu petit
+petit automate. Enfin, il vint à la marraine l’heureuse idée d’apporter au petit
-arlequin Mes~btuieté et en Mtnme asse~ laid. Les y<uï de
+arlequin très bariolé et en somme assez laid. Les yeux de
-s’animèrent A’!une taenn étrange,
+s’animèrent d’une façon étrange,
-sourire. R saisit la ppttpee et
+sourire. Il saisit la poupée et
-serra ean.tr~ sa p~itnine aussitôt
+serra contre sa poitrine aussitôt
-donna. Atmœ Henfant regarda de npuyeau le
+donna. Alors l’enfant regarda de nouveau le
-joujou evee <tm regMd pMsqme intelligent, de sacte qu’it sembla
+joujou avec un regard presque intelligent, de sorte qu’il sembla
-la msan se tussent tout
+la raison se fussent tout
-coup ~veHtés en lui, <-t mtme «ec ~ u: de vb<M~ <;u’<m m’en ttewe d~’Bj’Ai~aire chez des enfants
+coup éveillés en lui, et même avec plus de vivacité qu’on n’en trouve d’ordinaire chez les enfants
-cet tge. ~OM tte ~Btez’ptt, xnontre tMp de
+cet âge. — Vous ne l’élèverez pas, il montre trop de
-dit ja marraine. Regarde! ses yeuï ils
+dit la marraine. Regardez ses yeux ; ils
-devraient pemer. Toutetms le ten~temles<B<tnttdoiMntp)n’te’taitpassp depuis
+devraient penser. Toutefois le temps où les enfants doivent parler était passé depuis
-il n!*v*tt pas encare pNUMnce mne .syttabe. Qn aurait pu ~e erotre Mutd-muet afil m’mait ;pas regarde .parfois cei)# aui lui p<trl<At avec un tesmdtst attentif, tSt <en Mssamt si Men v~;r sur s~ <!gure,}oyeHMe~OriBte,<tt xtTedtieMquSt éprouvait, quit ne])mu,va~t venir
+il n’avait pas encore prononcé une syllabe. On aurait pu le croire sourd-muet s’il n’avait pas regardé parfois celui qui lui parlait avec un regard si attentif, et en laissant si bien voir sur sa figure, joyeuse ou triste, les affections qu’il éprouvait, qu’il ne pouvait venir
-à petsentte q)M n<m~ettemet)it tt ~nt~n(tH, mait qu’A) oempnttM)t. t.’ëtennemexjt te la )<tem M <)tt pas mmns gt~d j~squ~tte eut aeqats jtreuM de we ~jue M Mf*it ~dit nauruce, ç’est- ~Me que pè~dMittS ttMtftXttnt, hnaq~ et~tcenjcM et efoy~t n’être p~ e~&Ke, <~tt~qAtih)«M<Mts,~etqne* toasts, tt.a«~pa~d,tm u~ têt baragouin nu’it fut impossibie de ïe comprendre avec uue eetta~ Mt!tuM. ~.i l de
+à personne que non-seulement il entendit, mais qu’il comprit tout. L’étonnement de la mère n’en fut pas moins grand lorsqu’elle eut acquis la preuve de ce que lui avait dit la nourrice, c’est-à-dire que pendant la nuit l’enfant, lorsqu’il était couché et croyait n’être pas entendu, disait quelques mots, quelques phrases, et non pas dans un tel baragouin qu’il fût impossible de
-avec une, Le cM<tdmt~j<<M temMetk~Mttnmt.ptf~cnMe<’<p suivre inte1NgemnMBt têt dM~rott* dewetattpeeM’mtit ~e ]a nature
+avec une certaine habitude. Le ciel a donné aux femmes le tact tout particulier de suivre intelligemment les différents développements de la nature
-c’est nour eeta qu’elles
+c’est pour cela qu’elles
-beaucoup ’supérieuMs pMr f<~meatiom 4es prem~res <nnjêes de t’en&nce. En eoMeque~ce de ee~ot, madame T)M xe gttda hten de
+beaucoup supérieures pour l’éducation des premières années de l’enfance. En conséquence de ce tact, madame Tyss se garda bien de
-exciter l’entant à:parler; eUe~ssayait semtementd’~ne mjuuere adroite
+exciter l’enfant à parler ; elle essayait seulement d’une manière adroite
-lui «Mr 4M ~eotBmtt de dtMhtpper te beau ta~eni de ta paMte.tentetaeM, )nMtcta))!ement, et t l’adjmiratipn de tous Cependant H témoignait ten}<mrs <m< tepusmmce asset grande
+lui offrir des occasions de développer le beau talent de la parole, lentement, mais clairement, et à l’admiration de tous. Cependant il témoignait toujours une répugnance assez grande
-genre <f~qnfnftf t)t p<miot~jt )<<Be turtant content iampt’on te laissait tranquiUe. Mat’tti’iWtt’E~ttptnutm det~has’ M~n ptus grands eneore. LMs~M~tl~ntijitt revint )m j<aae gMeom, et par c~Ménuentt en ~ge ~~ ttt t!t~t 00 jeune ga;rçon et ,}!!kF’C9~~en.! en <’appMBtM tt Mbit les ptas grandes neines ;pa~r lui .enseigner Jtt tMind~ those. tten était de la- lecture et dte t’<5eMtaïe comme dn parier. <~t~aé<o;sa<etaitimpessiHe d’en
+genre d’éloquence, et paraissait être surtout content lorsqu’on le laissait tranquille. Mais le sieur Tyss éprouva des chagrins bien plus grands encore. Lorsque l’enfant devint un jeune garçon, et par conséquent en âge d’apprendre, il fallait les plus grandes peines pour lui enseigner la moindre chose. Il en était de la lecture et de l’écriture comme du parler. Quelquefois il était impossible d’en
-tirer, et4’autresfoi< H Msatt’ eMttce imtte~tB~aoe . des progrès fa~ide~, jLesnrofesseura abandonnaient ta tnaMMt~~m tprè* i’a<t~e, non pafcce nac l’élève mentrMtd’e’ nuamisenmtentë, mais parée qu’U leur éta~it <mpqssib!e d~eBtpre!)di’’esajMM~.Beregrinas étint tranq,ui)te, cpn,ten.tb!e, assidu, et cepemdwttifn’y avatt pas
+tirer, et d’autres fois il faisait, contre toute espérance, des progrès rapides. Les professeurs abandonnaient sa maison l’un après l’autre, non parce que l’élève montrait de la mauvaise volonté, mais parce qu’il leur était impossible de comprendre sa nature. Peregrinus était tranquille, convenable, assidu, et cependant il n’y avait pas
-penser & emptoyer avec
+penser à employer avec
-éducation ~téma)tn<te que Mtvent erdmaitem~en~ Jes professeurs.
+éducation systématique que suivent ordinairement les professeurs.
-nature ~ refusMt~soJtumemt; en.f~an~cjt~e M s’adonnait de «Mtt ceeu" a oe q)M: ~m tndiquatt son sentimenjt in~tim.e, enout 1~ MsteMt~~t ~peu-iMais~oute cbos~e~ran~tjuai~e~veUIatt sa fan~ taisie, et
+nature s’y refusait absolument ; en revanche, il s’adonnait de tout son cœur à ce que lui indiquait son sentiment intime, et tout le reste l’inquiétait peu. Mais toute chose extraordinaire éveillait sa fantaisie, et
-faisait unexie.eKhMiveee)» N>ge.OePékiA,ayeç ses A!iMi.M* totatvmt denaé~ne esqtMse de;b ’~e.d~e pett~, avec ses fmes, set~aaiMna., atot dessta teMit-to~t ;e mut de sa chanth~e . Ji,n <vova<tt ocMe ~te tronque et les haMtant:,etngaj~6t~qui s~tnMiuent sepressetdtmsitemuet, Beregrin~~e stenjtj~~jjj~S! ’? ~ guette, tcan~pBté daM un MUnt.mnnde! M<y~ son
+faisait une vie exclusive. Ainsi on lui avait donné une esquisse de la ville de Pékin, avec ses rues, ses maisons, et ce dessin tenait tout le mur de sa chambre. En voyant cette ville féerique et ses habitants singuliers qui semblaient se presser dans ses murs, Peregrinus se sentit comme un coup de baguette, transporté dans un autre monde, où il se trouvait à son
-un a~nt~tsiif sur ,to~,p~qa~t put
+un ardent désir sur tout ce qu’il put
-de ia Chine <emes~6huKB&,<et surtMittde Pé~in. it s’efforçait de coa~mer sa min, jm .ohamtaxt aM destin du )u~h eUnois qu’i) possédait, et M dtexdhatt, ~au <a~Mt de pM~s p%n<ers découpes, donner àsa Nthefte cht"t&re:K<qn)aMt)ce~a ~tM~tbtB~se ppsstb~e, pour
+de la Chine et des Chinois, et surtout de Pékin. Il s’efforçait de conformer sa voix, en chantant au dessin du luth chinois qu’il possédait, et il cherchait, au moyen de petits papiers découpés, à donner à sa robe de chambre l’apparence la plus chinoise possible, pour
-de Ppkiu, et il ÉtajH dam Jf~th))MsMS«<e. Men <utM iahns~~p .neu.v .ti’. a,Hn:er son anenfton, et <)eta~metandL d&eapeM det j~M ~essaut~, ~e p<mxa~ient reotewet ~e Pékin.
+de Pékin, et il était dans l’enthousiasme. Bien autre chose ne pouvait attirer son attention, et cela ?? désespoir des professeurs, qui ne pouvait l’enlever de Pékin.
-qui nt que
+qui fit que
-père &t enlever P,éhin de sa chantbre. t~ tieur TyMiM~tttaOMi a~ttoe~un ~ c~cse de mauvais augu~ le ~eune iPeteenmtstamMenerjntut d~e ~t ~our tes ~unmgs que pow tes ducats, car it montrait
+père fit enlever Pékin de sa chambre. Le sieur Tyss voyait aussi comme une chose de mauvais augure le jeune Peregrinus témoigner plus de goût pour les fennings (?) que pour les ducats, car il montrait
-les sa~s d’atgep,t et~esjgrands Uvje~ -u ne MetStMtt’iet tm~qu~. ~eiqu);n~raj)saa~te~ng€, c’est qu’i) meipMtvmtantandite p~M)t)Eet,h{ mat change, sans,e~e a,ttaqu.e d’u~ tremblement herveux.ju~a lutAis~t ~e .mj~~j)~) tut~~<<t.jt~~v ~ta,pointe d~’un~ Il
+les sacs d’argent et les grands livres une aversion bien marquée. Mais ce qui paraissait étrange, c’est qu’il ne pouvait entendre prononcer le mot change sans être attaqué d’un tremblement nerveux, et il (?) que cela lui faisait le même effet que s^’il entendait gratter une vitre avec la pointe d’un couteau. Il
-penser ~t! "n eontm~can~ et malgré .tout te plaisir
+penser à en faire un commerçant, et malgré tout le plaisir
-le Steur Tys? M YP~ff t~ .’MaTS~p Mr traetis, cependant jJtrenanca cette esp~rance~ni.~ ppir ~e Pèreerjtnns s’adonnent a un~e professiez qui aurait ~t)~ .)m plâtre. Le sieur ~yss aya~ pRur p~ine~e que l’tiomme )e P.Iu? riche
+le Sieur Tyss en voyant son fils marcher sur ses traces, cependant il renonça à cette espérance, dans l’espoir que Peregrinus s’adonnerait à une profession qui saurait mieux lui plaire. Le sieur Tyss avait pour principe que l’homme le plus riche
-une occnpa~o~, ~t eon~Eq)iemmén,t un but j~ans la
+une occupation, et conséquemment un but dans la
-Il ayait entqKeur tes geM inoccupés, et P~egf;in! W~ toutes,les connaissances qu’il acqueraM par
+Il avait en horreur les gens inoccupés, et Peregrinus, malgré toutes les connaissances qu’il acquérait par
-qui aCJ~<t;ent en 1~1 ppnfusé)Mnt mêlées, av~t justement
+qui dormaient en lui confusément mêlées, avait justement
-grandes dt~po~tions tn* rien {aire. C’était te ~us a~ej e~rtn du y;tux Ty~. Beregrinns ~e VQ)ttaita~«!ument rie)) Mypir ~q !)4? ~et; p~re, 4t ~<w cjM, ee M" ~Y~ <tf!~t <)~).essaite~ent arriver que ptns Peregnnus avançait
+grandes dispositions à ne rien faire. C’était le plus amer chagrin du vieux Tyss. Peregrinus ne voulait absolument rien savoir du monde réel ; le père, de son côté, ne pouvait vivre ailleurs ; et il devait nécessairement arriver que plus Peregrinus avançait
-et ptM <) ~e fp~tpaf.t tme
+et que plus tme
-f~, a~,grand ~ se~pir ~e ta mère, q~ pasjsait v~IoM~~ fCWt, 9~ ~n, a~ant,
+f~, a~, grand se~pir e ta mère, pasjsait a~ant,
-des t!~ entn,
+des t ! ~ entn,
-a)H ch;Btères. Et
+a)H ch ; Btères. Et
-pouvait eoj))pre))<~ pp~~o)
+pouvait eoj))pre pp~~o)
-Le ~ieuxTyss, d’après Je conseil d’amts ëpro~v~s, envoya spn fils à l’universitë ti’Kna; tmais lorsq.tt’i! reyin;, tro)s ans aprèt, !e YMiMard
+Le vieux Tyss, d’après le conseil d’amis éprouvés, envoya son fils à l’université ti’Kna ; tmais lorsq.tt’i ! reyin ;, trois ans après, ! e YMiMard
-de cotere !}te Favai~- je pas prëvu? U
+de colère « ! te Favai~— je pas prëvu ? U
-cela j! avait
+cela j ! avait
-change a sa ntaniëre d’être, ~tajtt !:estë t~ujp~rt )e tn~me.
+change à sa manière d’être, ~tajtt ! : estë t~ujp~rt)e tn~me.
-nast’.e ~~r aë
+nast’.e aë
-d~ns affaire*~ y
+d~ns affaire y
-une cp<nmiss)0<! q~ ne ,de~pdM~ pa? de~ .cftnnatssanees copm}er~a),es n~cM~ent %ten ~end~, et
+une cp<nmiss q~ ne, de~pd pa ? de~ .cftnnatssanees copm}er~a), es n~cM~ent %ten ~end~ et
-rep09ttn.u<4x e? <MH)-e e itn de ~s ,t~ ~g "ay~ < ~t Hjjcandei’partaitetnententejut.
+rep09ttn.u<4x Hjjcandei’partaitetnententejut.
-ouj. Je~,M~e[;m ayj~ent ~ M)St~ ~aife d~tt tj ~ta~t c! jM~ jWM"i’t <W W? !’W~ ~tt .MVojir o~~t .taitaHp L’ami
+ouj. Je~, M~e[ ; m ayj~ent ~aife ~tt.MVojir o~~t.taitaHp L’ami
-siettr T~ss . Yatte t~np~! dn, ~te ~mtSf e~aç~meM~f ~e c~ui-e ~ c’a pas i:ena)-u, ef
+siettr T~ss. Yatte t~np~ ! dn, c’a pas i : ena)-u, ef
-t-enar~ 4e ~am~u ~ ~ ~s, r#1Jl~q tI’,apas teppru, ij!:s~ ~,t~$ rep,\i,r" d& ~W.’ <. Le
+t-enar~ , apas teppru, Le
-n~u~, ~e c~M M’4 e~t
+n~u~, e~t
-etc. · Ce~e
+etc. Ce~e
-j<e teurJMs,, dans taqu,eUe~ej~cufa])t ayM
+j<e teurJMs, , dans taqu, eUe~ej~cufa])t ayM
-<ron~ ~r r~t ~epent
+<ron~ ~epent
-des na;s te~)~ns ., Nesp~t~ nouyptF !~ven:t hent,r~lé :v~ik,s"’J~ )\lW, W. ~¥ . jJ.Pi\fM’ J,¥I. riiv~n¡r b,e~~n sement
+des na ; s te~)~ns., Nesp~t~ nouyptF ! ~ven : t hent, r~lé riiv~n¡r b, e~~n sement
-~’une ann~e . Hn’y
+~’une ann~e. Hn’y
-de,)n~, St y~ < )e""e ~emtne
+de,)n~, ~emtne
-MaisUpoura man.(ptf;r~’a,r~entdan~. u
+MaisUpoura man.(ptf ; r~’a, r~entdan~. u
-a ou!ihi6d’ëtrir~ eu
+a ou ! ihi6d’ëtrir~ eu
-an~it. S’it a
+an~it. S’il a
-avec te monde
+avec le monde
-gra~e ~][ndes;,d’autres prëtenttaient
+gra~e ~][ndes ;, d’autres prëtenttaient
-annoncé a ses parente, mais
+annoncé à ses parents, mais
-ans S’absence. Il revenait a pied
+ans d’absence. Il revenait à pied
-un costuma en
+un costume en
-parents ~rmee. a,vàtt J~au
+parents fermée. a, vàtt J~au
-pe~onne ;ne bpygeait
+pe~onne ; ne bpygeait
-de ta bourse,
+de la bourse,
-de ~urmr~e,e~ s’~cna:
+de ~urmr~e, e~ s’~cna:
-ve~ ~n ~y~ c’~t bien
+ve~ bien
-pas f Et
+pas Et
-anr~s l’autre; ,Ia ~ot.ice
+anr~s l’autre ; , Ia ~ot.ice
-W~te nat .d ~
+W~te nat.d ~
-~’fanc.ror~ potti; recev.qtr
+~’fanc.ror~ potti ; recev.qtr
-~es)a d,eyant,T~ voi~n M~s np~vptf
+~es)a d, eyant, T~ voi~n np~vptf
-chagrin delà vie déchira sanoitrine, e.t il
+chagrin de la vie déchira sa poitrine, et il
-tomber ,en ~cl~s
+tomber , en ~cl~s
-si J<’Xeu~,em’eii.tj~M~’alors. bt voisin v,tt ~ue Pere~r;nus ~!a~ .c o,mjil~te.m<~t ~e aB’Me de ~’tB m&me
+si J<’Xeu~, em’eii.tj~M~’alors. bt voisin v, tt ~ue Pere~r; nus de m&me
-ntu~ d.ema.r<!he ~our~
+ntu~ d.ema.r< ! he ~our~
-r~ut chej: tui, se
+r~ut chej:tui, se
-Je ~~v~ a,~ â~ll~placë ,11t~~1I;t t4uj~gûe~ ~ett~~ ~g~ ~v ~~ t ~p)aeeo.ilavattt.u~ur ~ett~e~ ,Ne:.
+Je â~ll~placë t4uj~gûe~ ~ett ~p)aeeo.ilavattt.u~ur ~ett~e~ , Ne :.
-CONTES MYSTÉRIEUX. Il est heureM que vous soyes enfin
+4 — {{sc contes mystérieux — Il est heureux que vous soyez enfin
-monsieur Peregrinus; ah pourquoi n’êtes-vons pas
+monsieur Peregrinus ; ah ! pourquoi n’êtes-vous pas
-laideur t’empêchait de
+laideur l’empêchait de
-place ailleurs, Elle
+place ailleurs. Elle
-œil nM; enfin it lui
+œil fixe ; enfin il lui
-en ’sonnant d’une
+en souriant d’une
-étrange C’est
+étrange : — C’est
-? n~est-ce pas
+? n’est-ce pas
-vivent encore? Et puis it se
+vivent encore ? Et puis il se
-chambre, ii regarda
+chambre, il regarda
-d’une voit calme Oui,
+d’une voix calme : — Oui,
-toute sooété, it vivait
+toute société, il vivait
-la vieiUe servante
+la vieille servante
-profonde d’abord it voulait t’habiter seul, mais it loua
+profonde ; d’abord il voulait l’habiter seul, mais il loua
-somme its se
+somme ils se
-jamais. H y
+jamais. Il y
-quatre têtes de
+quatre fêtes de
-le vit que
+le vin que
-entendu qu’it fallait
+entendu qu’il fallait
-argenterie, tes mêmes assiettes, tes mêmes
+argenterie, les mêmes assiettes, les mêmes
-encore <n bon
+encore en bon
-servi s< longtemps
+servi si longtemps
-cet ég~. La
+cet égard. La
-fois 4i~f<< Peregnnus s’y
+fois dressée, Peregrinus s’y
-seul, mangeai et buvait peu; écoutait ta conversation
+seul, mangeait et buvait peu ; écoutait la conversation
-imaginaires, et, répondait
+imaginaires, et répondait
-par tes convives.
+par les convives.
-mère éeartjtit sa chaise, it se
+mère écartait sa chaise, il se
-Aline te soin
+Aline le soin
-nombreux ptats qui
+nombreux plats qui
-gens ordre qui cette
+gens ; ordre que cette
-déjeuner unt! jttelte couronne de Neurs, et
+déjeuner une belle couronne de fleurs, et
-par eOMtr. Quant a son
+par cœur. Quant à son
-naissance lui,
+naissance à lui,
-devait te charger
+devait se charger
-hommes, eh )m mot
+hommes, en un mot
-appelle tes honneurs
+appelle les honneurs
-maison. E Du
+maison. Du
-passai cMtune dans
+passai comme dans
-soir partieuMer dej joie
+soir particulier de joie
-c’était te jour des cadeam de
+c’était le jour des cadeaux de
-de Noët, qui avait autretbis jeté
+de Noël, qui avait autrefois jeté
-jeune co:ur, plus
+jeune cœur, plus
-plus do&t ravissements. It achetait tui-même tes bougies
+plus doux ravissements. Il achetait lui-même les bougies
-couleurs diversés, les
+couleurs diverses, les
-son en&nee, et
+son enfance, et
-de Noët avait
+de Noël avait
-manière qM connaît
+manière que connaît
-lecteur. Je suis très-contrar}é, dit Peregrinus anrès avoir
+lecteur. — Je suis très-contrarié, dit Peregrinus après avoir
-quelque temps/de ce que e cerf et te sanglier manquent. Ou peuvent1 ils être restés i* Ah qu’est-ce
+quelque temps, de ce que le cerf et le sanglier manquent. Où peuvent-ils être restés ? Ah ! qu’est-ce
-ceci ?? Et it apercevait
+ceci ? Et il apercevait
-une boite qui
+une boîte qui
-y trouverte gibier out blié mais
+y trouver le gibier oublié ; mais
-coup f en
+coup en
-subit. < C’est
+subit. — C’est
-se nit-it, c’est étrange que
+se dit-il, c’est étrange ! que
-cette bo:te? Eu serait-il
+cette boîte ? En serait-il
-été im1 puissant à saisir? Aline
+été impuissant à saisir ? Aline
-mais qu’ëHe t avait
+mais qu’elle avait
-qu’elle t avait
+qu’elle avait
-de a son maitre. C’est étrange, très-étrange! dit
+de son maître. — C’est étrange, très-étrange ! dit
-aussi n fait
+aussi fait
-gibier j’espère
+gibier ; j’espère
-de facheui e présage. Mats qui
+de facheux présage. Mais qui
-sur rien? Aline, donne-moi P la corbeille, d AHne apporta
+sur rien ? Aline, donne-moi la corbeille. Aline apporta
-grande corheiUe Manche 4 anses,
+grande corbeille blanche à anses,
-très-soigneusement tes jouets,
+très-soigneusement les jouets,
-sucreries, t< tes bougies.
+sucreries, les bougies.
-son bras.pMt <ur ses m épaules
+son bras, posa sur ses épaules
-de MeêLtttMtttJ~ chambre.
+de Noël, et quitta la chambre.
-de re ver quelques
+de rêver quelques
-devant tom ces
+devant tous ces
-à tui-meme, et après it allait dans un’ pauvre
+à lui-même, et après il allait dans une pauvre
-où it savait
+où il savait
-enfants, etJài apparaissait
+enfants, et là il apparaissait
-et varies. Et
+et variés. Et
-joie, i t’échappait sans
+joie, il s’échappait sans
-nuit dan! les mes, parce
+nuit dans les rues, parce
-se débarraMer d’une
+se débarrasser d’une
-tombeau sombrl dans
+tombeau sombre dans
-enfants d’an pauvrl relieur
+enfants d’un pauvre relieur
-et habite, qui travaillail depuis
+et habile, qui travaillait depuis
-d’une étroitt maison
+d’une étroite maison
-que Père grinus n’arriva
+que Peregrinus n’arriva
-but. A travers tes fenêtres
+but. À travers les fenêtres
-deux misérabtestumières. Peregrinus
+deux misérables lumières. Peregrinus
-péniblement tes marches
+péniblement les marches
-escalier. Ouvrez,
+escalier. — Ouvrez,
-après t’avou considéré
+après l’avoir considéré
-longtemps. Mon
+longtemps. — Mon
-Tyss, s’écria-t .it plein
+Tyss, s’écria-t-il plein
-comment recois-je cet
+comment reçois-je cet
-dans la, sainte veUlée de Noël? Mais
+dans la sainte veillée de Noël ? Mais
-à voit haute: Enfants,
+à voix haute : — Enfants,
-prenez le
+prenez ! le
-cadeaux Et
+cadeaux ! Et
-au mitiea de
+au milieu de
-chambre, it se
+chambre, il se
-tirer tes jouets
+tirer les jouets
-mais M temrne le
+mais sa femme le
-elle semtait à Peregrinus tes yeux
+elle souriait à Peregrinus les yeux
-larmes quant
+larmes ; quant
-comme z’it sortait de t’enter, et
+comme s’il sortait de l’enter, et
-ils pe pouvaient
+ils ne pouvaient
-eut en6n disposé
+eut enfin disposé
-les jenjeux selon l’age de
+les joujoux selon l’âge de
-enfant, it alluma tes bougies et s’écrit:–Attens, ations! les en&nts, prenez! ce
+enfant, il alluma les bougies et s’écria : — Allons, allons ! les enfants, prenez ! ce
-que te Christ
+que le Christ
-Alors cem-ct, en
+Alors ceux-ci, en
-était peur eux,
+était pour eux,
-tandis quêtes parents
+tandis que les parents
-préparaient remercier
+préparaient à remercier
-justement iea remercîments
+justement les remercîments
-et it allait,
+et il allait,
-sans brait; déjà it était
+sans bruit ; déjà il était
-lorsque cette-ci s’ouvrit
+lorsque celle-ci s’ouvrit
-brillamment habittée apparut resplendissante. à
+brillamment habillée apparut resplendissante à
-était admifahtement gracieuse et charmante; mait, tenteMt, sa
+était admirablement gracieuse et charmante ; mais, toutefois, sa
-ordinairement tes femmes mais
+ordinairement les femmes ; mais
-était tinte dans
+était faite dans
-d’expression mais se* prunelles
+d’expression ; mais ses prunelles
-et d’inustté. Elle était haMIée ou
+et d’inusité. Elle était habillée ou
-comme ai elle
+comme si elle
-du bat. Un
+du bal. Un
-diadème étincetait dans ses chevem noirs,
+diadème étincelait dans ses cheveux noirs,
-bien pleine; sa
+bien pleine ; sa
-taille nne et
+taille fine et
-voir It plus
+voir la plus
-de brittut. tes boucles
+de brillantes boucles
-enfants his< tèrentïes joujoux
+enfants laissèrent les joujoux
-regarder, ta bouche
+regarder, la bouche
-dame étran;ère. Tout
+dame étrangère. Tout
-ainsi mait :omme les
+ainsi ; mais comme les
-et ’éprennent ordinairement
+et reprennent ordinairement
-du reieur fut
+du relieur fut
-parole. En
+parole. — En
-servir, bette dame ? dit-ette. La
+servir, belle dame ? dit-elle. La
-Peregrinus optressé voulut
+Peregrinus oppressé voulut
-s’échapper mais h dame le ~rit par
+s’échapper ; mais la dame le prit par
-et nmrmarMtte peine Le
+et murmurante à peine : — Le
-donc atteint! OPeregrius, mon cher Peregrinus! que
+donc atteint ! Ô Peregrinus, mon cher Peregrinus ! que
-charmant, t combien it calme l’ime! Et
+charmant, et combien il calme l’âme ! Et
-de eregrinus, qui
+de Peregrinus, qui
-la baiser; mais
+la baiser ; mais
-couvrait es gouttes d une sueur
+couvrait des gouttes d’une sueur
-et i! ne
+et il ne
-animal tagnétist par
+animal magnétisé par
-sonnettes. ChttPertgnnw, lui dit It Aune, MMtMMi B)tn<)M RMt A
+sonnettes. — Cher Peregrinus, lui dit la dame, laissez-moi prendre part à
-MAITRE FLOH. <6 cette
+cette
-un cceur tendre,
+un cœur tendre,
-charmants enfant* je
+charmants enfants ; je
-Elle tes mit
+Elle les mit
-pleine de-gràce, puis
+pleine de grâce, puis
-avait apporté et
+avait apporté, et
-croyait réver mais
+croyait rêver ; mais
-avait exiaté âne liaison
+avait existé une liaison
-lui-même. Mon
+lui-même. — Mon
-lui murmura-t -elle doucement
+lui murmura-t-elle doucement
-tes côtes -Mais, dit
+tes côtés ! — Mais, dit
-ma très-bMtorée dame Et
+ma très-honorée dame ! Et
-parole. Mon. doux
+parole. — Mon doux
-de Pert~.inns qu’il
+de Peregrinus qu’il
-je MM ce
+je sais ce
-console-toi ce
+console-toi ! ce
-une boite de
+une boîte de
-serait dinicile de
+serait difficile de
-toute s* grâce
+toute sa grâce
-assez a. une
+assez à une
-pour taire courir
+pour faire courir
-frisson ~lacé dans
+frisson glacé dans
-femme mais
+femme ; mais
-plus tes quitter,
+plus les quitter,
-sentiment irrésistible. il
+sentiment irrésistible, il
-sanglier. Oh quel
+sanglier. — Oh ! quel
-dame mes
+dame ; mes
-plaisir 0 mon bien-aimé Peregrinus! mes
+plaisir ! Ô mon bien-aimé Peregrinus ! mes
-trompée Peregrinus
+trompée ! Peregrinus
-dire trèsdistinctement Mais,
+dire très-distinctement : — Mais,
-j’ai l’honneur. Méchant interrompit
+j’ai l’honneur... — Méchant ! interrompit
-méchant tu
+méchant ! tu
-liberté accompagnez-moi,
+liberté ; accompagnez-moi,
-et it lui
+et il lui
-étrangers quant
+étrangers ; quant
-dit Un
+dit : — Un
-une nancée aussi
+une fiancée aussi
-l’aide & accomplir des oeuvres de
+l’aide à accomplir des œuvres de
-heureux jour; elle
+heureux jour ; elle
-de tes reconduire,
+de les reconduire,
-les esg-a4ers. L’on
+les escaliers. L’on
-figurer si.le sieur
+figurer si le sieur
-éprouvait uneémotienetrange lorsqu’elle
+éprouvait une émotion etrange lorsqu’elle
-dit –Accompagnez-moi, monsieur Tyss. C’est
+dit : — Accompagnez-moi, monsieur Tyss. — C’est
-dire Menet-mei mqu’au bas
+dire : Menez-moi jusqu’au bas
-escaliers, oh sa
+escaliers, où sa
-tout entière; car,
+tout entière ; car,
-c’est ~eut-être une
+c’est peut-être une
-princesse qui. Que
+princesse qui... Que
-ce tourmtnt étrange
+ce tourment étrange
-raison Le
+raison ! Le
-arrivé jus. qu’ici n’était
+arrivé jusqu’ici n’était
-eux -de la
+eux de la
-laquais. Mais,
+laquais. — Mais,
-voiture, trèscharmante dame f -Une voimre! répondit
+voiture, très-charmante dame ? — Une voiture ! répondit
-voiture Pourquoi une voiture? Croyez-vous
+voiture ! Pourquoi une voiture ? Croyez-vous
-à quelque* pas
+à quelque pas
-blanc, eM fait
+blanc, eût fait
-sans aMmer complétement
+sans abîmer complétement
-désordre. Hne put
+désordre. Il ne put
-fut trës-réjoui de
+fut très-réjoui de
-amie seulement,
+amie ; seulement,
-dame com. menea à
+dame commença à
-à voit haute,
+à voix haute,
-glacée de,froid. Peregrinus,
+glacée de froid. Peregrinus,
-qu’elle put avoir
+qu’elle pût avoir
-sans nchu. tl comprit
+sans fichu. Il comprit
-voulut l’euvelopper.,dans son manteau. Non! non,
+voulut l’envelopper dans son manteau. — Non ! non,
-inutile. Oh! mes
+inutile. Oh ! mes
-mes pieds! s’écria-t-elle encore ce
+mes pieds ! s’écria-t-elle encore : ce
-voix mounmte elle dit Porte-moi,
+voix mourante elle dit : — Porte-moi,
-doux ami! Alors
+doux ami ! Alors
-si peu. et
+si peu ! et
-brûlant désir, Il
+brûlant désir. Il
-baisers lecou etlesein nudela charmante
+baisers le cou et le sein nu de la charmante
-tout coup; il
+tout coup ; il
-sa demeure; alors
+sa demeure ; alors
-dire Madame,
+dire : — Madame,
-où demeurez-vous? Mais,
+où demeurez-vous ? — Mais,
-manteau voie! ma
+manteau voici ma
-Aline je
+Aline ! je
-porte. Non jamais,
+porte. — Non ! jamais,
-terre. Comment, Peregrinus! lui
+terre. — Comment, Peregrinus ! lui
-celle-ci, comment! tu
+celle-ci, comment ! tu
-histoire tu
+histoire ; tu
-l’ordinaire Cependant
+l’ordinaire ! Cependant
-bien qu’il
+bien ! qu’il
-Ah les
+Ah ! les
-moi malheur
+moi ! malheur
-moi le froid Et
+moi ! le froid... Et
-sauvage Qu’il
+sauvage : — Qu’il
-faire autrement! Il
+faire autrement ! Il
-cloche. H passa
+cloche. Il passa
-porte, etilsemit à
+porte, et il se mit à
-l’ordinaire. Aline Aline de
+l’ordinaire. — Aline ! Aline ! de
-lumière de la lumière.! et
+lumière ! de la lumière ! et
-immense en, retentit. Qu’y
+immense en retentit. — Qu’y
-vit Péregrinas écarter
+vit Peregrinus écarter
-la peser avec
+la poser avec
-6 CONTES MTSTENÎEUX. Vite! ant-t~vite Atinerdtfaaansh tbemMO, du vaMérai~ey dC <he, da ~Nneht prépatt un tit’ Aline ne boagtait pa*) mais eon~mant~ Mut en irëgttdaM h <!MM,< ComjfMnt ? q~’Mt-ee ? t~tte veu< dMe ceta ? Alen Rete~itM~ pftrht è’une comtesse, peut-être MeM d’une pHncesse, qu’il
+6 {{sc contes mystérieux — Vite ! cria-t-il, vite ! Aline, du feu dans la cheminée, du vulnéraire, du thé, du punch ! prépare un lit. Aline ne bougeait pas ; mais continuait, tout en regardant la dame, ses : — Comment ? qu’est-ce que ? que veut dire cela ? Alors Peregrisus parla d’une comtesse, peut-être bien d’une princesse, qu’il
-relieur LammerHirt,qtM avait perda cpnnatMiM~ee dans la rae~ et qu’il M av~t faHu pecter a ta maison, e), H se m~t a cfte’t en vojt’ant AMt<e tester eiteere tiKmqtuNe, et eh happant du pied: A" nom dadinbht! )tmfeu< vMs dist~e~ dwtbe) Aa vat~éraire Alors les yem de
+relieur Lammer Hirt, qui avait perdu connaissance dans la rue, et qu’il lui avait fallu porter à la maison, et il se mit à crier, en voyant Aline rester encore tranquille, et frappant du pied : — Au nom du diable ! du feu, vous dis-je, du thé, du vulnéraire ! Alors les yeux de
-son ne~ parut s’aMen~r et bdtMr d’an éeiat puospaofiq~ . E)le alla
+son nez parut s’allonger et briller d’un éclat phosphorique. Elle alla
-noire, frappât Mt le e<mver6!e si
+noire, frappa sur le couvercle si
-qu’il ea feM~tit, et ptit tteegraMe~irise. Ptm eHe mit
+qu’il en retentit, et pris une grande prise. Puis elle mit
-ses haiteh~ et dit dt’un tan TaHleat t Veyet-’veus ea Me edcMeste, fne pnncesse ) que t’ow reNeoetre chel tOipMn’M Mt~ttr de ia tue Katbteb, et
+ses hanches ; et dit d’un son railleur : — Voyez-vous ça ! une comtesse, une princesse, que l’on rencontre chez le pauvre relieur de la rue Kalbech, et
-trouve MAt au rniHe)~ de la tue. 0h eM }B sets foft Me!* ou Fan tronve des dames «inst parées pendaM ta tMit. VoiMr de joHs teaM et )Dne heMe conduite! Apporter une &Ue en’rontée dans
+trouve mal au milieu de la rue. Oh ! oh ! je sais fort bien où l’on trouve des dames ainsi parées pendant la nuit. Voilà de jolis tours et une belle conduite ! Apporter une fille effrontée dans
-maison hnnnéte, M, ppur combler
+maison honnête, et, pour combler
-invoquer M diable
+invoquer le diable
-Noël Et je pr~MfatS tes mains ace)’dans mes vieuïj<Htrs! Non, monste~ .Tyss,att€z-eB.eherehet)ttM autre, eehittemeiFegimdeptttt; }<equit~ demaUtt~tMtis~B . Et la. vieitte sMtit~ et fe~ma la porta avec Mnt de
+Noël ! Et je prêterais les mains à cela dans mes vieux jours ! Non, monsieur Tyss, allez-en chercher une autre, cela ne me regarde plus ; je quitte demain la maison. Et la vieille sortie, et ferma la porte avec tant de
-que MtM en tetentit. Peregrinus
+que tout en retentit. Peregrinus
-tordait tes )tsMM (t’H)~nietudt et
+tordait les mains d’inquiétude et
-désespoir. tA dame ne déniait aucun t~ne ne ~ie. Cependant, au BtMxetit oit, dans
+désespoir. La dame ne donnait aucun signe de vie. Cependant, au moment où, dans
-trouble eMeènte, il venait dt trouveit une boutoir d’eM! de Cotogn~~et sejwep*ratt* en ffttMei’.attcoitentent les
+trouble extrême, il venait de trouver une bouteille d’eau de Cologne, et se préparait à en frotter adroitement les
-de ta dame, cette-ei s’etmct M<ut <’nm eeup tmiehe et s<tiHm<de du so<h, em criant .« thut d’un 1 Enmn Ba<ts sottmes seut~! ~ennn, 6 mon Per<igri)ms! je
+de la dame, celle-ci s’élança tout d’un coup fraiche et gaillarde du sofa en criant : — Enfin nous sommes seuls ! enfin, ô mon Peregrinus ! je
-dire pom’quN )e t’ai
+dire pourquoi je t’ai
-Lammer ttitt, et pew~oi it me m’était pM posMbie de
+Lammer Hirt, et pourquoi il ne m’était pas possible de
-tenez enferme près de yons~ dans
+tenez enfermé près de vous, dans
-sais ~xe vous
+sais que vous
-êtes toreë en
+êtes forcé en
-et qtte cela dépend àftsotument dé votre bon vothtir i mais
+et que cela dépend absolument de votre bon vouloir : mais
-tendre COHM’; atnsi d~ne, mon chef Perejj~imtsidoMtet ta liberté
+tendre cœur : ainsi donc, mon cher Peregrinus ! donnez la liberté
-prisonnier. Comment! dit
+prisonnier. — Comment ! dit
-étonnement, qoei prisonnier? Qui est enfeMte chez moi? Oui, eontuMM la. dame
+étonnement, quel prisonnier ? Qui est enfermé chez moi ? — Oui, continua la dame
-tendrement centre sa poitrine; 9<ti, je doigte recommitre, un
+tendrement contre sa poitrine ; oui, je dois le reconnaître, un
-et noMe peut
+et noble peut
-abandonner tes avantages que lai a donnes w hetreMit hasard. H est vt*i qme vous Tenoneenez à ptustcurs choses
+abandonner les avantages que lui a donnés un heureux hasard. Il est vrai que vous renonceriez à plusieurs choses
-serait facMe d’obtenir
+serait facile d’obtenir
-rendre ta ti&ert<<naisremeeh~M!z,tPeMgf’iu<ts~ i que
+rendre la liberté, mais réfléchissez, Peregrinus, que
-d’Aline dépendent tenta Ait de ta .possession de eeprMoasierqae. - Si
+d’Aline dépend tout à fait de la possession de ce prisonnier que... — Si
-qui m’artive, et
+qui m’arrive, et
-devienne Bas fou sur la, ptMe; dites-moi
+devienne pas fou sur la place, dites-moi
-quel prisonnier’ Comment! répondit ta dame, comment! Peregrinus,
+quel prisonnier ? — Comment ! répondit la dame, comment ! Peregrinus,
-vous tomprends pas~ vendriez-vous nier par hasatdqu’it estveritabiement votre captif? N’étais-je
+vous comprends pas ; voudriez-vous nier par hasard qu’il est véritablement votre captif ? N’étais-je
-la chasse? Mais qui? s’écria P~riMs )tMt<tt lui. Quel est;il, <M? C’est
+la chasse ? — Mais qui ? s’écria Peregrinus hors de lui. Quel est-il, lui ? C’est
-première <ais de ma vit que je vens Vois, madatme, q)ti ête~vom? et&t.quetestit? Alors
+première fois de ma vie que je vous vois, madame, qui êtes-vous ? et lui, quel est-il ? Alors
-jeta aut pieds
+jeta aux pieds
-larmes – Peregrinus,
+larmes : — Peregrinus,
-sois généreM, rends-te-mei. Et pendant ce temps fetegrinus Q’iait de son cote J’en deviendrai <~m! Tout ee<tp la dante~e retttit~ ËHe pttut plus
+sois généreux, rends-le-moi. Et priant ce temps, Peregrinus criait de son côté : — J’en deviendrai fou ! Tout à coup la dame se remit. Elle parut plus
-qu’avant, se:. yeux jetèrent des nommes, ses tèvres tfemNerent, et
+qu’avant, ses yeux, jetèrent des flammes, ses lèvres tremblèrent, et
-avec .es gestes futtem: ¡ Ahibarba~e, ta n’M pas un eneat humain, ta e* int&omMe, ta veux
+avec ses gestes furieux : — Ah ! barbare tu n’as pas un cœur humain, tu es inexorable, tu veux
-ne veut pas
+ne vous pas
-rendre, nen, jamais! ~ h! mtthta’-euse que je sais! perdue! perdue! Et ette s~ta~ea au deho~M de h norte, et Peregmms t’enttndttdes’endre précipitamment t’escaiier, tandis
+rendre, non, jamais ! Ah ! malheureuse que je suis ! perdue ! perdue ! Et elle s’élança au dehors de la porte, et Peregrinus l’entendit descendre précipitamment l’escalier, tandis
-gémissements rem* lissaient hunaMen toat~eMiere~jusqa’aa moment o~ae~;r<!M coup . tt frappé à ta porte
+gémissements remplissaient la maison tout entière, jusqu’au moment où un grand coup fut frappé à la porte
-la niaisoBt Alors
+la maison. Alors
-mort. DS~XtÈMN AVENTURE. Le dQI!II1te\\l’ de ,P\l,ç~ "ri8te sort;de la princesse GâlOO, ~e,h, FaniaJla8, ia, Miitadreesenh~SnëfSétet.– BëmarqùaMes eMa)s microstepiqttes. – La
+mort. DEUXIÈME AVENTURE. Le dompteur de puces. — Triste sort de la princesse Gamaheh à Famagasta. — Maladresse du génie Thétel. — Remarquables essais microscopiques. — La
-Hollandaise. – SinpJMreaventNrtdN jeune sieur GeorgM MpuMa. it se
+Hollandaise. — Singulière aventure du jeune sieur Georges Pépusch. Il se
-Francfort an no’)H)’e.q)ti avait âne Ht’Ëtiietentofession. Q~ i’apj~taU le dompteatde~ttux! parce qu’il M 1 Mit parvenu (et certes~ non pas san~ peBfë’j à
+Francfort un homme qui avait une singulière profession. On l’appelait le dompteur de puces, parce qu’il était parvenu (et certes non sans peine) à
-espèce d’in truction à
+espèce d’instruction à
-apprendre dinérenfs jolis tours S ’adressé. S Sur
+apprendre différents jolis tours d’adresse. Sur
-grande tabte.dt plut pur
+grande table du plus pur
-on oyait avec étonnemeht des puce~s qui
+on voyait avec étonnement des puces qui
-des câis< ons de poudre, d’ës voitures,
+des caissons de poudre, des voitures,
-en sautut, le fusil ad bras,
+en sautant, le fusil au bras,
-au dos; ? sabre au coté. Au commanditent du maître, eMes exécutaient
+au dos, le sabre au côté. Au commandement du maître, elles exécutaient
-les tus dttneites, et tout paraii~ait pïfts vif
+les plus difficiles, et tout paraissait plus vif
-des oldats véritables,
+des soldats véritables,
-de MttrcAe s’exécutait in sauts
+de marche s’exécutait en sauts
-entrechats atfmtraMes, et
+entrechats admirables, et
-les <t droite et <t y~ic~ 1 tevenaient des pirouettas. Toute t’armée avait
+les à droite et à gauche devenaient des pirouettes. Toute l’armée avait
-général parais< Mit eh même
+général paraissait en même
-grand maitrë de
+grand maître de
-Mais tes voitures ’1 ramées par
+Mais les voitures trainées par
-et Stus étonnantes
+et plus étonnantes
-Les coctMTs et tes domestiques
+Les cochers et les domestiques
-des sca’abées d’or de t’espace la pKts petite
+des scarabées d’or de l’espèce la plus petite
-presque invisibles; mais it ~tait à
+presque invisibles ; mais il était à
-près impoMiMe de reeonnaitre les
+près impossible de reconnaître les
-assis a MMérieur. } On
+assis à l’intérieur. On
-trouvait *M<ure!temeM fdreéde penser à t’équipage de
+trouvait naturellement forcé de penser à l’équipage de
-fée M~b ~M lë trath MeWntiW, daM fa tragédie de Nom~o et jM&Se de ~h âtspetre, decr~st Meh qMf f<<n ptnt’c~oire qu’il Ini a
+fée Mab que le brave Mercutio, dans la tragédie de Roméo et Juliette de Shakspeare, décrit si bien que l’on peut croire qu’il lui a
-passé sur te nez. Mais e’éa!t seuMmfntêit eiaiMnant~~ta table avec âne tonne Mtfp~ qitë Fd« aamiràK dij~ son éneer te tateM du do~pteUT de puces; car
+passé sous le nez. Mais c’était seulement en examinant toute la table avec une bonne loupe que l’on admirait dans son entier le talent du dompteur de puces ; car
-on veyaH te luxe, la tteauté des hsfrhais, le travail pfécieM des armes, t’éctat, ta netteté
+on voyait le luxe, la beauté des harnais, le travail précieux des armes, l’éclat, la netteté
-ne pouMil se <MMare de l’et6M)ement !e plus
+ne pouvait se défendre de l’étonnement le plus
-avait peint à se Ë~urer quel gett~ d’instruments devait em pteyer ? d’ômpteut pour Mre pr~frfmenf, et d~ns les proportioas voulues,
+avait peine à se figurer quel genre d’instruments devait employer le dompteur pour faire proprement, et dans les proportions voulues,
-par etempfë, éperons, têtes
+par exemple, épérons, têtes
-cannes, été., et de traçait, qut peuvatt passer
+cannes, etc., et ce travail, qui pouvait passer
-un chefd’oeuvre de
+un chef-d’œuvre de
-ne c~sMMt ëh rtè~ moins
+ne consistait en rien moins
-à nae puce des pantins de chévàt, o<t là prist d!è là mesure,
+à une puce des pantalons de cheval, où la prise de la mesure,
-semblerait devoir être
+semblerait d’avoir être
-plus dimcnes, deveMi~ par tt fait
+plus difficiles, devenait par le fait
-moins MfpertahtM. Le
+moins importantes. Le
-puces rccëtait ~’htnOtsbraMet visites, la satle était cbntin~tttetmettt remptie de
+puces recevait d’innombrables visites, la salle était continuellement remplie de
-que h’eCrayait pas
+que n’effrayait pas
-des MMeN d’entrée.
+des billets d’entrée.
-aussi là f6nte était
+aussi la foule était
-car it venait
+car il venait
-ces habites niaiseries,
+ces habiles niaiseries,
-une Œuvre qui
+une œuvre qui
-Cette cmvre éMtttn micMscope de
+Cette œuvre était un microscope de
-au microscttpe de jour, avatt la
+au microscope de jour, avait la
-le mW teS objtts éetairés avec une ctarté et
+le mur les objets éclairés avec une clarté et
-qui ee hfisMtent rteM à débiter. Le dompteur <e p<tees faisait aussi nn commerce
+qui ne laissaient rien à désirer. Le dompteur de puces faisait aussi un commerce
-microscopes, tes plus betmt que t’eti put trouver,
+microscopes, les plus beaux que l’on pût trouver,
-les pttytNt trèt-cher et a~ee grand
+les payait très-cher et avec grand
-homme, nomm’é Georges
+homme, nomme Georges
-le tëctenr fera
+le lecteur fera
-plus ampie connaissance, épronva le désir d’atter visiter
+plus ample connaissance, éprouve le désir d’aller visiter
-sur tes eseittiers, M entendit
+sur les escaliers, il entendit
-plus en plus
+plus on plus
-qui eNnn dégénéra
+qui enfin dégénéra
-en matédictions, et comme it allait
+en malédictions, et comme il allait
-la satte s’ouvrit
+la salle s’ouvrit
-précipitèrent confusémet< métés ensemble.
+précipitèrent confusément mêlés ensemble.
-d’effroi. –Le mMHHt swrcier! le
+d’effroi. — Le maudit sorcier ! le
-de Satan! je veux t’aj~peter en justice! Il
+de Satan ! je veux l’appeler en justice ! Il
-l’affreux escamoteur! Ainsi
+l’affreux escamoteur ! Ainsi
-gens, tahmnés par
+gens, talonnés par
-maison au pttts vite.
+maison au-plus vite.
-apprit iKtssitot au jeune Pepnsch la
+apprit aussitôt au jeune Pépusch la
-Tout vi-~ vait là
+Tout vivait là
-plus atfrettses créaturet remplissait ta chambre. LA race
+plus affreuses créatures remplissait la chambre. La race
-leurs trempes, marcMent sur
+leurs trompes, marchaient sur
-et tes terribles fourmiUères déchiraient
+et les terribles fourmilières déchiraient
-leurs tenaitles dentelées tes moucherons,
+leurs tenailles dentelées les moucherons,
-de colle:, des
+de colle, des
-cent br~s s’entrela~Ment, et
+cent bras s’entrelaçaient, et
-les intetvattes de leurs reptis, des animau! d’infusion
+les intervalles de leurs replis, des animaux d’infusion
-tête, semNaMe a Une laide tace humaine.
+tête, semblable à une laide face humaine.
-rien vn de’plw~ affreux, etitsesenttitdéJK gtacé d’effroi,
+rien vu de plus affreux, et il se sentait déjà glacé d’effroi,
-lui voter à la 6gtue. H se trouva totftd~un coup envete~pe d’un
+lui voler à la figure. Il se trouva tout d’un coup enveloppé d’un
-la perrnqaC Mnde du dotnpteutr dé puces, et t’était elle
+la perruque ronde du dompteur de puces, et c’était elle
-Lorsque PépnsohefH essuyé ta ptMtAre de Ms yem, tout
+Lorsque Pépusch eut essuyé la poudre de ses yeux, tout
-d’insectes a~ait disparu Le Attmpteur de
+d’insectes avait disparu. Le dompteur de
-hors d’hateine dans un grand. SKttMtf. - Leuwenhoek,
+hors d’haleine dans un grand fauteuil. — Leuwenhoek,
-Pépusch, LeuwenmKk, te<H wy<M ee qui veM i i
+Pépusch, Leuwenhoek, vous voyez ce qui vous
-it~t~È ~LOtf. t revient
+revient
-vos maniera d’être. "Fous avez ~té 9ë ndttvean ~oree de
+vos manières d’être. Vous avez été de nouveau forcé de
-vos vassam pour vous nebatrasser de
+vos vassaux pour vous débarrasser de
-gens, it’ësf-iÏ pas vrai Est-ce vous? demanda
+gens, n’est-il pas vrai ? — Est-ce vous ? demanda
-dompteur d~ànimam d’une voit faihte, est-ce
+dompteur d’animaux d’une voit faible, est-ce
-bon Pépusch? Ah! je
+bon Pépusch ? Ah ! je
-perdu, comptétëment perdu! Je
+perdu, complètement perdu ! Je
-aviez tes meilleures
+aviez les meilleures
-vos avic. Que s’est-it passé? demanda tranqaiMemënt Pépuseh. Prenez
+vos avis. — Que s’est-il passé ? demanda tranquillement Pépuseh. — Prenez
-lui répondît le
+lui répondit le
-voit tariMoyante en
+voit larmoyante en
-mur, tes deux
+mur, les deux
-ses yeut, et
+ses yeux, et
-de marhre. Pépusch
+de marbre. Pépusch
-que t’armée ~bait morte: sur
+que l’armée gisait morte : sur
-bougeait, tes petites voïtures ëtMent ictnversees, etc.
+bougeait, les petites voitures étaient renversées, etc.
-de form’e. Au
+de forme. Au
-la ~oupe, il
+la loupe, il
-pour eltfs était
+pour elles était
-se trottvaieht tbutrés dans
+se trouvaient fourrés dans
-uniformes. Je
+uniformes. — Je
-triste ’et abaMn, je
+triste et abattu, je
-mauvais espnt qui
+mauvais esprit qui
-et m’ëmpechit de remarquer là désertion
+et m’empêcha de remarquer la désertion
-moment bu la fbnte s’assembla
+moment où la foule s’assembla
-imaginer, Pepusch, quels Dirent les
+imaginer, Pépusch, quels furent les
-et fa colère
+et la colère
-trompés. Us m’accusèrent dm phts grossier
+trompés. Ils m’accusèrent du plus grossier
-et sevengerpar leurs
+et se venger par leurs
-de mieM pour
+de mieux pour
-ils tétaient épouvantes,
+ils étaient épouvantes,
-ce peuplé? –Mais, dites-moi,
+ce peuple ? — Mais, dites-moi,
-comment a-t -il été
+comment a-t-il été
-si ndete, ’se soit
+si fidèle, se soit
-soyez aperçu? -Oh! dit
+soyez aperçu ? — Oh ! dit
-dompteur, oh! Ptpuseh! il
+dompteur, oh ! Pépuseh ! il
-infortunes. Ne
+infortunes. — Ne
-sais, ënectuer sans
+sais, effectuer sans
-possession û maitre ?
+possession du maître ?
-est diflicile, en
+est difficile, en
-votre ëds tence, tandis
+votre existence, tandis
-bien connus? -Il y
+bien connus ? — Il y
-puis tes abandonner
+puis les abandonner
-en tneme temps
+en même temps
-vie. Mais alors oit est Eiverding? demanda
+vie. — Mais alors où est Elverding ? demanda
-t’interrompant. Où elle est! s’écria
+t’interrompant. — Où elle est ! s’écria
-mains, ou est Eiverding! Elle
+mains, où est Elverding ! Elle
-monde, disparue’ Tuezmoi de suite, Pépusch! car
+monde, disparue. Tuez-moi de suite, Pépusch ! car
-dit Pepusch en
+dit Pépusch en
-une eiMtave, et
+une esclave, et
-d’histoire naturelle? Pourquoi
+d’histoire naturelle ? Pourquoi
-violence & ses
+violence à ses
-tes dem? Elle s’est enfuie! c’est
+tes deux ? Elle s’est enfuie ! c’est
-toujours phts en
+toujours plus en
-la cherciter, je
+la chercher, je
-votre sert; c’est le mieuï et
+votre sert ; c’est le mieux et
-gauche m perruque
+gauche sa perruque
-sa ten; chauve,
+sa tête chauve,
-de Pepusch. Pépusch
+de Pépusch. — Pépusch
-êtes te seul
+êtes le seul
-de franetort qui sàèhe que
+de Francfort qui sache que
-de Deitt depuis~ l’année )t2i et
+de Delft depuis l’année 1725, et
-personne .bien que
+personne bien que
-je sms bien
+je sais bien
-à t)ctft, cependant,
+à Delft, cependant,
-suis tbrcé de lé croire,
+suis forcé de le croire,
-tout agréabfe que
+tout agréable que
-très-cher Pé;Mtsch que rélativement à Dortje Eiverding, j’ai
+très-cher Pépusch que relativement à Dortje Elverding, j’ai
-pouviez penKT. J’ai
+pouviez penser. J’ai
-une Mie, mais
+une folie, mais
-de nepa~ vous areir dit quettë est ta nature
+de ne pas vous avoir dit quelle est la nature
-liaison avec- Dortje Etvënting. Vous
+liaison avec Dortje Elverding. Vous
-dont t’accbm:]Missement ne
+dont l’accomplissement ne
-Pépusch, as’e~ -vous atpret de
+Pépusch, asseyez-vous auprès de
-et écoute: )me histoire
+et écoutez une histoire
-étrange. C’est
+étrange. — C’est
-vais faire reponttf Mpusth en
+vais faire, repondit Pépusch en
-place iuruh &utemt reinbourre vis~ -vis du dompteur, teuten centNmant t te règaruer d’un
+place sur un fauteuil rembourré vis-à-vis du dompteur, tout en continuant à le regarder d’un
-rancune. vous êtes,
+rancune. — Vous êtes,
-ami Pepasch, trts-itutruit en histoire, Ait dompiMur, tt par
+ami Pépusch, très-instruit en histoire, dit le dompteur, et par
-que Iè roi ~ tatt~ avait C)rmé, i! Y a
+que le roi Sekalîs avait formé, il y a
-une Maison intime avec ta feme des Sturs, et
+une liaison intime avec la reine des fleurs, et
-la graciéuse princesse Gamaheh fut te trait !e cet ambar. Cela
+la gracieuse princesse Gamabeh fut le trait de cet amour. Cela
-être nïoins eoitnu, et
+être moins connu, et
-puis-je vêtu tiré de
+puis-je vous dire de
-princesse Gamaheh vint
+princesse Gamabeh vint
-Famagusta. ~ neïquës-uns prétendent,
+Famagusta. Quelques-uns prétendent,
-vraisemblance, qM ion but
+vraisemblance, que son but
-échapper auï poursuites du tuéenant [trinee Eget,
+échapper aux poursuites du méchant prince Eget,
-de h reine
+de la reine
-fleurs. toujours est-il
+fleurs. Toujours est-il
-respirant l’a!f frais
+respirant l’air frais
-soir, ét qu’elle
+soir, et qu’elle
-dans an sombre
+dans un sombre
-par t’agréabte murmure de ta brise,
+par l’agréable murmure de la brise,
-le métodieM rsmage des oiseaut, tt Mrihcesst s’étendit sut h mousse
+le mélodieux ramage des oiseaux, la princesse s’étendit sur la mousse
-et encrante, et s’endormit Mentot d’un protohd sommeil.
+et odorante, et s’endormit bientôt d’un profond sommeil.
-Egel, sftit sa tète de
+Egel, sortit sa tête de
-tellement amoureu\ de
+tellement amoureux de
-un h ~iser. Il s glissa
+un baiser. Il se glissa
-près d’&at, <tt t’embrassa derrière
+près d’elle, et l’embrassa derrière
-gauche. Maintenant
+gauche. — Maintenant
-saurez, mot) cher Kpusch, que
+saurez, mon cher Pépusch, que
-prince Eget est
+prince Egel est
-c’est te premier
+c’est le premier
-arriva qn< te prince Egel embrMsa aj longtemps
+arriva que le prince Egel embrassa si longtemps
-vie & tjt~ttx. Alors
+vie la quitta. Alors
-Eget T<e!))~ rasaasié et ivre dt stna;, tn point
+Eget resta rassasié et ivre de sang au point
-durent pten~ttSSetttt’étancer de la ~*<6p<t)t)t le conduire i sa
+durent promptement s’élancer de la vase pour le conduire en sa
-la racittettanaraeeresortit-ettedehttrreet se plaça-t. .elle sur
+la racine mandragore sortit-elle de la terre et se plaça-t-elle sur
-prince Egel; en
+prince Egel ; en
-tes Bears vinremt-eHe* joindre
+tes fleurs vinrent-elles joindre
-tours hmentatmms ameret! U arriv* me te eente Thetel p~sitaLpres de t~et il fat aussi profonde. ment toueM dela beauté de Gomaheh et
+tours lamentations amères ! Il arriva que le génie Thétel avait passa près de là, et il fut aussi profondément touché de la beauté de Gamabeh et
-princesse dons ses bras, ta serra smr sa
+princesse dans ses bras, la serra sur sa
-lui sotunerde nouveau
+lui souffler de nouveau
-son hateute~ °~"s elle
+son haleine, mais elle
-mort. Atets té génie TTtetet aperçut t’horribte prince Eget, qui «ait tettement i~re et
+mort. Atlors le génie Thétel aperçut l’horrible prince Egel, qui était tellement ivre et
-renoncé i le
+renoncé à le
-son paMs. Le génie, entamme de colère, ~ ta une
+son palais. Le génie, enflammé de colère, jeta une
-de <et de
+de sel de
-corps dn hideux
+corps du hideux
-princesse Gamoneh se
+princesse Gamabeh se
-rendit t’ame avec
+rendit l’âme avec
-affreuses grimaces Toutes
+affreuses grimaces. Toutes
-trouvaient t’entour trempèrent tours vêtements
+trouvaient l’entour trempèrent leurs vêtements
-la Mrrt n’eut
+la terre n’eut
-pareil. Vous
+pareil. — Vous
-que tes plus beaux eeittets nuancés en rou~e sombre, tes amaryllas
+que les plus beaux œillets nuancés en rouge sombre, les amaryllas
-tes cneiranthes viennent
+tes cheiranthes viennent
-la priMcfsse. Le
+la princesse. Le
-avant t’arrivée de
+avant l’arrivée de
-à Sàmarcande; it avait
+à Samarcande ; il avait
-Soudain it lui
+Soudain il lui
-plus ioin, it prit
+plus loin, il prit
-des dem, observaient te cours des éteites de
+des leurs, observaient le cours des étoiles de
-Ces dem. mages
+Ces deux mages
-têtes te génie Thétet; mais
+têtes le génie Thétel ; mais
-ta prineeMe, et
+ta princesse, et
-Bientôt aprè~ le
+Bientôt après le
-à Famagust.t, et
+à Famagusta, et
-la jcuue hUe dans
+la jeune fille dans
-génie Thétet avait
+génie Thétel avait
-doute trou c un
+doute trouver un
-laquelle it avait
+laquelle il avait
-et l’ou ne
+et l’on ne
-s’étaient breuiUés, ce
+s’étaient brouillés, ce
-entre eut ttttrs décettvertes tes plus
+entre eux leurs découvertes les plus
-Vous tfavet pas
+Vous n’avez pas
-je s<tis moi-même
+je suis moi-même
-de cca deux mages, Aussi
+de ces deux mages. Aussi
-mon cottègue, qui contenait, a propos
+mon collègue, qui contenait, à propos
-Gamabeh, ta chose la ptus~Mpt~naMe ~en mêm~ * ~mps h pins heureuse
+Gamabeh, la chose la plus surprenante en même temps la plus heureuse
-put htm~iMF.
+put imaginer.
-< CONTES MYSTERIEUX. Voici
+8 CONTES MYSTÉRIEUX. Voici
-découvert Mon
+découvert : Mon
-de Samarcan<!e tes u~ipes les plus bclles et
+de Samarcande les tulipes les plus belles et
-si friches, qu’on
+si fraîches, qu’on
-au moye du
+au moyen du
-la piante et
+la plante et
-fleur. H disséqua
+fleur. Il disséqua
-lorsque, tu moyen
+lorsque, au moyen
-grossissant, i! vit
+grossissant, il vit
-distance dé mon
+distance de mon
-laissé l’eperation de
+laissé l’opération de
-seulement d’anr~s son
+seulement d’après son
-bientôt <’ v~r!is de s.t découverte, et j’ens aussi
+bientôt Aline, la vieille gouvernante. Aline, la vieille gouvernante. de la vérité de sa découverte, et j’eus aussi
-intime < t: j) rcrait fssibte d’arracher
+intime qu’il serait possible d’arracher
-lui pti rc première
+lui rendre sa première
-en tit b’’entut trouver
+en fit bientôt trouver
-fait <!cs mystères ds notre
+fait des mystères de notre
-but. li vous
+but. Il vous
-moi-même, i) nous
+moi-même, il nous
-naturelle. fa vie
+naturelle. La vie
-encore, ii est
+encore, il est
-la {-hts (lif’icite, pouvait
+la plus difficile, pouvait
-rendre. ~OHs f’itcM rencchir son
+rendre. Nous fîmes réfléchir son
-à \cne concave,
+à verre concave,
-sans q)’’c))e fut
+sans qu’elle fut
-trouva Botter dans
+trouva flotter dans
-avec fa rapidité
+avec la rapidité
-et vivante! Nous
+et vivante ! Nous
-de joie; mais
+de joie ; mais
-place ci’ elle avait recn le
+place où elle avait reçu le
-Egel. Déj.t elle
+Egel. Déjà elle
-sans connaissance lorsque nous vime) paraitre à
+sans connaissance, lorsque nous vîmes paraître à
-place, derrièrel’oreille, un
+place, derrière l’oreille, un
-court la
+court ; la
-notre oeuvre fut
+notre œuvre fut
-pour nous,la possession
+pour nous la possession
-de uous s’efforça
+de nous s’efforça
-prouver qtte ses
+prouver que ses
-comme aide et
+comme aide, et
-la princesse opération
+la princesse, opération
-que nie prêter la main; et
+que me prêter la main ; et
-verre mystérieuse dont
+verre mystérieuse, dont
-possession et
+possession ; et
-c’est nn grossier
+c’est un grossier
-infâme mensonge; et
+infâme mensonge ; et
-ma confiance; maintenant
+ma confiance ; maintenant
-mystérieuse avec. N’allez
+mystérieuse avec... — N’allez
-auriez du savoir depuis longtemps; si
+auriez dû savoir depuis longtemps ; si
-bornée apprenez
+bornée ; apprenez
-même oit la
+même où la
-communiquer. Pépusch! s’écria
+communiquer. — Pépusch ! s’écria
-êtes-vous fou? Le
+êtes-vous fou ? Le
-Zéhérit Ûeurit dans
+Zéhérit fleurit dans
-vous Je dire
+vous le dire
-par toua, l’étudiant jaune d’téna, vous
+par tous l’étudiant jaune d’Iéna, vous
-chardon Zéhérit! Allons donc! allez
+chardon Zéhérit ! Allons donc ! allez
-tranquille. -Ah! vous êtes nn bien
+tranquille. — Ah ! vous êtes un bien
-Eh bien! pensez
+Eh bien ! pensez
-que Thétet, courroucé,
+que Thétel, courroucé,
-toujours a~cclui dans
+toujours avec lui dans
-princesse. Etitse dévoua
+princesse. Et il se dévoua
-génie Théte!, qui
+génie Thétel, qui
-des Beurs. Le
+des fleurs. Le
-bon Leuwenheek, comme
+bon Leuwenhoek, comme
-délivra deM jeunes
+délivra deux jeunes
-sans tiré auparavant
+sans être auparavant
-qui tes vit
+qui les vit
-complété l’oeuvre que
+complété l’œuvre que
-perte. Ah! s’écna le
+perte. — Ah ! s’écria le
-pressentiments mes pressentiments Mais vous Pépusch vous,
+pressentiments ! mes pressentiments !Mais vous ! Pépusch ! vous,
-plus acharné; je
+plus acharné ; je
-ridicules bonnet pour
+ridicules bonnes pour
-MAITRE FLOH. < Les
+{{sc maître floh. – Les
-Pépusch courrouce; plus
+Pépusch courroucé ; plus
-charlatan entêté. je
+charlatan entêté, je
-d’honnêtes gens. Péptisch mit
+d’honnêtes gens... Pépusch mit
-microscope. Tuex moi
+microscope. – Tuez moi
-suite s’écria
+suite ! s’écria
-qui it faut
+qui il faut
-plus terribles? S’il
+plus terribles ? S’il
-fou t’a poussé,
+fou l’a poussé,
-première bis. Le
+première fois. Le
-son habite spectacle,
+son habile spectacle,
-Bientôt tes puces
+Bientôt les puces
-choses incompréhensibles; le
+choses incompréhensibles ; le
-si bette, si
+si belle, si
-changeant des, jeunes
+changeant des jeunes
-en foute et
+en foule et
-ne connait que tes extrêmes,
+ne connaît que les extrêmes,
-auquel it n’était
+auquel il n’était
-hors d’embarras; mais
+hors d’embarras ; mais
-ne ~onvait s’habituer
+ne pouvait s’habituer
-comme ts cmentdans le
+comme justement dans le
-une cétëbre actrice,
+une célèbre actrice,
-dans Je rôle
+dans le rôle
-paru t’idéat de
+paru l’idéal de
-chez tes femmes,
+chez les femmes,
-nom d’Atine. Dans
+nom d’Aline. Dans
-les conversations; et
+les conversations ; et
-du d!ner que
+du dîner que
-fille, mu séduisaient tes jeunes, tes vieux
+fille, qui séduisaient les jeunes, les vieux
-même tes femmes,
+même les femmes,
-on t’invita d’une
+on l’invita d’une
-Hollandaise. Pepuschavaitun tempérament
+Hollandaise. Pépusch avait un tempérament
-que Pëpusch n’était
+que Pépusch n’était
-et jolies; il
+et jolies ; il
-dangereuse. It trouva
+dangereuse. Il trouva
-gracieuse, agréabte, et
+gracieuse, agréable, et
-admirablement te ton
+admirablement le ton
-attirant tes soupirants,
+attirant les soupirants,
-dans tes bornes
+dans les bornes
-ses manières; et
+ses manières ; et
-visage, it s’éleva
+visage, il s’éleva
-autre costume; it lui
+autre costume ; il lui
-vain it se
+vain il se
-moins confut, bien
+moins confus, bien
-petite tjagnât chez lui toujoun plus
+petite gagnât chez lui toujours plus
-monta an visage
+monta au visage
-oreille N’est-ce
+oreille : — N’est-ce
-la fondre ?
+la foudre ?
-auquel it avait
+auquel il avait
-était ptongé comme
+était plongé comme
-vite qu’eue était
+vite qu’elle était
-sourire arnica). L’image
+sourire amical. L’image
-plus Pépusch; elle
+plus Pépusch ; elle
-mémoire et
+mémoire ; et
-idée it résolut
+idée il résolut
-pendant dëm ou
+pendant deux ou
-suite h charmante
+suite la charmante
-que Pépuseh, Mut en
+que Pépusch, tout en
-la bette Hollandaise.
+la belle Hollandaise.
-comprit tui-mème qu’il
+comprit lui-mème qu’il
-insectes it remit
+insectes et remit
-divertissantes, oitl’en s’aboxnait à an nrh assez éievé, et
+divertissantes, où l’on s’abonnait à un prix assez élevé, et
-avoir Mt quelques tours cuneux au
+avoir fait quelques tours curieux au
-la Mirée. Cette
+la soirée. Cette
-petit entr’acte pour
+petit entracte pour
-attrait à.la réunion
+attrait à la réunion
-Sa voh n’était
+Sa voix n’était
-souvent tes principes
+souvent les principes
-défaut mais
+défaut ; mais
-clarté, ta précision
+clarté, la précision
-son être; et
+son être ; et
-faisait sons ses
+faisait sous ses
-qu’elle tes laissait
+qu’elle les laissait
-sur tes spectateurs,
+sur les spectateurs,
-se setMait la
+se sentait la
-même tes pédants tes plus récalcitrants éttiettt forcés
+même les pédants les plus récalcitrants étaient forcés
-réunions c’est
+réunions : c’est
-et t’entendit très-distinctement
+et l’entendit très-distinctement
-homme Dites-moi
+homme : — Dites-moi
-heures entières. et
+heures entières... et
-seul mot? Pépuseh
+seul mot ? Pépuseh
-très-offensé it tempêta,
+très-offensé : il tempêta,
-cet éttt. Il
+cet état. Il
-belle DeMje encore
+belle Dortje encore
-possible. U est
+possible. Il est
-que Mtr l’escalier it s’épouvanta
+que sur l’escalier il s’épouvanta
-les mtt~ et 6t «in toute
+les marches en toute
-objet séttnisMtt. Il M tint
+objet séduisant. Il se tint
-la salle; mais
+la salle ; mais
-échoua complètement, et,
+échoua complétement, et,
-dans tes yeux plus &ïement qae de coutume. t< te *<tt txt-mêm comment
+dans les yeux plus fixement que de coutume. Il ne sut lui-même comment
-se nt que
+se fit que
-dans MX coin.
+dans son coin.
-qui éta!t une détioMse mélodie, eUe lui dit Je
+qui était une délicieuse mélodie, elle lui dit : — Je
-déjà va ailleurs
+déjà vu ailleurs
-dans tes traits
+dans les traits
-longtemps ne<m étions
+longtemps nous étions
-d’autres citeenstantet. Je vem prie,
+d’autres circonstances. Je vous prie,
-et, ai je ne Mis pas abusée pat une
+et, si je ne suis pas abusée par une
-ces fetttieM Maictte* que
+ces relations amicales que
-Georges PépMch éprouva
+Georges Pépusch éprouva
-de nèvre. Bien
+de fièvre. Bien
-ne putguèresignitierautre chose sinon quetesieurPépusch était
+ne put guère signifier autre chose sinon que le sieur Pépusch était
-figure viut en
+figure vint en
-autre verre; et
+autre verre ; et
-fois it avait goûté Je lait
+fois il avait goûté le lait
-passé it avait
+passé il avait
-précise LriUait dans
+précise brillait dans
-chardon Zettérit. 11 fit
+chardon Zehérit. Il fit
-actuel. -Mais, au
+actuel. — Mais, au
-du ciel! vous
+du ciel ! vous
-muet, monsieur’ dit
+muet, monsieur !... dit
-de ton charmant
+de son charmant
-s’écria Céleste,
+s’écria : — Céleste,
-créature Le
+créature ! Le
-cette minuta féconde
+cette minute féconde
-Georges Pépuseh dans
+Georges Pépusch dans
-précipita aprèsdans l’enfer.
+précipita après dans l’enfer.
-de Dor~e devait
+de Dortje devait
-fin Pépuseh ne
+fin Pépusch ne
-fois il. parla
+fois il parla
-merveilleux eh le
+merveilleux où le
-les plat incontestables
+les plus incontestables
-temps tt de
+temps et de
-justement éveille j dans
+justement éveillé dans
-lorsque Pépuseh avait Bïë sur
+lorsque Pépusch avait fixé sur
-sut parier de
+sut parler de
-à lëna et
+à Iéna et
-Georges Pépuseh crut
+Georges Pépusch crut
-et !a jeune
+et la jeune
-que l’amoureM Georges
+que l’amoureux Georges
-vint am souvenirs
+vint aux souvenirs
-Alors ii arriva
+Alors il arriva
-très-amicalement ta petite,
+très-amicalement la petite,
-sa tite n’était pas teumée du
+sa tête n’était pas tournée du
-remarquer l’officier; mais
+remarquer l’officier ; mais
-à l’ofnder, et
+à l’officier, et
-rue. -Gamaheh! s’écria
+rue. — Gamaheh ! s’écria
-lui Gamaheh! que signifie ceci? Vous
+lui : Gamaheh ! que signifie ceci ? Vous
-s’écria -Allez, Georges, allez! ne
+s’écria : — Allez, Georges, allez ! ne
-roi Sekalis? N’êtes-vous
+roi Sekalis ? N’êtes-vous
-Eh bien! ce
+Eh bien ! ce
-Georges Pépuseh entra,
+Georges Pépusch entra,
-dans âne fureur
+dans une fureur
-violent désespoir; i) descendit
+violent désespoir ; il descendit
-partir. Attendez-moi,
+partir. — Attendez-moi,
-vous s’écria-t-il.
+vous ! s’écria-t-il.
-an rez-~ e-chaussée d’une
+an rez-de-chaussée d’une
-et <tèssec, portant
+et très-sec, portant
-probablement bonilUr un
+probablement bouillir un
-MAITRE FLOH. 1t Pépusth voulait
+{{sc maître floh. Pépusch voulait
-pour miem embrasser
+pour mieux embrasser
-groupe dM yeux,
+groupe des yeux,
-fortement tité en
+fortement tiré en
-s’écria i Voyez-vous ce voleur? Allons,
+s’écria : — Voyez-vous ce voleur ? Allons,
-mon cher! C’était
+mon cher ! C’était
-qui a’imagmaif naturellement
+qui s’imaginait naturellement
-une patromtle qui
+une patrouille qui
-de ] g~rde~ TROISIÈME
+de garde. TROISIÈME
-monstre. EeMrchtements lointains
+monstre. — Éclaircissements lointains
-la prmceMe Gamaliéh. Remarquabfe liaison
+la princesse Gamaheh. — Remarquable liaison
-Tyss. Renseignements
+Tyss. — Renseignements
-un toge. m~)t dans
+un logement dans
-maison. Très-singulier
+maison. — Très-singulier
-petite lentitte microfcoptque. ArreMation inattendue
+petite lentille microscopique. — Arrestation inattendue
-à celtes qui
+à celles qui
-sieur Peregmm* se
+sieur Peregrinus se
-qui pretède ordinairement le semmeit, il MMe)tMit dans
+qui précède ordinairement le sommeil, il retrouvait dans
-la beHe petite er&itttre et seattit sur
+la belle petite créature et sentait sur
-ses brAlants baisers. Alors ii se
+ses brûlants baisers. Alors il se
-eu s~rsant et
+eu sursaut et
-voit d’AMBe. Dans l’agitation brujamte qui
+voit d’Aline. Dans l’agitation brûlante qui
-dévorait, if desirait qm’eUt ne se <tt pas
+dévorait, il désirait qu’elle ne se fut pas
-craignait qn’eiie ne
+craignait qu’elle ne
-le tint enlacé
+le tînt enlacé
-des tiens indissolubles.
+des liens indissolubles.
-temps j~einë de dtxtmes. Ne dojft pas, Peftgnnnt, ne dors pM, noble cavalier; je veux parier un instatK avec
+temps pleine de charmes. — Ne dors pas, Peregrinus, ne dors pas, noble cavalier ; je veux parler un instant avec
-Ainsi mmrm<M*it une VMt tout
+Ainsi murmurait une voix tout
-Peregrinus. –t te durs pas! ne dors pas! lui tepetait-eHe sans cesse, jttsqu’aa moment
+Peregrinus. — Ne dors pas ! ne dors pas ! lui répétait-elle sans cesse, jusqu’au moment
-ouvrit cain les yeat, qm’M tenait
+ouvrit enfin les yeux, qu’il tenait
-Aline. A la lueur mieeMame de s< lampe
+Aline. À la lueur incertaine de sa lampe
-la couver. turc blanche
+la couverture blanche
-tout mt plus. Il Ot ent pe~ nn moment,
+tout au plus. Il en eut peur un moment,
-puis ü avança
+puis il avança
-vers tu; poM te MMt et se eeBV*ine)-e qae ce
+vers lui pour le saisir et se convaincre que ce
-un jea de
+un jeu de
-monstre dispMXt stM laisser de ttacea. Mais
+monstre disparut sans laisser de traces. Mais
-l’avait Mset vn pour
+l’avait assez vu pour
-roulait dent yeux Mnd< et ballant*, et
+roulait deux yeux ronds et brillants, et
-son bée de mtmteaa sentait m* grand
+son bec de moineau sortait un grand
-mince rapière; il
+mince rapière ; il
-Le ton, eenmae c’est
+Le cou, comme c’est
-chez lesoneatH, commençait immédiatement aa~essous de
+chez les oiseaux, commençait immédiatement au-dessous de
-allait tenjeNrs en t’épnssismnt, de
+allait toujours en s’épaississant, de
-suite, sams tMinti~en, la tonne dn ventre, qui retsemMMt à
+suite, sans transition, la forme du ventre, qui ressemblait à
-couvert d’écaillés d’un
+couvert d’écailles d’un
-comme t’armadiMe. Mais set bras et set jambes
+comme l’armadillo. Mais ses bras et ses jambes
-de ptnt étonnant.
+de plus étonnant.
-avaient deui articulations,
+avaient deux articulations,
-près dx bec,
+près du bec,
-suite ao-dessous de
+suite au-dessous de
-loin dem autres
+loin deux autres
-double artteubttion comme
+double articulation comme
-sa connanee, car,
+sa confiance, car,
-et ptu~tbrts que
+et plus forts que
-dorées, aveCtIes éperons
+dorées, avec des éperons
-diamants. Comm~ nous
+diamants. Comme nous
-il n’e&t entendu
+il n’eût entendu
-ainsi Au
+ainsi : — Au
-avec vous; hier
+avec vous ; hier
-je ntM vous
+je veux vous
-voir, ee qui
+voir, ce qui
-croire. 1)ans ce
+croire. Dans ce
-ne <u< voyez
+ne me voyez
-vous oHensex pas, Peregrit’us, de
+vous offensez pas, Peregrinus, de
-que tes nerfs
+que les nerfs
-grossiers ij<Mtt ma taille détitate. Mais jurez-moi qaejesmeusûreté près de v~et que
+grossiers pour ma taille délicate. Mais jurez-moi que je suis en sûreté près de vous et que
-savoir. Dites-moi
+savoir. — Dites-moi
-toutefois v«[~ itssttrer d’avance
+toutefois vous assurer d’avance
-nature répagne a tottt ee qui est nostite, et
+nature répugne à tout ce qui est hostile, et
-quelle [u~iere j’ai
+quelle manière j’ai
-vous projet ma générosités Teutefbis, consefvOt t<nq<tMs v<tre imiegMto, car
+vous prouver ma générosité. Toutefois, conservez toujours votre incognito, car
-bien gracier. Je
+bien gracieux. — Je
-la voit après
+la voix après
-dans tes sciences,
+dans les sciences,
-premier eeup d’<Bit~ Je
+premier coup d’œil. Je
-manière emphatique; je
+manière emphatique ; je
-rois tes plus
+rois les plus
-de sujets; mais
+de sujets ; mais
-la nn parée que
+la fin parce que
-fait aa terme
+fait un terme
-en république Un
+en république. Un
-cent quatre-vingt-diï-neaf membres,
+cent quatre-vingt-dix-neuf membres,
-peu d’importance; mais
+peu d’importance ; mais
-apprends qae moi
+apprends que moi
-vous parte, sans
+vous parle, sans
-ne suispersonne autre
+ne suis personne autre
-Floh t Je
+Floh ! Je
-connaissiez mea peuple,
+connaissiez mon peuple,
-certainement, trës-honoré monsieur,
+certainement, très-honoré monsieur,
-et restante avec
+et restauré avec
-je eommainde. Ataie vous <ewe* savoir Mt moins que Mon peuple
+je commande. Mais vous devez savoir au moins que mon peuple
-de Mberté presque
+de liberté presque
-est pitrtieuHereMtttt composé de sMte<tts sans
+est particulièrement composé de sauteurs sans
-monsieur PeregNnus, le talent q~il faut
+monsieur Peregrinus, le talent qu’il faut
-du. Donneftn’en l’asMrance, memieur Peregrinus, ava~t que
+du. Donnez-m’en l’assurance, monsieur Peregrinus, avant que
-mon «cit. Pendant
+mon récit. Pendant
-à PeMgruNts qu’une
+à Peregrinus qu’une
-des eam nmgiMantes ttumatt dans
+des eaux mugissantes tournait dans
-de tranqutllité, et il péBéchit que
+de tranquillité,et il réfléchit que
-étrangère ehez le
+étrangère chez le
-que et qm se paesait 4*ns rinatant présent,
+que ce qui se passait dans l’instant présent,
-que eeei était
+que ceci était
-la eoMéqnence nttuttHe des iaeroytMtHMttnttMM <Ms iesqueMes il
+la conséquence naturelle des incroyables aventures dans lesquelles il
-est p«Nr cela
+est p« Nr cela
-le «lètte; nuis je «te rtppeMe
+le « lètte ; nuis je « te rtppeMe
-rappelie ssi
+rappelie « ssi
-meompréhensibles prodiges! Ne
+meompréhensibles prodiges ! Ne
-cerveau oisif; mais
+cerveau oisif ; mais
-mon peuple; ma
+mon peuple ; ma
-jamais n~o!t épouse.
+jamais n~o ! t épouse.
-la ntl? du
+la ntl ? du
-devins aussitôt si
+devins aus— sitôt si
-cou, Mattre Puce.
+cou, Maître Puce.
-n CONTES MYSTERIEUX. aur le
+sur le
-de me: doux
+de mes doux
-Souvent eUe me
+Souvent elle me
-maître Floh! Il
+maître Floh ! Il
-par Mfrenx prince
+par l’affreux prince
-propos mêtés dans
+propos mêlés dans
-génie Thétet. Lorsque
+génie Thétel. Lorsque
-dans tes airs
+dans les airs
-de t’éctat de
+de l’éclat de
-me retenir; je
+me retenir ; je
-pouvoir m’étancer du
+pouvoir m’élancer du
-qu’il fut déjà
+qu’il fût déjà
-pour maitre Floh.
+pour maître Floh.
-dans tes mains
+dans les mains
-Tyss. s. Avec
+Tyss. Avec
-auxquels it donnait,
+auxquels il donnait,
-notre tiberté et
+notre liberté et
-tous tes agréments
+tous les agréments
-étonnement età son
+étonnement et à son
-auxquelles it fallut
+auxquelles il fallut
-de suite Alors
+de suite. Alors
-et âne foule
+et une foule
-de i’argent. En
+de l’argent. En
-et it recevait
+et il recevait
-perdant it perdait
+perdant il perdait
-mon peuple; il
+mon peuple ; il
-cherchais tes moyens
+cherchais les moyens
-et t’associé de
+et l’associé de
-de Oeur d’une
+de fleur d’une
-et it avait
+et il avait
-et àlarappeler à
+et à la rappeler à
-Zéhérit. C’est-à -dire que,
+Zéhérit. C’est-à-dire que,
-et it arriva
+et il arriva
-fallait faire; l’amour
+fallait faire ; l’amour
-Je brisai-mes chaînes et m’étancai d’un
+Je brisai mes chaînes et m’élançai d’un
-sur l’épaute de
+sur l’épaule de
-Elle vécut; mais
+Elle vécut ; mais
-beauté sans cette précaution elle
+beauté : sans cette précaution, elle
-malheur. Ma)gré toutes
+malheur. Malgré toutes
-s’était ralentie’, à m’é)ancer hors
+s’était ralentie, à m’élancer hors
-Malgré Je poids
+Malgré le poids
-de défaire j’arrivai
+de défaire, j’arrivai
-crus perdu; vous
+crus perdu ; vous
-la boite î Oit je
+la boîte où je
-Gamaheh  me
+Gamaheh me
-et te lieu
+et le lieu
-retraite. j Du
+retraite. Du
-en liberté Leuwenhoek
+en liberté, Leuwenhoek
-tyran J par
+tyran par
-des pepins de
+des pépins de
-mirent < dans
+mirent dans
-une fois de
+une fois, de
-personne au} monde; permettez-moi
+personne au monde ; permettez-moi
-rester quetques jours chez vous; je
+rester quelques jours chez vous ; je
-pourrais re;) garder comme
+pourrais regarder comme
-vous enitamme pour l’être charmant. Que
+vous enflamme pour l’être charmant... — Que
-dites-vous, maitre ?
+dites-vous, maître ?
-amoureux !j Sans doute continua
+amoureux ! — Sans doute, continua
-entrâtes hier. tenant
+entrâtes hier, tenant
-dans ij vos
+dans vos
-et enBammé d’une
+et enflammé d’une
-générosité vous
+générosité ; vous
-resté inûexibte et
+resté inflexible, et
-princesse. Et
+princesse. — Et
-la vérité interrompit
+la vérité, interrompit
-acheté tes jouets
+acheté les jouets
-laquelle it vous plait de
+laquelle il vous plaît de
-parmi tes boîtes
+parmi les boîtes
-vide dam laquelle
+vide dans laquelle
-enfant rédamait avec
+enfant réclamait avec
-moindre tdée. Vous voulez répondit
+moindre idée. — Vous voulez, répondit
-Floh, échappe)’ à ma reeonMMsance par cet habite détour,
+Floh, échapper à ma reconnaissance par cet habile détour,
-monsieur Peregrinus et cela à
+monsieur Peregrinus, et cela, à
-grande joie me
+grande joie, me
-protection. U faut
+protection. Il faut
-dans tes mains
+dans les mains
-mes toarmenteurs tout
+mes tourmenteurs ; tout
-inutile. -Monsieur Peregrinus,
+inutile. — Monsieur Peregrinus,
-amoureux. Oh ne
+amoureux. — Oh ! ne
-pas cela interrompit
+pas cela, interrompit
-se 6t sentir à finstant même
+se fit sentir ; à l’instant même
-et it cacha
+et il cacha
-couverture. – It n’y
+couverture. — Il n’y
-en oeuvre pour
+en œuvre pour
-bien d’autresfemmes charmantes,
+bien d’autres femmes charmantes,
-Gamaheh elle
+Gamaheh : elle
-grand coeur est
+grand cœur est
-un peupte infortuné
+un peuple infortuné
-à l’esclavage; ou
+à l’esclavage ; ou
-vous réststerez am manœuvres séductricesd’unêtrefaux et
+vous résisterez aux manœuvres séductrices d’un être faux et
-Oh si vous vouliez si
+Oh ! si vous vouliez, si
-promettre Maitre répondit
+promettre ! — Maître, répondit
-avez raison rien
+avez raison, rien
-que tes séductions
+que les séductions
-fausses, perfides; ette* jouent
+fausses, perfides ; elles jouent
-comme tes chats avec tes souris,
+comme les chats avec les souris,
-confus, etquejelisun volume
+confus, et que je lis un volume
-une AM<.t. Mais,
+une Nuits. Mais,
-MAITRE FLOH. livrer
+livrer
-vos ennemis., et
+vos ennemis, et
-cette à jeune
+cette jeune
-vous s< tendrais
+vous tendrais
-mienne. p Et
+mienne. Et
-et r le
+et le
-avant. g Eh
+avant. Eh
-tout q à
+tout à
-permettez-moi s au
+permettez-moi au
-joie S et
+joie et
-notre amitié, d Peregrinus
+notre amitié. Peregrinus
-faite u que
+faite que
-les puces, c Vous
+les puces. — Vous
-le diable! s’écria Peregrinus. - Que
+le diable ! s’écria Peregrinus. — Que
-de a mon cordial dévouement; mais
+de mon cordial dévouement ; mais
-gage t de
+gage de
-qu’un microscope qu’un ( c opticien
+qu’un microscope, qu’un opticien
-peuple nt lorsqu’il
+peuple fait lorsqu’il
-sa gros) seur n’a
+sa grosseur n’a
-pupille :de votre <eil gauche
+pupille : de votre œil gauche
-cette opération,persuadë comme
+cette opération, persuadé comme
-cet (eil microscopique
+cet œil microscopique
-petit en&nt pris
+petit enfant pris
-monsieur Tyst? demanda
+monsieur Tyss ? demanda
-aimable Non, chère Aline; laissez
+aimable : Non, chère Aline ; laissez
-sortir -t t’instant du
+sortir à l’instant du
-ses bras; il
+ses bras ; il
-terreur il
+terreur : il
-bas Etrange,
+bas : — Etrange,
-s’attendre ?qui se
+s’attendre ? qui se
-rien depareil? Peregrinus,
+rien depareil ? Peregrinus,
-demanda Qu’y
+demanda : — Qu’y
-chère Aline? Bten des
+chère Aline ? — Bien des
-plus doulourem désir a – Ah’Aline! 1 1 Oui,
+plus douloureux désir : – Ah ! Aline ! — Oui,
-coup d’o*il sur
+coup d’œil sur
-humeur. Qu’est
+humeur. — Qu’est
-d’une voh rude.
+d’une voix rude.
-la rue? avez-vous
+la rue ? avez-vous
-? Ouvert la porte! dit
+? — Ouvert la porte ! dit
-sourire malieiem, allé
+sourire malicieux, allé
-voiture reconduite
+voiture ! reconduite
-maison Tout
+maison ! Tout
-maison elle
+maison ; elle
-et Terrouillé sa porte. –La conduite
+et verrouillé sa porte. – La conduite
-Aline, tn’a paru
+Aline, m’a paru
-peu t la
+peu à la
-de ta serrure, el t~, le aieur Sommer t’<~ mu au m~eu de la ehtmhre et a ,patM la
+de la serrure, et là, le sieur Swammer s’est tenu au milieu de la chambre et a parlé à la
-avec Un accent
+avec un accent
-m’en ~nt venues
+m’en sont venues
-n’ai *s douté
+n’ai pas douté
-pour omettre la
+pour remettre la
-du Seiaeur. Toujours
+du Seigneur. Toujours
-ce ue la
+ce ce la
-eût respectueu’ment baisé
+eût respectueusement baisé
-sieur wammer a
+sieur Swammer a
-l’a conuite dans
+l’a conduite dans
-devant n breuvage,
+devant un breuvage,
-vin haud. Malheureusement,
+vin chaud. Malheureusement,
-éternué ssez fort mais
+éternué assez fort ; mais
-restée presue anéantie
+restée presque anéantie
-la orte, et
+la porte, et
-des s, il
+des os, il
-écrié Retire-toi,
+écrié : — Retire-toi,
-épie Je
+épie ! Je
-sieur ;wammer était
+sieur Swammer était
-mon lit Il
+mon lit. Il
-de ibeline, avec
+de zibeline, avec
-main. - Bonne
+main. — Bonne
-Aline, m’a-t-it dit,
+Aline, m’a-t-il dit,
-affaires m’appeleut au
+affaires m’appelant au
-le )alier de
+le palier de
-père c’ est pourquoi
+père ; c’est pourquoi
-confiance enmoi, etjeveux etjedoisla protéger
+confiance en moi, et je veux et je dois la protéger
-sieur Fyss le
+sieur Tyss le
-vous taire et
+vous faire et
-précipitamment. Mais,
+précipitamment. — Mais,
-? - Pour
+? — Pour
-vu. U est
+vu. Il est
-relieur LammerIErt était
+relieur Lammer Hirt était
-fuite a-t -il porté
+fuite a-t-il porté
-bouche. Et
+bouche. — Et
-soupçons tet des mauvaises pensée)! que
+soupçons et des mauvaises pensée que
-cette dame? reprit
+cette dame ? reprit
-sujet. Ah! tout
+sujet. — Ah ! tout
-air mielleuï. Il sumt de
+air mielleux. Il suffit de
-petite tète appuyée
+petite tête appuyée
-que tes boucles
+que les boucles
-entre tes doigts
+entre les doigts
-la neige: ce
+la neige : ce
-charmante ptitrine et
+charmante poitrine et
-des pantounes dorées; une
+des pantoufles dorées ; une
-monsieur Tyss. -Que dis-tu? interrompit
+monsieur Tyss... — Que dis-tu ? interrompit
-m’entraîner mille folies peut) être! -Courage, Peregrinus,
+m’entraîner à mille folies peut-être ! — Courage, Peregrinus,
-la teMation! murmura
+la tentation ! murmura
-reprit aprèt âne légère pause -Je vous
+reprit après une légère pause : — Je vous
-monsieur Tyss? Evidemment parce
+monsieur Tyss ? Évidemment parce
-autres am aventures
+autres aux aventures
-plut inattendues.es . Une
+plut inattendues. Une
-mère <tae vous
+mère que vous
-le (bonheur jtan< un m*rMj;e tout jftdt iMMeM«. CelaïpeutM TeriCtt.
+le bonheur dans un mariage à tout fait inattendu. Cela peut se vérifier...
-MAïTM FLOH. MU c –Je vous salue miUe fois,
+— Je vous salue mille fois,
-Vous voye~ comme
+Vous voyez comme
-pour met affaires.
+pour mes affaires.
-vous ec occuper,
+vous en occuper,
-votre manitre de
+votre manière de
-vous muie~ Mentot deubtë h fortune bissée pà)- monsieur
+vous auriez bientôt doublé la fortune laissée par monsieur
-père. t Les pensées disaient: Si
+père. Les pensées disaient : — Si
-perdu )!n spéculations s* fortune
+perdu en spéculations sa fortune
-papa, tjuise&isait un
+papa, qui se faisait un
-gens gut voûtaient se
+gens qui voulaient se
-la bareteet la pensée. EtUeontbrmaittoujoum ses téponsesà ee que Kt gens
+la parole et la pensée. Et il conformait toujours ses réponses à ce que les gens
-dans t’idee, ce qui &isait que cem-ci ne
+dans l’idée, ce qui faisait que ceux-ci ne
-que benserdelui. A ta fin,
+que penser de lui. À la fin,
-Il nt claquer
+Il fit claquer
-aussitôt ~e verre Disparut de
+aussitôt le verre disparut de
-de ton te.) . Lorsqu’il
+de son œil. Lorsqu’il
-lui ) vit
+lui il vit
-spectacle. n homme
+spectacle. Un homme
-sur e milieu du paMer, et4 raven une
+sur le milieu du palier, et à travers une
-verre e forme
+verre de forme
-regardait tiemenHaportedeta charnue de
+regardait fixement la porte de la chambre de
-Swammer. S"r !et(t porte
+Swammer. Sur cette porte
-des ayeM de toteit parés des euiemrs de Fare~n’eiet; ils e tantmMaitnt dans un rnt ftyer de <ett q<ti Mmhit pénétrer i à travers ,h orte. Et
+des rayons de soleil parés des couleurs de l’arc-en-ciel ; ils se rassemblaient dans un seul foyer de feu qui semblait pénétrer à travers la porte. Et
-entendit n sourd génuasetnettttn’ a ecouj~d’aetenttde de)ts ur qui
+entendit un sourd gémissement entrecoupé d’accents de douleur qui
-partir e )a <)~npBB.;A scn<tat)d; froi, Peregrinus cntt reennaitre ta vea. de 6a~ taheh. ;a; Que voute*-vo)M? que ~-vous M~. d~amda~~ il a cet nemmt, ht rut employer quetque sef-h eUeMediaboMqae; !)"" ’epp’ << <4~ arc.en-c.et iDarafSta~t [tuer ptns vMe et
+partir de la chambre. A son grand effroi, Peregrinus crut reconnaître la voix de Gamabeh. — Que voulez-vous ? que faites-vous ici ? demanda-t-il à cet homme, qui lui parut employer quelque sorcellerie diabolique ; et pendant ce temps les cercles de l’arc-en-ciel paraissaient jouer plus vite et
-une rdeurptus grande; ie foyer e~étrattàvec unteu ptns ttense dans Hn~eur, et !S erisdoutoureuïsortatent e ~t .t cnai&!n~)awM ptns~t . ~rce.i’î :ifH ’i~t.i n~< .M"ota~< assemniàtît set verres et ~"?’w\ est ,7" i,.r¡f° cher,hAte; ardonn~<nM, mon cter, MBsieur~ss; d’o~jrer. Mi MM votre pennissmnJ’eus venu vous ta demander; tais tattSnnë Aline
+une ardeur plus grande ; le foyer pénétrait avec un feu plus intense dans l’intérieur, et des cris douloureux sortaient de la chambre avec plus de force. — Ah ! dit l’homme en rassemblait ses verres et en les serrant rapidement, ah ! c’est vous, mon cher hôte ; pardonnez-moi, mon cher monsieur Tyas, d’opérer ici sans votre permission. J’étais venu vous la demander ; mais la bonne Aline
-vous ëtiet sorti, et h cttose àe Suffr!<)taucunretar~ ’j’ Et queMe chose,
+vous étiez sorti, et la chose ne souffrait aucun retard. — Et quelle chose,
-ne per’etauennte<ard?j.) ,1 Si vous hé Mvm p* continua t’homine tvi~c un seu~ré d~M~Ne, qae m~&Ue~meee E~etding ~est échappée de che~ moi, <tft ~n aen tort ~e y~uttr~ter cepme Wt ~v<ssenr, etje tem~inerai avec gr*n<t pMMK de votx pat&tte ~n ~ocenee si
+ne permet aucun retard ? — Si vous ne savez pas, continua l’homme avec un sourire désagréable, que ma folle nièce Elverding s’est échappée de chez moi, alors on a eu tort de vous arrêter comme son ravisseur, et je témoignerai avec grand plaisir de votre parfaite innocence si
-cas s’~m résemM. (~ n’est pas cméz veiti, c’est ct<!t ]S[. Sommer, qui jfat ttrefeM mien«ni, et est devenuma~ttntnt mon ennemi mortét, me kdr~tesse s’est
+cas s’en présente. Ce n’est pas chez vous, c’est chez M. Swammer, qui fut autrefois mon ami, et est devenu maintenant mon ennemi mortel, que la drôlesse s’est
-Je sàts qu’eUe est
+Je sais qu’elle est
-chambre, tseMe, ~r tjese~Swamnter ~t ss~ . ne entrer, )r )ape~est;soUd~mentfeKméeetve~m trop dota ’ur emptoter h \’io)encé. C’est paurij~pije~me~permets de tourenter ta petite
+chambre, et seule, car le sieur Swammer est sorti. Je ne peux pas entrer, car la porte est solidement fermée et verrouillée, et je suis trop doux pour employer la violence. C’est pourquoi je me permets de tourmenter la petite
-de martM en optique, ponr lui ire coBtp~eMdreqnëje suis sonseighe)iretma!tre,jmi’!gre toutes ses étenduesprincipautés.. ’Vous ttts te dtàbte s’écrit ’Peregrinus espéré mais vous êtes pas le nia~tre~e ta bët)e et céteste princesse G~maheh. Sortez eette maison; fatttt y~sq~e ~eties.infemates ou vous voudrez, aisje m’arrangerai de tette sortequeëe ne sott point ici. –Ne vous emportée pas, mon eher ntoaata) TyM, dit î.tuw<ttheek, je Mis un
+de martyr en optique, pour lui faire comprendre que je suis son seigneur et maître, malgré toutes ses étendues principautés. — Vous êtes le diable ! s’écria Peregrinus exaspéré ; mais vous n’êtes pas le maître de la belle et céleste princesse Gamabeh. Sortez de cette maison ; faites vos sorcelleries infernales où vous voudrez, mais je m’arrangerai de telle sorte que ce ne soit point ici. — Ne vous emportez pas, mon cher monsieur Tyas, dit Leuwenhoek, je suis un
-ne mv~ pas
+ne savez pas
-un peut basiMc qui
+un petit basilic qui
-la faite; mais
+la fuite ; mais
-plus ptteteat trésor,
+plus précieux trésor,
-puis vivre? j bot pour têt maitteEtoh, qui
+puis vivre ? Ici maître Floh, qui
-Peregrinus pear prendre
+Peregrinus pour prendre
-et phu commode, me nat s’empêcher
+et plus commode, ne put s’empêcher
-moqueur. Ah! s’écria
+moqueur. — Ah ! s’écria
-subit, ah! l -qu’esKe que cela?.Est-il possible? Ici,
+subit, ah ! qu’est-ce que cela ? Est-il possible ? Ici,
-cet endroit! Permettez’, mon
+cet endroit ! Permettez, mon
-monsieur Peregmus. Leuwenheek étendit
+monsieur Peregrinus. Leuwenhoek étendit
-bras, s’approehtdePeref~nus, et
+bras, s’approcha de Peregrinus, et
-main t sa
+main à sa
-poignet Vtgoureuï, et le travers la
+poignet vigoureux, et le lança vers la
-maison, MB* le
+maison, sans le
-avec Leuwennoek, qui s*epnHMt en
+avec Leuwenhoek, qui s’épuisait en
-Georges Pëpuseh s’etanca dans l’intérieur, ans~tot suivi
+Georges Pépuseh s’élança dans l’intérieur, aussitôt suivi
-sieur S~antmerdam,_ ’il A~ussitôt que.Leuwenhotk aperçut son ennenu S~v(ammerdam, i! ~e dega~a en remutsant toutes
+sieur Swammerdam. Aussitôt que Leuwenhoek aperçut son ennemi Swammerdam, il se dégagea en réunissant toutes
-contre !a porte
+contre la porte
-chambre ou se. trouvait ta neHe prisonnière. Swammer~am, en voyant ceta, sortit
+chambre où se trouvait la belle prisonnière. Swammerdam, en voyant cela, sortit
-petite lorsnette, ta, t~ra ju*qu’au~bout, et
+petite lorgnette, la tira jusqu’au bout, et
-son en~n ~ en disant r .i’r~ës& !ama;n, m~~dt(, tu t’oser L ~euwenhoek sortit aussitAt nn instrument pjtreit, le ttra de ntemc en criant Avance! je
+son ennemi en disant : — Les armes à la main, maudit, si tu l’oses ! Leuwenhoek sortit aussitôt un instrument pareil, le tira de même en criant : — Avance ! je
-là, ta sentiras
+là, tu sentiras
-pouvoir Tout dem se
+pouvoir ! Tout deux se
-lorgnette a i’teit, et tombèrent t’un sar l’autre
+lorgnette à l’œil, et tombèrent l’un sur l’autre
-en aUongeant et
+en allongeant et
-C’étaient de~ feintes,
+C’étaient des feintes,
-des vottes, enfin
+des voltes, enfin
-les subtitiitesde l’art
+les subtilités de l’art
-et i!s paraissaient s’ennammer toujours
+et ils paraissaient s’enflammer toujours
-atteint, it jetait un en, sautait en t’air, faisait
+atteint, il jetait un cri, sautait en l’air, faisait
-plus ëtramges çabriotes, tes ptus beam emrecnats, ne* ptromenes comme te ptus nauue n<tH’ear net meatre* de
+plus étranges cabrioles, les plus beaux entrechats, des pirouettes comme le plus habile danseur des théâtres de
-autant. B< alternaient
+autant. Ils alternaient
-frénétiques, dan* leurs
+frénétiques, dans leurs
-front, leur* yeux,
+front, leurs yeux,
-sang, teur sortaient
+sang, leur sortaient
-à tenr par ta lorgnette,
+à tour par la lorgnette,
-deviner ta~cause de leurs d~f ses, on
+deviner la cause de leurs danses, on
-pu têt prendre peut des 6)m funem échappes
+pu les prendre pour des fous furieux échappes
-parvint ehnn à chasser Letwënhoek de
+parvint enfin à chasser Letwenhoek de
-devant ta porte,
+devant la porte,
-courageuse opmiâtrete, et
+courageuse opiniatreté, et
-le fon~ du palier. 1 Georges
+le fond du palier. Georges
-favorable i! poussa
+favorable il poussa
-ni verrouitlée; elle
+ni verrouillée ; elle
-Il s’éhncit dans la chambre; il
+Il s’élança dans la chambre ; il
-s’écriant – HUe s’est enfutc! Etit se
+s’écriant : – Elle s’est enfuie ! Et il se
-comme l’éeMr. Leuwenhoek
+comme l’éclair. Leuwenhoek
-manière ta plus vec leurs
+manière la plus folle, en faisant avec leurs
-leurs hurtements une t).usique qui.~Mi~ttMtMtiM doute am cris
+leurs hurlements une musique qui ressemblait sans doute aux cris
-des damr’:s dans · l’e <" 1
+des damnés dans l’enfer.
-JJ! CONTESM’ïSTtRiEDX. PetegnmM ne Mva!t au juscrce qa’t! dtvatt faire
+18 CONTES MYSTÉRIEUX Peregrinus ne savait au juste ce qu’il devait faire
-ces d ~ dêMx’et~rm~M.sëètt~t~i’~f~e ~TM ~ q’1 EnSn toM teS deui vtreatqtietK porte~ de la CnMtbrt et~ittoute gra~dt o;fvertj-, eH)s ouMierëttt à i(t Mt tettr combat et teute douFeuM. Tts serrèrent leurs arm~ me~t ~eM~tt se pteeiptt«tiat Aats v tachambrë. p Pe~egnn~s Tessentitu)) ~ if<-hagM)t~eV~ttttMetU~pin«ede d sa
+ces furieux et terminer une scène aussi terrible que ridicule. Enfin tous les deux virent que la porte de la chambre était toute grande ouverte, et ils oublièrent à la fois leur combat et leurs douleurs. Ils serrèrent leurs armes meurtrières et se précipitèrent dans la chambre. Peregrinus ressentit un vif chagrin de voir la belle fille partie de sa
-maudit t’aifreuï Lcuwenhoek. t Mais hf vort ~’AI!në te M ~tétt~rë <M t’ocitiKf. t.a ~MUe riint et d4s!)tt’n m&nfe~tëm’ps: c~b t ttt))r it nH s’tmxgiMf t~t de ptreM? EtM<M«! htetoytbte! < ’Est--fui)’~vë?’ -f!’(.si.- té? ha’dënt~<taPeregtiMi4dBm}-vett~))i’~) ~. t-H«t cp~ <it’’crpyaMe? 4 ,ot)~h ~f tnottsientTy~’ repr!t ta vieiMe, mM«M dMC vite < a t~’îïtbre! ,,¡ ’j h~vrit avec uBirire~ma)ic<t<tx)t porte
+maudit l’affreux Leuwenboek. Mais la voix d’Aline se fit entendre sur l’escalier. La vieille riait et disait en même temps : — Pourrait-on s’imaginer rien de pareil ? Étonnant ! Incroyable ! Est-ce un rêve ? — Qu’est-ce ? lui demandait Peregrinus à demi-voix ; qu’y a-t-il encore d’incroyable ? — Ô mon cher monsieur Tyss ! reprit la vieille, montez donc vite à votre chambre ! La vieille ouvrit avec un rire malicieux la porte
-son appartej ;;t t’tr< Sprodige! û joie! ta belle nortje Elverding n. CM <")t an-devant de )ui, vèt~f <!e ja robe
+son appartement, et lorsqu’il entra, ô prodige ! ô joie ! la belle Dortje Elverding s’élança au-devant de lui, vêtue de la robe
-gaze qu’eUe. ,Lj !t i’~t’~c" .’bavait vuf fhex Swatmner~~r F;~f;n n :1~I~ _ I’o_is) mon doux anu,, ~1 .t~ ,o sa ~v ¡,ct!(lr< st .ca .r~ss8n~e aupres d dca ,h’, d. ïtèaux projet§, ne put s~~ ~tl~~ tt~~riv~~· , m "nc.h’e lfl1d’resse’.11 se senla~ ~~t ·~ 1P ~ët dt’ ’d~M’~m~’rem. CamMe.. d~ji~)~’ j iiy ’(! excessive de ta ptusimmena<im~’<~M~S<i)M)t)ttdht<t!~Mf~ ~am.par ia’.d. .ie.r te~estre ~t~ a1tt ,fantastiques’tm ’de’ttt )his’ mmDdrtt ~!)iBM)~M d~t ~ <!<’ (’ .’it’ltÍ¡rtih à Pi!~grifiUS: ~` .3~ Au ornent ~t~~MMitpou~ .j j~de.I~ La tefr!b!e do~Mir de cette ~d ~e. ~A.c~~e~ ’Jii\’è" La tejrnbte do»l~ur de cette’ ~es;~e ~ cari’~ p)Mt taiitées M re~d!t assez de ~~ S~cisB po)~aMt!&4<M~ f cette parn~ . Le dtadet~e te ht penjj~~N~H)CMs~&m~)i~~e~ même
+gaze qu’elle portait lorsqu’il l’avait vue chez Swammerdom. — Enfin je vous revois, mon doux ami, murmura la petite ; et elle sut se rendre si caressante auprès de Peregrinus, que celui-ci, en dépit de ses eaux projets, ne put s’empêcher de l’embrasser avec une excessive tendresse. Il se sentait prêt à s’évanouir de ravissement et de désir amoureux. Combien de fois n’est-il pas arrivé que dans l’ivresse excessive de la plus immense joie on se sente tout d’un coup ramené, par la douleur terrestre d’un choc au bout du nez, des plaines fantastiques au delà des mondes au prosaïsme de celui-ci ? C’est de qui arriva à Peregrinus. Au moment où il se baissait pour baiser la douce bouche de Dortje, il se frappa le nez, assez développé d’ailleurs, aux riches diamants du diadème que la petite portait sur les noires boucles de sa chevelure. La terrible douleur de cette rencontre avec des pierres si carrément taillées lui rendit assez de sang-froid pour pouvoir examiner cette parure. Le diadème lui fit penser à la princesse Gamaheh, et en même
-que maitre Fij~~avait. dj~~ s~N~ ’cette crtattiMtttittevtnt en mea~g ~ "~rpà~, 1~ "W))-nh pn-nnt’-iï). ni- ttrunif t~i ri~M~t"W~~ ’et’ nue- tOMe’ sa’eonduite’S amotu ~M~Ht- ~tre,p~<Ë’~m!~M ’-Ti.i~i~’ame~rHat’tivrer ~t ;h~e ~~t . il sentijt’co<tn.’dan~soh’âme u<p ~e/’d~ghc<t~.i d~ aitSu)-, ~ne t’e~gnit pas MfS &\fait.~Peregrinut se ~ j~M! doucement des biras de ta’petite,~ [,f<!n)~eaient ati~reu~ ’Nt~~MjtetAent’et’îeï’yenïbais~ ~’f~ `-’ Ah cili’¡!y.° ~ ~te~’p’ourt ~~ le dt~ pms~a~T rot Sé ~T beU~!aeha<-mà~te,;t’adm’iraNe~ t~se ~nheM~don~ ~riNcesse,~) ~n sentiment qn’it~ t!jtté tj~S)ssiMe de <pa!ti~<j~ <oMtttt% ta’~iië, ’au; d’étiré. Ma~~<~s-j~)he, EjBcet~eBcet. Que
+que maître Floh lui avait dit des séductions de cette créature lui revint en mémoire. Il pensa qu’une princesse, la fille d’un puissant roi, ne pouvait absolument pas partager son amour, et que toute sa conduite si amoureuse devait être un piège trompeur qui devait l’amener à lui livrer la puce enchantée ; et en pensant cela, il sentit courir sans son âme un fleuve de glace qui diminua son amour, s’il ne l’éteignit pas tout à fait. Peregrinus se débarrassa doucement des bras de la petite, qui l’enlaçaient amoureusement, et il dit lentement et le yeux baissés : — Ah ciel ! vous êtes pourtant la fille du puissant roi Sekalis, la belle, la charmante, l’admirable princesse Gamaheh ! Pardonnez-moi, princesse, si un sentiment qu’il m’a été impossible de maitriser m’a conduit à la folie, au délire. Mais vous-même, Excellence... — Que
-mon %)ni ami ~~trr&pti ~n ~rdiBS~~ ’6He d’ù~ pu~atit TbU ~oi, u)ie~tW~~Jt!)uh t~At~~otj~ ’’t’~m~ra.ju~l’a’h’~Hre~i tu. MM~a’’c.ë~&?~< Ïa retne de Goteonde, elM est aup~d ~ tj6)~MM ~jt <~<t!, ~mmet eHe n’est pins depuis tonpt~~i~~]~H~q~tj~MF,iqu’eUe epe~&H un générât tranca~s . j~i~ ~ suis pas )a v~a{e,A)me, et
+mon doux ami ? interrompit Dortje Elverding ; moi, fille d’un puissant roi ! moi, une princesse ! Je suis ton Aline, qui t’aimera jusqu’au délire si tu... Mais qu’est-ce que j’éprouve ? Aline, la reine de Golconde, elle est auprès de toi ; c’est une bonne et chère femme ; elle n’est plus depuis longtemps aussi belle qu’elle était lorsqu’elle épousait un général français. Malheureuse que je suis, je ne suis pas la vraie Aline, et
-pas rj%n~ ~oteot~ tB<t~~<<t que je suis!’ ’y.T’ La petttB aya~ lesyem[;termés, et eH< e~M ~~t ~m~e .regrinus la porta sar un canapé. h", –[’H captés de G~mabeh ?
+pas régné à Golconde !... malheureuse que je suis ! La petite avait les yeux fermés, et elle commença à chanceler. Peregrinus la porta sur un canapé. — Tu parles de Gamaheh ?
-un ftat.des~naM$M;4~Gamahe~ tne tapRéHa, <( ’F~m))g<Mta j’étais une 6elle tuhpe portant
+un état de somnambulisme, Gamaheh, la fille du roi Sekalis ? Oui, je me rappelle, à Famagusta j’étais une belle tulipe portant
-nom t)~ autrjifMsj~s ~jtta)st~ désir
+nom ! Déjà autrefois je sentais le désir
-mon coeur. Mais ne ’.f~pa~. de~ ~’P~~W~ ~Mrai~ nt endorrr~xe j’eFegstnus v&tM~~n}~~ d~ ra’’Hettre’dan!.tnë ppsi~on *p)~s ~ettrp~e .J ~isl~ 9" t’ento)irait;do~cf’nent de ses bra~, fise senSt pWté a~ doigt~BaruBee]piBgtecachée,ëmnt claquer som Muc~~m~ K)rdtt)4i?e, Ma:tre F)oh ’prit <-e)a ipo~ te s.g .)al cop~nft, dan~te~ Xu~it~t, co~me ~~ y~pn~s ~t ~ 1x Corijée ~1!s’ft~t(r’)t~~Ir;il.1g, ttss~ e~e%~r ~v ~pe~~t~éiié~ fond du.cervéau, MaM parint ce tabyrintne serpentatèt~dépttS~ nts d’at~~t tumineuï c~at feMD)us.6ntq~t~L4%~RWi~t~e*M et, ees frIs JÜ~In(\S,; qui Mra~M~M Mma; en
+mon cœur. Mais ne parlons pas de cela. La petite se tut. Elle paraissait profondément endormie. Peregrinus voulut tenter la périlleuse entreprise de la mettre dans une position plus heureuse. Mais tandis qu’il l’entourait doucement de ses bras, il se sentit piqué au doigt par une épingle cachée, et il fit claquer son pouce comme à l’ordinaire. Maître Floh prit cela pour le signal convenu, et lui mit dans l’œil le verre microscopique. Aussitôt, comme toujours, Peregrinus vit derrière la cornée des yeux l’étrange tissu des nerfs et des veines qui pénétraient jusqu’au fond du cerveau. Mais parmi ce labyrinthe serpentaient de petits fils d’argent lumineux cent fois plus fins que le fil de la plus petite araignée, et ces fils mêmes, qui paraissaient ne jamais finir, se rassemblaient en
-du cer~Mn ~n s ~n’je~e~ })to~W~; mAme a )’(BH mic~o seepique, qtuno’)i~’tt e~e <)es pensées
+du cerveau dans un je ne sais quoi d’embrouillé, d’invisible même à l’œil microscopique, qui pouvait être des pensées
-ordre subtime ëtd’autret d’n~e ~ureptu~f~easaïsir. P~regnnus appr~ut m~te’! ensemble des Noirs qui prenaient ta formé des
+ordre sublime et d’autres d’une nature plus facile à saisir. Peregrinus aperçut mêlés ensemble des fleurs qui prenaient la forme des
-et attssi des ho’Km<*s qui
+et aussi des homes qui
-et bnKatent a~rs comme des pten es ou da métat, et
+et brillaient alors comme des pierres ou du métal, et
-milieu <ie tout
+milieu de tout
-des ammaux étranges qui changeaient de
+des animaux étranges qui changeait de
-fois incatcuiati~, et partaient des iangages s~nentiers. Ces
+fois incalculable, et parlaient des langages singuliers. Ces
-n’avaient CNtre elles
+n’avaient entre elles
-leur di4sona~ce semM* ~ eiprimer oat tes pi&U)tes mqutët.ës de mu’i.)))tolie qui déchirait r4tne et résonnaient dant les airs. M~ ~ette æ’1 isonance eUe-meme embettissatt encore
+leur dissonance semble s’exprimer par les plaintes inquiètes de mélancolie qui déchiraient l’âme et résonnaient dans les airs. Mais cette dissonance elle-même embellissait encore
-l’harmonie pTohndt i. s ~tintjcait vtetoneuse dans mte éternité et inefhMe jeie~, ’étiras ~MaitttHtteeaMparaMsattttMtsé. ’.) ’<- Ne
+l’harmonie profonde qui s’élançait victorieuse dans une éternelle et ineffable joie, et rassemblait tout ce qui paraissait divisé. — Ne
-y trempez pas, moasieat Beregrinus, dit maître Btob d bus ve~ez là ))t!Bset~ du songe. l! y a }& quetque chose <te caeif F ut-être; le
+y tromper pas, monsieur Peregrinus, dit maître Floh vous voyez là les pensées du songe. Il y a là quelque chose de cacher peut-être ; le
-pas encore* atavé de chercher àfappTOfM J r. Appelez
+pas encore arrivé de chercher à l’approfondir. Appelez
-son vérfUMe nom, et Ae<pM’4e! x’ t~lMS ce qu’il’votsphira, c Comme hi)e<me&HepOtt!tttphMietHS nome, il e~tte’disette’ a !tegnmts de trottver te véHtaMe; meiett dit sang peBset.)e m{n~ r tmonde. c Dortje
+son véritable nom, et demandez-lui alors ce qu’il vous plaira. Comme la jeune fille portait plusieurs noms, il eût été difficile à Peregrinus de trouver le véritable ; mais il dit sans penser le moins du monde : — Dortje
-une efMttt J ’~meratSt.tttveMtabtememt? Aussitôt fa petite
+une erreur, m’aimerais-tu véritablement ? Aussitôt la petite
-ouvrit tes yem, ef Ln~tsq<tesesyemétt)tceh)ient: Pourquoi doutes-tu, Peregrinus? Une jeune 6Ue fetatt~et Lmetis ce
+ouvrit les yeux, et dit tandis que ces yeux étincelaient : — Pourquoi doutes-tu, Peregrinus ? Une jeune fille ferait-elle jamais ce
-n’éprouvait le plus viaient amour~Pj *griuus,je t’aime
+n’éprouvait pas le plus violent amour ? Peregrinus, je t’aime
-et ai tu~vo ~Nuaftenir, e me
+et si tu veux m’appartenir, je me
-tout eo°u< et je Msterat p* ~Dttrt-eque je
+tout cœur, et je resterai près de toi sans cesse, non pas parce que je
-la tyra ue je ne veu~ page te quitbër, ~ ~lt~p#~ ~s t~1!(,Etfidl’~ ~p et
+la tyrannie de mon oncle, mais parce que je veux pas te quitter. Les fils d’argent avaient disparu, et
-pensées disaient: po -S ~t’tN~&D’aHotd j’ai jouer.ja passiot). p ~<N~)M~t<())~tt ~~)i~ et Leuwenhoek, etmaiMenant) ~~i ~B ~~ ~~ NM~~o!s prise
+pensées disaient : — Comment cela s’est-il fait ? D’abord j’ai joué la passion pour m’attacher de nouveau maître Floh et Leuwenhock, et maintenant je l’aime pour tout de bon. Je me suis prise
-propres ntets. ~ dt ~~prlns â rpaî je voudrais a]!paI’liellir toui s. I~ce, llytgl o~r, a~(,¢ pne m plu èomme l\1i, ~Kf~)n ravMsetnent.ee’s pensem <fH ~~rl~4#~d ~C Il tomba ïàl genoux di}vllbt là’ ~tse~r’&s~~ ~~R ~ `~3 frllewen.l’atttianslt~èremee Lljp, allait de Itacaom~tlidsei0~n ~ e 1"dxtstence de ta bisn-arméé .c ~~ i~ tout ce que, tu vbudras ï Je a’à(-riEit au httittd~e -4eg*t, joli ’~oriamouf. ~. 4> ~a la jèuii~ îlllè- a~rès avdi~t ` èt Georged Pé~useH ,s’flette~ d C~(h!~M~h_ver< ta princeMe’’<~MMMt’, ’Mt’rtt ai ~vec’tUMMsi rapide~tte-t’ecMir. .r~ AY~NT~T"üE B)~~d ~j~d’<medan~ )<!ttr<e.’t- ~t<tt<iAm E j° bon
+propres filets. Je ne pense presque plus à maître Floh ; je voudrais appartenir toujours à cet homme, car jamais personne ne m’a plu comme lui. On peut s’imaginer quel délicieux ravissement ces pensées allumèrent dans le cœur de Peregrinus. Il tomba à genoux devant la petite, couvrit ses mains délicates de mille baisers brûlants, la nomma sa joie, son ciel, son seul bonheur ! — Cher ami, murmura la jeune fille en l’attirant légèrement à elle, tu ne refuseras certainement pas un souhait de l’accomplissement duquel dépendent le repos et même l’existence de ta bien-aimée. — Demande tout, ma douce vie, tout ce que tu voudras : ton moindre désir est un ordre pour moi, répondit Peregrinus en tenant la jeune fille tendrement embrassée. Je n’ai rien au monde de si cher dont je puisse faire hommage à ton amour. — Malheureux que je suis ! s’écria maître Floh, qui aurait jamais pu croire que la perfide triompherait ? Je suis perdu ! — Eh bien, écoute donc ! continue la jeune fille après avoir répondu avec ardeur aux baisers brûlants des lèvres de Peregrinus. Je sais de quelle manière le ... La porte s’ouvrit avec violence, et Georges Pépusch s’élança dans la chambre. — Zéhérit ! s’écrira la petite au désespoir. Et elle tomba à la renverse, évanouie sur le sofa. Le chardon Zéhérit vola vers la princesse Gamaheh, la prit dans ses bras et s’éloigna avec elle aussi rapide que l’éclair. Maître Floh fut sauvé cette fois. CINQUIÈME AVENTURE. Pensées d’un jeune poëte enthousiaste et d’une dame lettrée — Réflexions de Peregrinus sur sa destinée et science et bon
-de ni Floh. IL ;v. af 4 attendue !I1!IP1f!Y~.nq~glqn ’q "° "S~MWfctecte~~Mfttd~FappreBdfe a ta &h <Ïe )<t qttatr! Meat?’BjoSt!P!BHt?~’i~<*vecta vitesse de ta ~re.TtVMt~ levé fa petite des brjM. tte ~monreux.Peregf’inM; t~~ssant p d’étonnement
+de maître Floh — Vertu et fermeté rares de M. Tyss. — Issue inattendue d’un événement tragique et plein de dangers. Comme le lecteur vient de l’apprendre à la fin de la quatrième aventure, Georges Pépusch, avec la vitesse de la foudre, avait enlevé la petite des bras de l’amoureux Peregrinus, le laissant plein d’étonnement
-Lorsque cetui-c ~~ëna~a h~satnN tnÏ pour
+Lorsque celui-ci, revenant à lui, sauta en l’air pour
-ami javMeur,tou~ était et setitaire dan’ la maison. A ses cris v!o~nts et répètes "’i~vt~ Â~ine vin~’en trainant’ses pan<~un!ts, dtt tond d~ fa cnambre ta é)oign<e,,et l’assura qm’eMe n’avait
+ami ravisseur, tout était vide et solitaire dans la maison. À ses cris violents et répétés, la vieille Aline vint, en trainant ses pantoufles, du fond de la chambre la plus éloignée, et l’assura qu’elle n’avait
-tout ceorui vehai ’.etSsse~ Peregrinus
+tout ce qui venait de se passer. Peregrinus
-de Dbftje; m~te ] essà~Se!ee6nsoter. 3e ne mK pas si Bortie a ven~Memèht quitté la ntaison. <j d’un tot<,& rendre ta coi~a ~cë*u pMs ~esespete; :tnt&&tt[ue]ë ~e connaître a de <en’NaMt!’s choses, ëUe ne
+de Dortje ; maître Floh essayait de le consoler. — Je ne sais pas si Dortje a véritablement quitté la maison, dit-il d’un ton à rendre la confiance au plus désespéré ; autant que je peux me connaître à de semblables choses, elle ne
-être trës-M)) tn.e semble q)te )e ptes~tM so~~ots!n!~ge. Cependant siL~ou&vot avoir eonCa~eaahsntë~Mtotesanticates~ je Voù& ~~e ~terai~ i’apandenne)’ à son sort~ Cto~e ~- moi, ta pettte est très! ttttionstant se peut q<ie, contme vous )~ë l’avez dit, eite vont a~Eritte eh am< mais
+être très-loin, il me semble que je pressens son voisinage. Cependant, si vous voulez avoir confiance dans mes paroles amicales, je vous conseillerais de l’abandonner à son sort. Croyez-moi, la petite est très inconstante et il se peut que, comme vous me l’avez dit, elle vous ait prise en amour mais
-temps faudra-t -M pour qu’e)tj* YoM ~fte dam état d~ trouve et de mun’rance, et
+temps faudra-t-il pour qu’elle vous jette dans un état de trouble et de souffrance, et
-en <!a))g<’r de la ta votre bq~ sens, comme )e chardon Zehérit. Je vous Je dis en, une fois, centïnuez votre
+en danger de laisser là votre bon sens, comme le chardon Zéhérit. Je vous le dis encore une fois, continuez votre
-en t! verez, que
+en trouverez que
-jeunes nl)es avez vous donc déjà mues, peut tesTegardef tontes comme
+jeunes filles avez-vous donc déjà connues, pour les regarder toutes comme
-de Dor<je? A Q femme avez-vous jûsqu’t présent adresse des.parpfe? d’amanr~ croire qu’eHeteule vous àtme? A.Uez,peregr<nus, Ï’CïpëtMÙce~ r <)p"ner~<metHeu’ tdée de vous-même, ’Vouis ttesunhëj’ugar
+de Dortje ? À quelle femme avez-vous jusqu’à présent adressé des paroles d’amour, pour croire qu’elle seule vous aime ? Allez, Peregrinus, l’expérience vous donnera meilleure idée de vous-même. Vous êtes un beau garçon
-MAITRE FLOH. )9 ?<? Mti, ét)ë M KMnspt~ tnteHigent ettpénétrant~em)!)~ maître Ftdh doit
+MAÎTRE FLOH. 19 bien bâti, et je ne serais pas intelligent et pénétrant comme maître Floh doit
-si ri je, ne
+si je ne
-que te benheuf de l’ameue ~ndrit encore v<(tt~ sourire
+que le bonheur de l’amour viendra encore vous sourire
-tout inespétée. Pet’egrmtts ifvait tMqtmrs évité
+tout inespérée. Peregrinus avait toujours évité
-endroits freintes, et
+endroits fréquentés, et
-lui tnt dnScile de visiter desseciétésqfu’ttavaitfftiesjusqn’ator&.MattreFtoh lui renaît t!t, avec
+lui fut difficile de visiter des sociétés qu’il avait fuies jusqu’alors. Maître Floh lui rendit là, avec
-verre microseopiqtte.d’eiiceUents services, et PerëgrMtts tint
+verre microscopique, d’excellents services, et Peregrinus tint
-un livré de notes om it mscnvait chaque jour tes plus
+un livre de notes où il inscrivait chaque jour les plus
-et tes plus etosmants contrastes entre tes paroles et ta’!penséé. L’éditent de ce mer~Hteux rëeit~ ayatt poüt titre Ma< MN&, tto)tv<M peot’ptre mme eeeasion proc6a}ne de titetfré’etmt~ëte qnetqttjes reniafqaitNes passages
+et les plus étonnants contrastes entre les paroles et la pensée. L’éditeur de ce merveilleux récit, ayant pour titre Maître Floh, trouvera peut-être une occasion prochaine de mettre en lumière quelques remarquables passages
-ce CMnet. îti !? aMe~MeM te eeoMs de t’htst~re etpmiTMneft être PM c~t !K~<ne ttmtveMtts d~i Ketettt.On peut itssaMt to~tef-MS que ee?tâihe~ pmMse~ Mnt stereoty~eesai~ee hs idées qn’eHes repoesenMBt, cWBNtte’pat’eïeMpXi ttJëvo~dem~Me~o ~tSK’~ttm&’MttseUs.* ACe lui veM at)Mtu<«ent dire ït tst aissez MMs pour droite que
+ce carnet. Ici ils arrêteraient le cours de l’histoire et pourraient être par cela même malvenus du lecteur. On peut assurer toutefois que certaines phrase sont stéréotypées avec les idées qu’elles représentent, comme par exemple : « Je vous demande vos excellents conseils. » Ce qui veut absolument dire : « Il est assez niais pour croire que
-ses eonseih iMi’n’ a4ie ctios~qtte t’at depms HngMmtS décidée d’avance, mMS ceMiuMifptMsif. *Je~eSeëtttiMemienttvtMft.* ~r Je sais, ét et t’ttt pts d’m}<iMMMMty que vpM êtes rnn &ipoh’)!’e(~e<t;tt< Enfin if est<n<jj<oft<tt< de faire reimatq<tefq<te Mon des gens daroft~ taiM< P~r<’gt!B~ ~ns sts ctsefviUmas inictoscopiqne~ coome t par MetHptB, tc~jtotesgeNsqui to~theM daNSte ptusprofond éBthoHsiainie a« sujet <fe toutes ehose~, tt se jettent af corps
+ses conseils pour une chose que j’ai depuis longtemps décidée d’avance, mais cela lui fait plaisir. » Je me fie entièrement à vous. » « Je sais, et ce n’est pas d’aujourd’hui, qui vous êtes un fripon, » etc., etc., etc. Enfin, il est opportun de faire remarquer que bien des gens déroutaient Peregrinus dans ses observations microscopiques, comme, par exemple, les jeunes gens qui tombent dans le plus profond enthousiasme au sujet de toutes choses, et se jettent à corps
-dans tor~t dS ~gNtqtiës phrases<rë~~issaMes,; et
+dans un torrent de magnifiques phrases retentissantes, et
-ces deraiens on dô~i tcfettri~oM Mt<ett pretttttje ligte de jtmtes poètes t<M!t ’on~ii’Î1fè’ttt¡¡,’t\)û~1t :fa’it ’e’ft ’¡Jreütière" lig/lede’ jèooes poëtes’ 101111 6tmBs de ~ntais{ts-et~ideaK!es~tMesMWet<s<ess<trtoatpar!~da!&es. auprès <ï’euXvtt<meM se Mttger&nttMiatëmeht tes femmes de tet<rts..quitisent dans toutes tëtpF6fo«de)irs de t’être’, comme
+ces derniers on doit mettre tout à fait en première ligne de jeunes poëtes tout bouffis de fantaisies et d’idéalité, idoles encensées surtout par les dames. Auprès d’eux viennent se ranger immédiatement les femmes de lettres, qui lisent dans toutes les profondeurs de l’être, comme
-dans tVhamtiUtnitfsopMe, dont tes teg.Mds pénètrent dans tes rappotts tefrpta~Mtahes de ta vie, s<)c!<He;<~ntnf«K* eoutnme de dire, e~ijitt ’&tënfaassi ~ë’~«tes ces ~tte~cne~e* dmM les termes re~pten~ssan&d’nn’seMtSn~da~MitnfBe! ’t Peregrinus
+dans la haute philosophie, dont les regards pénètrent dans les rapports les plus intimes de la vie sociale, comme on a coutume de dire, et qui savent aussi dire toutes ces belles choses dans les termes resplendissants d’un sermon du dimanche. Peregrinus
-fils d’argenhdn ce<~ v’e.tn’de’~nt’aSehi’~ni’seritssémbMifMenmfTês~taHants’enrouter autour~tr o~jet in6)!p!ie~Mé. n’M te tut pa: meitM tôrsqmfi! tui fift donne de Hre &fns te eervetti d~ eettW Mtrte de gens. n apere<tt df’a))ord le singaiMer assemM~e desf nerfs
+fils d’argent du cerveau de Gamaheh, qui se rassemblaient en un réseau allant s’enrouler autour d’un objet inexplicable. Il ne le fut pas moins lorsqu’il lui fut donné de lire dans le cerveau de cette sorte de gens. Il aperçut d’abord le singulier assemblage des nerfs
-aussitôt que ctuM~snrtoM;tbfsqtfe ees~ens’pa~aient.en mots
+aussitôt qu ceux-là, surtout lorsque ces gens parlaient en mots
-la sctenee, sur
+la science, sur
-plus nàmte, ne pen~ie~t pas dans t’intêrièu)! du
+plus haute, ne pénétraient pas dans l’intérieur du
-mais revenaient’6M arrière, ae sotte <ai’itetait~mpossiMe de remarquer ta trace d’ùne’i.Me;’t)’M part~- Me~ervattons ~maitroEtoh, ordinairement pfaee’d!<n~)ës"pHs dé sa’eravMe, et cetui~énreconnutque <e qne Peregritfn~prenaitpMtr~des~nsee~ n’était pas;amtre chose
+mais revenaient en arrière, de sorte qu’il était impossible de remarquer la trace d’une idée. Il fit part de ses observations à maître Floh, ordinairement placé dans les plis de sa cravate, et celui-ci reconnut que ce que Peregrinus prenait pour des pensées n’était pas autre chose
-des mo~tmfs’eve~tuëiettfm<ttUtmentt de~eBiEdestidet?. Mais sï’Perêgri~T ~ss t~v ~t dan~m~ différent~geM~ de’~is~ctîon~ son ’MHe compagnon meMattatissi de coté ses priacipes sévères, efs~ mettrait eemmeum ma)Me<BB amt du ptaisitf, comme nn amiaofè rtiue. It tut é&it tntpossi&ie de voitMmbeau cou, des ’’épates Man~he~. ’de -temme’, san< sfétancer de Sa~ retraite &la première
+des mots qui s’évertuaient inutilement à devenir des idées. Mais si Peregrinus Tyss trouvait dans le monde différents genres de distractions, son fidèle compagnon mettait aussi de côté ses principes sévères, et se montrait comme un malicieux ami du plaisir, comme un aimable roué. Il lui était impossible de voir un beau cou, des épaules blanches de femme, sans s’élancer de sa retraite à la première
-le ptatéaMt eBgiiigeant, oùit savait
+le plateau engageant, où il savait
-dérober naMententaMMMgS’ies phts tSKreës. St manœuvre
+dérober habilement aux doigts les plus exercés. Sa manœuvre
-double intérêt; d’ab<frW’H y trbiivàit son ptaisir, et puis it désirait attiirer’’tt!s’ re~rds~dt’ PeregrinM~X)’ des! béantes capabtes. d’é lui faire peYd~eWSouve~îr’~ëB6r~e?MâîtfWntM ~ s ptim~ paraissaient mutiles, car
+double intérêt ; d’abord il y trouvait son plaisir, et puis il désirait attirer les regards de Peregrinus sur des beautés capables de lui faire perdre le souvenir de Dortje. Mais toutes ses peines paraissaient inutiles, car
-dont Pertgfinns rapprochait sans crainte~~tM~M~ssii~Miet’ ausst~rmaeuteqM sa petite prince~? ~ qWK~hBinj~tficompteMment, c’est
+dont Peregrinus s’approchait sans crainte, ne lui paraissait aussi belle et aussi gracieuse que sa petite princesse. Ce qui l’enchainait complétement, c’est
-des pMMtSes en aeeord avéc’WtMNir~h <~rotvMt< ït’~royMtme ponvon jamais chasser son"sbnvehtr~ Mt’B ~it’ sans myttëre. Ma!tre Floh était Mmpti d’inquiétude. ~r F~loh était rempli Fè~rin~ rtmai~na un joutqxetavieit)eAt)B<e riait Marnaise~er!: 1!i,ÓÙ\¡, ~~ II",?ilUI1"jou..qu:e’lft ’Vieille MiRe riaitsoUl’n’Oi~,ement~Mprisait ptnt settvent que de’.coutume; qu’eUe tbttssatt, murmura~que!qtte’t parûtes iniMetttgtMes; qu’eue semNait,tn un mot, avoTrMr~M’coMfr’Mt~èferet’dôt~tMe. se
+des pensées en accord avec le plaisir qu’il éprouvait. Il croyait ne pouvoir jamais chasser son souvenir, et le disait sans mystère. Maître Floh était rempli d’inquiétude. Peregrinus remarqua un jour que la vieille Aline riait sournoisement ; qu’elle prisant plus souvent que de coutume ; qu’elle toussait, murmurait quelques paroles inintelligibles ; qu’elle semblait, en un mot, avoir sur le cœur un secret dont elle se
-répondait a tout Oui,
+répondait à tout : — Oui,
-pas savoir. H fautattendre qùe~s"p!frt~ ~~)M4ais~t<Mti’6n nom a ce qu’on’ lui avait dem’iOMté; -i -Aline! M ait ennn PetegtinM~mpa~enté, dites
+pas savoir... Il faut attendre... {{br0}} que ces phrases répondissent oui ou non à ce qu’on lui avait demandé. — Aline ! lui dit enfin Peregrinus impatienté, dites
-bonne fd’s ft qutty~fëMore, s<thsM<trBer ainsi
+bonne fois ce qu’il y a encore, sans tourner ainsi
-mystérieux. – An;);j jMie pet~~apet’de~~mrj’ M ehatmante chose! ’d’iota vieinetehWappBnténsemMesestMins ridées~ M ~T<~vtt<)~t .*vMMMMt ? 4~erroMpH ttistentem Rere.[rinms. ~Bt de!qui’pn&-jW~ttet~s.’c<’n’Mt~M)WecMre!pnncesse, qui
+mystérieux. — Ah ! la jolie poupée de confiseur ! la charmante chose ! dit la vieille en frappant ensemble ses mains ridées. — Que voulez-vous dire ? interrompit tristement Peregrinus. — Et de qui puis-je parler, si ce n’est de votre chère princesse, qui
-Schwammer votre naneée monsieur Tyssr ’M<Hë’-a’Mn%<S~v ..l .sMh. .t~ -t -~MaNtWFé~P ~’ieeria ttntgnMf, e)t<r’*stfiei ,<etme,hd!sa ’pr6sM)t-’sëM<MieM"<"t s! 11, a~),].9q ,i,~ ,u.M:t. Et où ta prmcesst! pqurrait-et~~e ~e mieux
+Schwammer ; votre fiancée ! monsieur Tyss ? ajouta-t-elle d’un ton câlin. — Malheureuse ! s’écria Peregrinus, elle est ici, et tu me le dis à présent seulement. — Et où la princesse pourrait-elle être mieux
-maison )tt elle
+maison où elle
-sa mère!’ répondit trànquiitentent la Vi~Mle. –Quedites-vous,A!ine?s’écnaPeregrinus. -Om., Aime, c’est mon véritahte nom,
+sa mère ? répondit tranquillement la vieille. — Que dites-vous, Aline ? s’écria Peregrinus. — Oui, Aline, c’est mon véritable nom,
-avant votre" nariagetoutne sera pas connu? dit ta viëitte en redressant ta tête.
+avant votre mariage tout ne sera pas connu ? dit la vieille en redressant la tête.
-de t’imp.ttience de Peregritus, qui
+de l’impatience de Peregrinus, qui
-clairement, etie s’étala à,l’aise (tans un
+clairement, elle s’étala à l’aise dans un
-tabatière e~ en tira tnetargeprise. Il
+tabatière et en tira une large prise. — Il
-la patience mo~ ftts dit-elle, av~nt tdutët ehoses, autrement
+la patience, mon fils, dit-elle, avant toutes choses, autrement
-perdre an moment
+perdre au moment
-tout gagne. Avant que te vous
+tout gagné. Avant que je vous
-le plaisic de vous asseoie ist, comTne un coaro~ant enfant,
+le plaisir de vous asseoir ici, comme un charmant enfant,
-la vieiÏIe? tl prit aussitôt place,; et ceUe-ciim raconta d~ësehose~e~’atf~e ~. êonbnué – Swammerdam etLeuwenhoet, !ui dit-e)fe, ont encore (iontthuë leur batam.e .,dsns ta chambre
+la vieille ? Il prit aussitôt place, et celle-ci lui raconta des choses étranges. — Swammerdam et Leuwenhoek, lui dit-elle, ont encore continué leur bataille dans la chambre
-un aS’reux vacarme. Etpn& tout
+un affreux vacarme. Et puis tout
-devenu si)encieux en
+devenu silencieux en
-mais ~m ~uedg~missement m’a
+mais un sourd gémissement m’a
-ne fut mortellement blessée J’ai regarda par
+ne fût mortellement blessé. J’ai regardé par
-serrure, ,et j’étais b’en~eu) de.me <Ïo~tet de cf que
+serrure, et j’étais bien loin de me douter de ce que
-vis aiors. Swammerdam et Leu~vPïiTiôe~ tenaient Pepusca, le
+vis alors. Swammerdam et Leuwenhoek tenaient Pépusch, le
-leurs mains C!e]ui-ci s’amincissait 9t vue d’œU eu poussant
+leurs mains. Celui-ci s’amincissait à vue d’œil en poussant
-entendues. P’épu&çh a.ia 60 pntli~tsnnité et F~pparence d~utte racine de enardon, et iIsB’ef&rna’cmt de
+entendues. Pépusch à la fin prit la ténuité et l’apparence d’une racine de chardon, et ils s’efforçaient de
-par ië trou dé la serrurt. Le
+par le trou de la serrure. Le
-avait dëja la
+avait déjà la
-du corps en dehors, torsquejé me
+du cors dehors, lorsque je me
-toute trembtante. Bientat après j’èntëndts un
+toute tremblante. Bientôt après j’entendis un
-forme natnreHe, amicatement reconduit
+forme naturelle, amicalement reconduit
-de ja rue par Jes dem vieiUards. Sur te iseutt de ta ch~bye se tenait Aline, et eHe me 6t s!~ne d’entrer.
+de la rue par les deux vieillards. Sur le seuil de la chambre se tenait ALine, et elle me fit signe d’entrer.
-voulait s’habilier et
+voulait s’habiller et
-mes Services. Je
+mes services. Je
-dire combieu de robes p!us riches tes unë~ que tes autres
+dire combien de robes plus riches les unes que les autres
-anciennes armoii’es pour t~eté~monitrer. J’ai encore mat aux
+anciennes armoires pour me les montrer. J’ai encore mal aux
-d’avoir regarde tant
+d’avoir regardé tant
-choses tartinantes. Une
+choses brillantes. Une
-peut seu)e avoir
+peut seule avoir
-costumes pareits. En t’habittant, }e tut at parte de
+costumes pareils. En l’habillant, je lui ai parlé de
-choses, dq feu
+choses, de feu
-de iabjstte yt~ que
+de la belle vie que
-dans ta maison, -et enSn., en dermer, des
+dans la maison, et enfin, en dernier, des
-perdus. ~ous savez, mot) cher
+perdus. Vous savez, mon cher
-cher qtte la memotre d~ ma tante KatundrunJter. Ëite avait ét<’ a JMhyenee et, je tM~tssi; dans les Ïndes; elle
+cher que la mémoire de ma tante Katundrunker. Elle avait été à Mayence et, je crois, aussi dans les Indes ; elle
-prières e! des
+prières et des
-dois )e nom païen d’Atine, et je le lui
+dois le nom païen d’Aline, et je lui
-c’est d~De que
+c’est d’elle que
-mon savoir-vivr~, mes bettes manières et~ma distinëtibn dans le choH des expressions. ~ orsqu& j’eus longtemps parte de
+mon savoir-vivre, mes belles manières et ma distinctions dans le choix des expressions. Lorsque j’eus longtemps parlé de
-petite princesseme demanda des détaiis sur mes parents; mes aïeM, . et toujours pius~avant dans ma famiÏie. Je tui onvris mon cœur; je toi racontai
+petite princesse me demanda des détails sur mes parents, mes aïeux, et toujours plus avant dans ma famille. Je lui ouvris mon cœur ; je lui racontai
-aussi bette que
+aussi belle que
-l’aie empojcté sur ei)e par la tongueur du
+l’aie emporté sur elle par la longueur du
-mon pèreet est
+mon père et est
-race dan&notrèfàmi!)e depuis
+race dans notre famille depuis
-temps immémoriat. J’en vins a fui parler
+temps immémorial. J’en vins à lui parler
-kermess ou je dansais dès aliemandes avec te sergent
+kermess où je dansais des allemandes avec le sergent
-Mon Dïeu! nous
+Mon Dieu ! nous
-tous dé faibles créatures .portées au péché, Vousimriezdayoi’ monsieur
+tous de faibles créatures portées au péché. Vous auriez dû voir, monsieur
-d’abord na~ faire plaisir a’ voir, dévint tout
+d’abord ri à faire plaisir à voir, devient tout
-plus séfieuse et
+plus sérieuse et
-si nxement et
+si fixement et
-si étrange qn% j.e me
+si étrange, que je me
-à ceup, sans
+à coup, sans
-la voi)a a genoux
+la voilà à genoux
-baiser tes mains menant: – ~Oui, c’est
+baiser les mains en criant : — Oui, c’est
-c’est toi-même; et
+c’est toi-même ; et
-demandai t’exptication dp ses paroles. La vieUte s’interrompit,
+demandai l’explication de ses paroles... La vieille s’interrompit,
-continuer, e)te prit
+continuer, elle prit
-et réSéchi et dit – Mon
+et réfléchi et dit : — Mon
-temps et~son heure! Peregrinus
+temps et son heure ! Peregrinus
-pressait inst<nnn)ent de tui en dire davantage; cetteci poussa
+pressait instamment de lui en dire davantage ; celle-ci poussa
-bruyant éejat de
+bruyant éclat de
-chambre Où’it se
+chambre où il se
-lieu ou l’on p&t se
+lieu où l’on pût se
-avec tui uhe M)ë p)aisaHtefi&; mais
+avec lui une folle plaisanterie ; mais
-à étouffer, t~rouge ardent
+à étouffer. Le rouge ardent
-changea e’ une agréabte teinte brun-cerise, etPcrfgrinus était
+changea en une agréable teinte brun-cerise, et Peregrinus était
-de Jni jeter
+de lui jeter
-la iigure, lorsqu’ette retrouva àtafoisla respiration et iopffrete. – Pensez
+la figure, lorsqu’elle retrouva à la fois la respiration et la parole. — Pensez
-monsieur Tyss! dit-elle; etcUesemitàrirede ~piusbette. Peregrinus
+monsieur Tyss ! dit-elle ; et elle se mit à rire de plus belle. Peregrinus
-monde La. petite prétendait que Y<)us,~nonsieur Ty~s, vous
+monde : — La petit prétendait que vous, monsieur Tyss, vous
-été obhgée de
+été obligée de
-j’ai déplue sacré
+j’ai de plus sacré
-main. - .tt ~emb~t.’à Be~giriQBs~i~t se ~cou~’at~ enlacé dan~ une an’feusc
+main. Il sembla à Peregrinus qu’il se trouvait enlacé dans une affreuse
-:<t CONTES MYSTERIEUX. sorcellerie,
+sorcellerie,
-tel ethoi secret
+tel effroi secret
-et bonBête Aline
+et honnête Aline
-grande Mte quelque
+grande hâte quelque
-princesse. –H est
+princesse. – Il est
-belle étoite du
+belle étoile du
-mais it dépend
+mais il dépend
-garçon est. -Cela ne
+garçon est... — Cela ne
-et il, quitta
+et il quitta
-qu’il etat laissé
+qu’il eût laissé
-il està croire
+il est à croire
-qui tenétait ses
+qui reflétait ses
-vagues sautUMent en
+vagues sautillaient en
-ta terme résolution, en réBé~hissant aux s’nguMcres aventures
+ta ferme résolution, en réfléchissant aux singulières aventures
-singuliers. JI est
+singuliers. Il est
-bruit Uniterme de
+bruit uniforme de
-d’une hàrmenie,a laquelle
+d’une harmonie, à laquelle
-toujours estit qu’elles
+toujours est-il qu’elles
-ce gracient endroit,
+ce gracieux endroit,
-paisibles. Un
+paisibles. — Un
-se dérouter devant
+se dérouler devant
-quelques jours? La
+quelques jours ? La
-un c<eur qui
+un cœur qui
-connaître mais
+connaître ; mais
-enchantement surnature). Et
+enchantement surnaturel. Et
-une sctence, une
+une science, une
-du prodige; et
+du prodige ; et
-m’ait entramé dans son é)an, et
+m’ait entraîné dans son élan, et
-avec moi? Ne
+avec moi ? Ne
-et it me
+et il me
-des puces-soit venu
+des puces soit venu
-m’ait eon6é un
+m’ait confié un
-des pensée* les
+des pensées les
-les piéges de
+les pièges de
-donner Dortje? Ne
+donner Dortje ? Ne
-ai con6é soit
+ai confié soit
-si méprisable? ce
+si méprisable ? ce
-intitulé Qt<o<<<MMM tftttfe ratione f<ttt<ttt- meKMt toxt&te, ou son Of<t<to~ro eafn~M. Pourquoi
+intitulé Quod anima brutæ ratione utantur meliur homine ou son Ortio pro muribus. Pourquoi
-pas s aussi les réuedons de
+pas aussi les réflexions de
-encore ttt ~iseoum <<t tavant rabbin MaimenMes il sur
+encore les discours du savant rabbin Maimonides sur
-à causer de
+à cause de
-la sommer 1 d’intelligence
+la somme d’intelligence
-machines artis1 tement construites,
+machines artistement construites,
-Mais non 1 monsieur
+Mais non, monsieur
-et je’} ne
+et je ne
-encore 1 arrive, ou
+encore arrivé, ou
-de l’impuis< sance natureûe ou
+de l’impuissance naturelle ou
-ces dem parts,
+ces deux parts,
-admet votontairement tes prodiges
+admet volontairement les prodiges
-croire aM rêves
+croire aux rêves
-que tes résultats
+que les résultats
-d’esprit. ’1 Maître Ftoh, a
+d’esprit. Maître Floh, a
-un éctat de rire nn et moqueur. Mon
+un éclat de rire fin et moqueur. — Mon
-de voir? Depuis
+de voir ? Depuis
-s’est ], fondu
+s’est fondu
-Mais ee n’est
+Mais ce n’est
-vouloir vouspersuader; ce
+vouloir vous persuader ; ce
-parfaitement inutile, n me
+parfaitement inutile. Il me
-apprendre. -Parlez ou
+apprendre. — Parlez ou
-dit Peregrinus; faites
+dit Peregrinus ; faites
-éloquence Beurie. Apprenez
+éloquence fleurie. Apprenez
-maitre Ffoh, que
+maitre Floh, que
-Swammerdam, Leuwenhoett, le
+Swammerdam, Leuwenhoek, le
-aussi te t génie
+aussi le génie
-sens { se
+sens se
-ancien amtur, et
+ancien amour, et
-la perfide; mais
+la perfide ; mais
-vous Mes le
+vous êtes le
-et it laissera
+et il laissera
-ami s’écria
+ami ! s’écria
-c’était luimême, avec
+c’était lui-même, avec
-enfin, perte-moi le cœur on meurs
+enfin, perce-moi le cœur ou meurs
-ma main! Et
+ma main ! Et
-cela Pépuseh tira dent pistolets
+cela Pépusch tira deux pistolets
-de Pereenamt, se
+de Peregrinus, se
-criant - Tire, lâche! Peregrinus
+criant : — Tire, lâche ! Peregrinus
-le rendrait. assez
+le rendrait assez
-le taire battre
+le faire battre
-la tat)e de
+la balle de
-Peregrinus. Celuici, sans
+Peregrinus. Celui-ci, sans
-en silence.. Pépusch
+en silence. Pépusch
-d’une voit sourde Tire Mais
+d’une voix sourde : — Tire ! Mais
-Georges, Pépuseh, poussant des eris lamentables
+Georges, Pépusch, poussant des cris lamentables
-déchirante -Elle meurt,
+déchirante : — Elle meurt,
-le peux; sauve-la
+le peux ; sauve-la
-et taisse-moi mourir
+et laisse-moi mourir
-Et tt partit
+Et il partit
-le coeur serré
+le cœur serré
-son amt avait
+son ami avait
-jeune ntle. Et U courut
+jeune fille. Et il courut
-la vieNte vint
+la vielle vint
-pauvre bette princesse était trèssérienswMnt malade, et pent~tM sur le peint <M mourir. Le vieux
+pauvre belle princesse était très-sérieusement malade, et peut-être sur le point de mourir, le vieux
-MAITRE FÎ.OH. M Swammer
+Swammer
-allé lai-tneme chercher
+allé lui-même chercher
-célèbre médteim de
+célèbre médecin de
-glacée, nn sourire
+glacée, un sourire
-murmura Est-ce
+murmura : — Est-ce
-encore cette qui t’aime éperdument? Ah! elle
+encore celle qui t’aime éperdument ? Ah ! elle
-toi Peregrinus,
+toi ! Peregrinus,
-des baisers; mais
+des baisers ; mais
-disaient Tu
+disaient : — Tu
-mon ehe~Peregrinns, combien je t’aime; je
+mon cher Peregrinus, combien je t’aime ; je
-m’appartenir je
+m’appartenir ; je
-tête penchée; mais
+tête penchée ; mais
-les coussins; son
+les coussins ; son
-de tui-meme sur
+de lui-même sur
-murmurant vec l’accent
+murmurant avec l’accent
-profonde Je
+profonde : — Je
-perdu Peregrinus
+perdu ! Peregrinus
-un ouvoir invisible
+un pouvoir invisible
-que elles dent
+que celles dent
-cerveau. Comment! pensatt-it; parce
+cerveau. — Comment ! pensait-il ; parce
-faible, ineaable de
+faible, incapable de
-dont tes sens,
+dont les sens,
-désir, rennent,pour une
+désir, prennent pour une
-grossier menonge, tu
+grossier mensonge, tu
-mit ous ta
+mit sous ta
-dans tes fers
+dans les fers
-peuple libre pour
+peuple libre, pour
-ton mi, le
+ton ami, le
-dont tes paroles
+dont les paroles
-d’accord on, non rassemble
+d’accord ! Non, non ! rassemble
-Peregrinus meurs
+Peregrinus ; meurs
-d’être arjure. Donne
+d’être parjure. — Donne
-meurt bégaya
+meurt ! bégaya
-voix teinte. Non,
+voix éteinte. — Non,
-mourir ave& toi, t’éena Peregrinus ésespéré, tout
+mourir avec toi, s’écria Peregrinus désespéré, tout
-entourant ta petite
+entourant la petite
-se nrent entendre, semlables à
+se firent entendre, semblables à
-de ctochettet d’argent.
+de clochettes d’argent.
-coup, s lèvres et tes joues
+coup, les lèvres et les joues
-du )fa et
+du sofa et
-rire convulsif; elle raissait atteinte
+rire convulsif ; elle paraissait atteinte
-morsure de* la
+morsure de la
-le méden en
+le médecin en
-comme petriné sur
+comme pétrifié sur
-porte, uchant ainsi
+porte, bouchant ainsi
-à M Swammer,
+à M. Swammer,
-AVENTURE. ngNtiere conduite de batetems erraNM dam un cabaret, teemBnajntee d’)me quantité suNsaute de coups. Tragique
+AVENTURE. {{AN|Singulière conduite de bateleurs errants dans un cabaret, accompagnée d’une quantité suffisante de coups. — Tragique
-Sachsenhausen. Gomment Geor)tes Pépusch
+Sachsenhausen. — Comment Georges Pépusch
-honnêtes. L’horoscope. Combat
+honnêtes. — L’horoscope. — Combat
-de Leu~tnheet. Tous
+de Leuwenhoek.}} Tous
-dans n teneur du
+dans l’intérieur du
-plus plus; on
+plus en plus ; on
-plus fort; le uit, lé rire,
+plus fort ; le bruit, le rire,
-augmentant ujours. Cette
+augmentant toujours. Cette
-se tronient dans
+se trouvaient dans
-costume, ut leur
+costume, tout leur
-faisait etout àlafois et
+faisait rire tout à la fois ; et
-n’en ait jamais
+n’en avait jamais
-d’eux, nn vieillard d’une trës-sale apparence, it entouré
+d’eux, un vieillard d’une très-sale apparence, était entouré
-d’une étonebrittante, d’un noir ve. Tantôt it se
+d’une étoffe brillante, d’un noir mauve. Tantôt il se
-tantôt it se
+tantôt il se
-sur -même et
+sur lui-même et
-et avait
+et il y avait
-en mime temps
+en même temps
-un de terre. Vautre, la
+un ver de terre. L’autre, la
-de e bariolé,
+de soie bariolé,
-ses grosseï boucles d’art, à
+ses grosses boucles d’argent, à
-dernier. j~)s’élançait sans
+dernier. Il s’élançait sans
-et retomt doucement
+et retombait doucement
-des chantent prdantes, dans
+des chansons discordantes, dans
-inintelligible. ’après ce
+inintelligible. D’après ce
-disait t’anbergiste tous <!cm Osient entrés
+disait l’aubergiste, tous deux étaient entrés
-à tait raisonnables,
+à fait raisonnables,
-leur voit annonçaient
+leur voix annonçaient
-spectateurs. L’homme
+spectateurs. — L’homme
-nez. Non,
+nez. — Non,
-l’oiseau Degen; je
+l’oiseau Degen ; je
-donc. msTotm DU rmrr TAn-nua M sAcmcmAnsm. Il
+donc. HISTOIRE DU PETIT TAILLEUR DE SACHSENHAUSEN Il
-était froid; le
+était froid ; le
-qu’un omfa h coque
+qu’un œuf à la coque
-il fêtait montré
+il s’était montré
-pour m femme
+pour sa femme
-décente aussi
+décente ; aussi
-boisson TéchauCante, et
+boisson réchauffante, et
-se trouvaitpas d’élixir
+se trouvait pas d’élixir
-comique il
+comique : il
-lui car
+lui ; car
-encore. Bon
+encore. — Bon
-bon Dieu! s’écriait-il,
+bon Dieu ! s’écriait-il,
-habile danseur? Mais
+habile danseur ? Mais
-le plys profond étonnement. H arriva
+le plus profond étonnement. Il arriva
-placée vis-a-vis. Un
+placée vis-à-vis. Un
-et s’étanca dans
+et s’élança dans
-de tit, que
+de là, que
-de tomber on
+de tomber, on
-la place et
+la place, et
-cela up ardillon
+cela un ardillon
-jaune d’oeuf avec des meurs de
+jaune d’œuf avec des fleurs de
-trouvé, elte se
+trouvé, elle se
-mains, semità gémir
+mains, se mit à gémir
-criant Ah! quel
+criant : — Ah ! quel
-cher mari; hélas! c’est
+cher mari ; hélas ! c’est
-des dimanches; hétas! c’est I* pomme
+des dimanches ; hélas ! c’est la pomme
-en aérelithe ou
+en aérolithe ou
-formé. FM M L’mSTOn* DU PtTtT TAtUtm M SACHSEfmAUMN. Le’ garçon
+formé. FIN DE L’HISTOIRE DU PETIT TAILLEUR DE SACHSENHAUSEN Le garçon
-lui, et’lui mit
+lui, et lui mit
-qu’il t’eut bue
+qu’il l’eut bue
-s’était enné de
+s’était enflé de
-qu’il parai~t maintenant
+qu’il paraissait maintenant
-M CONTJ68 MYSTERIEUX. co~MNetWfttMH’ M Nt~eNttt; il
+commencé aussi à se ralentir ; il
-s’asseoir Mut courbé et hofs dtaieine, mats lotsqn’il vit
+s’asseoir tout courbé et hors d’haleine, mais lorsqu’il vit
-était ta étendu opmme a)9oitié mert, <1 sauta
+était là étendu comme à moitié mort, il sauta
-poings jSe’~nés. Mais
+poings fermés. Mais
-tranquille. –? vous boulez, lui
+tranquille. – Si vous voulez, lui
-passe-passe, faites-Ae ~i~noins sans
+passe-passe, faites-le au-moins sans
-gens Ju peuple. L’honimt"0tseau parut
+gens du peuple. L’homme-oiseau parut
-bateleur. U assura
+bateleur. Il assura
-exerçant poupin plaisir,
+exerçant pour son plaisir,
-d’une capitule. Il
+d’une capitale. Il
-contentait a<K)r le mome;)t, dit-il,
+contentait pour le moment, dit-il,
-seulement an bel
+seulement un bel
-Génie, c~nMne le vouait sa profession. –Si. dans
+Génie, comme le voulait sa profession. — Si, dans
-colère, ajouta-t-it.j’aisantë sur
+colère, ajouta-t-il, j’ai sauté sur
-homme nci’riMe !4’nn pea~))))S haut
+homme horrible d’un peu plus haut
-moi. Mais reprit l’hôte il
+moi. — Mais, reprit l’hôte, il
-fort. Vous ne connaisses pas
+fort. — Vous ne connaissez pas
-le 6e! esprit autrement
+le bel esprit, autrement
-de cottps c’est
+de coups : c’est
-patients il
+patients ; il
-M. Ege) il
+M. Egel ; il
-et gouroand faire ptaistr. Ce ~’est pas
+et gourmand à faire plaisir. Ce n’est pas
-partout ou je
+partout où je
-trouve tW)metMo<Htr<m,fiBnne boite mon
+trouve comme aujourd’hui, vienne boire mon
-ma tsrbe; il cherche sn6o<f~ m’enlevée ma
+ma barbe ; il cherche encore à m’enlever ma
-Le djen~n!eB avait
+Le douanier avait
-dit ses
+dit ; ses
-l’aubergiste -– Un
+l’aubergiste : — Un
-de baiiets,Btéfité~ qui ecmse les délicates ttmbe~ desdMMeueies~de ses pieds d’élëphant, et’casse une dent avec
+de ballets, en vérité, qui écrase les délicates jambes des danseuses de ses pieds d’éléphant, et casse une dent, avec
-au maitt’e des chteurs dans~ ta coulisse,
+au maître des chœurs dans la coulisse,
-spectateur Quant
+spectateur ! Quant
-une bouiilie de
+une bouillie de
-s’élève parCois hardiment
+s’élève parfois hardiment
-oie paresseuse que
+oie paresseuse, que
-doit ~tre sa
+doit être sa
-Le b~lespttt décria:–Hypocrite, ver do diable,
+Le bel esprit s’écria : — Hypocrite, ver du diable,
-de l’oie.. Et
+de l’oie. Et
-un nouve) accès
+un nouvel accès
-furie mais
+furie ; mais
-d’un hr~s vigoMem, et
+d’un bras vigoureux, et
-la i«ule assemblée
+la foule assemblée
-forme phtequ’il avait
+forme plate qu’il avait
-dehors ie prirent
+dehors le prirent
-si singuncre:aent, et
+si singulièrement, et
-remercia I’atihergis!e de l’aide f~u’il lui
+remercia l’aubergiste de l’aide qu’il lui
-esprit, ethtioih’it, pour
+esprit, et lui offrit, pour
-de ie raset gratis
+de le raser gratis
-à lui’, si ’egere et
+à lui, si légère et
-menton et
+menton ; et
-ses lieveux étaient
+ses cheveux étaient
-aussi !’apidement qu’il
+aussi rapidement qu’il
-Presque amssitôt un
+Presque aussitôt un
-se nt entendre
+se fit entendre
-à reine le
+à peine le
-garnir sumsamment Je nez
+garnir suffisamment le nez
-grand étonuement, un
+grand étonnement, un
-saisi la
+saisi à la
-de l’autre et
+de l’autre, et
-terribles Ah race de Satan tu
+terribles : — Ah ! race de Satan, tu
-ne H:’enièveraspasma&atnaheh! Le
+ne m’enlèveras pas ma Gamaheh ! Le
-criaient Cet
+criaient : — Cet
-fou Au secours sauvez-nous monsieur l’aubergiste il
+fou ! Au secours ! sauvez-nous, monsieur l’aubergiste, il
-trompe. Mon
+trompe. — Mon
-monsieur Pépusch s’écria l’aubergiste àquien vez-vous ?
+monsieur Pépusch, s’écria l’aubergiste à qui en avez-vous ?
-été iMuité par
+été insulté par
-le maMrè de ballets .t. le Génie; l’autre est ie douanier
+le maître de ballets et le Génie ; l’autre est le douanier
-Egel. –Le maitre de
+Egel. — Le maître de
-Génie le
+Génie ! le
-Egel répéta Pépusch ~)tte voix sourde. r El il
+Egel ! répéta Pépusch d’une voix sourde. Et il
-ses sens; Pendant
+ses sens. Pendant
-cabaret ils
+cabaret ; ils
-aussi Pépuseh et l’eithorterent se tenir tranqsulie et
+aussi Pépusch et l’exhortèrent à se tenir tranquille et
-Pépusch rénsta encore
+Pépusch répéta encore
-fois Le maitre de
+fois : — Le maître de
-le Génie! le douanier Ege)! et
+le Génie ! le douanier Egel ! et
-le bs.ihier avait
+le barbier avait
-mare bourneuM qui
+mare bourbeuse qui
-devant h porte,
+devant la porte,
-pavés. j Les bourgeois totcèrent Pépusch
+pavés. Les bourgeois forcèrent Pépusch
-toutes Jcs paroles
+toutes les paroles
-dit ¡l,. d’unairafhMe: Vous avez ea MiseA, mes
+dit d’un air affable : — Vous avez eu raison, mes
-deux misétabtes qui
+deux misérables qui
-mon pouvoir; mait vous
+mon pouvoir ; mais vous
-pour nè pas
+pour ne pas
-dire. Voyez-vous,
+dire. — Voyez-vous,
-et so)enne), celui
+et solennel, celui
-vous prenei pour
+vous prenez pour
-douanier E~et est fibreux vampire, !e hideux
+douanier Egel est l’affreux vampire, le hideux
-deux StMtaM’o&re’Mdeia princesse
+deux sont amoureux de la princesse
-et il veulent t’enlever au chardon retient. Ëf c’est
+et ils veulent l’enlever Zéhérit. Et c’est
-ne peu prendre
+ne peut prendre
-dans te monde
+dans le monde
-chardon Xéhéri! la
+chardon Zéhérit la
-peut-être entrera-t -il vainement
+peut-être entrera-t-il vainement
-pouvez pat me
+pouvez pas me
-bons «mis, d’être
+bons amis, d’être
-contre ce traîtres,
+contre ces traîtres,
-à cceur. Les
+à cœur. Les
-un seul’ mot. Ïts tombaient des nues comme
+un seul mot. Ils tombaient des nues, comme
-de dite, et fa tête
+de dire, et la tête
-tournait. Pé; :!sch but
+tournait. Pépusch but
-dit, t’i~reMant i l’aubergiste –Oui! oui! mon
+dit, s’adressant à l’aubergiste : — Oui ! oui ! mon
-verrez Oearire) e cactus yrfta~t/oM< et tout te pays sera embaume d’une odeur c< leste de
+verrez fleurir en cactus grandiflorus, et tout le pays sera embaumé d’une odeur céleste de
-pure vanitte; vous
+pure vanille ; vous
-croire. L’auberghteneputrépondrequeparXn: -Ce serait
+croire. L’aubergiste ne put répondre que par un : — Ce serait
-le diable!’ Quant
+le diable ! Quant
-se tançaient des regard* significatifs, t l’un d’eu; en
+se lançaient des regards significatifs, et l’un d’eux, en
-un sou rire douteux Vous
+un sourire douteux : — Vous
-monsieur Pépuseh est-ce q par
+monsieur Pépusch : est-ce que par
-verre d’eau. ?P -Pas une
+verre d’eau... ? — Pas une
-une seu goutte; <vez-v<tusjam!<is vu
+une seule goutte ; avez-vous jamais vu
-de i’ean sur t’huite bouillante SM augmenterl’activitédelanammer Vous
+de l’eau sur l’huile bouillante sans augmenter l’activité de la flamme ? — Vous
-n’est-ce pas? En
+n’est-ce pas ? En
-peut ett le
+peut être le
-moi, s’est
+moi, il s’est
-tête. Tenez,
+tête. — Tenez,
-ces armes; prene~- tes maintenant q~ tout
+ces armes ; prenez- tes maintenant que tout
-passé. Pépnsch sortit
+passé. Pépusch sortit
-sa poche; l’aubergiste f un
+sa poche ; l’aubergiste fit un
-en arrière; tes deux
+en arrière ; les deux
-et éciatèret de
+et éclatèrent de
-tinrent tes armes
+tinrent les armes
-mains. C\ taient des ptstpiets de bois, of joujoux
+mains. C’étaient des pistolets de bois, ou joujoux
-ne naraissait pas
+ne paraissait pas
-se BMMit tu~ de lui; U était assis, piongé dans
+se passait autour de lui ; il était assis, plongé dans
-cesse Si
+cesse : — Si
-pouvais trouver! si
+pouvais trouver ! si
-pouvais trouver! L’aubergiste
+pouvais trouver ! L’aubergiste
-demanda discrètement: Que
+demanda discrètement : — Que
-trouvez pas? Si
+trouvez pas ? — Si
-homme, di~Tëpusch solennellement, e regardant
+homme, dit Pépusch solennellement, en regardant
-dans tes yeux,
+dans les yeux,
-être comp! Table au roi Sentis pour ta force
+être comparable au roi Sekalis pour la force
-nommez-le-moi je
+nommez-le-moi et je
-à t’instant les
+à l’instant les
-quelqu’un i connaît M. PeKgrinus Tyss
+quelqu’un ici connaît M. Peregrinus Tyss
-moment. Ah! quant
+moment. — Ah ! quant
-et càli je
+et câlin, je
-Pépusch, quelebonM.Ty s’est
+Pépusch, que le bon M. Tyss s’est
-ici t) y à une heute, etapt’isunechonpedevin~ Vm-tzburg. Il
+ici il y a une heure, et a pris une choppe de vin de Vurtzburg. Il
-lorsque M apportai tes nouvelles de Nbburs~’T – Ou:, charmante &amah)at, j’ai rènb.ncëit toi; sois nettreuse da tesbpasd~Georges. Alors
+lorsque je lui apportai les nouvelles de la bourse : — Oui, charmante Gamaheh, j’ai renoncé à toi ; sois heureuse dans les bras de Georges. Alors
-singulière d;t Viens chez Reuwetïhoekëon’sutferl’ndroscopè. Aussitôt M.T ~ss vMa son verre’’et s’8n alta avec ta voix sa corps, p!o)Mb)eme<!tChez Leurwehhoejt qui
+singulière dit : — Viens chez Leuwenhoek consulter l’horoscope. Aussitôt M. Tyss vida son verre et s’en alla avec la voix sans corps, probablelent chez Leuwenhock qui
-dans ~a dësotatioj i patceque to~te~ses’puces <t’’e s~es s’ont mctrtes. Alors Georges~deVint fnfit:nx et
+dans la désolation parce que toutes ses puces dressées sont mortes. Alors Georges devint furieux et
-gorge criant VU messager d’Ege), que dts<tu!?ll a renoncé, renoMt eUePGamaheh’Peregrinus~Sfkatis!
+gorge en criant : — Vil messager d’Egel, que dis-tu ? Il a renoncé, renoncé à elle ? Gamaheh ! Peregrinus ! Sekalis !
-N-AÏMH~BEm !< Le report de l’aubergiste etth de tx dernière eïactituoët H avait H ’ntendu ma!tre Floh
+Le rapport de l’aubergiste était de la dernière exactitude. Il avait entendu maître Floh
-de M vôh argentine, engageait Peregrinns tt ryss d’aller
+de sa voix argentine, engageait Peregrinus Tyss d’aller
-Le Men~ e< veillant lecteur saituéja daM quel but Peregrinns s’y
+Le bienveillant lecteur sait déjà dans quel but Peregrinus s’y
-en p Bn’et. h Lenwenhotk fit
+en effet. Lenwenhoek fit
-Peregrinus me réception mielleusement hypoit erite, avec ces coinpMmënts hnmb!es entre
+Peregrinus une réception mielleusement hypocrite, avec ces compliments humbles entre
-l’aveu péa~ nibJemënt arracnë d’une snpérioritépatente; mais
+l’aveu péniblement arraché d’une supériorité patente ; mais
-que Perë~e trinus eût
+que Peregrinus eût
-dans l’oSt, toutes tes tmaMtités Mies manières humNesa’Àmoine Leû~enhoek devinrent parfaite~ ment inutiles,
+dans l’œil, toutes les amabilités et les manières humbles d’Antoine Leuwenhoek devinrent parfaitement inutiles,
-Peregrinus M aussitôt
+Peregrinus lut aussitôt
-son m<~ v :dntentementëtsan!tihé. Lès pensées atsaieht,a%tiiiHeAttente de ses pt<~<istatisns: Je
+son mécontentement et sa haine. Les pensées disaient, au milieu même de ses protestations : — Je
-le diatie ën~Mtaesn«iresfM)tra!Matadh c miHe pieds au tond de ses abMet. Il mèfâat te téce~i)htimMetiett 6t a~èc <tes semMifnts d’amitié, p~sqneteseohsteMatiohs m’mtptttt rr ~ s~mnaneheé, ëtqnë m~<t!stë<t~ dépendet qaelqtte Mrtede e M T~ats pOirrai peht-êtrè M <tëij<inë)- par ? tust, car, ma~rë t ~ !<~fhqdeet8ite,tnWesqh’mpaU\’MtmMAHe. s Tu
+le diable en plumes noires t’entraînât à dix mille pieds au fond de ses abîmes. Il me faut te recevoir humblement et avec des semblants d’amitié, puisque les constellations m’ont placé sous ton influence, et que mon existence dépend en quelque sorte de toi ; mais je pourrai peut-être te dominer par la ruse, car, malgré ta magnifique étoile, tu n’es qu’un pauvre imbécile. Tu
-que la belle Der!jë CtvMtHngt’aimt, M tn veM peht-ttit t t’epoustr MMt ~i6ns seN)emtttme )tëmande)r mM Mp«it et, maigre t le pou~Mr qui nSMtt en ?4 Met nM~ t& tombetM WaM <ats mt<M~ T e~]’~npto4erâi toat pour te ptiMtt et ietenqMMr Dertjett ttt&re e ~ i.. [ °~Peresr!nSs eompbA tatareftementsà repooM ~ ptës tts penseM~ t et
+que le belle Dortje Elverding t’aime, et tu veux peut-être l’épouser. Mais vient seulement me demander mon appui, et, malgré le pouvoir qui habite en toi à ton insu, tu tomberas dans mes mains, et j’emploierai tout pour te perdre et reconquérir Dortje et maître Floh. Peregrinus composa naturellement sa réponse d’après les pensées, et
-de h belle Dor)jt Etverdit~; 9t tMtëntHt même que SB Visite n’avait
+de la belle Dortje Everding ; il prétendit même que sa visite n’avait
-but qut de
+but que de
-le ] a~ttque eittmet d’histoire MtnreMe de Le)t~eith«e!t. ) Pendant que Léu~enhoek MiivMit ses gradés àrmoiret, mtttre i r1Nh dit bas a t’oteiUe dé Peregrinns que son hôrMebpt était phee < ~utuiSë t&Mepres~tattnttre.PeKerimus t’en~hMtitdotftMMth ] ’etyjetâunrtgara~~aeiMi~ AMrs H v!t~ivêrst!s Mgnts qutte croisaient myHérteusemeat, et ] Vautres sienês ~Mtnntnts~ mm Mmme il manquait com~ëtemeM dt connaissances astrologiques il *vtit beau regtMer avec r*ftehtiMt taptusprotFondte.toutrèstaitpeurtui&bscmretêmbrouiHé. tHuiparaitiiatt toutefets ëtMtee qu’U tàt tres-dittimiti-ment recennaitrè comme etatt tu~- Même ? peint re~e brtHaht pttc< au miiieu de? taMe sur taqtetM fMMseept ttxM~See. Ptus M considérait ce peint et plus tniva~Nprendre M terme d’an Oicur.et ptusMdéventiitd’nn rbugt vit; ~pendant il n’etinceMit que eemme à
+le magnifique cabinet d’histoire naturelle de Leuwenhoek. Pendant que Leuwenkoek ouvrait ses grandes armoires, maître Floh dit bas à l’oreille de Peregrinus que son horoscope était placé sur une table près de la fenêtre. Peregrinus s’en approcha doucement et y jeta un regard attentif. Alors il vit diverses lignes qui se croisaient mystérieusement, et d’autres signes étonnants ; mais comme il manquait complétement de connaissances astrologiques, il avait beau regarder avec l’attention la plus profonde, tout restait pour lui obscur et embrouillé. Il lui paraissait toutefois étrange qu’il dût très-distinctement reconnaître comme étant lui-même le point rouge brillant placé au milieu de la table sur laquelle l’horoscope était tracé. Plus il considérait ce point et plus il lui voyait prendre la forme d’un cœur, et plus il devenait d’un rouge vif ; cependant il n’étincelait que comme à
-dans tequet if était engage. Pere~rinus remarqua tontes tes pemes que prentit Leu~enhoek pour t’ëloigmer de rheroseepe, é< il resetut, pmisqu’il ne pouvait pis ttre }nuu)t et errtur; ne MntBrreger directement et sens plus
+dans lequel il était engagé. Peregrinus remarqua toutes les peines que prenait Leuwenhoek pour l’éloigner de l’horoscope, et il résolut, puisqu’il ne pouvait pas être induit en erreur, ne l’interroger directement et sans plus
-au suM ue cettt taNë mystérieuse. Lëuwenntè~.BnsouHtntt’un Hreentraint, !ui donna l’msurtnce q~é rien
+au sujet de cette table mystérieuse. Leuwenhoek, en souriant d’un air contraint, lui donna l’assurance que rien
-pouvait tu! être ptus tgre<fn!e que d’eïpMquert un ami Msst estimtNe tes signes dé ta table, qu’U avait trtces hu-mtme d’f ptts ses taiMeseehtfatssanees eh pareille
+pouvait lui être plus agréable que d’expliquer à un ami aussi estimable les signes de la table, qu’il avait tracés lui-même d’après ses faibles connaissances en pareille
-pensées disaient: Ho! M! tu veut être Xw ceunmt de tout eee:, m9«i haMie maître. MâKre Fton ne t’a p)ts mat eehseiUé. Et
+pensées disaient : — Ho ! ho ! tu veux être au courant de tout ceci, mon habile maître. Maître Floh ne t’a pas mal conseillé. Et
-dois, en? mettant
+dois, en te mettant
-de cet menés m~teriem, par eeasider«ion pout te ~voir magique <e ? persenne tres-henereë, te
+de ces signes mystérieux, par considération pour le pouvoir magique de ta personne très-honorée, te
-coup ulè ~ pourrais tementir, mitM ti quMBén, piuisqué tu tBCompri!Mra!s eàs un sëu! mef ter~ iiteaMque je te dinis i< vérité~ <t que M res&-ràis anssi nia!s que par tt passer Je vém té dire
+coup d’épaule. Je pourrais te mentir, mais à quoi bon, puisque tu ne comprendrais pas un seul mot lors même que je te dirais la vérité, et que tu resterais aussi niais que par le passé ? Je veux te dire
-ces s)gne~ juste autaht qu’i! me ptMra, mMS a men tise et seuteMent pour
+ces signes juste autant qu’il me plaira, mais à mon aise et seulement pour
-me (Miguërté cerveau a inventer des &ttes. Peregrinus
+me fatiguer le cerceau à inventer des fables. Peregrinus
-mais du’it ne lui fenftt aucun mensonge. Léuw<nhuetL pMca tt table
+mais qu’il ne lui ferait aucun mensonge. Leuwenhoek plaça la table
-de enevatet dfessê dans
+de chevalet dressé dans
-de m chtmore. Tous dem s’assirent
+de la chambre. Tous deux s’assirent
-silence. Vous
+silence. — Vous
-vous doute* pas, Péregrinus Tyss, dit enuh Leuwenn0()t avec
+vous doutez pas, Peregrinus Tyss, dit enfin Leuwenhoek avec
-certaine sotenhité, que
+certaine solennité, que
-cette taMe sont votre propri: tiord~eope, qu’au mbyen~ dé nia - itiencë astr6!ogiqn< j’ai trace ici sous i’inauehee des étoiles tàvontbles. Vous
+cette table sont votre propre horoscope, qu’au moyen de ma science astrologique j’ai tracé ici sous l’influence des étoiles favorables. Vous
-demanderez, Peregrinus:Ma!s pourquoi suis-je ici? Pourquoi pénétrée vous dans !es mystërss de ma Vie? Pourquoi vouMir connâttrë ma destinée? Et
+demanderez, Peregrinus : Mais pourquoi suis-je ici ? Pourquoi pénétrez-vous dans les mystères de ma vie ? Pourquoi vouloir connaître ma destinée ? Et
-prouver ausstt&t lés motifs
+prouver aussitôt les motifs
-si tours âmes
+si leurs âmes
-pas tfabitf d’autres
+pas habité d’autres
-si êHes etaieht tout à tait honvcHts. J’étais
+si elles étaient tout à fait nouvelles. J’étais
-jeune torsque le vient rabMt) mourut d’une ihdigesMen causée
+jeune lorsque le vieux rabbin mourut d’une indigestion causée
-plat prépare à )’aH. Les
+plat préparé à l’ail. Les
-enlever te corps,
+enlever le corps,
-défunt h’eutpasie tëmp~ de rasMmMer et
+défunt n’eut pas le temps de rassembler et
-avec tui les eenn~tssances et tes quaHtës nàtureUes que
+avec lui les connaissances et les qualités naturelles que
-avait dispersées Les Héritiers se les partàgërehten riant; pourmoijepeeha] son don d< seconde vuejustetu "mémenfou n vott%eàit ettéeM auteur ue ta p8iMé mt~Mve que nge delà mbït posait sar ia;peitntte da viemx tabbin, et, comme. i, je
+avait dispersées. Les héritiers se les partagèrent en riant ; pour moi je pêchai son don de seconde vue juste au moment où il voltigeait encore autour de la pointe du glaive que l’ange de la mort posait sur la poitrine du vieux rabbin, et, comme lui, je
-la hgure des
+la figure des
-habité n~ rps. Votre nguré, Peregrinus, éveUIa en
+habité un corps. Votre figure, Peregrinus, éveilla en
-vis ur là première
+vis pour la première
-des réQexions singutières. J’eM* cert~tade que
+des réflexions singulières. J’eus la certitude que
-déjà existé t et
+déjà existé, et
-fut tpossibte de
+fut impossible de
-votre vif tueMet Je Ans appeler les Mires a mom aise et dtesser votre hotaspe pour décottvhr lé mystère. Et
+votre vie actuelle. Je dus appeler les astres à mon aise et dresser votre horoscope pour découvrir le mystère. — Et
-quelque chose? demanda Peregrinus, Sans doute,répenditLeuwenhoe)~. J’ai reconnu, ajoeta-t-il d’Me M sotenneUe, que le princqte physique
+quelque chose ? demanda Peregrinus. — Sans doute, répondit Leuwenhoek. J’ai reconnu, ajouta-t-il d’une voix solennelle, que le principe physique
-maintenant )è ~rps de mon nonorabté ami
+maintenant le corps de mon honorable ami
-existait déjit depuis ngtemps, mais seulement tomme une pentée inâependaï~B d’une dation ammee. Voyez, monsieur Peregfinus, examinez attentivement ~e point t~e place au miiitu Ae ta tabte. 6’est vehs~ mah nen p!<s seul, ~r <<* point est auMt l’ap~rence qae votre
+existait déjà depuis longtemps, mais seulement comme une pensée indépendante d’une création animée. Voyez, monsieur Peregrinus, examinez attentivement le point rouge placé au milieu de la table... C’est vous, mais non pas seul, car le point est aussi l’apparence que votre
-physique pout~ ittiatfjottrMopter invotsntairemënt. Antrefoisvouspsiee d~mte ’in profond
+physique pourrait un jour adopter involontairement. Autrefois vous gisiez dans le sein profond
-escarboucle étmcetante; mais, tendue sur
+escarboucle étincelante ; mais, étendue sur
-la elle Gamaheh,
+la belle Gamaheh,
-apparence ? forma
+apparence se forma
-cette ignomee de
+cette ignorance de
-être. M tM~nîieres !~(es~~ consteitattons étr.<nBres coupent votre vîè t Mn’Nr i~u ~&~t ~ po!nt Su ? pensée prit ne forme et aevBâ ~r~dna! tyss. tMâ j~o ~es~on d’un -tisman qneVotS te eaMntSsez pas, ce tataanàn c’BaÏ’ëecitrhoucte mge. U ett ~M&~ ~Me SeJMK Ï’aK ~ttte j~MM tes pierre* rëcieu~~e~ii ~i~ ~ ~ite p~ ~rM~njt cette scarbb1i’eti! 1gh $ft Yü?4t; vo~t ~â ét ~t t ariver n’16 ë’G(E’ntT6’éü’t qth é~é’eà ’t~ ~it~`et cette rroe it~i~é ïroüs ded~`ét’~ srirt d~iné ~~ e~~é ~fn jaSsqu’à resent ~n ~e!&t~~ M ~e~tr~Nëe~~të vîè apare ` e ~ eÏt ra~a ~é ’d~ô~ j’e par ait at g 1. t lrriez ut ii~ ü ~ 2~b $tr~ifd~s r. Bt~mt~M~tBMS’t; ËMafrbi&ptn’t ~ %<t’6orê Nt~~jM~&ven’oe~aa ~K!~M <? $Set!t& t’tVttBme~qui nbS~iÏtf ta nm&n~~M~n? C~tM~ Pem~tttéjtvec de eranàtjfeui euve~S ~tait ac~~j~l ~on vM~l~im se trMvaHem~atssé tt~rchatt d ~ae si`u’~e I~É illler i en ~rre’~atïéoup~, Ifis eje le1 $ aa âpi’n~ aé pat ~’rf`êï’ dit e le tien6~ l~uâ i ~rps ël q~ i hït d~liiû~ n*d voir na ~1 ~` yt préctsÉ i. `~ ff"etft d ù$~ d 1Et ie so~a ~it~ë ~i~ü iv8tdèr `.Jé f’ $iÿé m dr-~me, et qne mon ari~ ~li i~~ 50$~ië ~n :lIe te rewia~f 2 3z·a é -$ë éët hos,: :fé, sén>s tmtt et ’~É vën mé l’effet l’une~ap~epe~e <hitentet Mttet’B6<Mïë~M tt~te~e mauvais carton. JemeStr~eneSm ttn)S!6M~M]MrenS!)tveu qui
+être. De singulières lignes, des constellations étrangères coupent votre vie à partir seulement du point où la pensée prit une forme de devint Peregrinus Tyss. Vous être en possession d’un talisman que vous ne connaissez pas, ce talisman c’est l’escarboucle rouge. Il est possible que le roi Sekalis l’ait portée parmi les pierres précieuses de son diadème, ou que peut-être il fut lui-même cette escarboucle. En un mot, vous la possédez maintenant, et il doit arriver un événement qui éveillera sa force endormie, et avec cette force réveillée vous déciderez le sort d’une malheureuse qui jusqu’à présent à mené entre la crainte et un espoir chancelant une vie apparente. Ah ! la belle Gamaheh n’a gagné qu’une vie apparente par le plus grand pouvoir de l’art magique, puisque le talisman qui devait agir nous a été ravi ; vous seul l’avez tuée, vous seul pourriez lui rendre la vie si l’escarboucle brûle dans votre cœur. — Et, dit Peregrinus en interrompant encore une fois Leuwenhoek, pourriez-vous me préciser l’événement qui doit éveiller la puissance du talisman ? Celui-ci regarda Peregrinus avec de grands yeux ouverts ; il était facile de lire sur son visage qu’il se trouvait embarrassé et cherchait ce qu’il devait répondre. Les pensées disaient : — Comment me suis-je laissé aller à en dire beaucoup plus que je ne le voulais ? J’aurais dû au moins ne pas parler du talisman que le bienheureux nigaud a dans le corps et qui lui donne un tel pouvoir sur nous que nous sommes forcés d’obéir à son coup de sifflet. Et maintenant il faut que le lui précise l’événement d’où dépend l’éveil de son talisman. Dois-je lui avouer que je l’ignore moi-même, et que mon art est impuissant à délier ce nœud où toutes les lignes viennent se réunir ? Quand je regarde les principaux signes célestes de cet horoscope, je me sens tout abattu, et ma tête vénérable me fait l’effet d’une poupée peinte de toutes sortes de couleurs et faite de mauvais carton. Je me garderai bien toutefois de lui faire un aveu qui
-contre mot. Je
+contre moi. Je
-imbécile, ttai te ereit tret-fort, quoique ehose qm le
+imbécile, qui se croit très-fort, quelque chose qui le
-lui ote toute
+lui ôte toute
-davantage. Mon
+davantage. — Mon
-Tyss, dit-ii tout
+Tyss, dit-il tout
-grand mystère~ ne
+grand mystère, ne
-vous parier de
+vous parler de
-que t’horoscope nous
+que l’horoscope nous
-de certain* événements,
+de certains événements,
-sagesse dé )a puissance éteraeUe le vent ainsi~tes issues
+sagesse de la puissance éternelle le veut ainsi) les issues
-mon ban monsieur
+mon bon monsieur
-avant te temps
+avant le temps
-dirai seuiememt que
+dirai seulement que
-d’infernales sounrances, le
+d’infernales souffrances, le
-votre acûtetie personnatité. Non! il
+votre actuelle personnalité. Non ! il
-laisser H cet
+laisser là cet
-toutes tes apparence,s soi.ht mauvaises
+toutes les apparence, soient mauvaises
-une conste!tatioh inattendue
+une constellation inattendue
-arrachera t-eUe au danger. Peregrinns ne
+arrachera t-elle au danger. Peregrinus ne
-la dupUcité hypocrite
+la duplicité hypocrite
-le tabiean que cetui-ei lui
+le tableau que celui-ci lui
-bruyant éc)at de rire. Qui
+bruyant éclat de rire. — Qui
-monsieur Tyss? demanda ijeuwenhoek un
+monsieur Tyss ? demanda Leuwenhoek un
-déconcerté. Vom avez
+déconcerté. — Vous avez
-répondit Peregrinùs, de
+répondit Peregrinus, de
-menacent. Gar,eutre’<qm< vous
+menacent. Car, outre que vous
-de eruettes tftMes, vous
+de cruelles transes, vous
-autre M très-excetlent motif,
+autre et très-excellent motif,
-est Mut simplement
+est tout simplement
-mot. VetM’aYez en vaiit essayé
+mot. Vous avez en vain essayé
-toute vetM pnisMnee peut éetai! [ eiHemyHMe:vMre aMrot~tenev’p)~i<H’aae~tttetti)na!tteF~h
+toute votre puissance pour éclaircir le mystère : votre astrologie ne va pas jusque-là, et si maître Floh
-CONTES MYSTERIEUX. ne
+ne
-pas tombe~ évanoui
+pas tombé évanoui
-fort mat t l’aisé avec
+fort mal à l’aise avec
-fureur <ctaira le
+fureur éclaira le
-serra tes poings, gnn~a des
+serra les poings, grinça des
-chancela teUement qu’i) fut
+chancela tellement qu’il fut
-Georges Pëpusch avait
+Georges Pépusch avait
-habilement j)e côté
+habilement de côté
-tenait eloué sur
+tenait cloué sur
-et marmnmit entre
+et murmurait entre
-dents - Fou
+dents : — Fou
-fait ceta! 1 Dès que PeregrinM aperçut Pepaseh, il
+fait cela ! Dès que Peregrinus aperçut Pépusch, il
-de Mn ami
+de son ami
-larmes. Depuis
+larmes. — Depuis
-monde, dit il, je
+monde, dit-il, je
-de Mie* que dan* cette
+de folies que dans cette
-m’être tiré. au
+m’être tiré, au
-de pistolet dans Ja tête,
+de {{c|{{rouge|[insérer une image]}}}} Il la nomme sa joie, son ciel, son seul bonheur. pistolet dans la tête,
-suis entre dans
+suis entré dans
-ne MM plus en, chez Pratder,o« CyoM, <t Cètfr eerfe, on à texte autre
+ne sais plus où, chez Pratzler, au Cygne, à la Cour verte, on à toute autre
-étrangler t’hote, et ee)à parce
+étrangler l’hôte, et cela parce
-avait doimé a entendre
+avait donné à entendre
-mis dam une raison de
+mis dans une maison de
-avais prononcées; mais, ajouta-t -it en
+avais prononcées ; mais, ajouta-t-il en
-yeux caisses, une pareille o<fre, un
+yeux baissés, une pareille offre, un
-d’un malheurem n’est
+d’un malheureux n’est
-terre. Peregnnus se
+terre. Peregrinus se
-ainsi. Je
+ainsi. — Je
-de tts tueurs séduisantes. Et
+de ses tueurs séduisantes. — Et
-en toi! s’écria
+en toi ! s’écria
-dans te* tras de Peregrinus. Je
+dans les bras de Peregrinus. — Je
-reprit Peregrinu. Tu parte* ~ ’un coup
+reprit Peregrinus. Tu parles d’un coup
-parfaite santë; comment
+parfaite santé ; comment
-? -Tu as raison, répendit Pépuseh; à
+? — Tu as raison, répondit Pépusch ; à
-apparences, M )M’MattimpotsiM*<eptrt<rMMQnnaMementavMtoi,<omm<t<Mm< en
+apparences, me serait impossible de parler raisonnablement avec toi, comme cela est en
-tête. Lesbour1 geois ont
+tête. Les bourgeois ont
-nullement meur- ïl triers, puisqu’ils
+nullement meurtriers, puisqu’ils
-commencerais-je pasàme mystifier
+commencerais-je pas à me mystifier
-pour entre)’ dans
+pour entrer dans
-vie réeUe? J Mais
+vie réelle ? Mais
-tous Í les
+tous les
-ma douée nancée. Pépusch
+ma douce fiancée. Pépusch
-se préparaà sertir; mais
+se prépara à sortir ; mais
-le vieM Swammer,
+le vieux Swammer,
-électrique. It étendit
+électrique. Il étendit
-poing ferme, et lui eh* d’une
+poing fermé, et lui cria d’une
-glapissante Ah tu
+glapissante : — Ah ! tu
-monstre hypocrite; mais
+monstre hypocrite ; mais
-a senne Swammerdam
+a sonné ! Swammerdam
-sienne àla main.
+sienne à la main.
-la mais6n de Peregrinus fjrss paraissait
+la maison de Peregrinus Tyss paraissait
-renouveler. Il Georges
+renouveler. Georges
-avec ta main
+avec la main
-son <<it, de manière queLeuwenhoek ne futpasMeMé.Puisitdéclaraamdem adversaires
+son œil, de manière que Leuwenhoek ne fut pas blessé. Puis il déclara aux deux adversaires
-serait j complètement
+serait complètement
-du sujet~dejleurs qu~rettes~ ~ertgrinm <ppMuv~ H bien Ja conduite de son~ mi~ <Msst entre têt combattants et leur~t la mtme question. Les dem combattants furent <j)rcét:de eéd~ a ieuM instaneet. Swammerdam assuraqu’iin’étaAt pas yenu dans
+du sujet de leurs querelles. Peregrinus approuva si bien la conduite de son ami, qu’il se mit aussi entre les combattants et leur fit la même question. Les deux combattants furent forcés de céder à leurs instances. Swammerdam assura qu’il n’était pas venu dans
-idée te haine ,personnelle, mais
+idée de haine personnelle, mais
-avec Leuvrenhoet~n non arrangement
+avec Leuvrenhoek en bon arrangement
-Dortje Ëyerding, et ppur terminer
+Dortje Everding, et pour terminer
-séparé deuï principes
+séparé deux principes
-dont tes recherches
+dont les recherches
-pourraient attetmtre lebut le ptus éloigné
+pourraient atteindre le but le plus éloigné
-regarda Peregr}nus en
+regarda Peregrinus en
-une nouvettt méchanceté
+une nouvelle méchanceté
-collègue que
+collègue : que
-certain nucroscone qu’it tenait
+certain microscope qu’il tenait
-arrangement tait dans
+arrangement fait dans
-circonstance particulière~ pour
+circonstance particulière, pour
-ses prétentie)M injustes surDortje EIverding, mais qu’it avait renusie nucroscotX! à
+ses prétentions injustes sur Dortje Elverding, mais qu’il avait remis le microscope à
-lui Leuwenhoet. Swammerdam
+lui Leuwenhoek. Swammerdam
-croire qu’it ava<t été trempé par
+croire qu’il avait été trompé par
-manière intime. Les niaispartent du
+manière infâme. — Les niais parlent du
-vous avet <hns t’teit, nmr~ mura maitre Floh
+vous avez dans l’œil, murmura maître Floh
-Vous sâvet que j’etois présent
+Vous savez que j’étais présent
-traité dopait signé entre tes deux
+traité de paix signé entre les deux
-de lapriucesse&amaheh. Lorsque S~ammerdam voutut se
+de la princesse Gamaheh. Lorsque Swammerdam voulut se
-dans l’o’il le
+dans l’œil le
-parce qu’it m’appartenaitet noe pas
+parce qu’il m’appartenait et non pas
-Leuwenhoek dites
+Leuwenhoek ; dites
-monsieur Ptiregrmus, que
+monsieur Peregrinus, que
-ce Mjpu. Peregrinus
+ce bijou. Peregrinus
-que Leuwenhoekavaiteru donner Swammerdam;quepar conséquent
+que Leuwenhoek avait cru donner à Swammerdam ; que par conséquent
-Dortje Etverding, qui
+Dortje Elverding, qui
-désignerait tui-meme celui
+désignerait lui-même celui
-Dortje EIverding dans
+Dortje Elverding dans
-malgré tes doux
+malgré les doux
-ami. H resta
+ami. Il resta
-nouveau qu’it renonçait
+nouveau qu’il renonçait
-Pépusch coinme celui
+Pépusch comme celui
-de Dortje~ et
+de Dortje, et
-pour te moment
+pour le moment
-moment oit elle
+moment où elle
-plancher. Ingrat murmura-t -ette en
+plancher. — Ingrat ! murmura-t-elle en
-le entur wt
+le cœur en
-MAITRE FLOH. M Il: me repoussant; mais,
+me repoussant ; mais,
-tu I&veux, reçois
+tu le veux, reçois
-et )aisse-moi mourir.
+et laisse-moi mourir.
-jeune nUe, elle
+jeune fille, elle
-sortit. Impertinent
+sortit. — Impertinent
-ton châtiment; reviens
+ton châtiment ; reviens
-temps tes deux
+temps les deux
-jeta, désespère, aux
+jeta, désespéré, aux
-belle Dortje et
+belle Dortje, et
-repoussé Gamaheh! ainsi
+repoussé : — Gamaheh ! ainsi
-à Famagusta tu
+à Famagusta, tu
-ni du. Ta es un <mbéeite, Georges,
+ni du... — Tu es un imbécile, Georges,
-riant, evt’c ta Gamabeh, ton
+riant, avec ta Gamaheh, ton
-de es rêves.
+de tes rêves.
-je vem bien e prendre,
+je veux bien te prendre,
-plus, situme omets, si
+plus, si tu me promets, si
-jures Mtennettement que
+jures solennellement que
-efforts pour. Ici
+efforts pour... Ici
-maître Fioh. La
+maître Floh. La
-les tnicroseopistes devenait
+les microscopistes devenait
-plus anittée ils
+plus animée ; ils
-Peregrinus s’effof;ait de
+Peregrinus s’efforçait de
-et épouvanbles et
+et épouvantables, et
-barbier Eget s’élancèrent ans la
+barbier Egel s’élancèrent dans la
-sauvages, t le
+sauvages, et le
-par tes épaules,
+par les épaules,
-Pépusch caria l’ennemi
+Pépusch écarta l’ennemi
-ensemble on corps
+ensemble son corps
-en <uta en
+en sauta en
-de douteur. Pendant
+de douleur. Pendant
-en oyant leurs
+en voyant leurs
-la paiï et
+la paix et
-un mbat heureux avecle bel esprit. Cetui-ci avait
+un combat heureux avec le bel esprit. Celui-ci avait
-au pland lorsqu’il
+au plafond lorsqu’il
-guère tes atteintes de wammerdam et
+guère les atteintes de Gwammerdam et
-courts ourdins, et
+courts gourdins, et
-de ups sur
+de coups sur
-partie du. corps
+partie du corps
-un charant jeu
+un charmant jeu
-le rote le plus tigant et
+le rôle le plus fatigant et
-beaucoup petite; elle
+beaucoup la petite ; elle
-de l’emrter de
+de l’emporter de
-refuser d’aut moine sa
+refuser d’autant moins sa
-était eonvaincu que
+était convaincu que
-petite dana sa maison, c’est-à -dire dans
+petite dans sa maison, c’est-à-dire dans
-plus iaffmée. Bien
+plus raffinée. Bien
-que t~ut ceci
+que tout ceci
-remettre ~on protégé
+remettre son protégé
-qu’il nepe))sa pas
+qu’il ne pensa pas
-un très-emcaee contre-poison. Maitre Floh
+un très-efficace contre-poison. Maître Floh
-encore âne fois
+encore une fois
-toujours devantlui jusqu’au
+toujours devant lui jusqu’au
-endroit oit son
+endroit où son
-à reBéchir à
+à réfléchir à
-plus gracieuse plus
+plus gracieuse, plus
-que jamais; son
+que jamais ; son
-se briser; déchiré
+se briser ; déchiré
-lui, i) s’était
+lui, il s’était
-les yeux; et
+les yeux ; et
-en elfet qu’il
+en effet qu’il
-dans te moment
+dans le moment
-et étroit: du relieur; vit
+et étroite du relieur ; il vit
-haut tes fenêtres
+haut les fenêtres
-qui trav.iiX.iit une
+qui travaillait une
-et ii entra
+et il entra
-maison. Percgrinus se sentit attriste en
+maison. Peregrinus se sentit attristé en
-qu’il av~it oublié,
+qu’il avait oublié,
-au rc~eur din~’rents travaux nn’it avait
+au relieur différents travaux qu’il avait
-pour lui; it résolut
+pour lui ; il résolut
-au ntittin suivant
+au matin suivant
-AVENTURE. Piéges ennemis
+AVENTURE. {{AN|Piéges ennemis
-par tes deux microscopiste* dam leur sottise. Nouvelles
+par les deux microscopistes dans leur sottise. — Nouvelles
-et :)cu’e<)HX daogert de maitre F)«)). –Rosé Lammer Birt. –
+et nouveaux dangers de maître Floh. – Rose Lammer Hirt. –
-et tin du conte, Si
+et fin du conte}}. Si
-combat eng.!jj;e dans
+combat engagé dans
-te CONTES MÏSTEMEUX. les
+26 CONTES MYSTÉRIEUX. les
-de l’teil aussitôt
+de l’œil aussitôt
-En en’et, comme
+En effet, comme
-Une réeoncitiation complète
+Une réconciliation complète
-d’amitié ~vait été
+d’amitié avait été
-sens. Mon
+sens. — Mon
-réussir isolément; nous
+réussir isolément ; nous
-qui ae présentèrent.
+qui se présentèrent.
-vieux <Mt à
+vieux fou à
-sur foreiMet, près
+sur l’oreiller, près
-de Peregrmus, efttt encore
+de Peregrinus, croit encore
-à tt ptincesse&amaheh. C’est en etfet nme belle
+à la princesse Gamaheh. C’est en effet une belle
-à taqtttBe la pauvre Me est
+à laquelle la pauvre fille est
-impuissant miereseoptstes! Mon béa, men excellent )n<Mtsie<nr PeregrinM, eentmua Swammerdam,
+impuissant microscopistes ! — Mon bon, men excellent Monsieur Peregrinus, continua Swammerdam,
-par M ëtemnment subit,
+par un éternument subit,
-entendu maitre Floh,
+entendu maître Floh,
-un eht de
+un élu de
-un en&nt gâte de
+un enfant gâté de
-nature, carvom possède* le
+nature, car vous possédez le
-plus extiEaonHnai)’e,ou, pour
+plus extraordinaire, ou, pour
-plus a<MttMe tmtmenaja ou tsitsemetn qamit jamais
+plus admirable tsilmenaja ou tsilsemoth qui soit jamais
-de h rosée
+de la rosée
-suis ner d’avoir
+suis fier d’avoir
-Leuwenhoek t’avait pu
+Leuwenhoek n’avait pu
-heureux tsitmenaja vient
+heureux tsilmenaja vient
-en Egypte longtemps
+en Égypte longtemps
-de ce, talisman
+de ce talisman
-même o& s’éveittera la
+même où s’éveillera la
-talisman vent donnerez
+talisman vous donnerez
-Leuwenhoek apu vous
+Leuwenhoek a pu vous
-plu dimcite de votre horoscope; mais
+plu difficile de votre horoscope ; mais
-car )t n’y
+car il n’y
-cœur a-t.il voulu
+cœur a-t-il voulu
-par t’annonce d’une
+par l’annonce d’une
-Mais nez-vous à
+Mais fiez-vous à
-votre Mète locataire,
+votre fidèle locataire,
-un perhde sourire,
+un perfide sourire,
-dans )c fond
+dans le fond
-contre fe bel
+contre le bel
-horoscope myst<~i"ux. Ce
+horoscope mystérieux. Ce
-le nceud si
+le nœud si
-que Leuwenhoek; iuait il
+que Leuwenhoek ; mais il
-de Pef regrinus la
+de Peregrinus la
-ne If cédait
+ne le cédait
-mystificateur. I) sut
+mystificateur. Il sut
-inintelligibles il
+inintelligibles ; il
-cesse - Diable,
+cesse : — Diable,
-me parle? Suis-je
+me parle ? Suis-je
-un imbécile? Toutefois
+un imbécile ? Toutefois
-dit -Parlons d’autre
+dit : — Parlons d’autre
-de réjouissant. Ce
+de réjouissant... Ce
-avait adiré de
+avait à dire de
-épouse. Ïls ne
+épouse. Ils ne
-lui. Peregmms lut
+lui. Peregrinus lut
-son unitm <vec Dortje
+son union avec Dortje
-à pront, et
+à profit, et
-de Bortje par l’avantave plus
+de Dortje par l’avantage plus
-de Peregmms Tyss
+de Peregrinus Tyss
-désoier Pépnsch, son
+désoier Pépusch, son
-rien :.u monde
+rien au monde
-Le siettf Swammerdam
+Le sieur Swammerdam
-la terre; il regarda PerejjjHnus bien
+la terre ; il regarda Peregrinus bien
-et souttt d’un
+et sourit d’un
-faux. –S! votre
+faux. – Si votre
-seul setupule qui vous <fmpèehe de
+seul scrupule qui vous empèehe de
-livrer sxns contraint* à
+livrer sans contrainte à
-ce scrupMe est
+ce scrupule est
-a Mnstant même; car Pépuseh a
+a l’instant même ; car Pépusch a
-à sou mariage avec D6’r[]c Elverding,
+à son mariage avec Dortje Elverding,
-malheurs. H a donc renoneé à la mam de
+malheurs. Il a donc renoncé à la main de
-son nonL a~i Peregrinus; il
+son bon ami Peregrinus ; il
-protéger cOMfe~es~ tentatives
+protéger contre les tentatives
-que ce! qu’il
+que ce qu’il
-les plus! étranges
+les plus étranges
-et fermai les yeux. ,1 Swammerdam
+et ferma les yeux. Swammerdam
-entendre dt la
+entendre de la
-de Peregri nus. Alors
+de Peregrinus. Alors
-tordit lt mains,
+tordit les mains,
-étouffée pa les sanglots Malheur
+étouffée par les sanglots : — Malheur
-maintenant ar rive l’épreuve
+maintenant arrive l’épreuve
-le couragt toute
+le courage toute
-réunit contr moi? Je
+réunit contre moi ? Je
-perdu. Qu’avez-vous
+perdu. — Qu’avez-vous
-êtes f seul
+êtes seul
-la pesi tion la
+la position la
-sachant ceq je
+sachant ce que je
-maître Flo) que
+maître Floh que
-de recueil oit doivent
+de l’écueil où doivent
-n’aurai gar de
+n’aurai garde de
-la s duisante Elverding. Et
+la séduisante Elverding. — Et
-répondit maitre Floh,
+répondit maître Floh,
-son a tienne place
+son ancienne place
-malgré to ce
+malgré tout ce
-conseiller descendre
+conseiller de descendre
-les lign de
+les lignes de
-toujours pl grande,
+toujours plus grande,
-dans point
+dans le point
-comprends q même
+comprends que même
-maître Fiait ne
+maître Floh ne
-son MCOmplisseme))
+son accomplissement.
-MAÎTRE fLC’H. ET et
+et
-vous. Altez-y, voyez-la,
+vous. Allez-y, voyez-la,
-s’accomplisse seton’a vaionté des
+s’accomplisse selon la volonté des
-trouve mê)é, ne
+trouve mêlé, ne
-que t’éiëment du
+que l’élément du
-votre inteliicjcncebien au-dessus
+votre intelligence bien au-dessus
-de t’homme, et
+de l’homme, et
-voir !a p; titc est inébranfaMe, je
+voir la petite est inébranlable, je
-chez te relieur
+chez le relieur
-Hirt, cemme je
+Hirt, comme je
-maître Fteh la
+maître Floh la
-le ~o"ct du
+le jouet du
-d’une f.usK’nce n’est
+d’une existence n’est
-même oit vous en parlez? Et
+même où vous en parlez ? Et
-maître Flot avait
+maître Floh avait
-fidèle son
+fidèle à son
-se rendre ,chez le
+se rendre, chez le
-Lammer Hirt; mais
+Lammer Hirt ; mais
-de la, chambre,
+de la chambre,
-lui dtt de « vp~x argentine Bonjour,
+lui dit d’une voix argentine : — Bonjour,
-cher Pereghnus Pépusch
+cher Peregrinus. Pépusch
-en simant en
+en sifflant en
-fenêtre ouverteII la
+fenêtre ouverte. II la
-– Ah! te voilà? s’écria-t-il
+– Ah ! te voilà ? s’écria-t-il
-ami Peregrinns. Tu
+ami Peregrinus. Tu
-ta fiancée; c’est
+ta fiancée ; c’est
-m’en aller; mais
+m’en aller ; mais
-bon am; Peregrinus,
+bon am ; Peregrinus,
-la bette Gamaheh,
+la belle Gamaheh,
-si tendrement; mais
+si tendrement ; mais
-compris. -Jamais je
+compris. — Jamais je
-eu ridée, lui
+eu l’idée, lui
-son ami; mais
+son ami ; mais
-petite s’éhmet entre
+petite s’élança entre
-sourire Ne
+sourire : — Ne
-du chardon; il
+du chardon ; il
-savoir pes~ tivement ce
+savoir positivement ce
-Peregrinus, moi) cher
+Peregrinus, mon cher
-s’être sumsamment rongé
+s’être suffisamment rongé
-de tit chtteur électrique
+de la chaleur électrique
-un soume mystérieux
+un souffle mystérieux
-fois it crut
+fois il crut
-pourquoi it se
+pourquoi il se
-de t’étone de eet’e robe,
+de l’étoffe de cette robe,
-pensées d’étoffé et de perjiounage de l’autre noude étaient
+pensées d’étoffe et de personnage de l’autre monde étaient
-comme uu rêve r~’tnit tes objets
+comme un rêve réunit les objets
-mal fondée; it domina
+mal fondés ; il domina
-de tpute sa
+de toute sa
-éviter tes étreintes
+éviter les étreintes
-paradis. ]Mais, mon
+paradis. — Mais, mon
-dit en6u Dortje,
+dit enfin Dortje,
-te trouveje aujourd’hui
+te trouvé-je aujourd’hui
-aussi insensible? Qu’as-tu
+aussi insensible ? Qu’as-tu
-dans f~prH?,. J’ai
+dans l’esprit ? — J’ai
-douée amie répondit
+douée amie, répondit
-possible laisse-meS’ sortir, e~ dans qac)ques miotttes tout
+possible ; laisse-moi sortir, et dans quelques minutes tout
-puis j’~i des aifaires qui
+puis j’ai des affaires qui
-demandent. -Tu mens,
+demandent. — Tu mens,
-petite eu quittant
+petite en quittant
-singe <ru’tl faut
+singe qu’il faut
-lorsqu’il fat dans
+lorsqu’il fut dans
-rue mais
+rue ; mais
-FIoh r;ait et
+FIoh riait et
-je suis! s’écriait-it dans
+je suis ! s’écriait-il dans
-immense joie; insensé,
+immense joie ; insensé,
-où it n’y
+où il n’y
-de combat! Oui,
+de combat ! Oui,
-moment oit !a mort
+moment où la mort
-votre Lien-aimée n’avait
+votre bien-aimée n’avait
-joie, laissezmoi chanter,
+joie, laissez-moi chanter,
-cria Entrez. M ouvrit
+cria : — Entrez. Il ouvrit
-trouvait senle dans
+trouvait seule dans
-dix-huit ans; qu’elle
+dix-huit ans ; qu’elle
-parfaitement faite; qu’elle
+parfaitement faite ; qu’elle
-bleu fonce et
+bleu foncé, et
-un tissn tendrement
+un tissu tendrement
-la bette jeune
+la belle jeune
-été thargé de
+été chargé de
-la jumière, destiné
+la lumière, destiné
-joies inenaMes de
+joies ineffables de
-dit ponr la
+dit pour la
-pudiquement tes yeux Que
+pudiquement les yeux : — Que
-vous prie? Peregrinus
+vous prie ? Peregrinus
-peine Le
+peine : — Le
-Hirt demeure-t -il encore ici? H y
+Hirt demeure-t-il encore ici ? — Il y
-mais i) est
+mais il est
-que LammerHirt devait lui procurer; enfin
+que Lammer Hirt devait lui procurer ; enfin
-électrique elle
+électrique ; elle
-yeux Ah Dieu! vous
+yeux : — Ah Dieu ! vous
-de Peregrinns; mais
+de Peregrinus ; mais
-de remerc!ments et
+de remerciements et
-Elle dtharrassa aussitôtle fauteuil
+Elle débarrassa aussitôt le fauteuil
-tout charge de
+tout chargé de
-gracieusement tes honneurs
+gracieusement les honneurs
-à s’yy asseoir.
+à s’y asseoir.
-les yem brillants
+les yeux brillants
-certaine quête travail
+certaine que le travail
-pièce d’or; mais
+pièce d’or ; mais
-rien recevoir; et
+rien recevoir ; et
-père h’tt revenu.
+père fut revenu.
-vil métat, qui
+vil métal, qui
-une chaise; Peregrinus,
+une chaise ; Peregrinus,
-l’approcher tui-meme. Au
+l’approcher lui-même. Au
-chaise, it prit
+chaise, il prit
-et it crut
+et il crut
-presque imp~rccpïibte. Ah! le
+presque imperceptible. — Ah ! le
-petit chat! dit
+petit chat ! dit
-jeune Mie en
+jeune fille en
-chat enxnet.ut de
+chat emmêlait de
-de devant; et
+de devant ; et
-enfantine, cite conduisit
+enfantine, elle conduisit
-au fauteuU, et
+au fauteuil, et
-ouvrage e de
+ouvrage de
-et !e plus tendre Ma
+et le plus tendre : — Ma
-jeune fille! Elle
+jeune fille ! Elle
-embarras juvénil -Mes parents
+embarras juvénile : — Mes parents
-Rosine donnez-moi
+Rosine : donnez-moi
-qui po:u’ vous
+qui pour vous
-21 CONTES MYSTERIEUX. Rosine slécria Peregrinus bon de lui. p Et i) eût
+28 CONTES MYSTÉRIEUX. — Rosine ! s’écria Peregrinus hors de lui. Et il eût
-la )0mt fille. M avait peine p à s’en empècher. Rosine
+la jeune fille. Il avait peine à s’en empêcher. Rosine
-la d guerre,
+la guerre,
-et c qu’alors
+et qu’alors
-seulement queli ques semaines,
+seulement quelques semaines,
-comprendre 1 ses paroles; il
+comprendre ses paroles ; il
-les enfants; et
+les enfants ; et
-de t’extase qui
+de l’extase qui
-Et it fut
+Et il fut
-peut reuéter la
+peut refléter la
-était ravi; il
+était ravi ; il
-Rosine. C’est
+Rosine. — C’est
-de bonheur; et, ajouta-t -il tandis
+de bonheur ; et, ajouta-t —il tandis
-puis it murmura
+puis il murmura
-Peregrinus Eh bien! tenez,
+Peregrinus : — Eh bien ! tenez,
-cœur. Croinez-vous que
+cœur. Croiriez-vous que
-de l’Arioste? En
+de l’Arioste ? En
-qu’il t’eût entre
+qu’il l’eût entre
-vouloir lien rester
+vouloir bien rester
-dire adieu; la
+dire adieu ; la
-été poursuivi; et
+été poursuivi ; et
-allant it prit
+allant il prit
-bras tes lourds
+bras les lourds
-et, t’œ’t radieux,
+et, l’œil radieux,
-manne céieste. En
+manne céleste. — En
-en ptssitnt et <t était
+en passant et il était
-un c.j.vr<’ sorti
+un cadavre sorti
-sur t< hnteuits. et
+sur leurs fauteuils. et
-étaient l~cp’tsctt, Swammerdam
+étaient Pépusch, Swammerdam
-Leuwenhoek. -Ils mè<’entta,enbas,unevie de spectres,dit la vieille ces’quatre m.’theurcuses créatures
+Leuwenhoek. — Ils mènent là, en bas, une vie de spectres, dit la vieille : ces quatre malheureuses créatures
-jour ils
+jour ; ils
-montant tes marches
+montant les marches
-fantômes dispitrnt englouti
+fantômes disparut englouti
-dans jaquette it nageait
+dans laquelle il nageait
-âme épanouie H avait
+âme épanouie. Il avait
-saurait ré:ter trop
+saurait répéter trop
-appeler ma!tre Floh ne parât j <s:ilétaitparti. } Toutefois, dans tes plis
+appeler ; maître Floh ne parut pas : il était parti. Toutefois, dans les plis
-d’ordinaire 9 )ns leurs
+d’ordinaire dans leurs
-minutieuses re3 terches, une
+minutieuses recherches, une
-petite boite sur
+petite boîte sur
-mots $ Vous
+mots : « Vous
-Si ous regardez
+Si vous regardez
-votre œit gauche
+votre œil gauche
-la boite le erre viendra
+la boîte le verre viendra
-vous oulez l’en
+vous voulez l’en
-tenant ’~l œil au-dessus
+tenant l’œil au-dessus
-la boite, et
+la boîte, et
-tombera. f Je
+tombera. » Je
-en agisant ainsi; mais
+en agissant ainsi ; mais
-protecteur. x Votre
+protecteur. » Votre
-dévoué, f Maître FLon. »
+dévoué, » Maître Floh. »
-qui, lu nain armée
+qui, la main armée
-de aire, en
+de faire, en
-sur Peregrinns, la
+sur Peregrinus, la
-entre ) passion
+entre la passion
-la malelictiQn du
+la malédiction du
-qui Hume dans
+qui allume dans
-sexes Mérents, destinée
+sexes différents, destinée
-nature. .ors même
+nature. Lors même
-allumer < feu
+allumer le feu
-de l’hyménée~, il
+de l’hyménée, il
-et trillante lumière
+et brillante lumière
-lire, icrire, coudre
+lire, écrire, coudre
-postérité (vide de
+postérité avide de
-de mar~ nelade de
+de marmelade de
-être tutrement. En
+être autrement. En
-comme ’minemment poétique.
+comme éminemment poétique.
-n’est J )aS absolument
+n’est pas absolument
-comme murront en
+comme pourront en
-Peregrinus c’était simplement
+Peregrinus s’était simplement
-belle et* ingétique image
+belle et angélique image
-son cn*ur un
+son cœur un
-y sommes! Soupirs,
+y sommes ! Soupirs,
-soupçon s’éveitta dans
+soupçon s’éveilla dans
-âme. Comment
+âme. — Comment
-comment Mais
+comment ! Mais
-ses séduction* au
+ses séductions au
-meilleur ami ce
+meilleur ami, ce
-son amenr. Peregrinus
+son amour... Peregrinus
-Floh il
+Floh ; il
-la boite pour
+la boîte pour
-brilla dana son
+brilla dans son
-le nxa étonnée
+le fixa étonnée
-être. - Comment! se
+être. — Comment ! se
-cet ange? Tu
+cet ange ? Tu
-âmes terrestres? Tu
+âmes terrestres ? Tu
-avec tes artinces maudits
+avec les artifices maudits
-pouvoirs infernaux? Il
+pouvoirs infernaux ? Il
-petite boite dans
+petite boîte dans
-et it lui
+et il lui
-s’écriant -Je suis
+s’écriant : — Je suis
-de ~n mour d’un
+de l’amour d’un
-comme tes anges.
+comme les anges.
-MAtTREFLOH. t~ < Et
+MAÎTRE FLOH. 29 Et
-Rosine enrayée, incapable
+Rosine effrayée, incapable
-qui p)anait sur
+qui planait sur
-pleurant –Au nom
+pleurant : – Au nom
-nous deux? Viens,
+nous deux ? Viens,
-de } nouveau
+de nouveau
-moi. EtPeregrinus, siiencieui, incapable
+moi. Et Peregrinus, silencieux, incapable
-volontairement, i i se
+volontairement, se
-Rosine. l! fut
+Rosine. Il fut
-des relieurs; car,
+des relieurs ; car,
-Rosine cherj chait à
+Rosine cherchait à
-le ,) temps
+le temps
-mélancolie déchtrante, firent
+mélancolie déchirante, firent
-plus dont, à
+plus doux, à
-yeux baisses et
+yeux baissés et
-sourire Je
+sourire : — Je
-mon Men-aimë, ce
+mon bien-aimë, ce
-princesse. H est
+princesse. Il est
-le viem Schwammer
+le vieux Schwammer
-encore, ilyapisquecela. Tu
+encore, il y a pis que cela. Tu
-en face; tu
+en face ; tu
-Eh bien! cette
+Eh bien ! cette
-une toute de
+une foule de
-contre toi; elle
+contre toi ; elle
-démon j}dégttisé qui
+démon déguisé qui
-une ligure humaine
+une figure humaine
-t’ensorceler gparsesgrteesetsesséductions. Peregrinus,
+t’ensorceler par ses grâces et ses séductions. Peregrinus,
-Pregrinus regatde-motbien en face les eux dans les yeux; tu
+Pregrinus ! regatde-moi bien en face, les yeux dans les yeux ; tu
-plus éger soupçon.
+plus léger soupçon.
-d’un soume impur
+d’un souffle impur
-limpide iroir de
+limpide miroir de
-les dom songes amour et
+les doux songes d’amour et
-sur ~oi les
+sur toi les
-invarialement ndèle dans
+invarialement fidèle dans
-tes jjtoutes notre
+tes doutes ; notre
-Peregrinus an être
+Peregrinus un être
-nature upérieure. Chacune
+nature supérieure. Chacune
-venue u ciel.
+venue du ciel.
-son me comme
+son âme comme
-printemps. U n’était
+printemps. Il n’était
-cru être; il
+cru être ; il
-des hns d’enthousiasme
+des élans d’enthousiasme
-jeune 611e la lus belle
+jeune fille la plus belle
-Peregrinus ~ utta comme heurem nancé, à
+Peregrinus quitta comme heureux fiancé, à
-l’étroite deeure du
+l’étroite demeure du
-claire riante, et allé parait
+claire et riante, et elle parait
-grande lace du marché am chevaux.
+grande place du marché aux chevaux.
-il nvient à
+il convient à
-rattacher tes penes adressées
+rattacher les pensées adressées
-tout j~n bonheur, btiUait si
+tout son bonheur, bâillait si
-qu’un gardon du
+qu’un garçcon du
-un ;peu pris de pisson lui
+un peu pris de boisson lui
-chancelant Eh! là-haut! l’homme
+chancelant : — Eh ! là-haut ! l’homme
-tout ttier! Ce
+tout entier ! Ce
-la tmetre avec
+la fenêtre avec
-que s vitres
+que les vitres
-puis ii se
+puis il se
-de mmeil semblait
+de sommeil semblait
-dans ttt baiUements excessifs. Des !nsées sans
+dans ses bâillements excessifs. Des pensées sans
-et ilenvigeait surtout
+et il envisageait surtout
-pouvoir ulait l’entminer Otie conduiaant à
+pouvoir voulait l’entraîner en le conduisant à
-verre MMsCOpique. Il Mtannmt <Mt d’abord q)te l’mteattMt de ma;tre Floh
+verre microscopique. Il reconnut tout d’abord que l’intention de maître Floh
-ce mystériem cadeau,
+ce mystérieux cadeau,
-l’enfer. -A quoi,
+l’enfer. — À quoi,
-à )ui-meme, un
+à lui-même, un
-don incompréhensibte ? A t’anreuse position
+don incompréhensible ? À l’affreuse position
-est Je f<!jM~ mortuum
+est le caput mortuum
-la haine? n’est-ce
+la haine ? n’est-ce
-en ve~ir à
+en venir à
-bienveillance pieuse? Non,
+bienveillance pieuse ? Non,
-mon pouvoir; je
+mon pouvoir ; je
-rêve dissipé! Et
+rêve dissipé ! Et
-si versatite Les
+si versatile ! Les
-verre dévoife alors
+verre dévoile alors
-tous tes êtres
+tous les êtres
-plus pro fondément, jusqu’à
+plus profondément, jusqu’à
-crime irrémédiaMe de
+crime irrémédiable de
-l’ange déehn qui
+l’ange déchu qui
-pouvoir étemel qui
+pouvoir éternel qui
-de mot ce funeste don! Peregrinus
+de moi ce funeste don ! Peregrinus
-toutes tes force! au
+toutes ses force au
-Floh, MM sur h couverture
+Floh, assis sur la couverture
-resplendissantes. Halte! s’écha-t -it, ne
+resplendissantes. — Halte ! s’écria-t-il, ne
-rien d’inutile; vous
+rien d’inutile ; vous
-loin <jn’;t un
+loin qu’à un
-place ordinairedans un
+place ordinaire dans un
-votre éditant monologue,
+votre édifiant monologue,
-mon pre6t Mais
+mon profit. Mais
-de gtoite et comme pare d’un si res plendissant rayon,
+de gloire et comme paré d’un si resplendissant rayon,
-aussi qne j’étais
+aussi que j’étais
-microscopique. Croyez moi, ami
+microscopique. Croyez-moi, ami
-très-bien tes actions et tes pensées
+très-bien les actions et les pensées
-même nn peu
+même un peu
-vous fâche* pas
+vous fâchez pas
-homme put tire dans
+homme pût lire dans
-des autres; mais
+des autres ; mais
-heureux PeregriBns, que
+heureux Peregrinus, que
-caractère hardt et léger; on
+caractère hardi et léger ; on
-me natter d’une
+me flatter d’une
-chez tes enfants des hommes; elle
+chez les enfants des hommes ; elle
-opportun. Piqaer est
+opportun. Piquer est
-mon ndète et
+mon fidèle et
-un détire rêveur
+un délire rêveur
-dont tes rideaux
+dont les rideaux
-tirés. ît arriva
+tirés. Il arriva
-un caqutage confus réMnnait dans au oreilles et trouMaitstt’ens, c
+un caquetage confus résonnait dans ses oreilles et troublait ses sens.
-CONTES MYSTÉRIEUX, Enfin
+30 CONTES MYSTÉRIEUX. Enfin
-devenait à. chaque instant p plus sonore,prononçait ces mots: n Malheureux
+devenait à chaque instant plus sonore, prononçait ces mots : — Malheureux
-la nas: turc
+la nas : turc
-de mystères; mais
+de mystères ; mais
-belle Gamaheh; le
+belle Gamaheh ; le
-cette mystérieuse tulipe
+cette mysté- rieuse tulipe
-puéril orgueil; vous
+puéril orgueil ; vous
-torche flamboyante; il
+torche flamboyante ; il
-tête, tenant à
+tête, te- nant à
-<ee«naiM..t*MAt~ ~atlona~r; objet
+<ee«naiM..t*MAt~ ~atlona~r ; objet
-il BMtrmutait: Mais pourtant &*ma!).eh m’tttptt(!eat. Au
+il BMtrmutait : Mais pourtant &*ma !).eh m’tttptt( !eat. Au
-sommeil. Peregrinu: ou,
+sommeil. Peregrinu : ou,
-dans sen<spiB!leh<dem6tg)tif; Lemwenhoektt
+dans sen<spiB !leh<dem6tg)tif ; Lemwenhoektt
-aussi, mons’e sanguinaire
+aussi, mons- ’e sanguinaire
-Mortané Leuwen[oek, votre
+Mortané Leuwen- [oek, votre
-incessante en!eu)!. Vous
+incessante en !eu) !. Vous
-vos dtsirscrtmmets,d’endevine)! les
+vos dtsirscrtmmets,d’endevine) ! les
-ni eonsetation; ni
+ni eonsetation ; ni
-Ah ah! la
+Ah ah ! la
-t’opéra d! ce
+t’opéra d ! ce
-chantant t)ors,
+chantant « t)ors,
-vie s’an!matent sainte
+vie s’an !matent sainte
-M~ !’nn!?epuseti avec’
+M~ !’nn !?epuseti avec’
-Le biej)vetHanf.!et<eur et
+Le biej)vetHanf. !et<eur et
-tr~de~ d~Me,~tg;q~~t ~
+tr~de~ d~Me,~tg ;q~~t ~
-M CONTES MYSTERIEUX. – Non, non! s’écria 6iacmtt, je n< veM pas le savoir j’aime
+— Non, non ! s’écria Giacinta, je ne veux pas le savoir, j’aime
-une persontie morteHe ne
+une personne mortelle ne
-me semMe que
+me semble que
-me tgure aëja qu’une
+me figure déjà qu’une
-tout bas: Tràvaille avec
+tout bas : Travaille avec
-t’aidons Et quand j’asMmNe ces
+t’aidons ! Et quand j’assemble ces
-ces denteUes, je
+ces dentelles, je
-etc. Oh! la la s’écria
+etc. Oh ! la la ! s’écria
-doigt le s!mg jaiUissait comme
+doigt ; le sang jaillissait comme
-fontaine. Le
+fontaine. — Le
-belle robe! dit
+belle robe ! dit
-en m~nie temps
+en même temps
-prit la, lampe pour~~t<)][ éclairer,
+prit la lampe pour mieux éclairer,
-de tMget gouttes
+de larges gouttes
-le vettMtN~N~’ la%es sur "~M"’ Que
+le vêtement. — Que
-robe s’écria
+robe ! s’écria
-Giacinta a moitié évanouie; mais,
+Giacinta à moitié évanouie ; mais,
-d’une tache Alors
+d’une tache. Alors
-ce qu’eUe t’eena: a i Finie finie en
+ce qu’elle s’écria : — Finie ! finie ! en
-tenant ttt robe en t’air. Comme ette est belle comMe elle
+tenant la robe en l’air. — Comme elle est belle ! Comme elle
-magnifique ditta vieille.
+magnifique ! dit la vieille.
-Et sais tu? on
+Et sais-tu ? on
-pris hunesure sur toi. Ah par exemple repondit Giacinta
+pris la mesure sur toi. — Ah ! par exemple, répondit Giacinta
-jusqu’aux yeut, tu rêves suisrje donc
+jusqu’aux yeux, tu rêves ; suis-je donc
-robe est’faite? Prends Ja robe
+robe est faite ? Prends la robe
-à paraître! Que
+à paraître ! Que
-misère ?P Prends ta robe. ~Lavieitte hésitait. Certainement,
+misère ? Prends la robe. La vieille hésitait. — Certainement,
-m’est ~Omt’idet en
+m’est venu l’idée en
-costume qu’Nm’irait parfaitement.
+costume qu’il m’irait parfaitement.
-quant a la longueur. Ma
+quant à la longueur... — Ma
-yeux étincetants, tu M deviné ma pensëë, comme
+yeux étincelants, tu as deviné ma pensée, comme
-elle. Jamais s’écria Giaeinta. Mais
+elle. — Jamais ! s’écria Giacinta. Mais
-lui ota le
+lui ôta le
-sur te fauteuil
+sur le fauteuil
-dénouer tes cheveux
+dénouer les cheveux
-jeune fine, qu’elle
+jeune fille, qu’elle
-de Seutt mu, d’après
+de fleurs qui, d’après
-costume, <t l’Mtujettit sur
+costume, et l’assujettit sur
-cheveux chatain-etait de Giacinf. – Entant, la
+cheveux châtain-clair de Giacinta. — Enfant, la
-à ravir! mais maintenant été ton
+à ravir ! mais maintenant ôte ton
-en partant ainsi,
+en parlant ainsi,
-commença Il déshabitter Giacinta,
+commença à déshabiller Giacinta,
-résister. Hein murmura
+résister. — Hein ! murmura
-doucement ondulé! quel
+doucement ondulé ! quel
-lis quels bras d’albâtre! aussi beaux de, forme que cem de i la
+lis ! quels bras d’albâtre ! aussi beaux de forme que ceux de la
-avait peints! Je
+avait peints ! Je
-de lui-même; il paraissait impotsiNe que
+de lui-même ; il paraissait impossible que
-pour ta jeune bnv~ëre. 0 saints
+pour la jeune ouvrière. — Ô saints
-Giacinta. Àh ah comme vous été! bette, gracieuse princesse’ Mais
+Giacinta. Ah ! ah ! comme vous êtes belle, gracieuse princesse ! Mais
-attends il
+attends ! il
-Et ette aita chenenèr tes bougies
+Et elle alla chercher les bougies
-vierge Mar~e, et tes attuma si
+vierge Marie, et les alluma, si
-que Giaeinta semblait jeterdës<[6tsdët]umiere;TontéNottiedeta grande
+que Giacinta semblait jeter des flots de lumière. Tout éblouie de la grande
-sa gr&cé et
+sa grâce et
-joignit tes mains
+joignit les mains
-s’écria Oh si quelqu’un si le Gôrso tout
+s’écria : — Oh si quelqu’un, si le Corso tout
-voir Au
+voir ! Au
-fenêtre. tJn jeune
+fenêtre. Un jeune
-s’arrêta immebtte comme
+s’arrêta immobile comme
-Le teetenr peut
+Le lecteur peut
-ce mement de smpëM t’éliminer .son aise. D est
+ce moment de stupeur l’examiner à son aise. Il est
-de vtnst-Tu~re ~ tngt-et)~ ans à peine; H a an charmant aspect; on
+de vingt-quatre à vingt-cinq ans à peine ; il a un charmant aspect ; on
-son costnme étrange; car, bietfquepour~ia coupe et tà~couttur~on ne
+son costume étrange ; car, bien que pour la coupe et la couleur on ne
-en détaU, t<L masse
+en détail, la masse
-un assemNage de
+un assemblage de
-choque t’<tit. On
+choque l’œil. On
-aussi, matgré tous tes soms,MM pour
+aussi, malgré tous les soins pris pour
-pauvreté. L~ ifraise tte ~entettes demande
+pauvreté. La fraise de dentelles demande
-chapeau ptacé sur
+chapeau placé sur
-des épingtes. Et
+des épingles. Et
-pauvre comédie~ dont te taient n’est
+pauvre comédien dont te talent n’est
-vérité. =’ En
+vérité. En
-le m~me Giglio faya, qui doit encote dea* pMii à
+le même Giglio Fava, qui doit encore deux paoli à
-pour ieNanchittage d’un cot de denteUe. Ah 1 que voit-je? s’écria enfin Ct~ ~m avec autant 4’em-
+pour le blanchissage d’un col de dentelle. — Ah ! que vois-je ? s’écria enfin Giglio Fava avec autant d’em-
-M CONTES MYSTÉRIEUX. tfetr)m)jete)rconstMce< dans
+des étranges circonstances dans
-fois ecgagé.on se
+fois engagé, on se
-au ttoc des pterre* nomtues: on
+au choc des pierres pointues ; on
-saluer tes gens
+saluer les gens
-– tntuenee d’un
+– Influence d’un
-de macaron) sur rameur et le détire amoureux. Affreux
+de macaroni sur l’amour et le délire amoureux. – Affreux
-Arlequin. -Comment Giglio
+Arlequin. – Comment Giglio
-fut M)*) par
+fut saisi par
-saigné. Le
+saigné. – Le
-une botte de conntures et
+une boîte de confitures et
-perdue. Comment G)g)to voulut être te chevalier
+perdue. – Comment Giglio voulut être le chevalier
-qu’il toi était
+qu’il lui était
-bannière dantte dos.
+bannière dans le dos.
-dans tes hardis
+dans les hardis
-moment oh le
+moment ou le
-l’instant oit la
+l’instant où la
-t’es tchë Quelle
+t’es écrié : – Quelle
-de cote, sans
+de côté, sans
-trop tard et
+trop tard, et
-de coté dans
+de côté dans
-rassuré, id du regagner
+rassuré, il a dû regagner
-lire. En
+lire. – En
-donc Et
+donc ! Et
-tout <eil doué
+tout œil doué
-lecteur bienaimé, tu
+lecteur bien-aimé, tu
-où t’esprit de
+où l’esprit de
-pas snmstnt, je
+pas suffisant, je
-écrasa d’étonntment tous
+écrasa d’étonnement tous
-sans dimculté de
+sans difficulté de
-poche, Comme chacun
+poche, comme chacun
-la princesse. Mais
+la princesse... Mais
-dans <x vie,
+dans sa vie,
-l’origine niàun dérangement
+l’origine ni à un dérangement
-la nèvre, mais
+la fièvre, mais
-magique ligure enchanteresse
+magique figure enchanteresse
-douce nancée apparue
+douce fiancée apparue
-le faire; mais
+le faire ; mais
-et lancaient de brûlants ëclain) et
+et lançaient de brûlants éclairs ; et
-poignante douleur.? Tout
+poignante douleur... ? Tout
-triste, p~le et
+triste, pâle et
-se concentraientelles pas
+se concentraient-elles pas
-hommes ordinaires. Hem Et
+hommes ordinaires... Hem ! Et
-pierres tiguës, on
+pierres aiguës, on
-l’ouvrir II. –)t En
+l’ouvrir ! En
-mal co~ trop
+mal coupé trop
-cette manier torsqu’après plusieurs
+cette manière lorsqu’après plusieurs
-il se avoir
+il sentit avoir
-princesse Brambil ce
+princesse Brambilla ce
-lui semb continuation
+lui sembla la continuation
-la figu cipale était
+la figure principale était
-où it voula et
+où il voulait et
-était ins] pour Jui, et
+était insipide pour lui, et
-comédien. Bi au
+comédien. Bien au
-dire tes mots
+dire les mots
-rôle, it parlait
+rôle, il parlait
-princesse Brambilla; it jurait,
+princesse Brambilla ; il jurait,
-l’égarement desone s’emparer
+l’égarement de son e s’emparer
-puis it s’imaginait être )ui-< prince, et it s’égarait
+puis il s’imaginait être lui-même prince, et il s’égarait
-sans sui le
+sans suite le
-qui fin chasser.
+qui finit chasser.
-par p misération au
+par par commisération au
-suffire qu temps.
+suffire que temps.
-pauvre Gigtio aurait
+pauvre Giglio aurait
-tudes mais
+tudes ; mais
-guère it planait
+guère il planait
-où tes ducats
+où les ducats
-Quant au! ordinaires
+Quant au ordinaires
-Giglio av bitude d’apaiser
+Giglio avait l’habitude d’apaiser
-boutiques d qui
+boutiques des qui
-dans l’intérieur; mais
+dans l’intérieur ; mais
-sa bo payer
+sa bourse pour payer
-modeste d!ner, it découvrit
+modeste dîner, il découvrit
-certain désa ment qu’elle
+certain désagrément qu’elle
-ses nères manières,
+ses fières manières,
-puissant. Gigtio sentit
+puissant. Giglio sentit
-pensées lesplus sublimes,
+pensées les plus sublimes,
-dévorait un< plat
+dévorait un plat
-horriblement faim; et it assura gotier qu’ayant
+horriblement faim ; et il assura gargotier qu’ayant
-hasard, it lui
+hasard, il lui
-dit Si
+dit : – Si
-position ou it se trouvai bientôt
+position où il se trouvait bientôt
-vents mais
+vents ; mais
-profondément déchi qu’il
+profondément déchiré qu’il
-devant l’< San-Carlo,
+devant l’église San-Carlo,
-balivernes. H crut voir. jetait
+balivernes. Il crut voir qu’il jetait
-dédain. Leb fut
+dédain. Le fut
-s rent; it eut
+s rent ; il eut
-Celionati t’) duit par
+Celionati l’avait séduit par
-faire, it avait utitisé sa
+faire, il avait utilisé sa
-jouer indign lui
+jouer indignement de lui
-ses forces; it n’avait plus n’avait
+ses forces ; il n’avait plus faim. Il n’avait
-idée, it cherchait comment it po venger
+idée, il cherchait comment il pouvait se venger
-pouvait compren jour
+pouvait comprendre vit jour
-magique t’eut cloué sur -Giacinta! s’écria-t-it. Il
+magique l’eût cloué sur place. – Giacinta ! s’écria-t-il. Il
-maison oit de jeune
+maison ou demeurait la jeune
-dont it avait
+dont il avait
-fille il
+fille ; il
-qu’il l’ava donnée
+qu’il l’avait donnée
-depuis ce ment oubliée et it vit
+depuis complètement oubliée et il vit
-Celionati, perdu
+Celionati, il avait perdu
-parti p mais
+parti prendre mais
-Giacinta etdet ses
+Giacinta et de ses
-aussitôt fait; mais
+aussitôt fait ; mais
-resta prête) muet.
+resta profondément muet.
-l’oreille on
+l’oreille ; on
-bruit respiration.
+bruit de sa respiration.
-voix la Giacinta Pas
+voix lamentable. – Giacinta ! Pas
-Alors it commença
+Alors il commença
-manière touchante; it assura
+manière touchante ; il assura
-fit tes plus belles pro de
+fit les plus belles prote de
-cria Je
+cria : – Je
-se lame dans
+se lamente dans
-le temps, car
+le temps. car
-propriétaire. H monta ment les
+propriétaire. Il monta lentement les
-lui cru -Ah! c’est vous, signer Giglio; quel
+lui cria : – Ah ! c’est vous, signor Giglio ; quel
-esprit vou à plearmicher devant
+esprit vous à pleurnicher devant
-chambre videunrôleenoh etena sotte trt~tdie ?P
+chambre vide un rôle en oh ! et en a sotte tragédie ?
-LA PRINCESSE BRAMBILLA. ar ne chambre vide s’écria
+Une chambre vide ! s’écria
-mon tout! or Pasquale
+mon tout ! Signor Pasquale
-dit tranquillement: ignor Giglio,
+dit tranquillement : Signor Giglio,
-Rome e vous
+Rome sait que vous
-coup rteau. Allez
+coup de marteau. Allez
-onces g, mettez-vous
+onces de sang, mettez-vous
-froide. e ne
+froide. Je ne
-mais deviendrai
+mais je le deviendrai
-pas oit demeure ta. tons donc continua
+pas où demeure Giancinta. Allons donc ! continua
-vous ferez
+vous ne me ferez
-comment, ityahuit Giacinta
+comment, il y a huit jours Giacinta
-Béatrice. ù est Giacinta? s’écria Giglio fuhem en saisissant vigoureusee propriétaire
+Béatrice. Où est Giacinta ? s’écria Giglio furieux en saisissant vigoureusement le propriétaire
-collet. u secours à l’assassin s’écria celui-ci. e la
+collet. Au secours ! à l’assassin ! s’écria celui-ci. Toute la
-en rumeur; un
+en rumeur ; un
-valet t, il
+valet apparut, il
-le si facilement
+le sorti aussi facilement
-poupée. o, sans
+poupée. Giglio, sans
-courir, ent à
+courir, ?ent à
-éveillé bitude, comme
+éveillé habitude, comme
-chambre oit s’hat les
+chambre où s’habillait les
-sa déet tomba dam un profond ëtonnement en
+sa dé? et tomba dans un profond étonnement en
-où s les
+où les les
-marchaient ent en
+marchaient lentement en
-ils compnettre le
+ils comptent mettre le
-foule Ée de
+foule ?rée de
-pantomime italienne Il
+pantomime italienne. Il
-tout aului, comme
+tout autour de lui, comme
-se trountouré d’une
+se trouve entouré d’une
-inconnue. ect de
+inconnue. L’aspect de
-décomposé, dénguré par
+décomposé, défiguré par
-chez ario comme
+chez ?ario comme
-conscience, etilluifittoutà e figure
+conscience, et il lui fit tout à coup une figure
-compatissante. us voilà
+compatissante. Vous voilà
-pas, signer Fava,
+pas, signor Fava,
-au xnrne, de
+au bonhomme, de
-lorsque avez quitté? mais
+lorsque vous avez quitté ? mais
-actions ues qui
+actions ?ues qui
-commençaient er le
+commençaient ?er le
-d’épuisement. Maintecongédié tout
+d’épuisement. Maintenant congédié tout
-et am gracieuses
+et aux gracieuses
-m’en rës-bien. s’écria
+m’en porte très-bien. Ah ! s’écria
-ardentes, ah! signor impresario, e, ma
+ardentes, ah ! signor impresario, ?e, ma
-tragédies impossibles; avec
+tragédies impossibles ; avec
-son soume vivifiait
+son souffle vivifiait
-néant. us n’approfondirons
+néant. Nous n’approfondirons
-riant rio mais
+riant signor impresario mais
-grande escendez au
+grande forme descendez au
-pantomime peut-être
+pantomime ; peut-être
-autre ar il
+autre car il
-possible que. Allez
+possible que... Allez
-un ntrée, visitez
+un entrée, visitez
-plaira. fit
+plaira. Il fit
-toute e par
+toute que par
-lui aient dem masques
+lui se trouvaient deux masques
-conversation. tendit son
+conversation. Il entendit son
-de stupeur; il
+de stupeur ; il
-entièrement ans son
+entièrement cachée dans son
-reconnu. us avez
+reconnu. Vous avez
-nous s plus
+nous ?ns plus
-ce théâtre; mais
+ce théâtre ; mais
-pas, ous, que
+pas, vous, que
-scène je
+scène ; je
-y ment entendez-vous
+y ?é. Comment entendez-vous
-l’autre. bien reprit
+l’autre. Eh bien ! reprit
-je reFava, bien
+je re? Fava, bien
-à impressionpublic, comme
+à impressionner le public, comme
-qui aIt jamais es yeux
+qui ait jamais des yeux
-élégante, es diverses
+élégante, ?es diverses
-souliers, sufpour faire
+souliers, suffisant pour faire
-de tragédie? Et,
+de tragédie ? Et,
-Fava t du
+Fava allait du
-à l’avant-seène avec
+à l’avant-scène avec
-mesuré seur; lorsque,
+mesuré ?seur ; lorsque,
-avec tcait des
+avec lançait des
-dans U).e ptse maniérée,
+dans une pose maniérée,
-admirer, it me faisait m jeune
+admirer, il me faisait penser à un jeune
-pavane orgueilt au
+pavane orgueilleux au
-des mme un escamoteur, it récitait
+des mains comme un escamoteur, il récitait
-aurait tsser véritablement entraiuer? Mais
+aurait ?isser véritablement entraîner ? Mais
-Italiens, pmes ainsi,
+Italiens, sommes ainsi,
-voulons dt" f~f!? r es, (lui nous
+voulons des effets exagérés, qui nous
-et ncus les meprisons lorsque
+et nous les méprisons lorsque
-agités dn dehors,
+agités du dehors,
-étranges. Ilenaétédemême deFava, il
+étranges. Il en a été de même de Fava, il
-mort. –U me
+mort. - Il me
-peu louable; toutefois
+peu louable ; toutefois
-jeu. – N’en
+jeu. - N’en
-rendu foui*i ïl s’imagine
+rendu fou ? il s’imagine
-macaroni. Que dites-vous? reprit l’autre; est-il
+macaroni. - Que dites-vous ? reprit l’autre ; est-il
-pareilles folies? Mais
+pareilles folies ? Mais
-moins dam la nécessité. C’est
+moins dans la nécessité. - C’est
-comme tes femmes nonseulement pardonnent tes folies
+comme les femmes non seulement pardonnent les folies
-pleine da ducats.
+pleine de ducats.
-entendant tes paroles
+entendant les paroles
-et it y
+et il y
-résonnaient. Ellee devaient
+résonnaient. Elles devaient
-qui souda sur
+qui souffla sur
-glacé. JI se
+glacé. Il se
-voulut M précipiter
+voulut se précipiter
-les manque* étrangers,
+les masques étrangers,
-instant tes deux
+instant les deux
-disparu. Gigtio n’osait
+disparu. Giglio n’osait
-convaincre plut positivement
+convaincre plus positivement
-entièrement a ses pensées, it devenait
+entièrement à ses pensées, il devenait
-que le. charlatan ayait entreprise.
+que le charlatan avait entreprise.
-le prodigedevenait une
+le prodige devenait une
-aussi renaitre la
+aussi renaître la
-leur coté attaquable
+leur côté attaquable
-toujours croissaDte, la
+toujours croissante, la
-pas étonnantque dans
+pas étonnant que dans
-d’esprit GigUo ne
+d’esprit Giglio ne
-diverses déjà
+diverses ; déjà
-magique tes poursuites
+magique les poursuites
-de TmMdin, du
+de Trufaldin, du
-sa bien. itimée, est
+sa bien-aimée, est
-par te* sMrres et traîne en
+par les sbirres et traîné en
-pauvre coupte, lorsque
+pauvre couple, lorsque
-en larmes., l’implore
+en larmes, l’implore
-« CONTES MYSTERIEUX. malins
+malins
-raillerie ébontée, je
+raillerie éhontée, je
-bouteille :)nf;t!e) s’était étancee l’image
+bouteille duquel s’était élancée l’image
-en toi criant
+en lui criant
-tes oreittes -Je te tiens! Je te tiens! Des
+tes oreilles : - Je te tiens ! Je te tiens ! III Des
-– DhertiMement! allemands
+– DhertiMement ! allemands
-tètes blondes! vous, yeui bleus! vous,
+tètes blondes ! vous, yeui bleus ! vous,
-serment d’amour? Pourquoi parlez-vous
+serment d’amour ? Pour- quoi parlez-vous
-moquerie rieuse? Ces
+moquerie rieuse ? Ces
-maître Celionati? reprit
+maître Celionati ? reprit
-Franz Reinhotd; cela
+Franz Reinhotd ; cela
-signification caehée sous
+signification ca- ehée sous
-Eh bien! nous
+Eh bien ! nous
-pa ¿: d’affreuses
+pa ¿ : d’affreuses
-discours incompréhensible; seulement
+discours incompréhensible ; seulement
-Ammazzato t!a/ (que t’e tue!), un
+Ammazzato t !a/ (que t’e tue !), un
-Bonne humeur! s’écria
+Bonne humeur ! s’écria
-en riant; bienveillance
+en riant ; bienveillance
-plus hardi; mais
+plus hardi ; mais
-des nations; elle
+des nations ; elle
-maître peintre? répondit
+maître peintre ? répondit
-gracieux sourire? Ho
+gracieux sourire ? Ho
-quedanst< peuple? continua-t
+quedanst< peuple ? continua-t
-plus tranquillement; que
+plus tranquillement ; que
-LA PRINCESSE BRA’MH!LL\. < d’importance, je l’avoue; mais
+{{sc la princesse brambilla. d’importance, je l’avoue ; mais
-croire, signer Giglio, i) faudrait presqu’un sièc)e au
+croire, signor Giglio, il faudrait presqu’un siècle au
-vers tomme je
+vers comme je
-que Gigiio, pour
+que Giglio, pour
-solennité Il
+solennité : « Il
-etc. f La
+etc. » La
-quelques réuexions sur
+quelques réflexions sur
-frère. Gigtio ne
+frère. Giglio ne
-comment tes vers
+comment les vers
-celui-ci lut avec
+celui-ci lût avec
-jour oii le
+jour où le
-sa tète s’abaisser
+sa tête s’abaisser
-rêveuses. -Comment! s’écria
+rêveuses. -Comment ! s’écria
-vous dormez! Ne
+vous dormez ! Ne
-Maure blanc? Ah
+Maure blanc ? Ah
-est accompli; jamais
+est accompli ; jamais
-diable Giglio
+diable ! Giglio
-et sévère; mais
+et sévère ; mais
-jours. -Croyez-moi, signor
+jours. — Croyez-moi, signor
-c’est parcc qu’il
+c’est parce qu’il
-trop cettain que
+trop certain que
-même tes plus
+même les plus
-paru &des et ennuyeux. Etes-vous enragé
+paru fades et ennuyeux. — Êtes-vous enragé
-l’abbé. Ne
+l’abbé. — Ne
-solennelle De
+solennelle : — De
-et ann de
+et afin de
-mon coeur, reçois
+mon cœur, reçois
-fils Giglio! tu
+fils Giglio ! tu
-laisser df traces
+laisser de traces
-Eh bien! ce
+Eh bien ! ce
-hibou extravagant excentrique
+hibou extravagant, excentrique
-de troh ou
+de trois ou
-prêtre qu l’avait
+prêtre qui l’avait
-recevait d< sa
+recevait de sa
-voyait sou. vent tout
+voyait souvent tout
-ces hgure! disparaissaient comme eUe~ étaient venues; mais
+ces figures disparaissaient comme elles étaient venues ; mais
-de pim facile au moudc que
+de plus facile au monde que
-des servantes? Et
+des servantes ? Et
-de plus; mais
+de plus ; mais
-des pepins d’oranges,
+des pépins d’oranges,
-plus défavorable? Croiriez-vous
+plus défavorable ? Croiriez-vous
-bon go&t dans
+bon goût dans
-les arts? Croiriez-vous,
+les arts ? Croiriez-vous,
-d’anciennes tragédies? et
+d’anciennes tragédies ? et
-Et cela est incroyable! mes tragédies, mes
+Et — cela est incroyable ! mes tragédies, — mes
-entendez-vous bien? il
+entendez-vous bien ? il
-assertions ridicules? Et
+assertions ridicules ? Et
-était contenté; mais
+était contenté ; mais
-cruauté ïl m’arriva
+cruauté ! il m’arriva
-Moro &MM<*0, c’était le Spettrofraterno vindicato
+Moro bianco, c’était le Spettro fraterno vindicato
-occasion, signer Giglio
+occasion, signor Giglio
-marge il
+marge : « il
-se desespérer. » Ecrivez-vous celà derrière
+se désespérer. » Écrivez-vous cela derrière
-et appliquezvous à
+et appliquez-vous à
-le signer Zechielli.
+le signor Zechielli.
-de Rome; mais
+de Rome ; mais
-marionnettes. il n’est
+marionnettes. Il n’est
-fait détourne de
+fait détourné de
-Adieu, signer Giglio; portez-vous
+Adieu, signor Giglio ; portez-vous
-que t’abbé lui avait recommandé c’est-à-dire
+que l’abbé lui avait recommandé, c’est-à-dire
-Moro ~MMce; mais
+Moro bianco ; mais
-Soardi. Non! je
+Soardi. - Non ! je
-s’écria-t-il enfin; il
+s’écria-t-il enfin ; il
-des belles! Je
+des belles ! Je
-encore elle
+encore : elle
-toute smorjia, elle
+toute smorfia, elle
-Moro MaKfO qu’il
+Moro bianco qu’il
-fièvre. Comment! si
+fièvre. - Comment ! si
-Et avancant au
+Et avançant au
-les deui bras,
+les deux bras,
-spectre. s -Si séduite
+spectre. — Si séduite
-séduisantes image* de l’Oreu* de
+séduisantes images de l’Orcus du
-e~ "Il, Il . CEHSim&MYST&MECX. pont né ptm se te!eveF, caf H était mort~ Bt’eomme tt arriva
+pour ne plus se relever, car il était mort. Et comme il arriva
-reine Eins ferma
+reine Eiris ferma
-ne ph’s les rouvrir, a!ors )e !consei)M’Etat se trouva dan* un
+ne plus les rouvrir, alors le conseil d’État se trouva dans un
-au troue; car
+au trône ; car
-étaient restée sans enfants. L’astrotoguede ta<:our,un homme
+étaient restés sans enfants. L’astrologue de la cour, un homme
-de boa sens,
+de bon sens,
-un ~no~en de
+un moyen de
-an ta sage administration dm foi Ophioch. H proposa
+an la sage administration de foi Ophioch. Il proposa
-des ésprtts Mehconhu(teroiSatom<m)t auquel
+des esprits bien connu (le roi Salomon) auquel
-obéirent tincoré ieu~temps après
+obéirent encore longtemps après
-Le taMetier de
+Le tabletier de
-fut, en~coMséqutncë de
+fut, en conséquence de
-projet, appeté dans te conseil d’Etat, ttntun j<M fe<H biédMtal de buis; sur
+projet, appelé dans le conseil d’État. Il fit un joli petit piédestal de buis ; sur
-a ptacé te corps
+a placé le corps
-d<ntoi Op!{toch< tl~taït
+d<ntoi Op !{toch< tl~taït
-manière convenable; au
+manière convenable ; au
-d’une hortagefittns ta
+d’une hor- tagefittns ta
-cotes. Persenne ne
+cotes. Per- senne ne
-et ctaire; mais,
+et ctaire ; mais,
-joie indiciMet!)MM«tMS de
+joie indiciMet !)MM«tMS de
-Piu’sieurs, dans],t~t6!tMt~i a
+Piu’sieurs, dans],t~t6 !tMt~i a
-ptùs <? piu*
+ptùs < ? piu*
-se fra~t~;Ba~ge <? B~M
+se fra~t~ ;Ba~ge < ? B~M
-~ttB~s ~sa~tes.d!e goSvemement,
+~ttB~s ~sa~tes.d !e goSvemement,
-dm ~;ne, de~$’~aé~tmpbssiMe
+dm ~ ;ne, de~$’~aé~tmpbssiMe
-c&cher p!ns Ïongtemps
+c&cher p !ns Ïongtemps
-mp~j~ans pjroM.u ~’ ,Herm6\i.’ restai¡:lielque tem · f)ndes,.etpuis’it’p<Ma’aiNsi: ’~s’
+mp~j~ans pjro- M.u ~’ ,Herm6i.’ restai¡ :lielque tem · f)ndes,.etpuis’it’p<Ma’aiNsi : ’~s’
-~panoaira dn~aed’tMtar; d’ici là; gtuveme~
+~panoaira dn~aed’tMtar ; d’ici là ; gtuveme~
-co~j ~i~mj;peurrez. ’Et
+co~j ~i~mj ;peurrez. ’Et
-totuss’éteva dute~!m qm
+totuss’éteva dute~ !m qm
-~n<tMmt. ~C’êtaittaprincesseMystitis! Quatre
+~n<tMmt. ~C’êtaittaprincesseMystitis ! Quatre
-ministtes qu! avaient
+ministtes qu ! avaient
-tous. (? écrfMt
+tous. ( ? écrfMt
-~tISt~a j)fi))t!<!sse; nta~s
+~tISt~a j)fi))t !< !sse ; nta~s
-que l’cnSnt 6t0);on~t trës-cMirement~et avec a~e’eyNten<e’inteM%;<’nce. ~
+que l’cn-Snt 6t0) ;on~t trës-cMirement~et avec a~e’eyNten<e’inteM% ;<’nce. ~
-pouvaient s%t!)p&:her*dë croire
+pouvaient s%t !)p& :her*dë croire
-brittcrait bte~t6t~!aplacédu~ourniè): T
+brittcrait bte~t6t~ !aplacédu~ourniè) : T
-sages mmistres’’résotBrent de fa!re, au
+sages mmistresrésotBrent de fa !re, au
-"noirs mbrage~ de
+"noirs «mbrage~ de
-forêt mysté-; rieuse
+forêt mysté- ; rieuse
-<te zibeline; ~:I, ce
+<te zibeline ; ~ :I, ce
-teu~tt ?(? ën’trem~ti~
+teu~tt ?( ? ën’trem~ti~
-voix soicnncHe: Une
+voix soicnncHe : Une
-ce fju! d
+ce fju ! d
-doit rcsplendir; pour
+doit rcsplendir ; pour
-quelque va!e; tj~j
+quelque va !e ; tj~j
-perdus. :~{~o~ Maenus
+perdus. ~{~o~ Maenus
-CemXte~~prt co;~ de
+CemXte~~prt co ;~ de
-minist t~t~ft!~ t!e~v<j;))~ sur
+minist t~t~ft !~ t !e~v<j ;))~ sur
-Magnns a\ ~jM~s
+Magnns a ~jM~s
-oit ,B’!)fat~8 ~h)acj~.
+oit ,B’ !)fat~8 ~h)acj~.
-S~B ~s; its’rent H ~B’’j:e noire
+S~B ~s ; its’rent H ~Bj :e noire
-)%tMe da~s!<~rfe~ ans
+)%tMe da~s !<~rfe~ ans
-f~ort :~e couvetcle
+f~ort ~e couvetcle
-lui ):« prettdce
+lui ) :« prettdce
-j~M appâté)! a
+j~M appâté) ! a
-d<i n!~t qui
+d<i n !~t qui
-mains ~u’e!)e~emi’t à’rire
+mains ~u’e !)e~emi’t à’rire
-ptacë <!<nM mon berceau; nj ~~ 6ttfNpon~jeit! ine l’j<t!te~ ~obë,
+ptacë < !<nM mon berceau ; nj ~~ 6ttfNpon~jeit ! ine l’j<t !te~ ~obë,
-j ?"?? H
+j ?" ?? H
-q~ l~s~StjBsJ&M-’ttps,tp’)it’i!e~!t~ ce
+q~ l~s~StjBsJ&M-’ttps,tp’)it’i !e~ !t~ ce
-<~t& rt~f! ~s
+<~t& rt~f ! ~s
-so~fe. i-–Ministres,–<:oM~jB)), –
+so~fe. i-–Ministres,–< :oM~jB)), –
-~’ëntg)~eje~t ~))~e? L’oiseau
+~’ëntg)~eje~t ~))~e ? L’oiseau
-Bst-U ~ris? Le~t*jC’~MÏ~~Ë
+Bst-U ~ris ? Le~t*jC’~MÏ~~Ë
-du royaume;~ .vMiës
+du royaume ;~ .vMiës
-i cessa:~Wt!M~ L’oiseau ne\se ’mou
+i cessa :~Wt !M~ L’oiseau nese ’mou
-~}M M~e: petite
+~}M M~e : petite
-autrefois,)~ beanlajc~eiroitant; Us
+autrefois,)~ beanlajc~eiroitant ; Us
-touchantes, d’avotrpi~éld~; etdespauvreshabitantsdet’Urdar.
+touchantes, d’avotrpi~éld~ ; etdespauvreshabitantsdet’Urdar.
-vc ce’u’Muc~e: – ~athjBureux aveugles! ce
+vc ce’u’Muc~e : – ~athjBureux aveugles ! ce
-ayez pa; dans
+ayez pa ; dans
-pojn’tu), iladi~p!us de dr.l .a!io.¡ ..t.4
+pojn’tu), iladi~p !us de dr.l .a !io.¡ ..t.4
-.s, p~r!alh~u ..t
+.s, p~r !alh~u ..t
-dames 6; peuventfaire te fitét;, ~oiseau
+dames 6 ; peuventfaire te fitét ;, ~oiseau
-dç sRn: ~ctian’teM~Bnt. Le v)ë!)~) -d
+dç sRn : ~ctian’teM~Bnt. Le v)ë !)~) -d
-lu jusque-!a; ii
+lu jusque- !a ; ii
-S) t’aute)’dep~)y~e: .s
+S) t’aute)’dep~)y~e : .s
-~ v6ya~é; ~Ó\j.s .s: j,vr~4
+~ v6ya~é ; ~Ój.s .s : j,vr~4
-donRc J.é!;¡1,ge., dil.11$.,1. e ..Ai2:’1.t;. )~J
+donRc J.é !;¡1,ge., dil.11$.,1. e ..Ai2 :’1.t ;. )~J
-ye.~s a!\donf)é. ,)~pi,
+ye.~s a !donf)é. ,)~pi,
-je tiendra! nM’s"prp~e!ses.. n
+je tiendra ! nM’s"prp~e !ses.. n
-~nies~t ttt; –
+~nies~t ttt ; –
-dep~s.e.f ,y~r<vntgE’~t:de rjea~
+dep~s.e.f ,y~r<vntgE’~t :de rjea~
-Bef~ad dit;du,cai~ deMmerveiJteuse’u~.
+Bef~ad dit ;du,cai~ deMmerveiJteuse’u~.
-11, CONTES MYSTERfEUX. bruit,
+52 CONTES MYSTÉRIEUX. bruit,
-conserve letonet)< tact. Ecoute! écoute! écoute-moi! En Comme
+conserve le ton et le tact. Ecoute ! écoute ! écoute-moi ! Elle. — Comme
-notre dame va
+notre danse va
-toujours Ah quels pas! quels sons! toujours
+toujours ! Ah quels pas ! quels sons ! toujours
-toujours plu: hardis; et
+toujours plus hardis ; et
-parce que nous
+parce nous
-mieux. Lu. Ah! comme
+mieux. Lui. — Ah ! comme
-nous ceignent! quel
+nous ceignent ! quel
-matériel esl éterne) comme le temps; pourtant,
+matériel est éternel comme le temps ; pourtant,
-feu. LE TAMBoom KTn SABM. Retenez-vous ferme; retenez~vou< ferme; à
+feu. Le tambourin et le sabre. — Retenez-vous ferme ; retenez-vous ferme ; à
-danseurs. Eu,< tr m’. –Ah! malheur! la tète me tourne. Tourbillon! soutenez-nous nous tombons. Ainsi
+danseurs. Elle et lui. — Ah ! malheur ! la tête me tourne. Tourbillon ! soutenez-nous ! nous tombons Ainsi
-cela n’eut pas
+cela n’eus pas
-Giglio, encouragé encore
+Giglio, encourage encore
-la belle; mais
+la belle ; mais
-dans tes bras
+dans les bras
-vieux Celionati. Je
+vieux Celioati. — Je
-coup d’oeil), comment
+coup d’œil), comment
-laisser abuser si
+laisser abusez si
-comme la vôtre.
+comme a vôtre.
-enlever. -Je vous
+enlever. — Je vous
-la pnncessela plus
+la princesse la plus
-plaisir. Que dites-vous? reprit Celionati; croyez-vous
+plaisir. — Que dites-vous ? repris Celionati, croyez-vous
-princesse BramHUa ?
+princesse Brambilla ?
-moins du monde! là
+moins de monde ! là
-d’amour. Serait-il
+d’amour. — Serait-il
-été trompé? s’écria Giglio. -Pensez, continua
+été trompé ? s’écria Giglio. — Pensez, continua
-été réel lement la
+été réellement la
-grand Magnas Hermod
+grand Magnus Hermod
-noble tancée. – C’est
+noble fiancée. — C’est
-dit Giglio; mais dites-moi comment
+dit Giglio ; mais dites-mois comment
-qui dansais-je? Vous
+qui dansais-je ? — Vous
-tout, reprit Celionati,
+tout, repris Celionati,
-votre droit; je
+votre droit ; je
-prince. Ayez
+prince. — Ayez
-trébuche en <re le
+trébuche entre le
-situé. Venez
+situé. — Venez
-regarda l’édi&ce du
+regarda l’édifice du
-Celionati -Si c’est
+Celionati : — Si c’est
-certainement pas alors
+certainement pas, alors
-comme <i la
+comme si la
-femmes etTrontées, étrangement costumées, y
+femmes effrontées, étrangement costumés, y
-me protègent!) il
+me protègent !) il
-à moi le
+à moi, le
-des Kes a
+des fées a
-cher Cetionati, que
+cher Celionati, que
-beaucoup. Votre palais. Excellence, réphqua Cehonatt, ne
+beaucoup. — Votre palais, Excellence, répliqua Celionati ne
-caprice menteur; et
+caprice menteur ; et
-le moin dre désagrément
+le moindre désagrément
-siennes la-haut. Entrez
+siennes là-haut. Entrez
-crainte. ni Mais dites-moi,
+crainte. — Mais, dites-moi,
-ici eu compagnie
+ici en compagnie
-l’enchanteur Rumamonte, avec un nombreux cortége de
+l’enchanteur Ruffiamonte, avec un ombreux cortège de
-et d’autruches? Sans doute répondit Celionati mais
+et d’autruches ? — Sans doute, répondit Celionati ; mais
-le maitre du
+le maître du
-la princesse; vous
+la princesse ; vous
-aise. B En
+aise. En
-poussa ïî Giglio
+poussa Giglio
-et tracjjj quitte; mais lorsque Cetionati frappa
+et tranquille ; mais lorsque Celionati frappa
-petit f’oiif!jj 5 nette très-agréable apparut une bougie a)iumée à
+petit Polichinelle très-agréable apparaut une bougie allumée à
-main. t Si
+main. — Si
-eu J’ho!~ i neur de
+eu l’honneur de
-l’impériale de1 voiture
+l’impériale de la voiture
-Brambilla. t C’est
+Brambilla. — C’est
-j’étais autre&is au service <fjj la
+j’étais autrefois au service de la
-encore maintenant, mais
+encore mainteant, mais
-étant spécial lement attaché
+étant spécialement attaché
-cher prince! Polichinelle éclaira les
+cher prince : Polichinelle éclaire les
-une chamhrjj magnifique
+une chambre magnifique
-de préveniN son
+de prévenir son
-quand it le
+quand il le
-il apptjg raitrait aussitôt
+il apparaîtrait aussitôt
-lui montra -Je suis seul laquais des
+lui montra. — Je suis le seul laquas des
-je su plée à
+je supplée à
-activité. Ah! s’écria
+activité. — Ah ! s’écria
-et somptue palais; ah je
+et somptueux palais ; ah : je
-suis réeDement chez moi, dan ma
+suis réellement chez moi, dans ma
-princière mon impresario fa fait peindre, it s’est trouv redevoir de l’argentet a
+princière ; mon impresario l’a fait peindre, il s’est trouvé redevoir de l’argent et a
-un soumet au
+un soufflet au
-en deman dait, ce
+en demandait, ce
-roua l’imprésario de
+roua l’impresario de
-avec un torche
+avec une torche
-de prince! Mais mon
+de prince : Mais, mon
-vous vouliez, au
+vous vouliez au
-danse, m tirer
+danse, me tirer
-parlez, )~ai avant
+parlez, mais avant
-Lorsqu’ils se furent
+Lorsqu’ils furent
-ainsi – Croiriez-vous,
+ainsi : — Croiriez-vous,
-dansait ave vous
+dansait avec vous
-qu’une johe modiste,
+qu’une jolie modiste,
-Soardi. -Est-il possible? s’écria Giglio; mais
+Soardi. — Est-il possible ? s’écria Giglio ; mais
-cette ti) a
+cette fille a
-Giglio Fav: –En effet, reprit Celionati; mais
+Giglio Fava. — En effet, repris Celionati ; mais
-vous itn:p))t" que
+vous imaginer que
-par vaut :t;’res {<? m séraMe pauvre
+par vaux après ce misérable pauvre
-de thcatre, et fj c’est
+de théâtre, et que c’est
-dans l’e’ poir que
+dans l’espoir que
-deviendrez éperdùment amoureux
+deviendrez éperdûment amoureux
-et <j vous en déharrassercz le
+et que vous en débarrasserez le
-théâtre i* –Quette pensée criminelle! s’écria Giglio; mais, crnycx-jn Celionati,
+théâtre ? — Quelle pensée criminelle ! s’écria Giglio ; mais, croyez-vous Celionati,
-dérange tpn’ Je
+dérange tout. Je
-charme - née ce
+charme avec ce
-je oanie d’une n;t habile, et j’ané:tntirai ce
+je manie d’une main habile, et j’anéantirai ce
-la hardiesse. de sou~rj:j ma princesse t’aime. i –Faites-te, cher prince, répendit Cetionati avec un ma)iL~’ sourire.
+la hardiesse de souffrir que ma princesse l’aime. — Faites-le, cher prince, répondit Celionati avec un malicieux sourire.
-importance àcequecsu animal soit
+importance à ce que cet anima soit
-Ici Gigtio pensa à Potichinetie et
+Ici Giglio pensa à Plichinelle et
-service qu’it devait f.tire f" près de tui; it pressa )e ressort
+service qu’il devait faire auprès de lui ; il presse le ressort
-à t’inst! dans
+à l’instant dans
-chambre, tt comme it l’avait promis, it sut suppléer aun quantité de domestiques. Il
+chambre, et comme il l’avait promis, il sut suppléer à une quantité de domestique. Il
-cuisinier, semmciifi laquais et échamon et
+cuisinier, sommelier, laquais et échanson ; et
-un détieiem repas !\) préparé.
+un délicieux repas fut préparé.
-guide t’éditeur, it se
+guide à l’éditeur, il se
-lacune. ît est dit qut le
+lacune. Il est dit que le
-qui hi-Mi contre
+qui faisait contre
-mort) tut attaqué
+mort) fut attaqué
-coup < violentes
+coup de violentes
-de Polichinelle; ma que,
+de Polichinelle ; mais que,
-lui eut &it prendre une R~norano~yHM, i s’était
+lui eu fait prendre un liquor anodynus, il s’était
-s’était étevé. Et l’on n’appren ni
+s’était élevé. Et l’on n’apprend ni
-si Gigtio Fava
+si Giglio Fava
-ont quit le
+ont quitté le
-Pistoja. Le manuscrit
+Pistoja. La manuscrit
-loin s Aussitôt
+loin : Aussitôt
-à baiMer, un mMqne attira dans Corso l’attention générate par son eïcentncité et
+à baisser, un masque attira dans le Corso l’attention générale par son excenticité et
-folie. !t portai sur
+folie. Il portait sur
-de dent grandes
+de deux grandes
-de c et
+de coq et
-trompe d’étéphant J sur
+trompe d’éléphant sur
-était phcé d’immenses
+était placé d’immenses
-de gfoj boutons,
+de gros boutons,
-avec cet* de
+avec cela de
-de soie bleu de ciel, 0 avec
+de soir bleu de ciel avec
-des soutiers blancs
+des souliers blancs
-des rtt s bans rouges,
+des rubans rouges,
-pointu. t Le
+pointu. Le
-le premia t chapitre
+le premier chapitre
-que p.tf Giglio Fava. 1 A
+que par Giglio Fava. A
-avait-il deM fois
+avait-il deux fois
-qu’un ca. pitan, Pantalon
+qu’un capitan, Pantalon
-ce v 1 lume, apparut
+ce volume, apparut
-coup tt s’écria,
+coup et s’écria,
-des ye 1 ennammés de courroux ri Je
+des yeux enflammés de courroux : — Je
-Maure blane M Tire
+Maure blanc. Tire
-sabre, tache, défends-toi, eu je
+sabre, lâche, défends-toi, ou je
-cette épt( de
+cette épée de
-même temps l’aventureux
+même temps, l’aventureux
-brandit sonlaf sabre
+brandit son large sabre
-les airs; Giglio ne fut pas
+les airs ; Giglio ne faut pas
-monde déconcert) i de
+monde déconcerté de
-d’une voh calme 1 Quel
+d’une voix calme : — Quel
-avec moi r sans
+avec moi, sans
-sont tes véritables ceutuma cheva!efMqae< ?
+sont les véritables coutumes chevaleresques ?
-ami, *i veut me reçonnaistes réetffi s ’1 Il
+ami, si vous me reconnaissez réelle-
-:t CONTES MYSTERIEUX. des
+54 {{sc CONTES MYSTÉRIEUX. des
-relié elle
+relié ; elle
-et )nt Etait-ce sur
+et lut : « Était-ce sur
-la forêt? était
+la forêt ? était
-jasmins odorants? u Non
+jasmins odorants ? » Non
-gaie, il)uminëe par
+gaie, illuminée par
-du soleil,que je l’aperçus.Elle était
+du soleil, que je l’aperçus. Elle était
-corsage élance qu’ils
+corsage élancé qu’ils
-vous !e dis,
+vous le dis,
-mon coeur battait
+mon cœur battait
-Un doni et
+Un doux et
-ma trntante joie
+ma brûlante joie
-faisait Ms attention
+faisait pas attention
-le rettet de
+le reflet de
-les desfrs ardents
+les desirs ardents
-ses joues; alors
+ses joues ; alors
-enchanté. - Tout
+enchanté. — Tout
-en otant ses lunettes; mais
+en ôtant ses lunettes ; mais
-mon Dieu! pour
+mon Dieu ! pour
-en l’air! Et
+en l’air ! Et
-haute. -Et lors
+haute. — Et lors
-vous lisiez? Et
+vous lisiez ? Et
-VII. Comment d’affreuses
+VII. {{AlinéaNégatif|Comment d’affreuses
-et romment un
+et comment un
-des tra~e’hcs fie t’ahhé Ctnari. DuaHsme chronique,
+des tragédies de l’abbé Chiari. Dualisme chronique,
-qui pfh.sah de travers. –Comment q«etqu’un, à
+qui pensait de travers. — Comment quelqu’un, à
-promener. Dispute,
+promener. — Dispute,
-et séparation. Il
+et séparation.}} Il
-que 1 auteur le
+que l’auteur le
-pays d’Urdararten, il reste toujo~ ’s dans
+pays d’Urdargarten, il reste toujours dans
-parcourir. ~n quelques
+parcourir. En quelques
-lecteur bienveiDant se
+lecteur bienveillant se
-l’histoire merveiilense du
+l’histoire merveilleuse du
-suite Si~nor! mon cher signor! il
+suite Si~nor ! mon cher signor ! il
-’1 danstontelaviUcdcRome? Vous
+’1 danstontelaviUcdcRome ? Vous
-puissant soutien ?
+puissant sou- tien ?
-me connaissiei!, bien
+me connaissiei !, bien
-nxerez vousmême le
+nxerez vous- même le
-vos appointements; vous
+vos appointements ; vous
-ne regardetons pas
+ne regarde- tons pas
-de paillettes de
+de pail- lettes de
-à fait; maintenant
+à fait ; maintenant
-ah’ ah! ah! vous
+ah’ ah ! ah ! vous
-emportez pas; restez
+emportez pas ; restez
-interrompant l’impresario; je
+interrompant l’impresario ; je
-votre méprise; n’est-il
+votre méprise ; n’est-il
-ce moment; car autrement je
+ce moment ; car autre- ment je
-s’écria l’abbé; ainsi
+s’écria l’abbé ; ainsi
-tué hier? Vraiment,
+tué hier ? Vraiment,
-notre carnaval; autrement
+notre carnaval ; autrement
-jeune hommt!, jusqu’à
+jeune hommt !, jusqu’à
-fait q’!e de carton; il
+fait q’ !e de carton ; il
-que l’intérieur de
+que l’in- térieur de
-que Gi.f;!i<~ Favtt
+que Gi.f ;!i<~ Favtt
-son adversaire àun
+son adver- saire àun
-corps e,tu;;c par
+corps e,tu ;;c par
-fut encore bien
+fut en- core bien
-focf~, Ah! G~glicbF~va
+focf~, Ah ! G~glicbF~va
-vos desseins? C’est
+vos desseins ? C’est
-LA PRINCESSE BRAMBILLA. M .- Croyez-vous
+— Croyez-vous
-? Oi; oh! s’écria
+? — Oh ! oh ! s’écria
-le ntet? Le
+le filet ? Le
-la ~re’)t’f’’E fois
+la première fois
-Corso. Saujernent, sur
+Corso. Seulement, sur
-avait remlacé le
+avait remplacé le
-chapeau. Je
+chapeau. — Je
-de ravisement vois
+de ravissement ; vois
-que ’ai déployé
+que j’ai déployé
-céleste. Cela
+céleste. — Cela
-princesse. Ta devait te
+princesse. Tu devais te
-ta reine; car
+ta reine ; car
-tu <elis resté
+tu serais resté
-jure-moi MeUte eterelle par
+jure-moi fidélité éternelle par
-petite panune et
+petite pantoufle et
-le tonnent qu’en i demandait,
+le serment qu’on lui demandait,
-perçantes s’écria: Bramburc hi! bal. Atamonsa kiki barra son-ton 1 Et le coupte fut
+perçantes s’écria : — Brambure hil bal. — Atamonsa kiki burra son-ton ! Et le couple fut
-a vne~Mt premier spitfc entrer
+a vues au premier chapitre entrer
-le palaisPistoja, et
+le palais Pistoja, et
-tenaient me M:tUtcs brillamment
+tenaient onze Maures brillamment
-longues lues, !ettaient dans
+longues ? ques, tenaient dans
-éblouissant lat
+éblouissant ? lat
-jetèrent r ;e cnojtie des voites t)iets qui,
+jetèrent sur le couple des voiles-filets qui,
-et rrés,
+et ? rrés,
-petites tches argentines,
+petites ?tches argentines,
-se ~t tva dans
+se trouva dans
-laquelle nprudent comédien Gigtio Fava
+laquelle ?nprudent comédien Giglio Fava
-Mais ccnc salle était p)us resplendissante,
+Mais cette salle était plus resplendissante,
-plus respiens~ntcfjU’c!tc n’avait
+plus resplendissante qu’elle n’avait
-qui :tair,.it. plus d’mte ccu:ine de tu~ttcs pareils
+qui l’éclairait, plus d’une centaine de lustres pareils
-trouvaient sus)dus de
+trouvaient suspendus de
-l’éclat feu. .es cuiout.M de
+l’éclat du feu. Les colonnes de
-étaient entou;s de ravissautes couronnes
+étaient entourées de ravissantes couronnes
-regardant feuillage
+regardant le feuillage
-des hnts gracieux,
+des enfants gracieux,
-des fret d’animaul bizarres,
+des ? res d’animaux bizarres,
-mêlés <taM ttt tresses
+mêlés dans les tresses
-les j: des
+les ? des
-du tronc. hriUaient, tantôt ici, tanMt là, des visages-riants de bcnes jeunes h)ics.C! ~a ~PS<t~ientt!t encore,
+du trône, brillaient, tantôt ici, tantôt là, des visages riants de belles jeunes filles. Les dames étaient là encore,
-plus sp’endidem’Ttt vêtue: c)!cs formaient un ~erc.c: elles
+plus splendidement vêtues, elles formaient un cercle ; elles
-de filet; mais
+de filet ; mais
-dans ht salle
+dans la salle
-des v.ises d’or,
+des vases d’or,
-tantôt notaient ’ics encensoirs d’en s’ctanraient des fiaLs de p.n’C~r.ts (;(!o’’itnts. Et
+tantôt agitaient des encensoirs, d’où s’élançaient des flots de parfums odorants. Et
-embrassés renchantoif’ Ru&amonte et le phuce Basfianetio de Pistoja. n est
+embrassés l’enchanteur Ruffiamonte et le prince Bastianello de Pistoja. Il est
-n’était nut autre
+n’était nul autre
-le et.arhtM) Celionati.
+le charlatan Celionati.
-princier, c’fst-à -dirc fterricre (;nf-M Chiapperi
+princier, c’est-à-dire derrière Chiapperi
-princesse Br.i.nbiUn et..it un petit ho~ttic e.t .rc d’une
+princesse Brambilla, était un petit homme entouré d’une
-diverses couieurs, et il ienait d~is !<s M).:n~s m:n charmante
+diverses couleurs, et il tenait dans les mains une charmante
-boîte d’hoire, dont le eouvprrtc ctatt a~vert, dt qui
+boîte d’ivoire, dont le couvercle était ouvert, et qui
-qu’une ëtincetante aiguiife, q!)’ii re~srd.itt fixL’tHec) 1 avec un joyem sonrire. L’enchanteur Runiamonte et
+qu’une étincelante aiguille, et qu’il regardait fixement avec un joyeux sourire. L’enchanteur Ruffiamonte et
-prince BastianeJio cesserez: tfnr. embrassements
+prince Bastianello cessèrent leurs embrassements
-seulement tes mains entrelacées; tna.t iK prince cria am autruches
+seulement les mains entrelacées ; mais le prince cria aux autruches
-forte Eh da bonnes gens. apportez
+forte : - Eh da ! bonnes gens, apportez
-grand tivrc, yout que m’r,’ bon
+grand livre, pour que mon bon
-l’honorable Rnniamonte, lise
+l’honorable Raffiamonte, lise
-et rapporte~ - ut .? gros
+et rapportèrent le gros
-Maure agettout’te, et
+Maure agenouillé, et
-paraissait i.’)’ et beau, s’ayant, toussa
+paraissait jeune et beau, s’avança, toussa
-vers st:t\.u .s: <. Italie! pays
+vers suivants : « Italie ! pays
-de )!<m:t".c a.hinuplaisirs de
+de lumière allume les plaisirs de
-plus riett: ficur! 0 hxfie ~otnc, t.ù le }oyeM tourbillon
+plus riche fleur ! Ô belle Rome, où le joyeux tourbillon
-le serieM du sérieux! les
+le sérieux du sérieux ! les
-comme t’œnf. C’est te monde,
+comme l’œuf. C’est le monde,
-son mot le noa-OM!, il
+son moi le non-moi ; il
-le monde. Je moi,
+le monde, le moi,
-est trouve maintenant.
+est trouvé maintenant.
-harmonie, !cut se
+harmonie, tout se
-les loiutains » Ouvre-toi! pays
+les lointains : « Ouvre-toi ! pays
-embelli *par mii!c joies Ouvre-toi
+embelli par mille joies ! Ouvre-toi
-un nou*vean désir,
+un nouveau désir,
-contemple Im-même dans
+contemple lui-même dans
-d’amour Les
+d’amour ! Les
-s’élèvent partez, ejetez-vous dans les nott "avec le courant; bientôt
+s’élèvent : partez, jetez-vous dans les flots avec le courant ; bientôt
-feu. Magnus
+feu. » {{interligne}} {{interligne}} Magnus
-ardente t’eiev~ de
+ardente s’éleva de
-? CONTES MYSTERIEUX. remplit
+remplit
-séparant ]’un de
+séparant l’un de
-coupole s’éieva et
+coupole s’éleva et
-palmiers, l’étoffé d’or
+palmiers, l’étoffe d’or
-plus fort; on
+plus fort ; on
-chantaient Sois
+chantaient : « Sois
-l’Urdar Ses
+l’Urdar ! Ses
-brisées. )’ Alors
+brisées. » Alors
-tut musique,
+tut : musique,
-prince Bastian e))o de
+prince Bastianello de
-île éblouissante, Ils
+île éblouissante. Ils
-la fleur et
+la fleur, et
-bonne vue parmi
+bonne vue, parmi
-remarquèrent trèsdiistinctement que
+remarquèrent très-distinctement que
-était plongé et
+était plongé, et
-se trouvaient; et
+se trouvaient ; et
-leur reflet ils
+leur reflet, ils
-étrangeté même ressemblait
+étrangeté même, ressemblait
-dans tes brtt f<ttt ~e fMMte~eteo~me ils
+dans les bras l’un de l’autre ; et comme ils
-alors, A prodige admirable, âne céleste figure, de. femme
+alors, ô prodige admirable, une céleste figure de femme
-plus jusque ce
+plus jusqu’à ce
-tandis qne ses
+tandis que ses
-sa tète étaient
+sa tête étaient
-assemblé, qui. ivre
+assemblé, qui, ivre
-joie Vive
+joie : « Vive
-Mystilis x Et
+Mystilis ! » Et
-encore Oui
+encore : « Oui
-s’élèvent d’inenades joies, et eHe~ volent
+s’élèvent d’ineffables joies, et elles volent
-éclairant tes espaces
+éclairant les espaces
-apparaît de
+apparaît ! de
-tête divine; tes plus
+tête divine ; les plus
-mines t’ouvrent sous
+mines s’ouvrent sous
-pas. Cent qni se
+pas. Ceux qui se
-la ventabteexMMMe dans te ptm tXtfà germe
+la véritable existence dans le plus beau germe
-riaient. NmtiM <)it passe, le
+riaient. Minuit était passé, le
-théâtres h vieille
+théâtres ; la vieille
-jeter om e<Mtp d’œil
+jeter un coup d’œil
-dit B est
+dit : — Il est
-tout maintenant., car
+tout maintenant, car
-composer nm dîner
+composer un dîner
-Mais elfe’ n’avait
+Mais elle n’avait
-représenter Mttt cuisine
+représenter une cuisine
-du sie«f PiMtptate. Elle
+du sieur Pasquale. Elle
-chambre et OS~ani~es avaient
+chambre ; et ses maîtres avaient
-ou quatfë jeUet pièces, pM trop
+ou quatre jolies pièces, pas trop
-mais o& p<hfvateBt trouver placé de
+mais où pouvaient trouver place de
-Pendant qae la
+Pendant que la
-câlin Hein C’est
+câlin : — Hein ! C’est
-Giacinta. Laisse-moi
+Giacinta. — Laisse-moi
-dit Giglio laisse-moi
+dit Giglio, laisse-moi
-plus par, le
+plus pur, le
-mon coeur. Chaque
+mon cœur. Chaque
-je rcn.~ Us à
+je remplis à
-dis-moi, tna vie,
+dis-moi, ma vie,
-de toi! Jamais
+de toi ! Jamais
-n’as tancé des échirs de
+n’as lancé des éclairs de
-fantastiques. -Je pourrais
+fantastiques. — Je pourrais
-de Giglio; jamais
+de Giglio ; jamais
-magnifique qu’aujourd’hui! et pcut-cne aussi
+magnifique qu’aujourd’hui ! et peut-être aussi
-une demi. heure, notre
+une demi-heure, notre
-des o spectateurs
+des spectateurs
-est te n jour oit nous sommes? N’as-tu
+est le jour où nous sommes ? N’as-tu
-a saisis? nete[ rappelles-tu
+a saisis ? ne te rappelles-tu
-ondes < [( lac de l’Urdar? Giacinta que dis-tu? s’écria
+ondes du lac de l’Urdar ? — Giacinta ! que dis-tu ? s’écria
-joyeux étonne ment, le
+joyeux étonnement, le
-moi n comme
+moi comme
-beau songe; mais non ce
+beau songe ; mais non ! ce
-songe nou j nous
+songe — nous nous
-reconnus, 6 ma chère princesse! 0 mon
+reconnus, ô ma chère princesse ! — Ô mon
-Giacinta et
+Giacinta ! et
-s’embrassèrent < nouveau,
+s’embrassèrent de nouveau,
-intervalles B Voici
+intervalles : — Voici
-Perse là est l’Inde; mais
+Perse ! là est l’Inde ; mais
-trouve Bergame ici Fras cati Nos
+trouve Bergame, ici Frascati ! Nos
-seul e même
+seul et même
-deux puis s sants princes c’est
+deux puissants princes ; c’est
-lui-même 1 Ah quel plaisir! Et
+lui-même ! Ah ! quel plaisir ! Et
-dans lesbras l’un
+dans les bras l’un
-ils s’em brassaient et
+ils s’embrassaient et
-tour. Vous
+tour. — Vous
-la viei Béatrice; au
+la vieille Béatrice ; au
-se becquet et
+se becqueter et
-tous cotés,–Oman Dieu,
+tous côtés, – Ô mon Dieu,
-ces ver de
+ces verres de
-table. Oh! oh signor
+table. Oh ! oh ! signor
-le bo de
+le bout de
-ce ragoût; signora Giacinta prenez pitié cette
+ce ragoût ; signora Giacinta, prenez pitié de cette
-et continuai f leurs
+et continuaient leurs
-regarda lit ment dans tes y<M et dit: Mais
+regarda fixement dans les yeux et dit : — Mais
-Giglio n’as-tu
+Giglio ! n’as-tu
-boite d’ivoin Allons donc ma
+boite d’ivoire ? — Allons donc, ma
-c’était lé b signer Beseapi avec
+c’était le bon signor Bescapi avec
-fidèle impresa) 1 actuel,
+fidèle impresario actuel,
-aurait penser
+aurait pu penser
-de charlatan?. Oui,
+de charlatan ?... — Oui,
-son eh peau percé,
+son chapeau percé,
-Giglio. –Qui devait
+Giglio. – Qui devait
-Bastianello Pistojif? dit
+Bastianello Pistoja ? dit
-venait d’ent 1 dans la enambre~ Ah Excellence,
+venait d’entrer dans la chambre. — Ah ! Excellence,
-yeux éti ne laient de Joie, combien
+yeux étincelaient de joie, combien
-et m de
+et moi de
-chambre Sivous ned daignez paa de
+chambre ! Si vous ne dédaignez pas de
-vous pour nous
+vous pourrez nous
-Mystilis, pays dtfrdtr et
+Mystilis, le pays d’Urdar et
-Hermod on Ruffiamonte. ne suis nas encore
+Hermod ou Ruffiamonte. Je ne suis pas encore
-ceci. La seule. e~pNextion à
+ceci. — La seule explication à
-douce entât dit
+douce enfant dit
-es devea intelligente par toi-même et
+es devenue intelligente par toi-même, et
-as rendit raisonnable
+as rendu raisonnable
-ha patron qui
+ha patron, qui
-ton épou\. Ecoute. Je pourra, me
+ton époux. Écoute. Je pourrais, en me
-de charlatan faire rayonner au) J de
+de charlatan, faire rayonner autour de
-et en’meme temps bruyamutt [ sonores je
+et en même temps bruyamment sonores ; je
-ailes ) besoin
+ailes n besoin
-déployer car,
+déployer ; car,
-du caprice ne
+du caprice, je ne
-tu Botterais dans
+tu flotterais dans
-airs, deve un
+airs, devenue un
-renoncer, ? M~on qne je
+renoncer, par la raison que je
-déjà prhtcë CorMiib Chiapperi
+déjà le prince Cornelio Chiapperi
-au v’ Celionati
+au vieux Celionati
-qu’il yaunméc démon
+qu’il y a un méchant démon
-chambre noi et
+chambre noires et
-de tourmen non-seulcnicnt de
+de tourmenter non-seulement de
-gens ordinaires mais
+gens ordinaires, mais
-des rei Comme Mystilis.
+des reines comme Mystilis.
-démon cût mh désenchantement
+démon eût mis le désenchantement
-prodige < regardait
+prodige qu’on regardait
-qui non- seulement animé
+qui fût non-seulement animé
-véritable cap intérieur,
+véritable caprice intérieur,
-dans miroir
+dans son miroir
-produire a dans
+produire dans
-charme p saut sur
+charme pesant sur
-est enfe Ainsi
+est enfermé. Ainsi
-un ce point
+un certain point
-peuvent rega les
+peuvent regarder les
-fallait ) opérer
+fallait pour opérer
-j’écrivis aussi mon
+j’écrivis aussitôt à mon
-il cendit dans mou palais; vous
+il descendit dans mon palais ; vous
-peine vous
+peine que vous
-pas mejé d partie
+pas mêlé de la partie
-votre coutume de héros.. – Oui, E~ceUence, dit
+votre costume de héros... – Oui, Excellence, dit
-CASSE-NOISETTE Mtnme de
+costume de
-pas. RappetM n .~si à
+pas. Rappelez aussi à
-cette teuvre. e C’est
+cette œuvre. — C’est
-aussi n homme
+aussi un homme
-hommes fantastiucs pour
+hommes fantastiques pour
-savait faire; votre
+savait faire ; votre
-m’a d ,c très-utile,
+m’a été très-utile,
-la &n impresario
+la fin impresario
-théâtre e j règnent
+théâtre où règnent
-dit maitre Bescapi
+dit maître Bescapi
-avec a ne grande
+avec une grande
-attentivement àce f le rien
+attentivement à ce que rien
-le strie. t Très-bien dit, maitre Bescapi! s’écria
+le style. — Très-bien dit, maître Bescapi ! s’écria
-Pistoja. I. Pendant
+Pistoja. Pendant
-eux t diverses
+eux de diverses
-la ~mbre et
+la chambre et
-que )a vieille
+que la vieille
-aller tercher en
+aller chercher en
-hâte puis
+hâte ; puis
-lorsque mt eut
+lorsque tout eut
-elle nt asseoir
+elle fit asseoir
-un 1 uteuit qu’elle
+un fauteuil qu’elle
-qu’il rait l’apparence
+qu’il avait l’apparence
-trône. Cne personne
+trône. — Une personne
-prince tant de
+prince avant de
-nous nne critique ~ ere, et
+nous une critique sévère, et
-dire te je
+dire que je
-façons, eïpres tnr elle,
+façons, exprès pour elle,
-dans t’enchMment de la rëineMysti!is, qui
+dans l’enchantement de la reine Mystilis, qui
-n’est antre que la prmeeste rambilla. Cette
+n’est autre que la princesse Brambilla. Cette
-l’heure mystériettse où
+l’heure mystérieuse où
-vous été* connus, pour me contptaire avec
+vous êtes reconnus, pour me complaire avec
-que nons devons r<rder comme richt* et heureux neat et ton* cttt tuïq[te!s Hitété mné de voir et’ de rëCQ!tha!tfe dans t’étrange miroir
+que nous devons regarder comme riches et heureux nous et tous ceux auxquels il a été donné de voir et de reconnaître dans l’étrange miroir
-du leil de i’Urdar la Vie, leur
+du soleil de l’Urdar la vie, leur
-se fermé tout
+se ferme tout
-coup, o bienveillant
+coup, ô bienveillant
-source ou l’édinr de
+source où l’éditeur de
-a pu}sé ;nsqa’a présent.
+a puisé jusqu’à présent.
-obscure tégende ajoMe que
+obscure légende ajoute que
-vin SyraCuse’tu~ent tres-gontés du
+vin de Syracuse furent très-goûtés du
-de i’impresario - scapi et desdeM epom. Il
+de l’impresario Bescapi et des deux époux. Il
-soir même et ~si après,
+soir même, et aussi après,
-arrivé auï deux heureux comédiees épem, alors t’Ss se trouvatent en iapport direct
+arrivé aux deux heureux comédiens époux, alors qu’ils se trouvaient en rapport direct
-reine MystHit et de ands enc!<anteurs, bien d’autres chose* mefve!)leuses. Maitre Catfot serait le se)A qui potn-ntit phM tard nom) donner des aicatioms a ce sujet CASSE-NOISETTE <T 1.6 ROI DES SOURIS. UMC<MMH.. Au vM)(jt-quatre déetmbre, tt ehMnbre dm milieu
+reine Mystilis et de grands enchanteurs, bien d’autres choses merveilleuses. Maître Callot serait le seul qui pourrait plus tard nous donner des indications à ce sujet. CASSE-NOISETTE ET LE ROI DES SOURIS LE JOUR DE NOËL Au vingt-quatre décembre, la chambre du milieu
-plus core le
+plus encore le
-interdits am en<ts du
+interdits aux enfants du
-tenaient lis Fuu près
+tenaient assis l’un près
-Le Spuseule du
+Le crépuscule du
-certaine ainte en
+certaine crainte en
-se ~ait d’habitude
+se faisait d’habitude
-parlant :n bas
+parlant bien bas
-avait tendu frapper
+avait entendu frapper
-aussi ’il n’y
+aussi qu’il n’y
-une Mette sous
+une cassette sous
-l’escalier. Pour sur, ajouta-t -il, ce
+l’escalier. — Pour sûr, ajouta-t-il, ce
-parrain Drossel!ier. Alors
+parrain Drosselmeier. Alors
-l’une centre l’autre
+l’une contre l’autre
-toute joyeuse: Ah! le
+toute joyeuse : — Ah ! le
-belle ose! Le
+belle chose ! Le
-pas tu. Il
+pas beau. Il
-de rides; il rtait un
+de rides ; il portait un
-sur l’œi) droit,
+sur l’œil droit,
-chauve, qui
+chauve, ce qui
-en rre avec
+en verre avec
-s’entendait s-Men en
+s’entendait très-bien en
-besoin. issi, quand
+besoin. Aussi, quand
-de Slahibaum it malade
+de Stahlbaum était malade
-Drosselmeier ivait. Il otait sa
+Drosselmeier arrivait. Il ôtait sa
-retirait sou habit jaunâtre, gnait un
+retirait son habit jaunâtre, ceignait un
-instruments mtus qui
+instruments pointus qui
-petite Marie; mais
+petite Marie ; mais
-ne taisait aucun Le lecteur aura deviné sans doute que par ce conte, un peu trop mystérieux M être, Hoffmann a voulu protester contre le mauvais goût de son époque t’tombattrtparlerMicale. (yMeffMh-adMctew)- .) Il à là péndute; bien au côntran’e, eMe recommençait
+ne faisait aucun mal à la pendule ; bien au contraire, elle recommençait
-s’animer, aussitôt
+s’animer, et aussitôt
-et 4 chanter toute yeuse, ce
+et à chanter toute joyeuse, ce
-il venait le
+il venait, le
-toujours que)que jolie chose ~ns sa
+toujours quelque jolie chose dans sa
-yeux faisait
+yeux et faisait
-d’où s’é. nçait un
+d’où s’élançait un
-quelque antre chose
+quelque autre chose
-Mais t jour de Koët c’était
+Mais au jour de Noël c’était
-artistement ;écuté par
+artistement exécuté par
-les (rents conservaient
+les parents conservaient
-don. Ah! le
+don. — Ah ! le
-pour ma! répéta
+pour nous ! répéta
-dit Ce
+dit : — Ce
-et mt l’exercice et
+et font l’exercice, et
-de )rce, et
+de force, et
-ce ui fait
+ce qui fait
-tapage. -Non! non interrompit Marie le
+tapage. — Non ! non ! interrompit Marie ; le
-m’a arté d’un
+m’a parlé d’un
-grand tac, et
+grand lac, et
-nagent es cygnes
+nagent des cygnes
-plus elles chansons. Alors âne petite
+plus belles chansons. Alors une petite
-appelle ur le
+appelle sur le
-frangipane a manger. Les
+frangipane à manger. — Les
-peu urement; e( le
+peu durement ; et le
-tout M grant jardin.
+tout un grand jardin.
-ses joujoux; on nous es repr~mt <ou)<nMS; j’aime miem cent que
+ses joujoux ; on nous les reprend toujours ; j’aime mieux ceux que
-et tMMn Ait mMmtes Msse, et nons en
+et maman : on nous les laisse, et nous en
-voulons. M~ tes etcnUt se
+voulons. Puis les enfants se
-que t’en pourrait
+que l’on pourrait
-leur ~neftetteMs. MadentoiseKè Trttdcnen («f grande ~eufée), dit
+leur donner cette fois. — Mademoiselle Trudchen (sa grande poupée), dit
-bien ’nmgée; elle
+bien changée ; elle
-d’une maladresse. A chaque
+d’une maladresse... À chaque
-tombe ttfle plancher,
+tombe sur le plancher,
-il !st impossible
+il est impossible
-la ~ron~ter, c’est
+la gronder, c’est
-temps perdu! Mon
+temps perdu ! — Mon
-de cavalerie; et
+de cavalerie ; et
-bien. tes enfants n’ignorMent pas
+bien. Les enfants n’ignoraient pas
-pour :)M de
+pour eux de
-sœur ainée, Louise,
+sœur aînée, Louise,
-que :’etait le
+que c’était le
-joie qu’il
+joie ; qu’il
-ne fa!Mt ni
+ne fallait ni
-tranquillement tes cadeaux
+tranquillement les cadeaux
-bas -Je voudrais
+bas : — Je voudrais
-des hussards! L’obscurité
+des hussards ! L’obscurité
-à faitvenue. Fritz
+à fait venue. Fritz
-parler. ït leur
+parler. Il leur
-léger frolement d’ailes
+léger frôlement d’ailes
-Christ entant venait
+Christ enfant venait
-enfants heurem. Au
+enfants heureux. Au
-argentin. Klingling! klingling! Les
+argentin. Klingling ! klingling ! Les
-et it s’étanca de
+et il s’élança de
-disant Venez,
+disant : — Venez,
-saint TOUS a donné. US nons. Je
+saint vous a donné. LES DONS Je
-lecteur, pouf te
+lecteur, pour te
-s’écria Ah! que c’est beau! que c’est beau! Et
+s’écria : — Ah ! que c’est beau ! que c’est beau ! Et
-aussi magninques que
+aussi magnifiques que
-table permit une
+table portait une
-et d’argent; des
+et d’argent ; des
-les nenrs, et de bCHtM et
+les fleurs, et de beaux et
-dans sou sombre
+dans son sombre
-ses ucurs et
+ses fleurs et
-les décrire? Marie
+les décrire ? Marie
-ménage et
+ménage ; et
-petite Marie c’était
+petite Marie, c’était Le lecteur aura deviné sans doute que par ce conte, un peu trop mystérieux peut-être, Hoffmann a voulu protester contre le mauvais goût de son époque, et le combattre par le ridicule. (Note du traducteur.)
-M CONTES MYSTERIEUX. une petite robe.de soie
+{{sc contes mystérieux une petite robe, de soie
-tous cotes, et
+tous côtés, et
-chaque instant: –Ah! que c’est beau! ah! ta jolie,
+chaque instant : — Ah ! que c’est beau ! ah ! la jolie,
-jolie robe! Et
+jolie robe ! Et
-la mettre! bien vrai! bien vrai! Fritz,
+la mettre ! bien vrai ! bien vrai ! Fritz,
-fois te tour
+fois le tour
-tout bride. En
+tout bridé. En
-pied a terre H dit: C’est
+pied à terre il dit : — C’est
-peu importe; je
+peu importe ; je
-magnifiquement habitlés de ronge galonné
+magnifiquement habillés de rouge galonné
-Ils avaient en
+Ils avaient, en
-Les entants voulaient,
+Les enfants voulaient,
-et oit se
+et où se
-de Seurs, et
+de fleurs, et
-charmants entants qui
+charmants enfants qui
-pu cfoire qu’il? vivaient réeUement et
+pu croire qu’ils vivaient réellement et
-parrain Orosselmeier devait
+parrain Drosselmeier devait
-se repUa tout
+se replia tout
-prairie entaillée de ttenrs de
+prairie émaillée de fleurs de
-s’élevait utt château magninque avec
+s’élevait un château magnifique avec
-fenêtres & vitres
+fenêtres à vitres
-de cloches se&t entendre; les
+de cloche se fit entendre ; les
-les ttnêtres t’ouvrirent, et
+les fenêtres s’ouvrirent, et
-très-petite tatUe se
+très-petite taille se
-dames ~ux longues robes tramantes et
+dames aux longues robes traînantes et
-de Beurs. Dans la.sall~ sa~lleu ,st bien jéclairée.qu~tl~pargsMit~ saientde~ënC’nSei, pourpoint
+de fleurs. Dans la salle du milieu, si bien éclairée, qu’elle paraissait en feu tant il s’y trouvait de bougies, dansaient des enfants en pourpoint
-manteau <)’un vert d’émeraude, regardaitsouventpar la
+manteau d’un vert émeraude regardait souvent par la
-parrain Drosselmeier,grand comme
+parrain Drosselmeier, grand comme
-seuil ~ e la
+seuil de la
-et rentraiteh dedans.
+et du château et rentrait au dedans.
-regardait !e beau
+regardait le beau
-il dit: – Parrain Drosseltneier, laisse-mot entrer d~ns ton château, Le conseitler de
+il dit : — Parrain Drosselmeier, laisse-moi entrer dans ton château. Le conseiller de
-répondit qu~~ela n’étaitpas possiMe. Et
+répondit que cela n’était pas possible. Et
-déraisonnable Fritz
+déraisonnable à Fritz
-si hau~que lui-même. "> ’.> Fritz compritcela. Au
+si haut que lui-même. Fritz comprit cela. Au
-comme tes messieurs
+comme les messieurs
-sans cesse~ de )a méfié façon,
+sans cesse de la même façon,
-les entants dansaient,
+les enfants dansaient,
-par ta fen&tre, et
+par la fenêtre, et
-parrain Drosselm~ier se inon~rait sous
+parrain Drosselmeier se montrait sous
-Fritz impatienté~dit’: – Parrain&rosselmeiër/sors donc
+Fritz impatienté dit : — Parrain Drosselmeier sors donc
-haut. Cela
+haut. — Cela
-parrain. – Eh
+parrain. — Eh
-fenêtre. Cela
+fenêtre. — Cela
-reprit Fritz; fais
+reprit Fritz, fais
-voir deptnspres. Mais
+voir de plus près. — Mais
-mécanique de,it rester comme elte a
+mécanique doit rester comme elle a
-faite. – Ah’reprit Fritz en tramant le
+faite. — Ah ! reprit Fritz en traînant le
-peut. Ecoute, parrain,
+peut. Écoute, parrain,
-bien habiilés ne
+bien habillés ne
-pas grand’ehose, et
+pas grand’chose, et
-mes hussardsqui manoeuvrent en
+mes hussards qui manœuvrent en
-arrière, àmavolonté, et
+arrière, à ma volonté, et
-disant céta if s’en
+disant cela il s’en
-vers ta table
+vers la table
-et ftt trotter
+et fit trotter
-les lit charger
+les fit charger
-s’était nientol aussi
+s’était bientôt aussi
-des ailées et
+des allées et
-poupées mais,
+poupées ; mais,
-pas taissé voir
+pas laissé voir
-ton désappointé: Ce
+ton désappointé : — Ce
-comprendre je
+comprendre ; je
-se nt montrer
+se fit montrer
-hommes hruns et
+hommes bruns et
-et tes jambes dores. Ces
+et les jambes dorés. Ces
-mettre sienne,
+mettre la sienne,
-encore peu.
+encore une peu.
-très-volontiers. 6 1 < LE rMTEGE. La
+très-volontiers. le protégé. La
-de la,ta de
+de la table de
-attiré spécialement! attention.
+attiré spécialement son attention.
-en Ii de
+en ligne de
-avait mis
+avait été mis
-son t arrivât.
+son tour arrivât.
-contre l’élégai de ses formes: car
+contre l’élégance de ses formes : car
-nullement rapport
+nullement en rapport
-aussi b coup trop grosse; mais
+aussi beaucoup trop grosse ; mais
-faveur, ça faisait
+faveur, car elle faisait
-une très-j veste
+une très-jolie veste
-avec ) toute de
+avec une foule de
-boutons blancs; des
+boutons blancs ; des
-même ge< et
+même genre et
-mode pa les
+mode parmi les
-les omciers; elles
+les officiers ; elles
-ajustées jambes,
+ajustées aux jambes,
-qui fa un
+qui faisait un
-dans spn arrangement,
+dans son arrangement,
-et 1~ manteau
+et long manteau
-de bois; et il tait en
+de bois ; et il portait en
-aussitôt le
+aussitôt que le
-une vilaine
+une bien vilaine
-un rain Mén-aimé. Et teuton regardant
+un parrain bien-aimé. Et tout en regardant
-gentil homme
+gentil petit homme
-Marie rema la
+Marie remarqua la
-sa ngure. Ses
+sa figure. Ses
-vert et
+vert clair et
-et l’am ëtia barbébien~sëë~t ~ sait ressortir le ~dux sourire de Mbouche bien vermeille. Àh dit
+et l’amitié et la barbe bien frisée et de laine blanche qui ornait son menton faisait ressortir le doux sourire de sa bouche bien vermeille. — Ah ! dit
-le chamtnt j homme
+le charmant petit homme
-de l’arbre? –Celui-là, dit
+de l’arbre ? — Celui-là, dit
-pour voM t ma chère enfant; il
+pour vous tous, ma chère enfant ; il
-vous ta duré ecorce des noix, t’appartient
+vous la dure écorce des noix, et t’appartient
-Fritz. pt en
+Fritz. Et en
-de h titNe, tm manteau enTair, et
+de la table, leva le manteau en l’air, et
-une éttonne boud montra
+une énorme bouche, montra
-dents Manchet et pointues. Marie,! l’invitation
+dents blanches et pointues. Marie, sur l’invitation
-mit urne noti, et– Imak– te petit ho) la
+mit une noix, et — knak — le petit homme la
-en mereèae] que
+en morceaux, et que
-le m< apprit,
+le monde apprit,
-homme dttce) eu droite
+homme descendait en droite
-profession di ancêtres.
+profession de ses ancêtres.
-alors –Puisque l’ami
+alors : — Puisque l’ami
-chère Mai prends-en,
+chère Marie prends-en,
-tout parheulier, t lt condition te) fois que
+tout particulier, à la condition toutefois que
-des noix; c elle
+des noix ; mais elle
-n’ouvrit trop
+n’ouvrit pas trop
-bien. Le se joignit a elle,
+bien. Louise se joignit à elle,
-Casse-Noisette dutaussihu rendre de’ réils omcés, et
+Casse-Noisette dut aussitôt rendre de pareils offices, et
-de amicalement. Fritz’, pendant ce temps-la, fatigué
+de {{illisible}} amicalement. Fritz, pendant ce temps-là, fatigué
-ses cavale et
+ses cavalcades et
-entendant joye ment craquer
+entendant joyeusement craquer
-noix, etse mit
+noix, et se mit
-du dro) petit homme; et,
+du drôle de petit homme ; et,
-manger dès nqtx, le C~ Noisette ne
+manger des noix, le Casse-Noisette ne
-fermer )a bouche,
+fermer la bouche,
-comme ] y
+comme l’on y
-dents beren~ dé la
+dents tombèrent de la
-devint ci celant et mobile. Ah! mon
+devint chancelant et mobile. — Ah ! mon
-cher Casse-Noisette! s’écria Marie. t Et
+cher Casse-Noisette ! s’écria Marie. Et
-Fritz. Voila un
+Fritz. — Voilà un
-dit celui-ci; il
+dit celui-ci ; il
-être Casse-Noisët n’a
+être Casse-Noisette, il n’a
-mâchoire solide U ne conna!t pas
+mâchoire solide. Il ne connaît pas
-son donne-te-moi, Marie, jc lui
+son {{illisible|é?? ;}} donne-le-moi, Marie, je lui
-perdre te les
+perdre toutes les
-attaché. Non! non! s’écria
+attaché. — Non ! non ! s’écria
-mon Casse-Noisette; vois
+mon Casse-Noisette ; vois
-me regardé mélancolique! en
+me regarde mélancoliquement en
-les Messures de
+les blessures de
-cœur et
+cœur {{illisible|???}} et
-un soldat! Cela
+un soldat ! — Cela
-s’écria Frit!. Mais le Casse Noisette n partient aussi tien qu’a toi donne-Ic-moi. Marie
+s’écria Fritz. Mais le Casse-Noisette m’appartient aussi bien qu’à toi donne-le-moi. Marie
-pleurer viotemment et
+pleurer violemment et
-le Casse’ sctte dans
+le Casse-Noisette dans
-son tabtier. Les
+son tablier. Les
-le rain Drosselmeier,
+le parrain Drosselmeier,
-Marie. M père dit J’ai
+Marie. Mais père dit : J’ai
-la protectiot Marie,
+la protection de Marie,
-lui d~ plein
+lui donne plein
-personne paisse y trouver a re< Au
+personne puisse y trouver à redire. Au
-quelqu’un Messe j un
+quelqu’un blessé dans un
-savoir, en* militaire,
+savoir, en bon militaire,
-ne remiet plus les Messes dans
+ne remet plus les blessés dans
-de bah
+de bataille
-GÀSSË.NOISETTE. e’ Fritz
+{{sc casse-noisette. Fritz
-se gHMa, satis plus t’oecnpe* de non et ¡ e Casse-Noisette,
+se glissa, sans plus s’occuper de noix et le Casse-Noisette,
-avaient I )ti leur
+avaient établi leur
-leurs senties avancées.
+leurs sentinelles avancées.
-recueillit tes dents brisées dm Gasse-PfoMette, eUe M enveloppa n menton
+recueillit les dents brisées du Casse-Noisette, elle lui enveloppa son menton
-blanc qu’elfe détacha
+blanc qu’elle détacha
-sa e, et
+sa robe, et
-effrayé, tns son mouchoir; avec
+effrayé, dans son mouchoir ; avec
-puis, ut en
+puis, tout en
-mit a parurir ~e nouveau
+mit à parcourir le nouveau
-du ur. Et
+du jour. Et
-se tachait très-fort
+se fâchait très-fort
-le parnDrossetmeier lui
+le parrain Drosselmeier lui
-bien haut: Mais
+bien haut : — Mais
-aussi affreux? La
+aussi affreux ? La
-survenue rsqu’eUe avait
+survenue lorsqu’elle avait
-pour ta première
+pour la première
-en mére, et
+en mémoire, et
-dit très-sérieusement: Qui
+dit très-sérieusement : Qui
-mon Cassesette, et
+mon Casse-Noisette, et
-si t’aurais pas
+si tu n’aurais pas
-que lui? Marie
+que lui ? Marie
-mirent a rire <ussi rt, et
+mirent à rire aussi fort, et
-jusqu’aux illés, et
+jusqu’aux oreilles, et
-ses MMpourceta. PMNCES. Ilyaagauche, en entrantdans la chambre ou t’en se tient d’hatudë, chez
+ses raisons pour cela. prodiges. Il y a à gauche, en entrant dans la chambre où l’on se tient d’habitude, chez
-placée titre le muf. C’est ta oit les. enfants serrent tous, tes cadeaux qui ur sont
+placée contre le mur. C’est là où les enfants serrent tous les cadeaux qui leur sont
-était -petite lorsque M’rentffiO-iquer cette armoire par: un très-habité ouvrier. Dans baut, où Frit!! et
+était encore bien petite lorsque son père fit fabriquer cette armoire par un très-habile ouvrier. Dans le haut, où Fritz et
-les uvres d’art
+les œuvres d’art
-parrain Drossetmeiec; après venaient des.rayons de très, et tes deux
+parrain Drosselmeier ; après venaient des rayons de livres, et les deux
-aux ’tits enfants.
+aux petits enfants.
-Marie se-réservait cetni du tas pour $es ~ tpéts,<t~ritz avait fiât de celui pjacé au-dessus te quartier géne-~ 1 de ses trouttes. Ce
+Marie se réservait celui du bas pour ses poupées, et Fritz avait fait de celui placé au-dessus le quartier général de ses troupes. Ce
-avait mis~de.e ~té ntadem.oiseUe rudehen et avait ptacé ta nauvette ipoup~e .jtarée avec étegance, ns sa
+avait mis de côté Mademoiselle Trudchen et avait placé sa nouvelle poupée parée avec élégance, dans sa
-bien meubtée, et l’avait~inyitée & partager sbonbens.MadEmoiseHeGtaire, c’était son.noa~, devait,
+bien meublée, et l’avait invitée à partager des bonbons. Mademoiselle Claire, c’était son nom, devait,
-trouver me!’veit1edansuneehaBibrepareit)e. t était déjà tatd. minuit attait sonner, te parrain Drossettneier it déjà
+trouver à merveille dans une chambre pareille. Il était déjà tard, minuit allait sonner, le parrain Drosselmeier était déjà
-et tes enfants ne pouvaientsedéera~ quitter t’aouoire vin-ce, bien que teur mère teure~t répété usd’mtefoisqu’itétaitgfandtempsd’atterauHt. 1 1 – C’est
+et les enfants ne pouvaient se décider à quitter l’armoire vitrée, bien que leur mère leur eût répété plus d’une fois qu’il était grand temps d’aller au lit. — C’est
-s’écria tritz, tes pauvre: diaNesdes hussards) ~udraientse reposer, et tantqueje suistà aucun d’eux "’osera ferert’œi~, je
+s’écria Fritz, les pauvres diables (les hussards) voudraient se reposer, et tant que je suis là aucun d’eux n’osera fermer l’œil, je
-partit. lais Marie
+partit. Mais Marie
-sa m&re – Petite mère chérie! laisse-moi
+sa mère : — Petite mère chérie ! laisse-moi
-encore u’t moment,
+encore un moment,
-seul titni.omeht! J’ai
+seul petit moment ! J’ai
-après rai me
+après j’irai me
-sa .bonne mère pouvait us crainte
+sa bonne mère pouvait sans crainte
-laisser ,seute *vee,se% toutXux~Seuiement la më’’e ignit toutes tes tumie’tt.trt’eKèptioh d’une tampe suspendue au fond qui
+laisser seule avec ses joujoux. Seulement la mère éteignit toutes les lumières, à l’exception d’une lampe suspendue au plafond qui
-douce tueur.. – Bép~he-toi de véni)’, chère Mane, lui dit h ~re; autrement ne,poúrnÍspas.dem.in,\e Jever.a temps: Et
+douce lueur. — Dépêche-toi de venir, chère Marie, lui dit la mère ; autrement je ne pourrais pas demain te lever à temps. Et
-coucher. !t ette entra dans sa chambre a coucher. aussitôt que
+coucher. Aussitôt que
-trouva sente, ette t’avança rapidement en rULntencore sur
+trouva seule, elle s’avança rapidement en portant encore sur
-le CasseNpiseMe malade,
+le Casse-Noisette malade,
-dans nmomthoir. Ette te posa
+dans son mouchoir. Elle le posa
-avec précautton, dérouta te uchoir et regarda te blessé. ~asse-Noisette éhit très-pâte; mais if tui ntun sourire métancoe et
+avec précaution, déroula te mouchoir et regarda le blessé. Casse-Noisette était très-pâle ; mais il lui fit un sourire mélancolique et
-touchée )usqu’au fond
+touchée jusqu’au fond
-cœur. – ~Lh! Casse-Noisette, dit-ettetrts-bas, ne
+cœur. — Ah ! Casse-Noisette, dit-elle très-bas, ne
-pas taché contre m frère
+pas fâché contre mon frère
-de mat; n’avait
+de mal ; il n’avait
-mauvaises tentions. Seute’nent it est
+mauvaises intentions. Seulement il est
-peu brutat en
+peu brutal en
-les des MMats; mai! c’est nn très-bon en&nt, je
+les {{illisible|rudes?}} soldats ; mais c’est un très-bon enfant, je
-te igneraibien tendrement jusqu’itte que
+te soignerai bien tendrement jusqu’à ce que
-bien tant. Le parrain Drossetmeier, qui
+bien portant. Le parrain Drosselmeier, qui
-dents rassurera tes épautes. ~i MaisMarie s’arrêta tout a çouj));.tar, torsqu’ette prononça le n~om Urossetmeier, l’ami Casse-Noisette t!t une ternbte grintMe, et il rtitdesesyeM:eommedespomtes,bjrittantes. Au mement ou Marie attait s’effrayer, tevisage de t’honnjete CasseMsette était redevenu métancotique et
+dents et rassurera tes épaules. Mais Marie s’arrêta tout à coup ; car, lorsqu’elle prononça le nom de Drosselmeier, l’ami Casse-Noisette fit une terrible grimace, et il sortit de ses yeux comme des pointes brillantes. Au moment où Marie allait s’effrayer, le visage de l’honnête Casse-Noisette était redevenu mélancolique et
-comprit ’un courant
+comprit qu’un courant
-en apt.mt,ta Ba<Mne de
+en agitant la flamme de
-ainsi 6g)K<se)tyMage. – Suis-je
+ainsi défiguré son visage. — Suis-je
-de m’etrjEayet aiMsi facilement
+de m’effrayer aussi facilement
-de ire qu’une
+de croire qu’une
-faire Ûes grimaces! Mais j’aime ~tse-Noisette, parée qu’il ett comique
+faire des grimaces ! Mais j’aime Casse-Noisette, parce qu’il est comique
-si m caractère,
+si bon caractère,
-pour eehtit mérite d’être teigne comme tt faut. Pais ellerprit Casse-Noisette daM Mt bras, sannMch* de f’armeue trée.et~~n.uvtHepoupte: Je
+pour cela il mérite d’être soigné comme il faut. Puis elle prit Casse-Noisette dans ses bras, s’approcha de l’armoire vitrée, et dit à la nouvelle poupée : Je
-Claire, eMe ton
+Claire, cède ton
-du sofa; tu
+du sofa ; tu
-couleurs. Ré&échis qu’il
+couleurs. Réfléchis qu’il
-rien. -Qu’ai-je besoin
+rien. — Qu’ai-je besoin
-nez. Tu
+nez. — Tu
-un )éger bruit,
+un léger bruit,
-le poète, derrière
+le poêle, derrière
-plus fort; mais
+plus fort ; mais
-et it avait aUongé sa.vilaine tête
+et il avait allongé sa vilaine tête
-bec crochu; le
+bec crochu ; le
-et t’en y
+et l’on y
-mots Heures,
+mots — Heures,
-heures, heures! murmurez doucement le
+heures, heures ! murmurez doucement : le
-poum, poum! chantez
+poum, poum ! chantez
-vieilles chansons! Pnrpurr, poum, poum! frappez, cJochettes, frappez,
+vieilles chansons ! Purpurr, poum, poum ! frappez, clochettes, frappez,
-bientôt fait! Et
+bientôt fait ! Et
-poum, poum! Marie~mmenea~~mi~le frisson,
+poum, poum ! Marie commença à avoir le frisson,
-sauver d’eliroi, lorsqu’elle
+sauver d’effroi, lorsqu’elle
-parrain DrpMetmeter.Jt s& tenait asHS sur
+parrain Drosselmeier. Il se tenait assis sur
-deux c~t .s ~s comme
+deux côtés comme
-donc cours;; ·, et
+donc courage, et
-plaintive Parrain
+plaintive : — Parrain
-que fais tu I.haut? Descends,
+que fais-tu là-haut ? Descends,
-me fus pas
+me fais pas
-méchant parr~f Drossetmeier! Mais
+méchant parrain Drosselmeier ! Mais
-de tons cotés un
+de tous côtés un
-de sL Céments, et
+de sifflements, et
-les mu ratlles comme
+les murailles comme
-petites lumiceps brillèrent
+petites lumières brillèrent
-pas dy. lumières: c’étaient
+pas des lumières : c’étaient
-yeux flamboyantsi et Marie remar!p\.< que
+yeux flamboyants, et Marie remarqua que
-tous cotés. Bientôt !o~t auteur uc la
+tous côtés. Bientôt tout autour de la
-galop, a g.i]f)p! Des
+galop, au galop ! Des
-distinctes coumioit c.t et J~ ventre a terre,
+distinctes couraient çà et là ventre à terre,
-plaçaient àla6nenrang et par tompasnic. comme
+plaçaient à la fin en rang et par compagnie, comme
-le taisait faire
+le faisait faire
-devaient allera~.t bataille.
+devaient aller à la bataille.
-à Marie; et
+à Marie ; et
-elle n’éprottv~h p:):, contre tes souris
+elle n’éprouvait pas contre les souris
-aux ettf.mtii. elle
+aux enfants elle
-tout ù coup ehe entendit des sintements si
+tout à coup elle entendit des sifflements si
-un Mssoit lui
+un frisson lui
-corps. Maisqu’apercut-elle? Juste
+corps. Mais qu’aperçut-elle ? Juste
-un pouvol’’ MUterram.du sable,
+un pouvoir souterrain, du sable,
-de briqués, et
+de briques, et
-couronne éttncelante.sottuent du
+couronne étincelante, sortirent du
-poussant des. siNements anreM. Bientôt
+poussant des sifflements affreux. Bientôt
-et panmt à s’éiancer dans
+et parvint à s’élancer dans
-mouvement auIl trot,
+mouvement au trot,
-trot, au.galop, au galop! vers
+trot, au galop, au galop ! vers
-qui so tenait
+qui se tenait
-elle mourrait; mais Il lui
+elle mourrait ; mais il lui
-Klirr, Mirr, prr’ La
+Klirr, klirr, prr !... La
-bras gauche; mais
+bras gauche ; mais
-le cceur moins oppressé.- Elle
+le cœur moins oppressé. Elle
-ni simements; tout
+ni sifflements ; tout
-disaient Eveillons-nous, ëveiHons-nous! Au
+disaient : Éveillons-nous, éveillons-nous ! Au
-cette nuit! Eveillons-nous, au combat! Et
+cette nuit ! Éveillons-nous, au combat ! Et
-un deux et
+un doux et
-harmonieusement. Ah! c’est
+harmonieusement. Ah ! c’est
-de cloches! s’écria
+de cloches ! s’écria
-de coté. Elle
+de côté. Elle
-De petite* poupées
+De petite poupées
-l’une Mrt’au’re et
+l’une sur l’autre et
-leurs bras,
+leurs bras.
-M ONTES MY8TEMEUX. Tout
+62 {{sc contes mystérieux. Tout
-se tèwa, téta M emtverture loin
+se leva, jeta sa couverture loin
-à pied* joints,
+à pieds joints,
-retentissante o Knack, knactt, tmack’ sot~is au
+retentissante : — Knack, knack, knack ! souris au
-claque Quel
+claque ! Quel
-le sac! Cric crac! Puis
+le sac ! Cric crac !... Puis
-sabre, t’agita en
+sabre, l’agita en
-s’écria t Chers
+s’écria : — Chers
-et amis! voute~vmm me
+et amis ! voulez-vous me
-bataille acharnée? Aussitôt
+bataille acharnée ? Aussitôt
-s’écrièrent Oui,
+s’écrièrent : — Oui,
-viendrons ndètement en aide; avec
+viendrons fidèlement en aide ; avec
-la mort! Et
+la mort ! Et
-du rayett eh has. Les
+du rayon en bas. Les
-sans périt, car,
+sans péril, car,
-de coton; mais )è pauvre
+de coton ; mais le pauvre
-se seraiteassé bras
+se serait cassé bras
-s’il eut été
+s’il eût été
-main. Ah! bonne
+main. — Ah ! bonne
-t’ai méconnue! Sans
+t’ai méconnue ! Sans
-l’ami CasseNoisette Mais
+l’ami Casse-Noisette ! Mais
-soie - Voulez-vous,
+soie : — Voulez-vous,
-leur impatiencedu combat
+leur impatience du combat
-le ramoneur~le joueur
+le ramoneur, le joueur
-et apnjtautMr d’ici
+et applaudir d’ici
-victoire. A ces mots <iè Claire, Casse~Neisettè frappa
+victoire. À ces mots de Claire, Casse-Noisette frappa
-le parquet; mais
+le parquet ; mais
-murmura 0 dame! je
+murmura : — Ô dame ! je
-envers moi! Claire
+envers moi ! Claire
-bras, dé&t rapidement
+bras, défit rapidement
-petit homme; mais
+petit homme ; mais
-son coeur et
+son cœur et
-solennellement -Que ceci
+solennellement : — Que ceci
-moi, car. Il
+moi, car... Il
-soupira, dé&t rapidement
+soupira, défit rapidement
-ses épautes le
+ses épaules le
-Aussitôt tes cris
+Aussitôt les cris
-va-t-il arriver? LA BATAILLa. – Ëattez la
+va-t-il arriver ? la bataille. — Battez la
-fidèle s’écria CasseNoisette. Et
+fidèle !... s’écria Casse-Noisette. Et
-tambour tit résonner
+tambour fit résonner
-de Marie; tes couvercles
+de Marie ; les couvercles
-en hiancs bataillons. Aucun
+en blancs bataillons. — Aucun
-bouge f s’écria
+bouge ! s’écria
-très-pâle, dénote grand
+très-pâle, dont le grand
-et illui dit
+et il lui dit
-votre courage; il
+votre courage ; il
-coup d’(Btt rapide
+coup d’œil rapide
-de l’artillerie; vous
+de l’artillerie ; vous
-votre devoir! Aussitôt
+votre devoir ! Aussitôt
-joyeuses résonnatent à
+joyeuses résonnaient à
-dans l’armoire; tout
+dans l’armoire ; tout
-coup tes cuirassiers et tes dragons
+coup les cuirassiers et les dragons
-plancher. A)ors, t’un après
+plancher. Alors, l’un après
-régiments dénièrent, enseignes d~pfojëes, devant
+régiments défilèrent, enseignes déployées, devant
-en ntes serrées sut le
+en files serrées sur le
-de ta chambre, Mius les canons routaient avec
+de la chambre. Mais les canons roulaient avec
-ils e’ivuycreut avec un tcrt’ibtc vacarme
+ils envoyèrent avec un terrible vacarme
-dragées dans, tes rangs
+dragées dans les rangs
-surtout, ptacée sur
+surtout, placée sur
-de mainau, leur
+de maman, leur
-et tei bou)~ de pain 4’~P"~ q"M!~ lançait sur tes souris faisaient dan! leurs
+et les boules de pain d’épice qu’elle lançait sur les souris faisaient dans leurs
-de ptusietun pièces; mais
+de plusieurs pièces ; mais
-la famée. et la poussiè ira s’étevërent en tourbittons si
+la fumée et la poussière s’élevèrent en tourbillons si
-peine disti) ho; guer ce
+peine distinguer ce
-corps cou ( battait avec
+corps combattait avec
-Les sont développaient
+Les souris développaient
-les peti balles
+les petites balles
-frapper jus ui dans
+frapper jusque dans
-couraient ça et
+couraient çà et
-mains a< ou désespoir. -Me faut-il
+mains avec désespoir. — Me faut-il
-la Neur de
+la fleur de
-plus be or des poupées? s’écriait Claire. )ici Me
+plus belle des poupées ? s’écriait Claire. — Me
-entre qua t mura? exclamait Trudchen. Lvc Et
+entre quatre murs ? exclamait Trudchen. Et
-leurs lamen ri’ i tiens dominaient
+leurs lamentations dominaient
-serait di ass cile de
+serait difficile de
-idée duspectacle qui se passait; c’étaientdesbrui ["c Prr! prr! poutf) pMF! Schnetterdeng! schnetterdeng Bou ctc boum! bouroum’bomn! ""i Et
+idée du spectacle qui se passait ; c’étaient des bruits. — Prr ! prr ! pouff ! piff ! Schnetterdeng ! schnetterdeng ! Boum ! boum ! bouroum ! boum ! Et
-piaillaient, D l’on
+piaillaient, et l’on
-puissante von de
+puissante voix de
-distribuait ha ordres; on
+distribuait ses ordres ; on
-feu. Pam Ion avait eiëeuté une
+feu. Pantalon avait exécuté une
-s’était cou~ ’ou de gloire; mais
+s’était couvert de gloire ; mais
-l’artillerie souris,
+l’artillerie des souris,
-leur tançaient des
+leur lançaient des
-qui faisa de
+qui faisaient de
-du désor dans
+du désordre dans
-gauche, es dans
+gauche, et dans
-aux <o~ rassiers et
+aux cuirassiers et
-dragons, c’est-t-dire que tons firent-par nieàga été en
+dragons, c’est-à-dire que tous firent par file à gauche en
-eux. ass La
+eux. La
-mouvement dé L verte et
+mouvement découverte et
-aussitôt tes souris s’avancèrent masses
+aussitôt les souris s’avancèrent en masses
-renversé < tes batteries
+renversé sur les batteries
-et A donna
+et il donna
-mouvement rétrograde, es Pendant
+mouvement rétrograde. Pendant
-souris a ~’e débouché
+souris avait débouché
-avec cris
+avec des cris
-de t’armée de Casse-Noisette, "c* Mais
+de l’armée de Casse-Noisette. Mais
-de < ";s’ empereurs
+de {{illisible|deux ?}} empereurs
-les diNie; du
+les difficultés du
-et s’( fermé en
+et s’était formé en
-de frise d’arlequins,
+de frises d’arlequins,
-lions, L tigres,
+lions, de tigres,
-La lance digne
+La vigilance digne
-aurait arrach M victoire
+aurait arraché la victoire
-s’élançant < °"~ furie,
+s’élançant avec furie,
-des empen chinois
+des empereurs chinois
-pièces dem chats
+pièces deux chats
-ainsi ’s vide
+ainsi un vide
-l’ennemi s’étanca et
+l’ennemi s’élança et
-bataillon. L Mais
+bataillon. Mais
-à ht ’sa; dents
+à belles dents
-même tem petit
+même temps un petit
-qui l’étouuait à
+qui l’étouffait à
-un set A’ pour t’armée de
+un {{illisible|sec...}} pour l’armée de
-pas ex 9 rière faits,
+pas en arrière faits,
-du mon e plus en pitts, de
+du monde de plus en plus, de
-que Casse-No!sette~ttnv* devant l’armoire un
+que Casse-Noisette arriva devant l’armoire avec un
-soldats. Faites
+soldats. — Faites
-réserve tP<mt*to<*t8carameueht, tamix les où
+réserve ! Pantalon, Scaramouche, tambour, où
-s’écria Casse-NeiseMe, qui
+s’écria Casse-Noisette, qui
-de t’ moire de nouvelles troupes, de Il
+de l’armoire de nouvelles troupes. Il
-quelques foacMt d’Mgitej des
+quelques femmes d’argile, avec des
-d’or surmontét de caques et de ehapettH mais ttt La battirent avec
+d’or surmontés de casques et de chapeaux ; mais ils combattirent avec
-aucun eno et~nreat tomber
+aucun ennemi et firent tomber
-leur genêt*! Ct Noisette. Les
+leur général Casse-Noisette. Les
-brisèrent tes jambes de dents,
+brisèrent les jambes de leurs dents,
-leur ehute ptus frères
+leur chute plusieurs frères
-franchir leM de
+franchir le {{illisible|rebord ?}} de
-et chen, évanouies,
+et Trudchen, évanouies,
-y sautateitt facilement au moy) s leurs chevaux; alors il s’éeMa dam son <Msespoir: tjn cheval un cheval un royaume pou ehtvat 1 Alors
+y sautaient facilement au moyen de leurs chevaux ; alors il s’écria dans son désespoir : — Un cheval ! un cheval ! un royaume pour un cheval ! Alors
-de M’ et
+de {{illisible}} et
-s’élança triottpnant en
+s’élança triomphant en
-cris sept
+cris des sept
-Casse-Noisette s’écria
+Casse-Noisette ! s’écria
-en sanglotant le Et invotentan’ementëMepr&~OM soulier gafthe et te jeta de ses
+en sanglotant. Et involontairement elle prit son soulier gauche et le jeta de toutes ses
-roi des~bm-u, jru beau
+roi des souris, au beau
-son armeat LAu même instant tonPMsparut et t~ut bruit teMa.)hni sentit
+son armée. Au même instant tout disparut et tout bruit cessa. Mais elle sentit
-gauche une.dpuleur plus vive ~ ’att~afaveM, < tomba
+gauche une douleur plus vive qu’auparavant, et tomba
-sur te.Man~her." I tomba ~t tp ;< ud Lorsque Tt<ar!e s’éveilla de’sott pre~Oid temmeil de mMt, <tM ) dans
+sur le plancher. la maladie Lorsque Marie s’éveilla de son profond sommeil de mort, allongée dans
-le wleU MiBMfaO~ <M(B<bt~<e p)i« Pu
+le soleil dans la chambre en passant à
-CASSE-NOISETTE. M vers les
+{{sc casse-noisette. travers les
-de g)ace. Près
+de glace. Près
-un nme qu’eHe reconnut
+un homme qu’elle reconnut
-Wandelstern. ~ efui-cidittoutbas: La
+Wandelstern. Celui-ci dit tout bas : — La
-s’éveille ~ jors sa
+s’éveille ! Alors sa
-remplis d’inétude. Ah chère
+remplis d’inquiétude. — Ah ! chère
-vilaines [ris sont-elles parties? le
+vilaines souris sont-elles parties ? le
-? -Né dis
+? — Ne dis
-chère Marie répondit
+chère Marie, répondit
-quel rap’tyat-il entre
+quel rapport y a-t-il entre
-et ics souris? m.tis tu
+et les souris ? mais tu
-rendis n inquiets voilà
+rendis bien inquiets : voilà
-volontaires ne
+volontaires et ne
-écouter tours parente. Hier
+écouter leurs parents. Hier
-tard ’c tes poupées tu as cu sommeil, et i! se
+tard avec tes poupées : tu as eu sommeil, et il se
-été efycc j’ar une
+été effrayée par une
-bien qu’eHes soient
+bien qu’elles soient
-as se avec
+as cassé avec
-coude une, itre de t’armoire, et
+coude une vitre de l’armoire, et
-coupée M. \Vande)stern t’a
+coupée que M. Vandelstern t’a
-et 3n lui si
+et selon lui, si
-bras jours roide,
+bras toujours roide,
-Grâce lien, je
+Grâce à Dieu, je
-j’ai éte dans ta unnrc. Je
+j’ai été dans ta chambre. Je
-de )j terre
+de toi la terre
-de jptcs d hommes de
+de poupées d’hommes de
-était p!acé sur ton LS f’nsan;;)anté, et
+était placé sur ton bras ensanglanté, et
-quelque disiccdctoi. – Ah! petite
+quelque distance de toi. — Ah ! petite
-les souris; et
+les souris ; et
-les [ris voûtaient faire prisoi~~rjc généra! Casse-Noisette.
+les souris voulaient faire prisonnier le général Casse-Noisette.
-j’ai é mon
+j’ai jeté mon
-souris, etjeneme rappelle
+souris, et je ne me rappelle
-s’est .se. Le
+s’est passé. Le
-de Tccit a la
+de l’œil à la
-et cclle-ci dit – Cahuc-ioi,m~c’c’ toutes los souris
+et celle-ci dit : — Calme-toi, ma chère enfant, toutes les souris
-et .~ c -u~LHc Lst saut et saut dans
+et Casse-Noisette est sain et sauf dans
-vitrée. ~ iors le
+vitrée. Alors le
-chambre tata le
+chambre tâta le
-avec )e chirurgien
+avec le chirurgien
-qu’ils dient que
+qu’ils disaient que
-lui -tvait donné
+lui avait donné
-fièvre. ti lui
+fièvre. Il lui
-au tit que]ques jours, bien qu’eue n’éprouvât cun malaise, excepte une
+au lit quelques jours, bien qu’elle n’éprouvât aucun malaise, excepté une
-que sse-Noisette était
+que Casse-Noisette était
-du c&m~at, et~Ue le
+du combat, et elle le
-une en
+une fois en
-voix distinctj!: mais plaintive Marie,
+voix distincte mais plaintive : — Marie,
-et us pouvez
+et vous pouvez
-y rénmr, ce <pt’eUe pouvait core faire
+y réussir, ce qu’elle pouvait encore faire
-son brag, ni
+son bras, ni
-ni tilleter des gravures; elle
+ni feuilleter des gravures ; elle
-le tpmps long, et t rtu ndait le
+le temps long, et elle attendait le
-qu’alors s< mère venait Mcoir auprès
+qu’alors sa mère venait s’asseoir auprès
-lui Usait toutes sortes belles
+lui lisait toutes sortes de belles
-prince kardin, lorsque
+prince Fakardin, lorsque
-en iant Je
+en riant : — Je
-malade. le sera pela Aussitôt
+malade. Aussitôt
-se mppe)a qu’eUe avait
+se rappela ce qu’elle avait
-involontairement eile dit conseiller
+involontairement elle dit au conseiller
-justice U parrain Urosselmetert je t’a} bien
+justice : — Ô parrain Drosselmeier, je t’ai bien
-laid, St}ue tu
+laid, lorsque tu
-tes es pour
+tes ailes pour
-souris. t’ai
+souris. Je t’ai
-en le, au Casse-Kotsette et à moi? Vilain
+en aide, au Casse-Noisette et à moi ? Vilain
-je is maintenant
+je suis maintenant
-mère s’ëcria Qu’as-tu, ma ehëte Marie ? M;ns le
+mère s’écria : — Qu’as-tu, ma chère Marie ? Mais le
-Drosselmeier nt une
+Drosselmeier fit une
-dit Me voix rq~i’ate et monotone -Le balancier
+dit d’une voix ronflante et monotone : — Le balancier
-son affaire! Les ures tes heures ia pcndute doit tes murmurer,
+son affaire ! Les heures ! les heures ! la pendule doit les murmurer,
-tout s! Les
+tout bas ! Les
-résonnent Kiing! klang! hink! honk! honk et uk Jeune pouptf, ne
+résonnent : Kling ! klang ! hink ! honk ! honk et hank ! Jeune poupée, ne
-sonnent, cUes !t sonné.
+sonnent, elles ont sonné.
-souris. ~k et pik! pik et pouk! Les petites eioches.bim! Mm! L’heure tit gronder,
+souris. Pak et pik ! pik et pouk ! Les petites cloches, bim ! bim ! L’heure doit gronder,
-sourd pirr et pourr! Matie regardait
+sourd ! pirr et pourr ! Marie regardait
-parrain Drosseleier, qui
+parrain Drosselmeier, qui
-agitait m bras ça et ia, cornue s’it était
+agitait son bras çà et là, comme s’il était
-la ftcelic des marionuettes. !)e aurait eu grand’?, i" du
+la ficelle des marionnettes. Elle aurait eu grand’peur du
-été ta, et Frih, qui s’ét, .it gU~é dans
+été là, et Fritz, qui s’était glissé dans
-chambre, n’eut échté de rire. –E!t! parrain ijt’ossetnieier,s’cc’f;t-t -ij,cotjimctucsd’ .m’d’hm tu ~ ~ticutfA comme ie pantin
+chambre, n’eût éclaté de rire. — Eh ! parrain Drosselmeier, s’écria-t-il, comme tu es drôle aujourd’hui ! tu gesticules comme le pantin
-derrière ic {~eîe. L~mcreresta sérieuse,et dit: C.iit r monsieur le eot~seitter, voici
+derrière le poêle. La mère resta sérieuse, et dit : Cher monsieur le conseiller, voici
-singulière plaisanterie! net est
+singulière plaisanterie ! Quel est
-reconnaissez-vous ~ue pas
+reconnaissez-vous donc pas
-de ~’horioger? Je
+de l’horloger ? Je
-auprès esnMhnu’scomu.cMam’ ,Puisiis’s ’tussi[o[pr(:sdniitdeia jeune t’,Ue,etdit: ]\e me
+auprès des malades comme Marie. Puis il s’assit aussitôt près du lit de la jeune fille, et dit : — Ne me
-quatorze yem an roi des souris; mais
+quatorze yeux au roi des souris ; mais
-faire nue grande
+faire une grande
-il fouiiia dans
+il fouilla dans
-riant r Vois-tu que )e parrain
+riant : — Vois-tu que le parrain
-ton Casse-Koisette? Tu
+ton Casse-Noisette ? — Tu
-le Cassc- ~oisette n’est
+le Casse-Noisette n’est
-précisément !ui donner
+précisément lui donner
-sa famine; mais
+sa famille ; mais
-de Mauserinhs et
+de Mauserinks et
-horloger. –Ecoute donc,
+horloger. — Écoute donc,
-interrompit ëtourdiment Fritz,
+interrompit étourdiment Fritz,
-vacille plus; mais
+vacille plus ; mais
-pourquoi neluienastupas mis
+pourquoi ne lui en as-tu pas mis
-au côté? -Eh! dit
+au côté ? — Eh ! dit
-homme, ffue tu
+homme, que tu
-me regarde; je
+me regarde ; je
-sabre ou it voudra. C’est
+sabre où il voudra. — C’est
-répondit Fritz; si
+répondit Fritz ; si
-bien entrouverun. Ainsi,
+bien en trouver un. — Ainsi,
-princesse Pirlipat? Ah
+princesse Pirlipat ? — Ah
-cher parrain! raconte. J’espère,
+cher parrain ! raconte. — J’espère,
-d’habitude. Elle
+d’habitude. — Elle
-répondit ie conseiller; tout
+répondit le conseiller ; tout
-très-drôle. Raconte, oh raconte
+très-drôle. — Raconte, oh ! raconte
-les deur enfants,
+les deux enfants,
-ainsi CONTE CE LA nom DOM. La
+ainsi : conte de la noix dure. La
-était réponse d’un
+était l’épouse d’un
-une rtine par
+une reine par
-moment m~me ou elle
+moment même où elle
-disait A-t -on jamais
+disait : — A-t-on jamais
-tous tes ministre*, tes généraux, tes président* et les emciers de l’Etat criaient Non, jamais! Et, en euet, il
+tous les ministres, les généraux, les présidents et les officiers de l’État criaient : — Non, jamais ! Et, en effet, il
-dire qu’entant, depuis
+dire qu’enfant, depuis
-eût égaté la
+eût égalé la
-teint t était
+teint était
-cheveux fertnaient des
+cheveux formaient des
-de l’or; et,
+de l’or ; et,
-de l’enfant; la
+de l’enfant ; la
-faisait activement’ surveiller
+faisait activement surveiller
-la chambre; mais
+la chambre ; mais
-constamment évedié, et
+constamment éveillé, et
-ceci Il
+ceci : Il
-de rûmarquable. II fit
+de remarquable. Il fit
-maître d’hôtet que
+maître d’hôtel que
-que te temps
+que le temps
-était venu; puis
+était venu ; puis
-son carrosse,et invita
+son carrosse, et invita
-et tes princes
+et les princes
-pour L.e réjouir
+pour se réjouir
-épouse Tu
+épouse : — Tu
-diriger cil"-même en personne laconfectiionde ces
+diriger elle-même en personne la confectiion de ces
-grand maitre <hi tr~or dut
+grand maître du trésor dut
-la rc~nc se
+la reine se
-conseil jd’Etat. J~ roi
+conseil d’État. Le roi
-contenir. < –Avec votre permission, messieurs.s’écria-t ~- iL nq Et il s’étanea dans
+contenir. — Avec votre permission, messieurs... s’écria-t-il. Et il s’élança dans
-M CONTES MYSTERIEUX. ce
+64 {{sc contes mystérieux. ce
-conseil d’Etat. On
+conseil d’État. On
-important oit le
+important où le
-époux, voûtait seule
+époux, voulait seule
-bas dit: Sceui! donucx-moi aussi
+bas dit : — Sœur ! donnez-moi aussi
-reine sa\~it parfaitement
+reine savait parfaitement
-ainsi. La
+ainsi. {{Img float | style = font-size:100% | above = | file = Hoffmann - Contes mystérieux, trad. La Bédollière, Illustration page 68-1.png | width = 400px | align = center | cap = Casse-Noisette. | capalign = center | alt = Casse-Noisette. }} La
-être c))e même la
+être elle-même la
-de MausoUen, et
+de Mausolien, et
-et e!!e ne
+et elle ne
-pas ]a femme
+pas la femme
-une sœur; elle
+une sœur ; elle
-grand cœar partager tes splendeurs
+grand cœur partager les splendeurs
-et eUc lui cria Venez, dame Mituserinhs, venez
+et elle lui cria : — Venez, dame Mauserinks, venez
-mon tard 1 Alors
+mon lard ! Alors
-sept <Hs, race
+sept fils, race
-resta eucore un
+resta encore un
-fut Bi artistement
+fut si artistement
-toutes h s smcisses en
+toutes les saucisses en
-et tes cymhales retentirent.
+et les cymbales retentirent.
-de ga!a, les
+de gala, les
-et *’assit, comme
+et s’assit, comme
-sceptre àlamain au
+sceptre à la main au
-table. Déj~t, au
+table. Déjà, au
-avait Jevé tes yeux
+avait levé les yeux
-de tégers soupirs
+de légers soupirs
-poitrine. H paraissait
+poitrine. Il paraissait
-des géntissentcnts et des sanglots. se
+des gémissements et des sanglots, se
-monde s’é)anca de
+monde s’élança de
-le ponts dtt malheureux Mi, il partitsMt déchiré pat une inez~mMbl< deutear. Enfin,
+le pouls du malheureux roi, il paraissait déchiré par une inexprimable douleur. Enfin,
-l’emploi de. 1 plus
+l’emploi des plus
-intelligible Trop
+intelligible : — Trop
-lard Alors
+lard ! Alors
-sanglota –0 mon malheureux époux! oh! quelle
+sanglota : — Ô mon malheureux époux ! oh ! quelle
-dû t éprouver Mais
+dû éprouver. Mais
-pieds, punissez-la! La
+pieds, punissez-la ! La
-ses compères/ses commères
+ses compères, ses commères
-lard, et. La
+lard, et... La
-s’est-il il tait ?
+s’est-il fait ?
-famille, t qui
+famille, qui
-le tard des
+le lard des
-et l’ori résolut
+et l’on résolut
-l’affaire tut cannée a t’hortoger de
+l’affaire fut confiée à l’horloger de
-Christian-Elias Drosselmeier,promit de
+Christian-Elias Drosselmeier, promit de
-famille. H inventa
+famille. Il inventa
-une ficelle et qu’itptaca dans te voisinage
+une ficelle, et qu’il plaça dans le voisinage
-mangeuse (1 de tard. La
+mangeuse de lard. La
-le piège tendu
+le piége tendu
-furent mutités, et,
+furent inutiles, et,
-par t’odenr attrayante du tard rôti,
+par l’odeur attrayante du lard rôti,
-de Drosselmeiér, et
+de Drosselmeier, et
-lorsqu’ils vouturent mordre le tard, par
+lorsqu’ils voulurent mordre le lard, par
-qui tcmh* tmit à ceuB. 1 ,< Dame Mauscrinks quitta
+qui tomba tout à coup. {{Img float | style = font-size:100% | above = | file = Hoffmann - Contes mystérieux, trad. La Bédollière, Illustration page 68-2.png | width = 400px | align = center | cap = — La voici qui s’éveille ! | capalign = center | alt = — La voici qui s’éveille ! }} Dame Mauserinks quitta
-nombreux deMhmille ce
+nombreux de sa famille ce
-vengeance emptissaicutsoncœur.. ’a La
+vengeance emplissait son cœur. La
-fêtes, mats ta reine
+fêtes, mais la reine
-se venf;erait de
+se vengerait de
-ses nts et
+ses fils et
-et elleparla ainsi: Mes
+et elle parla ainsi : — Mes
-été tués; prends
+été tués ; prends
-en i’ deux
+en deux
-de dents; prends garde! Et .mseitut elle
+de dents ; prends garde ! Et aussitôt elle
-plus mais
+plus ; mais
-si en’r.tyre qu’eue laissa
+si effrayée qu’elle laissa
-veau ’s le
+veau dans le
-dîner ce
+dîner du roi, ce
-il fat trtt.i)rité. t
+il fut très-irrité.
-CASSE-NOISETTE. M Ici
+{{sc casse-noisette. Ici
-conteur t’arrêta et
+conteur s’arrêta et
-demanda Dis-moi,
+demanda : — Dis-moi,
-souricières ?P Quefie folie dit la mère, Mais
+souricières ? — Quelle folie ! dit la mère. Mais
-tout bas/en riant
+tout bas en riant
-singulière Ne suis je donc
+singulière : — Ne suis-je donc
-les inventer? MtTt M L’mMom M LA t)0)![ MM. Vous
+les inventer ? suite de l’histoire de la noix dure. — Vous
-activement surveiU:r princesse
+activement surveiller la princesse
-par tes machines
+par les machines
-du mato’t Sehnnrr était capahle d’c)o!j;ncr la damé Mauserink
+du matou Schnurr était capable d’éloigner la dame Mauserink
-ses }enoM un
+ses genoux un
-à adoucirleur pénible
+à adoucir leur pénible
-caresses convenaMes. !) était
+caresses convenables. Il était
-profond sommeit; tout
+profond sommeil ; tout
-un sit<«ce de
+un silence de
-qu’il permettaitd’entendre le travail u ver dans te bois; mais
+qu’il permettait d’entendre le travail du ver dans le bois ; mais
-surveillante !orsqu’ettc aperçut juste detant elle
+surveillante lorsqu’elle aperçut juste devant elle
-souris, tres-faide, qui,
+souris, très-laide, qui,
-sur ~ e s pattes
+sur ses pattes
-avait lacé sa tète près
+avait placé sa tête près
-visage e e la princesse! Ei)e se leva ce un cri terrible; tout le onde s’éveilla,
+visage de la princesse ! Elle se leva avec un cri terrible ; tout le monde s’éveilla,
-souris était dame Mauseriuk) ’etanea vers
+souris (c’était dame Mauserink) s’élança vers
-la hambre. Les
+la chambre. Les
-de egation se précipitèrent poursuite,
+de légation se précipitèrent à sa poursuite,
-tard :Ue disparut
+tard ; elle disparut
-fente u plancher.
+fente du plancher.
-petite ririptt se
+petite Pirlipat se
-ce ruit et
+ce bruit et
-mit t crier trèsrt. Grâce
+mit à crier très-fort. — Grâce
-elle vit! ’écrièrent les surveH)antes. Mais
+elle vit ! s’écrièrent les surveillantes. Mais
-leur ttrei en regardant l’enfants la
+leur effroi en regardant l’enfant : à la
-blanche ’t rose, aux bouctét d’or, n vit
+blanche et rose, aux boucles d’or, on vit
-et uns ferme, sur
+et sans forme, sur
-et acorni. Les
+et racorni. Les
-des yeu 6ites, verts
+des yeux fixes, verts
-sans égard, et
+sans regard, et
-oreille t l’autre.
+oreille à l’autre.
-était rcête à
+était prête à
-et a tufbquer de MBgtott, et il hilut ;arnir de
+et à suffoquer de sanglots, et il fallut garnir de
-les mun du
+les murs du
-du roi parce qu’U s’y rapprit ta tête
+du roi, parce qu’il s’y frappait la tête
-criant Matbeurem monarque
+criant : — Malheureux monarque
-je suit! tt aurait
+je suis ! Il aurait
-qu’il eut été
+qu’il eût été
-manger es saucisses sans tard, et
+manger des saucisses sans lard, et
-dame Manserink vivre en pm us son
+dame Mauserink vivre en paix sous son
-sa lignée; mais
+sa lignée ; mais
-et ) rejeta
+et il rejeta
-sur t’hortoger mécanicien
+sur l’horloger mécanicien
-cour, Chrisian-EUas Drosselmeier
+cour, Christian-Elias Drosselmeier
-arrêt Drosselmeier devra,
+arrêt : « Drosselmeier devra,
-à a princesse Pir!’pat sa première ngtire, ou
+à la princesse Pirlipat sa première figure, ou
-moyen em&ce d’exécuter
+moyen efficace d’exécuter
-quoi it devra mourir miséralement par
+quoi il devra mourir misérablement par
-du bourreau. Drosselmeier
+du bourreau. » Drosselmeier
-peu effraye toutefois it eut
+peu effrayé ; toutefois il eut
-en en adresse
+en son adresse
-première opétion nécessaire. H démonta
+première opération nécessaire. Il démonta
-princesse Piriipat, déissa ses
+princesse Pirlipat, dévissa ses
-structure Mérieure. Mais it vit
+structure intérieure. Mais il vit
-elle rait laide, et it ne
+elle serait laide, et il ne
-y remédier, tt la remonta sointusement, et
+y remédier. Il la remonta soigneusement, et
-berceau, qu’it ne
+berceau, qu’il ne
-pas ~tMtt, <*M une pM<ond< ~ttetse. mis d’ouvrir les yeux. Drnsselmeier avait travaillé avec l’astronome trois jours et trois nuits mais le samedi soir, au moment oit le roi s’occupait de son dîuer, Drossetm<!er, qui devait être décapité le matin à la pointe du jour, s’élança dans l’appartement royal, et, plein de joie, annonça au monarque )e moyen trouvé pour rendre à la princesse Pirlipat sa beauté perdue. Le roi l’embrassa avec une eicessive bienveillance, et lui promit une ép~e ornée de dMtmnts, quatre décorations et deux habillements neufs pour le dimanche. U faut de suite après le d!uer se mettre à i’œuvre, ajouta*t-ii plein de joie; chargez-vous, cher mécanicien, de nous procurer le jeune homme non rasé et en souliers, avec la noix k~kaUik, et ne lui laissez pas boire de vin, pour qu’il n’aille pas trébucher quand il marchera en arrière comme une écrevisse; après quoi, il pourra s’enivrer à son aise. Drosselmeier fut consterné de cet parotesdu roi, et il dit, non <aM hésitation et sans o iute, que le mo~eu était nouvé, mais que la nois krakatuk et le jeune homme qui devait la briser ne l’étaient pas encore, et qu’il était même douteux qu’ils le fassent jamais. Alors le roi, courroucé, agita son sceptre en t air ea criant 4*)tM voix de lion ru~ssaut Alors nous reprendrons la tête! Toutefois DMMetmeier, consterné. fut aMtt M)t. eust- aat M Déjà
+pas quitter, dans une profonde tristesse. {{Img float | style = font-size:100% | above = | file = Hoffmann - Contes mystérieux, trad. La Bédollière, Illustration page 69.png | width = 400px | align = center | cap = — Où suis-je ? | capalign = center | alt = — Où suis-je ? }} Déjà
-semaine commentait, lorsque
+semaine commençait, lorsque
-sceptre Christian-Elias
+sceptre : — Christian-Elias
-tu mourras! Drosselmeier
+tu mourras ! Drosselmeier
-pleurer amèrement; mais
+pleurer amèrement ; mais
-pour tes noix
+pour les noix
-Et d:ns !e fait aprè8 sa transformation eUe avait
+Et dans le fait après sa transformation elle avait
-lui eùt donné
+lui eût donné
-une -nOu alors
+une noix ; alors
-la nature! éternelle
+la nature ! éternelle
-les êtres! s’écria Drosselmeicr, tu
+les êtres ! s’écria Drosselmeier, tu
-de te. mystères; je
+de tes mystères ; je
-et fat conduit
+et fut conduit
-nombreuse escorte, Ces
+nombreuse escorte. Ces
-une foute de
+une foule de
-l’instinct, des. sympathies,
+l’instinct, des sympathies,
-nuit viut; l’astronome
+nuit vint ; l’astronome
-avec t’aide de Drotsetmeier, !«Mt4 trtt-verse dans
+avec l’aide de Drosselmeier, aussi très-versé dans
-fut t un dimcite ouvrage,
+fut un difficile ouvrage,
-en ptus; mais quette joie
+en plus ; mais quelle joie
-que [a !eur quand
+que la leur quand
-virent cialteMteut que !a princesse
+virent clairement que la princesse
-krakatuk La
+krakatuk ! La
-pouvait t’atteindre sans
+pouvait l’atteindre sans
-n’aurait pat été
+n’aurait pas été
-lui ee être présentée tes yeux fermes par
+lui en être présentée les yeux fermés par
-même homme; tt tMsque celui-ci autait fait
+même homme ; et lorsque celui-ci aurait fait
-était per-
+était permis d’ouvrir les yeux. Drosselmeier avait travaillé avec l’astronome trois jours et trois nuits ; mais le samedi soir, au moment où le roi s’occupait de son dîner, Drosselmeier, qui devait être décapité le matin à la pointe du jour, s’élança dans l’appartement royal, et, plein de joie, annonça au monarque le moyen trouvé pour rendre à la princesse Pirlipat sa beauté perdue. Le roi l’embrassa avec une excessive bienveillance, et lui promit une épée ornée de diamants, quatre décorations et deux habillements neufs pour le dimanche. — Il faut de suite après le dîner se mettre à l’œuvre, ajouta-t-il plein de joie ; chargez-vous, cher mécanicien, de nous procurer le jeune homme non rasé et en souliers, avec la noix kratatuk, et ne lui laissez pas boire de vin, pour qu’il n’aille pas trébucher quand il marchera en arrière comme une écrevisse ; après quoi, il pourra s’enivrer à son aise. Drosselmeier fut consterné de ces paroles du roi, et il dit, non sans hésitation et sans crainte, que le moyen était trouvé, mais que la noix krakatuk et le jeune homme qui devait la briser ne l’étaient pas encore, et qu’il était même douteux qu’ils le fussent jamais. Alors le roi, courroucé, agita son sceptre en l’air en criant d’une voix de lion rugissant : — Alors nous reprendrons la tête ! Toutefois Drosselmeier, consterné, fut assez {{illisible}}
-CONTES MYSTÉRIEUX. M toi tût cejear-t!) trouvé son diner à son goût. et qu’il fïtt. par cela ’n<mt,a)<sen.’ssfzbou~ehn!f)t’urpouré)recap.’b!<’d’e!~endre)es obfiert’ftt’ons r.fsotïn.ibtest!e fa rei~e, touchée du s~’rt de Urn-. sftnK’ier.Ce toi ci reprit cour.~f, et
+66 {{sc contes mystérieux. roi eût ce jour-là trouvé son dîner à son goût, et qu’il fût, par cela même mis en assez bonne humeur pour être capable d’entendre les observations raisonnables de la reine, touchée par le sort de Drosselmeier. Celui-ci reprit courage, et
-avait ih~ique, comme i’arrét le
+avait indiqué, comme l’arrêt le
-la prmcesse, et
+la princesse, et
-de bktivernesttdeb.i va rda)pM;tontefo’sit ordonna,
+de balivernes et de bavardages ; toutefois il ordonna,
-pris nu petit
+pris un petit
-l’horloger 11 t’astronomc se misseHt en
+l’horloger et l’astronome se missent en
-avec ta eouditiot) expresse
+avec la condition expresse
-selon t’avis <h* la reine. ta noix k~katnk. t’homme pour
+selon l’avis de la reine, la noix krakatuk, l’homme pour
-se troaver au
+se trouver au
-les galettes du
+les gazettes du
-l’étranger. FtttDHL’t«STOtt!EDtLANO)![DnM. Drosselmeier
+l’étranger. fin de l’histoire de la noix dure. Drosselmeier
-noix kr.tkatnk, et t)r<tsse)tnc’er éprouva
+noix krakatuk, et Drosselmeier éprouva
-de revtirNuretnberji.sa patrie.Ce désir
+de revoir Nuremberg, sa patrie. Ce désir
-au marnent où
+au moment où
-dans uae. ~t)x)~<<n~h nn~ )Mped<-tabac. ~~<f– 0 belle, patrie! Nuremberg! bt~A-i . t’a
+dans une grande forêt, une pipe de tabac. — Ô belle, patrie ! Nuremberg ! belle ville ! s’écria-t-il, qui ne t’a
-même qtt’it NUmi~) ~tt ~ t~risA afett~ ° Tardem, n’a
+même qu’il aurait été à Londres, à Paris et à Petervardein, n’a
-le cce~rjMt~tt, ~{<))~ )n}tutt soupirJSC vers toi, f~uremberg, am bettes M&M~Mt~frn~~de j~nêtres! Pendant que Drossetmfierxe pft~ ~attssa mëtMeotiè, l’astronome
+le cœur ouvert, et doit toujours soupirer vers toi, Nuremberg, aux belles maisons garnies de fenêtres ! Pendant que Drosselmeier se plaignait ainsi dans sa mélancolie, l’astronome
-pitié p<<%1thit a gémir
+pitié profonde, et se mit à gémir
-qu’on i’entendoit en long ft en ta~~j~’it~ttije ee~e. M~is Il se eaima, s’essuya tes yen!, et dit { Mais, cher cottegue! pourq~ ~’traitter de la sorte? Allons à Nuremberg; peu importe ’t’~tMN~jMvtt que nous cherchiens la noix fatale. cela szàffit. C’est
+qu’on l’entendait en long et en large dans l’Asie entière. Mais il se calma, s’essuya les yeux, et dit : — Mais, cher collègue ! pourquoi rester ici à brailler de la sorte ? Allons à Nuremberg ; peu importe l’endroit, pourvu que nous cherchions la noix fatale, cela suffit. — C’est
-répondit Drosset<n~ttt)Ët > Et tous deux’ se levèrenr, seeodè Pea ailbreQi tout
+répondit Drosselmeier consolé. Et tous deux se levèrent, secouèrent leurs pipes, et allèrent tout
-d’une sele’verent, seco~ens~M~~ipeB. ~t~d~tetittout tmit, d’une traite, du mitieu de iif~OH~W~hbet~t A peine arrivés, Drossetmeier c~hrtt~ttM~n ce)~!t,~t<HtaMas Dfossetmeifr, doreur,
+d’une traite, du milieu de la forêt à Nuremberg. À peine arrivés, Drosselmeier courut chez son cousin, Zacharias Drosselmeier, doreur,
-et H)bncaèt~ej;t~<tjtt.t! M raconta
+et fabricant de joujoux. Il lui raconta
-princesse Pir)ijMtt,~de jH’~OttB~userink et
+princesse Pirlipat, de la dame Mauserink et
-que caut~eitui <Ht, ~rte~eMhnement en joignant tes mains Eh cousin quelles choses j~tangN Drosselmèier lui raconta tes a~Mu~~<*°v<n’ntquoi H avait
+que celui-ci lui dit, plein d’étonnement en joignant les mains : — Eh ! cousin, quelles choses étranges ! Drosselmeier lui raconta les aventures de son voyage, comme quoi il avait
-ans eMez le roi ~d ~KM.comtneqxM te prince
+ans chez le roi des dattes, comme quoi le prince
-amandes t’avait éconduit honteuaëmeat, et tpmme ~<MM avait
+amandes l’avait éconduit honteusement, et comme quoi il avait
-instructions la te~étê ~’histetre natureHe <t’Ecm-eni)-ia-Vi))e. Partout il ava~t echa~t)n~meftt couver la
+instructions à la société d’histoire naturelle d’Écureuil-la-ville. Partout il avait échoué, et n’avait pas même pu trouver la
-noix hrakat~. Peudant ce récit, Christophe-Z ~t ~a ~~sMMreA Mt~Mquet tes doigts; itavait tourné
+noix krakatuk. Pendant ce récit, Christophe-Zacharias avait souvent fait craquer ses doigts ; il avait tourné
-un Mi~,?att<e)amtet ta hagitie, ti dit –Hem’hem’eh’eh’ceseraitM<itMtt)M Enfin
+un pied, fait claquer sa langue, il dit : — Hem ! hem ! eh ! eh ! ce serait bien le diable ! Enfin
-son bonnet~ma pefMq)te,~)Bb)’at!a iecamm trftcvéhémente.ets’écria: f" ,pe. rfUqU.’11. m .btttss. le.~U8.i .1 Couain! cousin! vous êtes ax~ <<mv< v<tn* ttes! On je t~t trompe fort, on je possède, moi,~Htj)httatat)~. Et
+son bonnet et sa perruque, embrassa le cousin avec véhémence et s’écria : — Cousin ! cousin ! vous êtes sauvé ! sauvé vous êtes ! Ou je me trompe fort, ou je possède, moi, la noix krakatuk. Et
-boîte, d’Mt H aortit une
+boîte, d’où il sortit une
-d’une thoyenne grosseur. Voyez, d)t-it en
+d’une moyenne grosseur. — Voyez, dit-il en
-montrant aa cousin,
+montrant au cousin,
-singulières. n y
+singulières. Il y
-plusieurs années au
+plusieurs années, au
-de Noëi, un
+de Noël, un
-de noh qn’it offrait a très-bon ttarche H eut
+de noix qu’il offrait à très-bon marché. Il eut
-à tfrre~ur mieux
+à terre pour mieux
-contre tes marchands de n0)x du pays, <pi Me vbutaifnt pas
+contre les marchands de noix du pays, qui ne voulaient pas
-dans teur ville. Bittts te Werne instant
+dans leur ville. Dans le même instant
-sur ]e sac. Toutes tes noix furent bridées, à J’exception d’une setiie que t’étranger m’écrit en
+sur le sac. Toutes ses noix furent brisées, à l’exception d’une seule que l’étranger m’offrit en
-d’une mantere étrange,
+d’une manière étrange,
-un zwaazig dépannée me. Cela me parttt ~ingnHer; je
+un zwanzig de l’année 1720. Cela me parut singulier ; je
-justement dons ma poche tut zwanfg de t’année que demandait l’homme; j’achetai la noiï et ta dorai,
+justement dans ma poche un zwanzig de l’année que demandait l’homme ; j’achetai la noix et la dorai,
-trouvée j )’ *c cousia j disparut ~ orsque t’astronome de
+trouvée par le cousin disparut lorsque l’astronome de
-en écaittant ja tiorure trouva te tttot~mta~t gravé
+en écaillant la dorure trouva le mot krakatuk gravé
-grande, etle cousin fut euchanté tori’qne t~rossetmeier fui assura
+grande, et le cousin fut enchanté lorsque Drosselmeier lui assura
-que, entre une
+que, outre une
-dit -Mon excellent
+dit : — Mon excellent
-seul. Croyez* moi, nous avons non-seutement trouvé
+seul. Croyez-moi, nous avons non-seulement trouvé
-briser ta noix
+briser la noix
-princesse faniandj de beauté c’est,
+princesse l’amande de beauté : c’est,
-notre cousiu. Non fjouta-t plein
+notre cousin. Non ! ajouta-t-il plein
-mais tiret fette nuit
+mais tirer cette nuit
-garçon. Ep disant cela it jeta
+garçon. En disant cela il jeta
-les ptaf.ètes. ~e nt: du cousu! en e)9e< était nn joli jeune !)6nthie, bien ’’Sfi, q:u n’avait
+les planètes. Le fils du cousin en effet était un joli jeune homme bien bâti qui n’avait
-n’avait ~mais pn’e de biffes. Uanstes jo!t)’sde~fë)itmettaitunbe)habit)’nu~a ~cd<’t’"r .ctn’)isa~<*c it’epeeauc6te,feef)apeatt~o!t-!jt’bT’ftsetujjt’i~ ’neF!’i~n’e .’v ef’one bo!i)’st’a<’tievt;nY,i)sete’t’hiusc<’m’tenut-h’!t!.it:tcdi’"s]abou-’ tiq!tfdes[t))pet’e .etea~sa ’parJ’c!<i’nhp;;a)!Ht)(’t’ien!<nrL’!tt’e)t lui,
+n’avait jamais porté de bottes. Dans les jours de Noël il mettait un bel habit rouge avec de l’or, et puis avec l’épée au côté, la chapeau sous le bras et une belle frisure avec une bourse à cheveux, il se tenait dans cette tenue brillante dans la boutique de son père, et cassait, par l’effet d’une galanterie naturelle en lui,
-jeunes nHcs,<miacanse de cetai’itppeiticntie be:ta Casse-i~oi~ette. t~fniatin suivant, i’:<stro!of}ne~eictaaucouL du
+jeunes filles, qui à cause de cela l’appelaient le beau Casse-Noisette. Le matin suivant, l’astrologue se jeta au cou du
-dit –C ’estiui! c’est bien lui! nous t’avons trouve; Spn!emcnti[ iI fau<!rubicnobservf’rdeux<toses:e!!prem!er.no"sdf’\ ’t’<ar).[p~r àvo~r€~x<’pf~ntnev€[tut!proh!fs~ ’qfteufdehn!s,isci(~rï’r ~ en
+dit : — C’est lui ! c’est bien lui ! nous l’avons trouvé ! Seulement il faudra bien observer deux choses : en premier, nous devons arranger à votre excellent neveu une robuste queue en bois, qui se tiendra en
-de [nar.icre<)nec<)e-c pn!pseêtrefortcmentte!)duc,jtott’’cQmprimerdiivanit’ ~e .etp!)isi Il nous
+de manière que celle-ci puisse être fortement tendue, pour comprimer davantage, et puis il nous
-arrivant il la rés’dcn’e, nf pasdireq"e nous avons rcncnntré le
+arrivant à la résidence, ne pas dire que nous avons rencontré le
-homme qnido!t briser ta noix. il doit se tronvcrtci’gt~’nips.prcs3ioîreretour. ’ .tie~~K~’ 4’MWWQpa que te roi. après qu’i) se sera bri«’<)))f). ,i;’fMtat~o ~ta la mai.) de
+homme qui doit briser la noix. Il doit se trouver longtemps après notre retour. Je lis dans l’horoscope que le roi, après qu’il se sera brisé quelques dents sans résultat, offrira la main de
-la succès’.I~B ~~& ~rone’a <~t)i qui e~~ëra la no’x sons ses dents, t’t rei~ira àà tt~riKeMSf M )<eauté primitivet-eeon’io lourueur de pf)~ ’)M"s ’ fit Wttt~itt~e du ravtMëment <te savoir
+la succession du trône à celui qui cassera la noix sous ses dents, et rendra à la princesse sa beauté primitive. Le cousin tourneur de poupées fut au comble du ravissement de savoir
-son n!<,d.’vait (’).ouscr la ’ptN~Nise Ï’irt!jX)t,~t<teVea<r prince et roi; et
+son fils devait épouser la princesse Pirlipat, et devenir prince et roi ; et
-le con ’a G~t~’rctmeat eut ambassadet«s. Laqxe~ede bois que Dre’iitftmftet adapta
+le confia entièrement aux ambassadeurs. La queue de bois que Drosselmeier adapta
-la te<e dnj ’ une homme
+la tête du jeune homme
-parfaitement, an’i) fit
+parfaitement, qu’il fit
-plus brillauts essais
+plus brillants essais
-morsure sur)esp!usd)irsnoy!tu]tdepechei. Lorsque Drosse)t<)F;er M )’astra)m;ue eurent
+morsure sur les plus durs noyaux de pêches. Lorsque Drosselmeier et l’astrologue eurent
-la résidente qu’ils
+la résidence qu’ils
-proclamer s!)r-)e-<h~tn~ ies~nnonces nécessaires. Les ~ oy~gcnrs arrivèrent
+proclamer sur-le-champ les annonces nécessaires. Les voyageurs arrivèrent
-moyens ~e rendre ia beauté,
+moyens de rendre la beauté,
-il ~’y trouva des béant garçons
+il s’y trouva des beaux garçons
-assez ~r ’M Nombre, et mtme des princes pattOi eux,
+assez grand nombre, et même des princes parmi eux,
-leur râtetier, vouturcnt essayer de [tt’’t" .iire l’enchantemcut de
+leur râtelier, voulurent essayer de détruire l’enchantement de
-ambassadeurs turent as-ez t’f fraycs jors~tt’tjs aperçurent
+ambassadeurs furent assez effrayés lorsqu’ils aperçurent
-Le pettt corps, e s~s imf"~ et
+Le petit corps, avec ses mains et
-mignons, pouvait:) peine
+mignons, pouvait à peine
-tête info’nn’,et la
+tête informe, et la
-par u’ ~e b<.rbe de taine blanche qu’elle pnrtait autourde la
+par une barbe de laine blanche qu’elle portait autour de la
-menton. a. Il
+menton. Il
-lu d-ius l’horoscope. Les M.incs-becsen souliers
+lu dans l’horoscope. Les blancs-becs en souliers
-brisèrent ies dents
+brisèrent les dents
-se dentOHi.r;’nt la
+se démontèrent la
-noix krakatuk. sans
+noix krakatuk, sans
-rien lia pri;u fs« à ro’np’*e le charme; et torsqu~ifs épient emportés
+rien la princesse à rompre le charme ; et lorsqu’ils étaient emportés
-sans ~’ ti naissance par
+sans connaissance par
-dentistes çitmmjtt~s à
+dentistes commandés à
-disant C~’est une noix Mfn ~ htte! Mais te~’të le roi, d~M Httug~isse de son coeur, eut promis s fille
+disant : — C’est une noix bien dure ! Mais lorsque le roi, dans l’angoisse de son cœur, eut promis sa fille
-le ~aume à
+le royaume à
-qui d~jfthirait t’enchantement de la p;in cesse, le
+qui détruirait l’enchantement de la princesse, le
-et dom jeune bonn~tt! Crossetmeier se
+et doux jeune homme Drosselmeier se
-annoncer e demanttat tenter am.stt’tjM’etfvt!. Ancundesprëtën8*ntsn’)tvaitptMautahtà)aprincesseP’r)ipa que
+annoncer et demanda à tenter aussi l’épreuve. Aucun des prétendants n’avait plu autant à la princesse Pirlipat que
-jeune Uro$selmeier; e)te piai[a sa
+jeune Drosselmeier ; elle plaça sa
-cœur e dit
+cœur et dit
-soupirant Ah! si celui c! pouvait verit*biement briser
+soupirant : — Ah ! si celui-ci pouvait véritablement briser
-noix kr;.katut et
+noix krakatuk et
-mon époux! Après
+mon époux ! Après
-la rein et it<princessePirtipat, il
+la reine et la princesse Pirlipat, il
-des ce t’êmoniesbnoM-)KalMtuk, ta prit sans pins long prëan~buteentn ses
+des cérémonies la noix krakatuk, la prit sans plus long préambule entre ses
-tira for~ment la
+tira fortement la
-et crac! crac! la coquille tumi en
+et crac ! crac ! la coquille tomba en
-morceaux. !t nettoya adroiteme; t l’amande des htaments qui
+morceaux. Il nettoya adroitement l’amande des filaments qui
-adhéraient en eore, et Ja présenta
+adhéraient encore, et la présenta
-en mêm< temps
+en même temps
-et cotnun’nca à
+et commença à
-princesse avata aussitôt i’atuande.et, o prodige! le monslr< avait
+princesse avala aussitôt l’amande et, ô prodige ! le monstre avait
-était t.< un a!!gedebea~té,a\ecuntcm blanc
+était là un ange de beauté, avec un teint blanc
-d’un bri lant azur, et tes cheveux tombant eu boucles pteiaes comme de tressas d’or.
+d’un brillant azur, et les cheveux tombant en boucles pleines comme des tresses d’or.
-cris < joie
+cris de joie
-sur ure jambe cornu à ia naissance
+sur une jambe comme à la naissance
-et it fallut
+et il fallut
-pour t’am mer la
+pour ranimer la
-jeune Urossctnteicr, qui n’aval pas eucoret’rminé ses sept pas; ce pendant it se
+jeune Drosselmeier, qui n’avait pas encore terminé ses sept pas ; cependant il se
-et pos.) le
+et posait le
-la daote ~aus ertu sortit du piancher en
+la dame Mauserink sortit du plancher en
-Et Urossetmeier. en posan le
+Et Drosselmeier, en posant le
-sur t point
+sur le point
-ô malheur! le
+ô malheur ! le
-à t’instant le masque d laideur
+à l’instant le masque de laideur
-se racomit clp ttapem supporter satête d’une g.osseurd’’me!iurëe,avec ses gros ye.t!i:’ti s bouche horriblemeut fendue. En pL.ce de la tjMeueuu<)it!t’:i!i teau de
+se racornit et put à peine supporter sa tête d’une grosseur démesurée, avec ses gros yeux et sa bouche horriblement fendue. En place de la queue un étroit manteau de
-déroula derrieEe I::i, et
+déroula derrière lui et
-s’en scrv. it pour dtt’e son menton. L’horto,r et t’astt’onome étaient
+s’en servait pour diriger son menton. L’horloger et l’astronome étaient
-d’horreur c d’efiroi; mais
+d’horreur et d’effroi ; mais
-la f!n:~e ’J~Hsefit.k ~ ai~nf dans
+la dame Mauserink baignée dans
-restée imp t~e, car ie jeun Ufosse~eier j’avait si fort co~tpnfitfe sous
+restée impunie, car le jeune Drosselmeier l’avait si fort comprimée sous
-talon j<m~fu de se;
+talon pointu de son
-CASSE-NOISETTE. -<T Mûtier. qu’elle
+{{sc casse-noisette. soulier, qu’elle
-sur )<* point
+sur le point
-mourir. ~ tais en
+mourir. Mais en
-les angoi ses dp t-i mort,
+les angoisses de la mort,
-lamentable 0 krakatnk! noix dure! c’est
+lamentable : — Ô krakatuk ! noix dure ! c’est
-qui eau es )na mort. Hi hi! pi pi! le petit Casse Noisette mourra aussi bit-mot; mon
+qui causes ma mort. Hi hi ! pi pi ! le petit Casse-Noisette mourra aussi bientôt ; mon
-aux sent têtes le récompensera; il
+aux sept têtes le récompensera ; il
-de a.) mère
+de sa mère
-toi, (~asse - ~oisette joh! 0 vie
+toi, Casse-Noisette joli ! Ô vie
-te quittar!omort terrible! Couic La dame ~tauserink expira en jetantee dernier
+te quitter ! ô mort terrible ! — Couic ! La dame Mauserink expira en jetant ce dernier
-par i’aUumeur des
+par l’allumeur des
-roi. Personttf ne
+roi. Personne ne
-princesse rappct’aurots~t ppOBtcs&e, et ceti’i~Ct ordonna d amener aHsitotfe jeune ttéfn’: devant toi. MM& torsqne je ma!!teureux apparut *ous sa forme t}H)uva.<nahtB, la j~tineeMe se
+princesse rappela au roi sa promesse, et celui-ci ordonna d’amener aussitôt le jeune héros devant lui. Mais lorsque le malheureux apparut sous sa forme épouvantable, la princesse se
-deux mams et s’écria KhugBe! ~eta~heu!) Casse-Noisette! Aatsitôt tf. mareehat de la eou); le
+deux mains et s’écria : — Éloignez cet affreux Casse-Noisette ! Aussitôt le maréchal de la cour le
-deux épan)es et )e jeta a ja porte.
+deux épaules et le jeta à la porte.
-furieux qu’un eût
+furieux qu’on eût
-imposer uuj Cassr-]\oisc)~ pourgtMtre, re)~ta toute
+imposer un Casse-Noisette pour gendre rejeta toute
-faute sur)’hor)fj;eret l’astronome, et tes bannit
+faute sur l’horloger et l’astronome, et les bannit
-jamais t’un et
+jamais l’un et
-dans t’horoscopeque ~’astrononte avait conMité à
+dans l’horoscope que l’astronome avait consulté à
-dans tes étoiles
+dans les étoiles
-jeune DrcMeimficr se
+jeune Drosselmeier se
-si remarqn. b~e dans sa nonveUe position,
+si remarquable dans sa nouvelle position,
-roi mâture son horrible Ngnre; mais
+roi malgré son horrible figure ; mais
-de fa laideur
+de sa laideur
-lorsque tent<d< la
+lorsque le fils de la
-qui ét.’it né
+qui était né
-après ht mort
+après la mort
-sa mxi)), et
+sa main, et
-lui, ma !gré ses dif~Mtmtés. L’on avu en eWet. le jeune Ofossetmeiet daus la
+lui, malgré ses difformités. L’on a vu, en effet, le jeune Drosselmeier dans la
-de sou père, aux joum de KoëL, sous la fotme d’un CastefI<i<MsetK, mats avee)efMt)Mn&d’ttn prince. ~ erest, me«n&xtB, ~e<mt«dtt~Boi~<htre,etmMttteaitntvaas savez pourquoi tes Casse-Noisette sont st laids. Le eoMeiMer termina ains! son conte Marie p~étcxdtt q<te la princeMe Pirlipat
+de son père, aux jours de Noël, sous la forme d’un Casse-Noisette, mais avec le costume d’un prince. Tel est, mes enfants, le conte de la noix dure, et maintenant vous savez pourquoi les Casse-Noisette sont si laids. Le conseiller termina ainsi son conte : Marie prétendit que la princesse Pirlipat
-après tout. qu’nBe vilaine ingrate; Fritz
+après tout, qu’une vilaine ingrate ; Fritz
-son cote, que si ie Casse-Noisette vonfai’ n< p"s métMg<" te roi dt’s souris
+son côté, que si le Casse-Noisette voulait ne pas ménager le roi des souris
-montrer nn brave garçon il r’*pteadrait !es jetiez formes
+montrer un brave garçon, il reprendrait les jolies formes
-perdues. ONCt.E KT NEttC. Si )’nn de mes trOt-baneres lecteurs s’est nne fois seulement ccupé .av~r ’tu <e)’rc,i) saura
+perdues. oncle et neveu. Si l’un de mes très-honorés lecteurs s’est une fois seulement occupé avec du verre, il saura
-cela tait souffrir,
+cela fait souffrir,
-temps iong exige
+temps long exige
-avait du fcst< ait lit
+avait dû rester au lit
-semaine, parée <[<)’’) lui
+semaine, parce qu’il lui
-qu’elle voulaitse lever. Ë"tm ette goerit tenta Mt et
+qu’elle voulait se lever. Enfin elle guérit tout à fait et
-comme parie passé,
+comme par le passé,
-L’armoire viMée av it une ebarn’"tlle B¡lpil’enee, ’Cltl’ en y’ve,.i" ar.b- . des "tes, des tharmante apportnee, et ea y *eyttit d’es at-bre~t des. Cexr~, des
+L’armoire vitrée avait une charmante apparence, car on y voyait des arbres, des fleurs, des
-toutes ne’tVfset d~ bcties poopées brlt)a’ttesi. Avant tontes choses, Mart* n’troava sen cher Saase-KoMette qui-, ptaeé au second nyolit )ntse)trittt de tontes set d<’nts en bM) etut; mm~ en regardaut son favori !tv<’c un ceKKttptaMr. ctt~sese))ti< ie coeur oppressée" s’n gt a’ t qn<* c~ qh<’ t~ross~meier lui avait t~eonté éta~tt (’histoire du CiSSt’- Nfisfttp et )’<trigitn’ de sa mésm"tUi;;ence avec i.~ dame Mauserit )tet sott fits. E~te s:.v.tit ma’t’tfnan) q~e son Cassc-Moisette n’ftîrt< .t~tri* qm* f~jenne t)rt*sseht’eier de ~ JwcHtberg, neveu du parM’)) !’)ross<’hn~er,ttpnsnrt’f)épaT tar dame Saut-ent~ c.tr t’habite hnr oj;er de la cont dn pet dr Pir)’pat ne ;’<M<v<’n eue que te fons(’ih ’r)i~j~st)f~t)r«’iSchnFi’’riui même; etd«c*<ta Mttrtt n’en
+toutes neuves et de belles poupées brillantes. Avant toutes choses, Marie retrouva son cher Casse-Noisette qui, placé au second rayon, lui souriait de toutes ses dents en bon état ; en regardant son favori avec un cordial plaisir, elle se sentit le coeur oppressé en songeant que ce que Drosselmeier lui avait raconté était l’histoire du Casse-Noisette et l’origine de sa mésintelligence avec la dame Mauserink et son fils. Elle savait maintenant que son Casse-Noisette n’était autre que le jeune Drosselmeier de Nuremberg, neveu du parrain Drosselmeier, et ensorcelé par la dame Mauserink, car l’habile horloger de la cour du père Pirlipat ne pouvait être que le conseiller de justice Drosselmeier lui même ; et de cela Marie n’en
-pas d~t~p un s~ut îf~t~ttt petfdjtnt tout
+pas pas douté un seul instant tout
-temps d~ ean~e . ~ tais pourquoi
+temps du conte. — Mais pourquoi
-ne test-ii pas
+ne t’est-il pas
-en aide? disait
+en aide ? disait
-en rt’t’!(’chiss.i ~t que
+en réfléchissant que
-cette biftaiOf, où its étaient t’un et il ;ire commt’ spectateurs. il
+cette bataille, où ils étaient l’un et l’autre comme spectateurs, il
-de ta couronne
+de la couronne
-royaume d~ (~ssc -f\oisctte. Tontes les i-utres poupées
+royaume de Casse-Noisette. Toutes les autres poupées
-lui étaient-e ~es pas sn mïses\ et n’~tait- ~) pas cert.iio que
+lui étaient-elles pas soumises et n’était-il pas certain que
-de t’astTonofne de ).. c!)r s’’ t it réalisée
+de l’astronome de la cour s’était réalisée
-du " y<um e dc~ poupées? ).i)t ’is q"e la petite M~trie f.iiaait.ces .réCexions, elle
+du royaume des poupées ? Tandis que la petite Marie faisait ces réflexions, elle
-aussi qu’ Ca:]\oisette et
+aussi que Casse-Noisette et
-vassaux attateut s’animer et s’tmo!:tci[’, p;f~ qft’ette leur Teconuaiss:’it le
+vassaux allaient s’animer et s’émouvoir, puisqu’elle leur reconnaissait le
-ne fn’ p,n))sr; ont, au CfntrairC, restait immobite dans imx; nt’. ~ iis Marie. )t’ft! d’ab.ndoo’tpf sa conviction i~térteurf, rtjft., at.i.i sur les cnen~’ tements de la dittneMMUserink et
+ne fut pas ainsi ; tout, au contraire, restait immobile dans l’armoire. Mais Marie, loin d’abandonner sa conviction intérieure, rejeta cela sur les enchantements de la dame Mauserink et
-son &)saux sept têtes; –Pourtant, d~t’c ’te au P!’s’ ’<i’ttf, cher monsieur Drosseln" ier. t"e)i q’’c vonh ) c j’ut.ssit/. ni vous (nouvotr ni
+son fils aux sept têtes. — Pourtant, dit-elle au Casse-Noisette, cher monsieur Drosselmeier, bien que vous ne puissiez ni vous mouvoir ni
-avec tnot, je’s que vous r’e Fomprenf!! et que votts connaissez. tout t’itttéiet qn je vONS porte. Gotnptez surnion ~p pui quand
+avec moi, je sais que vous me comprenez et que vous connaissez tout l’intérêt que je vous porte. Comptez sur mon appui quand
-sera nécass.t re; e~ tout vas, je pnt’r ~ \ot)~* nM’k ’ de se rendreauprès de vous ~n. ti ~on~iturez bc~oht dt* s<tn habHoté. C~i~tsc~e rest.) sitencienx et trat-~ u’tte; m:’4s il seTfbta a M.<ri ~~un ’rger stmpi)parti de t’itrmnn~v~réc f.<i~i.it retentir Ics ~it e~ d ’ntte " )!le~e presque tnsensmte.~ t~te c~’ttt e~hM ~ffeune r’eLin vo’x argentine
+sera nécessaire : en tout cas, je prierai votre oncle de se rendre auprès de vous quand vous aurez besoin de son habileté. Casse-noisette resta silencieux et tranquille ; mais il sembla à Marie qu’un léger soupir parti de l’armoire vitrée faisait retentir les vitres d’une manière presque insensible, et elle crut entendre une petite voix argentine
-des t’tfx-tie~ qui ’ti~it ’*efite Marier mon aMge gufdtCK’ jeseratàteii M.tne sera a-morti Marie
+des cloches qui disait : — Petite Marie ! mon ange gardien ! je serai à toi ! Marie sera à moi ! Marie
-frisson gtac< {~rt~rn t"cpt, etseBtitd~~t elle
+frisson glacé parcourir son corps, et cependant elle
-temps tx certain bien ai~e. LecrepttSEute était arrivé te médecin, cous~’aftt cn,trt avec}e parrain Drossetmeipr et
+temps un certain bien aise. Le crépuscule était arrivé, le médecin, consultant entra avec le parrain Drosselmeier et
-Louise a. d~e~é ta table
+Louise avait dressé la table
-y ftaitdej~ r<u.Ri&, pa.rfajat de contes sortes
+y était déjà réunie, parlant de toutes sortes
-été che,fch~ t,ranqH<f)tc!uent son
+été chercher tranquillement son
-elle t’était assise am pied~ du M~rr .tin~ p~o~s~ meier. Dans
+elle s’était assise aux pieds du parrain Drosselmeier. Dans
-de siieufe, Marie regarda hiear en~ face,
+de silence, Marie regarda bien en face,
-grands yem bleus,
+grands yeux bleus,
-de just.tee, et d,i~: –~ Je
+de justice et dit : — Je
-bon oarraiu Uf’oss’t<j~ter~ o~~Q~s ~" Ko’sette est
+bon parrain Drosselmeier, que Casse-Noisette est
-jeune Drossctmeier \ur~H.bers. pet devenu prince
+jeune Drosselmeier de Nuremberg. Il est devenu prince
-même rni, com!He t’avait Med.it t~a .fnAt’a~rvtogue; mais
+même roi, comme l’avait prédit ton ami l’astrologue ; mais
-sais qu’it est ou nuerre ouverte avec lie n)s d~n)e MauserifA t’aKrem rot ats soucis. Pourquoi
+sais qu’il est en guerre ouverte avec le fils de dame Mauserink, l’affreux roi des souris. Pourquoi
-lui ~ ten~ ~tS en ide ? Marie racenta encore
+lui viens-tu pas en aide ? Marie raconta encore
-avait vite, et
+avait vue, et
-mère ot de, ~ tutt. Fritz et Drossfhneicr C0!!servèrent j’un et t’tJtre leur ~ rieut. M. où cet!e petite fi-le va-t-elle
+mère et de Louise. Fritz et Drosselmeier conservèrent l’un et l’autre leur sérieux. — Mais où cette petite fille va-t-elle
-toutes e~i foiiet?dit le
+toutes ces folies ? dit le
-consultant. Eh repfmdtt ia mère,
+consultant. — Eh ! répondit la mère,
-imagination tc~aeti.v~, 9t ce
+imagination très-active, et ce
-sa btessute a causes. Tout
+sa blessure a causés. — Tout
-pas vrai dit Fritz mes tuM~ards rouget Mnt p)~ ’ braves ’juc.Cfta. Le parrain Drosseimeier prit
+pas vrai, dit Fritz ; mes hussards rouges sont plus braves que cela. Le parrain Drosselmeier prit
-petite MaMe W se< gtncunvec un
+petite Marie sur ses genoux avec un
-et lui. dit d’u~e voix j~us douce qm: j~t~M Eh ma tbefe jMatie tu es «ne~! 4<ee que met M q~e neige to~s enscmb!e. Comme
+et lui dit d’une voix plus douce que jamais : — Eh ! ma chère Marie, tu es mieux douée que moi et que nous tous ensemble. Comme
-née princesM, et ton M~re est bien beatt; tnai.! tu a<n.ts beaucoup t MUitMt si t~ vem~readr* la défense d~ t~a .vre et difE~ate Cts~e -ette, <!<t)t j~ rtL~~M*ris le
+née princesse, et ton empire est bien beau ; mais tu auras beaucoup à souffrir si tu veux prendre la défense du pauvre et difforme Casse-Noisette, car le roi des souris le
-par vaut. Mais
+par vaux. Mais
-puis rietn~mr hfi; so)sn(te!je!<-t,set’< .inM!,t9;,M!)t)~n~utb)<tntYtr. Marie, ni pen~n); es assi~t~ntt, te~~f M quoi BMtMtmeier voulait dire parcftparotes; bien.B)tts.a ’<e’ .e!«HrM)(t)~t)~ ecsau med~MiQ ;e~M ~Bt,it<a~fenon~dM.aonM<t<e<d~jHttice et lui dit: Vous ~ T<n. aMBL cher ~ <a<, de fertet c~BgestMPS.~ ngu&’et.qui M portent
+puis rien pour lui : sois fidèle et constante, toi seule peut le sauver. Marie, ni personne des assistants ne comprit ce que Drosselmeier voulait dire par ces paroles ; bien plus, elles parurent si étranges au médecin consultant, qu’il tâta le pouls du conseiller de justice et lui dit : — Vous avez, mon cher ami, de fortes congestions sanguines qui se portent
-la tAta,.j)B wons fe~ai une a~oH~not~ t)e«)e. ta meHts<:<eua tête d’un, ti); nens~t dit Je prcsseus ef que ~ e utdire te conseiUert~ttt’J6n~tewt)~t* · ~ ’e~ptiquer c~tt~wt, fit vtereMt. Ptu dt tempt aprèt Marie tut <v<m<c. )~<n~tM~t th JoM, parunbTuitétrtn~. qxisembtait p.tr~rd’u~d ~rQJn~ ~ j.e; on amnit dit qu’en jetait
+la tête, je vous ferai une ordonnance. Seule, la mère secoua la tête d’un air pensif et dit : — Je pressens ce que veut dire le conseiller, mais je ne peux pas l’expliquer clairement. la victoire Peu de temps après Marie fut éveillée, par une belle nuit de lune, par un bruit étrange, qui semblait partir d’un des coins de la chambre ; on aurait dit qu’on jetait
-que t’pn reutint ea ~t b d~ oe ~ttOMt, et, t’en enteotteit en o~tre des cri! tt des si~M(e,MH h~) t~t)~ –Ah! voici te~ MHtM, tw souris, s~<ar4it, UhfM 9~ay~< tt elle voulut évoUer M wAre; OMMhtieM OM)t)~) ~<W~<.) ~~tit il
+que l’on roulait çà et là de petites pierres, et l’on entendait en outre des cris et des sifflements horribles. — Ah ! voici les souris, les souris ! s’écria Marie effrayée, et elle voulu éveiller sa mère ; mais la voix lui manqua tout à fait, et il
-fut impoM)b)edef~reu~sM~Qn~)U~t,Jof~’ <!)h)vitierM des sourit i.e faire teuTBM t)) tr<tM dj~ )t)m. ct,tp~*yeif~ ,n9<M)m la eitantbre, tes Vj~n <)aMboy!t«ts.6t )ta co~Mt~e ~ t~ta.~ qtettur une pttite table ptacee p es du fit de ’tl~ne. tit’ hi! m doa,pe-«iei tes dr. !<<M)~ -<toi M ttitngin~ne. ou jf te brut ton CaMt-Aniseite t.)!, ~( .No~et~ ~Mait-it ~n. siSat.t et
+fut impossible de faire un seul mouvement, lorsqu’elle vit le roi des souris se faire jour par un trou du mur : et, après avoir parcouru la chambre, les yeux flamboyants et la couronne en tête, sauter sur une petite table placée près du lit de Marie. — Hi ! hi ! hi ! donne-moi tes dragées, donne-moi ta frangipane, ou je te brise ton Casse-Noisette ! ton Casse-Noisette ! disait-il en sifflant et
-en f.tis.*ct dafj.ter .. tt~ui~ntMtt ~ e<.(tt:at<i ettst))njtJQ~tt it<t~S))aut.(t!))sunt)au<iu)nur. M~rie ~ut s tourtuent~e e de cette horrible, itppa.citM~ , qtt’eife: oii fut to!.t<’ pAhe le m- .tnt suivant. < t s) i’rt’ssMf~ q)t’t(<e p<Mty~t à
+en faisant claquer affreusement ses dents ensemble, et il disparut dans un trou du mur. Marie fut si tourmentée de cette horrible apparition, qu’elle en fut toute pâle le matin suivant, et si impressionnée, qu’elle ne pouvait à
-un tuot. Ceut fois elle fu. tur le, (Xti") ))!t ’’ <tMM«~ asa mère a Louise eu~ tout au motis <t t’:u~ ce q,e))<* a’vftjn vu, N..i& personne ae_x .B cror. pen6itthTe<*<6.,et <Mt te <t<~) ’tft<a d~e moi
+un mot. Cent fois elle fut sur le point de raconter à sa mère, à Louise ou tout au moins à Fritz ce qu’elle avait vu, — Mais personne ne me croira, pensait-elle et on se moquera de moi
-le nmrche. Ce<;)H xe lui p(t’<iat.tt~f< (to~t~m. c’e)..ituu’ettf devait céder, poar s.)uver C<<~e - ~tMt)tt~ . te~d ~ect et sa h.t~j;ip..ue et elle piac.. tout ce qu’eUe.tm aM-m )e soit. ~f Mt sur
+le marché. Ce qui ne lui paraissait pas douteux, c’est qu’elle devait céder, pour sauver Casse-Noisette, ses dragées et sa frangipane, et elle plaça tout ce qu’elle en avait le soir suivant sur
-bord ~ e i’annotre. Le teudeu~m., stt nt~ra ~t,dit ) Je
+bord de l’armoire. Le lendemain, sa mère lui dit : — Je
-pas d’oit ’jeûnent toutes.jjas.santM~te ~ .H!tchp~t))re; nta’s ’ois, ma
+pas d’où viennent toutes les souris de votre chambre ; mais vois, ma
-ont ’w<t<’t;t t~ ’t ~~tettttp~erK~ C étatt la vente te go ~rmand roi d~ sof~tt ’)’a.YO)t na~ t~ptmp la fr- .ug~. me à soi~gotH mais
+ont mangé toutes les sucreries. C’était la vérité ; le gourmand roi des souris n’avait pas trouvé la frangipane à son goût, mais
-y itx.jt iM~r<nn’’ ses <tt)ntf aiguës de mamerc qu’it fallut ta jeté)’ Marie <fgrett~it peu, see su.crer<es. m. it elle ~ e rëjouiMtait dans son CtB~r eu erov.nt avoir sauvé Casse~ o:*f !e. Que n’eprouva-t elle
+y avait imprimé ses dents aiguës de manière qu’il fallut la jeter. Marie regrettait peu ses sucreries, mais elle se réjouissait dans son cœur en croyant avoir sauvé Casse-Noisette. Que n’éprouva-t elle
-pas iorsq’ie la nuit SULiv. ’nLte elle ’e :t:t cfiettt siNer derrière te no~)<’I t.e roi
+pas lorsque la nuit suivante elle entendit crier et siffler derrière le poêle ! Le roi
-encore !.< , ptus &nre<n que ta nuit precé-teute, et ii dit ea siNaut pb~ eâ oy.tbieme!tt emort eutre les dents i) tant que
+encore là, plus affreux que la nuit précédente, et il dit en sifflant plus effroyablement encore entre les dents : — Il faut que
-de s~cre et de sue~e d’orge, oo siuon j~ tx dévorerai Casse-J ~oisette. Et il disp-trut de uouveau. Marie fut tri-s-consterufe; ftte alla le HMtin suivant a t’afmatft ) et ’’t)e jeta
+de sucre et de sucre d’orge, ou sinon je te dévorerai Casse-Noisette. Et il disparut de nouveau. Marie fut très-consternée ; elle alla le matin suivant à l’armoire, et elle jeta
-de r<gret sur 5t s i,tn~he..uu)t’s a’’ sucre tt de
+de regret sur les bonhommes de sucre et de
-et !,(Htck,.j;6itt.< ~ttHt. !ao~4;t’; car ses bottsbouttnet de sucre et.dent en [.< i~ s’y tramait "u berger
+et son chagrin était motivé ; car ses bonshommes de sucre étaient en foule ; il s’y trouvait un berger
-sa herger~, et ~ ott. petittroupe.),~ bJitHC, et tan petit chifu: H y avait <ius;ii (if:~ fitKt’HtM t~HMit.t~t.it.mM a. ia.)Uit)tt,, et. qMatr~ jCMttCt._ gMCBtX. ~ittt 6.
+sa bergère, et son petit troupeau blanc, et son petit chien ; il y avait aussi deux facteurs tenant des lettres à la main, et quatre jeunes garçons bien
-CONTES MYSTËRÏSCX. ~ttus avee des jeune* ttta* bien
+68 {{sc contes mystérieux. vêtues avec des jeunes filles bien
-une balançoire Derrière
+une balançoire. Derrière
-enfant am joues
+enfant aux joues
-les tannes am yeux. Ah dit-elle
+les larmes aux yeux. — Ah ! dit-elle
-vert CasseNoisette, je
+vert Casse-Noisette, je
-vous sauver: mais
+vous sauver : mais
-si attristée que
+si attristée, que
-bouches du~roi des
+bouches du roi des
-elle at)a chercher
+elle alla chercher
-enfant am joues
+enfant aux joues
-reste le
+reste : le
-rang. Non,
+rang. — Non,
-lendemain ta mère it faut
+lendemain la mère ; il faut
-jolies ngures de
+jolies figures de
-larmes mais
+larmes ; mais
-pensant Qu’importe
+pensant : — Qu’importe
-dans t’armoire par
+dans l’armoire par
-souris C’est
+souris : — C’est
-Marie Eh dit
+Marie ! — Eh ! dit
-un eicettent conseiller
+un excellent conseiller
-chercher, it terminera
+chercher, il terminera
-Mauserink ellemtme. ou son nis le
+Mauserink elle-même, ou son fils le
-rats. Oui,
+rats. — Oui,
-sur tes tables
+sur les tables
-objets. Ah non,
+objets. — Ah ! non,
-être habite; je
+être habile ; je
-promener auasi légèrement
+promener aussi légèrement
-les toit* tes plus pointu*. Non,
+les toits les plus pointus. — Non,
-pouvait pat tes souffrir. Dans
+pouvait pas les souffrir. — Dans
-a raiten; en
+a raison ; en
-ici ?P Le parrain Droaselmeier peut
+ici ? — Le parrain Drosselmeier peut
-Tous tt mirent à rire et
+Tous se mirent à rire, et
-trouvaient Ah
+trouvaient : — Ah
-famille. Frits tira
+famille. Fritz tira
-s’écria Qu’elles
+s’écria : — Qu’elles
-seulement Mais
+seulement ! Mais
-le foyer; mais
+le foyer ; mais
-un nt détié, et
+un fil délié, et
-tout doucement le
+tout doucement, le
-dans l’armoire Fritz s’écria Prends
+dans l’armoire, Fritz s’écria : — Prends
-Ah combien ta pauvre
+Ah ! combien la pauvre
-nuit suivante! elle
+nuit suivante ! elle
-quelque ehote de
+quelque chose de
-sa joue L’affreux roi de< souris
+sa joue. L’affreux roi des souris
-et tes serrant
+et les serrant
-bruit, it siNait dans
+bruit, il sifflait dans
-peur. SiSe, sime Ne
+peur. — Siffle, siffle ! Ne
-la maison! Ne
+la maison ! Ne
-manger Ne soit pas prise! Sime, ai6le! Donne-moi
+manger ! Ne sois pas prise ! Siffle, siffle ! Donne-moi
-périra il
+périra ; il
-rongé Hi Uti pi! p* couic couic Marie
+rongé ! Hi ! hi ! pi ! pi ! couic ! couic ! Marie
-chagrin elle
+chagrin ; elle
-toute pâle; lorsque
+toute pâle ; lorsque
-dit La
+dit : — La
-été prise! Et
+été prise ! Et
-souris Sois
+souris : — Sois
-chambre, qu’elte dit
+chambre, qu’elle dit
-ouvrant t’armoire, d’une
+ouvrant l’armoire, d’une
-sanglots Ah mon
+sanglots : — Ah ! mon
-pauvre fille? Quand
+pauvre fille ? Quand
-me demandera-t -il pas
+me demandera-t-il pas
-la nn il
+la fin il
-qu’il vuudra me
+qu’il voudra me
-votre place? 0 pauvre
+votre place ? Ô pauvre
-je suis! que
+je suis ! que
-je fasse? Tout
+je fasse ? Tout
-de CasseNoisette. Depuis
+de Casse-Noisette. Depuis
-neveu <u MMeiiter de
+neveu du conseiller de
-elle M le pKMit plus
+elle ne le prenait plus
-ses btM, eUe ne
+ses bras, elle ne
-berçait ptus et ne t’embraMait plus elle n’osait ptu* même
+berçait plus et ne l’embrassait plus ; elle n’osait plus même
-de crainte; mais
+de crainte ; mais
-Mais it lui
+Mais il lui
-mouvoir. lle le
+mouvoir. Elle le
-et it murmura
+et il murmura
-paroles Ah très-estimable demoiselle StaMbaum excellente
+paroles : — Ah ! très-estimable demoiselle Stahlbaûm, excellente
-de Noët donnez-moi une épé<) une épée le
+de Noël ; donnez-moi une épée ! une épée ! le
-me regarde! quand il faudrait. lei la
+me regarde ! quand il faudrait... Ici la
-ses yeux tout
+ses yeux, tout
-aucune crainte; bien
+aucune crainte ; bien
-car eUe sauta
+car elle sauta
-homme ?P Marie
+homme ? Marie
-hussards t’étaient mal
+hussards s’étaient mal
-bataille. It lui
+bataille. Il lui
-nouveau tres-*éheu*ement si
+nouveau très-sérieusement si
-leur ttehe égoïsme il
+leur lâche égoïsme, il
-à tout leur
+à tous leur
-dit -Pour ce
+dit : — Pour ce
-aidera Casse-Noisette J’ai
+aidera Casse-Noisette. J’ai
-un viem colonel
+un vieux colonel
-d’argent etonla suspendit
+d’argent et on le suspendit
-fermer i’œil. Alors
+fermer l’œil. Alors
-cri Couic! Le
+cri : — Couic ! — Le
-des rats! le
+des rats ! le
-rats s’écria Marie et elle s’étanea hors
+rats ! s’écria Marie ; et elle s’élança hors
-était tranquille mais
+était tranquille, mais
-la porte et
+la porte, et
-mots Bonne demoiselle ~ tahibaum, tevtt-veu* sans hésiter Une
+mots : — Bonne demoiselle Stahlbaûm, levez-vous sans hésiter ! Une
-la perte. Ca**e-Noi*ette était
+la porte. Casse-Noisette était
-la m*<n droite,
+la main droite,
-Marie, it Néohit le
+Marie, il fléchit le
-dit 0 dame! c’est
+dit : — Ô dame ! c’est
-m’avez en&ammé d’un
+m’avez enflammé d’un
-son sang! Ne
+son sang ! Ne
-ô dame! le
+ô dame ! le
-la mort! Alors Casse-Neitette sortit
+la mort ! Alors Casse-Noisette sortit
-anneaux, tes sept
+anneaux, les sept
-et tes présenta
+et les présenta
-joie. CasseNoisette se
+joie. Casse-Noisette se
-sorte - Ah! chère demoiselle Stahtbaum! je
+sorte : — Ah ! chère demoiselle Stahlbaûm ! je
-pas seulement.. ¡ Oh! faites-le, faite*-le! bonne demoiselle! ] t’MPtM Dis ponm*. Je
+pas seulement. Oh ! faites-le, faites-le ! bonne demoiselle ! l’empire des poupées Je
-instant suivre
+instant à suivre
-qui j ne
+qui ne
-que d’eicettentes intentions.
+que d’excellentes intentions.
-dit Je
+dit : — Je
-pas longtemps; car
+pas longtemps ; car
-sommeil. C’est
+sommeil. — C’est
-peu di&cile. Il
+peu difficile. Il
-fussent arrivé* devaut l’armoire
+fussent arrivés devant l’armoire
-du ret-de~haussée là,
+du rez-de-chaussée ; là,
-s’arrêtèrent. ) Marie ttt étonnée
+s’arrêtèrent. Marie fut étonnée
-les battant* de
+les battants de
-armoire, ordinitu~tnt teujeun fmnée. EHe aperçut
+armoire, ordinairement toujours fermée. Elle aperçut
-la pttMt d< )J
+la pelisse de
-CASSE.NOÎSETTE 99 voyage
+{{sc casse-noisette. voyage
-qui, hïé à
+qui, fixé à
-pelisse. Montez,
+pelisse. — Montez,
-le baut de
+le haut de
-mille délicieuï parfums. d’où
+mille délicieux parfums, d’où
-diamants. Nous
+diamants. — Nous
-cet éditée était
+cet édifice était
-et CasseNoisette lui
+et Casse-Noisette lui
-de Dragées Raisins-Sees. Les
+de Dragées-Raisins-Secs. Les
-d’orge, sit petits
+d’orge, six petits
-entendre de
+entendre : de
-qu’elle s’avancait toujours
+qu’elle s’avançait toujours
-de matbre de
+de marbre de
-étaient j ornés
+étaient ornés
-de Oeurs, comme
+de fleurs, comme
-de nonveam mariés
+de nouveaux mariés
-joyeuse auï accords
+joyeuse aux accords
-dansaient tes petites
+dansaient les petites
-brillantes. Ah comme
+brillantes. — Ah ! comme
-beau ici! s’écria
+beau ici ! s’écria
-enchantée. Nous
+enchantée. — Nous
-de Noët, bonne
+de Noël, bonne
-Casse-Noisette. Ah! continua
+Casse-Noisette. — Ah ! continua
-si beau! Casse-Noisette
+si beau ! Casse-Noisette
-ballet accomp:’f~é du
+ballet accompagné du
-bois. -– Pardonnez,
+bois. — Pardonnez,
-demoiselle Stahiba’jnt, si
+demoiselle Stahlbaûm, si
-brillante mais ers gms~jMrtiennenta à
+brillante ; mais ces gens appartiennent à
-même chose; mais
+même chose ; mais
-excuse tes chasseurs
+excuse les chasseurs
-votre promenade? Ab tout
+votre promenade ? — Ah ! tout
-bien plu! répliqua
+bien plu ! répliqua
-suivant Casse-Koisette, qui
+suivant Casse-Noisette, qui
-bords d’uu ruisseau
+bords d’un ruisseau
-et d’ou semblaient partir te senteurs dctieieuse~ qui
+et d’où semblaient partir les senteurs délicieuses qui
-forêt. –C’est le
+forêt. – C’est le
-parfum, it ne
+parfum, il ne
-Lait d’atnandes. Et
+Lait d’amandes. Et
-ses aères ondes
+ses fières ondes
-cœur s’étaneait de
+cœur s’élançait de
-eau d’uu jaune
+eau d’un jaune
-ce torrent; tes maisons,
+ce torrent ; les maisons,
-le presbytère les
+le presbytère, les
-C’est Pain-d’Epice, ville
+C’est Pain-d’Épice, ville
-de Miet H y
+de Miel ; il y
-aspect. CasseNoisette se
+aspect. Casse—Noisette se
-bruit trèsgai, et
+bruit très-gai, et
-chocolat. Nous
+chocolat. — Nous
-par t’armée de
+par l’armée de
-avec tes envois
+avec les envois
-que te roi
+que le roi
-les zéphyr*. Marie
+les zéphyrs. Marie
-par )e reflet
+par le reflet
-des ruban* d’or,
+des rubans d’or,
-joyeuse. Ah *’écria Marie, c’est ne lac
+joyeuse. — Ah ! s’écria Marie, c’est un lac
-parrain DroMe!meier voulait
+parrain Drosselmeier voulait
-faire un et
+faire un, et
-suis h jeune
+suis la jeune
-avec nn air
+avec un air
-lui jn*qo’alor*, et
+lui jusqu’alors, et
-dit L’oncle
+dit : — L’oncle
-et vou*-meme encore
+et vous-même encore
-demoiselle Stahibaùm mais
+demoiselle Stahlbaûm ; mais
-pas la-dessus, embarquons-nous
+pas là-dessus, embarquons-nous
-face. LA ctrtTtu. Casse-Noi*ette frappa
+face. la capitale. Casse-Noisette frappa
-ses petite* mains
+ses petites mains
-et se vague* bruyantes s’élevèrent ptu* haut.
+et ses vagues bruyantes s’élevèrent plus haut.
-des lointaius, une
+des lointains, une
-par dem dauphins
+par des dauphins
-des tor;:<n et
+des toques et
-sautèrent to~t d’abord
+sautèrent tout d’abord
-ensuite C. ~s seNoisette dans
+ensuite Casse-Noisette dans
-lac. Ah! comme
+lac. — Ah ! comme
-conque msiine, entourée
+conque marine, entourée
-vagues rosé’ quitta h rivej Les dcut dauphins aux écaille* d’or
+vagues roses, quitta la rive ! Les deux dauphins aux écailles d’or
-des gerbe* de
+des gerbes de
-chantaient -Qui nage
+chantaient : — Qui nage
-lac Rose? La fée! Muklein! bim! bim Petits poissons! sim! sim! Cyrnes! schwa! schwa! Oiseaux d’or! trarah! Vagues! agitez-vous! sonnez! chantez! souNcz!j;ucttcz! Petites [ces! petites fées! venez! Vagues
+lac Rose ? La fée ! Muklein ! bim ! bim ! Petits poissons ! sim ! sim ! Cygnes ! schwa ! schwa ! Oiseaux d’or ! trarah ! Vagues ! agitez-vous ! sonnez ! chantez ! soufflez ! guettez ! Petites fées ! petites fées ! venez ! Vagues
-respirez, r:)ffaie)ussei: l’air! En avant! en avant! Mais
+respirez, raffraîchissez l’air ! En avant ! en avant ! Mais
-avaient santé derrière la conf;«e, paraissaient
+avaient sauté derrière la conque, paraissaient
-gerbes d’eau; car
+gerbes d’eau ; car
-chantaient Klapp et klipp! klipp
+chantaient : — Klapp et klipp ! klipp
-klapp en
+klapp ! en
-bas Les
+bas ! — Les
-êtres très gais, dit
+êtres très-gais, dit
-peu contrarié; mais
+peu contrarié ; mais
-les air* et
+les airs et
-eaux mais
+eaux ; mais
-gracieuse je jeune
+gracieuse de jeune
-souriait. –Ah s’écria-t-elte joyeuse
+souriait. – Ah ! s’écria-t-elle joyeuse
-belle. Ah! regardez! regardez mon
+belle. Ah ! regardez ! regardez ! mon
-monsieur Drosselmeier! Casse-Noisette
+monsieur Drosselmeier ! Casse-Noisette
-dit –0 chère demoiselle Stahibaùm ce
+dit : — Ô chère demoiselle Stahlbaûm ! ce
-vous sourft charmante,
+vous sourit charmante,
-?-~ )!9M<fM~ n1Mais aussitôt
+{{sc casse-noisette. Mais aussitôt
-les yetH; ette était coufhee d~ns bon lit.
+les yeux ; elle était couchée dans son lit.
-était ~rand jour; sa mère était devant ct!e, et elle d’sait Mats comment
+était grand jour ; sa mère étant devant elle, et elle disait : — Mais comment
-dormir amsi ? Le dëjeuuer est
+dormir ainsi ? Le déjeuner est
-longtemps Le tecteur honerab)e devinera
+longtemps ! Le lecteur honorable devinera
-de merveittes, t’était endormie dans fit salle
+de merveilles, s’était endormie dans le salle
-que tes Maures, tes pages,
+que les Maures, les pages,
-princesses eUe&mêmes <’a<ate))t emportée chez ei!c et
+princesses elles-même l’avaient emportée chez elle et
-son fit. 0 mère. dit Mane, chère
+son lit. — Ô mère, dit Marie, chère
-j’ai vuest~ of) )è jeune Drossehnficr m’ menée cette nH! A!or~ et)e lui
+j’ai vues là où le jeune Drosselmeier m’a menée cette nuit ! Alors elle lui
-tout etactement comme
+tout exactement comme
-l’ai racon.t~ moi-m ~m’e, et ta mère
+l’ai raconté moi-même, et la mère
-regarda Mut etouoëe et
+regarda tout étonnée et
-dit tCMqu’ettt tut uni de pitrter Ta « fait un beau et tong rtve, obère Marie; maia chasse toute.: eti! chctft de «* t~te. NMTie sonUnt optn’at~emtnt qu’rUe n’avait pas rêve, et qu’eue o~’ait tout
+dit lorsqu’elle eut fini de parler : — Tu as fait un et long rêve, chère Marie ; mais chasse toutes ces chose de ta tête. Marie soutint opiniâtrement qu’elle n’avait pas rêvé, et qu’elle avait tout
-en rcetitë. Alors
+en réalité. Alors
-l’armoire T~ree, en sortit Ca<.se~i\oi!ttte<te son
+l’armoire vitrée, en sortit Casse-noisette de son
-qui ët*it ordinairextent le trnisiftnp, et dit – Comment peiM-tn eMirt, pet!te niaise,
+qui était ordinairement le troisième, et dit : — Comment peux-tu croire, petite niaise,
-cette pompée de bois Mte’a Pfurfmt~rg peut
+cette poupée de bois faite à Nuremberg peut
-se mouvoir? Hhis, chère
+se mouvoir ? — Mais, chère
-petit Ci~se-Koisprte, te jettne Drossetmeier, de Naremberg, eat te neveu Ni’ pitrr~in T)ro~)h]M’ef. AthM le mtMecih <n*u)t!<M et sa fe~me se
+petit Casse-Noisette, le jeune Drosselmeier, de Nuremberg, est le neveu du parrain Drosselmeier. Alors le médecin consultant et sa femme se
-rire bruyamfHe~t tons tes dcn’t & ]t fois. – Al)’ <fit Marie ’presque en p)ef tant; pourquoi, chef père, te tnoqttes-tndé tnoht!onCass~Noisette<’Mm’adittantdebi6n deMi jorsfpte nous
+rire bruyamment tous les deux à la fois. — Ah ! dit Marie presque en pleurant, pourquoi, cher père, te moques-tu de mon bon Casse-Noisette ? Il m’a dit tant de bien de toi lorsque nous
-château Frangipane’, et ~aem<, ior~M ~t m’a présente a«n p~)<ftcesst9 ses M~trt, il
+château de Frangipane, et même, lorsqu’il m’a présenté aux princesses ses sœurs, il
-étais nn inettecin ~onsaKant de
+étais un médecin consultant de
-mérite. !.e nré re<toub)a, et cette Mis FriM et Louise 6rent chorus avee !es parents. Alors Marié anà dans )a enambre voisine chercher )e! sept coarondes ptacëet dans ntfe petite hoite,~t )es présenta àsamère en a!sant’: `: Regarde,
+mérite. Le rire redoubla, et cette fois Fritz et Louise firent chorus avec les parents. Alors Marie alla dans la chambre voisine chercher les sept couronnes placées dans une petite boîte, et les présenta à sa mère en disant : — Regarde,
-voici tes sept couronnes <ju roi
+voici les sept couronnes du roi
-rats, q’~e jon’e Drossetmeier m’a
+rats, que le jeune Drosselmeier m’a
-mère ~tnpéMte eMmina )fs petites
+mère stupéfaite examina les petites
-qui, d’Ttn métal ’t’~s-b ~nt, etatent si artistement tr-ivaihces, qu’il ëta’t itnpossibte <~)’t’fi< eussent <’te fahes par
+qui, d’un métal très-brillant, était si artistement travaillées, qu’il était impossible qu’elles eussent été faites par
-humaines. te Mte<;intonSH)t!<n~t)e pouvait hti-meme se tasser déconsidérer ces cfn~oonps. pt tOMt deuit demandèrent
+humaines. Le médecin consultant ne pouvait lui-même se lasser de considérer ces couronnes, et tous deux demandèrent
-Marie ’d’uil <’t)c les tenait. Je vo<is t’ai dit
+Marie d’où elle les tenait. — Je vous l’ai dit
-demandez-vous d" ptns? Marie,
+demandez-vous de plus ? — Marie,
-rudement ? mt~’t’cin consuttant. A!ors Marie
+rudement le médecin consultant. Alors Marie
-en sahgtotont Pauvre enht)t qne je
+en sanglotant : — Pauvre enfant que je
-que ’je suis! Que fauti) donc
+que je suis ! Que faut-il donc
-je aise? Au même montent !a phrfe s’ouvrit. Le ccnseitter de
+je dise ? Au même moment la porte s’ouvrit. Le conseiller de
-dit Qu’y a-t-i)? qu’y a-t -it? Ma ntteute Marie pteure et se"g)ote! Q~’y.t -it? Lf ntFdeein cohsu)tant lui
+dit : — Qu’y a-t-il ? qu’y a-t-il ? Ma filleule Marie pleure et sanglote ! Qu’y a-t-il ? Le médecin consultant lui
-lui montrant les co’tronnes. – H.g!)tefies, b.igtteftcs! ce sont tes petites eo’ronnes que je par1~)5, ii y a q) tenues ~n’ifes, a ma ch~tne de mo)~re, et que je donnai H In pt’’)!e ~.trip au jour .ntn’verstirc de
+lui montant les couronnes. — Bagatelles, bagatelles ! ce sont les petites couronnes que je portait, il y a quelques années, à ma chaîne de montre, et que donnai à la petite Marie au jour anniversaire de
-naissance, io.’squ’eMe uv..i ~ ’!t’t"i a)!,s. L’f’z-YOus donc cub),e? M. 1 ~ le mcd’ cm co’n!t;int et
+naissance, lorsqu’elle avait deux ans. L’avez-vous oublié ? Mais le médecin consultant et
-se rnppehnent rien de j);i!. Lnrsf}))<’ ~;)’’ic s’~perrut que i~’s visttgt’5 de ses patei:ts ctai~nt J vci!us plus a!T.tbics, cite !,c jeta
+se rappelaient rien de preil. Lorsque Marie s’aperçut que les visages de ses parents étaient devenus plus affables, elle se jeta
-son parfsiu Drosschnfier et )ui d!t Ah’, tu snis tout, toi, pnr~iin! f)~cnr donc tfu-niêrnR que mon ’<~ i e-J\ois’’)t<; f’s( ton tte~t’o, et qne )p je’me Drossftmeif’r est de . j\.n’c:~bc ’g et qu’U ’tt’.t dotthe !cs com’ouucs! <;o~s .i))cr de
+son parrain Drosselmeier et lui dit : — Ah ! tu sais tout, toi, parrain ! Dis-leur donc toi-même que mon Casse-Noisette est ton neveu, et que le jeune Drosselmeier est de Nuremberg et qu’il m’a donné les couronnes ! Le conseiller de
-une 6j,t:fe scriense Ft spm’ etdità vc!\ basse ~ti:<e scnc.~Ï!i!R~teri"J ’<i te médecin cot!5uHaht prrt t.! petite ~n’ie <)fvant fui, et tui dit ~oute. Bhrie, tuisse H to~s tc~ rerés~ et si tn dis une sente f. Is t"c’j"e <{nf if snt e* .tT~oix Cassp-~oiscHe est te neveu d" conSt’ii!.Lr d;’ justice, je jt’ue C.ts’c-oisettH par ta fenf’tre et Mute’tes po’tBc~ nvt’c lui, ni~d!’i’)oi~p!!f Claire
+une figure sérieuse et sombre, et dit à voix basse : — {{illisible}} sotte plaisanterie ! Alors le médecin consultant prit la petite Marie devant lui, et lui dit : — Ecoute, Marie, laisse là tous tes rêves : et si tu dis une seule fois encore que le sot et affreux Casse-Noisette est le neveu du conseiller de justice, je jette Casse-Noisette par la fenêtre et toutes les poupées avec lui, mademoiselle Claire
-autres. A!«)S !<t pauvre M.irif.’ n’osa
+autres. Alors la pauvre Marie n’osa
-dire to[)t ce ~H’e])e avait dnns )e c~’ur; c<tr vous ))cttK;x bien qtt’on n~oub!:e pas f<tetncnt des choses ans-<i b~Nes, aussi m.f~nifj~ucs ~ue Cf~te. f~<’J’e ~ait vues. Fn;?. Stahtb. ùm iui-tui’ue ’.ourlait !e df. sa ’.œur aussitôt f;u’eHe vout.tit lui parjcr du mcrvciiieut royaume eu t’ne amt ëfe si heufeHsf. On prefcj.d tt~me qu’il tnu:’uiuruit entre
+dire tout ce qu’elle avait dans le cœur ; car vous pensez bien qu’on n’oublie pas facilement des choses aussi belles, aussi magnifiques que celles qu’elle avait vues. Fritz Stahtbaûm lui-même tournait le dos à sa sœur aussitôt quelle voulait lui parler du merveilleux royaume où elle avait été si heureuse. On prétend même qu’il murmurait entre
-dents t\t te iutMt’~e! Je ne veuï rien
+dents : — Petite imbécile ! Je ne veux rien
-de c;t’i!. vu son p’:f~h’n’ car~ei’ë; m~s, ce
+de pareil, vu son excellent caractère ; mais, ce
-croyait phis un
+croyait plus un
-que tuj racontait Marie,’et que,
+que lui racontait Marie, et que,
-parade, i[ reconnut te~Mrtë devant ses hasarda, ~t leur ~tt ~th* au snato, pour
+parade, il reconnut ses torts devant ses hussards, et leur attacha au shaho, pour
-de bataUte qu’Us avaient
+de bataille qu’ils avaient
-plus hauts panaches
+plus haut panaches
-et it leur
+et il leur
-marche des- hussards
+marche des hussards
-gardes. SJMs nous
+gardes. Mais nous
-des huasards forsqu’its reçurent
+des hussards, lorsqu’ils reçurent
-vilaines houtette~ qui tenaient leurs vestes rongea. Marie n’osait
+vilaines houlettes qui tachaient leurs vestes rouges. Maris n’osait
-parler dé ton aventure; xtxio têt images
+parler de son aventure ; mais les images
-ces D~Taumes féeriques la
+ces royaumes féériques la
-de teurs délicieux montures et <t~ iMrt doux et agreabtes accords.
+de leurs délicieux murmures et de leurs doux et agréables accords.
-de ta vint
+de là vint
-silencieuse ej!, tranquille,
+silencieuse et tranquille,
-en elte-meme, au Heu de jouet comme autrefois; ce
+en elle-même, au lieu de jouer comme autrefois ; ce
-petite riveuse. II arriva
+petite rêveuse. Il arriva
-dans )a maison
+dans la maison
-Marie <tait assise près <tt j’armoirt vitrée
+Marie était assise près de l’armoire vitrée
-le Casse-Not" sette, et
+le Casse-Noisette, et
-une impulsif Mtvo’oj~tajte f – Ah) cher
+une impulsion involontaire ! — Ah ! cher
-comme fit princesse Pirtipat, et ].e ne yous refuserais
+comme la princesse Pirlipat, et je ne vous refuserais
-parce ~Sf ftM, W an~ eet<~ d’tt~! )tB beau
+parce que, pour moi, vous auriez cessé d’être un beau
-homme -Ah~~t<ie~~e ~ Mais t)t<m%~t~$ M te &Htn têt jhnHjt u~ m CMttde secousse, tme <t<t!t tt*«ome de sa etaist. LorMWe)~ Fe~tjt tMe, M mère étttt occut~e d’eX~Jt du~tt M&t< cattt~tt t~et-ande <)t)e comme !I 1j~ ye~M~ ~er de 1 ~ai~ dl $ra,ndt: fille comme ~ j~e,~p~lg ~ïn~er de sa ch~t ~e ~. te~n .eiU~t de Nur~b ~} ~t t~aj%1m~’ .?, Elle te~ ~~ Ï~ .t.seHier d~a.tuque de verre, ~M<~J)t)Mj!UMie; son vis~e etaK~MM.yt ten.nt par tt ~MnB~me~tr~-)Wt)te MHM~,jtp~ tres~enbâti. Son visag!! t~fftt~ ~ mehenr <ta fis et de t< rosé. Jn ay«!t n~ megninqMe h~6& r~M~ ~Me <~r, d<-s has ae~ bta&cs efdes ~ ~iers, un jabn~}oN’)~~n~’et~ et’j~it un ~quct de fi r~g . ~ errte~ ~ eM~fseii~e~e~aen)~ petite épce qu’i! avinit~o !t ~ ~Mj~te, qu*e~ p!’raiMa$~aite de bijoux assem~t~ ~te t~~t~iNattMMson bras ~Bjptaitttre fait avec ljea.. ~Wm· ’Le:mon~<uHt q<!C;~ était t’ . ’te ses mani~Uttant a H[~)~nLM’foutejtè~nagnin~t . )<*))€? d’t’nf.tnts,nent de )a &-angf)<;)ne de toute be-’tt~, tt j)M~ti ies ntemejf~tsures que
+homme !... — Ah ! quelle folie ! s’écria le conseiller de justice. Mais au même instant il se fit un tel bruit et une si grande secousse, que Marie tomba évanouie de sa chaise. Lorsqu’elle revint à elle, sa mère était occupée d’elle et disait : — Mais comment une grande fille comme toi peut-elle tomber de sa chaise ? Voici le neveu de M. le conseiller de justice qui vient de Nuremberg ; soit bien gentille ! Elle leva les yeux ; le conseiller de justice avait remis sa perruque de verre, passé son béret jaune ; son visage était souriant, et il tenait par la main un jeune homme de très-petite taille, mais très-bien bâti. Son visage avait la fraîcheur du lis et de la rose. Il avait un magnifique habit rouge brodé d’or, des bas de soie blancs et des souliers, un jabots ; il était joliment frisé et poudré, et tenait un bouquet de fleurs à la main. Derrière son dos descendait une queue magnifique. La petite épée qu’il avait au côté était si brillante, qu’elle paraissait faite de bijoux assemblée, et le chapeau qu’il portait sous son bras semblait être fait avec des encens de soie. Le jeune homme montra de suite quelle était l’élégance de ses manières en présentant à Marie une foule de magnifiques jouets d’enfants, principalement de la frangipane de toute beauté, et aussi les mêmes petites figures que
-des saur}s avait br~je*. ev<:it aussi ;(H~ à Fhfz un sabre m~g ~iBqujt!. A tt~jt eassa comptaisammeut fes nch de tout~tit M<e~; les p!us dures
+des souris avait brisées. Il avait aussi apporté à Fritz un sabre magnifique. À table, il cassa complaisamment les noix de toute la société ; les plus dures
-pouvaient )u< résister; ti les mettait ~j ~<JM Muchc avec la m<i!t droite,
+pouvaient lui résister ; il les mettait dans sa bouche avec la main droite,
-la gauche-il tirait
+la gauche il tirait
-queue – CrM’ La noh M<nt<a!t en mertetm, Marie
+queue : — Crac ! La noix tombait en morceaux. Marie
-toute ro))~ t<M~;n’ette ~ ~ent )e charmant
+toute rouge lorsqu’elle aperçut le charmant
-bien ptMtonge~);~rt!jt<M~qu’au sortir de !.tbt<- le
+bien plus rouge encore lorsqu’au sortir de table le
-Drosselmeier t’iman ~i itaser avec tui dans la euambre où l’on se
+Drosselmeier l’invita à passer avec lui dans la chambre où il se
-et a s’avancer vers t’armoire. – Jouez g<ntiment ensembte, mes entants, dit le consciiterde jus’xe; ptti~que îoutcs mes
+et à s’avancer vers l’armoire. — Jouez gentiment ensemble, mes enfants, dit le conseiller de justice ; puisque toutes mes
-cela. A j’eint- le jeune Drossetmeier fut-U teut tvee~ïarie, qu’U ptjm les genoi’x ttcvant ette et
+cela. À peine le jeune Drosselmeier fut-il seul avec Marie, qu’il plia les genoux devant elle et
-dit – Uhonne, eteettente demoiset!eS)ah’baum! vous voyez a vos pifds t’uenrem Drosiie~meiira qui. à
+dit : — Ô bonne, excellente demoiselle Stahlbaûm ! vous voyez à vos pieds l’heureux Drosselmeier à qui, à
-avez s.!u’ t~ vie. Vous
+avez sauvé la vie ; Vous
-eu ta bouté de d<re que
+eu la bonté de dire que
-me repousse’*icz pas,
+me repousseriez pas,
-la mcchftnte princesse Pirlipat,
+la méchante sorcière Pirlipat,
-j’étais devemi hid cause
+j’étais devenu laid à cause
-vous. A t’insUint j’ai cesse d’ên’e C.tS5e-Noisette, et j’~i repris mon ant’tt’nne fo’mc, qui
+vous. À l’instant j’ai cessé d’être Casse-Noisette, et j’ai repris mon ancienne forme, qui
-pas <tesagie"i~e . ’Esti!n:tb)e dcmoisettc fa’!es mon honheur ’par le
+pas désagréable. Estimable demoiselle, faites mon bonheur par le
-votre main; part.tgfz :nec moi
+votre main ; partagez avec moi
-le chat a!: df Frar’fp.:ï)f’, car !<’ je suis roi! Marie
+le château de Frangipane, car là je suis roi ! Marie
-jeune hoinme et
+jeune homme et
-basse Cher monsieur Dross is.eier, vous ~tes un dont et
+basse : — Chez monsieur Drosselmeier, vous êtes un doux et
-jeune hnmmf, et
+jeune homme, et
-cela te titre
+cela le titre
-d’un p-s agrcabte, habité
+d’un pays agréable, habité
-mon ttHUce Et
+mon fiancé ! Et
-la nanece de
+la fiancée de
-vint ta chercher
+vint la chercher
-des cheYanx d’argent. A sa noce dan~ec~nt vingt-deux mi!te personnages
+des chevaux d’argent. À sa noce dansèrent vingt-deux mille personnages
-belles pertes et <~cs diamantsles pios magnihnnes. et
+belles perles et des diamants les plus magnifiques, et
-doit enfoie, à t’heure priesente, être
+doit encore, à l’heure présente, être
-où t’en peut
+où l’on peut
-forêts d’arlires de Noët tout etincetantt!), des
+forêts d’arbres de Noël tout étincelantes, des
-transparents eu frangipane~ en un mot tes choses les plus admirables et tfs ptu~s m~ gn!r!ques’tand on a tes yeul qU’it’faut pour
+transparents en frangipanes, quand on a les yeux pour
-tout eett. A’nsi nmt te conte de CMse-Koisette etda thi~des Mue’
+tout cela. Ainsi finit le conte de Casse-Noisette et du roi des souris.
-aoNTM MVaTtRntt~ . ’!Z L’ENCHAINEMENT DES CHOSES. ï. CM ch)]tc cme<e par une ttttne a’arbre. – Consètmeace du
+L’ENCHAÎNEMENT DES CHOSES. I. {{AN|Une chute causée par une racine d’arbre. — Conséquence du
-monde. MXtMB et le behemten de Lon:a avec
+monde. — Mignon et le bohémien de Lorea avec
-général Pahfoï. Paradis OMïert chet le
+général Palafox. — Paradis ouvert chez le
-Walter PMCh. – Non,
+Walter Puth.|fs=90%}} — Non,
-non, iln’yapasdehasard. Je
+non, il n’y a pas de hasard. Je
-démordrai pas! tout
+démordrai pas ! tout
-ce qu’i) contient ressemble am rouages artistement raMemMés d’une
+ce qu’il contient ressemble aux rouages artistement rassemblés d’une
-l’instant, auMitot qu’il
+l’instant, aussitôt qu’il
-roue. -Je ne
+roue. — Je ne
-pas, repondit Euchar
+pas, répondit Euchar
-en te regardant
+en le regardant
-esprit smptttettr placé <aM meus ou sur Ma* pour neut diriger. – Non! non! mMt eh<r tôt, reprit
+esprit supérieur placé par nous ou sur nous pour nous diriger. - Bagatelles ! bagatelles ! — Non ! non ! mon cher ami, reprit
-dès t’origine, et
+dès l’origine, et
-faut observer. Dans le moment. Il
+faut observer... Dans le moment... Il
-allée dn beau
+allée du beau
-de V. C’était
+de V... C’était
-travers tes bosquets
+travers les bosquets
-légers teupirs. Par
+légers soupirs. Par
-retentir tes voix
+retentir les voix
-de fête; tes uns,
+de fête ; les uns,
-de Beurs, prenaient
+de fleurs, prenaient
-dans tes diverses
+dans les diverses
-selon te gain
+selon le gain
-terminer sou discours, it heurta
+terminer son discours, il heurta
-malgré tes lunettes
+malgré les lunettes
-de l’enchainement des
+de l’enchaînement des
-justement ici. le
+justement ici, le
-probablement ëcrouté aussitôt,
+probablement écroulé aussitôt,
-relever. L«<tovie se
+relever. Ludovic se
-qu’il fat contraint
+qu’il fut contraint
-De ptM il sm~’t au nt< asse! violemment. n suivit
+De plus il saignait au nez assez violemment. Il suivit
-le eonttU que
+le conseil que
-donnait ton ami
+donnait son ami
-d’arbres, ptacé devant
+d’arbres, placé devant
-avaient forme un
+avaient formé un
-par tes spectateurs,
+par les spectateurs,
-fille, tes yeux
+fille, les yeux
-neuf oeufs placés
+neuf œufs placés
-tambourin. A ses tôtés se
+tambourin. À ses côtés se
-à peine; son
+à peine ; son
-était singulier; eUe avait
+était singulier ; elle avait
-des sont étrangement
+des sons étrangement
-étendant tes bras
+étendant les bras
-pose artistique; elle
+pose artistique ; elle
-cymbales frappée* dans
+cymbales frappées dans
-colombe, <Kt bien
+colombe, ou bien
-son jeu; it savait
+son jeu ; il savait
-art particuUer, et
+art particulier, et
-danse, tt te taisait résonner
+danse, il le faisait résonner
-sur la cordes
+sur les cordes
-espagnole, d’autre* toit il
+espagnole, d’autres fois il
-une <BMe et âne puissance
+une force et une puissance
-s’augmentant toujours; la
+s’augmentant toujours ; la
-retentissait plua éclatante, et tes mouvements
+retentissait plus éclatante, et les mouvements
-aussi plu. hardis elle
+aussi plus hardis ; elle
-des <eut~ mis
+des œufs mis
-que tes spectateurs
+que les spectateurs
-l’un d’euï était
+l’un d’eux était
-noirs ehevem de
+noirs cheveux de
-jeune htte s’étaient
+jeune fille s’étaient
-elles Bottaient au-dessus
+elles flottaient au-dessus
-ménade. Finis,
+ménade. — Finis,
-l’un après, l’autre,
+l’un après l’autre,
-et Ata le
+et ôta le
-les yeux; elle
+les yeux ; elle
-et, tes yeux
+et, les yeux
-fit fe~tour du cercle peur demander a. la
+fit le tour du cercle pour demander à la
-mit <l’un air
+mit d’un air
-s’en atta lorsque
+s’en alla lorsque
-elle. Pourquoi ne veui-tu rien
+elle. — Pourquoi ne veux-tu rien
-demanda-t-il. Le vieux, répondit-eUe d’une
+demanda-t-il. — Le vieux, répondit-elle d’une
-leva tes yeux,
+leva les yeux,
-regard britta à
+regard brilla à
-paupières noires; puis,
+paupières noires ; puis,
-des tBufs de
+des œufs de
-Espagnole. C’est Mignou s’écrit Ludovic enchante, la
+Espagnole. — C’est Mignon ! s’écria Ludovic enchanté, la
-Mignon > · Le
+Mignon ! Le
-de ta quête
+de la quête
-d’un teit brillant
+d’un œil brillant
-un éetat de
+un éclat de
-guitare. ~0 Mignon! céieste, angétique Mignon! répéta
+guitare. — Ô Mignon ! céleste, angélique Mignon ! répéta
-d’un monst~n hypocrite
+d’un monstre hypocrite
-t’exploite. où as-tu
+t’exploite. — D’où as-tu
-petit l")r.su est un scét~rat hypocrite? Homme
+petit bossu est un scélérat hypocrite ? — Homme
-lisent d<ns les petits yem verts, tes petits
+lisent dans les petits yeux verts, les petits
-bohémien difforme? Oui,
+bohémien difforme ? Oui,
-gracieuse créature! Rien
+gracieuse créature ! — Rien
-auprès d’eut.
+auprès d’eux.
-L’ENCHAÎNEMENT CES CHOSES. Tt AuMitôt celle-ci
+Aussitôt celle-ci
-yeux. -Mignon! s’écria
+yeux. — Mignon ! s’écria
-adorable Mignon! -Je me
+adorable Mignon ! — Je me
-fille. -Et cet
+fille. — Et cet
-lacets maudits? -Je ne
+lacets maudits ? — Je ne
-demandez. -Tu es
+demandez. — Tu es
-mon enfant? interrompit Euchar. -Oui, répondit
+mon enfant ? interrompit Euchar. — Oui, répondit
-contraire. -Ainsi, continua
+contraire. — Ainsi, continua
-et chanter? La
+et chanter ? La
-à peine: -Ah! messieurs! je
+à peine : — Ah ! messieurs ! je
-mais met chansons
+mais mes chansons
-froid ici! -Connais-tu, lui
+froid ici ! Une jeune fille dansait entre des œufs. — Connais-tu, lui
-plus éctatante, connais-tu
+plus éclatante, connais-tu
-chanson Laurel
+chanson : Laurel
-joignit tes mains,
+joignit les mains,
-le ciet des bcittes briffèrent dans ses yeut; elle s’chnce pr’ la
+le ciel ; des larmes brillèrent dans ses yeux ; elle s’élança, prit la
-qu’en couran tuâtes des
+qu’en courant auprès des
-Euchar a Laurier
+Euchar : « Laurier
-grand l’alafox, gloire
+grand Palafox, gloire
-terreur » de
+terreur de
-enthousiasme bruhnt tirait
+enthousiasme brûlant tirait
-son semUait être
+son semblait être
-poitrine. Ludo était etectrisé. n interrompit
+poitrine. Ludovic était électrisé. Il interrompit
-retentissants brava! bravissima et
+retentissants brava ! bravissima ! et
-d’approbation. -Fais-moi le
+d’approbation. — Fais-moi le
-Euchar. Je sais répondit
+Euchar. — Je sais, répondit
-fait aucu< effet
+fait aucun effet
-larmes. -Tu es,
+larmes. — Tu es,
-enfant, etsijen’aipas vuta danse
+enfant, et si je n’ai pas vu ta danse
-ducats, etit il
+ducats, et il
-lui. Celleei attacha ’e* yeux
+lui. Celle-ci attacha ses yeux
-main d’Euehar, la
+main d’Euchar, la
-dans tes siennes et h couvrit
+dans les siennes et la couvrit
-en 6’écriant Ah Dios -Oui! s’écria
+en s’écriant : — Ah ! Dios ! — Oui ! s’écria
-plein d’enthousiasme; l’or,
+plein d’enthousiasme ; l’or,
-si donces Et
+si douces ! Et
-main d’Enchar, qui
+main d’Euchar, qui
-fille, puisqu’clle paraissait si émue –Scélérat! voleur! s’écria
+fille, puisqu’elle paraissait si émue. — Scélérat ! voleur ! s’écria
-voix )armoyante Ah! monsieur! pourquoi
+voix larmoyante : — Ah ! monsieur ! pourquoi
-si irrité? Ne
+si irrité ? Ne
-pas inuuencerpar ma
+pas influencer par ma
-trop Je
+trop ! Je
-l’être vousmême. La
+l’être vous-même. La
-espagnol Vite vite! éloignons-nous,
+espagnol : — Vite vite ! éloignons-nous,
-deux partirent; et
+deux partirent ; et
-dit -Tu vois,
+dit : — Tu vois,
-monstre. D est
+monstre. Il est
-nous t’a dit lui-même. - Non! s’écria
+nous l’a dit lui-même. — Non ! s’écria
-que )’ai avancé; cet
+que j’ai avancé ; cet
-griffes. -Si tu
+griffes. Victorine s’approcha de moi. — Si tu
-charmante Mignon! -Que dis-tu ? s écria Ludovic,
+charmante Mignon ! — Que dis-tu ? s’écria Ludovic,
-cette céieste enfant, dont tes yeux
+cette céleste enfant, dont les yeux
-pure C’est
+pure ! C’est
-jour. -Allons! ne t’ëehauffe pas
+jour. — Allons ! ne t’échauffe pas
-a oté de
+a ôté de
-serait péniMe d’oublier. - Est-ce possibte ?
+serait pénible d’oublier. — Est-ce possible ?
-ne M peut
+ne se peut
-~a -rfS~tM~Ë ~’ft~. f’& parent, ~ te peuvéh’t appartenir a une eféatarë trompeuse.
+gard pareil, ne peuvent appartenir à une créature trompeuse.
-l’anneau. –Mous verrons,
+l’anneau. — Nous verrons,
-devenir iptùs épaisse. retournons
+devenir plus épaisse, retournons
-riche livrée; il
+riche livrée ; il
-une tarte à
+une carte à
-y cut-i) jeté
+y eut-il jeté
-coup d’tei) qu’il
+coup d’œil qu’il
-qu’il t’avait fait
+qu’il l’avait fait
-ville. –AppCtJe-mpi.s ’ecria-t-it, teptus heureux
+ville. — Appelle-moi, s’écria-t-il, le plus heureux
-mortels. Compren~ds tno’A bonheur,
+mortels. Comprends mon bonheur,
-miennes. -Eh bien! qn’èst-t’e? dit
+miennes. — Eh bien ! qu’est-ce ? dit
-une Mfnpu* cartpde si magmnquemeut sublime Ne t’éNouis pas,
+une simple carte de si magnifiquement sublime — Ne t’éblouis pas,
-tes yeui. –y<M<Mts, ditJËuchar, que! est
+tes yeux. — Voyons, dit Euchar, quel est
-qui t’attend? –Sache-te <tonc, et
+qui t’attend ? — Sache-le donc, et
-mugis S! tu
+mugis si tu
-imité a unLa) etàun souper
+imité à un bal et à un souper
-Walter Puck! Victohne! Victorine! adorahjeYii;torine! ’– Eh bien’et t’adarabjetit~gnon? reprit Euchar. titaM Ludovic, tout eu répétant
+Walter Puck ! Victorine ! Victorine ! adorable Victorine ! — Eh bien ! et l’adorable Mignon ? reprit Euchar. Mais Ludovic, tout en répétant
-voix dotentë ’–Tictorine! Marie! t’étauca dans
+voix dolent : — Victorine ! Marie ! s’élança dans
-maison. M. Mt aM& tit’O~ ettiifMr. – vi]iin rt’e de
+maison. II. {{AN|Les amis Ludovic et Euchar. Vilain rêve de
-au piqMft. tttffmfet) d’un danseur enthomiMte. ~ensutanon, espérance, ? M. cedfe..n)t. ti nous sembte nécessaire, a!vaBt tout. de
+au piquet. — Souffrances d’un danseur enthousiaste. Consolation, espérance et M. Cochenille.|fs=90%}} Il nous semble nécessaire, avant tout, de
-au MfnveiUant lecteur quelqtles mots sur mos dem amis, ahn qu’il
+au bienveillant lecteur quelques mots sur nos deux amis, afin qu’il
-et sactM* à quo’ s’en
+et sache à quoi s’en
-sur te compte de Fuu et de t’autre. fous deux
+sur le compte de l’un et de l’autre. Tous deux
-que i’Dn poarraft appeler justetnent chimérique, attend)) qu’f)Bt)’itp)mr<ient à
+que l’on pourrait appeler justement chimérique, attendu qu’elle n’appartient à
-terre. Us étaient A<"NmetattWt,’étevésensemh)e,its avaient
+terre. Ils étaient hommes libres ; élevés ensemble, ils avaient
-une étroit’ itmKiétt neJpOHvaiehit te quiHer, bien qu’avec tes années leur d)<tetence e ~efMtère ttevtnt de ptut Mn ptt)S sensée. Euchar appartenMt <d)m< têt) en6<t)<;e & tëMe cttf.sB <tB jt<mes garçons que i’on ap)~))epour r~rdinaire ~es e’tfatttx charmants, parce qn’en société its settenmeM ~tes heures entiereti a~a m~me )’)ace sans dire ucte~ mot, 6)tt)SJiei)item:tnder, sanse~x’iax’f ’? seul drsir, et on) paf<~h ~ èn<f tomtef’~nereh~n’imMeitB~j; iitNisJEut~ar.tv it des ms<incts iMitt <ttt~nM. ~ )jet. ~ )md, ton’t BtMità ctjtmntant () .’tt de. "I"inc~ ’\IIi.. {t.4bIil,lJ’.s. .la"ie), Vii.. "It. nd étail lâ ltt ·a~të nl res ét.ut. ou tu’ tdrett~t~ ~ f)~ ,9)5*tqu’it était ta !t~tejb.(%st- , les yem nxés vers ta K! t) ~e t~Ve!fbti eu sursaut, li~Mt, ~ ieuruit mf i!e quftquefo}<,<M~M)t~~< sortit d’un songe p~~Sd. b’ii était-.eu~, MWta~éâeWe )<tait toute dii’jéreitt<e. dn t’avait s’upnt jta~ti.nt t~ecS~r ~t commit avec plusieurs personoe-i, et n~cttant en scène, tie~N<B<StGomé<t)ti<),de<’Mtt<)it’ct’q<i’i] .tvtt~t tues oti C!ite<)du f~~e ’Ato’’s les tantes, lea eb*e~. h’s commodes
+une étroite amitié et ne pouvaient se quitter, bien qu’avec les années leur différence de caractère devînt de plus en plus sensible. Euchar appartenait dans son enfance à cette classe de jeunes garçons que l’on appelle pour l’ordinaire des enfants charmants, parce qu’en société ils se tiennent des heures entières à la même place sans dire un seul mot, sans rien demander, sans exprimer un seul désir, et ont par cela même toute l’apparence d’imbéciles ; mais Euchar avait des instincts tout dissemblables. Quand, tout enfant charmant qu’il était, on lui adressait la parole, lorsqu’il était là la tête basse, les yeux fixés vers la terre, il se réveillait en sursaut, bégayait, pleurait même quelquefois, et paraissait sortir d’un songe profond. S’il était seul, sa manière d’être était toute différente, on l’avait surpris parlant avec force, comme avec plusieurs personnes, et mettant en scène, comme un comédien, des histoires qu’il avait lues ou entendu raconter. Alors les tables, les chaises, les commodes
-se tronvt<tn!~S& iac~atnf~ii~c~’ee~t~s vitte! des to.Os, des \i))!)gf!i et des petMnm~’S f’occt~ipCn enthonsbMnc shtg~ fier sentpatuit ~ uteut d~ ~ui q!Mnd it~Wrouvatt i’eecatiot) d’errer so!it.nre da))t ta cx!)t~tt. ~oM il siftnsïit, pou!-s ..it des’CH~~ joie à tr.ners ta i6n’èt, ett~ïAs~tes arbres,
+se trouvaient dans la chambre représentaient des villes, des forêts, des villages et des personnages à l’occasion. Un enthousiasme singulier s’emparait surtout de lui quand il trouvait l’occasion d’errer solitaire dans la campagne. Alors il sautait, poussait des cris de joie à travers la forêt, embrassait les arbres,
-sur te j~jtttB~ couvrai [tes Beurs~Mt~ . U se ideptait! Wwnit Ït seetété des
+sur le gazon et couvrait les fleurs de baisers. Il se déplaisait dans la société des
-son âge), et pBtsait parmi eux poutu~~t~e Crainte parce
+son âge, et passait parmi eux pour un être craintif, parce
-ne vou)<<it~ioa~s tenter
+ne voulait jamais tenter
-entreprise dangerenâe, ~)~ ascen’.iou hardie.
+entreprise dangereuse, une ascension hardie.
-il ~)ttt ~ Jta de particn)ie: <}Me <«<~tt’* ~ af’n tous av.tx’nt manqné Ac~S~eear sfebet~rfBmx~i’j.~ JBoci.a) res~it tranquidement enamem. et AeMuÏ.tit~at avt& ~tWrSsc ee qu~ tes autres
+il avait cela de particulier que lorsqu’à la fin tous les autres avaient manqué de courage pour achever l’entreprise, Euchar restait tranquillement en arrière, et exécutait seul avec adresse ce que les autres
-s’il faH~teseaTmter nu .trbre haut
+s’il fallait escalader un arbre haut
-à mnnter, EuCiiar, aussitôt qn’tt lie voyait
+à monter, Euchar, aussitôt qu’il ne voyait
-et Inseifsibte en apparence, t’enfan! siiisiss.’h tout
+et insensible en apparence, l’enfant saisissait tout
-dans sou cœur
+dans son cœur
-faisait jo~r, c’était
+faisait jour, c’était
-si irrt’sistibje, que
+si irrésistible, que
-qui devh~it~t la j’uiss.uice nerveuse
+qui devinaient la puissance nerveuse
-bien c’ica< en restau tt s..isis <t’étonnement. Pht~eurs maitres des plus iit’~ d~tuiqnf’.u e :,t habilef! pe datent teurs peines
+bien cachée en restaient saisis d’étonnement. Plusieurs maîtres des plus académiquement habiles perdaient leurs peines
-un scu. (le dernier lie to !s) assura que font~nt était
+un seul (le dernier de tous) assura que l’enfant était
-effraya OfaitRoup te père,
+effraya beaucoup le père,
-croire qu’U avait le earactère de s.! ntcre, qui d.ms tes cours iM )dns brittan’es éprouvait une espcc< d:’ d~oùt et des luigra«tfS. M;.))! a’ami intime d« papa, un cti..r -:tt ci ci);i n c!iHm bettan, p étet.di) que )e précet<teur était U)! Kitp, et q~f, jxusq~’un sang Moatteo~tta’) dans tes veit.es du barou, ii devait ch.’ ~ c!)t)[ho~ .fne et Mon pas poëte Le vieittard, par ect~ remdrquc, fu:t cot)~ dérabtfmttittensofé. On peut eviner, d’après
+croire qu’il avait le caractère de sa mère, qui dans les cours les plus brillantes éprouvait une espèce de sentiment de dégoût et des migraines. Mais l’ami intime du papa, un charmant et élégant chambellan, prétendit que le précepteur était un âne, et que, puisqu’un sang noble coulait dans les veines du baron, il devait gentilhomme et non pas poëte. Le vieillard, par cette remarque, fut considérablement consolé. On peut deviner, d’après
-jeune hontne. La tMttuTe avait
+jeune homme. La nature avait
-sur ta ngure d’touchai cette iïMi) que di~tmctive dont elle p.ire St’s favoris. ) atn~ ne iit qu’Euchar
+sur la figure d’Euchar cette marque distinctive dont elle pare ses favoris. Il arriva de là qu’Euchar
-du Vtttgaire. et fut jttgetreM. tndi~érent.tMeapabte d’une <"H.!Se couveuntth pour UOE trsgcdie ti~n ~ttie, et
+du vulgaire, et fut jugé froid, indifférent, incapable d’une extase convenable pour une tragédie nouvelle, et
-dernier dc~œ. te cerete entier
+dernier degré. Le cercle entier
-femmes tes ptus penétr. ~tes et dit plus grand <ntude,.tuxque!iesi’oudnns°her d’ordinaire pour iescbotesde ce i;enrt’, ne pouvait ahsohtment pas comprendre commeut se faisait q"ecefrontd’Apo!ion.cessourci)sfermesettra ces en
+femmes les plus pénétrantes et du plus grand monde, auxquelles on doit se fier d’ordinaire pour les choses de ce genre, ne pouvait absolument pas comprendre comment il se faisait que ce front d’Apollon, ces sourcils fermes et tracés en
-yeux pifins d’un feu snn)hre,ces terres dnu’’efnent projetas en avant, appartinssentannefroide statue.Ht cela paraissait ainsi,parce que
+yeux pleins d’un feu sombre, ces lèvres doucement projetées en avant, appartinssent à une froide statue. Et cela paraissait ainsi, parce que
-ne cb nprcnait en rien (’art de
+ne comprenait en rien l’art de
-des rrens sur
+des riens sur
-de Hinatdodansiesfers. If en était totrt autrement de Ludovic Ceïui~ci appartenait
+de Rinaldo dans les fers. Il en était tout autrement de Ludovic. Celui-ci appartenait
-dont ou a
+dont on a
-que ie inonde sera
+que le monde sera
-C’était iu<. et
+C’était lui, et
-qui encourag"ait les
+qui encourageait les
-plus fo~es, et
+plus folles, et
-été porte a croire qu’it aurait
+été porté à croire qu’il aurait
-la victime; omis il
+la victime ; mais il
-savait, pettdant que h chose
+savait, pendant que la chose
-tout at.it))sisissmt tout
+tout à fait. Il saisissait tout
-plus gra~f) enthousiasme: mais
+plus grand enthousiasme : mais
-peu de
+peu : de
-de cho es, n~is seutement de
+de choses, mais seulement de
-peu. i)’’vcnujeu!]e hon~nx il
+peu. Devenu jeune homme, il
-vers ~ rcs-gentits, jouait d’une !naniere pas.ab~c de
+vers très-gentils, jouait d’une manière passable de
-peignait tres-jofimeut, parlait assez faciiem’nt plusieurs ).ingues, et
+peignait très-joliment, parlait assez facilement plusieurs langues, et
-un vcritabfc modèle d’éducation, h pouvait
+un véritable modèle d’éducation. Il pouvait
-les chnses ~e s moins
+les choses les moins
-et it savait
+et il savait
-sans cesse: Je voudrais! et
+sans cesse : Je voudrais ! et
-en pratiqua et
+en pratique ; et
-qu’ils fuient faire tette. ou
+qu’ils veulent faire telle ou
-sont t.eaucoup plus
+sont beaucoup plus
-ceux q’!) Médisent rien
+ceux qui ne disent rien
-exécutent véritabtemettt, il
+exécutent véritablement, il
-tout natureilement que
+tout naturellement que
-homme très’-capabte, et qu’il fn)gtnéra)ement admire,sa’’s qu’il vïntat’idecde qui
+homme très-capable, et qu’il fut généralement admiré, sans qu’il vînt à l’idée de qui
-ce fûtftesedemanders’itavaitfaitceq<i)avaitanno!~césipnmpfn.sentent. Toutefois,
+ce fût de se demander s’il avait fait ce qu’il avait annoncé si pompeusement. Toutefois,
-qui, ~yant pi im ~uent confiance
+qui, ayant pleinement confiance
-ses pafotes, lui ismandaieot avec empressfn)ent s’il
+ses paroles, lui demandaient avec empressement s’il
-terminé tette on telle
+terminé telle ou telle
-Cela te chagrinait
+Cela le chagrinait
-s’avouer fqttdqaefois a lui-même, ior~t’H était seui, que
+s’avouer quelquefois à lui-même, lorsqu’il était seul, que
-sont de~ix. Ainsi cela a-riva pnnr un livre pr~në bien haut devance et qui dew.fit traiter dei’nch.~ i~ementdes choses. )) saisit
+sont deux. Ainsi cela arriva pour un livre prôné bien haut d’avance et qui devait traiter de l’enchaînement des choses. Il saisit
-ce :titre qui excusait sa. en; <h)ite ou phttot son dés)r ineïécuté auprès nés autres et aup es d( tui-inéme.Car s’it ne
+ce titre qui excusait sa conduite ou plutôt son désir inexécuté auprès des autres et auprès de lui-même. Car s’il ne
-pas cequ’i)avatt!{X%mis.itne f.N. .it pas ’i’cn prendre t hti, toais à t’emctMtuM’ment~s ~oses, qui n’.tt.ut pifs j’erniisquiien fùtaift~i . Muis comme Ludovic, <!«<)en)ëuT!)nt, eMft’nn&eax jeune
+pas ce qu’il avait promis, il ne fallait pas s’en prendre à lui, mais à l’enchaînement des choses, qui n’avait pas permis qu’il en fût ainsi. Mais comme Ludovic, au demeurant, était un beau jeune
-joues fraicheiitt )’oMs,i) serait ~~nn, à cause do ses qu.tités,i’ido)edutuond’éiga’nt.~ iMvuth<~sen<av!)itcntr.:ti(’ d.’ ns p!t!s d’un
+joues fraîches et roses, il serait devenu, à cause de ses qualités, l’idole du monde élégant, si sa vue basse ne l’avait entraîné dans plus d’un
-dont it était sur~eMÙ pourl~t ~c~ cons’q.pences désagréables, t) se conso~it de
+dont il était survenu pour lui des conséquences désagréables. Il se consolait de
-cela ttt pBn’i.T ’t a t’iucroy.ib~e impression qu’f! s’’maginait~ai!’e sttWt c<Bt<rdes femHK’s, eti! a~;)itjoînt~ceta,àe<tnsef!esantauvai8evue,ëtpour ne pis prct’drp en
+cela en pensant à l’incroyable impression qu’il s’imaginait faire sur le cœur des femmes, et il avait joint à cela, à cause de sa mauvaise vue, et pour ne pas prendre en
-une {’ersanne pour
+une personne pour
-ne t’avitit q’)etro[) souvent u[isda!i!.degra!tdse~~b .trr.ts,)’hahin!uedep~r ~er de trcs-prcs même aux d~ utes, et pius f{u’it n’étaft conveu.’])~ me !ie auStmsfdtond’unho:nni’’dcg’ni’L"jturq’)tSUtVttcetui<)uLudo’.ic.iVi.itétéauhaicheztecomtedePuck.~ u chdrrecutdetrcsbou)n’h .’ m" ’r ,r .b!UL’tdoiuiains!<nn<’u: tf Cher! ir~c -chcr ami je suis ma~he’eu\ rnihé, perdu, précipite dusou!me!i’!c’H’i(]csp)usbcHescsj.éranec’jd..ns)e noir
+ne l’avait que trop souvent mis dans de grands embarras, l’habitude de parler de très-près, même aux dames, et plus qu’il n’était convenable même au sans-façon d’un homme de génie. Le jour qui suivit celui où Ludovic avait été au bal chez le comte de Puck, Euchar reçut de très-bonne heure un billet de lui ainsi conçu : « Cher ! très-cher ami ! je suis malheureux, ruiné, perdu, précipité du sommet fleuri des plus belles espérances dans le noir
-profond tth;)cdu~<<5poir.C<’<j’tde\ai!n!’Pp..r<in!ïni~e ’fitJcb(tth’i(’:ir est
+profond abîme du désespoir. Ce qui devait précipiter mon ineffable bonheur est
-de ïnon infortune. Viens, ttste-toi, consoie-ntoi si tu pt. ’i!x!j) n E:tchar ti’Ottva son
+de mon infortune ? Viens, hâte-toi, console-moi si tu peux ! » Euchar trouva son
-sofa, pae~tf~iL ’d’unenni!s:insso!U!n~t!. –TevoUi)!i’.ti cria !f)ovjc d’une voixfa!h!e et
+sofa, pâle et fatigué d’une nuit sans sommeil. — Te voilà ! lui cria Ludovic d’une voix faible et
-bras étcndns, te voi!~ mon nob!e ttHii! 0!i, tu as nu cec:tr ciipabie d’~ <;o’np’nt!re mcssou!’frauces;écoutf ce
+bras étendus, te voilà, mon noble ami ! Oui, tu as un cœur capable de comprendre mes souffrances ; écoute ce
-m’est arrivé,et dismoisitupenses quet.u ’ttcstfiniponrtnoi. Ii parait, dtt Eucimr en snnri::nt, que
+m’est arrivé, et dis-moi si tu penses que tout est fini pour moi. — Il paraît, dit Euchar en souriant, que
-bal tHHi)eph’ .isirquetnfcp!net!is! is Lm!cv’cpcnss:tung’tUn!sonpir. La belle ViCtoriue, reprit Hu~L.u’, t’aurait-eHe regardé de travc:?u’.tur./n-i’cp.<titat!cntionatoi? Ln’!ri\’c?’<t!ji.d ’nni!)’)SOti:bre: J.’ l’ai o’Tt’f;~t’c d’une tna!m’re )n)pardonn;!b’Ic. Mon Dieu! c3!nmrt;t ce! !’st-i) arrivé? reprit E’ïehar. Ludovic so:Lpirnencfrenne fois, ge)n!tque)q’!C peu,etdittofut b..s ,[:iafsitveeunf certaine ctnph~sc:–Euch.ir!c6m!ue)ctnvsti’i’(~bruitdcchaïnt’sdei’ho’’io~cannonf’et’!ten!’c ~!tivason!ie! ~i. si der. prt’f.enti.nents précurseurs annoncent fc ~na)hfùr quivavenir. ~t’jad.tnst.tHuitq’uprrçed.iteba~j’avaiseuuitSon~éterrihe. H me sembi.tit tj)tB étais chez te comte, et qu’a’1~ mome’rtt d: d;u!c4’ ji "l’éh~t imposstMe.de mouvoir mei j.uubes. Je vis. a mon
+bal tout le plaisir que tu te promettais ! Ludovic poussa un grand soupir. — La belle Victorine, reprit Euchar, t’aurait-elle regardé de travers ? n’aurait-elle pas fait attention à toi ? Ludovic reprit d’un ton sombre : — Je l’ai offensée d’une manière impardonnable. — Mon Dieu ! comment cela est-il arrivé ? reprit Euchar. Ludovic soupira encore une fois, gémit quelque peu, et dit tout bas, mais avec une certaine emphase : — Euchar ! comme le mystérieux bruit de chaîne de l’horloge annonce l’heure qui va sonner, ainsi des pressentiments précurseurs annoncent le malheur qui va venir. Déjà dans la nuit qui précéda le bal j’avais eu un songe terrible. Il me semblait que j’étais chez le comte, et qu’au moment de danser il m’était impossible de mouvoir mes jambes. Je vis, à mon
-regret, datis t,t t;L’çe., qu’eu ptaf.c fies j.nub~ é!éganres qtt’c )u’a /fo’) ~éi& jit UiCmre, j’itv.u’ii eettes du
+regret, dans la glace, qu’en place des jambes élégantes que m’a données la nature, j’avais celles du
-goutteux dit conS’st~tre.
+goutteux du consistoire.
-t/ENCHAINEMÉ~t 6~ éiîOSES. 7S. Et
+Et
-sans boxera ut même
+sans bouger à la même
-le viem président
+le vieux président
-moqueur. Etàlann il
+moqueur. Et à la fin il
-Je m’éveittai, tu
+Je m’éveillai, tu
-ces triotes images
+ces tristes images
-je perte à
+je porte à
-tasse pjcine d un chocolat bouiftant. et
+tasse pleine d’un chocolat bouillant, et
-voir tes traces, i~ais comme
+voir les traces. Mais comme
-part aut douteurs des a utres, je
+part aux douleurs des autres, je
-événements don! le
+événements dont le
-cette jouruée pour
+cette journée pour
-dire seulemeut qu’en
+dire seulement qu’en
-gilet sautèrent; au
+gilet sautèrent ; au
-surtout ton.ba d..ns la
+surtout tomba dans la
-serrer ta boucle. de mes souhers, je m aperçus que
+serrer la boucle de mes souliers, je m’aperçus que
-mis dent hou<tfs inf);ates. et
+mis deux boucles inégales, et
-retarda d’uue bo’ine demi-heure. i< )orh)e vin) au-devant
+retarda d’une bonne demi-heure. Victorine vint au-devant
-tout t’éctat de
+tout l’éclat de
-charmes. J< t’invitai pour
+charmes. Je l’invitai pour
-danse. Kons vatsames j’étais
+danse. Nous valsâmes : j’étais
-ciel m. j’fpromai tout
+ciel : mais j’éprouvai tout
-coup ma!ignitédu sort contraire.. L’enchain* ment des
+coup la malignité du sort contraire. — L’enchaînement des
-sans doute? reprit Euchar. !\o’)’n)e-)e comme tu voudras; tout
+sans doute ? reprit Euchar. — Nomme-le comme tu voudras ; tout
-aujourd’hui. Eu un moi, c’était une matice du
+aujourd’hui. En un mot, c’était une malice du
-ma doute))’- de g)nou. Ette itUgm’ niait à
+ma douleur de genou. Elle augmentait à
-d’une vtotetx e < ittrême. Mais dans t instant methe VictMtue dit
+d’une violence extrême. Mais dans l’instant même Victorine dit
-entendue d~s autres danseurs (.’tst un
+entendue des autres danseurs : « C’est un
-de v.t)se à endormir, »
+de valse à endormir. »
-signe e<tt tM*<’tt<M,«tJb"<!Mhe~« ta~ devient
+signe aux musiciens, on les excite, et la danse devient
-Je co’nbats la
+Je combats la
-ma vo)outé,je m’élance etëgftnBte~ te st~rtre sur tes )èvres. Et pourtant \)ftnri~e vole de ptus tu plus
+ma volonté, je m’élance élégamment le sourire sur les lèvres. Et pourtant Victorine vole de plus en plus
-en «te disant M.-is pourquoi été–vous si lourd aujourd’hm, cher baron? vous n’e’e~asX: m<i<*<’ )t.t"Mut. r Jt s) ~s mon tteur traverse de
+en me disant : « Mais pourquoi êtes-vous si lourd aujourd’hui, cher baron ? vous n’êtes plus le même danseur. » Je sens mon cœur traversé de
-poignard. Pauvre tmij dit Euehar en feufBt.,je eompreuds toutes tes sou?rajt<et. E~ cepfBdant, continua Ludovic, feci ne
+poignard. — Pauvre ami, dit Euchar en souriant, je comprends toutes tes souffrances. — Et cependant, continua Ludovic, ceci ne
-de .Bifs a entu es. Tu
+de mes aventures. Tu
-mon tmbite~e daus la
+mon habileté dans la
-sais combi’f de porcetaim-s, combien
+sais combien de porcelaines, combien
-renversées daus ifs exsais bus dans
+renversées dans les essais faits dans
-Une dt~ iijiurf. de c. tte danse
+Une des figures de cette danse
-que i’on puisse .i~Maj~ner. ’~uatr«e<’pt<t* tout groupes dans
+que l’on puisse imaginer. Quatre couples sont groupés dans
-gracieuses. L< d..n- .eur. se b..t .ci<ut sur ta peinte du
+gracieuses. Le danseur, se balançant sur la pointe du
-sa danS(nM- à ta taille
+sa danseuse à la taille
-est dencieusement recourbée au-~fssu!. des:’têt<=;et les
+est délicieusement recourbée au-dessus de sa tête ; et les
-Aucun iitustre danseur
+Aucun illustre danseur
-J’avais b~së sur
+J’avais basé sur
-mon boohcur. Je t avats tenue
+mon bonheur. Je l’avais tenue
-pour t’annivcrsaire du comte \\atter Puck.
+pour l’anniversaire du comte Walter Puck.
-en da"sant, dire a Vittonne Adorabte eomtetse, je vou~aime! je vous adore! So)et mon
+en dansant, dire à Victorine : Adorable comtesse, je vous aime ! je vous adore ! Soyez mon
-de lumière! Et voita la ca!)M de
+de lumière ! Et voilà la cause de
-reçus t’invitdtion du
+reçus l’invitation du
-La ma’enconhensevtbe était terminée; je
+La malencontreuse valse était terminée ; je
-bon Co< henihe vint
+bon Cochenille vint
-du ciuntpagtte. Le vm me donm) de
+du champagne. Le vin me donna de
-disparut. i,.i danse allait commencer; je
+disparut. La danse allait commencer ; je
-salle, m’empa<.ii de ~ictOfiue eu lui baiMBt ardefument ntain, et
+salle, m’emparai de Victorine en lui baisant ardemment la main, et
-ma pt.K;edat~starondf. Mon
+ma place dans la ronde. Mon
-surpasse moi-métue, je vott, je me ba!au<;e comme
+surpasse moi-même, je vole, je me balance comme
-ma d-tU sensé tout
+ma divine comtesse tout
-à deu.i -voix Dtvttte comtesse! L’aveu le mon autour s’echt-ppe de mes lèvres; je
+à demi-voix Divine comtesse !... L’aveu de mon amour s’échappe de mes lèvres ; je
-ma danscase hM.’iext dans tes yeux.
+ma danseuse fixement dans les yeux.
-du fiet! ce nest pas
+du ciel ! ce n’est pas
-m’est absotumet~t inconnue, seutemcntsetnbtabte à
+m’est absolument inconnue, seulement semblable à
-reste coinme frappé
+reste comme frappé
-un cl<aos se
+un chaos se
-je m’ftauce en bonds StinYt)(;es a travers la foute, d’où
+je m’élance en bonds sauvages à travers la foule, d’où
-de docteur, jusqu’à
+de douleur, jusqu’à
-sente arrête par
+sente arrêté par
-et qu’uue vois nie c’]c, sentbiabif a un
+et qu’une vois me crie, semblable à un
-tonnerre t Je t;r<Ms, haren, que vous aveE le d~b!e dans
+tonnerre : « Je crois, baron, que vous avez le diable dans
-» C’f t~ït te H)fttencot’tteux président, du
+» C’était le malencontreux président du
-j’avais Y~ en rêve. et
+j’avais vu en rêve, et
-me retet)a)t dans mt coin
+me retenait dans un coin
-ajoutant t A peine Vtnais-je de
+ajoutant : « À peine venais-je de
-la sa~te de
+la salle de
-que ~ous ete< Vf’Du vous
+que vous êtes venu vous
-un possède, à
+un possédé, à
-faire efier cou~~e un taureau <4je n’avais
+faire crier comme un taureau si je n’avais
-quel dtaotth’e ~ou& avez causé <ci! M Et
+quel désordre vous avez causé ici ! » Et
-cessé, tes danseurs
+cessé, les danseurs
-dispersés CM t. et plusieurs d entre cm, j’en fis lit remarque, s’en allaieut en boitant, taudis qm’ les
+dispersés çà et là, et plusieurs d’entre eux, j’en fis la remarque, s’en allaient en boitant, tandis que les
-sur tes pieds
+sur les pieds
-le g ~;) du
+le galop du
-un cuènf avait arrêlé ma course foUe. Victoriue s’approcha de moi: ses
+un chêne, avait arrêté ma course folle. Victorine s’approcha de moi : ses
-des éclaire. ft Voici. me
+des éclairs. « Voici, me
-Vous tn’in’ite! à
+Vous m’invitez à
-vous eu choisissez nue autre et vota trouhteztoutifb.f!’)’ u Tu
+vous en choisissez une autre et vous troublez tout le bal ! » Tu
-trouble. <’ Ces mystificatious, ajouta-t -elle hors d’ette-mtme, sont
+trouble. « Ces mystifications, ajouta-t-elle hors d’elle-même, sont
-habitudes, monteur le baron; mais
+habitudes, monsieur le baron ; mais
-à t’avenir de ue pas
+à l’avenir, de ne pas
-en ~tre le
+en être le
-elle s’étoigna. Pui!, vint
+elle s’éloigna. Puis vint
-pris feu; mais
+pris feu ; mais
-ma faute? OVietorine! victorinc! ô danse malencontreusse! danse
+ma faute ? Ô Victorine ! Victorine ! ô danse malencontreuse ! danse
-dans l’enfer! Ludovic
+dans l’enfer ! Ludovic
-ami tut assez génère!)! pour
+ami fut assez généreux pour
-prendre héroïqueuteet son infortuneMitis, dit-il à Euchar4 tu étf’is aussi invtté? Sans
+prendre héroïquement son infortune. — Mais, dit-il à Euchar, tu étais aussi invité ? — Sans
-en d4tifchersesyem. Et
+en détacher ses yeux. — Et
-n’y <s pas venu? et
+n’y es pas venu ? et
-ne m’a* pas dit uo seul
+ne m’as pas dit un seul
-cette incitation? J’avais. reprit
+cette invitation ? — J’avais, reprit
-refusé m~me l’invitation
+refusé même l’invitation
-Chine. La comtes&e, continua
+Chine. — La comtesse, continua
-tu n’états pas
+tu n’étais pas
-vers ta porte. Etj’attt.iis étéjatom si,
+vers la porte. Et j’aurais été jaloux si,
-première toii). tu t’ttis parc fMu a toucher
+première fois, tu étais parvenu à toucher
-mais eUe m’a bientôt doM~ uneecptieationbK’nctaire. <’ C’est, a t-etif dit,
+mais elle m’a bientôt donné une explication bien claire. « C’est, a-t-elle dit,
-au cceur froid aux manières tranquit)es;t.t pfMettee~m milieu
+au cœur froid, aux manières tranquilles ; sa présence au milieu
-j’ai criiitjt un
+j’ai craint un
-ne om ’ette<MAt~t ~~tf~joie. M t.« vérité,
+ne vînt ici troubler notre joie. » En vérité,
-que t0), mon cher Enehar, si
+que toi, mon cher Euchar, si
-du coté de i esprit, M sois
+du côté de l’esprit, tu sois
-peu heurr’)t auprès d’"i dam) s, et
+peu heureux auprès des dames, et
-sais ))ourq~oi je te suit toujours
+sais pourquoi je te suis toujours
-par et!es. Je
+par elles. Je
-homme d~ glace! que tu n’é* prouves aucun goût (;our le
+homme de glace ! que tu n’éprouves aucun goût pour le
-tu n’fs pas aimé. Cfois-mo!, mê~.e la
+tu n’es pas aimé. Crois-moi, même la
-dans sou cœur.
+dans son cœur.
-un p tit bo~tme étrange
+un petit homme étrange
-la cham* bre. )i portait
+la chambre. Il portait
-habit rot’g*’ garni de tar~e:. boutO!~ d’actcr; sa coitfurehautpéta)tp’iudré<’eto’né<’d’utK’petitebourserotKte. EicettentCochenit~! s’écria t.ujoviceu iitiitut a sa
+habit rouge garni de larges boutons d’acier ; sa coiffure haute était poudrée et ornée d’une petite bourse ronde. — Excellent Cochenille ! s’écria Ludovic en allant à sa
-monsieur Cochenille! Comment se fait-ii qnt! j’aie
+monsieur Cochenille ! Comment se fait-il que j’aie
-rare p~isir. Euchar
+rare plaisir... Euchar
-importantes )’ap))et.ticut au
+importantes l’appelaient au
-valet ’te cu..ntitr<’ dit eoiu’e Natter Puck. Coche))i te assura a celui ci, en souf’i~tft, les yeux bH’ssés.queson graftem mattre é)Hi) persui’déq)K’ ~e)rcs ho.t0)é baron acaitétfatt..qné d une maladie
+valet de chambre de Walter Puck. Cochenille assura à celui-ci, en souriant, les yeux baissés, que son gracieux maître était persuadé que le très-honoré baron avait été affligé d’une maladie
-nom eu t-itiu f)Ut )(j [e <essembiance a~ec le mot r<tp<<M, ft il
+nom en latin a quelque ressemblance avec le mot raptus, et il
-dit q!i’~ ftatt veutt, iui Cochenille, pour s’ioformcr des nouvetie!- d’’ sa sauté. Ludovic raconta alorsau valet
+dit qu’il était venu, lui Cochenille, pour s’informer des nouvelles de sa santé. Ludovic raconta alors au valet
-la chosf s’était passf’e, et
+la chose s’était passée, et
-la comtes e V’<’to Tine.qm était
+la comtesse Victorine, qui était
-la can<)’g!~ ))OuraM<ster a )it fcte dt Fa~)niversa)rc du coin e; qu’eue ét.nt tutimetuetti hée avef la t’Otntt’ate, et qu’ettes s hi.bftt.iient souvent de mê")C t’une et i’autre pu«r moutr! r, co~ m cela arrive quetquefo s aux
+la campagne pour assister à la fête de l’anniversaire du comte ; qu’elle était intimement liée avec la comtesse, et qu’elles s’habillaient souvent de même l’une et l’autre pour montrer, comme cela arrive quelquefois aux
-dames, )’.iCcord p..r* fait df leurs cceurs, u)€!He dans
+dames, l’accord parfait de leurs cœurs, même dans
-choix tte la
+choix de la
-des g-izes de ieursparurcs. Cocheniit)’ donna
+des gazes de leurs parures. Cochenille donna
-la coiere de
+la colère de
-comtesse Vioorine n’fvait ri<’n de
+comtesse Victorine n’avait rien de
-sérieux. U .tVa;t reutarqué à la tin du tMt, lorsqu’il ava<t s~rvi des g;aces aux
+sérieux. Il avait remarqué à la fin du bal, lorsqu’il avait servi des glaces aux
-cousines, qu’e’tcs !<v.i!)-ut chuchoté
+cousines, qu’elles avaient chuchoté
-bas ft ri
+bas et ri
-du bitron. Il
+du baron. Il
-s’apercevoir auasi que
+s’apercevoir aussi que
-d’une comp!e~it:n fort mnoureuse et serait enchantf’e de lui voircon. tinuer Cf qu’il
+d’une complexion fort amoureuse et serait enchantée de lui voir continuer ce qu’il
-cour. Euhn Cocheuitte conseilla
+cour. Enfin Cochenille conseilla
-voir Victortne le pins tôt
+voir Victorine le plus tôt
-et fui dit
+et lui dit
-jour n~ê~te, le
+jour même, le
-consistoire Wehs donnant
+consistoire Webs donnant
-esthétique. IH. L’histoire
+esthétique. III. L’histoire
-etc. A peine étaient-ijs arrivés
+etc. À peine étaient-ils arrivés
-prétendit qu’Euchtf devait raconter quelquc histoire.
+prétendit qu’Euchar devait raconter quelque histoire.
-et q~e ce qu’it aurait
+et que ce qu’il aurait
-demoiselles s’écrieren.t à t’unissen –Oh! de t’e’iroyabtt! du tres-effroyabte! J’ai
+demoiselles s’écrièrent à l’unisson : — Oh ! de l’effroyable ! du très-effroyable ! J’ai
-de peur! Euchar sé mit
+de peur ! Euchar se mit
-commença amsi Nous
+commença ainsi : — Nous
-ouragan terrible~ i vint
+ouragan terrible, vint
-peuvent te courage,
+peuvent le courage,
-ï< CONTES MYSTERIEUX. la
+la
-fut dép)oyé dans
+fut déployé dans
-sous tes étendards
+sous les étendards
-tout amigé des
+tout affligé des
-n’était sépare que
+n’était séparé que
-puissante métodie étrangement
+puissante mélodie étrangement
-suivantes Ecoute de
+suivantes : « Écoute ! de
-la Castille; c’est
+la Castille ; c’est
-de l’Asturie; c’est
+de l’Asturie ; c’est
-de SéviUe. La
+de Séville. La
-reflets descombats; tes tambours résonnent le bronze retentit; tes clairons éctatent et
+reflets des combats ; les tambours résonnent ; le bronze retentit ; les clairons éclatent et
-lances anciennes! vois-le* secouant
+lances anciennes ! vois-les secouant
-la vengeance! »
+la vengeance ! »
-qui jaittissait des
+qui jaillissait des
-avait pénétre le ceeur d’Edgard.
+avait pénétré le cœur d’Edgard.
-lui. D savait
+lui. Il savait
-de tangueur, comment
+de langueur, comment
-pouvait, ennammé par
+pouvait, enflammé par
-âme. -Oui, en
+âme. — Oui, en
-Espagne s’écria-t-il à demi-voix; mais
+Espagne ! s’écria-t-il à demi-voix ; mais
-au désirde connaître
+au désir de connaître
-qui avait}renouve)ë sa
+qui avait renouvelé sa
-au momeut où
+au moment où
-la chambre le
+la chambre, le
-s’écriant -Traidor! (traître!) Celui-ci,
+s’écriant : — Traidor ! (traître !) Celui-ci,
-lui. Je
+lui. — Je
-un traitre, lui
+un traître, lui
-pour tes combats.
+pour les combats.
-basse Serait-ce
+basse : — Serait-ce
-dans tes bras
+dans les bras
-apprit afors que ie vieiffard se nommait Batdassare de
+apprit alors que le vieillard se nommait Baldassare de
-l’Espagne. San~ secours,
+l’Espagne. Sans secours,
-au miticu du
+au milieu du
-profond dénument, il
+profond dénûment, il
-vie misérabte loin
+vie misérable loin
-son pays; mais
+son pays ; mais
-l’homme maladit’ et chargé d’années; c’était
+l’homme maladif et chargé d’années ; c’était
-qui méprisaitiahaineimpuissante de
+qui méprisait la haine impuissante de
-fidèle ses
+fidèle à ses
-lui nt entrevoir
+lui fit entrevoir
-s’échappa pénibiemcnt de
+s’échappa péniblement de
-mot Victoire! Il
+mot : Victoire ! Il
-des guériDas. Il
+des guérillas. Il
-lentement cà et
+lentement çà et
-attention. -Je ne
+attention. — Je ne
-pas ] Espagnol,
+pas Espagnol,
-m’étonne beaucoup, i Edgard,
+m’étonne beaucoup. Edgard,
-de sangfroid, )es événements
+de sang-froid, les événements
-d’enthousiasme Que dites-vous? Baldassare
+d’enthousiasme : — Que dites-vous ? Baldassare
-me fùt resté au monde! Edgard
+me fût resté au monde ! Edgard
-de larmes; ses
+de larmes ; ses
-mort. -Pardonnez-moi, dit-il
+mort. — Pardonnez-moi, dit-il
-prétendait, ilyapeu de
+prétendait, il y a peu de
-des ofnciers étrangers
+des officiers étrangers
-cependant déctaré qu’il
+cependant déclaré qu’il
-plus iéger soupçon.
+plus léger soupçon.
-êtes réettement un
+êtes réellement un
-et honnête* intentions.
+et honnêtes intentions.
-tout dit; faites-y
+tout dit ; faites-y
-étroitement Moquée, Edgard
+étroitement bloquée, Edgard
-se réveifia, il
+se réveilla, il
-pierres ronge* où
+pierres rouges où
-une chaiM dans
+une chaise dans
-dormir. Où
+dormir. — Où
-? a’ecrit-t -M en donnant t sa voix tente h forée qn’H put
+? s’écria-t-il en donnant à sa voix toute la force qu’il put
-d’Edgard, titt ton poull, et ¡ murmura
+d’Edgard, tâta son pouls, et murmura
-n’entendit pot. Edgard
+n’entendit pas. Edgard
-qui lut était
+qui lui était
-coup Mm brutt, et Jt un
+coup sans bruit, et un
-le vieiltard qui
+le vieillard qui
-avait parié peu
+avait parlé peu
-auparavant. r Le
+auparavant. Le
-était pasaée. -Tout ira
+était passée. — Tout ira
-dit-il. Dieu soit loué! répondit
+dit-il. — Dieu soit loué ! répondit
-voulait parler; mais
+voulait parler ; mais
-le prit degarderle silence,
+le pria de garder le silence,
-pareilles circonstances; mais
+pareilles circonstances ; mais
-mots mmrent nen-teulement pour
+mots suffirent non-seulement pour
-le retevèrent matgré la
+le relevèrent malgré la
-dans tes mains
+dans les mains
-étranger. L’ami
+étranger. — L’ami
-mien le
+mien : le
-de i’un et
+de l’un et
-a coûté pour la patrie; l’ardeur
+a coulé pour la patrie ; l’ardeur
-tous tes sacrifices
+tous les sacrifices
-ma maison; mais
+ma maison ; mais
-arrive quoique malheur,
+arrive quelque malheur,
-sous tes ruines
+sous les ruines
-cachée d’Edgard; la
+cachée d’Edgard ; la
-lointain t’écho de pas tégers, le
+lointain l’écho de pas légers, le
-semblait s’éveitter aux
+semblait s’éveiller aux
-don Rafaet iui-meme, mais
+don Rafael lui-même, mais
-pour ceta que
+pour cela que
-complète. t,t, en enet, aussitôt
+complète. Et, en effet, aussitôt
-une tor:he à
+une torche à
-L’ENCHAINEMENT DES CHOSES. tT C’était
+C’était
-sauvage B était
+sauvage Il était
-guérir. II le
+guérir. Il le
-corridor. A l’instant où it ouvrait
+corridor. À l’instant où il ouvrait
-face t’ouvrit aussi,
+face s’ouvrit aussi,
-officier francais se
+officier français se
-lui. Cher
+lui. — Cher
-quel heurem’événement vous conduit ici? Soyez mtUe fois le bienvenu! s’écria
+quel heureux événement vous conduit ici ? Soyez mille fois le bienvenu ! s’écria
-colonel Laeombe, de
+colonel Lacombe, de
-allemande, a’étMt retiré
+allemande, s’était retiré
-des onensés, it parvint
+des offensés, il parvint
-Cet omcter voulut
+Cet officier voulut
-qu’il vint partager * chambre.
+qu’il vînt partager sa chambre.
-conspirateurs espagnols, tt entendit
+conspirateurs espagnols. Il entendit
-demi-voix jtmft M<o </ traidor 1 (Voici
+demi-voix : — Aqui esta el traidor ! (Voici
-Il nnit par
+Il finit par
-lui nt dire
+lui fit dire
-instant, diner avec
+instant, dîner avec
-colonel Laeombe et
+colonel Lacombe et
-avec lui comme il t’avait fait
+avec lui, comme il l’avait fait
-qu’Edgard le trouvait
+qu’Edgard se trouvait
-entra. !t l’avertit
+entra. Il l’avertit
-dehors tes premières
+dehors les premières
-à em. Quelques
+à eux. Quelques
-de Vatence et
+de Valence et
-guérillas. H attendait
+guérillas. Il attendait
-lune bnitait claire
+lune brillait claire
-des détonation* d’anne* à
+des détonations d’armes à
-guérillero Messe et se trainant à peine apparut; il
+guérillero blessé et se traînant à peine apparut ; il
-conduisait tes muleta de
+conduisait les mulets de
-à t’unproviste par
+à l’improviste par
-chasseurs francait presque
+chasseurs français ; presque
-et tes mulets
+et les mulets
-assaillants. Grand Dieu! mon
+assaillants. — Grand Dieu ! mon
-pauvre enfant! s’écria
+pauvre enfant ! s’écria
-connaissance. Que faut-il faire? s’écria
+connaissance. — Que faut-il faire ? s’écria
-Allons, frères descendons
+Allons, frères, descendons
-butin. Le
+butin. — Le
-raison, s’écrièrent-its tous. U appela
+raison, s’écrièrent-ils tous. Il appela
-Quelques guériiteros ae défendaient
+Quelques guérilleros se défendaient
-criant Valencia Et tes guéritteros le
+criant : — Valencia ! Et les guérilleros le
-en dénance, et se aaiMrent de
+en défiance, et se saisirent de
-et de. leurs
+et de leurs
-d’un épau taillis. It y
+d’un épais taillis. Il y
-et nt feu; tuais il
+et fit feu ; mais il
-homme peu*<ait et gtmMaementt. M~Md i~h à
+homme poussait des gémissements. Edgard alla à
-lui tta des deatt la
+lui ôta des dents la
-sur iecou de
+sur le cou de
-l’homme blesse derrière
+l’homme blessé derrière
-tombé tans connaissance
+tombé sans connaissance
-en criant: Mon
+en criant : — Mon
-chère enfant! Il
+chère enfant ! Il
-dix ans; mais
+dix ans ; mais
-pieds. -Don Edgard, don Edgard! lui
+pieds. — Don Edgard, don Edgard ! lui
-jamais Béehi le
+jamais fléchi le
-un mortel; mais
+un mortel ; mais
-de courage! Tuez-moi, Edgard! tirez
+de courage ! Tuez-moi, Edgard ! tirez
-j’ai t’ait Edgard,
+j’ai fait ! Edgard,
-que lut ordonnaient
+que lui ordonnaient
-et cr<<M.B . d’emprisonner doo Rafael.
+et ordonna d’emprisonner don Rafael.
-et, grate a fxetWtttmmeienM! du
+et, grâce à l’activité officieuse du
-eux le& choses
+eux les choses
-récit en avait
+récit on avait
-son serviteurblessé. Rafael,
+son serviteur blessé. Rafael,
-récit d’Euehar, qui
+récit d’Euchar, qui
-entière. -Cette histoire
+entière. — Cette histoire
-poëte, onre l’étene de
+poëte, offre l’étoffe de
-pour dénoùment un
+pour dénoûment un
-pareil. Ah! oui! de l’amour! dit
+pareil. — Ah ! oui ! de l’amour ! dit
-rougissant trèsfort une
+rougissant très-fort ; une
-cher baron! -Aussi, mademoiselle,
+cher baron ! — Aussi, mademoiselle,
-qui fut semblable
+qui fût semblable
-désirez. -Pour moi,
+désirez. — Pour moi,
-à demi-vou, je
+à demi-voix, je
-forces Oui,
+forces : — Oui,
-de AM Pii-ineos du
+de los Pirineos du
-Ariaga. Oh! elle
+Ariaga. Oh ! elle
-pour l’Espagne; je
+pour l’Espagne ; je
-choses l’eut permis; et ai je
+choses l’eût permis ; et si je
-dans te* caves
+dans les caves
-Empecinado Et
+Empecinado : Et
-il stupéna toute
+il stupéfia toute
-résolution. -Oui, interrompit
+résolution. — Oui, interrompit
-présidente mais malheureusement l’enchainement des
+présidente ; mais malheureusement l’enchaînement des
-permis Toutefois,
+permis ! Toutefois,
-un dénoument aussi
+un dénoûment aussi
-un f.alut étrange
+un salut étrange
-complète elle
+complète ; elle
-habillée. Maintenant,
+habillée. — Maintenant,
-Cubas citait, avec ttiUe jjtttet tMMmMt, têt dM<)MttM)M pour la
+Cubas faisait, avec mille gestes comiques, les dispositions pour le
-CONTES MYSTÉRIEUX. T8 fandango
+fandango
-neuf œufs maintenant
+neuf œufs, maintenant
-demander taBamnean. ~s que tu os, cépexdit ~etui-ci, ne
+demander ton anneau. — Niais que tu es, répondit celui-ci, ne
-vois-tu p.~ s à
+vois-tu pas à
-petit teisti* je ~’hvais t.isttt tta’ts mon g""t en le retirant etjet’yaireteouvé le soir mên*e. Mai* La daxsf de Ma~n .ueta captiva
+petit doigt ? je l’avais laissé dans mon gant en le retirant, et je l’y ai retrouvé le soir même. Mais la danse de Manuela captiva
-Jamais .ehtt~~aitvttMctutepareU.i’fftdaxtqo’Ëxcb.tr. un
+Jamais on n’avait vu rien de pareil. Pendant qu’Euchar, un
-profond reg ~d, Ludo’ic se taisb-tit aller à Metan de
+profond regard, Ludovic se laissait aller à l’élan de
-qu’il ftprimait par
+qu’il exprimait par
-bruyantes exclamaU«M. Alors Victorme. tf~acfe prêt de
+bruyantes exclamations. Alors Victorine, placée près de
-bas t~’ocrite! vous
+bas : — Hypocrite ! vous
-me pa.er d’amour,
+me parler d’amour,
-vous amo’ttuchtt «<’ c<fttf peiiMarob~e, une dau’-eusf de corde espagnole! Ne vous ttasardez t’as à ta rt-gat’dcrptus longtemps. LudovM ttc Cat pas peu (mbarras~é df cet i"’mense amour de Vie" tor~~ pour
+vous amourachez de cette petite drôlesse, une danseuse de corde espagnole ! Ne vous hasardez pas à la regarder plus longtemps. Ludovic ne fut pas peu embarrassé de cet immense amour de Victorine pour
-lui inspir. it une j.Jousic si deraisonnabte. Je suis trc’-tM’urem, se
+lui inspirait une jalousie si déraisonnable. — Je suis très-heureux, se
-à a )ui u~’me. mais
+à lui-même, mais
-gênant. ~ us sit~t que ta d"use fut terminée, Ma"ucia prit
+gênant. Aussitôt que la danse fut terminée, Manuela prit
-et e<mtt))en<a à ctunter des romances fsp.jjho!es trëi-~ aies. Ludovic lui d<’n!auda de
+et commença à chanter des romances espagnoles très-gaies. Ludovic lui demanda de
-hymne qu’eUe lui avait fuit f’utfudr’ et M.’nueta cOHm’c"c.t aussitôt: j[.nMre<mm«t<a<a<yra<t Pa/<{/c.r, t’tc. » Son enthotts’a~me aifatt Ctu’s~nt, sa
+hymne qu’elle lui avait fait entendre, et Manuela commença aussitôt : « Laurel immortal al gran Palafox, etc. » Son enthousiasme allait croissant, sa
-de ptus en plus. les accords nteutissai~nt avec
+de plus en plus, les accords retentissaient avec
-force toujo .rs plus grande. Ëuhu vint la s fophe qui atmonce la
+force toujours plus grande. Enfin vint la strophe qui annonce la
-la patrie; alors son rvgard s’attacha hrittatttsur Euchar, eUe versa
+la patrie ; alors son regard s’attacha brillant sur Euchar, elle versa
-elle, <t la ffieva en disant Restens en tj), ma
+elle, et la releva en disant : — Restons-en là, ma
-enfant. P)M~ elle la cen<tuiBit sm’ un sofa, t’entbrtssi) sur
+enfant. Puis elle la conduisit sur un sofa, l’embrassa sur
-lui caM!M les jaoes. K~a est fot)e dit VicMrine l’oreille
+lui caressa les joues. — Elle est folle ! dit Victorine à l’oreille
-Ludovic Tu "et pat une feMet tM&! Ois moi à L’imah~t même ~ ue Ht t~e petit pat aiawe u. l’oU. 1 Ah mon Dtea, non! répondit
+Ludovic ! Tu n’aimes pas une folle ! Dis-moi à l’instant même que tu ne peux pas aimer une folle ! — Ah ! mon Dieu, non ! répondit
-tout enrayé et sans pou~etrse Kodre eottp<e de cette tïptotien du vicient amour
+tout effrayé et sans pouvoir se rendre compte de cette explosion du violent amour
-Victorine. Tand~ que ta présidente t«tc~t Manueto à
+Victorine. Tandis que la présidente forçait Manuela à
-du v)n doux tt des
+du vin doux et des
-en pteujitM dans am com de la ehamhre, fut aussi grab6é d’un
+en pleurant dans un coin de la chamhre, fut aussi gratifié d’un
-de Xérès. qn’t) oida jtMqn’a la
+de Xérès, qu’il vida jusqu’à la
-voix joy*)Me Bo’Mt, t!<e~ <<t<t<< mil a~M . »
+voix joyeuse « Doña, viva usted mil años. »
-que tes femmes
+que les femmes
-à Fenoi autour
+à l’envi autour
-pour PaceaMef de questiontMr sa
+pour l’accabler de questions sur sa
-La p;ésid<’Bte comprit
+La présidente comprit
-la notation penib’e de b jeune htte, peur ne
+la position pénible de la jeune fille, pour ne
-la détivrer, et
+la délivrer, et
-sut faMe teurner tout
+sut faire tourner tout
-y u~t entraîné, mêfue tes jeueurs de piquet. c: Pendant
+y fût entraîné, même les joueurs de piquet. Pendant
-avait ditpMtt t~ee son
+avait disparu avec son
-dit Mon cher Euchac, je
+dit : — Mon cher Euchar, je
-vous stvet eeeore bien des <h<*sM intéressantes
+vous savez encore bien des choses intéressantes
-le comte. Edgttd. Votre
+le comte Edgard. Votre
-qu’un <tap)t«tt d’une
+qu’un fragment d’une
-ne pouvons en doftntf. Jt <~M« d~tme teojeatent jusqu’à denstin soir polir veut reetteiUtf. Ii neM faut
+ne pourrons en dormir. Je vous donne seulement jusqu’à demain soir pour veut recueillir. Il nous faut
-don Ra6tet Emp<t<’m"<ta et les gatritht~ et
+don Rafael Empecinado et les guérillas ; et
-possible q~’Edgard devienne
+possible qu’Edgard devienne
-le cacher pas, je vous. prie. – Ceta seoit ehMnMmt, t’éctie~ en de t<ms. cot~B! et Ettchar fut
+le cachez pas, je vous prie. — Cela serait charmant, s’écria-t-on de tous côtés ; et Euchar fut
-armé de, tout le nmt~riet nécMsairt pottrttef~iner sea Mttmre. Lud<nie en t’e)~reto<tcBa~t avee tut ne cesiMi de lui pMter de t’amour de VtcterMt, pomM~ jiKqu’a h tbtie. Maie, ajettta-t it, sa
+armé de tout le matériel nécessaire pour terminer son histoire. Ludovic en s’en retournant avec lui ne cessait de lui parler de l’amour de Victorine, poussé jusqu’à la folie. — Mais, ajouta-t-il, sa
-que j’oMM épetdument Maftueix. Je veut aller
+que j’aime éperdument Manuela. Je veux aller
-lui ~dclarer mon ~me«r, la
+lui déclarer mon amour, la
-mon cœur, t Fais-le donc lui repoudit froidement
+mon cœur. — Fais-le donc, lui répondit froidement
-chez ta préMdfnte; celle-ci
+chez la présidente ; celle-ci
-lui avatt écrit
+lui avait écrit
-inattendu J’avait contraint
+inattendu l’avait contraint
-partir t!ib t’ u’ent, ce
+partir subitement, ce
-son Técit. IV. "ttour d’t~uctMr.– Sceres ~’un mariage parfaitement henreax. Cou~tuttun de t’h~toire. ncn! années
+son récit. IV. Retour d’Euchar. — Scènes d’un mariage parfaitement heureux. — Conclusion de l’histoire. Deux années
-s’être écoutées, lorsqu’une
+s’être écoulées, lorsqu’une
-de Tny !j;r. tourttemertt chargée
+de voyage, lourdement chargée
-genre, s’artêta devant la jt~r ~ de t ~t!yf<<’er, te pr~uier botet de la vi~e de W. t t) jf!f!tt* tiu <e, <[!)<* d.ne vf~tée et Utt n’OHMeur assez a~é en d~ntrvrtL tj!<hwje p Maitd.ttM la. rue-, etit n’’ put~’empecherde ’( o’~ b . ~quer sun ioij;uot’ s’*r les vo~ ~<n)cs. "c notant Jf j’tt))t’ .oMtme se’tptetn’ntt, et
+genre, s’arrêta devant la porte de l’Ange d’or, le premier hôtel de la ville de W... Un jeune homme, une dame voilée et un monsieur assez âgé en descendirent. Ludovic passait dans la rue, et il ne put s’empêcher de s’arrêter pour braquer son lorgnon sur les voyageurs. Au même instant le jeune homme se détourna, et
-dans scsh t: r~OH ctte! ~mi- ~VK;! ~ii.H bOt’~t~! t~j .!<t !ic tut pa~ pf~ sdrpt’ta <te pMptf’~fr - iit~sia t’improvjste tOnamitMmar; catrcthumuqtx vcuMtd<!u~ct.t<itedeiaveitH[e. Mon fh’T )~i dit Ludovic, que))e e<t la dame vf)!)ee etqnet €t:)USS)t<iri))ardqmsout.trrives..vc<’t~’?)outcei’par<ut si <’tra!~f.Et\«is’)) entre
+dans ses bras en s’exclamant : — , mon cher Ludovic ! Mille bonjours ! Celui-ci ne fut pas peu surpris de retrouver ainsi à l’improviste son ami Euchar ; car c’était lui qui venait de descendre de la voiture. — Mon cher ! lui dit Ludovic, quelle est la dame voilée et quel est aussi le vieillard qui sont arrivés avec toi ? Tout cela me paraît si étrange... Et vois ! il entre
-une voiture.et i) s’y trouve. Dieu!–ai-jebicnvu? Eucharpri~ Ludovic souste bras, 6tque)ques pas avec tnidan9 tf.rue,ettuidit: Tu apprendr.ts tout,
+une voiture, et il s’y trouve... Dieu ! — ai-je bien vu ? Euchar prit Ludovic sous le bras, fil quelques pas avec lui dans la rue, et lui dit : — Tu apprendras tout,
-ami, qtfand il
+ami, quand il
-sera temps; ma: pour
+sera temps ; mais, pour
-pu t’armer. Tu es ~ate comme un mort. tes
+pu t’arriver. Tu es pâle comme un mort, tes
-perdu teuréctat; el, s’il faut t< i’:tvoufr, franchement,
+perdu leur éclat ; et, s’il faut te l’avouer, franchement,
-es vieiJii de dit années.
+es vieilli de dix années.
-gravement mahde ? es-tu SONS po~ds d’un jnnrd chagrin ? Kon répondit
+gravement malade ? es-tu sous le poids d’un lourd chagrin ? — Non, répondit
-toujours t’homme le p!us henreu\dt)nnn’te,€tjentëne.auseindpt’a!nouretdesptatsirs.une veri)ab)ee\!s(ence de fainra!!t.Apprends que f)e;)ui’ip)usd’unean~ee la céleste Victortne m’a o~ert sa donc’’fnain. L;’ b’)!<’ tN.Js<))t t.- b . a<ec)es glaces qui brittent aut fenêtres,
+toujours l’homme le plus heureux du monde, et je mène, au sein de l’amour et des plaisirs, une véritable existence de fainéant. Apprends que depuis plus d’une année la céleste Victorine m’a offert sa douce main. La belle maison là-bas, avec les glaces qui brillent aux fenêtres,
-résidence, ettune pourrais non faire de ptus raisonnabtc q"e de
+résidence, et tu ne pourrais rien faire de plus raisonnable que de
-à t’instant . «ec moi
+à l’instant avec moi
-paradis terrestre-Com’ne ma bonue femme
+paradis terrestre. Comme ma bonne femme
-te revo’r! Allons la surprendre! Euchar
+te revoir ! Allons la surprendre ! Euchar
-temps neeess. ire pour changer decostnT~, et )ni promit
+temps nécessaire pour changer de costume, et lui promit
-lui pou-’ apprendre
+lui pour apprendre
-bouche <0t))men) tout s’était renn’ pour assurer sou bo~he~r . Ludovicrecut son ami anbas des escatiers. et ~epia de
+bouche comment tout s’était réuni pour assurer son bonheur. Ludovic reçut son ami au bas des escaliers, et le pria de
-la pi~ grande prëcaution, parce que V’ctorine très-fret) ~emment, et jxste’Ment d.ins le moment même. était
+la plus grande précaution, parce que Victorine, très-fréquemment, et justement dans le moment même, était
-de docteurs de tête ~nerveuses, qui )a jetaieutd.<MS un têt ~t d’irritahihte, qn’eUe entendait ators)espMmêmetesph<s)fj;ers dans iaMittson, bien
+de douleurs de tête nerveuses, qui la jetaient dans un tel état d’irritabilité, qu’elle entendait alors les pas même les plus légers dans la maison, bien
-ses aopartements t~s ~e ~t simét dans i’aUe p~us etotgnce da chateitn. ToM ’es dem ;e gtiMerent à ?<)$ de toup le
+ses appartements fussent situés dans l’aile la plus éloignée du château. Tous les deux se glissèrent à pas de loup le
-de ta~pM, et par uo corndor ~t~gnttf’t la chambre deLudovic. Apt~t’e.pMt.Mm e<).T*ti*)e de <t M}e d~ ~Y~, LndRvic tira
+de tapis, et par un corridor atteignirent la chambre de Ludovic. Après l’expansion cordiale de la joie de se revoir, Ludovic tira
-et s’ëcna tout
+et s’écria tout
-coup Dieu Dieu qu’aide fa~t ? malheureu; que je <un et
+coup : — Dieu ! Dieu ! qu’ai-je fait ? malheureux que je suis ! et
-la ngure dans
+la figure dans
-servante reffognëe s’ëianca dans
+servante renfrognée s’élança dans
-à Lu<t"v’c avec
+à Ludovic avec
-criard Que hites-vous donc, tnonsienr le bjtron voûtez-vous tuer madame qui
+criard : — Que faites-vous donc, monsieur le baron ? voulez-vous tuer madame, qui
-de Crantpes ? ? –Ah Ditn dit
+de crampes ? — Ah ! Dieu ! dit
-se tamentant Ludovic ma, chtre Annette dans <nt joie j’ai oub~ . Voit-tn !e b~roa )«:(!) cjhe.r .~m’ de ct~nr est arriva Il
+se lamentant Ludovic, ma chère Annette, dans ma joie j’ai oublié. — Vois-tu, le baron mon cher ami de cœur est arrivé. — Il
-a hten des
+a bien des
-sommes v~s; c’est un v)ei) ami
+sommes vus ; c’est un vieil ami
-de ajadame. prie- ~t), su~")}e-J* dp me ptrntettre de te eonduire ehe* et)t; <a4s ceta, <na hanne Anuette et~it )u< tftit une ntece d’agent d.tns ta tnain. t* servante partit %vee un a;r dedatsneu~ en disant: Je vais vous te c~j~tnt se~ ~ire. Enehar, mm vit i<;t ~e serine comme it nt s’en p.rësente que
+de madame, prie-la, supplie-la me permettre de le conduire chez elle ; fais cela, ma bonne Annette et il lui mit une pièce d’argent dans la main. La servante partit avec un air dédaigneux en disant : — Je vais voir ce qui peut se faire. Euchar, qui vit ici une scène comme il ne s’en présente que
-dans ta vit. scMe rép~t ~e d~ns cent wf~nit et dans c~ ça(ned{es, se 6t a l’instant
+dans la vie, scène répétée dans cent romans et dans cent comédies, se fit à l’instant
-du bou~enr int<m< de su)) a~. 1} setttit, comme LndavM, )’e)nb)tf[as de ce mpwent, et commença t s’informer
+du bonheur intime de son ami. Il sentit, comme Ludovic, l’embarras de ce moment, et commença à s’informer
-choses indin~rentes; maM ~udofte neseh’ P*~ détourne<\ ~ onhtt aJt)Btttmtent )ut faspntet c~q~ )m ~t a,rrivé d’extmordM.Ma depu.isjeuj-i ~natat~n ~~ lu te rappeUes, lui dit~it, la soirée oit;~ c!)Bï ta~ présidente Vehs, m raeen)M (fs a~en~r;!<(f~ %fn) Ëdgard, tf te r.t ~« -<)es MM) sans do’M*’ <)’)? MtitOfiMe,. da~),u<~ a~ees d,e ja,to~, tue ta issa voir t’ammufqut t’en~a~ ~o). fauquejjetan.je te t’BLVoue, je m~’aaMn’!a.th,tj, 4’une MeHtj~ajuscnse esni~~fe, dan. fes regttds de taquefieje hsats ~e je ~m~%Bas sans
+choses indifférentes ; mais Ludovic ne se laissa pas détourner, et voulut absolument lui raconter ce qui lui était arrivé d’extraordinaire depuis leur séparation. — Tu te rappelles, lui dit-il, la soirée où, chez la présidente Vehs, tu racontas les aventures de ton ami Edgard ; tu te rappelles aussi sans doute que Victorine, dans un accès de jalousie, me laissa voir l’amour qui l’enflammait pour moi. Moi, fou que j’étais, je te l’avoue, je m’amourachai d’une petite danseuse espagnole, dans les regards de laquelle je lisais que je n’aimais pas sans
-Tu au,ras remao}ue que, te~tMe~~ta (jn~duj~Hdang~~eHe rasse<n)))aies œufs
+Tu auras remarqué que lorsque, à la fin du fandango, elle rassembla les œufs
-au mitieu djt,cef~t~ia)~t<e ta ehai e~elaprésidente. Dis-moi, pouvajU-e ~e . m~m H<e fair€;pomprendre combien jet’~ntëressais? P .<: Le
+au milieu du cercle, derrière la chaise de la présidente. Dis-moi, pouvait-elle mieux me faire comprendre combien je l’intéressais ? Le
-suivant, jpvoutuMV~ rendre y~si~<’ cette jeune, nUe; mais t’enchatnement des chejies ne
+suivant, je voulus aller rendre visite à cette jeune fille ; mais l’enchaînement des choses ne
-pas qu’it en tut amsi. J’avais presque oub)ié ta~ netttB, (p{~)))te te hasard. L’enchaînement des choses? interrompit Euchar. Oui,
+pas qu’il en fût ainsi. J’avais presque oublié la petite, lorsque le hasard... — L’enchaînement des choses ? interrompit Euchar. — Oui,
-juste, ren~t) Ludnvie. Br~f . quelques jo’fs après,
+juste, reprit Ludovic. Bref, quelques jours après,
-l’auberge oit nous
+l’auberge où nous
-jeune Espagnpte. Atprt t’Mtesse ( tu ne saurais erotre e.e’NbMM, cette 6;atme, q~ tn’a donue autr~tb~s de t’eatt et du vina~re uonr ta. htes~!o de uion get<au, s t,ti. à moi), t’hotesse, dis-je, t’ëtancavc~ j, et.medpu~.ua.tYec instance~ se trou~vitient ta~dut)!H,.e et son,itceomp:~gn.tteur, <~u, apEès tui avoir rendu ta~de~nc: avajent qe.<~ de re\mt~ d< )is pfusicur.semaiMes. Je r~sotits te, jOu~jMiKan)~ P’6 d~n~er t~ies, tcii p.ci~ ~o ~c< pour ittier a teur M’,h(tfeh~; ~a)s ~enH~oea~çut d<;ti, ch:)~. ne voulut )~nt que ee)a, se f’t, MQn en:uf ~~ep’’nj;)t.tUMi detafpie qut’jevoutaJ-t.OMMUtm’e, et !,(j,,to~rM.t (p~[,.t j~. j~)ers ),. ceffste ~tctojixe; mais t’aHeMtahd.e ~ot) i),~t~ .it sip’’off)’)d~~eun tmque son âme iujprfs’.nmn~bte, qu’ctic t’c \~u’~tt i’!u~ u)<i t;o~’ m nte’ee~!endtetMrit:rdeta,M,
+jeune Espagnole. Alors l’hôtesse (tu ne saurais croire combien cette femme, qui m’a donné autrefois de l’eau et du vinaigre pour la blessure de mon genou, s’intéresse à moi), l’hôtesse, dis-je, s’élança vers moi et me demanda avec instance où se trouvaient la danseuse et son accompagnateur, qui, après lui avoir rendu tant de visites, avaient cessé de revenir depuis plusieurs semaines. Je résolus le jour suivant de me donner toutes les peines possibles pour aller à leur recherche ; mais l’enchaînement des choses ne voulut point que cela se fît. Mon cœur se repentit aussi de la folie que je voulais commettre, et se tourna tout à fait vers la céleste Victorine ; mais l’attentat de mon infidélité avait si profondément choqué son âme impressionnable, qu’elle ne voulait plus me voir ni même entendre parler de moi.
-L’ENCHAtNEMENT DEH CHOSES 79 f-~ rhprCoch<’ni~a ~surnttq’’ef~Ff ~tO(nbpe dans une mf~anco~j)o’n~!f.f[’t’’souvent p.<c~ttis!u’le pOtDtd’êtrcsufToqu~e pa:’s<<r)))<’s .t’t’j" ’<’itfs’<’(’t’);tit,aut.csespoir: –Jc)’it’j’< ’rd"!jt’t.p’rdtt! T’t penses <jhfi eret cf’ta tit sur moi, etquet!e douleur j’éprouvai de<’ft))a!f’c)H’t~t\mf)!e[i’e).d!).. A!t"nn ’if ~tntA)!t’<t!Piitr.t€!ift]nonc:tàLudovtf’qufn)’<d.’ me tab..ffti’n(’t’<ti!!t0!i!csnrj).ised<’s.tt!;tq~csdet’oiiequ’s ’t’)n~araieut aMJn’irjuNd’th.fon. Pr)’sqt!f’ituss))ôtd~sso)!t)t’)i€5rft€)ttn’cnt,cotî)mes]iffe"e ’it! :itn:ti~f)H.t ’ti’!)ft<t!i"n"<t!m’oL((neniHdanff’<b~font)e.mor-. t~<i!<j’tf’ai;;dt’,tiev~p .€pO!’i!iîH’c<t’Vt~t!cs;ef!et!ei pc’i\mt voir per&onne, eL se faisait excuser
+Le cher Cochenille assurait qu’elle était tombée dans une mélancolie profonde, que souvent elle était sur le point d’être suffoquée par ses larmes, et qu’elle s’écriait, au désespoir : — Je l’ai perdu ! je l’ai perdu ! Tu penses quel effet cela fit sur moi, et quelle douleur j’éprouvai de ce malheureux malentendu. Au même instant Annette entra et annonça à Ludovic que madame la baronne était toute surprise des attaques de folie qui s’emparaient aujourd’hui du baron. Presque aussitôt des sonnettes retentirent, comme si le feu était à la maison, et l’un annonça bientôt que madame la baronne, mortellement malade, ne voulait pas être importunée de visites : elle ne pouvait voir personne, et se faisant excuser
-du mon~ienr ctr~~ef. A~me~d~ ~M ~d~a ~ej a!tx~i~tts,c).quit[a~a<’ti..nihrp.t.«d"vicrcgttrd.!partpi’red<’vitnt Iui,s;t)!st-j( ’tid"’e.et!"ttsi-t’j ~- it!)d(’h!ivoixh0tirc<’tt. –Tu~f saurais f’ott’e;:vrcnneitefrotdeH<’p"fsque méprisante! ~’ c!orh!en~eref:)t).S)a:M-a!ti)t<ft’st’xp!os!ons4Lttthts ardent afT!om’netn’itva’entpnS(!o!!nci~t’f)i~ ’iC)iDno’re!)fffoi!)fti’’ff;))t JOtt<ti,Y.i)tpftnrh![td"n:t’t)Ut!tr.jerH’t’ .ns)of’t ~e()~t)s)ednt!te. Etit.nii(dts- ’i)nu!at’<Ttthi;’e ~t:-Oj),et€Lfdev":td(’piuscnj.)’)S Cf"’t)<.n!<’t ’taHtiCfJe,jtt’’<jtf’tt!ijom’oud;<nstinba~fiicniecoDn~soM chaic. Atorstnontriotnpheftttdet’He. J’ttfr.tti~ai pour ht srfcndt’ fois cette oontip<Ï:<nse avcnturense; ~e dai;SH)dt\htetnc’!t.m ’f ’( ’<)t’ .<c!te<t’Hrt’<h\)~’ c ~’ )!cb’t"nt su!’fapoimedupi’’d,cttc’ia!)tf’ntt;ctnesbi’’issû!)bea!<<’o’ ’ps.je lui niurmurbi tout h:’s: Divine! rc!cs!e co~ftesse! je vous au!ted’;)ne Hiamcre inexprimable, jf ~ous adore; soyez n;o" ange de hinti~rf! Vx’tnrtnente rit au nez; mais efta tie ofi’~Traya pas; et d~ns )a matmee suivante, a i’iie~re eonveuiibie, c’<*st-d):c sur tc~ une lie’n’f, mon ami Corhenii)te sut m’inttoduïre auprès d*fit< f j’impior~i sa
+du monsieur étranger. Annette regarda Euchar fixement dans les yeux, le toisa de la tête aux pieds, et quitta la chambre. Ludovic regarda par terre devant lui, sans rien dire, et puis reprit à demi voix son récit. — Tu ne saurais croire avec quelle froideur presque méprisante Victorine me reçut. Si auparavant des explosions du plus ardent amour ne m’avaient pas donné la conviction que cette froideur était jouée, et avait pour but de me punir, je serais tombé dans le doute. Enfin la dissimulation lui pesa trop, et elle devint de plus en plus confiante et amicale, jusqu’au jour où dans un bal elle me confia son châle. Alors mon triomphe fut décidé. J’arrangeai pour la seconde fois cette contredanse aventureuse ; je dansai divinement avec elle, cette créature divine ! et me balançant sur la pointe du pied, et tenant entre mes bras son beau corps, je lui murmurai tout bas : Divine ! céleste comtesse ! je vous aime d’une manière inexplicable, je vous adore ; soyez mon ange de lumière ! Victorine me rit au nez ; mais cela ne m’effraya pas ; et dans la matinée suivante, à l’heure convenable, c’est-à-dire sur les une heure, mon ami Cochenille sut m’introduire auprès d’elle, et j’implorai sa
-Elle tne rt’gardn fixement en st!e<icf:je [itc p:’rc’p)t;ti à
+Elle me regarda fixement en silence : je me précipitai à
-devait tn’up}’art(’ni!etta couvris
+devait m’appartenir, et la couvris
-laissa fa ire; Mais je fus pénètre d’uue i’npt’e~sion étrange en re’UHfqojint que son rf~rd était
+laissa faire ; mais je fus pénétré d’une impression étrange en remarquant que son regard était
-comme prive de la vue; elle
+comme privé de la vue ; elle
-statue inan)m<’e; cependant
+statue inanimée ; cependant
-paupières. E!Jc se
+paupières. Elle se
-yeux, q’ntta la
+yeux, quitta la
-pas do’ttcux; ie courus
+pas douteux ; je courus
-lui dcn!!md la
+lui demandai la
-sa &ite. Tres-’hten, très-uieo, cher barBp. dit
+sa fille. « Très-bien, très-bien, cher baron, dit
-avec MM sourire
+avec un sourire
-avez-vous ia)t voxe aveu a la cotntesae? en ens-vous aime? Co’utne un
+avez-vous fait votre aveu à la comtesse ? en êtes-vous aimé ? Comme un
-de t l’amoui’.M u Je F~contai au
+de l’amour. » Je racontai au
-qui t’était paM a contredanse.
+qui s’était passé à la contredanse.
-yeux brUierent df joie. <f C’est deheieux! a’ecria~t-R, c~st tout
+yeux brillèrent de joie. « C’est délicieux ! s’écria-t-il, c’est tout
-Et qneiJe ëfait la
+Et quelle était la
-contredanse, tnou cher baron ?" Je
+contredanse, mon cher baron ? » Je
-pose dom je
+pose dont je
-parlé. ’< Charmant! tout
+parlé. « Charmant ! tout
-fait charmaut! cher
+fait charmant ! cher
-comte d.’u s le
+comte dans le
-et it toussa
+et il toussa
-appeler àla porte (~chc"~tc’ Cocheniffe’M >. Lorsque
+appeler à la porte : — Cochenille ! Cochenille ! » Lorsque
-contredanse qne j’avais composée atO’Hê<MC. Prenez votre ~[a~eptet~Coenenitte, dit
+contredanse que j’avais composée moi-même. « Prenez votre flageolet, Cochenille, dit
-et joueznous ce que tnbusteur vo’t~ a chante, u Cochenille
+et jouez-nous ce que monsieur vous a chanté. » Cochenille
-assez passah’etnent ce
+assez passablement ce
-me fat)ut danser
+me fallut danser
-comte, fepreseuter sa
+comte, représenter sa
-du yieUtard, en se tenaul sur
+du vieillard, en se tenant sur
-me m~rnt’tra à t’o<f)t!e: <f Mon trcs-f -ficr baron,
+me murmura à l’oreille : « Mon très-cher baron,
-fille Victorineest à vous! )) La belle \icto!’i"e nunanda <fnn!:)f fo’it toutes tes jeunes
+fille Victorine est à vous ! » La belle Victorine minauda comme font toutes les jeunes
-Elle rtStit f’oidt t tnmmitite, sans dij’e ni
+Elle resta froide et immobile, sans dire ni
-avec ~ t~) d’ ~itte ’tt tère telle
+avec moi d’une manière telle
-toutes m~s ’’sperances to’nbercntde UtMt~u . J’pprtscu îuême temps qu’antronis, lorsqu’il Bi*atFiv~jdc,p~’endr~ ta co<t&if<e de ictorine pour t’tje dafts la coutred.’usp, ces de’tn’isette-t s’étai’ t~ cnt~~dues dans
+toutes mes espérances tombèrent de nouveau. J’appris en même temps qu’autrefois, lorsqu’il m’arriva de prendre la cousine de Victorine pour elle dans la contredanse, ces demoiselles s’étaient entendues dans
-jeu cruei pour .Btf mys)!t’)er de ]a ~us en’royabte mamere. Je
+jeu cruel pour me mystifier de la plus effroyable manière. Je
-et j~en V)us a penser
+et j’en vins à penser
-ce q’ie j’avais de j~Ht’ux à faire cta~ de me tats~er f’tndu’re par te nez dans t’fnchaineme~t des choses. t)<’utes supernus! Au
+ce que j’avais de mieux à faire était de me laisser conduire par le nez dans l’enchaînement des choses. Doutes superflus ! Au
-m’y atten~dats )e moins, d..ns i*a~t mcti~ où
+m’y attendais le moins, dans l’instant même où
-au cha~rtn le ph)sj" -of’n"i~!("ef!itprûuot!!e<!esestcv:’cstretnbia’ites. P~’ tStftDs df mes.’n’i~ vouiatent me
+au chagrin le plus profond, un oui céleste fut prononcé de ses lèvres tremblantes. Plusieurs de mes amis voulaient me
-dans )a tête nue fonte ~ tt~U~s id<cs: .t~ ie jour qui ))rct~(!.i moQ mariage dev~tt nft~ ~it~rde mon t K’~r~sfin’~u doute h- p :.s h’~er. Je ;!if :J~ j~ nc~ - boune beNre chez itaacee; elle
+dans la tête une foule de sottes idées : mais le jour qui précéda mon mariage devait arracher de mon cœur jusqu’au doute le plus léger. Je me rendis de très-bonne heure chez ma fiancée ; elle
-pas tL~ .s ~tt t;uitttj~~t!. A~ue ~’ffj .p)e!’s eta’ent ëpars sur sa tubie de U’ v..)L Je )’e ’m cntip d cci et j’y n’cunn.tis t’ëcriture tn-tte et<’harftf.i.<ic!<tt"f ’htf’t;<(- ~tut’fiv!’pdeuo~esd’’St’x!)€tt.t~€de (le ch’Kj’.n jour 0 ci’ o ~’ft! ce
+pas dans sa chambre. Quelques papiers étaient épars sur sa table de travail. Je jette un coup d’œil, et j’y reconnais l’écriture nette et charmante de Victorine. Je ris : c’est un livre de notes de ses pensées de chaque jour. Ô ciel ! ô Dieu ! ce
-une tiouvet’c ~reme e de son .tH)ft’n"n’ mot, d~p~us iun~œatp.* c~che. Lc~ mu.sie~’&mCn!cms.tOilt,tH)H’S~ . T~ ne
+une nouvelle preuve de son amour pour moi moi, depuis longtemps caché. Les plus légers incidents sont notés là. « Tu ne
-ce cœur.hommeinsensiNe! Ro’s -jf oublier taille [)f!detti’da);sied<’i!t€dudesepo!r?doLs-jemeJ€terates p!ed’.? te
+ce cœur, homme insensible ! Dois-je oublier toutes pudeur dans ce délire du désespoir ? dois-je me jeter à tes pieds ? te
-vie me semble
+vie semble
-la tO’"bc?M j! lis a bd.(tc!nême de
+la tombe ? » Je lis à la date même de
-soirée oùjeme pris
+soirée où je me pris
-la peti[f!i.<j.a ~, jo)e: <H!!e’t))’’)du!itt’aime,rienn’estpluscertaio.Insensé,neMistu pas f)~f’ le
+la petite Espagnole : « Tout est perdu ! Il l’aime, rien n’est plus certain. Insensé, ne sais-tu pas que le
-jusqu’au ph~~rni’~ fddncœ’tt?~ JI Je fi-, i~nt ~ ift~rine entre au n)éme instant; le livre dtas les m..it.s.j~ruej<’ttea);)’nou:devan)<’f<<’<’ncnant: ~)n.’non!ja!t)a).sjen’aitnaicettetiUeéLrange.Toi,tois<’u!e astnut’~ursetemonidole.M m A ors )c)o’’ine me regarde ftxpment, et d’une voit strniente " hpne"x ,diteHe,jen’aijanï’’is()etiseatoi!Metetie me quitte rai i’icment et
+jusqu’au plus profond du cœur ? » Je lis haut. Victorine entre au même instant ; le livre dans les mains, je me jette à genoux devant elle en criant : « Non ! non ! jamais je n’aimai cette fille étrange. Toi, toi seule as toujours été mon idole. » Alors Victorine me regarde fixement, et d’une voix stridente : « Malheureux, dit-elle, je n’ai jamais pensé à toi ! » et elle me quitte rapidement et
-chambre cuisine. Cot!!f’’f ’d -onquetapr’. i<!eried’’tnefe!)tmepuisseal)ersiloin? A!tnf![.revinttlanstemomCt)t,etdeiniinda~L!td\ic.annomde satt’fntite,commeHti)sf faisait que teba’onn’eû<t’as<’o"d’[it’rM d’’J’e h’ tnoj~sieHr étranger,
+chambre voisine. Comprend-on que la pruderie d’une femme puisse aller si loin ? Annette revint dans le moment, et demanda à Ludovic, au nom de sa femme, comment il se faisait que le baron n’eût pas conduit près d’elle le monsieur étranger,
-attendait 1’ ~Me depuis jje de.~ i!.e!~re. Une charmante. excellente
+attendait sa visite depuis une demi-heure. — Une charmante, excellente
-le haMtt ~ $<)t itmu elle se saer)tie pour se cenforf~er a mes désirs. !fhar ne
+le baron tout ému ; elle se sacrifie pour se conformer à mes désirs. Euchar ne
-de vttt~ ~ K)*H)e tout a fait h.bthée, prenne en g’ande toilette. Je vous ameoe notF)’ cher Euchar. L’* yoiei<tet!~t)tr, dit Ludovic: mais tnrsqt’e Enrhar s’approcbi) 4e )* ba)’<tjt<M"<t<prtt sa
+de voir la baronne tout à fait habillée, presque en grande toilette. — Je vous amène notre cher Euchar. Le voici de retour, dit Ludovic ; mais lorsque Euchar s’approcha de la baronne et prit sa
-saisie d’untt’Mthtementt)’H<t-fet’t. et s’ëcfia .ft~ne Vjeit faible: –<J Dieu! et tombt évanouie ~ ans smo fauteuil. Euchar, incapabt)- de s’importer ce
+saisie d’un tremblement très-fort, et s’écria d’une voix faible : — Ô Dieu ! et tomba évanouie dans son fauteuil. Euchar, incapable de supporter ce
-retira ~pidement. M t!heureut, se disa))-)) a ta) mf~e, tu Be )<- OMyitM pas Et a’ors Il reOf<at<t-j))M. ~ ht9Btmi; iHt)~ bornes d)M’* )e<M}ae~ le toaten.tentiu d’une " ’e)’eyaM<’< .t<n!ïf~ftrjm<r-Mtm~~)i~J ~jMvaitataintenaut qui Victof’ne avait donnesoM amour, ~< tj ae<eH<jit ~trafg~e î!n otefH’t. Sien des
+retira rapidement. — Malheureux, se disait-il à lui-même, tu ne le croyais pas ! Et alors il réfléchit aux chagrins sans bornes dans lesquels le malentendu d’une incroyable vanité avait jeté son ami, il savait maintenant à qui Victorine avait donné son amour, et il se sentait étrangement ému. Bien des
-simple joyauté, il «’avait jos donné d’ituparanee lui
+simple loyauté, il n’avait pas donné d’importance lui
-clairement e!ptiquefs. tteo’MprctMtt )ec!’Met~e , ~tMmen<’<teVtctoMtte, et s’étonnait d. ne
+clairement expliquées. Il comprenait le caractère passionné de Victorine, et s’étonnait de ne
-compris M tHMOM. t/UMtant ef Vietorine avait
+compris son amour. L’instant où Victorine avait
-si ct<iremeut sa px~pn ft~ait jeté
+si clairement sa passion avait jeté
-nouveau dant son cœ’tr, et il tentait une eimjjtee de regret d’aM))’j))tteme’Lt éprouvé
+nouveau dans son cœur, et il sentait une espèce de regret d’avoir justement éprouvé
-cette bftte jeune 6tM comme une <’epupmnce invotootaire qui
+cette belle jeune fille comme une répugnance involontaire qui
-des ditipe~ttono defavor. bies. it s’en
+des dispositions défavorables. Il s’en
-en pessant avec UHe compassion protoude aux
+en pensant avec une compassion profonde aux
-qu’un mauvame)prita<aitjetët sur
+qu’un mauvais esprit avait jetés sur
-soir mtmf, la
+soir même, la
-avait rassemb)é la
+avait rassemblé la
-raconté tes aventures
+raconté les aventures
-en Espagne, Le
+en Espagne. Le
-des arcfamatiuos joyeuses,
+des acclamations joyeuses,
-se senti) comme
+se sentit comme
-coup ëtectrique tor qu’i)apercutVictorine,qu’i)ëtaittoind’attendre!a.EHeneeonse)’v.ot pas ta moi’<drf trace de M mafitdie; sesj’f’L bri))ai’’nt ptftns de
+coup électrique lorsqu’il aperçut Victorine, qu’il était loin d’attendre là. Elle ne conservait pas la moindre trace de sa maladie ; ses yeux brillaient pleins de
-parut aniige de
+parut affligé de
-présence, et" contre Mn or’ffnaire, it resta
+présence, et, contre son ordinaire, il resta
-comme gène. Victorines’approcha adroitement
+comme gêné. Victorine s’approcha adroitement
-le t7ira ~< part
+le tira à part
-dit d’~ ne voit tranquille et sérieuse: Vous connaissez ie système
+dit d’une voix tranquille et sérieuse : — Vous connaissez le système
-sur (’enchaînement des ~ cjuo~et.Seien moi, nos fohes eompnsent la véritabte cbaine de
+sur l’enchaînement des choses. Selon moi, nos folies composent la véritable chaîne de
-Nous tes commettons,
+Nous les commettons,
-nous fcs commettons enco’e; de
+nous les commettons encore ; de
-sans retâcue notre
+sans relâche notre
-ce qu’ciJe le
+ce qu’elle le
-vers Ja mort.
+vers la mort.
-comprise qu’a"jonrd’uui seulement. (~e n’est
+comprise qu’aujourd’hui seulement. Ce n’est
-vous, non! c’est un. mamais esprit
+vous, non ! c’est un mauvais esprit
-a ’cpan’tu sur
+a répandu sur
-douleurs, sansespOMT. Le
+douleurs, sans espoir. Le
-s’est eioignë du montent où
+s’est éloigné du moment où
-revu. Pail et repos surtous,Enchar! <)m, répondit
+revu. Paix et repos sur nous, Euchar ! — Oui, répondit
-oui, pait et
+oui, paix et
-sur nous! Le
+sur nous ! Le
-une elisteuce mal cootp~’se. fout est
+une existence mal comprise. — Tout est
-Puis e!te essuya
+Puis elle essuya
-présidente tes avait
+présidente les avait
-à Eucu..r Je
+à Euchar : — Je
-dit ai-je bien fa~t? Ae faut-il pas, repotj’t i~ucbar, me resigner à tout? La socifte, comme c’est .~ ou h. ’b~f ’de, trotta daus le retour inespCtC :i’Cti<ir un nouveau monfd ftonnement et de plai~r, et ’ac~ c.ta de dr’niandes sur
+dit : ai-je bien fait ? — Ne faut-il pas, répondit Euchar, me résigner à tout ? La société, comme c’est son habitude, trouva dans le retour inespéré d’Euchar un nouveau motif d’étonnement et de plaisir, et l’accabla de demandes sur
-avait lait p-u’it.nî~) .;L~cnc’e. Je s. i~V! nu. d ~t Euchar, pour tt’nir ma parote donnée ilya deux ans, c’est-à-dire racoler de nou.ei!es aventures
+avait fait pendant son absence. — Je suis revenu, dit Euchar, pour tenir ma parole donnée il y a deux ans, d’est-à-dire raconter de nouvelles aventures
-ami L ~ard, et do<tt<er à
+ami Edgard, et donner à
-un d’’i.aumentq"t::ianqua’t. t’fus tard u ..e j.ij~t .t.M troupes at~es. Les ba!!es Je respF~ tc.ntt, et, .~ )rcs iat.udela suerre, il
+un dénoûment qui manquait. Plus tard il se joignit aux troupes anglaises. Les balles le respectèrent, et, après la fin de la guerre, il
-sauf daus ’ot
+sauf dans son
-CONTRSMtS’rË~HËU~. ~~ tt~’t~t~ m’tvMt tnMtie r~u ’de’ lui ~t ~eKum!tMgtemp~aM.<eMutd~ ville ’natale,Iors-" ~)<tpet)te bague
+pays. Il n’avait pas revu don Rafael, et n’avait même reçu de lui aucune nouvelle. Il était déjà depuis longtemps de retour dans sa ville natale, lorsqu’un jour la petite bague
-don Rafaël, qu’il
+don Rafael, qu’il
-au ~fnt!pn~d!uhe’~6t(;’StMnge. &}~~mattn d~j ~ petit homme aM mattiefes singu49~p ~ten~~dtyanr)~i,ettui mo .l’anneau qu.’il avaitpC’rdu. KA’etyeBnëaut’estTi~ vous? JU:i;dèlnarida~t.il~. <~ Sa~ aucun doute, iui répondit
+au doigt, lui fut prise d’une façon étrange. Le matin du jour suivant, un petit homme aux manières singulières se présenta devant lui, et lui montra l’anneau qu’il avait perdu. — Cet anneau est-il à vous ? lui demande-t-il. — Sans aucun doute, lui répondit
-ami. . j)~Tt:Mhomme,ho~deM,s’tcnaeaespa~ D~nEdgard, c’est
+ami. Alors l’homme, hors de lui, s’écria en espagnol : — Don Edgard, c’est
-n’est-ce pas?. Il
+n’est-ce pas ?... Il
-doute ~) ~)e~t . Le~ traitt tin petit
+doute possible... Les traits du petit
-revinrent a )a mëmoire d’Edgard c’était tdMe9~)~ite)t~ de Rafaël, te mêm* qui,
+revinrent à la mémoire d’Edgard : c’était le fidèle serviteur de Rafael, le même qui,
-le ceutage du dëses&t.Mtd<tœduta&UedesonmMtre. te~t~ tans )esstiMs!s’<cMâ-t-H,’vous êtes le tervitM~ de don Ra&et Marenë~’Je vousTecqnna~ Ou est-il Ah! un singulier pi-ésageyasevëri6er;. –Venezavecmoi.tutdittëvietUard. Et’tt condnistt Edgard
+le courage du désespoir, avait défendu la fille de son maître. Empecinado, chef des guérillas. Empecinado, chef des guérillas. — Au nom de tous les saints ! s’écria-t-il, vous êtes le serviteur de don Rafael Marchez ! Je vous reconnais. Où est-il ? Ah ! un singulier présage va se vérifier... — Venez avec moi, lui dit le vieillard. Et il conduisit Edgard
-et lui fit
+et lu fit
-les eMatMts’ji’une’matse~~ QuetBpèctaetes’~KtHatOrs! Ma~de’epaise.P<t9’’t~son visage, pâte comme cetut d’un c<t’’da~e ~sMcësi’an’cna~ couché
+les escaliers d’une maison misérable. Quel spectacle s’offrit alors ! Malade, épuisé, portant sur son visage, pâle comme celui d’un cadavre, les traces d’un chagrin mortel, don Rafael était couché
-un ~tdepaiUej et devanrtmune’ieune&ne, une entant du
+un lit de paille, et devant lui une jeune fille, une enfant du
-à genoûa: c, 1 .i: ’"Àus~tot qu’Edgard entra, !a jeune
+à genoux. Aussitôt qu’Edgard entra, la jeune
-vers te vieiUard.et s’ëeria aveci)e ton
+vers le vieillard, et s’écria avec le ton
-ardent enthousiasme: –Mon père,
+ardent enthousiasme : — Mon père,
-c’est lui! i N’est-ce
+c’est lui ! N’est-ce
-c’est lui? i’ Oui dit
+c’est lui ? — Oui ! dit
-dont tes yeux étincetërent. Et
+dont les yeux étincelèrent. Et
-ciel v C’est notre sàuveur! 0 don Edgard! qui
+ciel : — C’est notre sauveur ! Ô don Edgard ! qui
-que ;ia Bamme qui brMait en
+que la flamme qui brûlait en
-et lit liberté
+et la liberté
-tournerait ’-vers~moi~mème peur me dévorer?. Apres ,Je premier epanchemeat du ravissement leplusvifetdela Ttlas profonde
+tournerait vers moi-même pour me dévorer ?... Après le premier épanchement du ravissement le plus vif et de la plus profonde
-ennemis ~te don Rafàel avait
+ennemis de don Rafael avait
-au goavernetnënt, qui
+au gouvernement, qui
-lui la’ peine du bannissement
+lui la peine de bannissement
-pieuse nt<e et
+pieuse fille et
-serviteur Mete <e ncarfissaient du
+serviteur fidèle le nourrissaient du
-de tent chant
+de leur chant
-jeu. L’est Manuela c’est BiOggMtUùbas! s’ecna Ludovic. Et toute la société s’écria: – Qui,ce sont eux! – C’est
+jeu. — C’est Manuela, c’est Bioggio Cubas ! s’écria Ludovic. Et tout la société s’écria : — Oui, ce sont eux ! — C’est
-inconnu enNamma tout
+inconnu enflamma tout
-secours. H nt transporter don Rafaël chez son oncle; le
+secours. Il fit transporter don Rafael chez son oncle ; le
-de nouveau: car
+de nouveau : car
-sa maison avaient
+sa maison, avaient
-somme eonsidérabte, qu’ils
+somme considérable, qu’ils
-son départ; et
+son départ ; et
-lui sumsait seulement
+lui suffisait seulement
-entre ses mains. Ed~ja~se décida a partir
+entre ces mains. Edgard se décida à partir
-compagnie du MèleCu)tas. cI! revit
+compagnie de son fidèle Cubas. Il revit
-lui &t remettre entre tes maias te trésor
+lui fit remettre entre les mains le trésor
-don Rafaël. Cependant
+don Rafael. Cependant
-savait jjue Rafael
+savait que Rafael
-honneur qu’a sa
+honneur qu’à sa
-son eiil fut annulé. Les
+son exil fut annulé. Mon père, mon père, c’est lui ! Mon père, mon père, c’est lui ! Les
-dame magninquement habillée
+dame magnifiquement habillée
-à tëur rencontre; tes conduisit
+à leur rencontre, les conduisit
-du cercte des dame*, qui s’étaient toutes levées,
+du cercle des dames, qui s’étaient levées,
-dit Dona Manuela Marchez,
+dit : — Doña Manuel Marchez,
-ami Euchar! don Rafael Marchez! –Oui! dit Euehar, tandis
+ami Euchar ! don Rafael Marchez ! — Oui ! dit Euchar, tandis
-rayonnait detonnëmrtt quësesjouesetaieMbrutantes. ` H me
+rayonnait de bonheur et que ses joues étaient brûlantes. Il me
-Edgard m’est aattt que moi-même. Vietorinë embrassa
+Edgard n’est autre que moi-même. Victorine embrassa
-resplendissante deM beautë et
+resplendissante de sa beauté et
-toutes deuï semMerent bientôt se counaitre depuis longtemps; et
+toutes deux semblèrent bientôt se connaître depuis longtemps ; et
-groupe <<tt triste
+groupe un triste
-dit Teut cela
+dit : — Tout cela
-la conséquente d, t’enche!nement de* et«M. ~j~~M. –t -M, MMr)<m t)«Mtt, Me 8oaMo~ M.
+la conséquence de l’enchaînement des choses.