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La philosophie du bon sens

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TABLE
DES
RÉFLÉXIONS
ET DES
PARAGRAPHES
DE CET
OUVRAGE.



DISCOURS PRÉLIMINAIRE
SUR LE DESSEIN
DE CES REFLEXIONS :

I. Première Idée de cet Ouvrage.
Page 1
II. Que les plus grands Hommes ignorent bien des Choſes.
4
III. Des Sciences où son trouve le plus de Certitude.
6
IV. Des Réfléxions qui compoſent cet Ouvrage.
8
V. Du Reſpect dû aux Philoſophes.
14
VI. Critique du Chapitre V de la III partie du II livre de la Recherche de la Vérité, contre Montagne.
19

RÉFLÉXION PRÉMIERE,
concernant l’Incertitude.
DE L’HISTOIRE, DE LA TRADITION,
ET DES OPINIONS
DES SAVANS.

I. Introduction.
30
II. Que notre Raiſon ne peut nous tromper en ce que nous appercevons diſtinctement, & qu’elle doit prévaloir sur toutes les Autoritez. Introduction.
34
III. De l’Incertitude de l’Hiſtoire dans un grand Nombre de Faits.
37
IV. Incertitude de l’Hiſtoire dans ſes Commencements.
39
V. De la Partialité des Hiſtoriens prévenus en faveur de leur Nation & de leur Religion.
51
VI. Les Hiſtoriens ſont remplis de Prodiges.
55
VII. Oppoſitions de Sentimens des Hiſtoriens d’un Parti oppoſé, & d’une différente Religion.
60
VIII. Ridicule de l’Hiſtoire ou des Annales de tous les différens Ordres de Moines.
64
IX. Combien les véritables Sujets d’une Choſe ſont ſouvent ignorez des Hiſtoriens.
72
X. Récapitulation des Raiſons de l’Incertitude de l’Hiſtoire.
77
XI. De l’Incertitude de la Tradition, & combien l’Autorité du Peuple eſt mépriſable.
79
XII. Les Traditions, pour la plupart, ne ſont fondées que ſur nos Préjugés & notre Pareſſe.
85
XIII. Bien des Traditions prennent leurs Sources des Ouvrages des Poëtes, des Orateurs, & des Peintres.
88
XIV. La Tradition est commune à tous les Peuples pour autoriſer leurs Erreurs.
93
XV. De l’Incertitude de l’Autorité des Savans, par la Contrariété de leurs Opinions.
96
XVI. Que les Savans ſont toujours prévenus en faveur de leurs Opinions.
101
XVII. De ridicules Opinions ſoutenues par bien des Savans.
104
XVIII. La Moitié des Opinions des Savans ne prend ſa Source que dans leur Haine & leur Jalouſie.
110
XIX. La Différence de Religion porte les Savans a des Extrémitez vicieuſes.
116
XX. Que la plus grande Partie des Grands-Hommes ont avoué, qu’ils ne ſavoient que peu de Choſes.
119


RÉFLÉXION SECONDE,
concernant
L’INCERTIDUTE,
de la
LOGIQUE.

§. I.

I. Introduction.
124
II. En quoi conſiſte la Logique.
131
III. Toutes nos Idées tirent leur Origine de nos Sens, ou de celles qui paſſent par nos Sens.
136
IV. Des Idées conſidérées ſelon leurs Objets.
146
V. Les Idées, que nous acquérons par notre propre Expérience, ſont plus parfaites, que celles que nous acquérons par le Secours.
150
VI. Il faut prendre garde de nous laiſſer tromper par nos propres Sens, ou par nos paſſions, ou par l’Autorité de ceux qui nous font quelque Récit, ou quelque Hiſtoire.
152
VII. De la Nécceſſité de définir les Noms dont on ſe ſert, & d’éviter les Mots ambigus, & les Façons de parler embarraſſées.
159
VIII. La Définition d’une Choſe eſt juſte plus ou moins, suivant l’Idée que nous en avons.
162
IX Des Causes de notre Ignorance.
165
X Des Jugement par lequels de deux Idées ſimples nous en faiſons une compoſée.
170
XI. D’où dépend la Vérité des Propoſitions ou des Jugemens ?
172
XII. Du Syllogisme, ou vrai Raiſonnement.
175
XIII. Des différentes Eſpeces de Syllogismes.
176
XIV. La Vérité ou la Fauſſeté des Prémiſſes du Syllogisme le rendent démonſtratif, véritable ou faux.
179
XV. De l’Inutilité du Syllogisme & de l’Argumentation Scolaſtique.
181
XVI. De la Méthode.
188
XVII. De deux ſortes de Méthode.
189

RÉFLÉXION TROISIEME,
concernant
L’INCERTITUDE
des
PRINCIPES GENERAUX
DE LA PHYSIQUE.

I. Introduction.
193
II. Si le Monde eſt éternel ? Siſtême de ceux qui l’ont cru tel.
204
III. Examen des Siſtêmes différent de ceux qui ont cru le Monde éternel.
218
IV. Raiſons des Philoſophes qui croïoient que le Monde avoit eu un Commencement.
221
V. Examen du Siſtême de l’Ame du Monde.
230
VI. Réfutation du Dogme de l’Ame du Monde, & du Siſtême de Spinoſa.
239
VII. De la Création du Monde.
247
VIII. Des prémiers Principes des Choſes.
251
IX. De l’Eſpace, & du Vuide.
259
X. De l’Eſſence de la Matiere.
263
XI. Des Raiſons qu’ont les Cartéſiens, pour n’admettre que l’Etendue corporelle, & pour nier qu’il y ait du Vuide dans la Nature.
265
XII. Des Raiſons qu’ont les Gaſſendiſtes, pour admettre des Eſpaces incorporels, & du Vuide dans le Monde.
273
XIII. Qu’il ſemble que l’Opinion, qui admet le Vuide, eſt la plus naturelle ; & qu’il ſemble qu’il y en ait.
278
XIV. Que la Puiſſance d’annihiler prouve la Poſſibilité du Vuide.
285
XV. De la Nécceſſité du Vuide.
287
XVI. Des Atomes des Epicuriens, & de la Matiere ſubtile des Cartéſiens.
290
XVII. De la Diviſibilité de la Matiere.
296
XVIII. Que les principales Preuves de Spinoſa ſont tirées du Siſtême de Des-Cartes.
303
XIX. Du Mouvement des Atomes.
306
XX. Récapitulation,
309


RÉFLÉXION QUATRIEME,
concernant
L’INCERTITUDE
de la
METAPHYSIQUE.

§. I. Introduction.
312
II. Que nous n’avons point d’Idées innées.
316
III. Qu’il n’eſt aucune Regle de Morale qui ſoit innée.
319
IV. Que nous n’avons point d’Idée innée de Dieu.
322
V. Que ſi Dieu avait empreint ſon Idée dans notre Ame, il l’eut empreinte nettement, & d’une manière diſtincte.
325
VI. Que les Philoſophes anciens n’ont eu aucune véritable Idée de Dieu.
328
VII. Que le Conſentement général n’eſt point une Preuve néceſſaire de l’Exiſtence de Dieu.
332
VIII. De l’Exiſtence de Dieu.
339
IX.Que la Matiere n’eſt pas coëternelle avec Dieu.
345
X. De notre Ignorance ſur la Nature de l’Ame.
348
XI. Si notre Ame eſt matérielle ?
356
XII. Si notre Ame eſt matérielle, & ſi elle eſt mortelle ?
364
XIII. Qu’il n’eſt aucune Preuve évidente çontre la Matérialité de nos Ames.
371
XIV. Que l’Ame des Bêtes eſt une Preuve que la Matiere peut acquerir la Faculté de penſer
374
XV. Réponſe a une Objection des Cartéſiens contre la Matérialité de l’Ame.
384
XVI. Que l’Ame Humaine eſt compoſée de deux Parties, dont l’une eſt raiſonnable, & l’autre irraiſonnable.
387
XVII Que l’Ame eſt ſpirituelle, & qu’on eſt obligé de la croire immatérielle.
399
XVIII De l’Immortalité de l’Ame.
401
XIX. Si la Croïance de l’Immortalité de l’Ame eſt eſſencielle au Caractère de l’Honnête-Homme ?
413
XX. Récapitulation.
420

RÉFLÉXION CINQUIEME,
concernant
L’INCERTITUDE
de
L’ASTROLOGIE JUDICIERE.
I. Introduction.
425
II. Combien les Principes de l’Aſtrologie judiciaire ſont ridicules.
431
III. Qu’il eſt impoſſible que l’Influence des Aſtres puiſſe déterminer le Bonheur ou le Malheur des Hommes.
435
IV. Que les Cometes ne ſont point des Signes qui préſagent des Evénemens futurs.
438
V. De la Fourberie & des Filouteries des Aſtrologues.
442