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Livre:D’Argens - La philosophie du bon sens.djvu

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TitreLa philosophie du bon sens
Sous-titreRéflexions philosophiques sur l'incertitude des connoissances humaines.
AuteurJean-Baptiste Boyer d’Argens Voir l'entité sur Wikidata
Lieu d’éditionLondres
Année d’édition1737
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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TABLE
DES
RÉFLÉXIONS
ET DES
PARAGRAPHES
DE CET
OUVRAGE.



DISCOURS PRÉLIMINAIRE
SUR LE DESSEIN
DE CES REFLEXIONS :

I. Première Idée de cet Ouvrage.
Page 1
II. Que les plus grands Hommes ignorent bien des Choſes.
III. Des Sciences où son trouve le plus de Certitude.
IV. Des Réfléxions qui compoſent cet Ouvrage.
V. Du Reſpect dû aux Philoſophes.
VI. Critique du Chapitre V de la III partie du II livre de la Recherche de la Vérité, contre Montagne.

RÉFLÉXION PRÉMIERE,
concernant l’Incertitude.
DE L’HISTOIRE, DE LA TRADITION,
ET DES OPINIONS
DES SAVANS.

I. Introduction.
II. Que notre Raiſon ne peut nous tromper en ce que nous appercevons diſtinctement, & qu’elle doit prévaloir sur toutes les Autoritez. Introduction.
III. De l’Incertitude de l’Hiſtoire dans un grand Nombre de Faits.
IV. Incertitude de l’Hiſtoire dans ſes Commencements.
V. De la Partialité des Hiſtoriens prévenus en faveur de leur Nation & de leur Religion.
VI. Les Hiſtoriens ſont remplis de Prodiges.
VII. Oppoſitions de Sentimens des Hiſtoriens d’un Parti oppoſé, & d’une différente Religion.
VIII. Ridicule de l’Hiſtoire ou des Annales de tous les différens Ordres de Moines.
IX. Combien les véritables Sujets d’une Choſe ſont ſouvent ignorez des Hiſtoriens.
X. Récapitulation des Raiſons de l’Incertitude de l’Hiſtoire.
XI. De l’Incertitude de la Tradition, & combien l’Autorité du Peuple eſt mépriſable.
XII. Les Traditions, pour la plupart, ne ſont fondées que ſur nos Préjugés & notre Pareſſe.
XIII. Bien des Traditions prennent leurs Sources des Ouvrages des Poëtes, des Orateurs, & des Peintres.
XIV. La Tradition est commune à tous les Peuples pour autoriſer leurs Erreurs.
XV. De l’Incertitude de l’Autorité des Savans, par la Contrariété de leurs Opinions.
XVI. Que les Savans ſont toujours prévenus en faveur de leurs Opinions.
XVII. De ridicules Opinions ſoutenues par bien des Savans.
XVIII. La Moitié des Opinions des Savans ne prend ſa Source que dans leur Haine & leur Jalouſie.
XIX. La Différence de Religion porte les Savans a des Extrémitez vicieuſes.
XX. Que la plus grande Partie des Grands-Hommes ont avoué, qu’ils ne ſavoient que peu de Choſes.


RÉFLÉXION SECONDE,
concernant
L’INCERTIDUTE,
de la
LOGIQUE.

§. I.

I. Introduction.
II. En quoi conſiſte la Logique.
III. Toutes nos Idées tirent leur Origine de nos Sens, ou de celles qui paſſent par nos Sens.
IV. Des Idées conſidérées ſelon leurs Objets.
V. Les Idées, que nous acquérons par notre propre Expérience, ſont plus parfaites, que celles que nous acquérons par le Secours.
VI. Il faut prendre garde de nous laiſſer tromper par nos propres Sens, ou par nos paſſions, ou par l’Autorité de ceux qui nous font quelque Récit, ou quelque Hiſtoire.
VII. De la Nécceſſité de définir les Noms dont on ſe ſert, & d’éviter les Mots ambigus, & les Façons de parler embarraſſées.
VIII. La Définition d’une Choſe eſt juſte plus ou moins, suivant l’Idée que nous en avons.
IX Des Causes de notre Ignorance.
X Des Jugement par lequels de deux Idées ſimples nous en faiſons une compoſée.
XI. D’où dépend la Vérité des Propoſitions ou des Jugemens ?
XII. Du Syllogisme, ou vrai Raiſonnement.
XIII. Des différentes Eſpeces de Syllogismes.
XIV. La Vérité ou la Fauſſeté des Prémiſſes du Syllogisme le rendent démonſtratif, véritable ou faux.
XV. De l’Inutilité du Syllogisme & de l’Argumentation Scolaſtique.
XVI. De la Méthode.
XVII. De deux ſortes de Méthode.

RÉFLÉXION TROISIEME,
concernant
L’INCERTITUDE
des
PRINCIPES GENERAUX
DE LA PHYSIQUE.

I. Introduction.
II. Si le Monde eſt éternel ? Siſtême de ceux qui l’ont cru tel.
III. Examen des Siſtêmes différent de ceux qui ont cru le Monde éternel.
IV. Raiſons des Philoſophes qui croïoient que le Monde avoit eu un Commencement.
V. Examen du Siſtême de l’Ame du Monde.
VI. Réfutation du Dogme de l’Ame du Monde, & du Siſtême de Spinoſa.
VII. De la Création du Monde.
VIII. Des prémiers Principes des Choſes.
IX. De l’Eſpace, & du Vuide.
X. De l’Eſſence de la Matiere.
XI. Des Raiſons qu’ont les Cartéſiens, pour n’admettre que l’Etendue corporelle, & pour nier qu’il y ait du Vuide dans la Nature.
XII. Des Raiſons qu’ont les Gaſſendiſtes, pour admettre des Eſpaces incorporels, & du Vuide dans le Monde.
XIII. Qu’il ſemble que l’Opinion, qui admet le Vuide, eſt la plus naturelle ; & qu’il ſemble qu’il y en ait.
XIV. Que la Puiſſance d’annihiler prouve la Poſſibilité du Vuide.
XV. De la Nécceſſité du Vuide.
XVI. Des Atomes des Epicuriens, & de la Matiere ſubtile des Cartéſiens.
XVII. De la Diviſibilité de la Matiere.
XVIII. Que les principales Preuves de Spinoſa ſont tirées du Siſtême de Des-Cartes.
XIX. Du Mouvement des Atomes.
XX. Récapitulation,


RÉFLÉXION QUATRIEME,
concernant
L’INCERTITUDE
de la
METAPHYSIQUE.

§. I. Introduction.
II. Que nous n’avons point d’Idées innées.
III. Qu’il n’eſt aucune Regle de Morale qui ſoit innée.
IV. Que nous n’avons point d’Idée innée de Dieu.
V. Que ſi Dieu avait empreint ſon Idée dans notre Ame, il l’eut empreinte nettement, & d’une manière diſtincte.
VI. Que les Philoſophes anciens n’ont eu aucune véritable Idée de Dieu.
VII. Que le Conſentement général n’eſt point une Preuve néceſſaire de l’Exiſtence de Dieu.
VIII. De l’Exiſtence de Dieu.
IX.Que la Matiere n’eſt pas coëternelle avec Dieu.
X. De notre Ignorance ſur la Nature de l’Ame.
XI. Si notre Ame eſt matérielle ?
XII. Si notre Ame eſt matérielle, & ſi elle eſt mortelle ?
XIII. Qu’il n’eſt aucune Preuve évidente çontre la Matérialité de nos Ames.
XIV. Que l’Ame des Bêtes eſt une Preuve que la Matiere peut acquerir la Faculté de penſer
XV. Réponſe a une Objection des Cartéſiens contre la Matérialité de l’Ame.
XVI. Que l’Ame Humaine eſt compoſée de deux Parties, dont l’une eſt raiſonnable, & l’autre irraiſonnable.
XVII Que l’Ame eſt ſpirituelle, & qu’on eſt obligé de la croire immatérielle.
XVIII De l’Immortalité de l’Ame.
XIX. Si la Croïance de l’Immortalité de l’Ame eſt eſſencielle au Caractère de l’Honnête-Homme ?
XX. Récapitulation.

RÉFLÉXION CINQUIEME,
concernant
L’INCERTITUDE
de
L’ASTROLOGIE JUDICIERE.
I. Introduction.
II. Combien les Principes de l’Aſtrologie judiciaire ſont ridicules.
III. Qu’il eſt impoſſible que l’Influence des Aſtres puiſſe déterminer le Bonheur ou le Malheur des Hommes.
IV. Que les Cometes ne ſont point des Signes qui préſagent des Evénemens futurs.
V. De la Fourberie & des Filouteries des Aſtrologues.