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Livre:De Rives - Le Chevalier Falardeau, 1862.djvu

-LR CHEVALIER FALARDEAU
+LE {{c|{{Esp|CHEVALIER FALARDEAU|8}}|fs=200%}}
-W ■*
+{{IllustPP|img=Antoine-Sébastien Falardeau (1822-1889).jpg|txt=}}
-CONTEMPORAINS LE CIIEYALIER FALARDEAU ■\tPAU EUGÈNE
+CONTEMPORAINS {{-|5}} LE CHEVALIER FALARDEAU PAR EUGÈNE
-RIVES QUÉBEC “ LÉGER BROUSSE AU, ÉDITEUR Ruo Buade,
+RIVES {{-|6}} QUÉBEC LÉGER BROUSSEAU, ÉDITEUR Rue Buade,
-et l’Editeur se
+et l’Éditeur se
-de repro¬ duction.
+de reproduction.
-LE CHEVALIER FALARDEAU Qustnd vous
+{{interligne|4em}} LE {{interligne|2em}} {{c|{{Esp|CHEVALIER FALARDEAU|4}}|fs=200%}} {{interligne|4em}} Quand vous
-le Hoir, le bateau-ù-vapeur, <lo Québec à Mont¬ réal, vous rencontrez, «ur lit rive gaucho du
+le soir, le bateau-à-vapeur, de Québec à Montréal, vous rencontrez, sur la rive gauche du
-village eo<luc!tumeiit ii-ms sur un escarpetuent de la cote.
+village coquettement assis sur un escarpement de la côte.
-fl\tt.E\tchkvamkr Ah milieu blanches maisons, r.’iîU-* #it" s»*- deux grands clo¬ chers. Îuî-;,n* üu Rnii.il ;•—partout ans, environs, n:: terrai»! onduleux enté t a <*t la de bouquets d epinette*, dYrabliôres,de bran v prends or¬ me»;—«Ir. eôîeaux qui frissonnent ■ ni. !<•.! d’TnîfiM rayons
+6 LE CHEVALIER Au milieu des blanches maisons, l’église avec ses deux grands clochers luisant au soleil ; — partout aux environs, un terrain onduleux semé çà et là de bouquets d’épinettes, d’érablières, de beaux grands ormes ; — des côteaux qui frissonnent sous les derniers rayons
-; de- v■ idiot!.-, dt - ravines ouvrant leur, unie* pleines d’ombre des
+; — des vallons, des ravines ouvrant leurs urnes pleines d’ombre ; — des
-qui donnent [wnieliés au-dessus lin lien vu;—sur l’arrière-|>îan de
+qui dorment penchés au-dessus du fleuve ; — sur l’arrière-plan de
-crêtes bleuies du montagnes ;—c’est lu plus jolie jnuuIw de
+crêtes bleues de montagnes ; — c’est la plus jolie paroisse de
-le vilIrL-.- du Cap-Sauté, lo soleil tonelie ordinairement
+le village du Cap-Santé, le soleil touche ordinairement
-FALARDEAU,\t7 Alors le* brillants rctlcta do lumière
+FALARDEAU 7 Alors les brillants reflets de lumière
-rivage dan» une
+rivage dans une
-superbe, nu tableau
+superbe, un tableau
-croqué. (j’twt là
+croqué. C’est là
-1822. Antoine - Sébastien Falardeau,
+1822. Antoine-Sébastien Falardeau,
-Falardeau, cultivateurpropriétaire, établi à quelque* mil¬ les du
+Falardeau, cultivateur-propriétaire, établi à quelques milles du
-pur le» habitants du noir, pittoresque de “ Petit Bois </< l’Ail
+pur les habitants du nom pittoresque de « Petit Bois de l’Ail. »
-8\tLE\tCHEVALIER Le
+8 LE CHEVALIER Le
-comme “ soldat “ dans
+comme « soldat dans
-Saint “ Jean,
+Saint Jean,
-Pierre Foh “ lardeau, laboureur,
+Pierre Follardeau, laboureur,
-au “ Bourg
+au Bourg
-Saint “ Jean d’Àngely, Province de <£ Saintonge,
+Saint Jean d’Angely, Province de Saintonge,
-Jeanne Bouta“ net.”* Quelques
+Jeanne Boutanet. » Quelques
-artiste. * Archives
+artiste. Archives
-KALAHDKAtr.\t0 Ses ancêtres av.iieut plus d’une foi* décroché
+{{sc falardeau. Ses ancêtres avaient plus d’une fois décroché
-fusil quo le
+fusil que le
-pour fuirv le
+pour faire le
-héros do seize
+héros de seize
-Joseph Falnrdonu combattait
+Joseph Falardeau combattait
-de Snlaborry. Il
+de Salaberry. Il
-à Chûteauguiiy. Ce
+à Châteauguay. Ce
-quitta a paroisse natale ]*>ur s’établir nu Cap Santé. I.c grand-jicre de
+quitta sa paroisse natale pour s’établir au Cap Santé. Le grand-père de
-comme tou» les
+comme tous les
-{>}\t!,K\tCHEVALIER époque,
+10 LE CHEVALIER époque,
-le rade métier
+le rude métier
-armes. Fendant une
+armes. Pendant une
-au Détn.it, il
+au Détroit, il
-telles pri¬ vations, que
+telles privations, que
-furent r»%lhiîss à
+furent réduits à
-attaches île leurs sentier,. et
+attaches de leurs souliers et
-de k-in.-. raquette». An!<>i:;e-N-],a»*irn manifesta, dès m pins tendre eiifance. une ringnlière ’ ivaeitc d*intelligeiiee et
+de leurs raquettes. Antoine-Sébastien manifesta, dès sa plus tendre enfance, une singulière vivacité d’intelligence et
-grande impriiMionabilifé. A huit an», on lYnvovu à l’écolo •>.t i! ii| toujours
+grande impressionabilité. À huit ans, on l’envoya à l’école où il fit toujours
-ses maître* à cmiim,* de sou humeur mille»» et
+ses maîtres à cause de son humeur railleuse et
-FALARD8AU.\tU !1 réus-stAsait tort bien à appren¬ dre ses !«■<;.’hs, à
+FALARDEAU 11 Il réussissait fort bien à apprendre ses leçons, à
-figurines fantastique? mer¬ veilleusement tracés,
+figurines fantastiques merveilleusement tracés,
-qu’il colo¬ riait ensuite
+qu’il coloriait ensuite
-du tîol et
+du fiel et
-première institntrico Muditme Delàge, mère d’un do nos
+première institutrice Madame Delage, mère d’un de nos
-de l’Is!et. Son [»èro ne
+de l’Islet. Son père ne
-pas long¬ temps sur te»; lûmes de l’école. A peine eût-il fuit sa
+pas longtemps sur les bancs de l’école. À peine eût-il fait sa
-communion, n douze
+communion, à douze
-il\tl.E\tCUKYALIKU l’empiovft à 1» culture
+12 {{sc le chevalier l’employa à la culture
-terre, |>our laquelle
+terre, pour laquelle
-aversion invin* eiide. L’idée do passer
+aversion invincible. L’idée de passer
-lui taisait tourner
+lui faisait tourner
-se déro¬ ber aux regard* paternels, enelié derrière
+se dérober aux regards paternels, caché derrière
-saisissait s ch e ravons et
+saisissait ses crayons et
-les veux, hommes, bètes, troupeaux,
+les yeux, hommes, bêtes, troupeaux,
-Ces goût» artistiques con venaient
+Ces goûts artistiques convenaient
-t’AUftOftAP.\t13 fort
+{{sc falardeau. fort
-M. Falardcan, j>èro, qui
+M. Falardeau, père, qui
-tous ce» l>e»ux por¬ trait* n’ensemençaient
+tous ces beaux portraits n’ensemençaient
-pas jKrttMer son
+pas pousser son
-avertissements ma¬ nuels. Antoine
+avertissements manuels. Antoine
-ses de»* nias tombés
+ses dessins tombés
-l’entraînait île nouveau,
+l’entraînait de nouveau,
-il m sur¬ prenait lui-même
+il se surprenait lui-même
-,,\tI.K\tCHEVAUEIÏ de\tvotre même avec Je mancJic le h J’««iire!ie. l»îi«u lui pardonne! il
+14 {{sc le chevalier de bois, voire même avec le manche de sa fourche. Dieu lui pardonne ! il
-par «Usiner -nr le mk: même
+par dessiner sur le soc même
-la Ii.it rue. tu ma lus veux, et les coupa de
+la charrue, sous les yeux, et les coups de
-de mn pèreC’eût été bien mai à Int. Main ri vous cliquiez voulu l’eu r» prittiioid’ r, il voua aurait ré]tondu comme
+de son père. C’eût été bien mal à lui. Mais si vous eussiez voulu l’en réprimander, il vous aurait répondu comme
-bien d’autre* enfanta, grand# et petit*: ■\tplus\tfort «pie moi.” Tmjoiir.r~t il i]ii’ui: matin.notre ]h ta! i •• <1*. «piatoi /e an.", ne pou vaut pin* résUfer :tti déiium «Je* m>fs «pii le torturait iutéi ieuremetit. w laissa eut rainer à
+bien d’autres enfants, grands et petits : « C’est plus fort que moi. » Toujours est il qu’un matin notre peintre de quatorze ans, ne pouvant plus résister au démon des arts qui le torturait intérieurement, se laissa entrainer à
-grave désobéis-
+grave désobéissance.
-FALARDEAt?.\t15 Jetant
+{{sc falardeau. Jetant
-rien tnoim (ju’à s’évader
+rien moins qu’à s’évader
-la mai su» pater¬ nelle. C’était
+la maison paternelle. C’était
-venaient do partir
+venaient de partir
-messe. 11 ne restait nu logis «pi’une jonno sieur de neut’ ans
+messe. Il ne restait au logis qu’une jeune sœur de neuf ans
-d’évasion et. sans
+d’évasion et sans
-sa sceur et
+sa sœur et
-son petit, frère,
+son petit frère,
-déserteur trot¬ tinant ù travers
+déserteur trottinant à travers
-par monta et
+par monts et
-u us cmrAUsn (fêtait en été; il
+16 {{sc le chevalier C’était en été ; il
-bien rlisud ; le* sueur» inondaient son visage.\t. Quand
+bien chaud ; les sueurs inondaient son visage. Quand
-et qno le soleil ent atteint
+et que le soleil eut atteint
-sa hauteur. prewé par la ehalonr et encore pin» }>ar lc« remords do «si conscience,
+sa hauteur, pressé par la chaleur et encore plus par remords de sa conscience,
-près do retourner. Enfin, aprè* avoir marché long¬ temps, U arriva «ur les bords d’uno rivière,
+près de retourner. Enfin, après avoir marché longtemps, il arriva sur les bords d’une rivière,
-la tète d’un
+la tête d’un
-bâti /»« u* ferre» :
+bâti dans les terres :
-rivière Iaequo* Cartier. La» de
+rivière Jacques Cartier. Las de
-pour Ivire sa
+pour boire sa
-désaltérer. Aprè* avoir
+désaltérer. Après avoir
-son mor¬
+son mor-
-FAL.ARBRAÜ.\t1T ceau
+{{sc falardeau. ceau
-il te remit
+il se remit
-fit jmndant cette
+fit pendant cette
-qui de¬ meurait dans
+qui demeurait dans
-Saint Ambroisc, appelée
+Saint Ambroise, appelée
-le sup¬ pliait d’aller le chercher: —“ Laisse
+le suppliait d’aller le chercher : « — Laisse
-vache enraqée, il reviendra bien.” Le
+vache enragée, il reviendra bien. » Le
-habitant so trotnpait :
+habitant se trompait :
-ss\tIJt\tCHKVAUKR {} «c rendit ù Québec où dos difficulté# de
+18 {{sc le chevalier Il se rendit à Québec où des difficultés de
-genre l’at¬ tendaient. Seul, rtuis moyen do subsistance,
+genre l’attendaient. Seul, sans moyen de subsistance,
-de différente* personnes qui tonte», remorquèrent en lu i beaucoup d’înti’lligcnei. et
+de différentes personnes qui toutes, remarquèrent en lui beaucoup d’intelligence et
-le tra¬ vail. 11 demeura
+le travail. il demeura
-le Dortoir Sewcll, où
+le Docteur Sewell, où
-chez M adame Ikmchctto, est qualité
+chez Madame Bouchette, en qualité
-Pendant scs heure# de
+Pendant ses heures de
-KAkARDEAtT,\tta l.e Juge Panel se
+{{sc falardeau. le Juge Panet se
-imitait (les bouquets do Heurs d’a* près de
+imitait des bouquets de fleurs d’après de
-prenait {unir modèles. 11 demeura
+prenait pour modèles. Il demeura
-puis •liez M. Pouehard, et
+puis chez M. Bouchard, et
-l’espace d’uno année,
+l’espace d’une année,
-M. Théo¬ phile IInmol, qui,
+M. Théophile Hamel, qui,
-»„\tLE CHEVALIER croquis
+20 {{sc le chevalier croquis
-Falardeau, l’oncuttrageait alors
+Falardeau, l’encourageait alors
-dessins. Ia# cieux années
+dessins. Les deux années
-un jH-iiitrc d’enseigne, M. ïodd, l’ini¬ tia aux merci» de
+un peintre d’enseigne, M. Todd, l’initia aux secrets de
-art. ’ Bientèt il
+art. Bientôt il
-tous scs émule» et
+tous ses émules et
-maître lui-mènio, qui,
+maître lui-même, qui,
-élève, ut tout
+élève, et tout
-devant sca ébauches, se eotnjdaisait à le# montrer à tons scs amis. lYndant l’hiver do 1S45, il reçut k# leçons
+devant ses ébauches, se complaisait à les montrer à tous ses amis. Pendant l’hiver de 1845, il reçut les leçons
-peintre do portrait# en
+peintre de portraits en
-jeune < ona% do Bonifaeio, apparte¬ nant a une
+jeune corse, de Bonifacio, appartenant à une
-IMUROEAl?.\tïl çante,
+{{sc falardeau. çante,
-que de* malheurs
+que des malheurs
-sa pairie. Une eirconstanee vint alors en¬ flammer plus
+sa patrie. Une circonstance vint alors enflammer plus
-jamais l’enthou* miasme de
+jamais l’enthousiasme de
-M. Ilumel qui
+M. Hamel qui
-en Eu¬ rope et
+en Europe et
-lorsqu’une sous¬ cription nationale de £ù0(), vint
+lorsqu’une souscription nationale de £500, vint
-compléter de» étude* eommeneées avec
+compléter des études commencées avec
-de succès, —• “ Quand
+de succès. — « Quand
-tel honneur!’* se) disait le jointe
+tel honneur ! » se disait le jeune
-n\tt.R\tcuevaMEh Falardcati, <•» *c frappant
+22 {{sc le chevalier Falardeau, en se frappant
-front, c>t hî «tfuirbant avi.se une
+front, et se courbant avec une
-sur soit chevalet. il avait
+sur son chevalet. Il avait
-de il. Ilamel à (w>n retour
+de M. Hamel à son retour
-mais lit vue des riche» dépouilles
+mais la vue des riches dépouilles
-celui-ci dépim u devant ces veux à wm Hiri’ô’f, i’! le réeit qu’il lui lit de» merveilles qu’il usai! vues, des beauté» artistique», des ehefs-d Vuivrts des ejands maîtres
+celui-ci déploya devant ses yeux à son arrivée, et le récit qu’il lui fit des merveilles qu’il avait vues, des beautés artistiques, des chefs-d’œuvres des grands maîtres
-avait admiré*. «Huma un
+avait admirés alluma un
-dans Ni» cerveau. U ne
+dans son cerveau. Il ne
-Son ceur était
+Son cœur était
-pour l’Kur>-pe ;
+pour l’Europe ;
-ne Ni’iqeuit pi us iju’ii l’aller
+ne songeait plus qu’à l’aller
-FALAKDKAlt.\t33 Il vendit foule la
+{{sc falardeau. Il vendit toute la
-de c.’i’J. quelques
+de £32, quelques
-qu’il pos¬ sédait, et jusqu’il une
+qu’il possédait, et jusqu’à une
-sa reconnais¬ sance se
+sa reconnaissance se
-à nom¬ mer, s’intéressaient
+à nommer, s’intéressaient
-M. Arehibnld Camp¬ bell,* et
+M. Archibald Campbell, et
-Madame Drolut, * Cm ligne* étaient écrite», lorsque le* feuilles publique* sunt venues noua Annon¬ cer #» mort. I/êloge de
+Madame Drolet, Ces lignes étaient écrites, lorsque les feuilles publiques sont venues nous annoncer sa mort. L’éloge de
-jeunes talent* doit trouver pince d*n» la
+jeunes talents doit trouver place dans la
-qu’il n su pressen¬ tir et encourager. “ Il vient
+qu’il à su pressentir et encourager. “Il vient
-au Hic, dit
+au Bic, dit
-Canadien do 18
+Canadien du 18
-dernier, on homme
+dernier, un homme
-Québec « connu
+Québec a connu
-pour se» belles qualités peraonnelle» et «a générosité
+pour ses belles qualités personnelles et sa générosité
-M. Arrhibald
+M. Archibald
-u\tf.K\tC88VAWKR |ai, qaoiqu# i*«» fortunée,
+24 {{sc le chevalier qui, quoique peu fortunée,
-mit faut* h niait* c intj piastres en l’oinîtnaftfit et
+mit dans la main cinq piastres en l’embrassant et
-adieu. Kufin, jH’n«lant l’été de 18415, muni
+adieu. Enfin, pendant l’été de 1846, muni
-de recommandaCamphe». ttowîre roral. et
+de recommanda- Campbell, notaire royal, et
-homme pe««feMio»nel, un «les pla* employés et «les fin» appféei.% «le Québec pour *00 activité, *» i..nj;4t«!Ke et «on intégrité, trient de
+homme profesionnel, un des plus employés et des plus appréciés de Québec pour son activité, sa compétence et son intégrité, vient de
-à 1’ âge de «2 as*. M. Campbell arsit «lu goût pour tes beaux •rts et tarait les
+à l’âge de 72 ans. M. Campbell avait du goût pour les beaux arts et savait les
-autres. Elu. «I un «1» nos jeunes compatriote* lui
+autres. Plus d’un de nos jeunes compatriotes lui
-avenir, <•! nulle
+avenir, et nulle
-ne e’eet jamais
+ne s’est jamais
-connaître & lui
+connaître à lui
-en receSoir un soulagement. 11 devinait
+en recevoir un soulagement. Il devinait
-les talent» prédestiné», se teuait comme à l’aHÛt de» occasion» de
+les talents prédestinés, se tenait comme à l’affût des occasions de
-de le» lancer dan» la
+de les lancer dans la
-nous poumon» citer, & ce suj« t, plusieurs trait* qui
+nous pouvons citer, à ce sujet, plusieurs traits qui
-le plu» grand
+le plus grand
-sa mémoire, non» en
+sa mémoire. Nous en
-recueilli d« la
+recueilli de la
-même d é»r*n;tr» à notre p*y» qui publiaient hau¬ tement ses noble* qualité*. ’
+même d’étrangers à notre pays qui publiaient hautement ses nobles qualités.
-FA.LAROBAÜ.\tIS <ion {Kiur rilonorahie ïî. E.
+{{sc falardeau. tion pour l’Honorable R. E.
-Conseil législa¬ tif, il partit j*mr Montréal, avec £b»4 dans
+Conseil législatif, il partit pour Montréal, avec £104 dans
-fut présente an gouverneur Lord Cnthenrt qui
+fut présenté au gouverneur Lord Cathcart qui
-lui remît une
+lui remit une
-tard do passeport
+tard de passeport
-Florence. Jusquo-là tout
+Florence. Jusque-là tout
-à tuer* veille, comme sur de» roulette», dirait le lungogo populaire.
+à merveille, comme sur des roulettes, dirait le langage populaire.
-franchi k mil de
+franchi le seuil de
-son étoik sembla
+son étoile sembla
-u\tt,K\tCHEVALIER I/aberd pour premier cuntrctétiif**, H lot obligé
+26 LE CHEVALIER D’abord pour premier contre-temps, il fut obligé
-à New-Vork, penduut trois louguea •maint,#, un
+à New-York, pendant trois longues semaines, un
-en destina¬ tion j*>ur Marseille.
+en destination pour Marseille.
-américain, Uirgne. espèce
+américain, borgne, espèce
-sur k« patte* de derrière. L<’ premier
+sur les pattes de derrière. Le premier
-frappa Je* yeux
+frappa les yeux
-petit mou aso, portu¬ gais do i!uô.*anec, liaebé de coupa par
+petit mousse portugais de naissance, haché de coups par
-scène » renouvela
+scène se renouvela
-par jour», avec
+par jours, avec
-discrétion, pondant
+discrétion, pendant
-KAUARDBAU.\tït tmtte la
+FALARDEAU 27 toute la
-de ee monstre,
+de ce monstre,
-volcan d’impréca¬ tions et
+volcan d’imprécations et
-pour lui-méme, car, à ehaipte instant,
+pour lui-même, car, à chaque instant,
-bouger, Jl passa
+bouger, il passa
-la connota¬ tion de
+la consolation de
-pieux exercices; le capitaine no cessait
+pieux exercices ; le capitaine ne cessait
-j*\tI.R\tCtlKVALfRIt de
+28 LE CHEVALIER de
-ses meuneries. Il
+ses momeries. Il
-beaux rêve* de
+beaux rêves de
-entrevus dan* l’avenir ! A la
+entrevus dans l’avenir ! À la
-tempête !»<»rrible, qui
+tempête terrible, qui
-trois semaine*. assaillit le vaigacan. Il
+trois semaines, assaillit le vaisseau. Il
-nègre cuisi¬ nier fut
+nègre cuisinier fut
-FALARDEAtï.\t30 Adieu
+FALARDEAU. 29 Adieu
-peinture, pa¬ rents, amis
+peinture, parents, amis
-Colonnes d’IIercule, et
+Colonnes d’Hercule, et
-ville pho¬ céenne surgit
+ville phocéenne surgit
-la Médi¬ terranée. Le navire monillo à
+la Méditerranée. Le navire mouille à
-tellement souf¬ fert de
+tellement souffert de
-sans ]>ouvoir marcher
+sans pouvoir marcher
-3»\t1,8 CHBVAMKK qu’il
+30 {{sc le chevalier qu’il
-le batenn-à vapeur peur Gênes et Livonrne. Un français «le Marseille, Théo¬ philo N...,, riche marchand «le blé,
+le bateau à vapeur pour Gênes et Livourne. Un français de Marseille, Théophile N..., riche marchand de blé,
-trajet, nno si haute e-finie «le son
+trajet, une si haute estime de son
-généreusement nno forte somme d’arp’nf, que celui-ci no voulut
+généreusement une forte somme d’argent, que celui-ci ne voulut
-son «’jour A Gênes, son
+son séjour à Gènes, son
-frais do toutes «s dépenses,
+frais de toutes ses dépenses,
-ville do marbre.
+ville de marbre.
-luit p«s longtemps.
+luit pas longtemps.
-FÀLARDEAÜ.\t31 Une
+FALARDEAU. 31 Une
-contre-temps l’at¬ tendait encore
+contre-temps l’attendait encore
-chemin do fer do Livourno l’ayant
+chemin de fer de Livourne l’ayant
-contre lni, 6e faire
+contre lui, se faire
-voler Ica clefs do sa
+voler les clefs de sa
-par nne pluie bat¬ tante, il
+par une pluie battante, il
-l’hôtel Ikllc Chiawd’Oro,(amère dérision) 1 ’iôtdde» Clefs
+l’hôtel Delle Chiave d’Oro, (amère dérision) l’hôtel des Clefs
-,j\tim caBVAtnsn C’était
+32 LE CHEVALIER C’était
-de troupe, „a il ne pat dormir. Tous se» rêves
+de bouge, où il ne put dormir. Tous ses rêves
-s’étaient évanoui» en fumée; il
+s’étaient évanouis en fumée ; il
-Le lendemaiu matin,
+Le lendemain matin,
-la vus de
+la vue de
-et de» clnen» qui
+et des chiens qui
-long do sa
+long de sa
-de recommanda*
+de recommanda-
-FALARDEAU.\t3» tien pour un do pou ami* do Florence.
+FALARDEAU. 33 tion pour un de ses amis de Florence.
-à ni jwrto ;
+à sa porte ;
-lui dît qu’’l était
+lui dit qu’il était
-Après Fieu des
+Après bien des
-il fihtint d’entrer
+il obtint d’entrer
-des Beaux-A rte, par l’eutreiniso do Sir George Ilamilton, ministre plénijtoteutiaire et
+des Beaux-Arts, par l’entremise de Sir George Hamilton, ministre plénipotentiaire et
-cour do Toscane.
+cour de Toscane.
-u\tLE CHEVALIER Ce fat lai qui,
+34 LE CHEVALIER Ce fut lui qui,
-le pré-senta au
+le présenta au
-aux première® vacances
+aux premières vacances
-certificat d’ha¬ bileté, et
+certificat d’habileté, et
-des Ufïïzzi.\t. Antoine-Sébastien
+des Uffizzi. Antoine-Sébastien
-ardeur exti’ême, et
+ardeur extrême, et
-progrès cîans son
+progrès dans son
-FÀLARDEAÜ.\t» contemplation enthousiaste de» eliefs-d’mnvre donna
+FALARDEAU. 35 contemplation enthousiaste des chefs-d’œuvre donna
-à ton pireeau cette
+à son pinceau cette
-cette va¬ riété du talent cjui firent
+cette variété du talent qui firent
-poussait ô l’étude.
+poussait à l’étude.
-la nostal¬ gie qui
+la nostalgie qui
-prolonger scs moyens do sub¬ sistance. Il
+prolonger ses moyens de subsistance. Il
-une elmmbro à
+une chambre à
-H\tl.E\tCHKVALIBR Pendant plus «l’une année
+36 LE CHEVALIER Pendant plus d’une année
-il donnait
+il se donnait
-d’un suuciesoti. Kn un
+d’un saucisson. En un
-son écono¬ mie, qu’il
+son économie, qu’il
-la tin de stss 2018 Ira nés qu’après
+la fin de ses 2018 francs qu’après
-ans. lat révolution «le 48 troubla pen¬ dant quelques mois lu cours
+ans. La révolution de 48 troubla pendant quelques mois le cours
-des Beaux-A rts, il
+des Beaux-Arts, il
-de l’A endémie. Il eût un outre
+de l’Académie. Il eût en outre
-cette éjaïque, plusieurs antres tribula¬ tions,
+cette époque, plusieurs autres tribulations.
-FA LARDE AV.\tJï Un
+FALARDEAU. 37 Un
-passait tranquille¬ ment dans
+passait tranquillement dans
-: Aixuso Tcdeseo ! A bas
+: Abasso Tedesco ! À bas
-qu’il por¬ tait, par înûgardo, avec
+qu’il portait, par mégarde, avec
-fut lu prétexte dq cette
+fut le prétexte de cette
-les cou¬ leurs autrichienne*. Après
+les couleurs autrichiennes. Après
-à l’Aca¬ démie. Dans
+à l’Académie. Dans
-deux excel¬ lents amis, les professeursGazxarini
+deux excellents amis, les professeurs Gazzarini
-M\tI.B CHEVALIER ci Calendi
+38 LE CHEVALIER et Calendi
-des levons gratis. 1 Voulant plusieurs minées, notre
+des leçons gratis. Pendant plusieurs anées, notre
-ne véeut que do pri¬ vation». A part
+ne vécut que de privations. À part
-apparus île loin
+apparus de loin
-sans Soleil. Le
+sans soleil. Le
-peu île sourire» jtotir lui. fêtait toujours lu terre étran¬ gère. Sur le# bonis enchanteurs de l’Amo, au
+peu de sourires pour lui. C’était toujours la terre étrangère. Sur les bords enchanteurs de l’Arno, au
-magnifiques promenade# du Caséine, l’isolement
+magnifiques promenades du Cascine, l’isolement
-FAURDBAC.\t39 et
+FALARDEAU. 39 et
-couchers do so¬ leil, même ch Italie, ont jkui du
+couchers de soleil, même en Italie, ont peu du
-a l’estoinac vide.
+a l’estomac vide.
-taciturne. Daim le cours tic l’année
+taciturne. Dans le cours de l’année
-peu lo front.
+peu le front.
-A. M.... fils
+A. M... fils
-familles do notre
+familles de notre
-combat anjoni’d’hoi brave¬ ment dans l’année du Général Deaurcgiird, était nlora un
+combat aujourd’hui bravement dans l’armée du Général Beauregard, était alors un
-40\tI.B\tCIIBVAUBR Il
+40 LE CHEVALIER Il
-menait par fois de furieux ItWt*. Miii» c’était un eteur d’or,
+menait parfois de furieux sabbats. Mais c’était un cœur d’or,
-intarissable. Kn peu de jour», il lut eut
+intarissable. En peu de jours, il lui eut
-M. ChurleA Lefèvre,
+M. Charles Lefèvre,
-paysagiste do Pari*, ipii do\int «n maître, et qu’t! compte
+paysagiste de Paris, qui devint son maître, et qu’il compte
-parmi ikm amis. I/imiiée suivante, pondant qu’il
+parmi ses amis. L’année suivante, pendant qu’il
-la (Iaksrie des Uffitti, il
+la Galerie des Uffizzi, il
-Il »«> retourne et ko jette au con do
+Il se retourne et se jette au cou de
-KAtARDBAlT.\t4t M.
+FALARDEAU 41 M.
-de Mont¬ réal. Nous
+de Montréal. Nous
-de cons¬ tater ici
+de constater ici
-premier encouru Re¬ nient qu’il
+premier encouragement qu’il
-M. G, Lamothu lui commanda on jmrtrait, ainsi
+M. G. Lamothe lui commanda son portrait, ainsi
-française, tille «l’un ancien milituiru de l’Al¬ sace, qu’il
+française, fille d’un ancien militaire de l’Alsace, qu’il
-l’oreille vaut que do se
+l’oreille avant que de se
-réuni se» derniers
+réuni ses derniers
-se ren*
+se ren-
-41\tI.B\tCHftVAUBR dit aux l»a»‘s de bucques, dan* rc*jK»ir d*«btenir quelques com¬ mande*lam Italien» n’ont
+dit aux bains de Lucques, dans l’espoir d’obtenir quelques commandes. Les Italiens n’ont
-Ils Palléjtèrcnt de tons ses pin roatix, et «le ses peintures. (V fut
+Ils l’allégèrent de tous ses pinceaux, et de ses peintures. Ce fut
-son VOVBgr. A Idvourno, il
+son voyage. À Livourne, il
-louer nue chambre
+louer une chambre
-exposer s tableaux. Kn attendant les amateure, il peint (jralia le jwtrait d’un capi¬ taine) anglais
+exposer ses tableaux. En attendant les amateurs, il peint gratis le portrait d’un capitaine anglais
-des imita¬ teur», à I-ivutinte.
+des armateurs, à Livourne.
-PALARDBAC.\t*3 ( "était p»en lucratif.
+C’était peu lucratif.
-: Unit sous pnr jour.
+: Huit sous par jour.
-les cum¬ ulandes ne
+les commandes ne
-pas préciséinunt jK)ur s’ouvrir
+pas précisément pour s’ouvrir
-d’aller pren¬ dre les
+d’aller prendre les
-sa connais¬ sance. l’ue vieille Livonrnine, qui
+sa connaissance. Une vieille Livournine, qui
-jette tont-ft-coup un
+jette tout-à-coup un
-d’épouvante. Falnrdenu venait du disparaître nous les
+d’épouvante. Falardeau venait de disparaître sous les
-français «pii
+français qui
-«\tLE\tCHEVALIER se
+se
-porter «■cours à sou compagnon,
+porter secours à son compagnon,
-rames. I i se
+rames. Il se
-à ia nage,
+à la nage,
-notre malheu¬ reux peintre <pti était sans con¬ naissance. Quelques illimités de
+notre malheureux peintre qui était sans connaissance. Quelques minutes de
-Chevalier Fahwleiui n’eût
+Chevalier Falardeau n’eût
-du Correge, ni
+du Corrége, ni
-boutonnière lu croix
+boutonnière la croix
-de l’arme. II avait
+de Parme. Il avait
-dix inimités nu fond île la nier. Quand
+dix minutes au fond de la mer. Quand
-son éva¬ nouissement, il
+son évanouissement, il
-FALARDEAU.\t« OY’tnit assez
+C’était assez
-plus tard.\t* 11 en
+plus tard. Il en
-à Livoiirne, il
+à Livourne, il
-avec tjU-l’t dans
+avec $140 dans
-poche. Fil Américain
+poche. Un Américain
-(1850), )>oiir$l50 de
+(1850), pour $150 de
-les grauds maîtres.
+les grands maîtres.
-Pactole lie coulait
+Pactole ne coulait
-sa bourse; mais
+sa bourse ; mais
-il com¬ mençait à
+il commençait à
-se répan¬ dait chiupie jour
+se répandait chaque jour
-les admirateur»
+les admirateurs
-4,5\tt.B\tCHBVALIBK 00 groupaient autour fie son che¬ valet et nn bon
+se groupaient autour de son chevalet et un bon
-de personne* Jui commandèrent
+de personnes lui commandèrent
-et de* tableaux. Pc fut
+et des tableaux. Ce fut
-fit sou tour
+fit son tour
-la Iamibardie, visita
+la Lombardie, visita
-Milan, Pologne, Parme, Venise, Hoirie, Nnples, séjournant
+Milan, Bologne, Parme, Venise, Rome, Naples, séjournant
-mois dan» chaque
+mois dans chaque
-les ehefs-dVenvre de ebaquo école,
+les chefs-d’œuvre de chaque école,
-enrichissant ta palette do con teintes
+enrichissant sa palette de ces teintes
-grands mnitre».
+grands maîtres.
-PALAHOBAÜ.\t«I I)o haute* protections commen¬ çaient aussi
+De hautes protections commençaient aussi
-venir. A son lié] xirt pour
+venir. À son départ pour
-Madame Mnn uee i - Ben i ne usa, taie Marquise Htimdni * lui fournit dus lettres du nx’uinmundatkm pour
+Madame Manucci-Benincasa, née Marquise Ruccelai lui fournit des lettres de recommandation pour
-Comte du l’iiuielu, qui
+Comte de Bianchi, qui
-recommanda nu Baron Soldaii, Président des minis¬ tres d’Etat, à î’arine. C’est
+recommanda au Baron Soldati, Président des ministres d’État, à Parme. C’est
-pour lu copie du Si. Jérôme
+pour la copie du St. Jérôme
-Corrége, {H’udnnt son
+Corrége, pendant son
-à l’arme. Nous
+à Parme. Nous
-décembre lïdii. * Une de* plus anHcnnea et de* pis* ccj^bre* famille* 4e Florence.
+décembre 1851. Une des plus anciennes et des plus célèbres familles de Florence.
-«t\tLE\tCHBVAUKR Avant
+Avant
-nos leetours aimeront
+nos lecteurs aimeront
-connaître quelque* détails
+connaître quelques détails
-d’un de» plus
+d’un des plus
-maîtres do l’Italie
+maîtres de l’Italie
-avec l’entant Jésus, Sto Madolcino et .St. Jérôme. ’* Kicn do plus
+avec l’enfant Jésus, Ste Madeleine et St. Jérôme. « Rien de plus
-dit Vinrdot, * que
+dit Viardot, que
-cette célébré toile qui tut peinte t-il 15Ü4. “ Une du me de l’arme, nommée Bergonzî, qui l’avait cominandéo au Corrcge, la
+cette célèbre toile qui fut peinte en 1524. « Une dame de Parme, nommée Bergonzi, qui l’avait commandée au Corrège, la
-sequins {environ $110)
+sequins (environ $110)
-; * Muiâs tl« Vital;*,
+; Musée de l’Italie.
-FAbARDEAP.\t4» elle Ini donna de pine, à titre du gratification, deux voiture* de
+elle lui donna de plus, à titre de gratification, deux voitures de
-quelques mesure* de
+quelques mesures de
-cochon gras, “ Après bien dos vicissitudes,
+cochon gras. « Après bien des vicissitudes,
-St. déroute fut
+St. Jérôme fut
-à P Académie par le Dm* don Filippo. “ En 17SS. à
+à l’Académie par le Duc don Filippo. « En 1788, à
-de eu que
+de ce que
-nos illustre» pillage, le
+nos illustres pillages, le
-de Panne oiirit un million do francs
+de Parme offrit un million de francs
-tableau paye 47 secjiiins par
+tableau payé 47 sequins par
-veuve liergouai; mas, bien
+veuve Bergonzi ; mais, bien
-les commissaire» français MuUge et llcrthelot tinrent
+les commissaires français Monge et Berthelot tinrent
-jusqu’en 1815."
+jusqu’en 1815. »
-M lb chevalier On lu voit aujoürd’hui an muséo de Panne (Academia delIt lieüe Arii) dans «ll salon
+On le voit aujourd’hui au musée de Parme (Academia delle Belle Arti) dans un salon
-part, sanc¬ tuaire réservé t\ cette
+part, sanctuaire réservé à cette
-création. Lorsqu’un lève
+création. Lorsqu’on lève
-tenture desoie ipii. pur respect,
+tenture de soie qui, par respect,
-est trans¬ porté d’admiration.
+est transporté d’admiration.
-beauté «les formes,
+beauté des formes,
-mains do l’Enfant Jésus mi jouant
+mains de l’Enfant Jésus se jouant
-chose do divin. Atinibal Corniche disait
+chose de divin. Annibal Carrache disait
-F ALARMAIT,\tM préférait
+préférait
-Jérôme, mémo i\ la Ste. Céc ile «le Iiaplmël. Voilà le elief-d’ieu vro que Fninrdcati avait
+Jérôme, même à la Ste. Cécile de Raphaël. Voilà le chef-d’œuvre que Falardeau avait
-célèbre toile;. Les
+célèbre toile. Les
-amateurs sui¬ vaient aven; intérêt
+amateurs suivaient avec intérêt
-l’épaule do l’Ammcaim, comme disent le» Italiens. A mesure que l’ceuvre sortait
+l’épaule de l’Americano, comme disent les Italiens. À mesure que l’œuvre sortait
-attroupait lu foule.
+attroupait la foule.
-SJ\tT.R\tCHRVALIKR Ca’ fut il lii tin une véritable proh*n. lit lVb.-m d’enthousiasme pnrnturiit la ville; et
+52 LE CHEVALIER Ce fut la fin une une véritable procession. Un frisson d’enthousiasme parcourut la ville ; et
-les pertes «lu musée,
+les portes du musée,
-dimanches, ]n»ur satisfaire
+dimanches, pour satisfaire
-curiosité publi¬ que.* Avant
+curiosité publique. Avant
-la tin du
+la fin du
-Beaux-Arts * l’n incident faillit nlor;) changer l’admlnitlon rn défiance
+Beaux-Arts Un incident faillit alors changer l’admiration en défiance
-notre nrtUto. t.’Angleterre offrait 2,000,000 do franc* pour le Ht. Jérôme. t.» bruit
+notre artiste. <p>L’Angleterre offrait 2,000,000 de francs pour le St. Jérôme.</p> <p>Le bruit
-remplacer fort gl t»al. Heureusement que
+remplacer l’original.</p> <p>Heureusement que
-n’eut pa» de cuite.
+n’eut pas de suite.</p>
-FALARDKAU.\tU l’admit,
+FALARDEAU 53 l’admit,
-: “ Monsieur, “ J’ai
+: « Monsieur, « J’ai
-y u ipiohpios jours,
+y a quelques jours,
-votre ra¬ vissante copie; malheureusement, vous n’v étiez
+votre ravissante copie ; malheureusement, vous n’y étiez
-pas en le
+pas eu le
-monsieur, m’abandon¬ ner pur écrit ù l’entraincmeut îles
+monsieur, m’abandonner par écrit à l’entrainement des
-M\tU CHKVA.I.IKR idée» quelle m soulevées
+54 LE CHEVALIER idées quelle à soulevées
-que j’obéîmoau besoin
+que j’obéisse au besoin
-témoigner do nouveau mon admi¬ ration. Mais,
+témoigner de nouveau mon admiration. Mais,
-ma re¬ connaissance, de
+ma reconnaissance, de
-vous ave* fait
+vous avez fait
-qui, hoirs! n’est
+qui, hélas ! n’est
-reviendra jioiit-êtro jamais plus! ce
+reviendra peut-être jamais plus ! ce
-s’envolaient pur flots
+s’envolaient par flots
-légions d’artiste» éminents
+légions d’artistes éminents
-le resto de
+le reste de
-la re¬ nommée de
+la renommée de
-Italie. “ Oui,
+Italie. « Oui,
-FALARDBA0.\t5S votre
+FALARDEAU 55 votre
-sans t esso de
+sans cesse de
-voyant eolle-ci qui
+voyant celle-ci qui
-et pas sionnéo de
+et passionnée de
-la vio, je rêvais, uni, je
+la vie, je rêvais, oui, je
-des élève* le* plus
+des élèves les plus
-mon rêve.—Fourtant il
+mon rêve. — Pourtant il
-bien de» difficulté» à
+bien des difficultés à
-dans n.nmome tàchu que
+dans l’immense tâche que
-étiez iinjursée !
+étiez imposée !
-Que do beauté» que
+Que de beautés que
-monde pout apprécier,
+monde peut apprécier,
-m\tLE CHBVALISB n’ai-jo pas
+56 LE CHEVALIER n’ai-je pas
-sons lo poids
+sons le poids
-de eo fardeau
+de ce fardeau
-géant î Mais
+géant ! Mais
-cette copie-lâ, dan» votre rouvre nouvelle, vota n« vous
+cette copie-là, dans votre œuvre nouvelle, vous ne vous
-à repro¬ duire servilement
+à reproduire servilement
-du Oorrége, comme lieaucoup de
+du Corrége, comme beaucoup de
-force d’éniaillenrs. Dans
+force d’émailleurs. Dans
-avez péné¬ tré les mystères do la
+avez pénétré les mystères de la
-sublime (n’iixée ;
+sublime pensée ;
-du sotifltu de
+du souffle de
-FALARDEAU.\t61 vous
+FALARDEAU 57 vous
-brûlante imagi¬ nation. Bans cette
+brûlante imagination. Dans cette
-réalité. Hon¬ neur à
+réalité. Honneur à
-chemin. “ Agréez,
+chemin. « Agréez,
-dévouement. “ Antoine Bbetani. “ P.-S.—Avant de
+dévouement. « Antoine Bertani. {{interligne}} « P.-S. — Avant de
-retourné ù l’Acadé*
+retourné à l’Acadé-
-6S\tLE CHEVALIER
+58 LE CHEVALIER
-Que pourrai», je «lire, si
+Que pourrais-je dire, si
-j’en gui* épris
+j’en suis épris
-! Oh! ni, dans
+! Oh ! si, dans
-malheur (mal¬ heur affreux!) l’original venait h guhir l’arrêt fatal do cette loi su* ptvtne de
+malheur (malheur affreux !) l’original venait à subir l’arrêt fatal de cette loi suprême de
-la puis* sauce humaine,
+la puissance humaine,
-il no nous
+il ne nous
-un soula¬ gement à notre poignanto douleur,
+un soulagement à notre poignante douleur,
-plus ardente désira vers le Nouveau-Mondo * et
+plus ardents désirs vers le Nouveau-Monde et
-dans * Ce»» à
+dans C’est à
-lieu tio naiwiince (le M E*t*rieau, qne celle copie devsit Ht* vnttoyi* (AVw ek l’Arhtif.)
+lieu de naissance de M. Falardeau, que cette copie devait être envoyée (Note de l’Artiste.)
-FALARDKAU.\t60 un
+FALARDEAU 59 un
-fidèle, nnc des
+fidèle, une des
-prodigieuses création» do l’esprit vivitiant de
+prodigieuses créations de l’esprit vivifiant de
-Italie. la) due de
+Italie. » Le duc de
-Charles III de
+Charles {{rom-maj|III|3}} de
-cette puin* turc dont cul taisait tant
+cette peinture dont on faisait tant
-Accompagné do la
+Accompagné de la
-Parme, «le don
+Parme, de don
-excellent con¬ naisseur en
+excellent connaisseur en
-d’admiration. * Voir YArliiU, rovtto parvienne, 1er Février 1851. [tant une uo(* qui précédé I» lettre do M. Bertanl, ee journal otiprêeie la cop’e du
+d’admiration. Voir l’Artiste, revue parisienne, {{1er}} Février 1852. Dans une note qui précède la lettre de M. Bertani, ce journal apprécie la copie du
-un ientimeut tout 6 fait corrtgion.
+un sentiment tout à fait corrégien.
-L.K CRKTALIRR *>—Très-bien, très-bien, jeune homme,” s’écria-t-il
+60 LE CHEVALIER « — Très-bien, très-bien, jeune homme, » s’écria-t-il
-l’épaule, “ vous avez admira¬ blement compris l’original.” Et après quelque» instants
+l’épaule, « vous avez admirablement compris l’original. » Et après quelques instants
-: Si
+: « — Si
-pas ache¬ té**, ajouta-t-il. je la réclamé pour moi.” “—«Je regrette de 11e pouvoir 111e rendre
+pas achetée, ajouta-t-il, je la réclame pour moi. » « — Je regrette de ne pouvoir me rendre
-répondit Faîardeau ;
+répondit Falardeau ;
-et jo désire l’em¬ porter avec moi.” Et le due passa
+et je désire l’emporter avec moi. » {{interligne|0.5em}} Et le duc passa
-KAtâRDBAC.\t«t Ccjjcndant notre
+FALARDEAU. 61 Cependant notre
-riche. Ilefuwr de
+riche. Refuser de
-tableau, n’était peutêtre mépriser
+tableau, c’était peut-être mépriser
-pas d<- sitôt.... Il
+pas de sitôt... {{interligne|0.5em}} Il
-la propos! tion de Charles 111 au
+la proposition de Charles {{rom-maj|III|3}} au
-Celui-ci rélléehit et
+Celui-ci réfléchit et
-lui ]>orta bonlieur. Lo lendemain, le due s’étant
+lui porta bonheur. {{interligne|0.5em}} Le lendemain, le duc s’étant
-proposa «no seconde
+proposa une seconde
-l’auteur do le
+l’auteur de le
-03\tLE\tCHEVALIER —“ Cependant, ajouta-t-il, pnig(pie Votre
+62 LE CHEVALIER — « Cependant, ajouta-t-il, puisque Votre
-si dési¬ reuse do posséder mon ouvre, j’ûsc la
+si désireuse de posséder mon œuvre, j’ôse la
-me jHîrmettre de
+me permettre de
-faire cadoau.” Il
+faire cadeau. » Il
-du duc; mais eelui-ci s’éluignu sans
+du duc ; mais celui-ci s’éloigna sans
-mot. “ Décidément, so dit Falnrdeau, ; j’ai
+mot. {{interligne|0.5em}} « Décidément, se dit Falardeau, j’ai
-et • le duc m’anrn trouvé bien indis- j eret.” Le
+et le duc m’aura trouvé bien indiscret. » {{interligne|0.5em}} Le
-enlever ; sa
+enlever sa
-tableau a< ait déjà
+tableau avait déjà
-FALAHDXâlé\t*1 Quelques heure» aprè», le
+{{sc falardeau Quelques heures après, le
-du due. Après» le repas, lo priucc, déta•liant de son con uno magnifique éjiiii|?lc en
+du duc. Après le repas, le prince, détachant de son cou une magnifique épingle en
-lui prémuitant : “ —Cnrv.u.iKR, voilé jxuir votre cadeau.” Puis
+lui présentant : « — Chevalier, voilà pour votre cadeau. » Puis
-en «ourlant : —V«mille*, jo voua prie, passer clic* mon chancelier ” la; titro de
+en souriant : « — Veuillez, je vous prie, passer chez mon chancelier.... » Le titre de
-le «lue venait
+le duc venait
-l’air quub que peu
+l’air quelque peu
-lequel H appuya sur ce» dernières parole», intriguèrent
+lequel il appuya sur ces dernières paroles, intriguèrent
-héros. A usai «se hâta-t-il do passer
+héros. Aussi se hâta-t-il de passer
-des lettre»*
+des lettres
-«I LR CHAVALIBR latente* en vcrtn desquelles M. Anteine-Séhasfien Fitlardenu était
+64 {{sc le chevalier patentes en vertu desquelles M. Antoine-Sébastien Falardeau était
-Chevalier do l’Ordre
+Chevalier de l’Ordre
-St boni*. * * NOT CARLO 111 1)1 BORBONK ixrAsr* m rimrsa |\»r la Omin «H Dio DUC A H l’arma IMaceur-a o Stati nnnCMÎ Grau itarMro (Ici Renie Ordine del Merlin Sotto H Titolo
+St Louis . NOI CARLO III DI BORBONE infante di spagna Per la Grazia di Dio DUCA di Parma Placenza e Stati annessi Gran Maestro del Reale Ordine del Merito Sotto il Titolo
-Ludovico. A tutti coloro cho vodmnno il preeeni® Ketruo IHplom* «alute. Volcndo dans a| Sigmir Antonio Sobnsüano I’alardrab un ntnwtato di Sotoaka BiarroLiara, abblamo dtiensinato di nominario, aiccome di eert» wfeau « colla plenetsa dolla Nostba podetts MagUtral* lu notaiuiamo a Oàyaliib* ni Priva clam» del
+Ludovico. <p>A tutti coloro che vedranno il presente Nostro Diploma salute. Volendo dare al Signor Antonio Sebastiano Falardeau un attestato di Sovrana Benevolenza, abbiamo determinato di nominario, siccome di certa scienza e colla pienezza della Nostra podesta Magistrale lo nominiamo a Cavaliere di Prima classe del
-Nostro Orrirb del Mérita «otto U titolo di Sa* Loixmco coiitutti 1 diritti, onurificenzn e enrichi inereuli mi qij*bi(**t tnodo a silliita grade, ordinnndo
+Nostro Ordine del Merito sotto il titolo di San Lodovico contutti i diritti, onorificenze e carichi inerenti in qualsiasi modo a siffato grado, ordinando
-kalardeau.\tes D’illustre* amitié» vinrent
+FALARDEAU 65 D’illustres amitiés vinrent
-Dans lo salon
+Dans le salon
-marquise Stroxxi, réunissait
+marquise Strozzi, réunissait
-société do Parme,
+société de Parme,
-directeur dn théâtre royal do a tutti gii ucrilli al dctlo Xormo Ruu Oimxi, non ftllrirocntl che
+directeur du théâtre royal de a tutti gli ascritti al detto Nostro Real Ordine, non altrimenti che
-i Hudrflttl Hmtsi, di ricouotcerio nella predeUa tua qualité, Me esiendo l’eaprevvo Navrât» vouat. Confort huno poi e pwgliiamo i Serenittimi Priucipi e gl’lncliti Gorernl, eppo I fjiiftl» gii «ecadr» dl troraral, * pvmettorgli di godera degli cffetti di qtnato gratioeo Nmtbo priïilègio col preetnrgli efficace pn». triions, e a prorredere cite « lui non rangs elcao denno o molevtia, «icuri par parte Kovtsa di ugunle benerolo eontraccambio. la fede
+i Sudditti Nostri, di riconoscorio nella predetta sua qualita, tale essendo l’espresso Nostro volere. Confortiamo poi e preghiamo i Serenissimi Principi e gl’Incliti Governi, appo i quali gli accadra di trovarsi, a permettergli di godere degli effetti di questo grazioso Nostro privilegio col prestargli efficace protezione, e a provvedere che a lui non venga alcun danno o molestia, sicuri per parte Nostra di uguale benevolo contraccambio.</p><p>In fede
-che abbiemo «owritto di Noerao pugno il présenté Uiploma, che cunlrasMgnato dttl Sont» Grau Cancclhero um mnnito del Suggello Magistrale. Data a Pim nul giorno dicioaette Gea* nnjo deU’auuo di Gaant mille ottocento 3
+che abbiamo soscritto di Nostro pugno il presente Diploma, che contrassegnato dal Nostro Gran Cancelliere verra munito del Suggello Magistrale.</p><p>Dato a Parma nel giorno diciasette Gennajo dell’anno di Grazia mille ottocento
-e-;\t(’tTKV\tALIKR Parme, Lojwr,, le |>rf»f«tsc*tir Uni basai qui
+Parme, Lopez, le professeur Gaibassi qui
-pour liti tl’wtHsllent* protecteurs,
+pour lui d’excellents protecteurs,
-des nmis devenus. rinijtwoUdttr, (kl Notrao («ran MnMtmo )t (Jr*«ro. CARLO. Il, O, CanttUi KlTKniSAKPO Laxpi, K. DorOLAS Seom, C»m, Segrtt, (Trwlnctûm.) nous CHARLES III DR BOURBON i*fA»T H’urAan Par la griUro de Bien DUC
+des amis dévoués. cinquantadue, del Nostro Gran Maestrato il Quarto.</p> CARLO.<p >R. G. Canceli,</p> Ferdinando Landi, F. Douglas Scotti, Com. Segret. (Traduction.) NOUS CHARLES III DE BOURBON infant d’espagne Par la grâce de Dieu DUC
-Parme Plsitaoee et antre* Etat* aaneaSa tirand Maître
+Parme Plaisance et autres États annexés Grand Maître
-Royal da Mérite tott* 1» titra de Snint-Lonl». A tons een* qui Nota* prêtent diplôme rem>n\ taluv. Voulant donner an teignent
+Royal du Mérite sous le titre de Saint-Louis. <p>À tous ceux qui Notre présent diplôme verront, salut. Voulant donner au seigneur
-KAURDRAU. Au Canada, font le monde eo réjouit dut» succès
+FALARDEAU. 67 Au Canada, ftout le monde se réjouit des succès
-la jK»itt<m ai pré* eairu où
+la position si précaire où
-récits qni leur arrivaient d’oiitre-mer. Antoine 8éb««ticn F*ut*n*»n un témoi¬ gnage de socvigstst BirHvfiLLJiscr, noos avons
+récits qui leur arrivaient d’outre-mer. Antoine Sébastien Falardeau un témoignage de souveraine bienveillance, nous avons
-et «rlemro’nt, don* l’amplitude de Nom* pouvoir
+et sciemment, dans l’amplitude de Notre pouvoir
-nommons Ctuvsuta on i’simièsg tassas de Nota* Rotai. Osons du Mérite a>os le
+nommons Chevalier de Première classe de Notre Royal Ordre du Mérite sous le
-de 8stsr-torts, arec tou* le* droits, privilèges et
+de Saint-Louis, avec tous les droits, priviléges et
-inhérentes do quelquo manière
+inhérentes de quelque manière
-ordonnant h ton* le* rarttbre* de Kong su «dit Roval Osess, ainsi qu’à leu* Nos
+ordonnant à tous les membres de Notre susdit Royal Ordre, ainsi qu’à tous Nos
-est Notu* votoaré expresse. Confiant dans le* sêréniisime* Princes
+est Notre volonté expresse.</p><p>Confiant dans les sérénissimes Princes
-les honorable* gouvernements auprès des* quel* il
+les honorables gouvernements auprès desquels il
-nous tes prions de loi permettre do jouir
+nous les prions de lui permettre de jouir
-M\tI.B CHEVALIER
+68 LE CHEVALIER
-répété do bouche en honclte, et le Oanadn inscrivit
+répété de bouche en bouche, et le Canada inscrivit
-de plu» daiw h» fastes de wes glorieux son venir». Ta fortune
+de plus dans fastes de ses glorieux souvenirs. La fortune
-gloire. cffrli de ce Notas gracieux privilège, lui
+gloire. effets de ce Notre gracieux privilége, lui
-pourvoir A re qu’il
+pourvoir à ce qu’il
-lui aoit fait
+lui soit fait
-dommage, Ici assurent en
+dommage, les assurant en
-de Noms part. Krt fol de quoi nom avons
+de Notre part.</p><p>En foi de quoi nous avons
-de Notas main
+de Notre main
-par Notât grand
+par Notre grand
-de l’Etat. Donné à hsss le dix-sept Janvierdo l’an de grive mil
+de l’État.<p>Donné à Parme le dix-sept Janvier de l’an de grâce mil
-de Nota» Grande
+de Notre Grande
-le ouatai Esta. (Signé) CHARLES, Le grand Chancelier, FsKDIMAKD Laxdi, • F. Do Util. AS Scotti, ComtnamUur-Sterilturt.
+le Quatrième.</p> {{Centré|(Signé){{intervalle|5em}}CHARLES,|lh=2em|fs=110%}}<p >Le grand Chancelier,</p><p >Ferdinand Landi,</p><p >F. Douglas Scotti,</p><p >Commandeur-Secrétaire.</p>
-FALAUPKAtf.\t8» A «on retour
+{{sc falardeau À son retour
-d’une sonie personne pour $S00 <lc commande». La grande dueliosse de Meckleinbonrg-Schwérin, et l’impéra¬ trice douairière
+d’une seule personne pour $800 de commandes. La grande duchesse de Mecklembourg-Schwérin, et l’impératrice douairière
-les Uns sic» lui
+les Russie lui
-aussi plu¬ sieurs tableaux. 11 allait
+aussi plusieurs tableaux. Il allait
-de difficulté*, de
+de difficultés, de
-jouir do la vie. Le* nuage* se
+jouir de la vie. Les nuages se
-éclairait l’iiori;ton.
+éclairait l’horizon.
-Ï8\tLE\tCHAVALIER Qncl plaisir,
+70 {{sc le chevalier Quel plaisir,
-diner, do contempler,
+diner, de contempler,
-charmilles, dos hauteurs
+charmilles, des hauteurs
-soleil m couchant
+soleil se couchant
-une atmosplrèrc de saphjr, derrière les mar¬ ronniers fleuris du Caséine, jetant
+une atmosphère de saphyr, derrière les marronniers fleuris du Cascine, jetant
-traînée do lumière éldouiasante sur
+traînée de lumière éblouissante sur
-sinueux do l’Ame, dorant
+sinueux de l’Arno, dorant
-si harmo¬ nieuses du
+si harmonieuses du
-de Branellesehi, la
+de Brunelleschi, la
-n’avait pus encore
+n’avait pas encore
-palahdba»’.\tn des
+{{sc falardeau des
-coupoles, couronnée* de neige, de» Aj>ennins. Mai* pendant
+coupoles, couronnées de neige, des Apennins. Mais pendant
-notre {«intro lauréat,
+notre peintre lauréat,
-et l’extn«.\ jouissait ei délicieusement du far tt tenu, il
+et l’extase, jouissait si délicieusement du farniente, il
-le brns vers «on piédestal et «’apprêtait i\ l’on ]>réeipiter. En
+le bras vers son piédestal et s’apprêtait à l’en précipiter. En
-crêpe funè¬ bre s’étendit entre» lui ot tontes choses.
+crêpe funèbre s’étendit entre lui et toutes choses.
-ta\tLK\tCHSVALIBR Eu quelque* jour*, elle i’ent conduit aux jwrte# du
+72 {{sc le chevalier En quelques jours, elle l’eut conduit aux portes du
-dit le* défunts classique*, le
+dit les défunts classiques, le
-déjà le» bras t*>ur le
+déjà les bras pour le
-entrer dan» »a barque
+entrer dans sa barque
-d’une lièvre rhumatismale
+d’une fièvre rhumatismale
-une «aignéo «ur chaque bras, ou lui appli¬ qua dea sinapisme» aux jambe*, et
+une saignée sur chaque bras, on lui appliqua des sinapismes aux jambes, et
-légion do sangsues
+légion de sangsues
-la poi¬ trine.
+la poitrine.
-FAÜARDKAl?.\tta Le
+{{sc falardeau Le
-C’est pcut-ètro ce
+C’est peut-être ce
-les enaevelissour*. Ami
+les ensevelisseurs Ami
-votre bril laut compatriote, remerciezen le
+votre brillant compatriote, remerciez-en le
-Federigo Piceini, le lidùlu domestique,
+Federigo Piccini, le fidèle domestique,
-parvenu i\ foret; de
+parvenu à force de
-des brus de
+des bras de
-Ï4\tLK\tC«BVAL!KU La
+74 {{sc le chevalier La
-fut tris longue.
+fut très longue.
-des médecin», on lu transporta
+des médecins, on le transporta
-à Livournc, jHiur guérir
+à Livourne, pour guérir
-diminuer, lu mal y lit des
+diminuer, le mal y fit des
-En 1SM, ptvs d’une
+En 1853, près d’une
-après le* événements
+après les événements
-d’être raconté», un
+d’être racontés, un
-traîné jmnildement à
+traîné péniblement à
-Galerie dis* t’ilkri, pour
+Galerie des Uffizzi, pour
-FALABDEAU.\t75 de
+FALARDEAU 75 de
-Ferrato, * il
+Ferrato, il
-le bon¬ heur qu’il
+le bonheur qu’il
-patrie. ‘ La
+patrie. La
-héros * Cette
+héros Cette
-copier à, son
+copier à son
-n\tI.K\tCHEVALIER depuis lu jour
+74 LE CHEVALIER depuis le jour
-déploya sas voile* sur
+déploya ses voiles sur
-du frtaint-Laurent. Lue brise fav<>. raide vat-dlo maintenant le con¬ duire au jwirt, ou
+du Saint-Laurent. Une brise favorable va-t-elle maintenant le conduire au port, ou
-encore longtetnjm blanchir
+encore longtemps blanchir
-des vague* sur
+des vagues sur
-sans ]>ouvoir y aborder ■ Les régions artistiqstes sont fécon¬ des» en
+sans pouvoir y aborder ? Les régions artistiques sont fécondes en
-à l’ilo d’Elbe,
+à l’île d’Elbe,
-une vio aussi
+une vie aussi
-et aussi laborieuse.
+et laborieuse.
-FAI.AKDRAC.\tn 11 entrait (Unie chex lui «.près une
+FALARDEAU. 77 Il entrait donc chez lui après une
-de lalmur. —-*• Siÿtwr Ctivalifrt’, lui
+de labeur. — « Signor Cavaliere, lui
-nouvelle il vous annon¬ cer. Vous
+nouvelle à vous annoncer. Vous
-votre lx*au chat
+votre beau chat
-vous ave* élevé,
+vous avez élevé,
-mourir. ” Tous le* artistes
+mourir. » Tous les artistes
-leur fantai¬ sie; le
+leur fantaisie ; le
-En outrant, il ajwrçnt son
+En entrant, il aperçut son
-vitreux, réeumo aux
+vitreux, l’écume aux
-aucune défiauce, il
+aucune défiance, il
-le pren¬ dre sur ses genoux; mais
+le prendre sur ses genoux ; mais
-peine l’eu t-il laissé libre ijuu l’animai
+peine l’eut-il laissé libre que l’animal
-}*\tM*\tCffKVALIBR dan* un «ce» de frénésie, s’élan¬ ça |«our lui muter au
+78 LE CHEVALIER dans un accès de frénésie, s’élança pour lui sauter au
-doigt. —“ Allez
+doigt. — « Allez
-vétérinaire, " dit-il
+vétérinaire, » dit-il
-mouchoir. —“■ Votre chat <st enragé," lui
+mouchoir. — « Votre chat est enragé, » lui
-chirurgien on entrant. Kt comme
+chirurgien en entrant. Et comme
-le hrna en
+le bras en
-: —“ Von» aurait-il mordu," con¬ tinua-t-il avec anxiété h . ..A Dio »«*n, non (kipiu rânedio / Mon
+: — « Vous aurait-il mordu, » continua-t-il avec anxiété ?... A Dio mio, non cé piu remedio ! Mon
-a plua du remède t"
+a plus de remède ! »
-FAMHüBAr,\t’» En
+FALARDEAU. 79 En
-ces parole», Ealardeau tomba sans ©ouuaissnnee. On le eondniait à
+ces paroles, Falardeau tomba sans connaissance. On le conduisit à
-tomba dnngerensoniont malado. —“ J’étais, raeontuit-i! pins tard,
+tomba dangereusement malade. — « J’étais, racontait-il plus tard,
-persuadé (pie j’allais mourir d’hydroplmbic, qu’aussitôt
+persuadé que j’allais mourir d’hydrophobie, qu’aussitôt
-sur me* jambes,
+sur mes jambes,
-me luttai de
+me hâtai de
-et do partir
+et de partir
-et Véniso, où il mu restait
+et Venise, où il me restait
-tableaux inache¬ vés. Je
+tableaux inachevés. Je
-qu’une idée; c’était do terminer
+qu’une idée ; c’était de terminer
-de m’eu revenir
+de m’en revenir
-à Florence.”
+à Florence. »
-fO\tt/E\tCHEVALfBR Le# forces
+80 LE CHEVALIER Les forces
-Bologne. Do retour
+Bologne. De retour
-de l’hydrophoblo. A quelque
+de l’hydrophobe. À quelque
-de rétablissemeut, il lit uni! seconde rechute preaqu’anssi redoutable
+de rétablissement, il fit une seconde rechute presqu’aussi redoutable
-première. I/O bras,
+première. Le bras,
-gauche no lui
+gauche ne lui
-appliquer lo fer
+appliquer le fer
-doigt do la
+doigt de la
-FAUKBSAtT.\t8» courbé «Von côté, tontonu par »m domestique. Co ne
+FALARDEAU. 81 courbé d’un côté, soutenu par son domestique. Ce ne
-le coure de l’année 1S35 que
+le cours de l’année 1855 que
-étoile n’n plus pâli. l’ilü des bulles éj>uqlUs> du sa
+étoile n’a plus pâli. Une des belles époques de sa
-est Pannée 1850, puudant la(pieîle il
+est l’année 1856, pendant laquelle il
-de »oU lidide serviteur, Federigo Piecnn, un
+de son fidèle serviteur, Federigo Piccini, un
-montagnes. Ia; choléra
+montagnes. Le choléra
-grands ravage» à
+grands ravages à
-milieu du l’air
+milieu de l’air
-S2\tLK\tCHEVALIER vivifiant
+82 LE CHEVALIER vivifiant
-de écrivent en
+de couvent en
-princes do l’art,
+princes de l’art,
-chaque monas¬ tère, dans
+chaque monastère, dans
-éminence do cette
+éminence de cette
-; —faisant poser
+; — faisant poser
-moines jxwr scs tableaux,—esquissant h* splendi¬ des paysans,
+moines pour ses tableaux, — esquissant les splendides paysans,
-hautes cimes nageant dans lest flots do cette
+hautes cîmes nageant dans les flots de cette
-italienne tonte d’or,
+italienne toute d’or,
-et do rose, le» troupeaux
+et de rose, les troupeaux
-flancs dos rochers
+flancs des rochers
-au clmnt de# cigale»,—s’extasiant devant les perspective» sans
+au chant des cigales, — s’extasiant devant les perspectives sans
-FALARDgAtl.\t#s rca, le* levers
+FALARDEAU. 83 res, les levers
-soleil éblouissant», les bois Riisjtondns sur lue abîmes,
+soleil éblouissants, les bois suspendus sur les abîmes,
-torrents, le» lues en¬ dormis dans
+torrents, les lacs endormis dans
-leurs cnnx,—puis, le
+leurs eaux, — puis, le
-quelque Ma¬ done couronnée
+quelque Madone couronnée
-sa romielte rustique,
+sa corniche rustique,
-chapelle rocueillio nu sein d’un eloitro. \a.’ 17 septembre JKfil, il
+chapelle recueillie au sein d’un cloître. Le 17 septembre 1861, il
-moment «a palette et ** pin¬ ceaux ]>our offrir an main h une
+moment sa palette et ses pinceaux pour offrir sa main à une
-Florence, I>lle < n therine Manucei-1 îenincasa. La marquis Muuucci-Beninwwa,
+Florence, Dlle Catherine Manucci-Benincasa. La marquis Manucci-Benincasa,
-Ri\tl.K CHRVAURR jȏrv de
+84 LE CHEVALIER père de
-gloires de» sa
+gloires de sa
-grandes sain¬ tes do l’Eglise, sainte Catlierine de
+grandes saintes de l’Église, sainte Catherine de
-Sous lu premier
+Sous le premier
-capitaine d’étattitajor de Napoléon 1er, et
+capitaine d’état-major de Napoléon {{1er}}, et
-bataille du Haut»». Madame
+bataille de Bautzen. Madame
-mère (descen¬ dante dos comtes llossi) et. fut
+mère (descendante des comtes Rossi) et fut
-heureux com¬ patriote.
+heureux compatriote.
-FALAUDEAU.\t*5 Il 110 manquait
+FALARDEAU. 85 Il ne manquait
-pour com pléter le lionhettr <lu Chevalier Knlardeau que
+pour compléter le bonheur du Chevalier Falardeau que
-revoir #« patrie,
+revoir sa patrie,
-embrasser «a famille
+embrasser sa famille
-ses ami*. II a
+ses amis. Il a
-le ‘M avril dernier» et par ne heureuse
+le 23 avril dernier, et par une heureuse
-le mutin mémo do notre tête nationale
+le matin même de notre fête nationale
-chaleureux, le* patriotique* encou¬ ragements qu’il a reçu» parmi
+chaleureux, les patriotiques encouragements qu’il a reçus parmi
-publique reten¬ tit encore
+publique retentit encore
-Nous ci toron* seulement la clmr-
+Nous citerons seulement la char-
-m LE chevalier mante
+86 LE CHEVALIER mante
-L. 11, Fréehette. U’est une
+L. H. Fréchette. C’est une
-plus heureinsos inspirations
+plus heureuses inspirations
-des Itorckdu Sniiit-Lnureiit, la
+des bords du Saint-Laurent, la
-canadiennes m sont
+canadiennes se sont
-Quand l’tiiglo, fatigué do plnnordan* tanne, A compté le* soleil* dans
+Quand l’aigle, fatigué de planer dans la nue, A compté les soleils dans
-triomphant, H revient *e poser sur fi montagne
+triomphant, Il revient se poser sur la montagne
-Qui ircuaitto d’orgueil
+Qui tressaille d’orgueil
-son enfant, Peintre,
+son enfant. Peintre,
-essor, l’uil retourne
+essor, Puis retourne
-au Heu de sa nais¬ sance, l’our s’élancer su ciel
+au lieu de sa naissance, Pour s’élancer au ciel
-disparaître cncor. Arrivé
+disparaître encor. Arrivé
-des sphère* immortelles
+des sphères immortelles|gauche
-EAUABDRAIÎ. ï Où, tant craindre leur f*8, (M pi*4» M sont tXMtès. Ta resplendit encore H l’on toH sur te» elle» La poudre de» «oltll» <jo» ton roi • rasé*. Vn jour, jeune Intonno, «entant dan* t* poitrine Une ardent# étincelle, une tiamœe ditloe Te
+FALARDEAU. 87 Où, sans craindre leur feu, tes pieds se sont posés, Tu resplendit encore et l’on voit sur tes ailes La poudre des soleils que ton vol a rasée. Un jour, jeune inconnu, sentant dans ta poitrine Une ardente étincelle, une flamme divine Te
-au cusur et
+au cœur et
-Tu di» : K«ilon»*noti« ! quittons r*S froide. plages ! fl me
+Tu dis : Exilons-nous ! quittons ces froides plages ! Il me
-soleil, I» foudre et le* nuage» : Je «nia aigle,
+soleil, Ia foudre et les nuages : Je suis aigle,
-puis rider I
+puis voler I
-tu parti*,.., longtemps
+tu partis... longtemps
-indifférente N’ar&it, mémo de» jeu*, sui.i ta course errant» Dan* l’immense
+indifférente N’avait, même des yeux, suivi ta course errante Dans l’immense
-de t’atr, Quand, de se* mille vois, l’antique Renommée A ta |>»tri« encore aimée Jet» ton
+de l’air, Quand, de ses mille voix, l’antique Renommée À ta patrie encore aimée Jeta ton
-Enfin, apré* aroir médité le rleut monde. Tu reviea* parmi nuu» «or Ici ailaa de
+Enfin, après avoir médité le vieux monde, Tu reviens parmi nous sur les ailes de
-et d’iioonenr, Kt joj«u.v de
+et d’honneur, Et joyeux de
-après tel»» an» d’ab ace.
+après seize ans d’absence.|gauche
-M I,E CfteVAMBR Revoir I» lieu
+88 LE CHEVALIER Revoir le lieu
-naissance Dent l’uptvt fait
+naissance Dont l’aspect fait
-cœur. Mali, entraîné
+cœur. Mais, entraîné
-génie, il noble fiancé de* art*. Demain ta quittes
+génie, Ô noble fiancé des arts, Demain tu quittes
-Patrie Pogr le vieux paye de* Cétars. T» retourne» au
+Patrie Pour le vieux pays des Césars. Tu retournes au
-fertile Oit croit le
+fertile Où croît le
-Virgile, l»ù dort
+Virgile, Où dort
-Que Mi grand* mattreiont rohrl. V» î quitte no* climat* de
+Que ses grands maîtres ont mûri. Va ! quitte nos climats de
-; 11 te faut lo ciel du Corrige, Le ciel ou vécut Rapliaôl ; 11 te
+; Il te faut le ciel du Corrège, Le ciel où vécut Raphaël ; Il te
-d’Italie, Se* bois
+d’Italie, Ses bois
-d’harmonie, Se* chante, ses fugues, se* zéphyr*. Il
+d’harmonie, Ses chants, ses fugues, ses zéphyrs. Il
-faut tes blondes campagnes, !-"es val*, are Heures, scs montagnes, tics ebefi-d’oïum, te* souvenirs.
+faut ses blondes campagnes, Ses vals, ses fleuves, ses montagnes, Ses chefs-d’œuvre, ses souvenirs.|gauche
-FALARDtAC.\tM Poumuij u mluion dirlo*, Illustre fil* du Saint-Laarcot, Et q»« ta glotra t’iiluintqe D« «on rayon te pin* brillant
+FALARDEAU. 89 Poursuis ta mission divine, Illustre fils du Saint-Laurent, Et que ta gloire t’illumine De son rayon le plus brillant
-Abandonne eneor ta Patrie Puirqne le laurier <ln génie
+Abandonne encor ta Patrie Puisque le laurier du génie
-ton nobte front ! Par* ! et not rive* étonuée* Kn contemplent te* destinée» Avec
+ton noble front ! Pars ! et nos rives étonnées En contemplant tes destinées Avec
-nommeront t Au
+nommeront !|gauche Au
-dire ml km & nos loctent s, nous
+dire adieu à nos lecteurs, nous
-devoir «aontiel du
+devoir essentiel du
-omettant do tracer
+omettant de tracer
-portrait do notre héros, Lo Chevalier Falardean est de taillo moyenno, d’une
+portrait de notre héros. Le Chevalier Falardeau est de taille moyenne, d’une
-un |*on osseuse; et
+un peu osseuse ; et
-doué d’nruj organisation
+doué d’une organisation
-m\tr,B\tCHKVAUEB maladie*, a”\tsemblent avoir
+90 LE CHEVALIER maladies, au lieu d’user, semblent avoir
-comme l’acicr. A Pénergio do ses traita, on
+comme l’acier. À l’énergie de ses traits, on
-est prit à
+est prêt à
-encore longtemp» Je» balafre» de
+encore longtemps les balafres de
-fortune. Bon menton
+fortune. Son menton
-sa ligure neetntent de
+sa figure accusent de
-termeté dan» le caractère. 8*>n mii, 1 égèro mente n foncé aotta l’orbite,
+termeté dans le caractère. Son œil, légèrement enfoncé sous l’orbite,
-plein d’ôclaim, et reflète fintelligeaee et l’inspinition. On
+plein d’éclairs, et reflète l’intelligence et l’inspiration. On
-encore. Bon» le
+encore. Sous le
-de ou ordre,
+de son ordre,
-toute lu désinvolture,
+toute la désinvolture,
-le chie militaire
+le chic militaire
-temps, ! ntt.- rakanec et
+temps, toute l’aisance et
-FALÀWWtAP.\t91 Il
+FALARDEAU. 91 Il
-sur loeoiu de
+sur le coin de
-lèvre. Non* admirons
+lèvre. Nous admirons
-une cJhnc en lui ijue nous admirons plu* encore
+une chose en lui que nous admirons plus encore
-et ln simplicité tîe se* manière*. La pro»j>érit6 a
+et la simplicité de ses manières. La prospérité a
-plus d eeueils que l’infortune. 11 a
+plus d’écueils que l’infortune. Il a
-Florence, m vie
+Florence, sa vie
-il eut i\ son
+il est à son
-un sanetnairu oà )>em>ime n’est
+un sanctuaire où personne n’est
-aux heure* de travail. Do trois future* à
+aux heures de travail. De trois heures à
-aimable, laj;rùce parfaite
+aimable, la grâce parfaite
-il fuit le- honneurs
+il fait les honneurs
-5.2\tI.K\tCHEVALIER son
+92 LE CHEVALIER son
-d’un nom¬ breux cercle
+d’un nombreux cercle
-plusieurs an* née», lu rendez-vous
+plusieurs années, le rendez-vous
-tous le» voyageurs canadiens. Fi jamais
+tous les voyageurs canadiens. Si jamais
-prend le traverser
+prend de traverser
-et do faire
+et de faire
-frapper nu X° l.’J2f>, Via dé Mardi. Le
+frapper au N{{o}} 1325, Via dé Bardi. Le
-cette l>onliomiu toute
+cette bonhomie toute
-rappelleront lu parfum
+rappelleront le parfum
-Si voua êtes
+Si vous êtes
-ou connais¬ seur, vous aimerez h étudier
+ou connaisseur, vous aimerez à étudier
-collection «le tableaux
+collection de tableaux.
-r ai.aïh)baî\\tta Il ne non* n [ta* été donné do voir
+FALARDEAU. 93 Il ne nous a pas été donné de voir
-fameux Ht. Jérôme
+fameux St. Jérôme
-; mai* d’après colles de se* peinture* que noua avons en occasion
+; mais d’après celles de ses peintures que nous avons eu occasion
-nous sem¬ ble que* bon talent
+nous semble que son talent
-plus tle charme
+plus de charme
-de tic rte, de tinesse et d’élé¬ gance que
+de fierté, de finesse et d’élégance que
-de délica¬ tesse exquise
+de délicatesse exquise
-sentiment qnu d’énergie. 11 excelle
+sentiment que d’énergie. Il excelle
-du Uni, dan* la
+du fini, dans la
-du rexécution. Hes miniatures
+du l’exécution. Ses miniatures
-vérité du ton, d’uno pureté
+vérité de ton, d’une pureté
-de stvle, et
+de style, et
-naïveté ravissante*.
+naïveté ravissantes.
-„\tLE\tCHEVALIER Nous
+94 LE CHEVALIER Nous
-la réu¬ nion de
+la réunion de
-qualités *j»éci«louent dans
+qualités spécialement dans
-des petit* tableaux
+des petits tableaux
-copie dn beau portrait do Madame Le¬ brun d’après cllo-inêmc, mainte¬ nant en
+copie du beau portrait de Madame Lebrun d’après elle-même, maintenant en
-de M, P. fi. Ctu-jfrain. Cette
+de M. P. B. Casgrain. Cette
-une elmlenr de
+une chaleur de
-de eamation éblouissantes.
+de carnation éblouissantes.
-ces veux qui
+ces yeux qui
-fAUtUSSAr.\tW nno son pieuse et nno légéreté daim et» cheveux bondés et flottant*, il abandon,
+FALARDEAU. 95 une souplesse et une légèreté dans ces cheveux bouclés et flottants, un abandon,
-dans le* ondulation» <le ces drajarh», qui rivalisent ave** la perfection do l’original. Pondant se* longea luttes contre le* triste* rvalitaj» do la vio, qui absorbaient Ion grande* énergie* do non être,
+dans les ondulations de ces draperies, qui rivalisent avec la perfection de l’original. Pendant ses longues luttes contre les tristes réalités de la vie, qui absorbaient les grandes énergies de son être,
-dirait quo tou» le» sentiment* suaves, les frai* rayons, les douce» pensée», ri Inngteutp* exilée» do «on nnto, eu sont réfu¬ giées au bout do son
+dirait que tous les sentiments suaves, les frais rayons, les douces pensées, si longtemps exilées de son âme, se sont réfugiées au bout de son
-dans l’analy se du ce phénomène t mtc «m: étude psv-, eludogiquo.
+dans l’analyse de ce phénomène toute une étude psychologique.
-m\t«»B\tCHtVAUSB l’uiiee-t il maintenant n’avoir pis» à soutenir d’antre* lutte rjuo i«d]o de «on art ! A*m» «lu malheur* ont troublé . ut» jours. I,» douce
+96 LE CHEVALIER Puisse-t-il maintenant n’avoir plus à soutenir d’autres luttes que celles de son art ! Assez de malheurs ont troublé ses jours. La douce
-donnée, l’auge do non foyer,
+donnée, l’ange de son foyer,
-de «m ai loi, l’abritera contra le* orage» do la
+de ses ailes, l’abritera contre les orages de la
-n’écrira «juo des bonheur* *ar le* page* do *on àtne. m.
+n’écrira que des bonheurs sur les pages de son âme. {{interligne|4em}} FIN
-A fa. yCrfa&T\t«r\tc=F^e AC<^J ■Vdr- t- *■.<_, ■■ **dLS ^e^-^itv (fy\t^zy*-yC**~ydL~ mryéc ~7
+Monsieur le rédacteur Parmi toutes les impressions que je vais un jour tirer de mon voyage en Canada, le souvenir de tant de bontés dont j’ai été l’objet à Québec, sera bien une des choses qui me feront le plus vivement regretter la Patrie. {{tab}}{{tab}}J’ai l’honneur d’être {{tab}}{{tab}}{{tab}}Votre très-humble Serviteur Antoine S. Falardeau Québec 10 juillet 1862