Discussion Livre:Lavergne - Fleurs de France, 1924.djvu/Diff

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
La bibliothèque libre.

Livre:Lavergne - Fleurs de France, 1924.djvu

-LE VAL DE BBIX (amant : A u !“ MARIE HILCENT) l I l LE GHATEAU DES BRUOB En
+À Mlle Marie Milcent. I LE CHÂTEAU DES BRUCE En
-temps-là, dest-à-dire en
+temps-là, c’est-à-dire en
-de Brin était
+de Brix était
-; le
+; mais le
-qui Pembellit à
+qui l’embellit à
-où Phospîäalité me
+où l’hospitalité me
-encore bâti». Une
+encore bâti. Une
-sa v— place
+sa place
-au penolgant du
+au penchant du
-était fielïée à
+était fieffée à
-Hamelin, borme veuve ‘laborieuse et
+Hamelin, bonne veuve laborieuse et
-qui Phabitait avec
+qui l’habitait avec
-fille " Marie
+fille Marie
-fils Pierre Chariot et
+fils Pierre, Charlot et
-la ronde. l’héritière du
+la ronde L’héritière du
-Luce, a alors
+Luce, alors
-seize ? ans,
+seize ans,
-souvent à‘ la
+souvent à la
-avait été‘ nourrie, et‘ les
+avait été nourrie, et les
-noble demoiselle ‘faisaient régner
+noble damoiselle faisaient régner
-la odistingttaient des
+la distinguaient des
-qui Parait porté
+qui l’avait porté
-petite-fille a s’amusant
+petite-fille s’amusant
-de Galette. Luce
+de Colette. Luce
-comtesse dätnnandale, possédait
+comtesse d’Annandale, possédait
-été désapprouve par
+été désapprouvé par
-Adam, . et
+Adam, et
-de tares intervalles
+de rares intervalles
-et il’avait fait
+et il avait fait
-dépendaient. e Mes
+dépendaient. « Mes
-mariée. y Adam
+mariée. » Adam
-épaules. Sesyeux étaient
+épaules. Ses yeux étaient
-croisade avec. Richard Gœurgde-Lion. Le
+croisade avec Richard Cœur-de-Lion. Le
-ce roiœhevalier ;
+ce roi-chevalier ;
-Terre, Adarn de
+Terre, Adam de
-et c’était. sans
+et c’était sans
-la ‘Normandie par
+la Normandie par
-de Brin, que
+de Brix, que
-indifféremment Brucius, Bruce, Bruis et
+indifféremment Brixcius, Brixce, Brixis et
-au xne siècle
+au XIIe siècle
-soin. (l’était une
+soin. C’était une
-rivière d’ouve. Du
+rivière d’Ouve. Du
-la » jeune
+la jeune
-et, ‘lorsqu’il était
+et, lorsqu’il était
-arrosait les, fleurs
+arrosait les fleurs
-aiguière Œargent à
+aiguière d’argent à
-vert. c Jouvine,
+vert. « Jouvine,
-dit-il, n’entendez -vous pas
+dit-il, n’entendez-vous pas
-? — Non,
+? – Non,
-heure. — Qui
+heure. – Qui
-? a — Ohl certes
+? – Oh ! certes
-messire Guillaurme se
+messire Guillaume se
-sûr. a Elle
+sûr. Elle
-: a a Je
+: « Je
-rien. — Vous
+rien. – Vous
-yeux, Jouviue. J’aperçois
+yeux, Jouvine. J’aperçois
-: par : sonne ne
+: personne ne
-guerre. — Et
+guerre. – Et
-seigneur, (lit Jouvine
+seigneur, dit Jouvine
-rien. r Luce
+rien. » Luce
-les l.is en
+les lis en
-baron, rfhësitèrent pas
+baron, n’hésitèrent pas
-qui s’avançant dans
+qui s’avançait dans
-: a Voici
+: « Voici
-promises. — Et
+promises. – Et
-? äit le vieillard. — De
+? dit le vieillard. – De
-Je préparer-ai tout
+Je préparerai tout
-qu’on suspendre autour
+qu’on suspendra autour
-grande salle. — Fort bien’, reprit
+grande salie. – Fort bien, reprit
-pas. Avez-vous bien songé aux. provisions,
+pas. Ayez-vous bien songé aux provisions,
-honneur. — Soyez
+honneur. – Soyez
-prévu : maman Galette a
+prévu maman Colette a
-pâtés dämguilles, des
+pâtés d’anguilles, des
-rose. — À
+rose. – À
-les tra» ditions Œélégance et (Yhospitalilé du
+les traditions d’élégance et d’hospitalité du
-de Brin, Du
+de Brix. Du
-votre grand’mère y
+votre grand-mère y
-les l’êtes, ma
+les fêtes, ma
-et ÿespère, avant
+et j’espère, avant
-vos noces.. — Voici
+vos noces. – Voici
-le pont-lavis, dit Jcuvine. A —— Faites-lui
+le pont-levis, dit Jouvine. – Faites-lui
-je Fattends ici,
+je l’attends ici,
-Jouvine. a Jouvine s’éloigna aussiçôt, et Lace, s’asseyant
+Jouvine. » Jouvine s’éloigna aussitôt, et Luce, s’asseyant
-du vieil» lard et
+du vieillard et
-et der la
+et de la
-guerrier. ’ Il un CONNÉTABLE un NORMAND !! ! Guillaume
+guerrier. ---- II LE CONNÉTABLE DE NORMANDIE Guillaume
-c’était . un grand’et beau
+c’était un grand et beau
-aux cheveu : bruns,
+aux cheveux bruns,
-il apporw ” tait un
+il apportait un
-il ‘s’avança après
+il s’avança après
-profondément dés son
+profondément dès son
-et vintsägenouiller devant
+et vint s’agenouiller devant
-jeune châtelaine. oui lui
+jeune châtelaine, qui lui
-d’hier. — Qu’est
+d’hier. – Qu’est
-? —— l’espère que
+? – J’espère que
-lettre, ’ Monseigneur,
+lettre, Monseigneur,
-deviner. — Et
+deviner. – Et
-père Hëlier. 3 Luce
+père Hélier. » Luce
-fleurs. a Mon
+fleurs. Mon
-porte, veuilles. venir,
+porte, veuillez venir,
-Mon grand père a ‘l’écu une lettre. — J’y
+Mon grand-père a reçu une lettre. – J’y
-? — A merveille.
+? – À merveille.
-fiancé. — Ohl alors,
+fiancé. – Oh ! alors,
-hâter. æ Et,
+hâter. » Et,
-le chenxin, et
+le chemin, et
-s’était hâte de
+s’était hâté de
-de Le château. de Bris. le
+de le
-lendemain. \ Enfin
+lendemain. Enfin
-sur Perdre du
+sur l’ordre du
-paquet caeheté en
+paquet cacheté en
-18 FLEURS DE FRANGE r Lisez,
+« Lisez,
-c’est. æ A Mais
+c’est. » Mais
-yeux, lit au
+yeux, fit au
-comprit. c Èloignez-vous un-instant, mes
+comprit. « Éloignez-vous un instant, mes
-à Gitillaume et
+à Guillaume et
-; promenezwous ensemble
+; promenez-vous ensemble
-l’heure. a, Les
+l’heure. » Les
-de Nonmandie, le
+de Normandie, le
-Ils aimaient d’une
+Ils s’aimaient d’une
-briser tout ce
+briser out ce
-: ’ x Venez
+: « Venez
-aussi, louvine. n Ils
+aussi, Jouvine. » Ils
-son grand- père. ’ e : Mettez-vous
+son grand-père. « Mettez-vous
-votre grand’mère, Luce
+votre grand-mère, Luce
-chapelain, lisennous la
+chapelain, lisez-nous la
-connétable. r . Le
+connétable. » Le
-LE VAL DE BRIX 19 a Au
+« Au
-Luthumière, 24» juillet 1227. I Très
+Luthumière, 24 juillet l227. « Très
-Adam, a J’ai
+Adam, « J’ai
-du llommet de
+du Hommet de
-fait uy a
+fait il y a
-de Lusignau. J’ai
+de Lusignan. J’ai
-L’empereur dmllemagne s’est
+L’empereur d’Allemagne s’est
-Tout annorace qu’il
+Tout annonce qu’il
-aura 1ans et
+aura laus et
-année-ci. c Je
+année-ci. « Je
-Sa ‘fiancée seule
+Sa fiancée seule
-Partez, ou restez.
+Partez, on restez.
-tout pou» voir à
+tout pouvoir à
-ce quÿelle ordonnera. 4 À
+ce qu’elle ordonnera. « À
-à Mile de
+à Mlle de
-maisons ;.et qu’ils
+maisons ; et qu’ils
-garde. c RJGIIARD ou llonusr, connétable. s La
+garde. « Richard du Hommet, connétable. » La
-minutes. Messire
+minutes. « Messire
-le Venz‘ creator,
+le Veni creator,
-vous prie.) Le
+vous prie. Le
-: e Mes
+: « Mes
-laisser iibres. Voulez-vous
+laisser libres. Voulez-vous
-? — (le n’est
+? – Ce n’est
-jeune “homme ;
+jeune homme ;
-que M116 de Brin embidonnera, demain
+que Mlle de Brix m’ordonnera, demain
-toujours. m» Luce,
+toujours. – Luce,
-? s Luce,
+? » Luce,
-se leva. toute tremblante. r Monseigneur,
+se leva toute tremblante. – Monseigneur,
-Dieu. x» Eile tomba
+Dieu. » Elle tomba
-genoux, et..le baron
+genoux, et le baron
-d’elle. — q Luce
+d’elle. Luce
-la tête et
+la tète et
-les deux. vieillards
+les deux vieillards
-son aïeul, et
+son aïeul et
-la rosede POccident et
+la rose de l’Occident et
-divin cru cifié lui
+divin crucifié lui
-croix, quelques’prémices de
+croix, quelques prémices de
-terrestre. c Si
+terrestre. « Si
-saint sépulcrc, songe
+saint sépulcre, songe
-à Guillanme. Geluiæi la
+à Guillaume. Celui-ci la
-: a Devant
+: « Devant
-Notre-Dame, Lues, je
+Notre-Dame, Luce, je
-de vous. r Le
+de Vous. » Le
-chapelain. c Ma
+chapelain. « Ma
-pays ä’ou “e-mer, je
+pays d’outre-mer, je
-j’aurai otïert àDieu le
+j’aurai offert à Dieu le
-soyez bénisl...» ’ Et
+soyez bénis !... » Et
-d’adieu. IIl LUCE DE Bfll ! L’automne
+d’adieu. ---- III LUCE DE BRIX L’automne
-de Bris. Comme
+de Brix. Comme
-et régale tous
+et régala tous
-le baron’était triste,
+le baron était triste,
-w 22 FLEURS DE FRANCE Il
+Il
-cette année-là, et
+cette armée-là, et
-en regain» dant les
+en regardant les
-corolles air-dessus des
+corolles au-dessus des
-Richard (lceur-dc-Lion. Mais
+Richard Cœur-de-Lion. Mais
-joues. inquiet, le
+joues. Inquiet, le
-à Gherbourg, et
+à Cherbourg, et
-cuir contenant. des
+cuir contenant des
-de basse-tel le faisaient
+de basse-taille, faisaient
-sorte Ύpouvantail pour
+sorte d’épouvantail pour
-enfants. (lfétait du
+enfants. C’était du
-homme, eton venait
+homme, et on venait
-le bvaron Adam
+le baron Adam
-séparent : Gherbourg (le Brix.
+séparent Cherbourg de Brix.
-pas, taudis que
+pas, tandis que
-l’homme (Fermes, sentant Pécurie, rongeait
+l’homme d’armes, sentant l’écurie, rongeait
-d’impatience, contenu. par
+d’impatience, contenu par
-Une demi-liane avant
+Une demi-lieue avant
-monture. L’horaire‘: d’armes,
+monture. L’homme d’armes,
-: c Hél bonjour,
+: « Hé ! bonjour,
-voir icil Je
+voir ici ! Je
-demoiselle. — C’est
+demoiselle. – C’est
-Hervé. — Non
+Hervé. – Non
-ensorcelle. —»’Dites plutôt
+ensorcelle. – Dites plutôt
-chouette, reprit. lliarie ;
+chouette, reprit Marie ;
-deux figttres Œapothieaires, tandis
+deux figures d’apothicaires, tandis
-parlerai. — C’est
+parlerai. – C’est
-dire, dit. Hervé,
+dire, dit Hervé,
-consigne. — La
+consigne. – La
-Ozius. s Celui-ci
+Ozius. » Celui-ci
-chemin. ’, z Maître
+chemin. « Maître
-de M110 de
+de Mlle de
-N à FLEURS DE ‘FRANCE — Parlez,
+– Parlez,
-des enfants.‘ — Donc,
+des enfants. – Donc,
-est tort âgé,
+est fort âgé,
-marier ‘sa petite-fille
+marier sa petite-fille
-fils enterre sainte
+fils en terre sainte
-maison, dïiutres a histoires
+maison, d’autres histoires
-qu’elle élève‘ la
+qu’elle élève la
-fatigant. "1 —— Je
+fatigant. – Je
-dit Inaître Ûzius ;
+dit maître Ozius ;
-l’amuse. — Alors elle mourra
+l’amuse. – Alors elle en mourra
-du Hcmmet l’a
+du Hommet l’a
-que Mm du
+que Mme du
-château. Mile Luceen est
+château. Mlle Luce en est
-qu’auparavant. —— C’est
+qu’auparavant. – C’est
-de Veniive, et
+de Venise, et
-"MLE VÂL ne mm : z : — Hélas
+– Hélas
-! — Mais,
+! – Mais,
-guérir. —- Il
+guérir. – Il
-: ordonnezslui tout
+: ordonnez-lui tout
-son “grand-père, de
+son grand-père, de
-y ai-xons un
+y avons un
-contre l’ennui» et
+contre l’ennui et
-tristesse. —— Oui-dal dit
+tristesse. – Oui da ! dit
-savant. ‘Quel est
+savant. Quel est
-? — Il
+? – Il
-Dieu l’a donné
+Dieu la donné
-de Na-.. zareth :
+de Nazareth :
-passé, — et
+passé, et
-c’est ‘pour prier Dieu a et
+c’est pour prier Dieu et
-défunts. "Et" voilà
+défunts. Et voilà
-un grand" savant. r Et,
+un grand savant. » Et,
-interrogé longuel. ment la
+interrogé longuement la
-belle -saison dans
+belle saison dans
-de songrand-père et
+de son grand-père et
-en î
+en
-de Gonstantinople, et
+de Constantinople, et
-d’aigle. il dit
+d’aigle. Il dit
-à reteñir ;
+à retenir ;
-le bon, chevalier, heureux zde cette
+le bon chevalier, heureux de cette
-le récompense royalement.
+le récompensa royalement.
-destrier. il lui
+destrier. Il lui
-à liirtrie et
+à Marie et
-partir, Païeul eut
+partir, l’aïeul eut
-Il eseorta en
+Il escorta en
-sa petite-tille sur
+sa petite-fille sur
-haies Œaubépine et
+haies d’aubépine et
-mais lorsque, en
+mais lorsque en
-au x111{{e}} siècle,
+au XIIIe siècle,
-enfants. l IV
+enfants. ---- IV
-grand-père, »qui venait
+grand-père, – qui venait
-la ferme. l’en-
+la ferme, l’en-
-de Galette, les
+de Colette, les
-mais non’sans un
+mais non sans un
-de centrage, et
+de courage, et
-elle n’étaoit restée
+elle n’était restée
-depuis prés d’un
+depuis près d’un
-revient. r Le ‘lendemain d’un jour ou le
+revient. » Le lendemain d’un jour où le
-ne Pattendant point, séloigna de
+ne l’attendant point, s’éloigna de
-lait, Chariot et
+lait, Charlot et
-tant Œapplication et
+tant d’application et
-? n À
+? » À
-noël, lorsquîl aperçut
+noël, lorsqu’il aperçut
-moulin M119 de
+moulin Mlle de
-rencontre. c Voilà
+rencontre. « Voilà
-Marie, * qui
+Marie, qui
-première. —- Bonjour,
+première. – Bonjour,
-? — Oui,
+? – Oui,
-montrer. —‘ Voyons
+montrer. – Voyons
-! il est en
+! c’est en
-! que ! dommage le s.
+! quel dommage !
-28 FLEURS DE FRANCE —— Cela
+– Cela
-ce que" vous
+ce que vous
-saint Lue. Regardez,
+saint Luc. Regardez,
-chantent. — Oh
+chantent. – Oh
-! D s’écrièrent
+! » s’écrièrent
-si claire‘, que
+si claire, que
-au vingt quatrième chapitre
+au vingt-quatrième chapitre
-saint Lue, et
+saint Luc, et
-regards. l . c Quels sont, demanda-belle à
+regards. « Quels sont, demanda-t-elle à
-d’une hôtellerie‘ ? — Je
+d’une hôtellerie ? – Je
-le dire, » dit
+le dire », dit
-le ‘doigt les
+le doigt les
-enfants Pécoutaient les
+enfants l’écoutaient les
-eut fini tous
+eut fini, tous
-: «r Seigneur
+: « Seigneur
-beau !) Jamais
+beau ! » Jamais
-Brix. ‘ À peine eut-il- fini
+Brix. À peine eut-il, fini
-en regar- l dant du
+en regardant du
-: c Voici
+: Voici
-Hélier. — Le
+Hélier. – Le
-s’écria Luee :
+s’écria Luce :
-serait-il malade‘ ! n et
+serait-il malade ? » et
-nouvelles. x» Les
+nouvelles. » Les
-anxieux q de
+anxieux de
-l’interrogeaient. . « » Réjouissez-vous,
+l’interrogeaient. « Réjouissez-vous,
-dit le" bon
+dit le bon
-: Mm du
+: Mme du
-Le connd- ’
+Le conné-
-le soudan d’Égypte
+le Soudan d’Égypte
-l’empereur dätllemagne. Le
+l’empereur d’Allemagne. Le
-fils. — Il
+fils. – Il
-Colette. —- Messire
+Colette. – Messire
-un ‘peu malade. — Eh
+un peu malade. – Eh
-dispenser ‘par le
+dispenser par le
-ces expédi tions d’entre-tuer sont
+ces expéditions d’outre-mer sont
-pays chrétien. Pendant
+pays chrétien, Pendant
-pirates et’les malandrins
+pirates et les malandrins
-homme, Chariot et Georget‘ sont
+homme, Charlot et Georget sont
-latin, Jne m’est pas dtun grand
+latin, ne m’est pas d’un grand
-savez... x ’ La
+savez... » La
-: c Vous
+: « Vous
-nouvelles. Asseyonsmous. ‘Je suis
+nouvelles. Asseyons-nous. Je suis
-pied, et. mes
+pied, et mes
-réjouira. a a
+réjouira. »
-la Ferme. Le
+la ferme. Le
-gazon. c Or,
+gazon. « Or,
-bien, dit. le
+bien, dit le
-avec : soin.
+avec soin.
-aujourd’hui dixw sept ans
+aujourd’hui dix-sept ans
-enfant montante, et
+enfant mourante, et
-et Galette s’écria : a ! Si on r veut
+et Colette s’écria : « Si on veut
-me lardonner. je
+me la donner, je
-; c mais ilcfaut que
+; mais il faut que
-que c pas
+que pas
-les pieds.» Elle
+les pieds. » Elle
-reste. — Oh
+reste. – Oh
-nourrice. —— Donc,
+nourrice. – Donc,
-père Ilélier, le
+père Hélier, le
-de M110 Luce,
+de Mlle Luce,
-bons soins’de Galette, lui
+bons soins de Colette, lui
-dit. i Pierre déplie le parchemin. G’était un
+dit. » Pierre déplia le parchemin. C’était un
-un chape] de roses vermeilles.. Colette,
+un chapel de roses vermeilles. Colette,
-fois M110 de
+fois Mlle de
-Brix. Uheureuse famiile rentra
+Brix. L’heureuse famille rentra
-père llélier, appuyé
+père Hélier, appuyé
-du château, . p. Ce
+du château. Ce
-Val. Galette, ravie
+Val. Colette, ravie
-était, régale (Fhydromel et de gautres toute
+était, régala d’hydromel et de gaufres toute
-seule d’uné tasse
+seule d’une tasse
-comme (l’habitude, voulut
+comme d’habitude, voulut
-son ‘fils, à la ‘santé du
+son fils, à la santé du
-de Brix et
+de Briz et
-sa petite fille, et
+sa petite-fille, et
-de Golette. À
+de Colette. À
-trois al-léluias, et
+trois alléluias, et
-nuit quelle se
+nuit qu’elle se
-causèrent jusqu-hi Ininuit, et
+causèrent jusqu’à minuit, et
-atours quîl faudrait préparer potier les
+atours qu’il faudrait préparer pour les
-de Golette fut
+de Colette fut
-Saint-Sauveur-le-Vicomte, Chariot et
+Saint-Sauveur-le-Vicomte, Charlot et
-galopaient partout.laurore vint,
+galopaient partout. L’aurore vint,
-soucis. V n GOMTEISE nmnnuvnnnñ‘ À
+soucis. ---- V LA COMTESSE D’ANNANDALE À
-le faîte du
+le faite du
-Brix, quüilain le
+Brix, qu’Alain le
-le pont-lavis, sortit
+le pont-levis, sortit
-chemin. Arrive à
+chemin. Arrivé à
-et sfavança à
+et s’avança à
-éveiller M110 de
+éveiller Mlle de
-de surprise. en apercevant Ïécuyer. Alain
+de surprise en apercevant l’écuyer. Alain
-; Peinmenant. .derrière le
+; l’emmenant derrière le
-pourquoi ‘l était venu. a Voyez-vous, Golette, notre
+pourquoi il était venu. « Voyez-vous, Colette, notre
-ne «a pas bien. il est
+ne va pas bien. Il est
-perclus depui" deux
+perclus depuis deux
-et loräï qu’il est
+et lorsqu’il est
-son humerær change
+son humeur change
-à Bar-fleur et
+à Barfleur et
-ici. —— Eh
+ici. – Eh
-dit Galette, cela
+dit Colette, cela
-il nesïennuieraplus. — Ahl Galette, bien
+il ne s’ennuiera plus. – Ah ! Colette, bien
-beau-père. ‘Ils amènent
+beau-père. Ils amènent
-d’assaut sima demoiselle ne ‘revient pas» conforter
+d’assaut si mademoiselle ne revient pas conforter
-grand-père. — Oui-dal dit Galette, et
+grand-père. – Oui-da ! dit Colette, et
-la demande‘ ? a — Non
+la demande ? – Non
-; mais, comme il ne- m’a
+; mais comme il ne m’a
-? ’ — Peut-être
+? – Peut-être
-dit Galette. Mon afiaire, à
+dit Colette. Mon affaire, à
-soigner mafille, et
+soigner ma fille, et
-! — iïaccord, répondit
+! – D’accord, répondit
-je ne. puis
+je ne puis
-vous, Golette, je
+vous, Colette, je
-chercher mad’e« moiselle... “*’ i, — Vous’n’en aurez
+chercher mademoiselle... – Vous n’en aurez
-Saint-Jouvin, et‘ bien
+Saint-Jouvin, et bien
-vous parler..Qu’y a-«t-il donc
+vous parler. Qu’y a-t-il donc
-? p e a i Uécuyer lui
+? L’écuyer lui
-à Galette, et
+à Colette, et
-haquenée. c Je
+haquenée. « Je
-au château. avec
+au château avec
-fâche, jé me charge de, l’apaiser.
+fâche, je me charge de l’apaiser.
-bientôt. —— Dieu
+bientôt. – Dieu
-sait qixand on
+sait quand on
-reviendra. a Et
+reviendra. » Et
-que ia petite
+que la petite
-ordres multipliéset contradictoires
+ordres multipliés, et contradictoires
-ne sînforma même
+ne s’informa même
-qui l’avait décidée
+qui s’avait décidée
-et alïligea Luce,
+et affligea Luce,
-lui prouvapqlte l’esprit
+lui prouva que l’esprit
-vigilant qu’autrefois, Aidée
+vigilant qu’autrefois. Aidée
-la ‘terrasse, lui
+la terrasse, lui
-de Saint-Jean-ŒAcre, afin
+de Saint-Jean-d’Acre, afin
-rien. a. l Le
+rien. Le
-dais. Luce- était
+dais. Luce était
-de menu-«vairt ;
+de menu-vair ;
-un manteaudor toma bant jusqu’à
+un manteau d’or tombant jusqu’à
-un chape ! de
+un chapel de
-En lai voyant
+En la voyant
-belle, l’aïeul"”sourit, et,
+belle, l’aïeul sourit, et,
-: a ‘ c Je
+: « Je
-les necesde cette
+les noces de cette
-mon ’père. 11 faut
+mon père. Il faut
-à Dieu.. a — Ainsi
+à Dieu. – Ainsi
-le chaelaiu ; mais re ardez, voici
+le chapelain ; mais, regardez, voici
-votre fils, a ? u, Sur
+votre fils. » Sur
-les casques. et
+les casques et
-des tram» a ‘ ‘la.’
+des trom-
-répondirent i, par
+répondirent par
-on distingue ! le
+on distingua le
-Robert, ‘ sa
+Robert, sa
-à côté. de
+à côté de
-fière iady Marjory,
+fière lady Marjory,
-et gujdaît hardiment,
+et guidait hardiment,
-dimension. e Mon oncle
+dimension. « Mon. oncle
-armée, dit-clic ;
+armée, dit-elle ;
-Monseigneur ?, — J’en
+Monseigneur ? – J’en
-ne rrfavait annoncé qwunetrentaine d’Écossais,
+ne m’avait annoncé qu’une trentaine d’Écossais,
-bien assez, Nous
+bien assez. Nous
-salle. a Il
+salle. » Il
-le bras. du
+le bras du
-s’asseoir ‘sur son
+s’asseoir sur son
-voulut ailnsi, et
+voulut ainsi, et
-pas qu’aime aiiât ana-devant de
+pas qu’elle allât au-devant de
-que Lace n’avait
+que Luce n’avait
-Marjory dunnandate avait
+Marjory d’Annandale avait
-bien quragée alors
+bien qu’âgée alors
-plus detrente sans, elie etfaçait encore
+plus de trente ans, elle effaçait encore
-bleu toncé, sa
+bleu foncé, sa
-amenait Ύclatantes couleurs,
+amenait d’éclatantes couleurs,
-pour piaire. Sa
+pour plaire. Sa
-haubert s mail’s dorées et» d’une
+haubert à mailles dorées et d’une
-grisonner. a Soyez
+grisonner. « Soyez
-mes enfants, n dit
+mes enfants », dit
-petite-fille. a La
+petite-fille. « La
-? r leur
+? » leur
-trouvait grandis et
+trouvait grandie et
-et Marjorÿ se
+et Marjory se
-mains. » c En vérité, dihelle, je
+mains. « En vérité, dit-elle, je
-étaient . il
+étaient il
-quenouille. — C’est
+quenouille. – C’est
-besoin d’être.bien fortes. —Celles de
+besoin d’être bien fortes. – Celles de
-croix à. l’épaule
+croix à l’épaule
-Mais ou sont
+Mais où sont
-vous. — Ils
+vous. – Ils
-cour dflângleterre, dit
+cour d’Angleterre, dit
-comtesse. a l — Quoi
+comtesse. – Quoi
-et prud’homme en
+et prud’homie en
-de Gastille, notre
+de Castille, notre
-roi d"Écosse ou
+roi d’Écosse ou
-Terre. a Lady
+Terre. » Lady
-pourpre. ç Les
+pourpre. « Les
-pas... n s’écria-belle. Mais
+pas... » s’écria-t-elle. Mais
-mari, -se hâtant
+mari, se hâtant
-: c : Je
+: « Je
-une décision ; pressé
+une décision, pressé
-cour deFrance, permettez-moi
+cour de France, permettez-moi
-ceux —qu’ils posséderont
+ceux qu’ils posséderont
-m’obligent à" les
+m’obligent à les
-la France, ‘ -. — Allons,
+la France. – Allons,
-aujourd’hui ÿespère, aines enfants,
+aujourd’hui j’espère, mes enfants,
-du châteaupde Brix
+du château de Brix
-voyage. n ’ ‘ ‘ Il
+voyage. » Il
-Luce, l et
+Luce, et
-jonchaient . les
+jonchaient les
-plaisirs que. vous
+plaisirs que vous
-la cour. dälngleterre. Autrefois, quand le
+la cour d’Angleterre. Autrefois, quand, le
-et Àiîs y
+et ils y
-dans ? tous
+dans tous
-Richard, depuis’surtout que
+Richard, depuis surtout que
-mimes n e viennent
+mimes ne viennent
-à ‘vous offrir
+à vous offrir
-de Brix‘.
+de Brix.
-LE VAL DE BBIX - 37 —- Elle
+– Elle
-lady Marjory., —— Allons,
+lady Marjory. – Allons,
-baron, chantezénous ale lai JAN/zut‘. a On
+baron, chantez-nous le lai d’Arthur. » On
-agréer à‘ la
+agréer à la
-la «musique ni. des
+la musique ni des
-été ‘l’admirateur déclaré
+été l’admirateur déclaré
-Marjory, regrette que
+Marjory, regretta que
-malencontreusement choisie.. " ’ Un
+malencontreusement choisie. Un
-demanda sa’harpe et
+demanda sa harpe et
-chant angle-saxon. a J’ai
+chant anglo-saxon. « J’ai
-le vieillardflnais je
+le vieillard, mais je
-Madame. n ‘ La
+Madame. » La
-lady prélude, puis
+lady préluda, puis
-peu rudé, mais
+peu rude, mais
-Normande :. q Pourquoi
+Normande : « Pourquoi
-en «regardant les
+en regardant les
-la Nermandie ?
+la Normandie ?
-vertes prai ’ ries ‘remplies de
+vertes prairies remplies de
-pleures-tu ena appelant
+pleures-tu en appelant
-Rouen ?, ‘ c —— Je
+Rouen ? « – Je
-au delà. des
+au delà des
-C’est là‘ que
+C’est là que
-Normandie. s Que
+Normandie. « Que
-mer comme" le
+mer comme le
-bâtis p par leurs mains
+bâtis par Leurs mains
-et Philippe-Aua
+et Philippe-Au-
-et ç des
+et des
-suis Phëritière de
+suis l’héritière de
-à n’obtenir. Qu’ils
+à m’obtenir. Qu’ils
-Normandie. c’est u que
+Normandie. C’est là que
-tienne, p ô duc Rollonl n Pendant
+tienne, ô duc Rollon ! » Pendant
-sa bellea fille, il
+sa belle-fille, il
-château s éteignirent avant
+château s’éteignirent avant
-heures. VI GOMPLOTS ET
+heures. ---- VI COMPLOTS ET
-la confiscaticndu duché
+la confiscation du duché
-Brix devint une
+Brix devînt une
-son ordre {on démolissait
+son ordre, on démolissait
-fidèles à. la
+fidèles à la
-Angleterre. a Luce
+Angleterre. Luce
-lui montrable beau
+lui montra le beau
-elle, ’les toiles
+elle, les toiles
-étoffes d’orient, les
+étoffes d’Orient, les
-les babuts de
+les bahuts de
-la vaste cuisine
+la veste cuisine
-crémaillère. a. Puis
+crémaillère. Puis
-de Mmc du
+de Mme du
-et apprécie la ’ valeur
+et apprécia la valeur
-comme Petit pu
+comme l’eût pu
-murailles, ’ elle
+murailles, elle
-: ‘ o : Vraiment,
+: « Vraiment,
-imprenable. — On
+imprenable. – On
-y vinnen M94, il
+y vint, en 1194, il
-ce côté-ci.. C’est
+ce côté-ci. C’est
-armoiries sculptées, sur
+armoiries sculptées sur
-Tour . du
+Tour du
-: “li mai M94. ’ ‘ —— faime à voir îà Pécusson des
+: 11 mai 1194. – J’aime à voir là l’écusson des
-grand-père eshil donc
+grand-père est-il donc
-? a —» Ohl oui», belle
+? – Oh ! oui, belle
-il l’est. bien,
+il l’est bien,
-changer. — Et
+changer. – Et
-à Gherbourg, par
+à Cherbourg, par
-Marjory, regretted-on la
+Marjory, regrette-t-on la
-? ‘ — Non,
+? – Non,
-franchises. l ! est
+franchises. Il est
-Jean. — Je
+Jean. – Je
-cause. — Pourtant,
+cause. – Pourtant,
-France. n Lady
+France. » Lady
-yeux tournés vers
+yeux tournée vers
-vêtu. l c Connaissez-vous
+vêtu. « Connaissez-vous
-? p dit-elle
+? » dit-elle
-: c Je
+: « Je
-arrière-cousin. — Ah
+arrière-cousin. – Ah
-Marjory, attendais sa
+Marjory, j’attendais sa
-impatience. n w * Elles
+impatience. » Elles
-après servi, Le
+après servi. Le
-nettoyer üne grande
+nettoyer une grande
-comte Îlobert. Armes de grands «râteaux et
+comte Robert. Armés de grands râteaux et
-prochain. Quel
+prochain. « Quel
-Comprends-tu, foi, d’où
+Comprends-tu, toi, d’où
-faire Âsuivre, en
+faire suivre, en
-pour venir. en
+pour venir en
-nombreuse e‘: si incommode ‘l —’— Oh ! repritwlacquet, m’est
+nombreuse et si incommode ? – Oh ! reprit Jacquet, m’est
-ne durera’.
+ne durera
-habits brodés, — Pardine,
+habits brodés. – Pardine,
-Guillaume. — Qu’il
+Guillaume. – Qu’il
-est sur, c’est
+est sûr, c’est
-la teuillée le
+la feuillée le
-Robert, lady- Maïïgory sire
+Robert, lady Marjory et sire
-me soucient pas
+me souciant pas
-les cendriers me
+les coudriers me
-que, "tout en
+que, tout en
-comte ‘Robert vint
+comte Robert vint
-de moi La
+de moi. La
-nom. —’ouais !
+nom. – Ouais !
-de Brix., —— Oh l non,
+de Brix. – Oh ! non,
-a tance sa
+a tancé sa
-: à C’est
+: « C’est
-faudrait. p Et
+faudrait. » Et
-s’est écrie : à Stir mon
+s’est écrié : « Sur mon
-Madame, ie ne
+Madame, je ne
-à SOÎ} insu, et sans, que
+à son insu, et sans que
-lui. l) Et là-dtzessus ils
+lui. » Et là-dessus ils
-semaine. A — Comment
+semaine. – Comment
-porte. Donnez-vous ?
+porte. Dormez-vous ?
-salle nette., v — Sire
+salle nette. – Sire
-dire. — Sornettes-l s’écria
+dire. – Sornettes ! s’écria
-de bonnes. femmes
+de bonnes femmes
-toute traeedu passage
+toute trace du passage
-! r Il s’éloigne, et les deux‘ valets
+! » Il s’éloigna, et les deux valets
-que PAngélus de
+que l’Angélus de
-encore Kà table,
+encore à table,
-de Bris. C’était
+de Brix. C’était
-et celui-mi l’engagea
+et celui-ci l’engagea
-peu. c Monseigneur
+peu. « Monseigneur
-et “vous le
+et vous le
-départ. — J’ai
+départ. – J’ai
-passage. D Bientôt
+passage. » Bientôt
-sur ie seuil,
+sur le seuil,
-: à Haro
+: « Haro
-de . votre
+de votre
-Robert. —» Que
+Robert. – Que
-lady lilarjory ; traitez-vous pas
+lady Marjory ; n’allez-vous pas
-? —« Pas
+? – Pas
-brève. Guy a-t-il’ ? — Il
+brève. Qu’y a-t-il ? – Il
-que, ‘ vrai
+que, vrai
-la s-‘iite de
+la suite de
-matin, nfont volé
+matin, m’ont volé
-ce r- moment
+ce moment
-sont moques de
+sont moqués de
-Est-ce äinsi, Monseigneur,
+Est-ce ainsi, Monseigneur,
-terres, "et ce
+terres, en ce
-? r Le
+? » Le
-pâle et, les
+pâle et les
-fils z c Montez
+fils : « Montez
-Robert, Jui dit-il,
+Robert, lui dit-il,
-voir se qui
+voir ce qui
-passe l-à-bas,
+passe là-bas,
-Allez. x» Sans
+Allez. » Sans
-à Pétrier, et,
+à l’étrier, et,
-l’instant. c Retournez
+l’instant. « Retournez
-et séloigna. Le
+et s’éloigna. Le
-Luce. e Vous
+Luce. « Vous
-dit-il à. sa
+dit-il à sa
-compliment. —- Il
+compliment. – Il
-peccadilles. — En
+peccadilles. – En
-pendus. " — À
+pendus. – À
-s’amuser. — Et
+s’amuser. – Et
-des carreiotirs. Il
+des carrefours. Il
-et dütmiandale, se
+et d’Annandale, se
-roi «Richard !
+roi Richard !
-coupables. s Fera-t-il
+coupables. « Fera-t-il
-nièce. K — Hélas
+nièce. – Hélas
-l’âme du. roi
+l’âme du roi
-colère. —— Si
+colère. – Si
-hommes (Fermes, dit lady lllarjory, je
+hommes d’armes, dit lady Marjory, je
-bague. — Dieu
+bague. – Dieu
-qu’on ne, fasse uné telle
+qu’on ne fasse une telle
-mon grand- père 13a dit
+mon grand-père l’a dit
-fera. — A moi
+fera. – À moi
-! n dit
+! » dit
-et, sans" prendre
+et, sans prendre
-cheval, . ordonna
+cheval, ordonna
-partit allumé les Écossais, et rapportèrent fidèlement à llavoise rapidement. Ï Luce
+partit rapidement. Luce
-la vit‘ s’enfoncer
+la vit s’enfoncer
-vain ‘son retour. Ni courte ni
+vain son retour. Ni comte ni
-ne reparurent au
+ne repartirent au
-qu’avaient les
+qu’avaient allumé les Écossais, et rapportèrent fidèlement à Havoise les
-furieux, passala nuit
+furieux, passa la nuit
-déplorer Pinsoumissien de
+déplorer l’insoumission de
-normande. VII MESSAGE RGYAL En
+normande. ---- VII MESSAGE ROYAL En
-et dif». licitement, et
+et difficilement, et
-seuls sïgnvoyaieni des, courriers.
+seuls s’envoyaient des courriers.
-et -annoncer qu’il
+et annoncer qu’il
-Bretagne, ’ ’ efil y
+Bretagne, et il y
-à Valo . gnes, en
+à Valognes, en
-centaines d’Anglo-Normauds débarqués
+centaines d’Anglo-Normands débarqués
-Haye-Paisnel, Tune des
+Haye-Paisnel, l’une des
-de Bel’. lesme, révolté
+de Bellesme, révolté
-la Have-Paisnel. ’ l c Cela
+la Haye-Paisnel. « Cela
-coup pour. monseigneur.
+coup pour monseigneur.
-» = Mais
+» Mais
-de uvassaux de
+de vassaux de
-demandèrent M110 de
+demandèrent Mlle de
-ce quïelles possédaient de pré ;cieux. Elles
+ce qu’elles possédaient de précieux. Elles
-et ‘criant comme si [ennemi-eût été
+et criant comme si l’ennemi eût été
-ses vas : sales en
+ses vassales en
-loin de‘ Brix. c Ahl notre
+loin de Brix. « Ah ! notre
-s’écria la‘ doyenne
+s’écria la doyenne
-un ’fétu, ‘toute la
+un fétu, toute la
-ainsi. O maudite
+ainsi. Ô maudite
-Robert, » si
+Robert, si
-son à pays,
+son pays,
-à Paumônel 3 . Le
+à l’aumône ! » Le
-redouté qu’aiméde
+redouté qu’aimé de
-lui dit., ll entra
+lui dit. Il entra
-vérité. r Ceux
+vérité. « Ceux
-menti l s’écria-kil ;
+menti ! s’écria-t-il ;
-la IIaye-Paisnel. Mais
+la Haye-Paisnel. Mais
-ferai punirl Retournez
+ferai punir ! Retournez
-troupeaux, ren “ez vos
+troupeaux, rentrez vos
-France. n Les
+France. » Les
-préparant à. porter
+préparant à porter
-les révoltés.. ’ c Hélas
+les révoltés. « Hélas
-pourtant. — Je
+pourtant. – Je
-dit Lace ; lady Man-jury me
+dit Luce ; lady Marjory me
-fait entendre.., —— Que
+fait entendre. – Que
-mon tilsl Appelez
+mon fils ! Appelez
-ordres. a Alain
+ordres. » Alain
-jusqu’à Goutances et
+jusqu’à Coutances et
-la Have venait
+la Haye venait
-la trahison. de
+la trahison de
-des léopards“ dfllngleterre le lion ‘rampant de
+des léopards d’Angleterre le lion rampant de
-atterré. Il’s’enferma seul
+atterré. Il s’enferma seul
-chambre, repousse les
+chambre, repoussa les
-LE VAL 13E Bill ! i 17 c Mademoiselle,
+« Mademoiselle,
-Normandie, quîlsarrivent à
+Normandie, qu’ils arrivent à
-Ne faudrait- il pas
+Ne faudrait-il pas
-? — Certainement,
+? – Certainement,
-grand-père. n Ils
+grand-père. » Ils
-entrouvrit le porte
+entrouvrit la porte
-Hélier aecourut et vit quäldamnnde Brix
+Hélier accourut et vit qu’Adam de Brix
-encore. il se hâte de
+encore. Il se hâta de
-saigner, et, le
+saigner, et le
-entre la. vie
+entre la vie
-ne s’occupe que
+ne s’occupa que
-Brix, lorsqwonvint lui
+Brix, lorsqu’on vint lui
-fois, tint la
+fois, tînt la
-suzeraine. inquiète et
+suzeraine. Inquiète et
-se reridit, accompagnée
+se rendit, accompagnée
-du héraut” d’armes,
+du héraut d’armes,
-la mis» sive royale
+la missive royale
-la réponse., v Les
+la réponse. Les
-de faväre causer
+de faire causer
-Montjoie. ils ne
+Montjoie. Ils ne
-tombe. p Dés les
+tombe. Dès les
-la ‘jeune châtelaine
+la jeune châtelaine
-continuer. —
+continuer.
-as i rtsvns na rmncn c Mon
+« Mon
-doute. r - ’ Le
+doute. » Le
-Hélier pälit en
+Hélier pâlit en
-l’ennemi. c Grand
+l’ennemi. « Grand
-s’écria Luee, qui a pn confondre
+s’écria Luce, qui a pu confondre
-messager. ‘. —— Ainsi
+messager. — Ainsi
-lui. —-Je vais
+lui. — Je vais
-faire. n Le
+faire. » Le
-En temps’ordinaire, cela n’avait ‘aucun inconvénient
+En temps ordinaire, cela n’avait aucun inconvénient
-circonstance pré- ’ sente c’était
+circonstance présente c’était
-presque impossible.. c Mon
+presque impossible. « Mon
-! ‘ — Ohî dit
+! — Oh ! dit
-telle sentences exécute. Fort
+telle sentence s’exécute. Fort
-un châteatt comme
+un château comme
-avec cepsaint prêtre, ‘Phomas de
+avec ce saint prêtre, Thomas de
-sur men chemin.
+sur mon chemin.
-instant. - Dieu
+instant. « Dieu
-? w Demain
+? — Demain
-dévotions. n Dès
+dévotions. » Dès
-partit ‘comme il
+partit comme il
-écuyer il ‘et les
+écuyer et les
-elle et lui dit : envoya prier Mm‘ du
+elle envoya prier Mme du
-Saint-Sauveur. , v r : Qu’a-bila faire
+Saint-Sauveur. « Qu’a-t-il à faire
-Luce. a a Alain
+Luce. » Alain
-était vouéemà la
+était vouée à la
-aïeul. V Cette
+aïeul. Cette
-les pontslevis, lorsqu’une petite cavalcadeïprécédée par
+les ponts-levis, lorsqu’une petite cavalcade précédée par
-qu’elle Paperçut, Luce
+qu’elle l’aperçut, Luce
-fit baisser} ‘le pont,
+fit baisser le pont,
-V Marjory
+V - Marjory
-Luce 3
+Luce et lui dit
-50 - FLEURS DE FRANCE a Faites
+« Faites
-sentinelles, ana nièce.
+sentinelles, ma nièce.
-? m- Il
+? – Il
-dit Lixce. ’, —- Tant
+dit Luce. – Tant
-venez, Lnce, il
+venez, Luce, il
-secret. r Elle Pentmena, traversa
+secret. » Elle l’emmena, traversa
-: c Nous
+: « Nous
-Barfleur, oùla nef
+Barfleur, où la nef
-que men beau opère. Il
+que mon beau-père. Il
-sais. — Je
+sais. – Je
-dit Lune ; mais
+dit Luce, mais
-ai ‘envoyé un messager. — Ne vous liez pas a la
+ai envoyé un messager. – Ne vous fiez pas à la
-à Pentêtement des
+à l’entêtement des
-et s’emparent ‘du domaine
+et s’emparera du domaine
-s’enfuir. — Non,
+s’enfuir. – Non,
-consentira. — Dans
+consentira. – Dans
-Partez "avec moi, 1.11103, emmenons-le.
+Partez avec moi, Luce, emmenons-le.
-détroit. — Jaïnais, dit
+détroit. – Jamais, dit
-mon paysl jamais
+mon pays ! jamais
-! —— Eh
+! – Eh
-pour réfléchir. Nous
+pour réfléchir, Nous
-faire repeser tees ‘chevaux et
+faire reposer nos chevaux et
-et d’aller, écouter
+et d’aller écouter
-Louvre. n ’
+Louvre. »
-/. tu VAL ne sans’tu Luce
+Luce
-d’être délis cate, peureuse,
+d’être délicate, peureuse,
-Marjory l’aide, en
+Marjory l’aida, en
-pharmacie. l a ‘Dans nos
+pharmacie. « Dans nos
-comtesse dmnnandale, nous
+comtesse d’Annandale, nous
-se pan» sent entre
+se pansent entre
-moins. —- En
+moins. – En
-la main, d’une
+la main d’une
-fermons. — Voici
+fermons. – Voici
-à chevall à
+à cheval ! à
-Luce. Sila Normandie
+Luce. Si la Normandie
-si Pexil est
+si l’exil est
-Adieu. r Elle l’embrasse, monta
+Adieu. » Elle l’embrassa, monta
-porte entrouverte de
+porte entr’ouverte de
-la l jeune
+la jeune
-la rivièred’ouve et
+la rivière d’Ouve et
-des che-i vaux ne se “faisait plus
+des chevaux ne se faisait plus
-cliquetis (l’année et
+cliquetis d’armes et
-s’y mêlérent. Le
+s’y mêlèrent. Le
-as i ruuns nu nuance‘ ’ combat
+combat
-en affaiblissant. Luce,
+en s’affaiblissant. Luce,
-d’armes quÏAlain avait
+d’armes qu’Alain avait
-sentinelle. c : Geotfroi, lui
+sentinelle. « Geoffroi, lui
-? —- Oui,
+? – Oui,
-la troupfi, pie lady
+la troupe de lady
-bois. — Que
+bois. – Que
-demanda Luce. — Qui
+demanda Lace. – Qui
-sortirait à- présent.
+sortirait à présent.
-Mais, Madexnoiseîie, ie vent
+Mais, Mademoiselle, le vent
-pas ä vous
+pas à vous
-guet. — Vous
+guet. – Vous
-Geoffroi. a Elle
+Geoffroi. Elle
-chez elle- et
+chez elle et
-jusqu’à p l’aube. VIII rnsirïsou A peineles premières
+jusqu’à l’aube. ---- IX TRAHISON À peine les premières
-teinter "de blanc
+teinter de blanc
-personnes, ’ dont
+personnes, dont
-traits, partirent sur Pescarpe du fossé du’château et appelez-eut Alain.
+traits, parurent sur l’escarpe du fossé du château et appelèrent Alain.
-toujours, alerterez attentif. Il recounu : les
+toujours, alerte et attentif. Il reconnût les
-l’appelaient. c Qu’y a-tail, Pierre
+l’appelaient. « Qu’y a-t-il, Pierre
-amènes-tu tuerie ?
+amènes-tu Marie ?
-à ‘ LE vu. na sans a s3 w Il
+– Il
-que jevous parle
+que je vous parle
-poterne. s q Alain
+poterne. » Alain
-salle A dont
+salle dont
-fossé àflPierre ;
+fossé à Pierre ;
-trois äse rendirent
+trois se rendirent
-d’Alain. J c Qu’y
+d’Alain. Qu’y
-! titPécuyer inquiet. — Messire
+! fit l’écuyer inquiet. – Messire
-comtesse däannandale est
+comtesse d’Annandale est
-gens » blessé
+gens blessé
-en forêt, Elle
+en foret. Elle
-meurt, maisen tout
+meurt, mais en tout
-l’argent, ‘ et
+l’argent, et
-: s Ne
+: « Ne
-de Brixl et
+de Brix et
-demain. r Puis
+demain. » Puis
-de "ma mère,
+de ma mère,
-Que faut-i faire‘ ? Ditesr : ’ Alain tenaità deux
+Que faut-il faire ? Dites. » Alain tenait à deux
-de Brin. Il
+de Brix. Il
-avoir bercéela veille. c Tous
+avoir bercée la veille. « Tous
-d’esprit. Attendez— moi là,
+d’esprit. Attendez-moi là,
-avisera. s . Et,
+avisera. » Et,
-départ ‘de l’a-écuyer. c Laissez-nous,
+départ de l’écuyer. « Laissez-nous,
-préambule, i en vieux uerrier lus habitué
+préambule, en vieux guerrier plus habitué
-horions n’a v S P,
+horions qu’à
-ce qu on avait
+ce qu’on avait
-loin (Pabattte le
+loin d’abattre le
-se fil armer,
+se fit armer,
-: (t Je
+: « Je
-mademoiselle. À Et
+mademoiselle. » Et
-de M118 de
+de Mlle de
-se laisait éveiller
+se faisait éveiller
-jours a tzinq heures.
+jours à cinq heures.
-exclamation «tâtonnement en
+exclamation d’étonnement en
-Marie. s Hé
+Marie. « Hé
-Marie du‘ Val icil s’écrièrent-elles
+Marie du Val ici ! s’écrièrent-elles
-levé. Êtes» vous venue
+levé. Êtes-vous venue
-? u» Peut-être bien, dit. Marie
+? – Peut-être bien, dit Marie
-vous centerai cela
+vous conterai cela
-mademoiselle. a Et,
+mademoiselle. » Et,
-vêtements froissée, et
+vêtements froissés, et
-en désordre. Marie
+en désordre, Marie
-mit ‘ à
+mit à
-à soupire-r, oppressée
+à soupirer, oppressée
-Marie alorsPéveilla en
+Marie alors l’éveilla en
-jeta a son cou. q c Ma
+jeta à son cou. « Ma
-! s’ëcria-t-elle, ’ohl que
+! s’écria-t-elle, oh ! que
-rêvais ‘que messire
+rêvais que messire
-revenait, quîl m’amenait
+revenait, qu’il m’amenait
-de unariée je
+de mariée je
-! N’y
+! – N’y
-est men« songe. Je
+est mensonge. Je
-bon beurre" que
+bon beurre que
-et dues fleurs.
+et des fleurs.
-Ls vu. n’a snix es’ — Ahl Marie,
+– Ah ! Marie,
-les événements du
+les évènements du
-? s Et
+? » Et
-inquiète, n’ose pas lui parler de FËe-csfl sais blessé qui ses : au
+inquiète, n’osa pas lui parier de l’Écossais blessé qui était au
-se "borne à
+se borna à
-du ch-âteau, un
+du château, un
-haches, des. marteaux
+haches, des marteaux
-du ‘baron de
+du baron de
-: e : Qui
+: « Qui
-sire chevalier‘ ?
+sire chevalier ?
-demandez-vous ‘î —- Je
+demandez-vous ? – Je
-de Gannevilie, dit
+de Ganneville, dit
-ne mwbligez pas
+ne m’obligez pas
-violence. — Sire
+violence. – Sire
-le baren, vous
+le baron, vous
-l’a suivi»: il
+l’a suivi : il
-la Haye- Paisnel avec
+la Haye-Paisnel avec
-comtesse dïännandale. Jäi envoyé
+comtesse d’Annandale. J’ai envoyé
-pas révoqmrune sentence
+pas révoquer une sentence
-erreur. Bailleurs j’en
+erreur. D’ailleurs j’en
-à PÉchiquier de
+à l’Échiquier de
-Je suisimemhra né
+Je suis membre né
-de PÉchiquier. — Messire
+de l’Échiquier. – Messire
-Ganneville, Je ne
+Ganneville, je ne
-que, dés la
+que, dès la
-la "confiscation de
+la confiscation de
-verrait 23m0 facto
+verrait ipso facto
-ans. — Sire
+ans. – Sire
-pas révoLà contre
+pas révolté contre
-m’atteint pas.. — Baron,
+m’atteint pas. – Baron,
-révoltés ‘l D’où
+révoltés ? D’où
-vient que‘ depuis
+vient que depuis
-? — La
+? – La
-sire Htigo, et
+sire Hugo, et
-habitudes, qui. sont
+habitudes, qui sont
-mon gibier." Sachez-le
+mon gibier. Sachez-le
-pendu. p - Par
+pendu. – Par
-s’écria Gannevilie, vous
+s’écria Ganneville, vous
-la Have. — Oui-de, votre
+la Haye. – Oui-da, votre
-en ‘passant dix
+en passant dix
-celle dïängleterre, servan ! et
+celle d’Angleterre, servant et
-Louis VIH et
+Louis VIII et
-au mess cre ÆÉŸ vreux parmi
+au massacre d’Évreux parmi
-sans honneuri —- Les
+sans honneur ! – Les
-fois, voulez- vous m’ouvrir
+fois, voulez-vous m’ouvrir
-? — Non,
+? – Non,
-Hugo, prends-Je d’assaut,
+Hugo, prends-le d’assaut,
-ou fordonne à
+ou j’ordonne à
-toi. n ‘ Ganneville
+toi. » Ganneville
-et s’éloigne furieux,
+et s’éloigna furieux,
-: c Ces
+: « Ces
-chaumières, croyez-moi", réfugions-nous
+chaumières, croyez-moi, réfugions-nous
-château. s Arlette
+château. » Arlette
-élément. o : Monseigneur,
+élément. « Monseigneur,
-gens (filage de Gannevtlle, qui
+gens d’Hugo de Ganneville, qui
-à ceia. —- Tu
+à cela. – Tu
-de si : hommes
+de six hommes
-Va. s Q‘
+Va. »
-de Saint-Sauveutr-le-Vicomto, et
+de Saint-Sauveur-le-Vicomte, et
-de (resservir la
+de desservir la
-: a Messire
+: « Messire
-par u. Vous
+par là. Vous
-? " ’ —- Je
+? – Je
-penser. amène-nous ta mère. — Ohl quant
+penser. Amène-nous ta mère. – Oh ! quant
-maison. le reviendrai
+maison. Je reviendrai
-Adieu. n Il
+Adieu. » Il
-regret. a C’est
+regret. « C’est
-et ee-‘arage x, dit-il
+et courageux, dit-il
-dom Benoit ;
+dom Benoît ;
-écuyer. —- C’est
+écuyer. – C’est
-Alain, bâtons-notas’, le
+Alain, hâtons-nous, le
-finir. a Tandis
+finir. » Tandis
-corriger l’enfaet prodigue
+corriger l’enfant prodigue
-et «les sentinelles,
+et les sentinelles,
-Ln vu. on naxx s9 c Te
+« Te
-donc encore, revenu,
+donc encore revenu,
-Yvain z est-ce
+Yvain est-ce
-fois ‘l. —— oh !
+fois ? – Oh !
-voilà qu mes
+voilà que mes
-se défient. Il
+se défont. Il
-amarrer. Et‘ il
+amarrer. Et il
-pont. —- Passe
+pont. – Passe
-le peu : soit
+le pont soit
-du ‘soleil, et
+du soleil, et
-garrottèrent. c ‘Trahison !
+garrottèrent. « Trahison !
-! r s’écrièrent
+! » s’écrièrent
-château. t Gannevillel à la recousse ! z crièrent
+château. « Ganneville ! à la recouse ! » crièrent
-de Bris, la
+de Brix, la
-à dès bandits
+à des bandits
-relevé, ‘livrait passage
+relevé, livrait passage
-basses, pèle-mêle avec
+basses, pêle-mêle avec
-Ganneville, "qui, sans
+Ganneville, qui, sans
-: a : Relevez
+: « Relevez
-! — Misérablel s’écria
+! – Misérable ! s’écria
-baron, «proses-tu dire ? — La vérité, ‘ Messire,
+baron, qu’oses-tu dire ? – La vérité, Messire,
-en rieanant ;
+en ricanant ;
-de vos“ enfants
+de vos enfants
-de Bartleur. Je
+de Barfleur. Je
-chevaux. —— Pas
+chevaux. – Pas
-Adam à en
+Adam : en
-! i» et,
+! » et,
-il l’attaque avec
+il l’attaqua avec
-et vigouw reux, fit
+et vigoureux, fit
-bond "de côté,
+bond de côté,
-le désarme. À
+le désarma. À
-Luce s’élance pour
+Luce s’élança pour
-tomba, Pentraînant dans
+tomba, l’entraînant dans
-chêne foudrçyé tombe
+chêne foudroyé tombe
-Ganneville, consterné. un, instant,
+Ganneville, consterné un instant,
-d’armes acquittaient en silence (:1 ; cette
+d’armes s’acquittaient en silence de cette
-de cé qui
+de ce qui
-permettait àpeine de
+permettait à peine de
-désespoir. c Le
+désespoir. « Le
-? s’écria—t-il. Est-ce
+? s’écria-t-il. Est-ce
-? — Oui,
+? – Oui,
-je ‘suis maître dia château.
+je suis maître du château.
-femmes ‘et les
+femmes et les
-du roi, de France. m Messire
+du roi de France. – Messire
-ordres. " — Dites
+ordres. – Dites
-les Vêpres des morts. p — Les Vêpres des
+les vêpres des morts. – Les vêpres des
-! — Vous
+! – Vous
-bien ? a dit
+bien ! » dit
-le pont-lavis s’abaisse, la
+le pont-levis s’abaissa, la
-de .A -....L la
+de la
-des terchestæils virent
+des torches, ils virent
-pleurs. l ’ Hugo,
+pleurs. Hugo,
-main, salu le
+main, salua le
-et surveille le
+et surveilla le
-femmes. c Restez
+femmes. « Restez
-qu’après “avoir aidé
+qu’après avoir aidé
-démanteler lewchâteau. Malheur
+démanteler le château. Malheur
-résisterait Levez
+résisterait ! Levez
-pont !, — Écoutez-moi
+pont ! – Écoutez-moi
-ici per-sonne en
+ici personne en
-mon che» valier reviendra.
+mon chevalier reviendra.
-champ ales, à
+champ clos à
-en pré sence durci de
+en présence du roi de
-mon gant.‘ n Et
+mon gant. » Et
-pitié et-Œadmiration agite un
+pitié et d’admiration agita un
-dents. p a Vous
+dents. « Vous
-! s’écria-kil ;
+! s’écria-t-il ;
-je ne. relèverai
+je ne relèverai
-Votre c hanap ion est
+Votre champion est
-revenants — — Mort
+revenants ! – Mort
-! s Elle
+! » Elle
-passa ’ la
+passa la
-chaumières dépouillées, auprès
+chaumières dépouillées auprès
-paille. ‘
+paille.
-5 ?. FLEURS DE FRANCE 1X LES
+IX LES
-Alain dispose avec
+Alain disposa avec
-pria Mile de Brin de
+pria Mlle de Brix de
-château. n Luce
+château. » Luce
-et Pemmena‘ vers
+et l’emmena vers
-passivement. c : Je
+passivement. « Je
-parole. x Ils
+parole. » Ils
-Alain soulever. ï nce dans
+Alain souleva Luce dans
-personne " qui s’éveille. " Où
+personne qui s’éveille. « Où
-dit-elle. — Au
+dit-elle. – Au
-Marie. e Au ‘Val ! sfécria Luee. Ah
+Marie. – Au Val ! s’écria Luce. Ah
-que ‘je suis
+que je suis
-! p et
+! » et
-laquelle sfélève le
+laquelle s’élève le
-funestes événements de la unit précédente,
+funestes évènements de la nuit précédente,
-fils, l’embrasse tendrement
+fils, l’embrassa tendrement
-du llcmmet, mais elle n’oppose aucune
+du Hommet, mais elle n’opposa aucune
-du comté» table. Alain,
+du connétable. Alain,
-au Val, Il trouva Galette en
+au Val. Il trouva Colette en
-de M116 de
+de Mlle de
-mais n’osent quitter
+mais n’osait quitter
-la rassure, et
+la rassura, et
-frères. r Mes
+frères. « Mes
-dit Galette à
+dit Colette à
-jamais. —«— Et
+jamais. – Et
-? —- À
+? – À
-de "France, demander
+de France, demander
-: ex Voyez-vous,
+: « Voyez-vous,
-le Gotentin. J’irai,
+le Cotentin. J’irai,
-Bellesme ou est
+Bellesme où est
-avertir Mm la connétable. — Mais,
+avertir Mme la connétable. – Mais,
-te *’ eront, — Non
+te tueront..– Non
-mère, donnewmoi les
+mère, donnez-moi les
-que portait. jadis men père
+que portait jadis mon père
-puisse prendre.‘ » Et il. est parti.. — Il
+puisse prendre. » Et il est parti. – Il
-à læreine ce
+à la reine ce
-venger. — Enterrél s’écria Golette ;
+venger. – Enterré ! s’écria Colette ;
-? D Et,
+? » Et,
-sanglots. x Vous
+sanglots. « Vous
-pierre, test j’ai
+pierre, tant j’ai
-Adieu, Golette, viendrez-vous
+Adieu, Colette, viendrez-vous
-? ’ — J’irai
+? – J’irai
-et me fille, dit Golette ;
+et ma fille, dit Colette ;
-u‘ v rununs un rames t a. — Vous
+– Vous
-pauvre demoiselle, est
+pauvre demoiselle est
-mort. Je“ suis
+mort. Je suis
-qu’il montait comme
+qu’il mentait comme
-douleur. —— Je
+douleur. – Je
-dit Galette ;
+dit Colette ;
-reviennent. x» Elle leur recommande de
+reviennent. » Elle leur recommanda de
-vigoureux matin qui avait étrangle plus
+vigoureux mâtin qui avait étranglé plus
-siècle der» nier, dont
+siècle dernier, dont
-de Brin. . Pendant
+de Brix. Pendant
-se hatait de
+se hâtait de
-avait affrontement menti
+avait effrontément menti
-consistait qu’a s’assurer
+consistait qu’à s’assurer
-là h qu’une
+là qu’une
-de piliage et
+de pillage et
-à PÉehiquier comme
+à l’Échiquier comme
-et, ibien que
+et, bien que
-‘LI VAL DE BBIX ÿ 65 Blanche l’avait. gardé
+Blanche l’avait gardé
-s’étant aperçu qu’il
+s’étant aperçue qu’il
-d’une disgrâce", risquait
+d’une disgrâce, risquait
-et Hugoespérait se
+et Hugo espérait se
-approprier. ‘Aussi, à
+approprier. Aussi, à
-du baron“ de
+du baron de
-clefs qufikdam de ‘Brix portait
+clefs qu’Adam de Brix portait
-précieuses. il n’en
+précieuses. Il n’en
-vides. -‘ c Damnation
+vides. « Damnation
-ici !‘ z mais,
+ici ! » mais,
-tapisseries. l] se fatigue inutilement,
+tapisseries. Il se fatigua inutilement,
-prières serrés’dans un
+prières serrés dans un
-de M110 -de Brix.
+de Mlle de Brix.
-au trtîsor du
+au trésor du
-du ehâ» teau. En
+du château. En
-de Brin, qui
+de Brix, qui
-son château avait
+son château, avait
-argent. «- Hugo,
+argent. – Hugo,
-l’ivresse redoublent sa
+l’ivresse redoublant sa
-il s’arme d’une tnasse d’armes
+il s’arma d’une masse d’armes
-et bientôt. des
+et bientôt des
-sang-froid. Messire,
+sang-froid. « Messire,
-liberté. — C’est
+liberté. – C’est
-se hâtérent d’obéir,
+se hâtèrent d’obéir,
-le châteaar. Ils
+le château.. Ils
-toutes sïächappérent, soit
+toutes s’échappèrent, soit
-pont. c Partez,
+pont. « Partez,
-ici. ‘ — Gilles,
+ici. – Gilles,
-te par-donnerai.
+te pardonnerai.
-LE VAL DE BHÏX. ’ Ë’ ! — Votre
+– Votre
-je nfenfuirai cette
+je m’enfuirai cette
-vite, où il
+vite, ou il
-malheur. a Le vieillard séloigna avec
+malheur. » Le vieillard s’éloigna avec
-évader. x De
+évader. « De
-ne {ont que
+ne font que
-? — Non,
+? – Non,
-cherché. m l] est "dans les
+cherché. – Il est dans les
-dit (filles ;
+dit Gilles ;
-montrerai. —— ‘le le jure, r dit
+montrerai. – Je le jure », dit
-par Pivresse, il
+par l’ivresse, il
-horribles. c (Yest bien,
+horribles. « C’est bien,
-ne faut’pas que
+ne faut pas que
-suivent. — Nous
+suivent. – Nous
-l’ouvrage. r» Il
+l’ouvrage. » Il
-dispersèrent danscula forêt.
+dispersèrent dans la forêt.
-d’eux, plus’méchant encore
+d’eux, plus méchant encore
-le feuil situé
+le fenil situé
-en train düäteindre l’incendie. il déjoue tous
+en vain d’éteindre l’incendie. Il déjoua tous
-poutres einbrasées, les
+poutres embrasées, les
-‘ce a i à I FLHEURS nu raancn Quant à linge et
+Quant à Hugo et
-les mines du
+les ruines du
-du haron Adam.
+du baron Adam.
-temps visiter‘ les
+temps visiter les
-ancêtres, tir donnera des
+ancêtres, ordonnera des
-depuis si : cents
+depuis six cents
-jaseurs. X L’APPEL AH no : Tandis
+jaseurs. ---- X L’APPEL AU ROI Tandis
-ces événements se
+ces évènements se
-Pierre " cheminait
+Pierre cheminait
-trouvait A . partout bon accueilli traversa ainsi ‘Jalcgnes, Saint-Là, Vire et Alençnn, et
+trouvait partout bon accueil ; il traversa ainsi Valognes, Saint-Lô, Vire et Alençon, et
-camp, . Pierre
+camp, Pierre
-la "route. C’était
+la route. C’était
-Providence leMaître divin
+Providence le Maître divin
-errant - et pauvre, rfayant pas une ‘pierre où reposer sa“ tête
+errant et pauvre, n’ayant pas une pierre où reposer sa tête
-hôtes. ‘ Il
+hôtes. Il
-autre voyageur ;
+autre voyageur.
-chapelle, et. jetant
+chapelle, et jetant
-fermé ‘d’une grille,
+fermé d’une grille,
-de Saint-Sauveurle-Vicomte, et
+de Saint-Sauveur-le-Vicomte, et
-comme Palbâtre, lui
+comme l’albâtre, lui
-feu, sa‘ démarche
+feu, sa démarche
-le son de
+le on de
-Rien n’éî.ait plus
+Rien n’était plus
-ce détail de
+ce n’était de
-lui attribuait-On lui
+lui attribuait. On lui
-précédente pour‘ qu’il
+précédente pour qu’il
-et ‘Phomas de
+et Thomas de
-normand, “blessé la veille, qu’il
+normand, blessé la ville, qu’il
-soldats suivirent. le
+soldats suivirent le
-était l’éléve et
+était l’élève et
-se sou» venait que
+se souvenait que
-et Pemmena dans
+et l’emmena dans
-tente. e Demain
+tente. « Demain
-assistera. a ’
+assistera. »
-70 FLEURS DE FRANCE il le
+Il le
-tente, ou il
+tente, où il
-pèlerin Panique couchette
+pèlerin l’unique couchette
-Dès Paube, les
+Dès l’aube, les
-C’était ‘ un
+C’était un
-donner (Ïassaut ce
+donner d’assaut ce
-autel pprtatif, lequel,
+autel portatif, lequel,
-temps, zfétait orné
+temps, n’était orné
-deux flambeaux, Derrière Faute ! et
+deux flambeaux. Derrière l’autel et
-dessins losanges, encadrant
+dessins losangés, encadrant
-Biville, Fayætnt interrogé
+Biville, l’ayant interrogé
-qui Pamenait à
+qui l’amenait à
-lui servit la messe. e : Notre
+lui servît la messe. « Notre
-qu’elle ‘vous aura
+qu’elle vous aura
-d’aller a prier
+d’aller prier
-: a Je
+: « Je
-à Foratoire de
+à l’oratoire de
-Thomas Héiie, et
+Thomas Hélie, et
-ici. n Bientôt
+ici. » Bientôt
-se plaper devant
+se placer devant
-clairière. «- De
+clairière. – De
-flottaient alu-dessus de
+flottaient au-dessus de
-avait recemrnandé, et
+avait recommandé, et
-un Varlet. Quand
+un varlet. Quand
-il n’ose lever
+il n’osa lever
-il frôle en
+il frôla en
-blonde cheven lure de
+blonde chevelure de
-plus «Iéclat et
+plus d’éclat et
-de choeur de
+de chœur de
-à Poratoire de
+à l’oratoire de
-sujets convenable-s à
+sujets convenables à
-Thomas I-lélie avait
+Thomas Hélie avait
-on w entendait que tréspeu le
+on n’entendait que très peu le
-de Beaument, oublier
+de Beaumont, oublier
-reine säwancer, la
+reine s’avancer, la
-l “i ! FLEURS DE FBANGI de
+de
-distance dent : dames
+distance deux dames
-la fer» meté de
+la fermeté de
-de lftichard Cœurde-Lion. Selon
+de Richard Cœur-de-Lion. Selon
-chemin. l c Que
+chemin. « Que
-? > dit
+? » dit
-: c Je
+: « Je
-inique. — Vraiment
+inique. – Vraiment
-les ‘juges se
+les juges se
-? n ajouta-telle en
+? » ajouta-t-elle en
-? ’ —— Oui,
+? – Oui,
-la pnierais de
+la prierais de
-ici même‘ et
+ici même et
-du Gotentin ici
+du Cotentin ici
-justice. — Il
+justice. – Il
-la reineyAsseyons-nous au
+la reine. Asseyons-nous au
-? — Non,
+? – Non,
-un père. pour
+un père pour
-vassaux. (Yest un
+vassaux. C’est un
-! — ‘ m- Voici
+! – Voici
-et iugez. —ohl ‘Madame, dit
+et jugez. – Oh ! Madame, dit
-je n’oserait c’est
+je n’oserai ! c’est
-ne suis. qu’un
+ne suis qu’un
-sujets. :- Je
+sujets. – Je
-couronne. a Elle
+couronne. » Elle
-pas de. Louis, et considère son fils f avec
+pas de Louis, et considéra son fils avec
-dit :Mon enfant
+dit : Mon enfant
-un grandroi. a Parlez, sire pèlerin, n dit
+un grand roi. « Parlez, sire pèlerin », dit
-Brix. c La
+Brix. « La
-qui bannit. notre
+qui bannit notre
-finissant, es-t une
+finissant, est une
-elle . priverait
+elle priverait
-grande étendué du
+grande étendue du
-vérité. a ’ L’enfant-roi
+vérité. » L’enfant-roi
-avec la- plus
+avec la plus
-attention. c Sous
+attention. « Sous
-d’armes et*d’aller protéger
+d’armes et d’aller protéger
-Brix en. tenant
+Brix en tenant
-notre révérend’père Thomas
+notre révérend père Thomas
-Biville deit partir
+Biville doit partir
-Gauthier dé Poissy "et soit
+Gauthier de Poissy et soit
-74 FLEURS DE FRANCE . ce
+ce
-Ganneville, i ! devra
+Ganneville, il devra
-déloyale. ltfapprouvez-vous, Madame ? — Oui,
+déloyale. M’approuvez-vous, Madame ? – Oui,
-jeune peu lerin, si
+jeune pèlerin, si
-grands . vassaux
+grands vassaux
-mon enfant‘ ?
+mon enfant ?
-? — Madame,
+? – Madame,
-au monde‘, et
+au monde, et
-grâce. — Un
+grâce. – Un
-? a “dit la
+? » dit la
-hors (l’haleine en
+hors d’haleine en
-: a Donnez-moi
+: « Donnez-moi
-; donnezwmoi des
+; donnez-moi des
-bonne nouveliei A —- Voici
+bonne nouvelle ! – Voici
-nouvelle, Anjorrantl —» Nentendez-vous pas
+nouvelle, Anjorrant ! – N’entendez-vous pas
-une derniheure. Le
+une demi-heure. Le
-le roil Venezvite, Madamel Quel
+le roi ! Venez vite, Madame ! Quel
-Notre-Dame !. — Que‘ Dieu
+Notre-Dame ! – Que Dieu
-Deum. r Et
+Deum. Et
-de Gastille et
+de Castille et
-LE VAL DE BB1 ! ’ i ‘l ! XI nnroun un cuoxsn Tandis
+XI RETOUR DU CROISÉ Tandis
-que ie château
+que le château
-venue d’Harileur et
+venue d’Harfleur et
-Un jeune-homme aux
+Un jeune homme aux
-: c Je
+: « Je
-et (l’argent, et
+et d’argent, et
-? Je
+? – Je
-! D ’ C’était
+! » C’était
-qui, disait» on à
+qui, disait-on à
-nouveau -s’embarquer à
+nouveau s’embarquer à
-clergé de, Barfleur.
+clergé de Barfleur.
-haute la‘ nef abnrda, les tnoines de
+haute la nef aborda, les moines de
-de Barlleur, dont
+de Barfleur, dont
-vinrent processinnnellemevit recevoir
+vinrent processionnellement recevoir
-et remportèrent dans
+et l’emportèrent dans
-lui prêta‘ deux
+lui prêta deux
-car ceuxidu croisé
+car ceux du croisé
-la traversera, et
+la traversée, et
-son ’ écuyer,
+son écuyer,
-son château, Revoir
+son château. Revoir
-la Plorman» die est
+la Normandie est
-bonne mènes, tout
+bonne mère, tout
-mère, serraiztnt «douloureusement son
+mère, serraient douloureusement son
-: Si
+: « Si
-je une consolerais. îllais Sion
+je me consolerais. Mais Sion
-rien. i» Guillaume : se
+rien. » Guillaume se
-désastreuses peur les
+désastreuses pour les
-une cligne puissante
+une digue puissante
-couvrir lÎFJurope, et,
+couvrir l’Europe, et,
-d’autrefois outgerrné les
+d’autrefois ont germé les
-du non : (‘Lllfétiefi et
+du nom chrétien et
-avoir chevauche quatre
+avoir chevauché quatre
-personne qu’il’connût, Guillaume
+personne qu’il connût, Guillaume
-labourait Yaperçut et
+labourait l’aperçut et
-: c Seigneur
+: « Seigneur
-! n Et,
+! » Et,
-Le VAL ne Bmx 7‘ ! a : Comment. se
+« Comment se
-Guillaume. —« Assez
+Guillaume. – Assez
-grand deuilila A pauvre
+grand deuil, la pauvre
-! — ‘ i. {,5 i l 11“ 4 ‘Îâ A i 1‘ ’. I v ’ l i 4 ‘ L ! d ; ‘î Il i | äi f LÙI I. ‘ I I i —-: Hélas ! z dit Guillaumeyet, sentant
+! – Hélas ! » dit Guillaume ; et, sentant
-les larmes. le
+les larmes le
-galop. e ’ Les
+galop. Les
-Il sautà à
+Il sauta à
-son chevai, et
+son cheval, et
-pressé «Tembrase ser sa
+pressé d’embrasser sa
-l’escalier. . fi. r "WË
+l’escalier.
-de veuve.. 4. ! O ma
+de veuve. « Ô ma
-! s’écria-vil en’se jetant
+! s’écria-t-il en se jetant
-? —— Oui,
+? – Oui,
-Pentecôte. a — C’est
+Pentecôte. – C’est
-mère. a Honore
+mère. « Honore
-Guillaume, m’a-vil dit,
+Guillaume, m’a-t-il dit,
-donné. Bemets-lui- cet
+donné. Remets-lui cet
-n’ai ntanqué à
+n’ai manqué à
-entrée. a Mme
+entrée. » Mme
-voix :. a Que
+voix : « Que
-Dieu s’accomplis sel dit elle. l] m’a
+Dieu s’accomplisse ! dit-elle. Il m’a
-famille. x Et, ’selon l’usage
+famille. » Et, selon l’usage
-les renaît ‘humblement à
+les remit humblement à
-fils. r Gardez-les,
+fils. « Gardez-les,
-vue deapuis peu ?. —Oui, mon fils, .dit tristement
+vue depuis peu ? – Oui, mon fils, dit tristement
-du llommet. Je
+du Hommet. Je
-père, Guillaume‘ ? —— Il
+père, Guillaume ? – Il
-de M116 de Brix..
+de Mlle de Brix.
-u : vu. m : smx i’ 7o —» Mon
+– Mon
-dit Mm du
+dit Mme du
-de soins, ‘ mais
+de soins ; mais
-! p EtMme du
+! » Et Mme du
-la questionne. Elle
+la questionna. Elle
-: c Chère
+: « Chère
-à M110 de
+à Mlle de
-la 601150lezjont. Mon
+la consoleront. Mon
-fin denotre deuil
+fin de notre deuil
-grâce. — Hélas
+grâce. – Hélas
-ne i läut plus
+ne faut plus
-à Luce.. — Que
+à Luce. – Que
-; m’a-belle oublié ? m’a-belle trahi ? , — Non,
+; m’a-t-elle oublié ? m’a-t-elle trahi ? – Non,
-cru nnort, et
+cru mort, et
-folle. — Ma
+folle. – Ma
-Val. — Restez,
+Val. – Restez,
-crois ‘ pas
+crois pas
-que M110 de
+que Mlle de
-retrouver quelques’lueurs de
+retrouver quelques lueurs de
-je mbpposerais à
+je m’opposerais à
-vous Pépousiez. La
+vous l’épousiez. La
-mon filsl — Quoi, Madamel s’écria
+mon fils ! – Quoi, Madame ! s’écria
-conseilleriez d’abandonner.- ma
+conseilleriez d’abandonner ma
-pour moil C’est
+pour moi ! C’est
-tracé. ‘ — Mon
+tracé. – Mon
-folle. —— Ma
+folle. – Ma
-: r O1‘ ! le
+: « Où le
-! a Il
+! » Il
-80 FLEURS DE FRnNCE Xi ! GUILLAUME au van’ Arrivé
+XII GUILLAUME AU VAL Arrivé
-à Pendroît où le petite
+à l’endroit où la petite
-qui Parrose traverse
+qui l’arrose traverse
-la Luthumiére, Guillaume ‘mit pied
+la Luthumière, Guillaume mit pied
-terre, attache son
+terre, attacha son
-enfant, ‘ cueillir
+enfant, cueillir
-! que de
+! Que de
-! lls revenaient
+! Ils revenaient
-à -la ferme, ‘et Galette leur
+à la ferme, et Colette leur
-l’ombre, durait la
+l’ombre, dorait la
-quenouille, ‘Luce était
+quenouille, Luce était
-et ne leva
+et mie leva
-droite, pàlit et
+droite, pâlit et
-elle lui- montra
+elle lui montra
-ciel. — Guillaume s’arrêta, n’osent avancer
+ciel. – Guillaume s’arrêta, n’osant avancer
-courut a lui. c Ah
+courut à lui. « Ah
-Messire, s’écria-belle, ‘vous voilà l’je le
+Messire, s’écria-t-elle, vous voilà ! je le
-bien. " Cet
+bien. Cet
-La vu. on sans 8i serre rendra
+sence rendra
-notre demoisellel (Iachez-vous un
+notre demoiselle ! Cachez-vous un
-contre cet’arbre, je
+contre cet arbre, je
-annoncer. s Elle
+annoncer. » Elle
-immobile. x Mademoiselle,
+immobile. « Mademoiselle,
-Guillaume. a Luce
+Guillaume. » Luce
-: " ‘ ’ a Je
+: « Je
-prie. — Demain, .lui dit
+prie. – Demain, lui dit
-conduirai, lllademoiselle. Gesoir, il
+conduirai, Mademoiselle. Ce soir, il
-Guillaume. Vou ’ lez-vous le
+Guillaume. Voulez-vous le
-? —- Je
+? – Je
-couronne ‘à la sainte Vierge. et
+couronne à la sainte Vierge, et
-où dorment ma
+où dormait ma
-ma grancTmère Constance
+ma grand’mère Constance
-que ’ cela. r Guillaume
+que cela. » Guillaume
-Luce. a Regardez
+Luce. « Regardez
-vaguement, détourne les
+vaguement, détourna les
-remit A en
+remit en
-fleurs. — Guillaume
+fleurs. – Guillaume
-Marie éloignèrent de
+Marie s’éloignèrent de
-pas. V a Elle. ne
+pas. « Elle, ne
-mère. Pendanties deux
+mère. Pendant les deux
-elle ‘veut aller
+elle veut aller
-père Hèlier, qufltlain a
+père Hélier, qu’Alain a
-aimait biem pourtant,
+aimait bien pourtant,
-! — —- Mairie, lui dit Guillaumefll faut
+! – Marie, lui dit Guillaume, il faut
-E‘ ! FLEURS DE FRANCE de me mère.
+de ma mère.
-ma chére fiancée.
+ma chère fiancée.
-je Pépouserai et
+je l’épouserai et
-la na lnl. rendrai sj heureuse
+la rendrai si heureuse
-fait. Bites-us a votre
+fait. Dites-le à votre
-Hélier, ’ à
+Hélier, à
-tous. Jamais je
+tous. Jamais, je
-raison. — Que
+raison. – Que
-de nousl p Et
+de nous ! » Et
-retourna ‘lentement au
+retourna lentement au
-Barfleur. (Pas encorermon fils,
+Barfleur. Pas encore, mon fils,
-Laissez-moi taire.‘ Retournez
+Laissez-moi faire. Retournez
-vous r’emplissiez votre
+vous remplissiez votre
-à PAbDaye-aux-Dames, je
+à l’Abbaye-aux-Dames, je
-de Normendier. à“ Guillaume
+de Normandie. » Guillaume
-conduisit ’ jusqu’à
+conduisit jusqu’à
-fermer vœu, et
+fermer l’œil, et
-il courut. au
+il courut au
-LE vu. DE max 83 Xlll AUXILIUM
+XIII AUXILIUM
-très site et
+très vite et
-de Galette, joints
+de Colette, joints
-et Galette, debout
+et Colette, debout
-exclamation. c O Messire
+exclamation. « Ô Messire
-chemin ‘de Brix.
+chemin de Brix.
-rejoindre. r Guillaume
+rejoindre. » Guillaume
-de Galette qui
+de Colette qui
-épineuses. cr Hé
+épineuses. « Hé
-cria Galette, as-tu vu passer‘ notre
+cria Colette, as-tu vu passer notre
-? ÿ . «u» Je
+? – Je
-: c : Allons
+: « Allons
-prie. À Et
+prie. » Et
-: c Espérez
+: « Espérez
-demoiselle. n Mais
+demoiselle. » Mais
-du a côté dé Brix
+du côté de Brix
-point. — Maître
+point. – Maître
-dit Galette, mon
+dit Colette, mon
-? a » — Vous
+? – Vous
-84. FLELRS DE FBAHÜÆ — Et
+– Et
-parle doncvite. Mademoiselle Pa-t-elle reconnu ? y —— Je
+parle donc vite. Mademoiselle l’a-t-elle reconnu ? – Je
-seule si-on ne
+seule si on ne
-Pierre m’avait. commandé
+Pierre m’avait commandé
-dire, not’maîtresse, qu’il
+dire, not’ maîtresse, qu’il
-maître Chariot et
+maître Charlot et
-Georget. ... Et" pourquoi
+Georget. – Et pourquoi
-Brix. — Dame,
+Brix. – Dame,
-voisin. — Cours
+voisin. – Cours
-mes fils’de venir
+mes fils de venir
-paroisse. n Et
+paroisse. » Et
-joie. z Vive
+joie. « Vive
-! sïâcriérent-ils. Vive
+! s’écrièrent-ils. Vive
-! Ahl tous
+! Ah ! tous
-voilà. —— Savez-vous
+voilà. – Savez-vous
-hier soir‘ ? iui dirent
+hier soir ? lui dirent
-rebâtir ’ le
+rebâtir le
-bien sûr‘ ;
+bien sûr ;
-? elle est
+? Elle est
-respectée. 17 ’" Mme
+respectée. » Mme
-l’église, ” où
+l’église, où
-de ‘Biville "disait la
+de Biville disait la
-de la-porte, regardait Luce ‘de Brix
+de la porte, regardait Luce de Brix
-voir son-visage ;
+voir son visage ;
-messe, — le
+messe, le
-étant descendu‘ de ‘l’autel, sortit
+étant descendu de l’autel, sortit
-bientôt paprès, tenant
+bientôt après, tenant
-à Luee de
+à Luce de
-et cionna l’ordre
+et donna l’ordre
-d’abord, pais Lace s’avança
+d’abord, puis Luce s’avança
-Brix. Mm ! du
+Brix. Mme du
-Poissy pré» cédant, Pane les
+Poissy précédant, l’une les
-de PAve, maris
+de l’Ave, maris
-le chexninr du
+le chemin du
-avaient ‘perdu, les
+avaient perdu, les
-tous. v r Sainte
+tous. « Sainte
-bonne Galette, c’est
+bonne Colette, c’est
-! a Mais Lune se
+! » Mais Luce se
-sur l. pont àv demi
+sur le pont à demi
-du trxilieu des
+du milieu des
-Vierge "restée intacte. Jès- qu’il
+Vierge restée intacte. Dès qu’il
-Luce reznit sa
+Luce remit sa
-Marie, et‘, s’avançant
+Marie, et, s’avançant
-prendre ’ place
+prendre place
-qui ‘ portaient
+qui portaient
-chants recommencèrennet, quand
+chants recommencèrent, et, quand
-rentrée fià l’église
+rentrée à l’église
-venir agenouiller à
+venir s’agenouiller à
-disant :., a ‘Il est
+disant : « Il est
-Vierge. v Et
+Vierge. » Et
-86 ’ FLEURS DE FRANCE XlV lanceur : Six "siècles ont presque eflacé les
+XIV ÉPILOGUE Six siècles ont presque effacé les
-en 1236 à
+en 1286 à
-de Saint-v Sauveur
+de Saint― Sauveur
-jadis pour. en
+jadis pour en
-souterrains en» vahis par
+souterrains envahis par
-de Ballon et
+de Rollon et
-de Brix ? jadis
+de Brix, jadis
-Seule PËglise, gardienne
+Seule l’Église, gardienne
-ranime. A" la. voix
+ranime. À la voix
-religieuse, Vabbaye de
+religieuse, l’abbaye de
-l’église, noir loin
+l’église, non loin
-croisades. [l’église actuelle
+croisades. L’église actuelle
-château dflàdam, et Pif gigantesque qui Pabrite a
+château d’Adam, et l’if gigantesque qui l’abrite a
-qu’à Gherbourg rien
+qu’à Cherbourg rien
-donna PAJgÀérie à
+donna l’Algérie à
-toutes ’ les
+toutes les
-du Cotemin, et
+du Cotentin, et
-restent ‘ sur
+restent sur
-LA CHAMBRE en Lusïeotocun LÉGENDE TOURANGELLE ’ DÉDIÉ ! A u. nnnuun cannnn) Negll eccht un : ciaseunn oscura e cava, Pellida uellu faccla, et tante acemn Ghe flell’oean la pelle s’informent. Chacune
+À Mme Étienne Cartier. Chacune
-yeux obscure et en vos ; leur fuse était
+yeux obscurs et caves ; leur face était
-tellement annalgrie, que
+tellement amaigrie, que
-os. (Dura, Puraatarto. cenm XXIII.)
+os. (Dante, Purgatoire, chant XXIII.)
-cette cam» pagne d’Alsace
+cette campagne d’Alsace
-la ivie au maréclnal de
+la vie au maréchal de
-adieux des. gentilshommes qui partaientwattristaient la
+adieux des gentilshommes qui partaient, attristaient la
-cour. « Dans
+cour. Dans
-de Boishriand-Lussault, colonel
+de Boisbriand-Lussault, colonel
-royale-cavalerie. Ils étaient sérieux [tous les’ deux’, et les» yèux de
+royale-cavalerie. ils étaient sérieux tous les deux, et les yeux de
-ce sacrifice‘ ?
+ce sacrifice ?
-moment deisilence. — Ce
+moment de silence. – Ce
-me ‘résigne, dit-elle,
+me résigne, dit-elle,
-vous demande.’ Je» serai
+vous demande. Je serai
-absence ‘si vous
+absence si vous
-retrouverai unes anciennes
+retrouverai mes anciennes
-de châte»
+de châte-
-reine. — Le
+reine. – Le
-moins brillante.. — Si
+moins brillante. – Si
-roi, {lit la
+roi, dit la
-Sa Majesté.. —-v Ma
+Sa Majesté. – Ma
-comte. — Mme
+comte. – Mme
-libre. — Diane s’ennuient, dit
+libre. – Diane s’ennuiera, dit
-comte, etne pourra
+comte, et ne pourra
-cour. —. Henri, un Mme de Boishriand, pardonnez-moi
+cour. – Henri, dit Mme de Boisbriand, pardonnez-moi
-pour elle”. Je
+pour elle. Je
-de M110 de Boishriand, j’aurais
+de Mlle de Boisbriand, j’aurais
-quitté j la
+quitté la
-l’amour d’ellé. a La
+l’amour d’elle. » La
-visage. Le, comte l’avait ’ écoutée
+visage. Le comte l’avait écoutée
-: c Je
+: « Je
-remercie. n. Il
+remercie. » Il
-sa lemme, et
+sa femme, et
-son mari.. ’a z l Diane
+son mari. Diane
-était née‘ au
+était née au
-Saint-Germain, et‘ sa
+Saint-Germain, et sa
-plus d’étapes sur
+plus d’empire sur
-de «la laisser
+de la laisser
-: r Vous
+: « Vous
-votre aifreui château
+votre affreux château
-? p Mais
+? » Mais
-sa bellesœur et
+sa belle-sœur et
-beaucoup a son frère, pleure, gémit,
+beaucoup son frère, pleura, gémit,
-que À sa
+que sa
-: c Vous
+: « Vous
-Patior, tacco (je
+Patior, taceo (je
-tais). n A La
+tais). » La
-enfants. r Allez,
+enfants. « Allez,
-roi. p Mais,
+roi. » Mais,
-mort. V I{{er}}
+mort.
-Amboise. e La
+Amboise. La
-elle lavait vu sa bellesœur, et
+elle avait vu sa belle-sœur, et
-Marguerite, de’son côté,
+Marguerite, de son côté,
-à Beaugeuey, la
+à Beaugency, la
-dans Paprès-dîner du
+dans l’après-dîner du
-navigation, ‘les voyageuses
+navigation, les voyageuses
-soleil. Lîntendant de
+soleil. L’intendant de
-avant la nuit
+avant La nuit
-couchant. Vræaîment, se
+couchant. Vraiment, se
-route dältmboise à
+route d’Amboise à
-les " sombres
+les sombres
-le pont-lavis, et
+le pont-levis, et
-frissonner. r Hélas
+frissonner. « Hélas
-? —— Vous
+? – Vous
-dit Mar ’ guerite. J’y
+dit Marguerite. J’y
-Saint-Germain. D a Tous
+Saint-Germain. » Tous
-jeunes J
+jeunes
-leur offrirent. des
+leur offrirent des
-saison présentait. La comtresse Marguerite n’osais-a pas
+saison présentât. La comtesse Marguerite n’entra pas
-filles. Plus les châtelaines entrèrent. dans le vieux
+filles. Puis les châtelaines entrèrent dans te vieux
-libre, elie la
+libre, elle la
-à Pétage supérieur.
+à l’étage supérieur.
-chambre dewfévêqtie, parce qu’un grand-corde du
+chambre de l’évêque, parce qu’un grand-oncle du
-Boisbriand, éiÿeqtie de
+Boisbriand, évêque de
-sous lleîiri 1V, y
+sous Henri IV, y
-de camaieu violet
+de camaïeu violet
-vallée pharent à llllle de Boisbriand. et
+vallée plurent à Mlle de Boisbriand, et
-l’on soupe de
+l’on soupa de
-voyage, ‘ et
+voyage, et
-comtesse Lliarguerite donna
+comtesse Marguerite donna
-coucher. a Y
+coucher. « Y
-Diane. il est
+Diane. Il est
-? — Veillez
+? – Veillez
-neveux tombent. de
+neveux tombent de
-je ulen puis
+je n’en puis
-Avec votre. permission,
+Avec votre permission,
-mes etziants. Si vous voulei lire,
+mes enfants. Si vous voulez lire,
-bonsoir. — Mme
+bonsoir. – Mme
-‘E3 La GHâMBBE DE {IÀSÎIEOLÜGUE dans
+dans
-mien. — Eh
+mien. – Eh
-et alleaz dmwonñflc uaufiwä coucher,
+et allez vous coucher,
-me déshabillai bièn toute seule A pour
+me déshabillerai bien toute seule pour
-je n VOUS ai pain ! envie
+je n’ai point envie
-et J6 VGÎHêEÏûÉ, quoi
+et je veillerai, quoi
-fasse. a»
+fasse. »
-Elle accommode les
+Elle accommoda les
-le leu, et
+le feu, et
-garde-robe, m‘: elle
+garde-robe, où elle
-et dorés, et
+et dorée, et
-une chaiseét lut
+une chaise et lut
-la lupart latins,
+la plupart latins,
-de tlEéologie "et de
+de théologie et de
-! —— C’était
+! – C’était
-Elle Pouvrit et
+Elle l’ouvrit et
-lorsqu’une chauve souris, effrayée
+lorsqu’une chauve-souris, effrayée
-de décou« vertes pour
+de découvertes pour
-fit prévenirlqu’il était
+fit prévenir qu’il était
-fermée, " puis
+fermée, puis
-et "lui demanda
+et lui demanda
-porte. c C’est
+porte. « C’est
-de Pastrologue, Mademoiselle,
+de l’astrologue, Mademoiselle,
-Elle est’appelée ainsi parce qu’un’ fameux
+Elle est appelée ainsi parce qu’un fameux
-de Gordoue, l’a babitée du
+de Cordoue, l’a habitée du
-reine Catheriae de lllédicis. Il
+reine Catherine de Médicis. Il
-service, mais’il fut
+service, mais il fut
-LA CHAMBRE DE [ASTROLOGUE 95 dit-on, àlM. de Boishriand plus
+dit-on, à M. de Boisbriand plus
-assurent que. Pastrologue fut
+assurent que l’astrologue fut
-c’est quütlbumazar disparut
+c’est qu’Albumazar disparut
-votre trisaïeu ! fut
+votre trisaïeul fut
-violente. — Je
+violente. – Je
-la chamhrede Pastrologue, dit Diane. —.— Je
+la chambre de l’astrologue, dit Diane. – Je
-dit Pin :tendant, et
+dit l’intendant, et
-? —— Aucun,
+? – Aucun,
-château ‘où je
+château où je
-clef l —— Si
+clef ! – Si
-curieuses. — Je
+curieuses. – Je
-vint elle-mëllle lui
+vint elle-même lui
-un courrier. arriva,
+un courrier arriva,
-idée fixe.. ’ ‘ Elle
+idée fixe. Elle
-de Pastrolegue. i Elle
+de l’astrologue. Elle
-on apercevait" une
+on apercevait une
-trépied. impossible (Yen savoir
+trépied. Impossible d’en savoir
-mois s écoulèrent sans
+mois s’écoulèrent sans
-rien trouver. d’amusant
+rien trouver d’amusant
-tomber un" objet
+tomber un objet
-était orne d’une salamandre.‘ À
+était orné d’une salamandre. À
-l’ouvrait En
+l’ouvrait ! En
-le pène rouillé,
+le pêne rouillé,
-un ‘instant. Je
+un instant. Je
-ma soeur, mais
+ma sœur, mais
-! Bahl après tout, Pastrologue n’y est‘ pas,
+! Bah ! après tout, l’astrologue n’y est pas,
-mystérieuse. (l’était une
+mystérieuse. C’était une
-très ‘triplement. Un
+très simplement. Un
-tombaient én lambeaux,
+tombaient en lambeaux,
-de chitine, une
+de chimie, une
-à houe saillante,
+à hotte saillante,
-un grand’fauteuil, deuil tables
+un grand fauteuil, deux tables
-Du reste, nitêLe de
+Du reste ni tête de
-rien Œeffrayant, mais force toilesdaraignées et
+rien d’effrayant, mais force toiles d’araignées et
-bahut ‘. il
+bahut ; il
-charpie. l Mais
+charpie. Mais
-et prés d’une
+et près d’une
-noir, ‘et dont
+noir, et dont
-attira l’at tention de Diane. [l était ouvert, connue si
+attira l’attention de Diane. Il était ouvert, comme si
-cette chambre.
+cette chambre
-son "travail à
+son travail à
-plume -tombée à
+plume tombée à
-et Pécritoire renversée
+et l’écritoire renversée
-referma la‘ porte,
+referma la porte,
-même, dés qu’elle
+même, dès qu’elle
-minuit sonna Diane
+minuit sonna, Diane
-pages jaunies, de
+pages jaunies de
-nouvelles inquié tantes’: la campagne traînait. en
+nouvelles inquiétantes : la campagne traînait en
-général lvion. tecuculli harcelait
+général Montecuculli harcelait
-bientôt après», la
+bientôt après, la
-elle-même regrette d’avoir
+elle-même regretta d’avoir
-ne vint lui
+ne vînt lui
-sa belle-soeurpet de
+sa belle-sœur, et de
-pour l’es surmonter
+pour les surmonter
-la !‘ prière
+la prière
-Marguerite. r v c oh ! disait -elle, quel
+Marguerite. « Oh ! disait-elle, quel
-tue. p ‘ — Hélas
+tue. – Hélas
-contraire, une" grande monté de
+contraire, une grande bonté de
-de souifrir quand
+de souffrir quand
-d’avance. n La
+d’avance. » La
-des nuit. ‘ entières la chapelle‘, et
+des nuits presque entières à la chapelle, et
-petits-enfants se "s : ’ la faire sourire.. f] ! i” ; V N‘ ; Quant à
+petits-enfants seuls pouvaient la faire sourire. Quant, à
-elle monâfiîtjyÿbgt fois ’ "\ 5133., i‘ ’ Q“ K «J (,1, .4. ’. æ.- flatçe. — J h. 5, ‘.r ./’ v..41 "J.
+elle montait vingt fois
-l 98 " rennes DE FRANCE Ê le
+le
-la ‘route, ou,
+la route, ou,
-elle gàlopait jusqu’à
+elle galopait jusqu’à
-nuits devinezr’nent longues
+nuits deviennent longues
-filantes parcou» rent le
+filantes parcourent le
-de Pastrologue. La
+de l’astrologue. La
-sous ‘les yeux
+sous les yeux
-intuition x ’ subite,
+intuition subite,
-sens. x Si
+sens. « Si
-dit ‘vrai, s’écria-belle, il
+dit vrai, s’écria-t-elle, il
-un latin, un
+un lutin, un
-château demes pères,
+château de mes pères,
-» pvElle écouta, —— et
+» Elle écouta, – et
-la boisérie l.ui répondirent.
+la boiserie lui répondirent.
-: à Si
+: « Si
-trois. i) l’rois coups
+trois. » Trois coups
-frappés. a ‘Pu n’es
+frappés. « Tu n’es
-coup. r ‘ Un
+coup. » Un
-« c "Eh bienl dit- elle, qu’il
+« Eh bien ! dit-elle, qu’il
-de Boisbriandl s Elle
+de Boisbriand ! » Elle
-livre, «plaça sur
+livre, plaça sur
-bougies ällumèes, ‘et un" peu
+bougies allumées, et un peu
-voix lente‘, à
+voix lente, à
-la mémoire‘. a Minuit
+la mémoire. Minuit
-la “dernière /
+la dernière
-visages pales. c Fille
+visages pâles. « Fille
-? D ’ ’ Diane
+? » Diane
-Muette d’eii’roi, elle
+Muette d’effroi, elle
-inconnus. ‘ Tout
+inconnus. Tout
-jeta un’ cri
+jeta un cri
-ensanglanté. Henril cria-t-elle. y — Priez
+ensanglanté. « Henri ! cria-t-elle. – Priez
-tourments. n ÿ Elle
+tourments. » Elle
-sœur, .que dévorait
+sœur, que dévorait
-: e Je
+: « Je
-! p Enfin
+! » Enfin
-vain ‘la comtesse lui assuraitqwelle avait
+vain la comtesse lui assurait qu’elle avait
-Diane. cr On
+Diane. « On
-l’ai vul il
+l’ai vu ! il
-! a et
+! », et
-Elle repolissait même
+Elle repoussait même
-et : Marguerite,
+et Marguerite,
-était prés d’eile. Une
+était près d’elle. Une
-ses femmes. vint
+ses femmes vint
-: a Madame,
+: « Madame,
-de Fermée. r La
+de l’armée. » La
-voisine. (fêtait le comte llenri, qui,
+voisine. C’était le comte Henri, qui,
-: i : Où
+: « Où
-? a qu’elle
+? » qu’elle
-: (La joie
+: « La joie
-guérira, j’es père, i» et prenante ses
+guérira, j’espère », et prenant ses
-les yeux‘ eLjeta un
+les yeux et jeta un
-: e Encore toi ldit-elle. Ame chérie
+: « Encore toi ! dit-elle. Âme chérie
-que veuxàtu ? i — Je
+que veux-tu ? – Je
-vivant. . La
+vivant. La
-blessures. Embrasser-moi, chère
+blessures. Embrassez-moi, chère
-mot. ’ ‘ ’ Sa
+mot. Sa
-de LussaulL-Gelui-ci se
+de Lussault. Celui-ci se
-de Vastrologue, et,
+de l’astrologue, et,
-la causé de
+la cause de
-Dès queDiane put
+Dès que Diane put
-chapelle. Appuyéesur le
+chapelle. Appuyée sur le
-seigneuriale. Cette. galerie,
+seigneuriale. Cette galerie,
-panoplies et. de — portraits
+panoplies et de portraits
-beau "soleil.. Les
+beau soleil. Les
-se tîxèrent sur
+se fixèrent sur
-: c C’est
+: « C’est
-! —— Vous Paviez donc
+! – Vous l’aviez donc
-? n « . Diane chancelant, son
+? » Diane chancelait, son
-asseoir eu face du por»
+asseoir en face du por-
-LA CHAMBRE DE [ASTROLOGUE ‘10 ! trait. l C’est
+trait. « C’est
-fait d’hier.. — Il a pouitant plus
+fait d’hier. – Il a pourtant plus
-comte, / 7/1‘ Unie procession de fantômes entra, lentement. et lorsque Glouet le fit (Ÿagnrès mon
+comte, et lorsque Clouet le fit d’après mon
-Henri l" de Boisbriand, i ! ne
+Henri Ier de Boisbriand, il ne
-pas assurémentia figure
+pas assurément la figure
-notre famiiie s’est
+notre famille s’est
-façon sali-prenante. — Comment
+façon surprenante. – Comment
-mort notre trisaïeul
+mort votre trisaïeul
-Diane. — Fort
+Diane. – Fort
-au comploticalviniste de
+au complot calviniste de
-fut tue à
+fut tué à
-la feret de cesteaurenauli, en
+la foret de Châteaurenault, en
-enlever a de nuit Pastrologue, qu’elle
+enlever de nuit l’astrologue, qu’elle
-de Mèdicis ;
+de Médicis ;
-jusqu’au pied’de la potence. -’ — ;, — Je
+jusqu’au pied de la potence. – Je
-Diane. —e Pour Pastrologue ?
+Diane. – Pour l’astrologue ?
-sœur. — Non,
+sœur. – Non,
-encore Œeffroyahles tourments. — Et
+encore d’effroyables tourments. – Et
-à Golas. A — Mon frère,1 dit
+à Colas. – Mon frère, dit
-sœur l’empor» tèrent dans
+sœur l’emportèrent dans
-les médecins’déclarèrent que
+les médecins déclarèrent que
-s’attendant avoir éclater. sa
+s’attendant à voir éclater sa
-: c Puis ‘ que j’ai
+: « Puisque j’ai
-une ‘retraite de
+une retraite de
-Visitation. s ’ La
+Visitation. » La
-de Sainte-ldlarie, que
+de Sainte-Marie, que
-Henri nour n ;
+Henri pour le
-des postu ‘ lames, et
+des postulantes, et
-frère ‘et de Marguerite Nébranlérent point
+frère et de Marguerite n’ébranlèrent point
-sa ’ vocation
+sa vocation
-que Paifection put
+que l’affection put
-L’année suivante c, Diane
+L’année suivante, Diane
-1744, âgée-de quatre-vingt-cinq
+1744, âgée de quatre-vingt-cinq
-UN MARIAGE À STRASBOURG EN 1770 (orient À un’HENRIETTE Licnmn) l PRÉPARATIFS un 9mm Toute
+I PRÉPARATIFS DE FÊTE À Mme Henriette Lichtlin. Toute
-Mme Pintendante allait
+Mme l’intendante allait
-hochaient a la
+hochaient la
-Mme Pintendante lui fit ‘une visite, puis ‘ deux,
+Mme l’intendante lui fit une visite, puis deux,
-: c J’ai
+: « J’ai
-de déoiderx les
+de décider les
-pour M1108 ltha et
+pour Mlles Itha et
-belles ; c’est
+belles : c’est
-aisée. > ‘ ’v ’ La
+aisée. » La
-bien dotËes et
+bien dotées et
-au bonnetwîe sainte
+au bonnet de sainte
-pour ltha et
+pour Itha et
-jolis accoutreixients de
+jolis accoutrements de
-dansantes} ; srnaseoune sumo « 10s a put
+put
-jeunes älleselles-mêmes, ravies
+jeunes filles elles-mêmes, ravies
-à “l’oreille. Ce soir«là, Mme Pintendante rentra
+à l’oreille. Ce soir-là, Mme l’intendante rentra
-très iassse, et
+très lasse, et
-même histoire. qu’à
+même histoire qu’à
-de Ilaütern, et
+de Haütern, et
-guère. c Mais,
+guère. Mais,
-n’aurions pas’eu de danseuses. n M.
+n’aurions pas eu de danseuses. » M.
-et, sansplus songer
+et, sans plus songer
-accablées d’on» vrage. C’était
+accablées d’ouvrage. C’était
-cachotteries furent- ils prodigués.
+cachotteries furent-ils prodigués.
-dans ’ Strasbourg
+dans Strasbourg
-n’en fûrparlè. En
+n’en fût parlé. En
-l’hôtel qu’habi— tait Mm‘ de
+l’hôtel qu’habitait Mme de
-nommée Gunégonde. Elle vivait‘ en
+nommée Cunégonde. Elle vivait en
-avec — les
+avec les
-de M° Zimmermann, lequel" en
+de Me Zimmermann, lequel en
-en trouver’qui eussent
+en trouver qui eussent
-plaire âv cette
+plaire à cette
-plus a ! f.»
+plus
-Zimmermann, en se
+Zimmermann, on se
-fît, ‘ pas
+fît, pas
-quand le- notaire
+quand le notaire
-et ‘entendait quelque
+et entendait quelque
-accuser Nicclas, le
+accuser Nicolas, le
-plainte, ‘ comme
+plainte, comme
-Cunégonde, dés que
+Cunégonde, dès que
-chasse chiens
+chasse aux chiens
-eux. p Dès l’aurore, Cunégende venait
+eux. Dès l’aurore, Cunégonde venait
-ses comméres de
+ses commères de
-inconsidérée. ‘ ‘ Le
+inconsidérée. Le
-se hasarde à
+se hasarda à
-l’intendance. a Ce
+l’intendance. « Ce
-de Haûtern, notre
+de Haütern, notre
-en bergères.) Cunégonde
+en bergères. » Cunégonde
-: a Mm de
+: « Mme de
-? pas possihlel \
+? Pas possible !
-UN MARIAGE À STRASBOURG EN 1770 {O7 — J’ai
+– J’ai
-Jack. — Si
+Jack. – Si
-ferai dépelir les
+ferai dépolir les
-bâtiments. — J’y
+bâtiments. – J’y
-dû "être fait. — Sorcière
+dû être fait. – Sorcière
-payeras. D Et
+payeras. » Et
-il Pappuya sur
+il l’appuya sur
-de Gunégonæde. Elle
+de Cunégonde. Elle
-tenait. v ‘ s Pardon
+tenait. « Pardon
-parquet. — Allons
+parquet. – Allons
-ami. a Nicolas,
+ami. » Nicolas,
-ne frotte plus
+ne frotta plus
-du rez-dee chaussée. Il
+du rez-de-chaussée. Il
-manière. s Çà,
+manière. « Çà,
-Mme Pintendante, non
+Mme l’intendante, non
-vous. ’ — Tu
+vous. – Tu
-se pourrait-il’ !
+se pourrait-il ?
-1081 FLEURS DE FRANCE — Rien
+– Rien
-simple. ‘Ma cousine
+simple. Ma cousine
-Mme Pintendante. Elle
+Mme l’intendante. Elle
-vestibule, -et j’entre
+vestibule, et j’entre
-garni. — Tu
+garni. – Tu
-s’entendre avec- une
+s’entendre avec une
-? —’- Parbleu,
+? – Parbleu,
-chez Joheann, à
+chez Johann, à
-de PAigIe- d’or. Quand
+de l’Aigle-d’Or. Quand
-sortirai, je. prêterai
+sortirai, je prêterai
-et quand il
+et quand, il
-suffisamment soupe et
+suffisamment soupé et
-aux grau» des écuries
+aux grandes écuries
-à dévoret. On
+à dévorer. On
-c’étaient Cent-Suisses.
+c’étaient les Cent-Suisses.
-grâce, » et
+grâce, et
-cent, et, voyez
+cent, et voyez
-est jolil n Ënchantés, les trois étourdie se
+est joli ! » Enchantés, les trois étourdis se
-ébruiter leur- escapade,
+ébruiter leur escapade,
-et a se confèrent mutuellement,
+et se coiffèrent mutuellement,
-Cologne et. se
+Cologne et se
-pour eut. Tout
+pour eux. Tout
-dénichées, ‘et se
+dénichées, et se
-leurs » patrons,
+leurs patrons,
-Heinrich, s’approchant de
+Heinrich, s’approchent de
-de llaûtern et
+de Haütern et
-UN MARlAGEnA STRASBOURG EN 1770 109 c Vite,
+« Vite,
-chez la‘ baronne.
+chez la baronne.
-menuet. x Fritz
+menuet. » Fritz
-et Tbécla, vêtues
+et Thécla, vêtues
-à la. main des boulettes dorées,
+à la main des houlettes dorées,
-C’étaient ’ deux belles tilles, un peu fortes’, qui avaient’plus de fraî cheur que
+C’étaient deux belles filles, un peu fortes, qui avaient plus de fraîcheur que
-se dépannait de
+se démenait de
-suppliait M1108 de
+suppliait Mlles de
-sourire. — ’ Peine
+sourire. Peine
-corps baleines, la
+corps baleinés, la
-travestir. ’ Mme
+travestir. Mme
-ses ‘filles, assise
+ses filles, assise
-d’elle, admirant‘ leurs
+d’elle, admirant leurs
-attira l’intention des clercs. t Quelle
+attira l’attention des clercs. « Quelle
-demanda Fritz.‘ — C’est M116 Sabine,
+demanda Fritz. – C’est Mlle Sabine,
-pauvre, ‘ et Mm de
+pauvre, et Mme de
-possible. a — Elle
+possible. – Elle
-? elle a
+? Elle a
-brune. — Assurément
+brune. – Assurément
-Mme dé llaütern est trop. économe
+Mme de Haütern est trop économe
-au ‘logis comme
+au logis comme
-; maisLrira bien
+; mais rira bien
-je sais. elle
+je sais, elle
-ville. —» Bahl que
+ville. – Bah ! que
-? —- Je
+? – Je
-de flambeau : passer
+de flambeaux passer
-bagages. n Il u VEILLÉE ne cnNnntLLon Les
+bagages. » ---- II LA VEILLÉE DE CENDRILLON Les
-chambrières, lasses d’avoir
+chambrières, tasses d’avoir
-des sou» venir-s du temps passél Elle
+des souvenirs’ du temps passé ! Elle
-ne quit» teit jamais
+ne quittait jamais
-elle Pouvrit et‘ prit
+elle l’ouvrit et prit
-ces lettresϑ Plusieurs
+ces lettres : Plusieurs
-écriture v baroque
+écriture baroque
-armoiries, ‘ne contenaient
+armoiries, ne contenaient
-mêmes. c Chère
+mêmes. « Chère
-duo. n t ifune d’elles,
+duo. » L’une d’elles,
-: s Je
+: « Je
-pour moi) a Une
+pour moi. » Une
-: c Adieu,
+: « Adieu,
-cette bagne de
+cette bague de
-s’il piaît à
+s’il plaît à
-et fespère que
+et j’espère que
-ai dues, Gardez
+ai dues. Gardez
-qui "vous remettra
+qui vous remettra
-vôtre. a s Votre
+vôtre. « Votre
-ami, Comte BRAÜNN. n En
+ami, « Comte Braünn. » En
-cette lettre. Sabine
+cette lettre Sabine
-défunt “ami, le
+défunt ami, le
-comte Braüun, mort
+comte Braünn, mort
-un au seulement.
+un an seulement.
-il ’n’était. pas
+il n’était pas
-musique avec‘ lui.
+musique avec lui.
-chasse dur‘ comte
+chasse du comte
-visites ace gentilhomme,
+visites à ce gentilhomme,
-et rfiayant plus
+et n’ayant plus
-comte ne. tarda
+comte ne tarda
-fille vint souvent
+fille vînt souvent
-l’habitude dfaller ‘chaque jour,
+l’habitude d’aller chaque jour,
-d’une vieille” gouvernante,
+d’une vieille gouvernante,
-Braünn. a i Ses
+Braünn. Ses
-les caf.
+les ca-
-, .., , “ m a —c FLEURS ne ramer quets
+quets
-de Mme, de
+de Mme de
-rouler g dans
+rouler dans
-un pré- sent de
+un présent de
-de Sabine, il
+de Sabine ; il
-elle ie pleura
+elle le pleura
-de Royal-Alsaee, homme
+de Royal-Alsace, homme
-et et l’on
+et l’on
-le 161‘ mai 1770. C’était" Sabine.
+le 1er mai 1770. C’était Sabine.
-le 1° !‘ mai
+le 1er mai
-elle ‘aurait vingt.. et
+elle aurait vingt et
-quel ‘était ce
+quel était ce
-voix d’entre-tombe, qui lui ‘disait qu’elle
+voix d’outre-tombe, qui lui disait qu’elle
-consolait Porpheline des
+consolait l’orpheline des
-dont Pacca- j, blaient Mme
+dont l’accablaient Mme
-jusqu’au 1° ? mai. j" Elle
+jusqu’au 1er mai. Elle
-les petiteslettresdüæmiesyvestiges de
+les petites lettres d’amies, vestiges de
-séjour àiaîîisitation, se
+séjour à la Visitation, se
-orpheline ‘de père
+orpheline de père
-dit :.
+dit :
-a un MARIA-CE a srasseovætc sa, me ‘ un t Je
+« Je
-couvent. n Ces motsétaîent restés
+couvent. » Ces mots étaient restés
-leur amertume. Mme
+leur amertume, Mme
-il sem» blait que
+il semblait que
-d’affection dont-son cœur
+d’affection dont son cœur
-cacha bien’, prit
+cacha bien, prit
-tout men brodant,
+tout en brodant,
-bague. * ’ i Il u BAL Institut Vraiment. Mme intendante avait
+bague. ---- III LE BAL MASQUÉ Vraiment Mme l’intendante avait
-Les salonsde l’intendance,
+Les salons de l’intendance,
-Mme Pintendante, habillée. en
+Mme l’intendante, habillée en
-garnie de plumes
+garnie d plumes
-était forméde ces
+était formé de ces
-et l’-œil de
+et l’œil de
-d’elles "orné d’un diamant. « s" M. l’intendant.n’avait pas
+d’elles orné d’un diamant. M. l’intendant n’avait pas
-s’habiller enïlupiter. Il
+s’habiller en Jupiter. Il
-fort bieurLes divinités de l’olympe, les personnages dé la
+fort bien. Les divinités de l’Olympe, les personnages de la
-bergers et’les bergères
+bergers et les bergères
-se . coudoyaient ‘dans le plus élégant” pêle-mêle,
+se coudoyaient dans le plus élégant pêle-mêle,
-quelques . dominos
+quelques dominos
-sur ‘ — un
+sur un
-tapis ; La
+tapis La
-animée, les, rafraîchissements "exquis ; enfin,
+animée, les rafraîchissements exquis, enfin,
-Mme [intendants triomphent.. i" v
+Mme l’intendante triomphait.
-treillis feuille qui
+treillis feuillé qui
-Mme Pintendante danser
+Mme l’intendante danser
-M. Pif. Sitôt que Mm l’intendante
+M. l’If. Sitôt que Mme l’intendante
-mille courhettes et
+mille courbettes et
-: (Souveraine des
+: « Souveraine des
-Apollon, est-ce. Mercure
+Apollon, est-ce Mercure
-se trache sous
+se cache sous
-verte enve» loppe ? — Ce
+verte enveloppe ? – Ce
-mon ami", reprit
+mon ami, reprit
-que 1ere : qu’a envoyé.
+que le roi m’a envoyé.
-l’esplanade. — Ce
+l’esplanade. – Ce
-grand honneur, n dit Arlequin. li se
+grand honneur », dit Arlequin. Il se
-près ‘à Junon, lui fit une
+près à Junon, lui lit une
-commençait. L’il invita
+commençait. L’if invita
-branches accroche les
+branches accrocha les
-valser. L’lf, alors,
+valser. L’if, alors,
-les ’ tourbillons
+les tourbillons
-et Vue du Strasbourg au xvuv siècle. tachaient
+et tachaient
-femme, Paccent allemand,
+femme, l’accent allemand,
-disparurent. i : Domino,
+disparurent. « Domino,
-? — Ne
+? – Ne
-pas, Verduye ?
+pas, Verdure ?
-Ce pâté. est
+Ce pâté est
-us ananas na FRANCE‘ —« Volontiersl trinquons d’abord.t p Et
+– Volontiers ! trinquons d’abord ! » Et
-montra satête, soigneusement
+montra sa tête, soigneusement
-couleur. c Esntu domino ou do minette ? dit-il. — Ni
+couleur. « Es-tu domino ou dominette ? dit-il. – Ni
-nom. ——.l, e t’en défie. > v Le
+nom. – Je t’en défie. » Le
-: ‘ c Tu
+: « Tu
-de Pintendante, et
+de l’intendante, et
-: c Ceux
+: « Ceux
-fenêtre. — Tout
+fenêtre. – Tout
-femme. ‘Moi, diable
+femme. Moi, diable
-leurs délauts, sur
+leurs défauts, sur
-tout. p Quelques
+tout. » Quelques
-au bulïet. t Viens
+au buffet. « Viens
-dit Pif, je
+dit l’If, je
-science. p Et,
+science. » Et,
-déguisé, Pif Pentraîna dans
+déguisé, l’if l’entraîna dans
-Une banquette‘ élevée,
+Une banquette élevée,
-polonaise, ’danse grave
+polonaise, danse grave
-devant l’If et
+devant l’if et
-et d’ltha. Les
+et d’Itha. Les
-deux bergers’assez gauches, n Celles-là
+deux bergers assez gauches. « Celles-là
-assez ñ
+assez
-ont ; chez ellesla perle
+ont chez elles la perle
-que moi.. — Tu
+que moi. – Tu
-l’If. ——‘— Je dis Pexacte vérité.
+l’If. – Je dis l’exacte vérité.
-toi, pVerdure, si
+toi, Verdure, si
-croire. — Mais,
+croire. – Mais,
-demain, au- grand
+demain, au grand
-? a —- Certainement
+? – Certainement
-de l’AigIed’Or, à
+de l’Aigle-d’Or, à
-l’hôte ie diablotin,
+l’hôte le diablotin,
-» l » Le
+» Le
-On ldansa encore un’peu, puis
+On dansa encore un peu, puis
-expirantes rféclaii-èrexit bientôt
+expirantes n’éclairèrent bientôt
-fatigués des valets qui vinrent, éteindre
+fatigués de valets qui vinrent éteindre
-l’aurore. A L’AIGLE-D’OR 4 À
+l’aurore. ---- IV À L’AIGLE-D’OR À
-qui savait une
+qui avait une
-de ses’amis, et
+de ses amis, et
-à l’Aigle-d’or—. L’hôte
+à l’Aigle-d’Or. L’hôte
-vert. a ’ x Arrivez
+vert. « Arrivez
-lui ditéil, il-y a lia-haut un p gentilhomme
+lui dit-il, il y a là-haut un gentilhomme
-parler. n a Jack,
+parler. » Jack,
-était, futvravi de l’aventure u. et
+était, fut ravi de l’aventure et
-l’oreille, l’
+l’oreille,
-saluant Pétrangel’, lui dit z c Je
+saluant l’étranger, lui dit : « Je
-? » — Je
+? – Je
-répètes, met à
+répètes, mot à
-de M116 Sabine Lichtlin. —« Je
+de Mlle Sabine Lichtlin. – Je
-hollandaise. V ‘ r» Charge-toi
+hollandaise. – Charge-toi
-! a Jack
+! » Jack
-ans. a Or
+ans. « Or
-? —— Je
+? – Je
-vieux tahelliôii ;
+vieux tabellion ;
-seule, hattrait. les
+seule, battrait les
-et Garou par-dessus
+et Caron par-dessus
-avis don.né a un
+avis donné à un
-Les ‘flammes du
+Les flammes du
-punch brù= lait toujours,
+punch brûlait toujours,
-clerc. I Or
+clerc. « Or
-de Stras» bourg, ces
+de Strasbourg, ces
-baron Braiinn, qui
+baron Braünn, qui
-ce maniaque ; passa
+ce maniaque, passa
-concertos, etc. etc.
+concertos, etc., etc.
-peu. — Volontiers, n dit
+peu. – Volontiers », dit
-marquis. ils burent,
+marquis. Ils burent,
-: a Ahl Monsieur,
+: « Ah ! Monsieur,
-devint quasi. fou,
+devint quasi fou,
-? — Que
+? – Que
-? trois louis
+? Trois louis
-écu. ’ — J’aime
+écu. – J’aime
-Ceci comp» tara pour
+Ceci comptera pour
-ans ide suite,
+ans de suite,
-? —— Mettons un point, r dit
+? – Mettons un point », dit
-écu. c Le
+écu. « Le
-qui fêtait fermée qu’au * loquet
+qui n’était fermée qu’au loquet
-un couloir‘ obscur,
+un couloir obscur,
-un cabinet“ rempli
+un cabinet rempli
-une por« tière de
+une portière de
-; ÿëcoutai, et
+; j’écoutai, et
-confuse, entendis le
+confuse, j’entendis le
-testament. Pavais du
+testament. J’avais du
-concernait M119 Sabine
+concernait Mlle Sabine
-cette minute,4 jugeant
+cette minute, jugeant
-Me suisoje trompé,
+Me suis-je trompé,
-? — Cela
+? – Cela
-? t a — Elle
+? – Elle
-à vendre‘, Monsieur.
+à vendre, Monsieur.
-riche ’ qu’on
+riche qu’on
-croyait. il venait
+croyait. Il venait
-million. À J’ai
+million. « J’ai
-; wil m’arrive
+; il m’arrive
-aura vingt‘ et
+aura vingt et
-ans, le‘ 1°‘ mai 1770. r L’histoire vous parait-elle‘ jolie. monsieur
+ans, le 1er mai 1770. » L’histoire vous parait-elle jolie monsieur
-UN MARIAGE À STRASBOURG EN {177012 ! —— Oui,
+– Oui,
-? " — Vous
+? – Vous
-louis. — Je
+louis. – Je
-gentilhomme, x» dit
+gentilhomme, » dit
-assez fane, mais
+assez fané, mais
-avidement. z Mais,
+avidement. « Mais,
-phrase inachevée. .. À Et,
+phrase inachevée... « Et,
-de c M116 Sabine, je Iui conseille
+de Mlle Sabine, je lui conseille
-lui t présentera
+lui présentera
-bague que‘... D Pourquoi
+bague que... » Pourquoi
-? —— Hé
+? – Hé
-; éternuai par
+; j’éternuai par
-: c On
+: « On
-écoute !) Il
+écoute ! » Il
-et delà au
+et de là au
-me gronde bien
+me gronda bien
-poste. a Le
+poste. » Le
-vingt lois la
+vingt fois la
-vrai. il résolut
+vrai. Il résolut
-Mme Pintendante, et
+Mme l’intendante, et
-à l’Aigle-d’or le soiri même,
+à l’Aigle-d’Or le soir même,
-de PAigle- d’or le
+de l’Aigle-d’Or le
-à Pintendance, et
+à l’intendance, et
-la coilïait pour
+la coiffait pour
-de chatisons. Uintendante s’amusait
+de chansons. L’intendante s’amusait
-domino hleu. C’était
+domino bleu. C’était
-gardé Pincognito. L’If
+gardé l’incognito. L’If
-bal, avait-été dénoncé
+bal, avait été dénoncé
-savoir. ’ ’ c J’ai
+savoir. « J’ai
-femme. ‘ g- Alors
+femme. – Alors
-lorsque je‘ n’approchai de
+lorsque je m’approchai de
-le bnftet, il
+le buffet, il
-: s Qtfest-ce que celate fait, Bout-Rime, mon
+: « Qu’est-ce que cela te fait, Bout-Rimé, mon
-? n Uintendante éclata ‘de rire,
+? » L’intendante éclata de rire,
-les peine du
+les peines du
-sérieux. ’ c Mais,
+sérieux. « Mais,
-bel li, qui
+bel If, qui
-voici. n Le
+voici. » Le
-entrait. il tut accablé
+entrait. Il fut accablé
-belle (lame, et qu’il "ne la
+belle dame, et qu’il ne la
-joie, Pintendante riait
+joie, l’intendante riait
-marquis, impatiente, se
+marquis, impatienté, se
-: c De grâce, débarrasser-vous de
+: « De grâce, débarrassez-vous de
-parler. n ‘. Mme Pintendante ‘invita le
+parler. » Mme l’intendante invita le
-secrétaire àsou» ’ per, et
+secrétaire à souper, et
-elle. ils partirent,
+elle. Ils partirent,
-; Pintendante congédia
+; l’intendante congédia
-et intéressante‘ conversation
+et intéressante conversation
-encore deuxeheures jusqu’au
+encore deux heures jusqu’au
-chez M0 Zimmermann. —- Gunégonde l’introduisit
+chez Me Zimmermann. – Cunégonde l’introduisit
-le ; cabinet’du notaire,
+le cabinet du notaire,
-porte entre-bâillée il
+porte entrebâillée il
-lui. M4 Zi-mmermann offrit un lauteuil au
+lui. Me Zimmermann offrit un fauteuil au
-marquis rlexpliquât. ’ à Monsieur,
+marquis s’expliquât. « Monsieur,
-de M116 Sabine Lichtlin. — Pariez, Monsieur,
+de Mlle Sabine Lichtlin. – Parlez, Monsieur,
-notaire. —— Monsieur,
+notaire. – Monsieur,
-d’épouser M110 Lichtlin.
+d’épouser Mlle Lichtlin.
-que fagis “très franchement Je
+que j’agis très franchement. Je
-Braünn Jui a
+Braünn lui a
-lui ‘supposait et
+lui supposait et
-M. Braünn.) Le
+M. Braünn. » Le
-testament. Cependant‘ il
+testament. Cependant il
-mot. e Le
+mot. Le
-: vc De
+: « De
-lui conseillait, d’épouser
+lui conseillait d’épouser
-bague... —- Ah
+bague... – Ah
-! n s’écria
+! » s’écria
-Le met ne
+Le mot ne
-le regrette. Il se liàta de
+le regretta. Il se hâta de
-à M116 Sabine,
+à Mlle Sabine,
-la ‘ présente
+la présente
-lui proteste qu’il
+lui protesta qu’il
-mille compli ’ ments, et
+mille compliments, et
-à PAigIed’Or, remit
+à l’Aigle-d’Or, remit
-avec Pintendanteet sa
+avec l’intendante et sa
-compagnie, persuade qtÿairant peu,
+compagnie, persuadé qu’avant peu,
-recommencerait s’amuser
+recommencerait à s’amuser
-Versailles iconime parle passé. A ‘
+Versailles comme par le passé.
-124 à FLEURS DE FRANCE LES VISITES ’ Le
+V LES VISITES Le
-de lllme Pintendante roula
+de Mme l’intendante roula
-Mme Pintendante avait
+Mme l’intendante avait
-laquais poudres et enrubannës, en
+laquais poudrés et enrubannés, en
-cupidons voltigeante peints
+cupidons voltigeants peints
-de cet’équipage galant
+de cet équipage galant
-de Pintendante était-elle
+de l’intendante était-elle
-tiré à, quatre
+tiré à quatre
-manchon (Ÿhermine et
+manchon d’hermine et
-cravate deMalines des
+cravate de Malines des
-Mme Pintendante, encore
+Mme l’intendante, encore
-ses trente-six ans,
+ses trente― six ans,
-cheveux poudres un
+cheveux poudrés un
-petit chapeau. de
+petit chapeau de
-parfums. ’, Les
+parfums. Les
-à Pintendinite. (Ah !
+à l’intendante. « Ah !
-et illüw Pintendante, entrant
+et Mme l’intendante, entrant
-l’honneur d’ëtre reçu
+l’honneur d’être reçu
-elle. air !" de
+elle. Mme de
-et lepmarquis s’extasia fort p sur
+et le marquis s’extasia fort sur
-toile Œargetit. Mm de
+toile d’argent. Mme de
-allait sonner‘ pour
+allait sonner pour
-si M110 Sabine
+si Mlle Sabine
-qu’on s’était. étonné
+qu’on s’était étonné
-Sabine n’airait pas la danse., c D’ailleurs,
+Sabine n’aimait pas la danse. « D’ailleurs,
-aucune l’ortune et
+aucune fortune et
-monde. — Mais, dit Pintendante“, on
+monde. – Mais, dit l’intendante, on
-marier. — » — Ces
+marier. – Ces
-comtesse. — Oh
+comtesse. – Oh
-j’ai entendus dire
+j’ai entendu dire
-votre ‘dot. —— Avec
+votre dot. – Avec
-comtesse, a dit
+comtesse, » dit
-fait ‘à ses
+fait à ses
-défunt "printemps. c biais, ajouta-t-elle,
+défunt printemps. « Mais, ajouta-t-elle,
-plaisir qu’elies ont en hier. a
+plaisir qu’elles ont eu hier. »
-appeler M11” de Haütern., a c Et M116 Sabine
+appeler Mlles de Haütern. « Et Mlle Sabine
-dit Pmtendante. —— Et M116 Sabine aussi, s répéta
+dit l’intendante. – Et Mlle Sabine aussi, » répéta
-Mme dé Haütern., Les
+Mme de Haütern. Les
-robe delaine brune
+robe de laine brune
-de Pintendante à
+de l’intendante à
-lui décoche plusieurs
+lui décocha plusieurs
-pénétré Œadtniratîon pour
+pénétré d’admiration pour
-sol. Va-Ben voir
+sol. Va-t’en voir
-fredonna Pintendante, et,
+fredonna l’intendante, et,
-en mariage, Ils
+en mariage. Ils
-de Pif et
+de l’If et
-femmes Œeitpérience, dirent
+femmes d’expérience, dirent
-de Pintendante et
+de l’intendante et
-la ville" a furent
+la ville furent
-frères Gottlieb‘, garçons d“u’n âge
+frères Gottlieb, garçons d’un âge
-mûr, mais’fort riches
+mûr, mais fort riches
-estimés, sétant aperçus
+estimés, s’étant aperçus
-pipes prés du
+pipes près du
-de sa
+de se
-UN MARIAGE A ‘srnsseouae au 1770 t 127 marier. La’même idée
+marier. La même idée
-convenait qu’ila épousassent
+convenait qu’ils épousassent
-de prés les
+de près les
-leur alfaire. Mais consentiraientwelles à
+leur affaire. Mais consentiraient-elles à
-deux q frères lie-dessus se
+deux frères là-dessus se
-ils prieu raient un
+ils prieraient un
-leurs ‘amis (Taller sonder
+leurs amis d’aller sonder
-avec Mm de
+avec Mme de
-tout prés d’elle ; Si
+tout près d’elle. Si
-que d’ach»eter une
+que d’acheter une
-n’étaient ‘pas chose
+n’étaient pas chose
-chanoine, (fêtait la chance dé marier
+chanoine, c’était la chance de marier
-et en, même
+et en même
-majeures. Mm de
+majeures. Mme de
-qui sflannuyaient fort
+qui s’ennuyaient fort
-maison, elle. pria
+maison, elle pria
-parti, quÏon frappa
+parti, qu’on frappa
-de l-Iaütern, regardant
+de Haütern, regardant
-de Mm ! Pintendante. C’était, elle,
+de Mme l’intendante. C’était elle,
-qui venait. en
+qui venait, en
-baronne. l ’ i A c Elle
+baronne. « Elle
-du marquis", c’est
+du marquis, c’est
-dit A Mme
+dit Mme
-Haütern. Ahl comme
+Haütern. Ah ! comme
-l’attraper. a Lïntendante venait,
+l’attraper. » L’intendante venait,
-de Ma- ‘ lignac, mais oÎétait pour demander "Sabine on mariage.
+de Malignac, mais c’était pour demander Sabine en mariage.
-d’étonnement. c Mais,
+d’étonnement. « Mais,
-Si on— croit
+Si on croit
-la doteraî, on
+la doterai, on
-certainement. —— M.
+certainement. – M.
-à Mile Sabine
+à Mlle Sabine
-de lviiie Sabine.
+de Mlle Sabine.
-est romanesque ment épris
+est romanesquement épris
-tout. — Eh
+tout. – Eh
-ma nièce.. " — Mais, dit Pintendante, il faut arranger‘ une
+ma nièce. – Mais, dit l’intendante, il faut arranger une
-? —A merveille, dit Mmû de
+? – À merveille, dit Mme de
-qui ÎllVÎlG-‘lFb-VOIIS ? — Mais
+qui inviterez-vous ? – Mais
-le secrétaire. des
+le secrétaire, des
-? —— oh !
+? – Oh !
-vous prie- ‘ rais d’inviter
+vous prierais d’inviter
-Gottlieb. — Ces
+Gottlieb. – Ces
-? a —Ils y pensent. déjà, dit ‘mystérieusement Mm‘ ! de Haiitern. — Vrai ! Ahl ce
+? – Ils y pensent déjà, dit mystérieusement Mme de Haütern. – Vrai ! Ah ! ce
-vais n’amusera n Dans
+vais m’amuser ! » Dans
-la -o aronne, et
+la baronne, et
-naïveté en. l’embrasser,
+naïveté de l’embrasser,
-Sabine, le‘ couturière vin-t le
+Sabine, la couturière vint le
-à grattds ramages
+à grands ramages
-papillons broches en
+papillons brochés en
-qu’elle n’aimâ: t un
+qu’elle n’aimât un
-quand ellese vit
+quand elle se vit
-beauté. ltha et
+beauté. Itha et
-semblables, ‘et la couturière s’écria, que
+semblables, et la couturière s’écria que
-Grâces. Mm de
+Grâces. Mme de
-son vie-il ami
+son vieil ami
-bientôt peut être elle
+bientôt peut-être elle
-s’appuierait » au
+s’appuierait au
-l’aimerait. V ! rfnnrnavun En entrant dan-s le
+l’aimerait. ---- VI L’ENTREVUE En entrant dans le
-de Pintendante, Sabine,
+de l’intendante, Sabine,
-les Iaassils Gottlieb,
+les massifs Gottlieb,
-gringalet et‘ l’élégant
+gringalet et l’élégant
-étaient groupés’autour de Pintendante. Aucun i deux ne
+étaient groupés autour de l’intendante. Aucun d’eux ne
-s’était iaiLEile se du : il va
+s’était fait. Elle se dit : Il va
-placée prêt du
+placée près du
-à Valse de
+à l’aise de
-courtisan. M-alignac, croyant
+courtisan. Malignac, croyant
-voulut ébmuir les
+voulut éblouir les
-qui Péeoutaient, et
+qui l’écoutaient, et
-130 FLEURS DE FRANCE mit a raconter titille histoires
+mit à raconter mille histoires
-plusieurs lois de souper ‘avec Mm ! la
+plusieurs fois de souper avec Mme la
-de MW de
+de Mme de
-pas méfie, activaient
+pas méfié, activaient
-stupéfiées. Uintendante riait et s’amu ’ sait surtout
+stupéfiées. L’intendante riait et s’amusait surtout
-petit secré taire agaçait
+petit secrétaire agaçait
-à une. dame
+à une dame
-dans ‘le salon, et Pintendante, distribuant
+dans le salon, et l’intendante, distribuant
-rôle, ‘tait son mari‘, la
+rôle, mit son mari, la
-les demioig selles de
+les demoiselles de
-devant À un échiquier. “Pour moi, dit-elle, ‘je ferai
+devant un échiquier. « Pour moi, dit-elle, je ferai
-l’autre. z ’ . Les
+l’autre. » Les
-la ntarche des
+la marche des
-reine. a M ’ (Pardon !
+reine. « Pardon !
-! ’ i — C’est
+! – C’est
-Sabine froide» ment. C’est
+Sabine froidement. C’est
-marquis. a prit
+marquis. » Il prit
-Sabine, n’osent rien
+Sabine, n’osant rien
-pion. —« (Mademoiselle, dit
+pion. « Mademoiselle, dit
-? \ — Certainement,
+? – Certainement,
-un pèreJVous l’avez
+un père. Vous l’avez
-? i» " Et
+? Et
-marquis. c Si je l’ai‘ connu‘ ?
+marquis. « Si je l’ai connu ?
-en balbutiant. Oui,
+en balbutiant, Oui,
-a‘ un finance à STBASBOUEtG en me m certainement
+certainement
-Je l.’ai même
+Je l’ai même
-quelquefois. (l’était un" bien
+quelquefois. C’était un bien
-crois. — Serait-ce
+crois. – Serait-ce
-Sabine. Ohl non. a ‘ Uintendante s’approcha d’eux. ç Quoi
+Sabine. Oh ! non. » L’intendante s’approcha d’eux. « Quoi
-encore làl Ah
+encore là ! Ah
-si env nuyeuxl Mais,
+si ennuyeux ! Mais,
-? — Je l’espère‘, dit
+? – Je l’espère, dit
-la tâte. ’ » —- Allez
+la tête. – Allez
-à Mus Sabine. x ’, Le
+à Sabine. » Le
-étonné. c. Comment
+étonné. « Comment
-dit Pintendante. — — Grand
+dit l’intendante. – Grand
-Madame. 3 Ilintendante se
+Madame. » L’intendante se
-lèvres. c Le
+lèvres. Le
-charmant garçon’, et
+charmant garçon, et
-vos bennes grâces. — Hélas
+vos bonnes grâces. – Hélas
-? — Quelle Agnèsl s’écria Pintendante à demiwoix ;
+? – Quelle Agnès ! s’écria l’intendante à demi-voix ;
-vous n’ayez qu’un
+vous n’avez qu’un
-partie. s ’ Elle
+partie. » Elle
-les Gettlieh, tandis
+les Gottlieb, tandis
-marquis, . reprenant
+marquis, reprenant
-la conver —. sation. Sabine,
+la conversation. Sabine,
-ce qlfelle devait
+ce qu’elle devait
-dit :’ c Monsieur,
+dit : « Monsieur,
-bague ?‘ —Ahl Mademoiselle,
+bague ? – Ah ! Mademoiselle,
-! elle m’a été voiée avec
+! Elle m’a été volée avec
-se retrouvera., —— C’est
+se retrouvera. – C’est
-ne "pourriez-vous me
+ne pourriez-vous me
-pareille. i —- Ahl Mademoiselle,
+pareille. – Ah ! Mademoiselle,
-or. —— Fort
+or. – Fort
-? décrivez-moi le chaton. — Le
+? Décrivez-moi le chaton. – Le
-d’un rubis.» Ma
+d’un rubis. Ma
-ressemblait. —.-.le n’en
+ressemblait. – Je n’en
-pas, Monsieur, a dit Sabine ensoufrant. Et,
+pas, Monsieur », dit Sabine en souriant. Et,
-mère. Uest cela
+mère. « C’est cela
-marquis. Ahl Mademoiselle,
+marquis. Ah ! Mademoiselle,
-de fian çailles, et
+de fiançailles, et
-hommes. — Pour
+hommes. – Pour
-marquis, n dit
+marquis, » dit
-Minuit son» nait. La
+Minuit sonnait. La
-elles Mm” de
+elles Mmes de
-lune, suivant. les
+lune, suivant les
-pour oifrir la main a leurs futures épouses ;
+pour offrir la main à leurs futures épouses.
-UN MARIAGE À STRASBOURG EN 1770 133 Vli L’ABBAYE sÀmT-nrxunnn Lorsque
+VII L’ABBAYE SAINT-ÉTIENNE Lorsque
-aux religieuses. de la Visitationm Sainte-Marie des
+aux religieuses de la Visitation-Sainte-Marie des
-l’abbaye Saint- Étienne, fondée
+l’abbaye Saint-Étienne, fondée
-au vue siècle,
+au VIIe siècle,
-les entretiendrais-nt gratuitement
+les entretiendraient gratuitement
-à dits-huit ans.
+à dix-huit ans.
-Lichtlin avait. été
+Lichtlin avait été
-religieuse vînt à
+religieuse vint à
-si cann dide et
+si candide et
-plaisir rapprocher le
+plaisir s’approcher le
-cloître. L’éga-’ lité parfaite
+cloître. L’égalité parfaite
-traitaient leurs. pensionnaires,
+traitaient leurs pensionnaires,
-cruellement ‘détrempée. Son
+cruellement détrompée. Son
-: Que
+: « Que
-! Mais elle ‘se sentait
+! » Mais elle se sentait
-les mdts de
+les mots de
-132 : ruines na ananas un message, du
+un message du
-que sa“ destinée
+que sa destinée
-l’éviter. a Deux
+l’éviter. Deux
-chez Pintendante, la
+chez l’intendante, la
-vint l’avenir que M910 de
+vint l’avertir que Mme de
-parloir. r J’y
+parloir. « J’y
-chère sœur, {dit la
+chère sœur », dit la
-le volet À
+le volet. À
-de Mm de
+de Mme de
-monde. ‘ e : C’est. inimaginable,
+monde. « C’est inimaginable,
-mère, sécria-i-elle, une
+mère, s’écria-t-elle, une
-Gaillac, ‘qui est
+Gaillac, qui est
-de Pintendante, qui veut recon ‘ naître cinquante
+de l’intendante, qui veut reconnaître cinquante
-un patardl et moi
+un patard ! Et moi
-me SüiS mise
+me suis mise
-MM. Gottlieh ;
+MM. Gottlieb ;
-cette péron» nelle, cette pimbêche refusel... r Elle
+cette péronnelle, cette pimbêche refuse !... » Elle
-essoufflée. c Maimmadame la
+essoufflée. « Mais, madame la
-la Ïmère de
+la mère de
-? — Je
+? – Je
-ma mère‘, de
+ma mère, de
-continuait. —, Envoyez-moi Mile Sabine,
+continuait. – Envoyez-moi Mlle Sabine,
-supérieure :‘ je
+supérieure : je
-l’affaire. Comment-s’appelle le
+l’affaire. Comment s’appelle le
-? i‘ — G’est le
+? – C’est le
-UN MARIAGE À STRASBOURG EN 1774.") 135 —- ‘Fort bien.
+– Fort bien.
-m’envoyer Mile Lichtlin
+m’envoyer Mlle Lichtlin
-prie. D La
+prie. » La
-peu décon V certée par
+peu déconcertée par
-Sabine (‘ut amenée
+Sabine fut amenée
-cellule, sînforma si
+cellule, s’informa si
-manquait, et’l’avertit qu’elle
+manquait, et l’avertit qu’elle
-heures. D’ici
+heures. « D’ici
-servie "dans votre
+servie dans votre
-libre däaller à
+libre d’aller à
-habit qwaprès avoir pris Pobédience de notre supérieurel Adieu,
+habit qu’après avoir pris l’obédience de notre supérieure : Adieu,
-enfant. ’ p ’ — Ohl maman
+enfant. – Oh ! maman
-me r uittez as encore
+me quittez pas encore
-de eine !
+de peine !
-saviez uellesl P P ‘l scènes
+saviez quelles scènes
-ces jours-cil — Mon
+ces jours-ci ! – Mon
-cloche n’appelle. Priez
+cloche m’appelle. Priez
-bien. — Ainsi ferai-je“, maman,
+bien. – Ainsi ferai-je, maman,
-le premets. s La
+le promets. » La
-Par-dessus les-toits du
+Par-dessus les toits du
-à la‘ clarté
+à la clarté
-fit ses, préparatifs dt. coucher,
+fit ses préparatifs du coucher,
-chevet. ’ r -
+chevet.
-travers ‘les vitres
+travers les vitres
-de Golmar, puis
+de Colmar, puis
-régiment qui‘ allait
+régiment qui allait
-poussière ‘ annonça
+poussière annonça
-vermeils d’ltha et
+vermeils d’Itha et
-fiancés. "Un jeune
+fiancés. Un jeune
-désappointé, s’éloigne la
+désappointé, n’éloigna la
-permirent, s’échappe du
+permirent, s’échappa du
-Visitation. c Dites,
+Visitation. « Dites,
-officier que. sa
+officier que sa
-une confé rence qu’elle
+une conférence qu’elle
-vénérable grançfitante. il courut
+vénérable grand-tante. Il courut
-revoir. Ellemême, les
+revoir. Elle-même, les
-yeux, ‘ne pouvait
+yeux, ne pouvait
-regarder. c Mon cher entant, dit-elle,
+regarder. « Mon cher enfant, dit-elle,
-! —- Oui,
+! – Oui,
-reconnue. Il s’était
+reconnue. Il. s’était
-mienne. — Oui,
+mienne. – Oui,
-le mendegheau neveu,
+le monde, beau neveu,
-péché ’: le
+péché : le
-défendu. — (Yest vrai,
+défendu. – C’est vrai,
-ami. — Enfin, ‘dit en
+ami. – Enfin, dit en
-! ‘l —— Amen
+! – Amen
-secret. — Parlez, beau neveu. — Ma
+secret. – Parlez, beau neveu, – Ma
-là quelqwun ; dit
+là quelqu’un, dit
-tricotait. —— La
+tricotait. – La
-direz. — Alors,
+direz. – Alors,
-où ie faillis
+où je faillis
-Strasbourg, j’alla i demander
+Strasbourg, j’allai demander
-comme vous. savez
+comme vous savez
-à ‘Nancy. Le
+à Nancy. Le
-bien : vieux
+bien vieux
-il avait‘ sur
+il avait sur
-à Pendroît des
+à l’endroit des
-entre Alleiuands et Framçais, il
+entre Allemands et Français, il
-rester n
+rester
-138 FLEURS DE FRANCE caché jusquŸà ce
+caché jusqu’à ce
-l’affaire fiit assoupie.
+l’affaire fût assoupie.
-famille accuse son
+famille accusa son
-de ravoir attiré
+de l’avoir attiré
-un guet-anses. gens
+un guet-apens. Les gens
-pour PAIIemagne, où
+pour l’Allemagne, où
-obtenaient pour-moi une
+obtenaient pour moi une
-a ‘été jugé,
+a été jugé,
-au ’ régiment, et me" voici
+au régiment, et me voici
-ami tÿest plus,
+ami n’est plus,
-ai grand’peur, vont
+ai grand-peur, vont
-fumée. — Quels
+fumée. – Quels
-étonné. — Ah
+étonné. – Ah
-tante, voilà. ce
+tante, voilà ce
-encore cette‘ religieuse
+encore cette religieuse
-! —— Encore
+! – Encore
-ombre. — — Eh
+ombre. – Eh
-qui faisait.de la
+qui faisait de la
-Comment dirai -je‘1‘.. Enfin,
+Comment dirai-je ?... Enfin,
-de n’a voir jamais
+de n’avoir jamais
-chez unami de-cet excellent vieillard, Ïappris sa
+chez un ami de cet excellent vieillard, j’appris sa
-ceci. a, . Et
+ceci. » Et
-visible. ‘. O Providence ! ditvelle, que
+visible. « Ô Providence ! dit-elle, que
-! p Et,
+! » Et,
-un MARIAGE A srasseoùne EN 177e 139 a lllon jeune
+« Mon jeune
-à M110 S.-.., mais
+à Mlle S..., mais
-servirent (Panneaux de
+servirent d’anneaux de
-à mes, parents.
+à mes parents.
-! Pai fait
+! J’ai fait
-Adieu. 1 Comte Bmluivn. r t Beau
+Adieu. « Comte Braünn. » « Beau
-dit Mm de
+dit Mme de
-Je a désire
+Je désire
-la Â/imitation hier
+la Visitation hier
-et meutré certaine
+et montré certaine
-vôtres. —- (‘iiell s’écria
+vôtres. – Ciel ! s’écria
-tante, n que
+tante, que
-à il !“ iiichtlin combien je... — Chut
+à Mlle Lichtlin combien je... – Chut
-; jbrigagerai M116 Lichtlin
+; j’engagerai Mlle Lichtlin
-donner repense dans
+donner réponse dans
-mois. — Quelques
+mois. – Quelques
-! Ohî ma
+! Oh ! ma
-trois n semaines
+trois semaines
-tard. — Hélas
+tard. – Hélas
-neveu, ’ on
+neveu, on
-que M110 Sabine
+que Sabine
-a jatnais vu. — l — Iiehecca avait-elle vu‘ lsaac, ma
+a jamais vu. – Rebecca avait-elle vu Isaac, ma
-? — Vous
+? – Vous
-matin au. parloir.
+matin au parloir.
-si ‘quelqwun voudra
+si quelqu’un voudra
-qui m’appelle ; Adieu,
+qui m’appelle. Adieu,
-enfant. a w
+enfant. »
-au «juartier. Et
+au quartier. Et
-un demi -quart d’heure
+un demi-quart d’heure
-de Leyrvn des
+de Leyen des
-et Pavait ramenée
+et l’avait ramenée
-le cardince ! de
+le cardinal de
-et Mme‘ leurs
+et Mmes leurs
-que Mm de
+que Mme de
-et Pimendante, M0 Zimmermann,
+et l’intendante, Me Zimmermann,
-d’autres personnages’dont la
+d’autres personnages dont la
-fouillant unescave où,
+fouillant une cave où,
-de "noir, ornée
+de noir, ornée
-l’ai vueau doigt
+l’ai vue, au doigt
-noble p, et
+noble et
-Lichtlin. Dïtilleurs, je
+Lichtlin. D’ailleurs, je
-contraire. fa :
+contraire.
-l “MINÛÏŸMINETTE canonique NORMANDE Je
+LES CHATS D’ALGUEVILLE Je
-: sa mort
+: Sa mort
-chat... (Ühmm d’autre/ait.) Les cnsrs’nfALeUsvtLLs 1 Dans
+chat... (Chants d’autrefois.) Dans
-mer, mais. abritée ‘du vent
+mer, mais, abritée du vent
-château dflàlgueville. Ses
+château d’Algueville. Ses
-les tourelles’reflétées dans
+les tourelles reflétées dans
-prairies d’Algue— ville, envient
+prairies d’Algueville, envient
-absents. MUnvieux régisseur
+absents. Un vieux régisseur
-des agresles beautés
+des agrestes beautés
-prier ; l’une d’elles“ de
+prier l’une d’elles de
-de v place,
+de place,
-quelque gros" bourg,
+quelque gros bourg,
-le ‘parc eau talair de
+le parc au clair de
-monter surnla plate-forme
+monter sur la plate-forme
-et ça et ie, dans
+et çà et la, dans
-du Gotenfin, la
+du Cotentin, la
-l’été en’Suisse, l’automne
+l’été en Suisse, l’automne
-vie, s’apercevront<ils quïtlgueville est
+vie, s’apercevront-ils qu’Algueville est
-où chantent. incessamment
+où chantent incessamment
-alors : iïfest ici
+alors C’est ici
-même (l’heureux souvenirs.
+même d’heureux souvenirs.
-promeneur, ivenu d’une
+promeneur, venu d’une
-lieues dïtlguevilie, demande
+lieues d’Algueville, demande
-guide «Ÿabord, puis
+guide d’abord, puis
-trente ellevaux, et où rÿahritent, quand
+trente chevaux, et où s’abritent, quand
-régisseur ’ et
+régisseur et
-ou cinq‘ juments
+ou cinq juments
-cela Namusant guère
+cela n’amusant guère
-un vieuxportiei‘ en
+un vieux portier en
-de ‘coton bleu
+de coton bleu
-visiter te château. Ils parcourent
+visiter le château, ils parcourent
-que fait‘ entrer
+que fait entrer
-rangés prés de
+rangés près de
-souriant, “saluant, lui souhaitant r
+souriant, saluant, lui souhaitant
-bonne santé‘. Il
+bonne santé. Il
-ici dur curieux
+ici du curieux
-que i’on rencontre
+que l’on rencontre
-peu de tout,
+peu de’ tout,
-un... —— comment
+un... – comment
-des noms si profanés -«— quand
+des noms, si profanés ! – quand
-monde a’en quête
+monde en quête
-aux rusës Normands
+aux rusés Normands
-tourelle d’ou l’on
+tourelle d’où l’on
-la voix‘ d’un latin ‘ moqueur
+la voix d’un lutin moqueur
-de cheminée...‘ Et
+de cheminée.. : Et
-rosiers, grimpantà la
+rosiers, grimpant à la
-l’est, enserrant de leurs guirn landes embaumées
+l’est, enserrent de leurs guirlandes embaumées
-fenêtre on jadis
+fenêtre où jadis
-Blanche dïtlgueville, l’héroïne
+Blanche d’Algueville, l’héroïne
-je saisl Mais
+je sais ! Mais
-matin, tous’les jours,
+matin, tous les jours,
-fermière dïälgueville se
+fermière d’Algueville se
-porte qui‘ de
+porte qui de
-château. «Elle porte
+château. Elle porte
-cuivre bril» lant, contenant une ‘soupe au
+cuivre brillant, contenant une soupe au
-soit faite, que
+soit faite que
-appelle a claire et haute. voix : «x Minou» Minette ! Pat ! pstl.) H i Alors
+appelle à claire et haute voix : « Minou-Minette ! Pst ! pst ! » Alors
-autour du. plat,
+autour du plat,
-avoir flaire, goûté, hésite, se
+avoir flairé, goûté, hésité, se
-ne interrompent que
+ne s’interrompent que
-Les j a es montent
+Les jeunes montent
-gent gallinacés accourt
+gent gallinacée accourt
-poussins efiarés, se
+poussins effarés, se
-petits lacets-où ceux-ci
+petits lacets où ceux-ci
-s’en vaches quelque c voisin fourreur r, et,
+s’en va chez quelque « voisin fourreur », et,
-M51 ÆHNOU-MINET’I’E de
+de
-manchons Œhermine (îestinés aux
+manchons d’hermine destinés aux
-élégantes. fl mmÜ un... me nîlu MM: mm SU. m YU dl e hn n“ m ; 4.Le Cr. mè mm. S0 Cr. dD. e dm s na 8S OS fi S 0 œfl Mm une eæe Mu e D. aflmpvää... 22a m3 u.l..u..aæ e.n a 0S2 ! Jnlrmü muœwtw amtcwnE monem.... asml.mfl mnaldaavn.anq, n cæswüm ënflmæ un ne 07e eäaeœln mdrmtœ mêmh P: l. uulnpc SIŒT r. Ë äwnæmü an :.100 mmmxwhsîlu nul.- Il ækmmflæïm mmvñue omeemme nsmdml md r. m aneämæa GPÆV s 3 610V: ll-Jaln .., myuu nSaLgfl rhrxvtÎn 004.5395 Alu 85.1 Èæmtœw hlIlI-eés l
+élégantes. Malgré ces causes de destruction, la dynastie Minou-Minette est florissante et prospère ; il ne lui manque qu’un historien ; les chats n’ont jamais su bien écrire, mais j’aime les chats, je prends volontiers leur défense. Ils ont un instinct (j’allais dire une vertu) fort rare. Ils aiment le logis, et savent y revenir de fort loin, même quand le foyer s’est éteint, quand les maîtres sont partis. Ils aiment mieux souffrir au pays natal que de jouir chez l’étranger. Est-il rien
-rien dïëlégant, de
+rien d’élégant, de
-ses ‘malices ?
+ses malices ?
-d’Algueville dé transmettre
+d’Algueville de transmettre
-postérité Finistoire de
+postérité l’histoire de
-nom. donc,
+nom. Or donc,
-comte dflâlgueville et
+comte d’Algueville et
-seconde femme, née
+seconde femme née
-quelques entrées en
+quelques années en
-sa naai-rt était
+sa main était
-et Mm dätlgueville passèrent
+et Mme d’Alguevihle passèrent
-sa belle fille. Elle
+sa belle-fille. Elle
-mère Ëlisabeth Bougies, grande
+mère Élisabeth Douglas, grande
-Mme d’Alguevillç avec
+Mme d’Algueville avec
-majestueuse. ‘ s Vous
+majestueuse. « Vous
-comtesse ‘I lui dit- elle :
+comtesse ? lui dit-elle :
-regret M130 tiPAlgueville, mais
+regret Mlle d’Algueville, mais
-pieuse quefaie jamais
+pieuse que j’aie jamais
-monde l —— EStfCHC joyeuse
+monde ! – Est-elle joyeuse
-? M110 dällguèville aurait
+? – Mlle d’Algueville aurait
-beaucoup. —Hélasl dit
+beaucoup. – Hélas ! dit
-l’établir richennent. Elle
+l’établir richement. Elle
-chevalier dflllgueville, son
+chevalier d’Algueville, son
-sera heureuse.. —— Assurément,
+sera heureuse. – Assurément,
-appeler ‘P —- Je
+appeler ? – Je
-mère. a Bientôt
+mère. » Bientôt
-Madeleine dällgueville entrait
+Madeleine d’Algueville entrait
-sa belle-litière. Elle
+sa belle-mère. Elle
-les ‘yeux fort rouges, — et
+les yeux fort rouges, et
-donné Pair d’une
+donné l’air d’une
-ans. Mm d’Algueville la caresse, lui
+ans. Mme d’Algueville la caressa, lui
-montre oraée de
+montre ornée de
-M. dflllgueville, et
+M. d’Algueville, et
-maison. ’ z Oh
+maison. « Oh
-verrai plusl ». Elle
+verrai plus ! » Elle
-et film d’Algueville
+et Mme d’Algueville
-doucement. v c : Chère
+doucement. « Chère
-sa belle-tuera, dites-moi
+sa belle-mère, dites-moi
-Vous Paurez, je
+Vous l’aurez, je
-contente. —— Je
+contente. – Je
-pensionnaire. - Et quoiyma fille
+pensionnaire. – Et quoi, ma fille
-petit jardin’. Que
+petit jardin. Que
-de plus’ ? ’ - Je
+de plus ? – Je
-prie, donnez — moi Minou-Minette ! - Oh l bien
+prie, donnez-moi Minou-Minette ! – Oh ! bien
-enfant. D La
+enfant. » La
-couvent. Minou « Minette s’acclimate parfaitement
+couvent. Minou-Minette s’acclimata parfaitement
-les angora : étant
+les angoras étant
-comte dflllgueville furent
+comte d’Algueville furent
-piqueur, Gcdefroy, qui
+piqueur, Godefroy, qui
-Minou-Minette. q Notre
+Minou-Minette. « Notre
-pour elle.’ C’est
+pour elle. C’est
-et lais A serait volontiers
+et laisserait volontiers
-oreilles, lallî elle
+oreilles, tarit elle
-pareille. s Godefroy
+pareille. » Godefroy
-Minou-Minette qu’unc petite
+Minou-Minette qu’une petite
-Madeleine d-Algueville en jugeait autrement. Les
+Madeleine d’Algueville en jugeait autrement, Les
-de Minou - Minette évoquaient pourelle de ‘riams souvenirs.
+de Minou-Minette évoquaient pour elle de riants souvenirs.
-presque ridieulesi Ceux
+presque ridicules ! Ceux
-harpe lunette et
+harpe muette et
-où l’on’iÿentre que
+où l’on n’entre que
-ces mines, de
+ces ruines, de
-; ‘les passants
+; les passants
-sauraient les deviner, mais elles
+sauraient tes deviner, niais elles
-MiNOU*MlNETTE 149 Il. thmrnnvu : L’hiver
+L’ENTREVUE L’hiver
-rivages a de
+rivages de
-baie dflâlgueville faisait
+baie d’Algueville faisait
-et llladeleine seule
+et Madeleine seule
-la campagne. silencieuse et. glacée.
+la campagne silencieuse et glacée.
-verdâtres rfétalaient çà
+verdâtres s’étalaient çà
-balayer laneige et
+balayer la neige et
-qui l’ont des
+qui font des
-Quel silencel quel lroidl Si
+Quel silence ! quel froid ! Si
-malade. a En ellet, Mme d’Algueville, id’une santé
+malade. » En effet, Mme d’Algueville, d’une santé
-le jardin que
+le jardin, que
-dans ‘ un
+dans un
-: c Mademoiselle,
+: « Mademoiselle,
-visites. — Des
+visites. – Des
-? en êtes-vous
+? En êtes-vous
-? — Parfaitement
+? – Parfaitement
-Renotte. s
+Renotte. »
-de tatïetas vert
+de taffetas vert
-couleur (leur de
+couleur fleur de
-plus. c Voici
+plus. « Voici
-mettre. - Quelle
+mettre. – Quelle
-? —- Olil Mademoiselle, je
+? – Oh ! Mademoiselle je
-épouseur. r Madeleine
+épouseur. » Madeleine
-trembler. r Taisez-vous,
+trembler. « Taisez-vous,
-cousine. — C’est
+cousine. – C’est
-dit RÙHOÎÎB ; mais si
+dit Renotte ; niais si
-ne m’aurait. pas
+ne m’aurait pas
-y fait. du
+y fait du
-bœuf : et
+bœuf ; et
-et ‘le cuisinier
+et le cuisinier
-etc., etc.) l’ Miss
+etc., etc. » Miss
-Renotte. c Comment,
+Renotte. « Comment,
-allons !, — Encore
+allons ! – Encore
-boucle l dit Renottc. Mademoiselle
+boucle ! dit Renotte. Mademoiselle
-entrer. n Madeleine,
+entrer. » Madeleine,
-s’étageait jusqu’à. une
+s’étageait jusqu’à une
-poudrée de, poudre
+poudrée de poudre
-de ’ fleurs de pécher.
+de fleurs de pêcher.
-IGlNOU-HINETTE 15 ! c Pourquoi
+« Pourquoi
-rouge, Mademoisellehiit miss
+rouge, Mademoiselle ? dit miss
-c’est très’laid pour
+c’est très laid pour
-affreux l —— Par
+affreux ! – Par
-! sflécria Renotte,
+! s’écria Renotte,
-fût pale comme
+fût pâle comme
-? w Taisez-veus donc,
+? – Taisez-vous donc,
-salon. — La
+salon. – La
-du Plaissis-dïklgueville, Mademoiselle,
+du Plaissis-d’Algueville, Mademoiselle,
-Saint-Aubin. — Est-ce
+Saint-Aubin. – Est-ce
-? — À
+? – À
-mentir. li ‘y’a aussi j le
+mentir. Il y a aussi le
-un petit. jeune
+un petit jeune
-qui sort-du collège,
+qui sort du collège,
-bien. a Mais
+bien. » Mais
-ajustant son’collier, Renotte
+ajustant son collier, Renotte
-: c Eh bien, ” quoi ? après tout,
+: « Eh bien, quoi ? Après tout,
-faire reli» gieuse ? — Oh
+faire religieuse ? – Oh
-Noton. —— Eh
+Noton. – Eh
-l’enfant. 2.- Partonsl n dit
+l’enfant. – Partons ! » dit
-bras. a Que
+bras. « Que
-? — Il
+? – Il
-contenance ; dit
+contenance dit
-salon. —— Hé
+salon. – Hé
-faire, c’t’enfantl 3 s’écria Renotte. Benotte, qui
+faire, c’t’enfant ! » s’écria Renotte. Renotte, qui
-attendait madeleine au salon jetait groupée
+attendait Madeleine au salon était groupée
-se diri» gèrent vers
+se dirigèrent vers
-jeune "fille, qui, dés le
+jeune fille, qui, dès le
-une profonde. révérence.
+une profonde révérence.
-main ‘et la
+main et la
-à ‘la vieille
+à la vieille
-et lut frappée de Pair vénérable
+et fut frappée de l’air vénérable
-la comtasse, tout
+la comtesse, tout
-sa belle -fille si
+sa belle-fille si
-dit un’mot, tandis
+dit un mot, tandis
-: x oh !
+: « Oh !
-! — N’est-il
+! – N’est-il
-Madeleine, c’esî unes petite
+Madeleine, c’est une petite
-Minou-Minette. — Prêtez-læmoi, de
+Minou-Minette. – Prêtez-la-moi, de
-fort. a Il
+fort. » Il
-Minou-Minette, l’embrasse, la
+Minou-Minette, l’embrassa, la
-elle accepterait. pour
+elle accepterait pour
-de “l’épouser. L’hiver
+de l’épouser. L’hiver
-château dïôllgueville, et
+château d’Algueville, et
-le 1°" mai, " l’abbé düälgueville maria
+le 1er mai, l’abbé d’Algueville maria
-MINOU-MINETTE ’ 153’ Il Dix
+III Dix
-le château, et
+le château., et
-la Sainbllubert, le
+la Saint-Hubert, le
-château dflàlgueville, et la pré sence de
+château d’Algueville, et la présence de
-du p château,
+du château,
-d’Algueville, ’ Anglaise
+d’Algueville, Anglaise
-douairière dflklgttevîlle était
+douairière d’Algueville était
-les eifraya point,
+les effraya point,
-irréprochables qwheureux jusqu’à
+irréprochables qu’heureux jusqu’à
-1789. A Alers commencèrent
+1789. Alors commencèrent
-Alain dïtlgueville et
+Alain d’Algueville et
-furent nemmésdéputés aux
+furent nommés députés aux
-Déjà maire de trois salants, eliettourrissait sa petitealiue, aussi 1l
+Déjà mère de trois enfants, elle nourrissait sa petite Aline, aussi
-garçons, , nés
+garçons, nés
-messieurs dütlgueville ne
+messieurs d’Algueville ne
-assistèrent toutes
+assistèrent à toutes
-tout entière., Le
+tout entière. Le
-ruine, Petïroi, régnaient
+ruine, l’effroi, régnaient
-en France ; En
+en France. En
-plus infortuné.‘ Madame Élisabetb, le 6. octobre,
+plus infortuné. Madame Élisabeth, le 6 octobre,
-: c Adieu,
+: « Adieu,
-! x» Elle
+! » Elle
-sacrée, quand’le roi
+sacrée, quand le roi
-il n’est. plus
+il n’est plus
-acceptée, "c’était le
+acceptée, c’était le
-vicomtesse, d’algue ville ne
+vicomtesse, d’Algueville ne
-et tâebait de
+et tâchait de
-inquiétudes. c Ma
+inquiétudes. « Ma
-que rassemblée sera
+que l’assemblée sera
-vous retrouver : a ’ ‘.
+vous retrouver. »
-craindre. Onespérait encore.
+craindre. On espérait encore.
-roi à. Varennes
+roi à Varennes
-et sape les
+et sapé les
-feu. Assemblée législative
+feu. L’Assemblée législative
-au «zhàleau. Il revint en effet
+au château. Il revint eu effet
-Paris. ‘r Le
+Paris. « Le
-à Mm‘ dïtlgueville. J’ai
+à Mme d’Algueville. J’ai
-Madame Ëlisabeth que
+Madame Élisabeth que
-royale. Gemme député,
+royale. Comme député,
-comme seldat au
+comme soldat au
-permettra. r Pâle
+permettra. » Pâle
-combat vie»ient se
+combat violent se
-en son, cœur.
+en son cœur.
-la croixqui lui
+la croix qui lui
-Madeleine l’accepte, et
+Madeleine l’accepta, et
-simplement son’mari : c Faites
+simplement à son mari : « Faites
-enfants. Oubliez — nous s’il
+enfants. Oubliez-nous s’il
-ne songe : qu’à l’honneur. a
+ne songez qu’à l’honneur. »
-en étouf faut ses sanglots. Les
+en étouffant ses sanglots.. Les
-prairies dätlgueville, et
+prairies d’Algueville, et
-dans la main,
+dans ta main,
-pleurer. Ges deux
+pleurer. Ces deux
-maîtresse. ivi. u"Aigueville ne
+maîtresse. M. d’Algueville ne
-d’Alain. x Pauvre Minou-muette, lui
+d’Alain. « Pauvre Minou-Minette, lui
-?... r Et
+?... » Et
-au ‘premier étage,
+au premier étage,
-avant ie mariage
+avant le mariage
-; ‘ mais
+; mais
-Rollin, Fènelon et
+Rollin, Fénelon et
-du xvufl siècle.
+du VXIIe siècle.
-frères, Mm dfltlgueville venait
+frères, Mme d’Algueville venait
-clef. (Je précepteur,
+clef. Ce précepteur,
-deux jours» pour “Pângleterre, à
+deux jours pour l’Angleterre, à
-des domaines. voisins dülgueville avaient
+des domaines voisins d’Algueville avaient
-lui. Mm ? dïtlgueville était
+lui. Mme d’Algueville était
-elle. l
+elle.
-bougie — sur
+bougie sur
-table. c Le
+table. « Le
-révélerais jamais, qu’à
+révélerais jamais qu’à
-nécessité. a Le
+nécessité. « Le
-nous vivons. les
+nous vivons, les
-nous mena’ cent, m’obligent
+nous menacent, m’obligent
-trésors quéje lui
+trésors que je lui
-l’allez voir.) Et
+l’allez voir. » Et
-livres du rayon
+livres dû rayon
-et découvrill un
+et découvrit un
-bibliothèque. a Prenez
+bibliothèque. « Prenez
-suivez-moi, n dit Alain. Ils
+suivez-moi, dit Alain. » Ils
-servait plus. depuis
+servait plus depuis
-cents "ans au
+cents ans au
-la cachette, Madeleine qui
+la cachette. Madeleine, qui
-réduit. i c Je
+réduit. « Je
-précautions visà-vis des
+précautions vis-à-vis des
-Petit à. petit,
+Petit à petit,
-il faudra. garnir
+il faudra garnir
-paille, du‘ linge,
+paille, du linge,
-inutilement s’-Ilsrevinrent dans
+inutilement ! » Ils revinrent dans
-cachette, ensggna la
+cachette, enseigna la
-et aprèsisïtre bien
+et après s’être bien
-158 FLEURS DE FRANCE aisément ù bout,
+aisément à bout,
-il s’éloigne, le
+il s’éloigna, le
-Carrousel, lïlhôtel de
+Carrousel, l’hôtel de
-là quäiiain se iogea et
+là qu’Alain se logea et
-Tuileries, , guettent l’occasion
+Tuileries, guettant l’occasion
-jamais. ils devaient
+jamais. Ils devaient
-Le 2o juiïi rîss, ie roi
+Le 20 juin 1792, le roi
-vint ;. dätlgueville n’avait
+vint ; M. d’Algueville n’avait
-à Fhêtel de
+à l’hôtel de
-Gervais Phôtelier envoya
+Gervais l’hôtelier envoya
-à Mu" (PAIgueville. Sa
+à Mme d’Algueville. Sa
-pleurant. ‘ L’abbé,
+pleurant. L’abbé,
-entendre. Enfinon la
+entendre. Enfin on la
-se relever, Elle
+se relever. Elle
-: c Ne
+: « Ne
-enfants. Strzbat Mater. n De
+enfants. Stabat Mater. » De
-en ’ell’et, elle
+en effet, elle
-ne songes plus
+ne songea plus
-les chênes-ou dans
+les chênes ou dans
-un non» veau-né. C’était
+un nouveau-né. C’était
-petite parte de
+petite porte de
-il sÿahritait, et,
+il s’abritait, et,
-du leu dans
+du feu dans
-vicomtesse düllgueville priait
+vicomtesse d’Algueville priait
-mari, a pour
+mari, pour
-cheminée if éclairait presque
+cheminée n’éclairait presque
-d’oiseaux, annon çant le
+d’oiseaux, annonçant le
-sœur ’ frissonnait
+sœur frissonnait
-sur le parc.
+sur te parc.
-capuchon le suivait. s Je
+capuchon te suivait. « Je
-porte. a Madeleine les précède, et
+porte. » Madeleine les précéda, et
-bibliothèque. c Asseyez-vous
+bibliothèque. « Asseyez-vous
-tout haut. je
+tout haut, je
-est. ’ — C’est
+est. – C’est
-ma belle-nacre, dit
+ma belle-mère, dit
-: e Chère
+: « Chère
-de SainteÆarbe ;
+de Sainte-Barbe ;
-sûrs. N ‘emflâhñflfl possède
+sûrs. N’emportez que vos diamants et vos papiers. Tout ce que je possède
-votre dispositiompmais il faut finir. La
+votre disposition, mais il faut fuir. La
-attends. fi G 1 Votre
+attends. « Votre
-Georgina däkmiusviLns. n Je
+Georgina d’ALGUEVILLE. » « Je
-d’ailleurs. m» Si on rire découvre,
+d’ailleurs. – Si on me découvre,
-Il portez que vos’diamants et vos papiers. ‘Tout ce que je
+Il
-réfractaire. —— Eh bien, — mon
+réfractaire. – Eh bien, mon
-enfants. —— Non,
+enfants. – Non,
-curé dfltlgueville. Je
+curé d’Algueville. Je
-poste. - Ni
+poste. – Ni
-moi. —— Mais, ma soeur, si
+moi. – Mais, ma sœur, si
-le suivriez-votis pas ? 5- Je
+le suivriez-vous pas ? – Je
-fuite. p L’inconnu lit un mouvement. c Ma
+fuite. » L’inconnu fit un mouvement. « Ma
-reprit Pabbé, peut-être
+reprit l’abbé, peut-être
-mort. s Madeleine
+mort. » Madeleine
-: à Que
+: « Que
-? s’écria-vente. Il
+? s’écria-t-elle. Il
-lui, luil Alain !. — Il
+lui, lui ! Alain ! – Il
-ma sœur, ‘ n s’écria
+ma sœur », s’écria
-marcher, C011duisit son
+marcher, conduisit son
-éveiller. r Retournons
+éveiller. « Retournons
-ne laut pas
+ne faut pas
-enfants. —— Oui,
+enfants. – Oui,
-resterons. —— Il
+resterons. – Il
-prix, ’cemme la
+prix, comme la
-combattre. llladeleine, regardez‘ ! n Et
+combattre. Madeleine, regardez ! » Et
-affreusement mutilée.., c J’ai
+affreusement mutilée. « J’ai
-dévouement vPun ami,
+dévouement d’un ami,
-six mais, et grâce a lui j’ai punféchapper de
+six mois, et grâce à lui j’ai pu m’échapper de
-à ‘falbot-House, chez
+à Talbot-House, chez
-hésiter. p À
+hésiter. » À
-mots, qubnentendit frapper
+mots, qu’on entendit frapper
-brutale cria’: r Ouvrez, au
+brutale cria : « Ouvrez au
-! ) Madeleine s’élance vers
+! » Madeleine s’élança vers
-sur feutrée principale, -et, pâle
+sur l’entrée principale, et, pâle
-: c Ce
+: « Ce
-! — Non,
+! – Non,
-soir. n Et,
+soir. » Et,
-On mon tait l’escalier.
+On montait l’escalier.
-pas et‘ des
+pas et des
-Mme dllguevîlle. D’un
+Mme d’Algueville. D’un
-présenta d’u.u air
+présenta d’un air
-yeux dîme troupe
+yeux d’une troupe
-connu. (Que voulez-vous,
+connu. « Que voulez-vous,
-une lemme peu
+une femme peu
-? s ‘l Ébloui
+? » Ébloui
-troupe, menant coiffé
+troupe, manant coiffé
-se trouble un
+se troubla un
-MINOU-MINET’ !! ! vicinalité de
+nicipalité de
-ici. À —- Je ne «sache point
+ici. – Je ne cache point
-citoyen. Cherche ? Yfiwh‘ “f : i r‘ ! il ; W . ‘Ëiïflîgitn f‘ s ÀÏJÆJŸËÏEËFËŸ”: E ! I W’ ‘J: f Mm‘ dflàlgueville vit que Minou-Minette sÿétait couchée sur la lettre. partout
+citoyen. Cherchez partout
-seul, ie conseils à
+seul, je consens à
-enfants. — Oui-do !
+enfants. – Oui-da !
-Allons. p A Et
+Allons. » Et
-Mme dlAlgueville, qui
+Mme d’Algueville, qui
-la chambr de
+la chambre de
-encore. (I) cr Par
+encore. « Par
-mère. Je. vous
+mère. Je vous
-si filme düälgueville avait
+si Mme d’Algueville avait
-: c Je
+: « Je
-au raz-dechausséc. l Tandis
+au rez-de-chaussée. Tandis
-: ils a auront
+: « Ils auront
-soupçonner. Tout
+soupçonner. » Tout
-du premier‘ coup.
+du premier coup.
-chancela. (Oh l dit
+chancela. « Oh ! dit
-coffre. p Il y avait. là
+coffre. » Il y avait là
-le fouilla ;
+le fouilla. ;
-n’apparaissait aux, yeux
+n’apparaissait aux yeux
-monde n’habitent le
+monde n’habitait le
-commissaire, unpeu déconcerté,
+commissaire, un peu déconcerté,
-salon. il s’étendit
+salon. Il s’étendit
-: à Citoyenne,
+: « Citoyenne,
-Vous. l n’avez
+Vous. n’avez
-: i‘ “Vive la
+: Vive la
-vous. Çavous va-t-il ?» ’ La
+vous. Ça vous va-t-il ? » La
-verre t de
+verre de
-surveillait ‘le commissaire
+surveillait le commissaire
-: r Il
+: « Il
-de a cette
+de cette
-visitée. —»— Allons-y, s dit
+visitée. – Allons-y », dit
-une troisième». rasade.
+une troisième rasade.
-Mme dmlgueville, et, tout.en s’avançant
+Mme d’Algueville, et, tout en s’avançant
-: c Vous
+: « Vous
-et... — On
+et... – On
-écoute, murnxura Madeleine
+écoute, murmura Madeleine
-! n Ils
+! » Ils
-rapide MI !" d’Algueville
+rapide Mme d’Algueville
-que Mincir-Minette s’était
+que Minou-Minette s’était
-la lettre, et ‘la cachait
+la lettre et la cachait
-Elle der-tuait, mais
+Elle dormait, mais
-un znoment f d’indicible
+un moment d’indicible
-livres a bien
+livres bien
-Mme dätilgueville, à bûëîi. de
+Mme d’Algueville, à bout de
-plus se‘ soutenir.
+plus se soutenir.
-maudite — qu’elle
+maudite qu’elle
-tirer dïnquiétudeq’z, les
+tirer d’inquiétude les
-leurs préparatifs, ‘ la
+leurs préparatifs ; la
-suivante Ïpgïv. ’ils sortirent
+suivante ils sortirent
-de Îgqidiréqu’ils exportaient au
+de dire qu’ils emportaient au
-vieille iÈÏL::L«-l petite hiinowMinette ?
+vieille petite Minou-Minette ?
-en ’ Angleterre,
+en Angleterre,
-166 h FLEURS DE FIŒNGE revirèrent en
+rentrèrent en
-château dflllgueville, acheté
+château d’Algueville, acheté
-quelques Mineur Minette nées
+quelques Minou-Minette nées
-les arrière-petites chats jouissent
+les arrière-petits-chats jouissent
-rente dan : la recene naissance des clrstelaines dällgueville a
+rente dont la reconnaissance des châtelaines d’Algueville a
-Minou-Minette I{{er}} du nom. ÈPILOGUE Cher et patient lecteur, en prenant congé de vous, permetteæmoi de former un souhait. L’éclat de la corolle dfiine fleur n’est rien, si son calice ne contient la part des abeilles et des germes vivants et féconde. Puissent les Fleurs de France, semblables à Paile légère qui aide certaines graines à traverser l’espace aérien, répandre à trgyersgçljemæuonde des semences de foi, Œhonneur et de patr’ôÎisîiiiËl5“"f«tÎ-, f‘ J}: j, , ’ r i‘ A » ï ’ e.4‘ n —.:‘ \ ’ ..k If) ; -., ... Paris. m octobre 1880. FIN
+Minou-Minette Ire du nom.
-x‘ 2%: d ?‘’ \ 4 v’ ; ’ Ï. AÈLE " é’ - -. " 4T ? l}, -, ‘ 1 t. r‘: i} [.31 ‘. . fa’- P Lêïaldefirlx...oo.......... Lachannbre de Pantmlogue.......... Un mariage Strasbourg en 1770....... MÎnou’Min3tt300oooc-oooononce 40 016. — Tours, impr. Maths. 1‘ ! 104 M1
+Le Val de Brix 11 La Chambre de l’astrologue 88 Un mariage à Strasbourg en 1770 104 Minou-Minette 141