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Livre:Mousseau - Les Vermoulures.djvu

-V -V
-Ni LES ÏEBDIflOLOBES \ Roman d’actualité PAR J.-M.-ALFRED MOUSSEAU ■57“ MONTRÉAL KN VENTE
+{{c|{{Esp|LES VERMOULURES|8}}|fs=300%}} {{c|{{Esp|Roman d’actualité|8}}|fs=180%}} — par — J.-M.-ALFRED MOUSSEAU MONTRÉAL {{c|{{Esp|EN VENTE
-TOUS X.ICS LIBRAIRES 1908
+TOUS LES LIBRAIRES|5}}|fs=90%}} {{interligne|0.25em}} 1908
-Enregistré conformément- à
+Enregistré conformément à
-«m bES VER[VlOUbURES §€* ROM. A If D’ACTVALITÊ “ Celle
+LES VERMOULURES {{g|{{souligner|ROMAN D’ACTUALITÊ}}}} {{épigraphe| {{AN|« Celle
-lira jamais.. . ” Brizecx. t#o • «o # #o • «o • #o • #o • •o # *o • #o • *o • mo m •< CHAPITRE
+lira jamais... »}}|Brizeux.}} CHAPITRE
-des pen¬ sées gaies,
+des pensées gaies,
-du Saint-Lau¬ rent ;
+du Saint-Laurent ;
-bonnes sen¬ teurs du
+bonnes senteurs du
-fraîcheur déli¬ cieuse. L’odeur
+fraîcheur délicieuse. L’odeur
-village, sui¬ vant en
+village, suivant en
-eux tla vie
+eux la vie
-du soleil; comme ils émergerit de
+du soleil ; comme ils émergent de
-pieds agi> • »o • «O • «O • éo • »o • #o • «O • *0 • 00 • #0 • »o fl les et
+pieds agiles et
-l’avenir. "Sous leurs
+l’avenir. « Sous leurs
-éclate [en jeunes
+éclate en jeunes
-du [jour, Le
+du jour, Le
-de [leurs lyres,
+de leurs lyres,
-larmes [d’amour.” L’un
+larmes d’amour. » L’un
-francs cor¬ rigent l’air
+francs corrigent l’air
-des au¬ tres ne
+des autres ne
-leurs pa¬ roles le
+leurs paroles le
-peu compromet¬ tante remarque
+peu compromettante remarque
-bon enfant; il
+bon enfant ; il
-s’appelle Jo¬ seph Soucy
+s’appelle Joseph Soucy
-eux, Edouard Leblanc.
+eux, Édouard Leblanc.
-droit. —Oui ;
+droit. — Oui ;
-—- 2 à
+— 2 — à
-cette assemblée-là? —Peu de choses. —Tu réserves ton jugement? —Certainement :\tRolland Ollivier
+cette assemblée-là ? — Peu de choses. — Tu réserves ton jugement ? — Certainement : Rolland Ollivier
-soit capa¬ ble de parler; parce
+soit capable de parler ; parce
-tant sՎ mouvoir. Du
+tant s’émouvoir. Du
-monde ri¬ ches, d’aller
+monde riches, d’aller
-qui se¬ raient capables
+qui seraient capables
-tête. —C’est à
+tête. — C’est à
-les en¬ fants qui
+les enfants qui
-manque d’es¬ prit de
+manque d’esprit de
-au dé¬ faut de
+au défaut de
-de tra¬ vail. Parmi
+de travail. Parmi
-les mê¬ mes facilités
+les mêmes facilités
-de repro¬ cher à
+de reprocher à
-la for¬ tune et
+la fortune et
-de rava¬ ler le
+de ravaler le
-abusent. —Combien d’années
+abusent. — Combien d’années
-? —Je ne
+? — Je ne
-partisan, Edouard. —Je ne
+partisan, Édouard. — Je ne
-mérite. —Admire !
+mérite. — Admire !
-témoin impuis¬ sant des
+témoin impuissant des
-des catho¬ liques et
+des catholiques et
-avait don¬ né sa
+avait donné sa
-active, quand<les instances
+active, quand les instances
-que l’es¬ prit de
+que l’esprit de
-le fa¬ natisme de
+le fanatisme de
-lui a¬ vaient pas
+lui avaient pas
-le relè¬ vement et
+le relèvement et
-bonne administra¬ tion, et
+bonne administration, et
-faire gran¬ dir d’abord financièrement, morale¬ ment et
+faire grandir d’abord financièrement, moralement et
-sans ap¬ pui, confiant
+sans appui, confiant
-sa cau¬ se, dans
+sa cause, dans
-le pa¬ triotisme des Canadiens - français,
+le patriotisme des Canadiens — français,
-pour l’ouvertu¬ re de
+pour l’ouverture de
-nationalité oanadienne-française et
+nationalité canadienne-française et
-des senti¬ ments divers,
+des sentiments divers,
-l’endroit, avaft un
+l’endroit, avait un
-à plu¬ sieurs Soucy
+à plusieurs Soucy
-n’avaient JT
+n’avaient
-— * s: ’T pas eu
+— {{Br0}}pas eu
-On -parlait moissons,
+On parlait moissons,
-les quel¬ ques instants
+les quelques instants
-était incontestable¬ ment aussi
+était incontestablement aussi
-minute d’aprè$, on
+minute d’après, on
-du suc¬ cès de
+du succès de
-été ie tumulte.
+été le tumulte.
-les pre¬ miers mots
+les premiers mots
-son au¬ ditoire :
+son auditoire :
-voulu interrom¬ pre,, même
+voulu interrompre, même
-à -flatter ses
+à flatter ses
-parlait simple¬ ment, avec
+parlait simplement, avec
-et at¬ trayantes. Loin
+et attrayantes. Loin
-basses pas¬ sions, de
+basses passions, de
-preuve de,la justesse
+preuve de, la justesse
-place, lՎ coutait et
+place, l’écoutait et
-s’était faite: on é¬ tait d’abord
+s’était faite : on était d’abord
-se di¬ sant :\t“Mais on
+se disant : « Mais on
-jamais par¬ lé comme cela,” puis
+jamais parlé comme cela, » puis
-qui par¬ lait et
+qui parlait et
-se compre¬ naient ;
+se comprenaient ;
-d’approbation mar¬ quaient ses
+d’approbation marquaient ses
-les ap¬ plaudissements éclataient
+les applaudissements éclataient
-parlât d’hon¬ nêteté politique
+parlât d’honnêteté politique
-Des hourra,hs saluèrent sa pérorai¬ son. Résultat
+Des {{sic2|hourrahs}} saluèrent sa péroraison. Résultat
-ces re¬ tentissants applaudissements,
+ces retentissants applaudissements,
-la con¬ viction qu’il
+la conviction qu’il
-qui de¬ vait l’accomplir. CHAPITRE IL ’ En
+qui devait l’accomplir. {{-|3}} CHAPITRE II. En
-immédiatement. Quel¬ ques-uns, en
+immédiatement. Quelques-uns, en
-nombre, s’éloignè¬ rent tout
+nombre, s’éloignèrent tout
-premier retentissement; et
+premier retentissement ; et
-paroles enflam¬ mées commençaient
+paroles enflammées commençaient
-faire chau¬ dement discuter
+faire chaudement discuter
-réveiller l’opi¬ nion publique, i\t’ Bientôt
+réveiller l’opinion publique. Bientôt
-et s’éloi¬ gna de l’assemblée.\t\t
+et s’éloigna de l’assemblée.
-de con¬ naissance, sans
+de connaissance, sans
-demanda Soucy? —Oh !
+demanda Soucy ? — Oh !
-rendre jus¬ tice à Ollivier? —Il parle
+rendre justice à Ollivier ? — Il parle
-bien. —II est
+bien. — Il est
-Province. —Tous ne
+Province. — Tous ne
-tournée politi¬ que d’Ollivier
+tournée politique d’Ollivier
-indiscutable. —Lequel, interrompit Soucy? —"L’Indépendant” prétend
+indiscutable. — Lequel, interrompit Soucy ? — « L’Indépendant » prétend
-récoltes. —Qu’est-ce que
+récoltes. — Qu’est-ce que
-là ?.... —Eh! Oui
+là ?... — Eh ! Oui
-ce jour¬ nal, détourner
+ce journal, détourner
-des cultiva¬ teurs des
+des cultivateurs des
-travaillent pas\t ils ne ré¬ colteront pas. —Tu te
+travaillent pas... ils ne récolteront pas. — Tu te
-cher,. —Dire qu’un
+cher,. — Dire qu’un
-prétend sé¬ rieux puisse
+prétend sérieux puisse
-pareilles baliver¬ nes :
+pareilles balivernes :
-qu’on dis¬ cute librement
+qu’on discute librement
-infiniment moin¬ dre que
+infiniment moindre que
-d’une po¬ litique d’endormis et d’exploiteurs! Comme
+d’une politique d’endormis et d’exploiteurs ! Comme
-braves culti¬ vateurs n’étaient
+braves cultivateurs n’étaient
-assez raisonna¬ bles pour
+assez raisonnables pour
-chose publi¬ que sans
+chose publique sans
-leur temps! —Hourrah !
+leur temps ! — Hourrah !
-la mai¬ son. Une
+la maison. Une
-que cet¬ te demeure dp la
+que cette demeure de la
-verre mi¬ nuscules, sur
+verre minuscules, sur
-deux fe¬ nêtres à
+deux fenêtres à
-extrémité, die était
+extrémité, elle était
-que large; une
+que large ; une
-face tour¬ née vers le fleuve; un
+face tournée vers le fleuve ; un
-gris fon¬ cé, elle
+gris foncé, elle
-pas mauvai¬ se apparence,
+pas mauvaise apparence,
-masse quasi-im¬ posante, avec
+masse quasi-imposante, avec
-les mau¬ vais et
+les mauvais et
-toutes don¬ nant les
+toutes donnant les
-qui a¬ vait autrefois
+qui avait autrefois
-père d’Edouard Leblanc.
+père d’Édouard Leblanc.
-non ter¬ minée, formait
+non terminée, formait
-montrait dՎ normes poutres,
+montrait d’énormes poutres,
-intéressante mai¬ son que
+intéressante maison que
-parents d’Edouard et
+parents d’Édouard et
-père Edouard Leblanc—d’après lequel
+père Édouard Leblanc — d’après lequel
-été nommé—Savait soixante
+été nommé — avait soixante
-été mai¬ re de
+été maire de
-ses co-villa¬ geois, il
+ses co-villageois, il
-que d’œu¬ vres charitables
+que d’œuvres charitables
-nombreuse fa¬ mille et
+nombreuse famille et
-plus vieil¬ le; mère
+plus vieille ; mère
-fils res¬ pectueux et soumis , digne
+fils respectueux et soumis, digne
-son amour—à cet
+son amour — à cet
-leurs en¬ fants, tant
+leurs enfants, tant
-encore vivants; les
+encore vivants ; les
-était assi¬ se sa
+était assise sa
-âge heu¬ reux qu’il
+âge heureux qu’il
-de rappe¬ ler, mais
+de rappeler, mais
-oublié. Edouard, Ses hôtes
+oublié. Édouard, ses hôtes
-plus jeu¬ nes enfants
+plus jeunes enfants
-se man¬ quât de rien.\t. Edouard, disait-il,
+se manquât de rien. Édouard, disait-il,
-Lavoie. —Encore une
+Lavoie. — Encore une
-la dys¬ pepsie—on commentait les événe¬ ments de l’après-midi; Edouard ra¬ contait l’assemblée,
+la dyspepsie — on commentait les événements de l’après-midi ; Édouard racontait l’assemblée,
-d’autre chose: du
+d’autre chose : du
-des re¬ présentations dans
+des représentations dans
-autres sujets.... de la gentil¬ lesse du petit Paul,.... des
+autres sujets... de la gentillesse du petit Paul,... des
-la ga¬ lerie, où
+la galerie, où
-la soi¬ rée, Marie-Louise
+la soirée, Marie-Louise
-la promenade.—. Il
+la promenade. — Il
-du reste; et
+du reste ; et
-et or.\t• Après
+et or. Après
-enfants allèrent—pour employer l’expression consacrée—faire dodo. Madame Le¬ blanc s’absenta
+enfants allèrent — pour employer l’expression consacrée — faire dodo. Madame Leblanc s’absenta
-ils déclarè¬ rent, tout
+ils déclarèrent, tout
-: estce qu’ori sent
+: est-ce qu’on sent
-du sciir, quand
+du soir, quand
-que d’illu¬ sions ?
+que d’illusions ?
-par Sou¬ cy, Lavoie, Edouard et
+par Soucy, Lavoie, Édouard et
-sœur, l’in¬ térêt ne
+sœur, l’intérêt ne
-c’était MarieLouise qui
+c’était Marie-Louise qui
-la conversa¬ tion et
+la conversation et
-la conver¬ tir aux
+la convertir aux
-lui re¬ présentait tout
+lui représentait tout
-me dites ,pourquoi donc
+me dites, pourquoi donc
-? —Parce qu’il
+? — Parce qu’il
-chaud. —Et l’hiver
+chaud. — Et l’hiver
-? —L’hiver, nous
+? — L’hiver, nous
-plus conforta¬ bles. Si
+plus confortables. Si
-vous a¬ vez les
+vous avez les
-bien chauf¬ fés et
+bien chauffés et
-voulez. —Oui, mais
+voulez. — Oui, mais
-vous n’a¬ vez ni
+vous n’avez ni
-la cam¬ pagne; et
+la campagne ; et
-très confortable; ça
+très confortable ; ça
-bois. —Je vais
+bois. — Je vais
-Ville, ma¬ demoiselle :
+Ville, mademoiselle :
-les mo¬ numents et
+les monuments et
-les voir; et
+les voir ; et
-théâtre, ma¬ man ne
+théâtre, maman ne
-aille. —Alors, je
+aille. — Alors, je
-le plai¬ sir de
+le plaisir de
-Ville. —Oh !
+Ville. — Oh !
-m’y prome¬ ner; mais
+m’y promener ; mais
-et Edouard dit
+et Édouard dit
-ne ga¬ gnent et
+ne gagnent et
-désirent. —Ils peuvent
+désirent. — Ils peuvent
-célèbres. —Chacun son
+célèbres. — Chacun son
-; cha¬ cun jouissait
+; chacun jouissait
-Nulle rumeur; le
+Nulle rumeur ; le
-et Ta paix; une
+et la paix ; une
-lumineuse, quՎ claire la
+lumineuse, qu’éclaire la
-étoiles scintillent.\t; Là-bas,
+étoiles scintillent. Là-bas,
-loin, mono¬ tone et
+loin, monotone et
-en . un
+en un
-les veilleurs; et
+les veilleurs ; et
-atmosphère tou¬ te de
+atmosphère toute de
-pure •et d’intimité,
+pure et d’intimité,
-enfants •et que
+enfants et que
-plus bril¬ lants. CHAPITRE
+plus brillants. {{-|3}} CHAPITRE
-jours ■que s’accordent
+jours que s’accordent
-hommes d’affai¬ res, mais
+hommes d’affaires, mais
-longues vacan¬ ces, les
+longues vacances, les
-qui du¬ rent deux
+qui durent deux
-les éco¬ liers et
+les écoliers et
-pendant lesquel¬ les on
+pendant lesquelles on
-joyeux com¬ me l’air
+joyeux comme l’air
-les feuil¬ lages par
+les feuillages par
-et arden¬ te ne
+et ardente ne
-indéfiniment ■d’une existence aussi paisible; aussi,
+indéfiniment d’une existence aussi paisible ; aussi,
-août, Edouard fit
+août, Édouard fit
-aller assis¬ ter à
+aller assister à
-avec satis¬ faction. Il
+avec satisfaction. Il
-qui s’éloi¬ gnaient avec
+qui s’éloignaient avec
-de quit¬ ter les siens. Q’importe: le
+de quitter les siens. Q’importe : le
-il part; les
+il part ; les
-et MarieLouise, durant
+et Marie-Louise, durant
-le soir; on
+le soir ; on
-reconduire Edou¬ ard. La
+reconduire Édouard. La
-en com¬ pagnie des
+en compagnie des
-M. Le¬ blanc prend Edouard à
+M. Leblanc prend Édouard à
-: emploieles bien.
+: emploie-les bien.
-et oc¬ cupe-toi exclusivement
+et occupe-toi exclusivement
-bien con¬ tinuer et
+bien continuer et
-Envoie-nous sou¬ vent de
+Envoie-nous souvent de
-d’argent. Main¬ tenant, il
+d’argent. Maintenant, il
-agitation considérable; les
+agitation considérable ; les
-attaquent violem¬ ment les
+attaquent violemment les
-les modérés; on
+les modérés ; on
-d’autre cho¬ se ;
+d’autre chose ;
-à çet égard,.
+à cet égard,
-en termi¬ nant :
+en terminant :
-n’auras ja¬ mais lieu
+n’auras jamais lieu
-sifflement per¬ çant annonça
+sifflement perçant annonça
-se par¬ la très
+se parla très
-de ten¬ dresses possible,
+de tendresses possible,
-avec MarieLouise, regardant
+avec Marie-Louise, regardant
-gens fai¬ saient leurs
+gens faisaient leurs
-devant arri¬ ver que
+devant arriver que
-à Mon¬ tréal. Soucy,
+à Montréal. Soucy,
-à Edouard :
+à Édouard :
-de l’assem¬ blée ? —Etait-elle aux
+de l’assemblée ? — Était-elle aux
-demanda Edouard ? —Oui. —A ton
+demanda Édouard ? — Oui. — À ton
-dit La¬ voie. —Oh! non,
+dit Lavoie. — Oh ! non,
-c’est, mainte¬ nant :
+c’est, maintenant :
-pareille sup¬ position impossible. —Qu’importe, on
+pareille supposition impossible. — Qu’importe, on
-coalition. Edouard ne
+coalition. Édouard ne
-trois par¬ tirent pour
+trois partirent pour
-Quand Edouard s’éveilla,
+Quand Édouard s’éveilla,
-Bonaventure, de¬ puis un
+Bonaventure, depuis un
-et Sou¬ cy, qui
+et Soucy, qui
-précipitamment, impa¬ tients de
+précipitamment, impatients de
-eux. Edouard resta
+eux. Édouard resta
-de septem¬ bre et
+de septembre et
-de pier¬ res, de
+de pierres, de
-plaisir particu¬ lier qu’on
+plaisir particulier qu’on
-monter Edouard ;
+monter Édouard ;
-la com¬ pagnie du
+la compagnie du
-que por¬ taient les
+que portaient les
-à songer.\t,\t. Sa
+à songer. Sa
-de quitter: il se représen¬ ta, avec
+de quitter : il se représenta, avec
-cette heuré-là. La
+cette heure-là. La
-de SaintGermain, nie déploie
+de Saint-Germain, l’Île déploie
-d’un côté; mais
+d’un côté ; mais
-à table; et
+à table ; et
-déjeuner au¬ quel il
+déjeuner auquel il
-soulagera. . Maintenant,
+soulagera. Maintenant,
-sera avocat; avocat,
+sera avocat ; avocat,
-rêve... pourquoi a-t-il
+rêve... Pourquoi a-t-il
-? réussira-t-il ?
+? Réussira-t-il ?
-ferme conviction.—Où parviendra-t-il
+ferme conviction. — Où parviendra-t-il
-en re¬ tour ?
+en retour ?
-à deman¬ der double
+à demander double
-de fouet; et,
+de fouet ; et,
-trotte allègrement; ses
+trotte allègrement ; ses
-joyeusement l’asphal¬ te. La
+joyeusement l’asphalte. La
-en pren¬ dre une
+en prendre une
-ne soup¬ çonniez même
+ne soupçonniez même
-le nu¬ méro 720
+le numéro 720
-où Edou¬ ard avait
+où Édouard avait
-moins vingt: “j’ai du
+moins vingt : « j’ai du
-de reste.” Le
+de reste ». Le
-deux étages; il
+deux étages ; il
-une ciga¬ rette. Il
+une cigarette. Il
-les quel¬ ques marches
+les quelques marches
-à pe¬ tits pas
+à petits pas
-la pharma¬ cie Baridon
+la pharmacie Baridon
-coin opposé; d’autres
+coin opposé ; d’autres
-plus particu¬ lièrement sur
+plus particulièrement sur
-raconter. Edouard fut
+raconter. Édouard fut
-des acclama¬ tions.—C’était la
+des acclamations. — C’était la
-les événe¬ ments d’actualité et—faut-il le dire ?— on glosait, sur
+les événements d’actualité et — faut-il le dire ? — on glosait sur
-été déconcer¬ tés. Pendant
+été déconcertés. Pendant
-une cour¬ se de
+une course de
-d’une fa¬ çon vécue
+d’une façon vécue
-air et. à • ôtrç^dévoré par
+air et à être dévoré par
-maringouins, uh >OTtfe’‘exhi¬ bait un
+maringouins, un autre exhibait un
-le centré, d’un groupe nombreux’’et animé. C’était "La Justice" l’organe., de Rolland Ollivier.’j ■_! / y ’j L’article
+le centre d’un groupe nombreux et animé. C’était « La Justice » l’organe de Rolland Ollivier. L’article
-occupait l*aîtenf!Îon $■ tait intitulé : “À f%s^lés.Fêtards ! ’’’■w’Vr’:.
+occupait l’attention était intitulé : « À bas les Fêtards ! » et
-disait com¬ ment plusieurs
+disait comment plusieurs
-députés ra¬ dicaux préféraient
+députés radicaux préféraient
-la Province; et
+la Province ; et
-pour rem¬ plir le
+pour remplir le
-mauvaise adminis¬ tration ne
+mauvaise administration ne
-journal dé¬ nonçait le
+journal dénonçait le
-étaient for¬ cés pour
+étaient forcés pour
-et d’en¬ tasser sophismes
+et d’entasser sophismes
-mensonges. "La Justice” passionnait,
+mensonges. « La Justice » passionnait,
-ce mo¬ ment, l’opinion publique; aussi
+ce moment, l’opinion publique ; aussi
-occupât beaucoup, Elle
+occupât beaucoup. Elle
-directeur, Jean-Baptis¬ te Rivard.
+directeur, Jean-Baptiste Rivard.
-on s’interrom¬ pait seulement
+on s’interrompait seulement
-à me¬ sure qu’ils
+à mesure qu’ils
-des cours’ et
+des cours et
-de l’Uni¬ versité; assis
+de l’Université ; assis
-innombrables pupi¬ tres jaunç clair,
+innombrables pupitres jaune clair,
-Le jogr, qui pénètre, à
+Le jour, qui pénètre à
-croisées, /donne un air de’gaieté à
+croisées, donne un air de gaieté à
-solennité. ,. Le doyen prendra parole. Il. parle ; en père} scs conseils
+solennité. Le doyen prend la parole. Il parle en père : ses conseils
-de l’af^fèction et
+de l’affection et
-: “Soyez so"brès,.. trayaiîlezL-;.. Soyez bons .... Pensez
+: « Soyez sobres... Travaillez... Soyez bons... Pensez
-vous ’ serez
+vous serez
-qu’ils at¬ tendent de vous.” Il
+qu’ils attendent de vous. » Il
-plus pré¬ cis sur
+plus précis sur
-les exa¬ mens et
+les examens et
-de troisiè¬ me à
+de troisième à
-s’en repen¬ tent.—Ce qui
+s’en repentent. — Ce qui
-lui-même. Chaque i professeur
+lui-même. Chaque, professeur
-renseignements intéres¬ sants :
+renseignements intéressants :
-la pro¬ cédure est
+la procédure est
-droit com¬ mercial est
+droit commercial est
-fréquemment utili¬ sé.... Les
+fréquemment utilisé... Les
-avec inté¬ rêt et
+avec intérêt et
-à Notre-Dame-de Lourdes. Un
+à Notre-Dame-de-Lourdes. Un
-! crie-ton. Et
+! crie-t-on. Et
-: Edouard put
+: Édouard put
-peu. , CHAPITRE
+peu. CHAPITRE
-cher Edouard, J’ai
+cher Édouard, J’ai
-ta cham¬ bre, aujourd’hui.
+ta chambre, aujourd’hui.
-comme
+— 11 — comme
-placer, toi-mê¬ me. Si
+placer, toi-même. Si
-j’ai trou¬ vé le
+j’ai trouvé le
-trop sau¬ vage pour
+trop sauvage pour
-elle de¬ meure tout
+elle demeure tout
-nous, main¬ tenant, dans
+nous, maintenant, dans
-hâte d’em¬ brasser l’avocat
+hâte d’embrasser l’avocat
-le cu-é m’a
+le curé m’a
-Marie-Louise. Edouard relut
+Marie-Louise. Édouard relut
-qu’il rece¬ vait ;
+qu’il recevait ;
-livres, a¬ près le
+livres, après le
-étudiait cons¬ ciencieusement. Etudiant de
+étudiait consciencieusement. Étudiant de
-mais é¬ preuve nécessaire
+mais épreuve nécessaire
-revenait travail¬ ler, dînait,
+revenait travailler, dînait,
-l’étude, redescen¬ dait au ’ cours
+l’étude, redescendait au cours
-de l’Univçrsité, d’autres
+de l’Université, d’autres
-le di¬ manche. Une
+le dimanche. Une
-attendant l’en¬ trée du
+attendant l’entrée du
-on dis¬ cutait et
+on discutait et
-plantes exo¬ tiques qui
+plantes exotiques qui
-du pre¬ mier étage
+du premier étage
-Laval pou¬ vaient répéter
+Laval pouvaient répéter
-12 tendu,
+— 12 — tendu,
-étudiant s’a¬ percevrait que
+étudiant s’apercevrait que
-corridor. Edouard travaille
+corridor. Édouard travaille
-que d’ha¬ bitude, ce
+que d’habitude, ce
-en arrièrq et
+en arrière et
-: qu ’a-t-il donc
+: qu’a-t-il donc
-ne s’ar¬ rête de
+ne s’arrête de
-qu’à midi; pourquoi
+qu’à midi ; pourquoi
-ses habi¬ tudes. Il
+ses habitudes. Il
-: Mademoi¬ selle Marie-Louise
+: Mademoiselle Marie-Louise
-fait quel¬ ques pas
+fait quelques pas
-dix heu¬ res assis
+dix heures assis
-close. Edouard marcha
+close. Édouard marcha
-air cares¬ sant et
+air caressant et
-qui pré¬ tendent qu’il
+qui prétendent qu’il
-les bon¬ nes gens
+les bonnes gens
-je vou¬ drais, dis-je,que ceux-là
+je voudrais, dis-je, que ceux-là
-tout com¬ me ça
+tout comme ça
-je nՎ cris pas,
+je n’écris pas,
-pour ja¬ ser, sur
+pour jaser, sur
-qu’à dor¬ mir et
+qu’à dormir et
-du tout: je
+du tout : je
-d’autres choses: de made¬ moiselle Blanche
+d’autres choses : de mademoiselle Blanche
-par exemple .... En
+par exemple... En
-chère MarieLouise, où
+chère Marie-Louise, où
-lui don¬ nes en
+lui donnes en
-Je t’as¬ sure que
+Je t’assure que
-avons par¬ lé de
+avons parlé de
-S’ils a¬ vaient dit
+S’ils avaient dit
-à Saint-Ger¬ main pour
+à Saint-Germain pour
-en recher¬ chant la
+en recherchant la
-composé exclusive¬ ment de prêtres, d’enfants de jeu¬ nes et
+composé exclusivement de prêtres, d’enfants, de jeunes et
-i3 Pas
+— 13 — Pas
-que j’exagère; mais
+que j’exagère ; mais
-nombreuse assis¬ tance et
+nombreuse assistance et
-s’y intéres¬ sent. Ou
+s’y intéressent. Ou
-les Ca¬ nadiens-Français. C’est peut-être vrai; mais,
+les Canadiens-Français. C’est peut-être vrai ; mais,
-notre super¬ be savoir.
+notre superbe savoir.
-vaudrions beau¬ coup plus
+vaudrions beaucoup plus
-notre devoir—ce que
+notre devoir — ce que
-crois no¬ tre devoir,
+crois notre devoir,
-négligé, moi-même,—et si
+négligé, moi-même, — et si
-de no¬ tre langue
+de notre langue
-littérature fran¬ çaise. Je
+littérature française. Je
-aime tolis, bien
+aime tous, bien
-ni l’écartcler comme
+ni l’écarteler comme
-malheureuses filles’. Je
+malheureuses filles. Je
-a dit ,que : “Qui ne
+a dit, que : « Qui ne
-jamais écrire”.— C’est
+jamais écrire. » — C’est
-sœur qufc je
+sœur que je
-du plai¬ sir à
+du plaisir à
-frère, Edouard Leblanc.
+frère, Édouard Leblanc.
-terminée, Edouard la ca¬ cheta avec
+terminée, Édouard la cacheta avec
-sa prome¬ nade habituelle; et
+sa promenade habituelle ; et
-de sou¬ lagement qu’il
+de soulagement qu’il
-acheta l’indépendant et
+acheta l’Indépendant et
-semblait confor¬ tablement installé,
+semblait confortablement installé,
-cette postu¬ re qui
+cette posture qui
-homme or¬ dinaire. Il
+homme ordinaire. Il
-aperçu, ain¬ si, elle
+aperçu, ainsi, elle
-à étu¬ dier, quelques
+à étudier, quelques
-à de¬ mi-voix. Le
+à demi-voix. Le
-comme Edouard, lisaient
+comme Édouard, lisaient
-la bibli¬ othèque s’ouvrait
+la bibliothèque s’ouvrait
-voisin d’Edouard l’interrompit
+voisin d’Édouard l’interrompit
-explication. Edouard approfondit
+explication. Édouard approfondit
-rue NotreDame-de-Lourdes. Les
+rue Notre-Dame-de-Lourdes. Les
-et ve¬ nues devenaient
+et venues devenaient
-travail cessa; la conver¬ sation devint
+travail cessa ; la conversation devint
-rires aus¬ si.—Des rires
+rires aussi. — Des rires
-la bi¬ bliothèque ses
+la bibliothèque ses
-s’y prê¬ tèrent, du
+s’y prêtèrent, du
-pour pein¬ dre l’aspect anim^ que présentait l’U¬ niversité est
+pour peindre l’aspect animé que présentait l’Université est
-d’un concertpromenade où
+d’un concert-promenade où
-promeneurs se¬ raient des
+promeneurs seraient des
-rires •et leurs
+rires et leurs
-avec Edouard entre
+avec Édouard entre
-de l’es¬ calier qui
+de l’escalier qui
-continuèrent â marcher.
+continuèrent à marcher.
-étudiants racontait—avec le
+étudiants racontait — avec le
-ces choses-^—une conversa¬ tion qu’il
+ces choses-là — une conversation qu’il
-Cloutier. —Qui est-ce
+Cloutier. — Qui est-ce
-demanda Edouard ? —C’est un
+demanda Édouard ? — C’est un
-il ap¬ plaudissait à
+il applaudissait à
-campagne d’OHivier : “Tout est
+campagne d’Ollivier : « Tout est
-est vermoulu,” disait-il : "si le
+est vermoulu, » disait-il : « si le
-se “passe à
+se passe à
-des "pics et
+des pics et
-le "Parlement. Si
+le Parlement. Si
-fait Olli“vier au
+fait Ollivier au
-pour ré¬ sultat de
+pour résultat de
-la corrup¬ tion et
+la corruption et
-ce “serait un progrès immense.” Le
+ce serait un progrès immense. » Le
-Lavoie. —Penses-tu que
+Lavoie. — Penses-tu que
-authentique. —Ce n’est
+authentique. — Ce n’est
-l’un. —Ce qui
+l’un. — Ce qui
-le boodlage.\t. —Oh ! oh! —Qu’est-ce qu’il
+le boodlage. — Oh ! oh ! — Qu’est-ce qu’il
-la plu¬ part des
+la plupart des
-d’un scandale? C’est
+d’un scandale ? C’est
-ça de¬ vient connu; et,
+ça devient connu ; et,
-faut décol¬ ler ! —Ce n’est
+faut décoller ! — Ce n’est
-ainsi :\tnotre hôtel-de-ville
+ainsi : notre hôtel-de-ville
-petit gouverne¬ ment, sous
+petit gouvernement, sous
-rapport-là. Encourage¬ ments aux
+rapport-là. Encouragements aux
-moyennant finance; exploitation
+moyennant finance ; exploitation
-rien n ’y manque
+rien n’y manque
-un indivi¬ du qui
+un individu qui
-une fonction; mais, c’est cher; le
+une fonction ; mais, c’est cher ; le
-—La vie
+— 15 — — La vie
-vivent. —Ils vivent; et
+vivent. — Ils vivent ; et
-croire. —Tout ça,
+croire. — Tout ça,
-les jour¬ nalistes. —Qu’est-ce qu’ils
+les journalistes. — Qu’est-ce qu’ils
-les journa¬ listes, demanda Edouard ? —Des profits. —Oh !
+les journalistes, demanda Édouard ? — Des profits. — Oh !
-pas. —Tu penses ? —J’en suis bien certain: comment
+pas. — Tu penses ? — J’en suis bien certain : comment
-manière peuventils s’acquitter? —En favorisant
+manière peuvent-ils s’acquitter ? — En favorisant
-journaux. —Oui, mais
+journaux. — Oui, mais
-ça. —C’est vrai. —Oh !
+ça. — C’est vrai. — Oh !
-explique com¬ ment un
+explique comment un
-comme l’indépendant n’est
+comme l’Indépendant n’est
-quՈ lՎ gard de
+qu’à l’égard de
-serviteur. —Non, dit
+serviteur. — Non, dit
-à l’indépendant :
+à l’Indépendant :
-m’a f conté
+m’a conté
-assemblées •d’Ollivier. Au commencement, l’in¬ dépendant,. sans
+assemblées d’Ollivier. Au commencement, l’Indépendant, sans
-mieux . renseigner
+mieux renseigner
-peuple, qu’fl amuse
+peuple, qu’il amuse
-pas conti¬ nuer ce
+pas continuer ce
-et, mainte¬ nant, il
+et, maintenant, il
-des assemblées.’ Seulement
+des assemblées. Seulement
-que l’indépendant finisse
+que l’Indépendant finisse
-faveur. —Quel sale
+faveur. — Quel sale
-! —Ce n’est
+! — Ce n’est
-à l’indépendant, ils
+à l’Indépendant, ils
-; quelquesuns sont
+; quelques-uns sont
-le mar¬ ché, ils
+le marché, ils
-honnêtes. —Quelle infecte
+honnêtes. — Quelle infecte
-se trou¬ vent les
+se trouvent les
-quatre étu¬ diants s’étaient
+quatre étudiants s’étaient
-pris .par leur
+pris par leur
-eux. ■ Edouard s’aperçut,
+eux. Édouard s’aperçut,
-s’étaient mas¬ sés près
+s’étaient massés près
-sans céré¬ monie; et
+sans cérémonie ; et
-et péné¬ trèrent en
+et pénétrèrent en
-du profes¬ seur un
+du professeur un
-courroucé. Edouard, qui
+courroucé. Édouard, qui
-ce qu‘il pensait
+ce qu’il pensait
-plus impor¬ tant de
+plus important de
-dix, Edou¬
+dix, Édou-
-rue SaintDenis. En
+rue Saint-Denis. En
-l’église SaintJacques, ils soulevèrent respectueuse¬ ment leurs
+l’église Saint-Jacques, ils soulevèrent respectueusement leurs
-dissertation léga¬ le, le
+dissertation légale, le
-les tra¬ vaux incessants
+les travaux incessants
-à pro¬ prement parler
+à proprement parler
-la mi¬ sère du
+la misère du
-pathétiques. “Je voudrais,” disait-il, “que du
+pathétiques. « Je voudrais, » disait-il, « que du
-gens, “quand l’âge
+gens, quand l’âge
-forces “les ont
+forces les ont
-de travail“ler, fussent
+de travailler, fussent
-leur subsis¬ tance, qu’ils
+leur subsistance, qu’ils
-quoi étan“cher leur
+quoi étancher leur
-et ■“que le
+et que le
-premier * ‘endroit oû
+premier endroit oû
-leurs “pauvres membres,
+leurs pauvres membres,
-fatigué “si longtemps
+fatigué si longtemps
-leur “misérable vie
+leur misérable vie
-bien com“mun.” II
+bien commun. » II
-de charité; et,
+de charité ; et,
-en gravis¬ sant la
+en gravissant la
-Saint-Denis, Edouard et
+Saint-Denis, Édouard et
-de cha¬ rité d’état
+de charité d’état
-jolies maison¬ nettes qui
+jolies maisonnettes qui
-ont rempla¬ cé les
+ont remplacé les
-constructions pittores¬ ques et
+constructions pittoresques et
-dont l’exa¬ men fortifie
+dont l’examen fortifie
-Sherbrooke. Edouard arriva
+Sherbrooke. Édouard arriva
-en pas¬ sant devant
+en passant devant
-passer quel¬ ques minutes
+passer quelques minutes
-travailler. CHAPITRE
+travailler. {{-|3}} CHAPITRE
-porte. Edouard se
+porte. Édouard se
-généralement ré¬ veiller à
+généralement réveiller à
-heures, seulement; aussi
+heures, seulement ; aussi
-même mo¬ ment, cinq
+même moment, cinq
-c’est, demanda-t-il? —Un télégramme.
+c’est, demanda-t-il ? — Un télégramme.
-le télégram-’ me et
+le télégramme et
-: "Papa malade,
+: « Papa malade,
-danger im¬ médiat, mais descends vite.” Marie-Louise. Edouard aimait
+danger immédiat, mais descends vite. » Marie-Louise. Édouard aimait
-son pè¬ re.\t’ De
+son père. De
-il n’avait- vu
+il n’avait vu
-mort. • Or,
+mort. Or,
-ses coups.—Plus tard,
+ses coups. — Plus tard,
-cesser dՐ tre douloureux,
+cesser d’être douloureux,
-le mê¬ me ébranlement
+le même ébranlement
-ne rever¬ rons plus.
+ne reverrons plus.
-télégramme par¬ lât seulement
+télégramme parlât seulement
-éloigné, Edou¬ ard fut-il
+éloigné, Édouard fut-il
-amères ve¬ naient à
+amères venaient à
-qu’il son¬ geait à
+qu’il songeait à
-de souf¬ frances ;
+de souffrances ;
-des domes¬ tiques et des enfants; l’arrivée du mé¬ decin et
+des domestiques et des enfants ; l’arrivée du médecin et
-se re¬ présentait et
+se représentait et
-reprit cou¬ rage et
+reprit courage et
-le vigou¬ reux vieillard
+le vigoureux vieillard
-ce raisonnement: “Un “homme comme
+ce raisonnement : « Un homme comme
-jamais “été malade,
+jamais été malade,
-mourir subi¬ tement, mais
+mourir subitement, mais
-probable “que la
+probable que la
-ait “raison de lui.” C’est
+ait raison de lui. » C’est
-amis remarquè-ent bien sa p⬠leur, mais
+amis remarquèrent bien sa pâleur, mais
-consolations bana¬ les et
+consolations banales et
-les condolé¬ ances anticipées,
+les condoléances anticipées,
-il remonta’ à
+il remonta à
-avait re¬ çues, il
+avait reçues, il
-du dé¬ part. Le
+du départ. Le
-là, Edouard avait
+là, Édouard avait
-gare Bo¬ naventure. Il
+gare Bonaventure. Il
-déjà formé; il
+déjà formé ; il
-et at¬ tendit avec
+et attendit avec
-moins d’impatien¬ ce. Chose
+moins d’impatience. Chose
-de s’éloi¬ gner, personne
+de s’éloigner, personne
-l’air pressé; en
+l’air pressé ; en
-que len¬ tement à
+que lentement à
-les chars; jusqu’aux employés—dont l’ac¬ tivité et
+les chars ; jusqu’aux employés — dont l’activité et
-sont, d’habi¬ tude, fiévreuses—qui paraissaient a¬ voir des
+sont, d’habitude, fiévreuses — qui paraissaient avoir des
-ce pau¬ vre Edouard sentit
+ce pauvre Édouard sentit
-s’élançait en¬ fin vers
+s’élançait enfin vers
-et s’éclipsaient; et
+et s’éclipsaient ; et
-de clô¬ ture se
+de clôture se
-locomotive ton¬ nait et
+locomotive tonnait et
-dans l’espace; cette for¬ midable vitesse,
+dans l’espace ; cette formidable vitesse,
-folle ras¬ sérénaient un peu Edouard :
+folle rassérénaient un peu Édouard :
-qu’une préoccupa-, tion :
+qu’une préoccupation :
-plus s’in¬
+plus s’in-
-— i8 — quiéter: arriver d’abord.. D’ailleurs,
+— 18 — quiéter : arriver d’abord... D’ailleurs,
-? Saint-Hyacinthe\t Drummondville \t\t Lévis...
+? Saint-Hyacinthe... Drummondville... Lévis...
-Québec, es¬ carpé et
+Québec, escarpé et
-on part; Saint-Ger¬ main approche rapidement. Edouard compte
+on part ; Saint-Germain approche rapidement. Édouard compte
-: six\t cinq\t trois\tdeux\tune.... Il
+: six... cinq... trois... deux... une... Il
-il recon¬ naît vaguement
+il reconnaît vaguement
-ponceau, dis¬ tant de
+ponceau, distant de
-de Saint-Ger¬ main. La
+de Saint-Germain. La
-ses ba¬ gages et,
+ses bagages et,
-voix l’appelle: “Edouard”. Son
+voix l’appelle : « Édouard ». Son
-et pleu¬ rant en
+et pleurant en
-son père.... Madame
+son père... Madame
-de bonheur.\t. Une
+de bonheur... Une
-quand Edou¬ ard s’y
+quand Édouard s’y
-peut croi¬ re à
+peut croire à
-pour deman¬ der :
+pour demander :
-cela signi¬ fie?.... Le
+cela signifie ? Le
-en rece¬ vant mon
+en recevant mon
-dit Marie-Loui¬ se. —Je n’ai
+dit Marie-Louise. — Je n’ai
-que penser: j’étais af¬ freusement inquiet\t —Imagine-toi que,
+que penser : j’étais affreusement inquiet... — Imagine-toi que,
-que penser; il
+que penser ; il
-papa pren¬ ne du
+papa prenne du
-mon télé¬ gramme. Dans
+mon télégramme. Dans
-s’est reposé; et,
+s’est reposé ; et,
-longtemps. —Merci, papa, dit Edouard, en ten¬ dant la
+longtemps. — Merci, papa, dit Édouard, en tendant la
-son père; mais j’au¬ rais préféré
+son père ; mais j’aurais préféré
-moi. —Je ne
+moi. — Je ne
-très bien; je
+très bien ; je
-la mai¬ son. Le
+la maison. Le
-familiarité respec¬ tueuse et
+familiarité respectueuse et
-la cam¬ pagne, et
+la campagne, et
-de pla¬ ce pour
+de place pour
-Marie-Louise. —S’il vous
+Marie-Louise. — S’il vous
-répondit Edouard: je
+répondit Édouard : je
-mangé, aujour¬ d’hui. Pauvre
+mangé, aujourd’hui. Pauvre
-madame Le¬ blanc. Edouard s’attabla
+madame Leblanc. Édouard s’attabla
-se res¬ taurer avec
+se restaurer avec
-de dire.\t. —Tu es
+de dire... — Tu es
-? —Absolument, ma petite MarieLouise: je le suis; je
+? — Absolument, ma petite Marie-Louise : je le suis ; je
-journée. —Je te
+journée. — Je te
-bien. —Ne mange
+bien. — Ne mange
-être ma¬
+être ma-
-tour. —Vous me
+tour. — Vous me
-dit Edouard, en
+dit Édouard, en
-Leblanc. —J’espère que
+Leblanc. — J’espère que
-longtemps. —Tu as
+longtemps. — Tu as
-dit Marie-Louise? —Oui ;
+dit Marie-Louise ? — Oui ;
-Leblanc a¬ vaient leur
+Leblanc avaient leur
-bas. Edouard leur
+bas. Édouard leur
-son pale¬ tot et
+son paletot et
-lit. —Tu n’auras pas froid? il
+lit. — Tu n’auras pas froid ? il
-deux couvertes.\t• —C’est bien assez; je
+deux couvertes. — C’est bien assez ; je
-remercie. —Tu dois
+remercie. — Tu dois
-horriblement fati¬ gué? —Un peu. —Si tu
+horriblement fatigué ? — Un peu. — Si tu
-j’ai ’eu peur,
+j’ai eu peur,
-raconter ce¬ la devant
+raconter cela devant
-qu’il al¬ lait mourir
+qu’il allait mourir
-je pleurais—sans faire
+je pleurais — sans faire
-prêtre. —C’était donc
+prêtre. — C’était donc
-grave. —Je ne
+grave. — Je ne
-Le docteùr nous
+Le docteur nous
-c’était peutêtre une
+c’était peut-être une
-tous cas. c’est
+tous cas, c’est
-: fe docteur
+: le docteur
-le sou¬ per, et
+le souper, et
-bien. —C’est curieux; et
+bien. — C’est curieux ; et
-peut-il rëve■nir ? —Non; il
+peut-il revenir ? — Non ; il
-se répéter.\t. —Allons, tant
+se répéter. — Allons, tant
-quelques ins¬ tants; puis
+quelques instants ; puis
-se détendirent; et
+se détendirent ; et
-à MarieLouise :
+à Marie-Louise :
-les en¬ fants, avant
+les enfants, avant
-me couche? Ils y allèrent; il
+me couche ? Ils y allèrent ; il
-les pe¬ tits dormeurs,
+les petits dormeurs,
-à Ma¬ rie-Louise. —Bonsoir, mon
+à Marie-Louise. — Bonsoir, mon
-; et. harassé,
+; et, harassé,
-suite, profondé¬ ment. Il
+suite, profondément. Il
-rires d’en¬ fants, éprouva
+rires d’enfants, éprouva
-sensation lumineu¬ se et
+sensation lumineuse et
-grand so¬ leil qui
+grand soleil qui
-l’acuité particuliè¬ re aux
+l’acuité particulière aux
-bon som¬ meil, il
+bon sommeil, il
-fit entendre; puis,
+fit entendre ; puis,
-encore quelques’ minutes
+encore quelques minutes
-et reposan¬ te masse
+et reposante masse
-un engour¬ dissement délicieux,
+un engourdissement délicieux,
-et Edouard fut
+et Édouard fut
-il feut fait
+il eut fait
-as-tu 6ien dormi ? —Oui. Toi ? —Très bien,
+as-tu bien dormi ? — Oui. Toi ? — Très bien,
-il est? . —Non.\t,
+il est ? — Non.
-\t20\t —Onze heures. —Comment est
+— 20 — — Onze heures. — Comment est
-? —Très bien
+? — Très bien
-sorti. —Ah! Ah!.... Je
+sorti. — Ah ! Ah !... Je
-minute. —Je t’attends.
+minute. — Je t’attends.
-voie. Edouard descendit et II causa quel¬ ques instants
+voie. Édouard descendit et il causa quelques instants
-au bureau.— Car
+au bureau. — Car
-des af¬ faires, n’avait
+des affaires, n’avait
-gai. Edouard, remis
+gai. Édouard, remis
-Marie - Louise
+Marie — Louise
-lui fal¬ lait étudier
+lui fallait étudier
-la se¬ cousse de
+la secousse de
-longue promenade.—-Ils rencontrèrent, du res¬ te, presque
+longue promenade. — Ils rencontrèrent, du reste, presque
-temps d’automne; les
+temps d’automne ; les
-les rou¬ tes, il
+les routes, il
-presque tiède; la
+presque tiède ; la
-était ex¬ traordinairement haute
+était extraordinairement haute
-venait jus¬ qu’au trottoir.
+venait jusqu’au trottoir.
-: Edouard dit
+: Édouard dit
-dit Edouard. —Tu la
+dit Édouard. — Tu la
-: Edouard et
+: Édouard et
-des événe¬ ments d’hier.
+des événements d’hier.
-la las¬ situde de
+la lassitude de
-et Edouard, en
+et Édouard, en
-passagère. CHAPITRE
+passagère. {{-|3}} CHAPITRE
-voudras, Edouard, il
+voudras, Édouard, il
-bornes. —En quoi
+bornes. — En quoi
-pas. —Un député
+pas. — Un député
-personnage res¬ pectable qu’il
+personnage respectable qu’il
-permis d’in¬ jurier ainsi.\t—C’est justement
+permis d’injurier ainsi. — C’est justement
-te trom¬ pes, mon
+te trompes, mon
-un far¬ ceur et
+un farceur et
-canaille. —Oui, mais
+canaille. — Oui, mais
-pour diffama¬ tion. —Je n’oublie pas cela; et je n’ouO t C
+pour diffamation. — Je n’oublie pas cela ; et je n’ou-
-blie
+— 21 — blie
-été ac¬ quitté. D’ailleurs,
+été acquitté. D’ailleurs,
-ce jugementlà. Serais-tu,
+ce jugement-là. Serais-tu,
-les hypo¬ crites faire
+les hypocrites faire
-et Edouard causaient
+et Édouard causaient
-heures. —Oui, mais
+heures. — Oui, mais
-? —Par exemple
+? — Par exemple
-prouve simple¬ ment que
+prouve simplement que
-en a— mais
+en a — mais
-très restreint— qui
+très restreint — qui
-ça prouve.\t” A la vérité, Edouard défendait
+ça prouve. À la vérité, Édouard défendait
-lui. ‘ Louis
+lui. Louis
-côté physi¬ que, il
+côté physique, il
-qu’il oc¬ cupait chez
+qu’il occupait chez
-monde dés lettres. Edouard le con¬ naissait peu
+monde des lettres. Édouard le connaissait peu
-se rappro¬ cher; car
+se rapprocher ; car
-au com¬ merce duquel
+au commerce duquel
-idées fécondes; èt, à
+idées fécondes ; et, à
-de lՎ tude et
+de l’étude et
-l’esprit. Edouard l’aborda,
+l’esprit. Édouard l’aborda,
-sans cérémo¬ nie qui
+sans cérémonie qui
-choses indifféren¬ tes ;
+choses indifférentes ;
-de "la Justice ?’’ . —Je crois
+de “ la Justice ? ” — Je crois
-mes meil¬ leurs amis. —Cela tombe bien; j’ai
+mes meilleurs amis. — Cela tombe bien ; j’ai
-mes amis; j’ai
+mes amis ; j’ai
-quel mo¬ tif le
+quel motif le
-? —Je pourais
+? — Je pourais
-la no¬ blesse de
+la noblesse de
-causerons. —Volontiers, dit Edouard. —Au revoir,
+causerons. — Volontiers, dit Édouard. — Au revoir,
-l’heure. —Au revoir. A sept
+l’heure. — Au revoir. À sept
-demie, Edouard était
+demie, Édouard était
-une or¬ donnance bien
+une ordonnance bien
-mais uni¬ quement par
+mais uniquement par
-il n ’y avait
+il n’y avait
-à Edouard :
+à Édouard :
-pour la¬ quelle il
+pour laquelle il
-faisant connaî¬ tre, admirer
+faisant connaître, admirer
-mes amis.\t’
+mes amis.
-A l’âge
+— 22 — À l’âge
-manque d’ar¬ gent de
+manque d’argent de
-ses parents; et,
+ses parents ; et,
-ses camarades; ce¬ pendant lui,
+ses camarades ; cependant lui,
-les suc¬ cès, eut
+les succès, eut
-besognes infé¬ rieures, pour
+besognes inférieures, pour
-vieux parents; et
+vieux parents ; et
-eut l’éner¬ gie de
+eut l’énergie de
-quinze heu¬ res par
+quinze heures par
-même. II fut
+même. Il fut
-même sol¬ dat. Pendant
+même soldat. Pendant
-travaux di¬ vers, il
+travaux divers, il
-de s’instruire: si
+de s’instruire : si
-et presqu’uni¬ que. Je
+et presqu’unique. Je
-et d’étu¬ de qu’il
+et d’étude qu’il
-autre puissan¬ ce que
+autre puissance que
-belle intelligen¬ ce, il
+belle intelligence, il
-à n’im¬ porte quel
+à n’importe quel
-notre poli¬ tique et
+notre politique et
-les Canadiens-Fran¬ çais contre
+les Canadiens-Français contre
-qu’ils endu¬ rent patiemment
+qu’ils endurent patiemment
-qu’ils to¬ lèrent. Pour
+qu’ils tolèrent. Pour
-de dé¬ penses. En
+de dépenses. En
-on sa¬ vait qu’il
+on savait qu’il
-indépendant. Main¬ tenant, vous
+indépendant. Maintenant, vous
-a sou¬ tenues. Comme
+a soutenues. Comme
-qui é¬ taient les
+qui étaient les
-les crimi¬ nels de
+les criminels de
-est terrible; ceux
+est terrible ; ceux
-justice, l’hon¬ nêteté et
+justice, l’honnêteté et
-fait. Ma¬ rié et
+fait. Marié et
-son é¬ pouse. Pour
+son épouse. Pour
-homme in¬ comparable,une espèce
+homme incomparable, une espèce
-un
+— 23 — un
-homme com¬ me celui-là
+homme comme celui-là
-petites quali¬ tés et
+petites qualités et
-est vio¬ lent et
+est violent et
-des com¬ pliments qu’on
+des compliments qu’on
-d’être injus¬ te :
+d’être injuste :
-l’en remer¬ cient; mais
+l’en remercient ; mais
-une répara¬ tion de
+une réparation de
-pas ob¬ tenue. Avoir
+pas obtenue. Avoir
-et n’a¬ voir, durant
+et n’avoir, durant
-bonnes cau¬ ses ;
+bonnes causes ;
-sa ré¬ putation—attaquée par
+sa réputation — attaquée par
-a démasqués—et surtout
+a démasqués — et surtout
-fortune de’ sa
+fortune de sa
-connaissez, “... rassurés
+connaissez, «... rassurés
-solides [étaux, “... regardent
+solides étaux, «... regardent
-de [leurs vices “Les sept
+de leurs vices « Les sept
-péchés ca[pitaux,” je
+péchés capitaux, ” je
-un apô¬ tre. Puissè-je ajouta-t-il, ému, n’a¬ voir pas
+un apôtre. Puissé-je ajouta-t-il, ému, n’avoir pas
-martyr. Edouard demeura
+martyr. Édouard demeura
-telle véhé¬ mence et
+telle véhémence et
-la révé¬ lation d’un
+la révélation d’un
-font ré¬ fléchir, savez-vous. —Je n’ai
+font réfléchir, savez-vous. — Je n’ai
-est. —Oui, mais
+est. — Oui, mais
-si en¬ thousiaste.... —Ça, je
+si enthousiaste... — Ça, je
-m’en défen¬ dre. Ricard,
+m’en défendre. Ricard,
-à Edouard : Ecoutez, je
+à Édouard : Écoutez, je
-quelque cho¬ se de
+quelque chose de
-entretint Edouard de lit¬ térature, tout
+entretint Édouard de littérature, tout
-pria Edouard de
+pria Édouard de
-le voir; ce¬ lui-ci partit
+le voir ; celui-ci partit
-préparation Edouard tint parole; et
+préparation Édouard tint parole ; et
-voir Ri¬ card chez
+voir Ricard chez
-le recherchaitil au
+le recherchait-il au
-à Edouard et le re¬ posait de
+à Édouard et le reposait de
-de tra¬ vail.\t’ Ce
+de travail. Ce
-en effet,une mince af¬ faire pour
+en effet, une mince affaire pour
-la prépa¬ ration de
+la préparation de
-chances d’établisse¬ ment du
+chances d’établissement du
-à tra¬ vailler et
+à travailler et
-dans l’exis¬ tence, comme
+dans l’existence, comme
-pour chacun.\t* L’humble
+pour chacun. L’humble
-de l’a¬ vancement, le
+de l’avancement, le
-aux étudi¬ ants. L’étudiant
+aux étudiants. L’étudiant
-à en¬ visager :
+à envisager :
-graves, Edouard les
+graves, Édouard les
-se re¬ fusait toute distraction ;il ne
+se refusait toute distraction ; il ne
-qu’à l’heu¬ re des
+qu’à l’heure des
-conversations avcc ses
+conversations avec ses
-des journaux .Les lettres
+des journaux. Les lettres
-très pré¬ cieuses. Justement,
+très précieuses. Justement,
-père. M, Leblanc aimait qu’ Edouard lui
+père. M. Leblanc aimait qu’Édouard lui
-rarement, lui-même.—Seu¬ lement que
+rarement, lui-même. — Seulement que
-disait Edouard. Aussi
+disait Édouard. Aussi
-une missi¬ ve très
+une missive très
-lettres tombè¬ rent de
+lettres tombèrent de
-son père.\t, Saint-Germain,
+son père. Saint-Germain,
-cher Edouard, Je
+cher Édouard, Je
-mieux. . Ta
+mieux. Ta
-les nouvel¬ les de
+les nouvelles de
-occupe, cet¬ te année
+occupe, cette année
-recevoir a¬ vocat. J’approuve
+recevoir avocat. J’approuve
-ta déci¬ sion de
+ta décision de
-sont pré¬ cieux et
+sont précieux et
-tu pré¬ fères travailler.
+tu préfères travailler.
-jour, cependant; repose-toi,
+jour, cependant ; repose-toi,
-cher Edouard, je
+cher Édouard, je
-ont beau¬ coup étudié
+ont beaucoup étudié
-plus long¬ temps avec
+plus longtemps avec
-ne son¬ gerions pas
+ne songerions pas
-tes oc¬ cupations te
+tes occupations te
-Cher Edouard, C’est
+Cher Édouard, C’est
-ménage, aujour¬ d’hui; la
+ménage, aujourd’hui ; la
-dessus des¬ sous.
+dessus dessous.
-Les
+— 25 — Les
-je m’en¬ dormirais trop. Il neige; je
+je m’endormirais trop. Il neige ; je
-un ta¬ pis dehors,
+un tapis dehors,
-la bel¬ le neige
+la belle neige
-de plai¬ sir que
+de plaisir que
-il sc roule
+il se roule
-à cou¬ rir et
+à courir et
-joli man¬ teau neuf
+joli manteau neuf
-fait impo¬ sant avec tes titres.... et ton chat-, je
+fait imposant avec tes titres... et ton chat, je
-sentir inti¬ midée devant maître Leblanc. .. Ça
+sentir intimidée devant maître Leblanc... Ça
-pas pou¬ voir écrire
+pas pouvoir écrire
-sauve. .\tTa petite
+sauve. Ta petite
-bonnes pa¬ roles de
+bonnes paroles de
-les gentil¬ lesses de
+les gentillesses de
-sœur, Edouard se
+sœur, Édouard se
-comme d’ha¬ bitude, laborieuse—et longue,en dépit
+comme d’habitude, laborieuse — et longue, en dépit
-il descen¬ dit en ville. • A l’Université,
+il descendit en ville. À l’Université,
-grands quo¬ tidiens, la “Justice” était
+grands quotidiens, la “ Justice ” était
-du directeur.de la “Jus¬ tice” et sa bravoure; et
+du directeur de la “ Justice ” et sa bravoure ; et
-volaient d’u¬ ne façon
+volaient d’une façon
-de l’oc¬ troi d’un
+de l’octroi d’un
-fer é¬ lectrique entre
+fer électrique entre
-un en¬ droit où
+un endroit où
-relèvent les’ chemins
+relèvent les chemins
-fer provinci¬ aux, s’était
+fer provinciaux, s’était
-verbalement, de¬ vant des
+verbalement, devant des
-qui lais¬ sait un
+qui laissait un
-mille dol¬ lars aux
+mille dollars aux
-leur fai¬ sait, avec
+leur faisait, avec
-les coupa¬ bles, disant
+les coupables, disant
-C’était juste; seülement, s’attaquer
+C’était juste ; seulement, s’attaquer
-soi.
+— 26 — soi.
-à Ollivier; et,
+à Ollivier ; et,
-les appré¬ ciait tous
+les appréciait tous
-conduite, Edouard se
+conduite, Édouard se
-réfléchissait. Edouard Leblanc
+réfléchissait. Édouard Leblanc
-à s’emballer; avant
+à s’emballer ; avant
-le con¬ tre. Il
+le contre. Il
-Devait-il en¬ trer dans
+Devait-il entrer dans
-il vou¬ lait se
+il voulait se
-réfléchir sérieuse¬ ment. 11 savait
+réfléchir sérieusement. Il savait
-une aprèsmidi, les
+une après-midi, les
-ne re¬ posent guère. Edouard chercha
+ne reposent guère. Édouard chercha
-l’œil quel¬ ques amis
+l’œil quelques amis
-parler politique; il aperçut, appuy¬ és dans
+parler politique ; il aperçut, appuyés dans
-l’un, La¬ voie, était
+l’un, Lavoie, était
-à l’au¬ tre, faisaient
+à l’autre, faisaient
-toujours ensemble; certaines circons¬ tances les
+toujours ensemble ; certaines circonstances les
-d’abord rapprochés; et
+d’abord rapprochés ; et
-Sais-tu oit tu
+Sais-tu où tu
-demanda ’ Lavoie à Edouard ?\t’ —Non ? —Tu viens
+demanda Lavoie à Édouard ? — Non ? — Tu viens
-nous. —Vraiment. —Ne fais
+nous. — Vraiment. — Ne fais
-sauvage. —Il faut
+sauvage. — Il faut
-travaille. —Ce n’est
+travaille. — Ce n’est
-affaires. —Eh bien,
+affaires. — Eh bien,
-affaires. —Voyons ? —Qu’est-ce que
+affaires. — Voyons ? — Qu’est-ce que
-dit Edouard, amusé
+dit Édouard, amusé
-à moi¬ tié persuadé ? —Des émotions. —J’en ai
+à moitié persuadé ? — Des émotions. — J’en ai
-jours der¬ niers. —Fais-nous plaisir. Edouard se
+jours derniers. — Fais-nous plaisir. Édouard se
-était cou¬ tumier. —Si tu
+était coutumier. — Si tu
-un chari¬ vari. —Quel char
+un charivari. — Quel char
-varie ?.. Un char spé¬ cial ? —Honte !
+varie ?... Un char spécial ? — Honte !
-théâtre. —Où allons-nous
+théâtre. — Où allons-nous
-? -—Au théâtre National. —C’est une
+? — Au théâtre National. — C’est une
-idée. —Oui ; mais viens.\t’ —J’irai, ne
+idée. — Oui ; mais viens. — J’irai, ne
-rien. —Nous irons
+rien. — Nous irons
-ta cham¬ bre :
+ta chambre :
-sûr. —Je vous
+sûr. — Je vous
-heure, Edouard enten¬ dit commenter
+heure, Édouard entendit commenter
-notre ci¬ vilisation où
+notre civilisation où
-humain. Edouard, tout
+humain. Édouard, tout
-de disposi¬ tions si
+de dispositions si
-maximes juridi¬ ques générales,
+maximes juridiques générales,
-les autres,, et
+les autres, et
-peu . â peu
+peu à peu
-sa cham¬ bre, prit son souper,, écrivit
+sa chambre, prit son souper, écrivit
-CHAPITRE VIII. Entre amis A sept
+— 27 — {{t3|Entre amis|CHAPITRE {{rom-maj|VIII|8}}.}} À sept
-M. Le-: blanc, cria
+M. Leblanc, cria
-à Edouard. Montez
+à Édouard. Montez
-dit Edouard, en s’a¬ dressant à
+dit Édouard, en s’adressant à
-; Edouard of¬ frit une
+; Édouard offrit une
-il de¬ manda :
+il demanda :
-ce soir? —Les’ Deux Gosses. —Qu’est-ce que
+ce soir ? — Les Deux Gosses. — Qu’est-ce que
-? —C’est un mélodrame: tu
+? — C’est un mélodrame : tu
-dit Edouard. Les
+dit Édouard. Les
-de pas¬ sants, mais
+de passants, mais
-du National.\tf Edouard et
+du National. Édouard et
-camarades pénétrè¬ rent dans
+camarades pénétrèrent dans
-à l’am¬ phithéâtre et
+à l’amphithéâtre et
-sièges d’or¬ chestre ensemble,
+sièges d’orchestre ensemble,
-eût beau¬ coup de
+eût beaucoup de
-la représenta¬ tion fût
+la représentation fût
-pour parve¬ nir à
+pour parvenir à
-immense mouchoir,—pour les émotions, —et un
+immense mouchoir, — pour les émotions, — et un
-immense éventail— pour
+immense éventail — pour
-le spec¬ tacle commença.
+le spectacle commença.
-pauvres enfantsqui, après
+pauvres enfants qui, après
-mère. Lin père
+mère. Un père
-le comp¬ te de
+le compte de
-deux en¬ fants à des malfaiteurs; alors,
+deux enfants à des malfaiteurs ; alors,
-la mère; et, en¬ fin, retour
+la mère ; et, enfin, retour
-ce mé¬ lodrame sont
+ce mélodrame sont
-plus invrai¬ semblables ;
+plus invraisemblables ;
-! —Dans la
+! — Dans la
-bravoure. —Comment, si
+bravoure. — Comment, si
-des sepetateurs s’était
+des sepctateurs s’était
-avait dit: lâche ces en’fants-là ou
+avait dit : lâche ces enfants-là ou
-cervelle. —Il aurait
+cervelle. — Il aurait
-rôle. —Et il
+rôle. — Et il
-balle —Ça aurait
+balle — Ça aurait
-cela. ■—Ou quelqu’un
+cela. — Ou quelqu’un
-d’y entrer; ça n ’empêche pas que la_ chose est arri¬ vée dans
+d’y entrer ; ça n’empêche pas que la chose est arrivée dans
-Ville. —Pas possible. —Eh oui.
+Ville. — Pas possible. — Eh oui.
-ces spec¬ tacles, des
+ces spectacles, des
-une re¬ présentation dans
+une représentation dans
-garnement quel¬ conque maltraitait
+garnement quelconque maltraitait
-un fou? —Probablement; mais
+un fou ? —Probablement ; mais
-pas
+— 28 — pas
-les jour¬ naux. —Je n’ai
+les journaux. — Je n’ai
-dit Edouard. —Tu ne
+dit Édouard. — Tu ne
-? —Des fois.
+? — Des fois.
-cet Ollivicr-là !
+cet Ollivier-là !
-lui. —Ce n’est
+lui. — Ce n’est
-modérés vou¬ lait lui
+modérés voulait lui
-de main\t —J’appartiens à
+de main... — J’appartiens à
-parti, moi-mê¬ me, dit
+parti, moi-même, dit
-remuer. —Console-toi, bouillant Edouard :
+remuer. — Console-toi, bouillant Édouard :
-viendra. —Il en
+viendra. — Il en
-vers Edouard et
+vers Édouard et
-? —Entendre le
+? — Entendre le
-répondit Edouard, en riant. —Dis donc
+répondit Édouard, en riant. — Dis donc
-ému. —Passe-moi ton
+ému. — Passe-moi ton
-dit SoucyL’air de
+dit Soucy. L’air de
-ses voi¬ sins fit
+ses voisins fit
-au mi¬ lieu de
+au milieu de
-eut murmuré: il
+eut murmuré : il
-un ori¬ ginal, s’il
+un original, s’il
-de caractère; mais
+de caractère ; mais
-plus lentement— heureux
+plus lentement — heureux
-un at¬ tendrissement général
+un attendrissement général
-l’on enten¬ dait des
+l’on entendait des
-comme cellesci :
+comme celles-ci :
-enfants !.. .. Si
+enfants !... Si
-choux !. . Et
+choux !... Et
-âmes eus¬ sent voulu
+âmes eussent voulu
-pour con¬ soler les
+pour consoler les
-de lar¬ mes et
+de larmes et
-les pe¬ tits choux
+les petits choux
-au sor¬ tir du
+au sortir du
-gens-là. Edouard :
+gens-là. Édouard :
-pas. —C’est possible,
+pas. — C’est possible,
-là. —Oui ; c’est clair; il
+là. — Oui ; c’est clair ; il
-pas d’im¬ moralité et,
+pas d’immoralité et,
-bonne mo¬ rale :
+bonne morale :
-pas compro¬ mettre inconsidérément
+pas compromettre inconsidérément
-ménage. —Est-ce que
+ménage. — Est-ce que
-un influen¬ ce quelconque
+un influence quelconque
-? —Pourquoi pas, dit Edouard, qui
+? — Pourquoi pas, dit Édouard, qui
-de La¬ voie. —Est-ce que,
+de Lavoie. — Est-ce que,
-lui di¬ re :
+lui dire :
-faire cela\t —Alors tu penses que?\t —Le théâtre,
+faire cela... — Alors tu penses que ?... — Le théâtre,
-pas nuisible,—et qu’il
+pas nuisible, — et qu’il
-d’autre
+— 29 — d’autre
-beaucoup. —Je suis
+beaucoup. — Je suis
-avis. —Nous allons
+avis. — Nous allons
-à Edouard. Quant
+à Édouard. Quant
-donc con¬ gé de
+donc congé de
-et Edouard arrivèrent bien¬ tôt au
+et Édouard arrivèrent bientôt au
-se trou¬ vaient plusiuers
+se trouvaient plusiuers
-leur con¬ naissance. Vous
+leur connaissance. Vous
-leur cria-ton ? —Non. —Ravaut a démissionné. —Quand ? —Ce soir,
+leur cria-t-on ? — Non. — Ravaut a démissionné. — Quand ? — Ce soir,
-a ap¬ pris ça. —Il va
+a appris ça. — Il va
-demain. Edouard et
+demain. Édouard et
-! —Lui, qui
+! — Lui, qui
-jubiler. —Je ne
+jubiler. — Je ne
-dit Edouard, c’est
+dit Édouard, c’est
-bien longuement; ce
+bien longuement ; ce
-lui im¬ porte, c’est
+lui importe, c’est
-cause. —Ça devrait
+cause. — Ça devrait
-énorme. ■ -‘—Je ne
+énorme. — Je ne
-le rempla¬ cer par
+le remplacer par
-dit. —Pourtant ça prouve. ... —Oh !
+dit. — Pourtant ça prouve... — Oh !
-prouve tout; mais
+prouve tout ; mais
-? —Il est
+? — Il est
-est ex¬ trêmement difficile
+est extrêmement difficile
-remuer. —Je n’appelle
+remuer. — Je n’appelle
-ans Ri¬ vard dénonce
+ans Rivard dénonce
-certaines cor¬ porations, et
+certaines corporations, et
-a ru¬ dement attaqué Ravaut; celui-ci, a¬ près avoir
+a rudement attaqué Ravaut ; celui-ci, après avoir
-se dé¬ fendre, démissionne.
+se défendre, démissionne.
-; autre¬ ment, pourquoi
+; autrement, pourquoi
-démissionnant, n’estil pas
+démissionnant, n’est-il pas
-qui Ri¬ vard fait
+qui Rivard fait
-également coupables? pour
+également coupables ? pour
-la con¬ viction. Et
+la conviction. Et
-doublement , cou¬ pables :
+doublement coupables :
-petite po¬ pote de
+petite popote de
-que fai¬ sait Ravaut
+que faisait Ravaut
-faire, par¬ ce qu’ils
+faire, parce qu’ils
-mieux, euxmêmes; et,
+mieux, eux-mêmes ; et,
-est dé¬ couvert et
+est découvert et
-trop cou¬ pable pour
+trop coupable pour
-vie pri¬ vée et
+vie privée et
-? —Comme tu
+? — Comme tu
-Soucy. —C’est une
+Soucy. — C’est une
-s’ils demeu¬ rent au
+s’ils demeurent au
-la certi¬ tude d’être
+la certitude d’être
-le met¬ tre à
+le mettre à
-mais
+— 30 — mais
-C’est dégoû¬ tant, c’est
+C’est dégoûtant, c’est
-me de¬ mande comment
+me demande comment
-sa cham¬ bre, sur
+sa chambre, sur
-et travail¬ lent à
+et travaillent à
-les sans-prin¬ cipes au
+les sans-principes au
-disait Edouard, c’en
+disait Édouard, c’en
-de cul¬ pabilité de
+de culpabilité de
-de pris.\t■ Et
+de pris. Et
-absolument désintéres¬ sées. Il
+absolument désintéressées. Il
-s’il souhai¬ tait, à
+s’il souhaitait, à
-c’était uni¬ quement parce
+c’était uniquement parce
-un au¬ tre plus
+un autre plus
-la Pro¬ vince et
+la Province et
-le pa¬ triotisme. CHAPITRE IX. A bâtons rompus Par
+le patriotisme. {{t3|À bâtons rompus|CHAPITRE {{rom-maj|IX|9}}.}} Par
-et Edou¬ ard se
+et Édouard se
-Au dehors» le
+Au dehors le
-animaux, ré¬ fugiés dans
+animaux, réfugiés dans
-et dan¬ gereuse à
+et dangereuse à
-des ci¬ metières, eux,—les vivants,—chaude¬ ment à
+des cimetières, eux, — les vivants, — chaudement à
-des évé¬ nements de
+des événements de
-quatre com¬ tés qui
+quatre comtés qui
-l’élection soigneu¬ sement, dans
+l’élection soigneusement, dans
-comté ;quand tout
+comté ; quand tout
-comprend, dé¬ fait. —Pour moi,
+comprend, défait. — Pour moi,
-cette élec¬ tion ne
+cette élection ne
-rien. -T-Crois-tu, disait Edouard ? —Certainement :
+rien. — Crois-tu, disait Édouard ? — Certainement :
-comté ra¬ dical et
+comté radical et
-plus, prépa¬ ré en
+plus, préparé en
-Iivicr y
+— 31 — livier y
-? —Il aurait
+? — Il aurait
-présenter. —C’était difficile
+présenter. — C’était difficile
-les ra¬ dicaux ont
+les radicaux ont
-lui de¬ mandait d’être
+lui demandait d’être
-été. —Ce qui
+été. — Ce qui
-s’être présenté,—quand il
+s’être présenté, — quand il
-veulent. —Ils veulent
+veulent. — Ils veulent
-pouvoir. —La défaite
+pouvoir. — La défaite
-faire ou¬ blier la
+faire oublier la
-Ravaut. —Dans les
+Ravaut. — Dans les
-elle n’af¬ fectera pas
+elle n’affectera pas
-le gou¬ vernement ni
+le gouvernement ni
-prêté main¬ te pour
+prêté mainte pour
-l’a tou¬ jours pas
+l’a toujours pas
-ministre. 1—Pourtant certains journaux pré¬ tendent .... —Oh ! les journaux\t ils
+ministre. — Pourtant certains journaux prétendent... — Oh ! les journaux ils
-: “Si M.
+: “ Si M.
-gagne, “il remportera
+gagne, il remportera
-immense, “mais, somme
+immense, mais, somme
-pas grand-’ chose à perdre.” La
+pas grand’chose à perdre. ” La
-ils di¬ saient: il
+ils disaient : il
-à perdre; et, le len¬ demain, ils
+à perdre ; et, le lendemain, ils
-de l’importan¬ ce à
+de l’importance à
-difficiles. —Ça produit
+difficiles. — Ça produit
-effet. —Oui, les
+effet. — Oui, les
-de 1’ effet, sur le coup: mais,
+de l’effet, sur le coup : mais,
-en traître; mais
+en traître ; mais
-collègues. —Ça ne
+collègues. — Ça ne
-les mo¬ dérés s’étaient
+les modérés s’étaient
-davantage. —Parlons-en des
+davantage. — Parlons-en des
-souhaite dՐ tre plus
+souhaite d’être plus
-de politique.... Une
+de politique... Une
-d’endormis t.... —Pourtant il
+d’endormis !... — Pourtant il
-certain mou¬ vement; ils s’organisant.\t’\t‘ —C’est très bien; mais
+certain mouvement ; ils s’organisant. — C’est très bien ; mais
-se montrent; qu’ils agissent; qu’ils écri¬ vent. S’ils
+se montrent ; qu’ils agissent ; qu’ils écrivent. S’ils
-la moi¬ tié de
+la moitié de
-des radi¬ caux, ils
+des radicaux, ils
-commencer. —Ils tâchent
+commencer. — Ils tâchent
-maintenant. —A quelques
+maintenant. — À quelques
-te l’accor¬ de; mais,
+te l’accorde ; mais,
-spectateurs. —Laisse-leur le temps. —Ils le
+spectateurs. — Laisse-leur le temps. — Ils le
-assez. Pen¬ ses-tu que
+assez. Penses-tu que
-? —Il me
+? — Il me
-viennent d’é¬ clater. —Je crois
+viennent d’éclater. — Je crois
-pas conti¬ nuer d’accorder
+pas continuer d’accorder
-— —1904 n’est
+— — 1904 n’est
-réveiller. —Je le souhaite; les
+réveiller. — Je le souhaite ; les
-un gou¬ vernement en
+un gouvernement en
-ses vio¬ lences ne
+ses violences ne
-soit ren¬ versé. J’applaudirais
+soit renversé. J’applaudirais
-dit Edou¬ ard. Ricard
+dit Édouard. Ricard
-seul, fpresqu’indéfiniment. Leblanc, qui trou¬ vait beaucoup
+seul, presqu’indéfiniment. Leblanc, qui trouvait beaucoup
-le chapi¬ tre de
+le chapitre de
-posait quel¬ que question,
+posait quelque question,
-Ricard par¬ lait, lui
+Ricard parlait, lui
-et, re¬ gardant l’heure
+et, regardant l’heure
-sa montre: dix heu¬ res ;
+sa montre : dix heures ;
-sa troi¬ sième année,
+sa troisième année,
-l’An. -—Tu travailleras,
+l’An. — Tu travailleras,
-dit Edouard. —Il le
+dit Édouard. — Il le
-bien. —A propos,
+bien. — À propos,
-? —Oh !
+? — Oh !
-à-passer main¬ tenant. —Vraiment. —Je travaille
+à-passer maintenant. — Vraiment. — Je travaille
-sais. —C’est très
+sais. — C’est très
-qui prépa¬ res-tu donc ? —Seul. —Moi aussi.
+qui prépares-tu donc ? — Seul. — Moi aussi.
-ensemble. —Ce serait
+ensemble. — Ce serait
-le len¬ demain, Ricard
+le lendemain, Ricard
-chambre d’Edouard; et
+chambre d’Édouard ; et
-qui, long¬ temps, demeureront
+qui, longtemps, demeureront
-double sou¬ venir de
+double souvenir de
-le tra¬ vail à
+le travail à
-tiers. Edouard goûtait
+tiers. Édouard goûtait
-moins sou¬ vent rencontrée.
+moins souvent rencontrée.
-ont rapetissé; et c’est peutêtre là
+ont rapetissé ; et c’est peut-être là
-des quali¬ tés mâles
+des qualités mâles
-assez d’a¬ mitiés solides
+assez d’amitiés solides
-alliances d’in¬ térêts et
+alliances d’intérêts et
-tourné, déblatè¬ rent contre
+tourné, déblatèrent contre
-riront discrètement—et ne
+riront discrètement — et ne
-dénigre ou. qu’on
+dénigre ou qu’on
-Anglais ensemble; ils
+Anglais ensemble ; ils
-vingt CanadiensFrançais; ils
+vingt Canadiens-Français ; ils
-se man¬ geront les
+se mangeront les
-Chez Edouard et
+Chez Édouard et
-parvenir
+— 33 — parvenir
-pour l’em¬ porter l’un
+pour l’emporter l’un
-Chacun re¬ connaissait ses
+Chacun reconnaissait ses
-à s’é¬ clairer mutuellement
+à s’éclairer mutuellement
-pas au¬ tant de
+pas autant de
-émerveillait Edouard qui,
+émerveillait Édouard qui,
-ami. Edouard rendait
+ami. Édouard rendait
-était char¬ mé du
+était charmé du
-cette co¬ opération était
+cette coopération était
-temps en¬ semble, tout
+temps ensemble, tout
-promenassent ensem¬ ble, soit
+promenassent ensemble, soit
-toujours Edouard éprouvait
+toujours Édouard éprouvait
-se dérouil¬ lait peu
+se dérouillait peu
-longue sujé¬ tion lui avaient enlevées.—Non pas qu’Edouard voülût se
+longue sujétion lui avaient enlevées. — Non pas qu’Édouard voulut se
-un char-. me particulier
+un charme particulier
-une inti¬ me et
+une intime et
-penses-tu qu’OUivier va
+penses-tu qu’Ollivier va
-demanda Edouard ? —Continuer toujours
+demanda Édouard ? — Continuer toujours
-quand mê¬ me. —Il ne
+quand même. — Il ne
-Ricard. —C’est vraiment dommage. •—Que veux-tu,
+Ricard. — C’est vraiment dommage. — Que veux-tu,
-son com¬ té après
+son comté après
-ainsi éloigné; il
+ainsi éloigné ; il
-les en¬ fants et
+les enfants et
-quatre coins; il
+quatre coins ; il
-siège élec¬ toral ii l’autre.
+siège électoral à l’autre.
-la politi¬ que provinciale
+la politique provinciale
-adversaires. —Je ne
+adversaires. — Je ne
-parlement. —Tu as
+parlement. — Tu as
-de lui—— et
+de lui — et
-de partia¬ lité envers Ollivier : il disait qu’il é¬ tait le
+de partialité envers Ollivier:il disait qu’il était le
-des Communes.\t7 C’est
+des Communes. C’est
-en avofls de
+en avons de
-nos mi¬ nistres !\tmais ce
+nos ministres !... mais ce
-pas pré¬ cisément des
+pas précisément des
-d’église. —Calme-toi, mon cher Edouard ; et
+d’église. — Calme-toi, mon cher Édouard; et
-au plaisir : nous parlerons
+au plaisir:nous parlerons
-qui invi¬ tait plus
+qui invitait plus
-trente novembre ; et
+trente novembre; et
-des étu¬ diants. La
+des étudiants. La
-34 rassemblés,
+— 34 — rassemblés,
-des sou¬ cis et
+des soucis et
-des da¬ mes en
+des dames en
-les dis¬ cours et
+les discours et
-discours commencè¬ rent. Le
+discours commencèrent. Le
-de “nos hôtes.” Le
+de “ nos hôtes. ” Le
-de l’uni¬ versité et
+de l’université et
-des facul¬ tés sœurs,
+des facultés sœurs,
-du roi.— Toutes
+du roi. — Toutes
-les da¬ mes répondent
+les dames répondent
-table d’hon¬ neur. A l’autre
+table d’honneur. À l’autre
-salle, Soucv, anrès avoir
+salle, Soucy, après avoir
-sa con¬ naissance; et,
+sa connaissance ; et,
-et Edouard s’amusaient
+et Édouard s’amusaient
-chaque occa¬ sion où
+chaque occasion où
-un dis¬ cours répétait: “C’est mon lot-t-ex“cellent d’avoir
+un discours répétait : “ C’est mon lot-t-excellent d’avoir
-ce “soir et
+ce soir et
-d’une “pierre blanche,” venait de dire: “oui, messieurs,
+d’une pierre blanche, ” venait de dire : “ oui, messieurs,
-jour “d’une pierre blanche !” Il
+jour d’une pierre blanche ! ” Il
-dit Edouard. —Il a
+dit Édouard. — Il a
-Ricard. —Je ne
+Ricard. — Je ne
-pierres blan¬ ches, le
+pierres blanches, le
-? —C’est des
+? — C’est des
-qu’ils ont: tu
+qu’ils ont : tu
-cet em¬ pereur romain,
+cet empereur romain,
-des minis¬ tres, remarqua Edouard. Un
+des ministres, remarqua Édouard. Un
-une discrè¬ te allusion
+une discrète allusion
-victoires mo¬ rales. Mieux
+victoires morales. Mieux
-deux da¬ mes ;
+deux dames ;
-dit Edouard. —Il manque
+dit Édouard. — Il manque
-d’esprit. —Non, c’est
+d’esprit. — Non, c’est
-autre sortait.\t• Il
+autre sortait. Il
-dit Edouard. Une
+dit Édouard. Une
-compagnon l’entendissent: qu’il
+compagnon l’entendissent : qu’il
-bas Ri¬ card :
+bas Ricard :
-est Soucy, Et
+est Soucy. Et
-plus dé¬ sopilantes, et
+plus désopilantes, et
-de re¬ mords. Cependant
+de remords. Cependant
-à coup,un jeune
+à coup, un jeune
-à Edouard :
+à Édouard :
-et distin¬ gué.\t• Il
+et distingué. Il
-aimablement Edouard et
+aimablement Édouard et
-disait Ri¬ card. J ’ai eu
+disait Ricard. J’ai eu
-Giroux. —Ça va
+Giroux. — Ça va
-à Québec? Tu
+à Québec ? Tu
-ton minis¬ tre ? —Assez. —Tu sais
+ton ministre ? — Assez. — Tu sais
-doute, Edouard, que
+doute, Édouard, que
-? —Je n’avais
+? — Je n’avais
-le plaisir.... —Depuis déjà
+le plaisir... — Depuis déjà
-Giroux. J ’en ai
+Giroux. J’en ai
-temps-là. —Et tu
+temps-là. — Et tu
-belles. —Oui, ça
+belles. — Oui, ça
-de l’hô¬ tel : Edouard et
+de l’hôtel : Édouard et
-quittèrent Gi¬ roux et
+quittèrent Giroux et
-ce Gi¬ roux, disait Ricard. —Tu le
+ce Giroux, disait Ricard. — Tu le
-? —C’est un
+? — C’est un
-Après a¬ voir fait
+Après avoir fait
-accepté. —C’est une
+accepté. — C’est une
-a. —Je te
+a. — Je te
-mais vi¬ vifiante et
+mais vivifiante et
-leurs pa¬ letots boutonnés
+leurs paletots boutonnés
-conversaient fami¬ lièrement. Sortis
+conversaient familièrement. Sortis
-deviendrai, disait’ Ricard
+deviendrai, disait Ricard
-son compa¬ gnon..\t, —C’est à savoir: je
+son compagnon. — C’est à savoir : je
-fais rece¬ voir, mais
+fais recevoir, mais
-pas. —Tu regardes loin, toi; moi,
+pas. — Tu regardes loin, toi ; moi,
-le mo¬ ment, de
+le moment, de
-examen. —C’est bon
+examen. — C’est bon
-et j’ai- appris
+et j’ai appris
-peut ja¬ mais penser
+peut jamais penser
-tôt d’a¬ vance :
+tôt d’avance :
-prévoyance. —Je crois
+prévoyance. — Je crois
-sagesse. —Oh !
+sagesse. — Oh !
-dit cela; mais
+dit cela ; mais
-les ac¬
+les ac-
-quérir
+— 36 — quérir
-quel de¬ gré. —Tu es
+quel degré. — Tu es
-au commence¬ ment de
+au commencement de
-du Barreau; et
+du Barreau ; et
-Ricard. —Ce n’est
+Ricard. — Ce n’est
-aussi. —C’est la
+aussi. — C’est la
-victoires. —Puisses-tu prédire vrai. Edouard reconduisit
+victoires. — Puisses-tu prédire vrai. Édouard reconduisit
-; pour¬ tant, il
+; pourtant, il
-la discipline; ses
+la discipline ; ses
-cette hcure.il se
+cette heure, il se
-et cou¬ rageux. Puis
+et courageux. Puis
-à l’a¬ mour de ses parents; à
+à l’amour de ses parents ; à
-la famil¬ le lui
+la famille lui
-quelques phra¬ ses d’amitié,
+quelques phrases d’amitié,
-manière char¬ mante, lui
+manière charmante, lui
-fût parfait: sa présence.—Sa présence
+fût parfait : sa présence. — Sa présence
-veillait ja¬ mais plus
+veillait jamais plus
-voulait rire.. . . Sa
+voulait rire... Sa
-une ci¬ garette et,
+une cigarette et,
-la ta¬ ble à
+la table à
-lentement, souf¬ flant très
+lentement, soufflant très
-ce soir-là; sans
+ce soir-là ; sans
-Qu’avait-il donc? Il
+Qu’avait-il donc ? Il
-ses vingtcinq ans
+ses vingt-cinq ans
-l’amour. ’ Jamais Edouard n’avait,
+l’amour. Jamais Édouard n’avait,
-à SaintGermain, il
+à Saint-Germain, il
-quelques jeu¬ nes filles,
+quelques jeunes filles,
-était amoureux— sans
+était amoureux — sans
-de qui.\t‘ Les
+de qui. Les
-? —mais il
+? — mais il
-découverte, ce. soir-là: il
+découverte, ce soir-là : il
-sentir luimême : et, sc secouant
+sentir lui-même : et, sE secouant
-une jeu¬ ne lion,
+une jeune lion,
-de l’amour; et
+de l’amour ; et
-Il
+— 37 — Il
-de l’univer¬ sité, à ’l’étage de
+de l’université, à l’étage de
-est passée; ceux
+est passée ; ceux
-année. Par¬ mi eux
+année. Parmi eux
-et Edouard ;
+et Édouard ;
-succès d’Edou¬ ard aux
+succès d’Édouard aux
-le vingt; et
+le vingt ; et
-qu’il arri¬ ve, maintenant,
+qu’il arrive, maintenant,
-de lՎ tude, se
+de l’étude, se
-avoir faites—ce qui
+avoir faites — ce qui
-même chose—et suppute
+même chose — et suppute
-bonne répon¬ se à
+bonne réponse à
-? —Je l’espère. —Tu es
+? — Je l’espère. — Tu es
-chanceux. _ Lui
+chanceux. Lui
-fausse aler¬ te :
+fausse alerte :
-les pro¬ fesseurs sont
+les professeurs sont
-se précipi¬ te :
+se précipite :
-? —Pas encore.
+? — Pas encore.
-à scs a¬ gissements et
+à ses agissements et
-en sor¬ tir, sans
+en sortir, sans
-dit Edouard.—-Il parle
+dit Édouard. — Il parle
-faites. —Oui ;
+faites. — Oui ;
-nombreuses, cepen¬ dant. Ça s’explique aisément: les modé¬ rés n’ont
+nombreuses, cependant. Ça s’explique aisément : les modérés n’ont
-passer osten¬ siblement à
+passer ostensiblement à
-les ra¬ dicaux.\t, —Certainement; et
+les radicaux. — Certainement ; et
-quelques ra¬ dicaux qui
+quelques radicaux qui
-venus. —Bérard, de
+venus. — Bérard, de
-exemple. —C’est un
+exemple. — C’est un
-Quelques re¬ crues comme
+Quelques recrues comme
-qu’une ceptaine d’autres.
+qu’une centaine d’autres.
-gens ri¬ ches et
+gens riches et
-pour renver¬ ser le gouvernement,—des gens sur¬ tout qui
+pour renverser le gouvernement, — des gens surtout qui
-de politique,—on doit
+de politique, — on doit
-être. —C’est drôle,
+être. — C’est drôle,
-ne veu¬ lent pas
+ne veulent pas
-clair. —Tu as
+clair. — Tu as
-38ils ne
+— 38 — ils ne
-clair. —Car, enfin,
+clair. — Car, enfin,
-de boa sens
+de bon sens
-leur con¬ naissance, a
+leur connaissance, a
-bêtises ;ils l’ont
+bêtises ; ils l’ont
-de con¬ tinuer, il
+de continuer, il
-de par¬ tir; et
+de partir ; et
-ses com¬ plices. —C’est qu’ils
+ses complices. — C’est qu’ils
-: assas¬ sinat de
+: assassinat de
-mal admi¬ nistration, manque
+mal administration, manque
-de patriotis¬ me et
+de patriotisme et
-pratique, tran¬ sactions dont
+pratique, transactions dont
-cela. —C’est incroyable. —Ils s’en
+cela. — C’est incroyable. — Ils s’en
-du ser¬ ment d’office—et du peuple, par-des¬ sus le marché. —Ils ne
+du serment d’office — et du peuple, par-dessus le marché. — Ils ne
-et de¬ mie. Des
+et demie. Des
-de tou¬ tes parts ? —Vous n’en
+de toutes parts ? — Vous n’en
-étudiants s’éloi¬ gnaient, il
+étudiants s’éloignaient, il
-trouver Edouard et
+trouver Édouard et
-vous n ’êtes pas
+vous n’êtes pas
-? —Un peu. —Eh !
+? — Un peu. — Eh !
-bloqué. —Est-ce que
+bloqué. — Est-ce que
-ou ba¬ chelier ? —Ils vous
+ou bachelier ? — Ils vous
-ça. —Et moi,
+ça. — Et moi,
-? ’ —Vous aussi,
+? — Vous aussi,
-passé. —Allons !
+passé. — Allons !
-étudiants revin¬ rent. Même
+étudiants revinrent. Même
-leur af¬ faire, mais
+leur affaire, mais
-eux aussi* le
+eux aussi le
-rangs, respec¬ tifs que
+rangs, respectifs que
-de pa¬ pier à
+de papier à
-Une cou¬ ple ne
+Une couple ne
-ne ré¬ clament pas,
+ne réclament pas,
-commence l’examep oral.
+commence l’examen oral.
-on rit.—Les étudiants,...
+on rit. — Les étudiants,...
-Chacun gar¬ de soigneusement
+Chacun garde soigneusement
-se pré¬ cipite, quand
+se précipite, quand
-sort, rayon¬ nant, après
+sort, rayonnant, après
-de l’université.\t’ Tous passent: l’examen oraL n’est,
+de l’université. Tous passent : l’examen oral n’est,
-succès. “Qu’est-ce qu’ils t’ont demandé? On
+succès. « Qu’est-ce qu’ils t’ont demandé ? » On
-renvoient féli¬ cité et
+renvoient félicité et
-un nou¬ vel arrivant
+un nouvel arrivant
-avec *■ très grande distinction.—Summa cum
+avec très grande distinction.— Summa cum
-attendent en¬ ’ core leur
+attendent encore leur
-et demi-passés’ vont se res¬ taurer, en
+et demi-passés vont se restaurer, en
-nouvelles é¬ motions. Leblanc
+nouvelles émotions. Leblanc
-noms * se
+noms se
-: mon¬ sieur Leblanc ! Edouard, quoiqu’il soit générale¬ ment maître
+: monsieur Leblanc ! Édouard, quoiqu’il soit généralement maître
-sous scs pieds. K —Ce n’est
+sous ses pieds. — Ce n’est
-est ras¬ suré. Les
+est rassuré. Les
-feuillettent >’ pour
+feuillettent pour
-et, l’in¬ quiétante feuille
+et, l’inquiétante feuille
-sont t d’autres,
+sont d’autres,
-pas d’élè¬ ve à
+pas d’élève à
-à Edou¬ ard ;
+à Édouard ;
-quatre questions; puis: C’est
+quatre questions ; puis : C’est
-suffit. Edouard fait
+suffit. Édouard fait
-des pro"Z. fesseurs, chacun
+des professeurs, chacun
-enseigne. ,\tPuis il
+enseigne. Puis il
-les “très bien” lui
+les « très bien » lui
-? —-On ne
+? — On ne
-rappelle Edouard. Celui-ci
+rappelle Édouard. Celui-ci
-autres approu¬ vent de
+autres approuvent de
-lui an¬ nonce qu’il
+lui annonce qu’il
-très gran¬ de distinction. Edouard ne
+très grande distinction. Édouard ne
-tel suc¬ cès ;
+tel succès ;
-de ques¬ tion mais
+de question mais
-la distinc¬ tion. —Très grande. # —Tu es
+la distinction. — Très grande. — Tu es
-? —Me voici.
+? — Me voici.
-entre è son tour. “Monsieur Ricard,
+entre à son tour. « Monsieur Ricard,
-écrit qne nous
+écrit que nous
-de l’ex¬ amen oral.
+de l’examen oral.
-avec infini¬ ment de
+avec infiniment de
-en droit.\t. Ricard,
+en droit. Ricard,
-il remer¬ cie en
+il remercie en
-sort, lais¬ sant les
+sort, laissant les
-absolument con¬ tents de
+absolument contents de
-disent Edouard et les étu¬ diants qui
+disent Édouard et les étudiants qui
-? —Ils m’ont
+? — Ils m’ont
-sans m’exa¬ miner. —Tu veux rire. —Pas de
+sans m’examiner. — Tu veux rire. — Pas de
-—Ça c’est
+— 40 — — Ça c’est
-Là-dessus, Edouard, bras
+Là-dessus, &douard, bras
-de l’université.—Il avait
+de l’université. — Il avait
-études. —De retour
+études. — De retour
-passer quel¬ que temps
+passer quelque temps
-comptais su» mon
+comptais sur mon
-avec moi; et
+avec moi ; et
-invité ch ex des
+invité chez des
-venir. Puis¬ qu’il en
+venir. Puisqu’il en
-la soirée; et
+la soirée ; et
-sens dépaysé; une
+sens dépaysé ; une
-les clo¬ ches sonnent
+les cloches sonnent
-l’on entonne : “Les anges
+l’on entonne:« Les anges
-nos campagnes;” je
+nos campagnes ; » je
-des enfants; et
+des enfants ; et
-des mai¬ sons voisines
+des maisons voisines
-belle campa¬ gne couverte
+belle campagne couverte
-les mas¬ ses sombres
+les masses sombres
-sait com¬ ment, prend
+sait comment, prend
-pour moi : de t’avoir
+pour moi:de t’avoir
-me dis¬ traire. Je
+me distraire. Je
-l’an pro¬ chain. J’envoie
+l’an prochain. J’envoie
-particulièrement inté¬ ressant. Demande-lui
+particulièrement intéressant. Demande-lui
-frère, Edouard. Sa
+frère, Édouard. Sa
-la relut.—C’était une
+la relut. — C’était une
-qu’il écrivait,fut-ce un
+qu’il écrivait, fut-ce un
-quelques minutes; puis,
+quelques minutes ; puis,
-la déchira.\t. Ensuite,
+la déchira. Ensuite,
-en exprimant’la contrariété
+en exprimant la contrariété
-son absen¬ ce de
+son absence de
-manière ’plus modérée
+— 41 — manière plus modérée
-Ceci fait,—comme il
+Ceci fait, — comme il
-soit récompensée,—il se
+soit récompensée, — il se
-se re¬ tenir une
+se retenir une
-au pres¬ bytère de
+au presbytère de
-chose :—il était
+chose : — il était
-confesse. Edouard, s’il
+confesse. Édouard, s’il
-catholique con¬ vaincu et
+catholique convaincu et
-des sa¬ crements, lui-même
+des sacrements, lui-même
-chose infini¬ ment précieuse
+chose infiniment précieuse
-tout entier; être
+tout entier ; être
-sans forfante¬ rie, et
+sans forfanterie, et
-ni exagéra¬ tion, voilà
+ni exagération, voilà
-croyait Edouard et
+croyait Édouard et
-parcourait dis¬ traitement et
+parcourait distraitement et
-il sem¬ blait s’abattre
+il semblait s’abattre
-mouvant d’in¬ nombrables flocons
+mouvant d’innombrables flocons
-haut, Edouard se
+haut, Édouard se
-vers SaintLouis-de-France. Une
+vers Saint-Louis-de-France. Une
-le mê¬ me chemin
+le même chemin
-de l’égli¬ se, qui
+de l’église, qui
-mystérieuse. Edouard pousse
+mystérieuse. Édouard pousse
-vestibule, se¬ coue le
+vestibule, secoue le
-est enve¬ loppé et
+est enveloppé et
-touchant spec¬ tacle. Sur
+touchant spectacle. Sur
-allées, Edouard avance
+allées, Édouard avance
-tentative in¬ fructueuse, car
+tentative infructueuse, car
-attention éparpil¬ lée le
+attention éparpillée le
-d’émotion la¬ tente. Au
+d’émotion latente. Au
-dérouler, main¬ tenant, dans
+dérouler, maintenant, dans
-enivré d’harmo¬ nie et
+enivré d’harmonie et
-le divin.\t, Tout
+le divin. Tout
-la Ré¬ demption. Et
+la Rédemption. Et
-et dՎ motion. A la
+et d’émotion. À la
-sainte ta¬ ble ;
+sainte table ;
-petite Marie-Louise; c’est
+petite Marie-Louise ; c’est
-les bénédictions., Maintenant,
+les bénédictions. Maintenant,
-aux deux leur
+aux cieux leur
-entraînants, par¬ lant d’allégresses
+entraînants, parlant d’allégresses
-et con¬ viant tous
+et conviant tous
-réjouissance nou¬ velle. Quelle
+réjouissance nouvelle. Quelle
-le mo¬ narque pour
+le monarque pour
-acclamation. • *
+acclamation. *
-vieil Edouard, qu’estce que
+vieil Édouard, qu’est-ce que
-de Noël? —Je l’ai
+de Noël ? — Je l’ai
-heures, La¬ voie est
+heures, Lavoie est
-me réveiller; il
+me réveiller ; il
-la jour¬ née ensemble
+la journée ensemble
-sommes pro¬ menés, toute l’après-midi; dans la soi¬ rée, il
+sommes promenés, toute l’après-midi ; dans la soirée, il
-ses sœurs; bref,
+ses sœurs ; bref,
-? —Toujours; je
+? — Toujours ; je
-vu au¬ trement. —Moi non plus\tC’est un événe¬ ment que
+vu autrement. — Moi non plus... C’est un événement que
-de Noël; il
+de Noël ; il
-arriver. —Je suis
+arriver. — Je suis
-? —Pas pour
+? — Pas pour
-raisons. —Ce n’est
+raisons. — Ce n’est
-? —Non; mais
+? — Non ; mais
-et beau¬ coup le
+et beaucoup le
-? —Non :
+? — Non :
-cœur. —Et puis,
+cœur. — Et puis,
-la dé¬ tente et
+la détente et
-les af¬ faires, les
+les affaires, les
-autre. —De sorte que\t —Si Noël
+autre. — De sorte que... — Si Noël
-moins. —C’était pourtant
+moins. — C’était pourtant
-plus impor¬ tant, quand
+plus important, quand
-petits. —Oui, pour
+petits. — Oui, pour
-mais, maintenant\t —C’est autre chose. II était
+mais, maintenant...... — C’est autre chose. Il était
-et demie; Ricard
+et demie ; Ricard
-? —Volontiers. Ricard
+? — Volontiers. Ricard
-et feuil¬ letant ses notes; il
+et feuilletant ses notes ; il
-qui s’ac¬ complit tout
+qui s’accomplit tout
-d’Edouard. Ses
+— 43 — d’Édouard. Ses
-s’agrandirent démesuré¬ ment, ses
+s’agrandirent démesurément, ses
-de lui; il
+de lui ; il
-une sensa¬ tion de
+une sensation de
-plus impression¬ nante et
+plus impressionnante et
-garde en¬ core, est
+garde encore, est
-grands mouve¬ ments et
+grands mouvements et
-secousses, ce¬ pendant; il se débat-un peu
+secousses, cependant ; il se débat un peu
-atteste l’impuis¬ sance. Aucune
+atteste l’impuissance. Aucune
-l’impulsion ac¬ quise qui
+l’impulsion acquise qui
-à lui-même; dans
+à lui-même ; dans
-témoin impuis¬ sant et
+témoin impuissant et
-: “S’il recouvrait “connaissance... et
+: « S’il recouvrait connaissance... et
-yeux, “au moins,
+yeux, au moins,
-dire “comme nous
+dire comme nous
-dire “adieu\t” Pauvre
+dire adieu...... » Pauvre
-heureuse alors; tu
+heureuse alors ; tu
-les chagrins.... Ah
+les chagrins... Ah
-misérablement. “Maman !” fait
+misérablement. « Maman ! » fait
-fille, “ma¬ man !” et
+fille, « maman ! » et
-* # *
+* * *
-yeux, Edou¬ ard était
+yeux, Édouard était
-quelle rai¬ son, il
+quelle raison, il
-son ami; et
+son ami ; et
-des histo¬ riens nous
+des historiens nous
-cette législa¬ tion et
+cette législation et
-heures son¬ naient quand
+heures sonnaient quand
-résonna. Edouard crut
+résonna. Édouard crut
-qui re¬ montait, Il
+qui remontait, Il
-voix. —Oui : —Télegram ! Edouard signa
+voix. — Oui : — Telegram ! Édouard signa
-le li¬ vre que
+le livre que
-messager. II referma la porte; puis,
+messager. Il referma la porte ; puis,
-un ins¬ tant, avant
+un instant, avant
-décembre 190. .. Votre
+décembre 190... Votre
-44
+— 44
-CHAPITRE XIII. Dies amara valde Edouard ne
+CHAPITRE XIII.Dies amara valde Édouard ne
-ensuite abon¬ damment,—mais pas
+ensuite abondamment, — mais pas
-jour venu,—détail d’une navran¬ te banalité—il dut
+jour venu, — détail d’une navrante banalité — il dut
-chez lui; aussi
+chez lui ; aussi
-traits dé¬ faits et
+traits défaits et
-accablé. —Qu’est-ce que
+accablé. — Qu’est-ce que
-mon cher? —Une mauvaise nouvelle. —Personne n’est
+mon cher ? — Une mauvaise nouvelle. — Personne n’est
-chez toi? —Mon père
+chez toi ? — Mon père
-mort. —Monsieur Leblanc
+mort. — Monsieur Leblanc
-? —Il est
+? — Il est
-travaillions ensem¬ ble, toi
+travaillions ensemble, toi
-un télégram¬ me du
+un télégramme du
-partir. —Pas possible
+partir. — Pas possible
-rudement é¬ prouvé, mon
+rudement éprouvé, mon
-je sup¬ pose ? —Oui. J’étais
+je suppose ? — Oui. J’étais
-partir. —Je te
+partir. — Je te
-de confiance; tu
+de confiance ; tu
-que j’ap¬ précie l’étendue
+que j’apprécie l’étendue
-puis tՐ tre utile
+puis t’être utile
-sais... —Merci. Au revoir. —Je vais
+sais... — Merci. Au revoir. — Je vais
-chars. A midi, Edouard partait
+chars. À midi, Édouard partait
-pauvre Edouard. Au revoir Edouard. —Au revoir
+pauvre Édouard. Au revoir Édouard. — Au revoir
-examens. —Bon courage.\t—Merci. Il
+examens. — Bon courage. — Merci. Il
-à SaintGermain, il
+à Saint-Germain, il
-semaines aupa¬ ravant, et
+semaines auparavant, et
-en aper¬ cevant le
+en apercevant le
-en de¬ vinant la
+en devinant la
-étaient amor¬ tis et
+étaient amortis et
-pleurant ’embrasser son
+pleurant embrasser son
-le regar¬ da et dit: “Oh qu’il
+le regarda et dit : « Oh qu’il
-noir !” et
+noir ! » et
-bras. Edouard la
+bras. Édouard la
-en con¬ templation devant
+en contemplation devant
-ne vou¬ lut pas
+ne voulut pas
-la nuit.— Il
+la nuit. — Il
-les fa¬ cultés et ’permettre de
+les facultés et permettre de
-désoler indé¬ finiment; mais,
+désoler indéfiniment ; mais,
-— ■t?6 -T * là,
+— là,
-le som¬ meil. Il
+le sommeil. Il
-de pren¬ dre sur
+de prendre sur
-de nou¬ velles larmes,
+de nouvelles larmes,
-réveilla, bri¬ sé, et
+réveilla, brisé, et
-refusait, disant:\t“Qu’est-ce que
+refusait, disant : « Qu’est-ce que
-à rien.” Les
+à rien. » Les
-Marie-Louise eu¬ rent raison
+Marie-Louise eurent raison
-madame Le¬ blanc était
+madame Leblanc était
-plus coura¬ geuse. Le
+plus courageuse. Le
-forma. Edouard marchait
+forma. Édouard marchait
-parents. . Sur
+parents. Sur
-on disait: “mon¬ sieur Leblanc
+on disait : « monsieur Leblanc
-pas déshonneur.” Inconscient
+pas déshonneur. » Inconscient
-il é¬ tait l’objet,
+il était l’objet,
-gravement der¬ rière les
+gravement derrière les
-que l’Eglise accor¬ de à
+que l’Église accorde à
-enfants. Edouard fondit
+enfants. Édouard fondit
-quand ré¬ sonna le
+quand résonna le
-pour tou¬ jours ;
+pour toujours ;
-au char¬ nier, où
+au charnier, où
-gelée. Edouard s‘en retournait,
+gelée. Édouard s’en retournait,
-curé l’ar¬ rêta et
+curé l’arrêta et
-moi, Edou¬ ard, je
+moi, Édouard, je
-et signé; ils
+et signé ; ils
-entrer Edouard dans
+entrer Édouard dans
-nombre incroy¬ able de
+nombre incroyable de
-invita Edouard à
+invita Édouard à
-pensé, Edouard, que tu aime¬ rais à
+pensé, Édouard, que tu aimerais à
-père. ’ —Vous avez
+père. — Vous avez
-très recon¬ naissant. —Ton père
+très reconnaissant. — Ton père
-le lende¬ main de
+le lendemain de
-est re¬ tourné chez
+est retourné chez
-plus mal; oh a
+plus mal ; on a
-fait deman¬ der sans
+fait demander sans
-l’ai admisnistré; il
+l’ai admisnistré ; il
-a commu¬ nié avec
+a communié avec
-piété rare.. .C’était un brave hom¬ me, ton père; j’espère
+piété rare... C’était un brave homme, ton père ; j’espère
-lui res¬ sembleras. Je
+lui ressembleras. Je
-a per¬ du connaissance; juste
+a perdu connaissance ; juste
-autre malade; je
+autre malade ; je
-fin. —Pensait-il qu’il allait mourir?
+fin. — Pensait-il qu’il allait mourir ?
-/ —
+—
-— —Oui ;
+— — Oui ;
-ne croy¬ ait pas
+ne croyait pas
-ses pffaires en
+ses affaires en
-possible. —Pauvre père ! —Il a
+possible. — Pauvre père ! — Il a
-ta mère; il
+ta mère ; il
-a de¬ mandé de
+a demandé de
-penser k lui
+penser à lui
-mais k vous autres. Edouard écoutait,
+mais à vous autres. Édouard écoutait,
-d’eau. —Qu’a-t-elle dit? —Elle a
+d’eau. — Qu’a-t-elle dit ? — Elle a
-demandait l’imposs’ibble, qu’elle penserait tou¬ jours, toujours à lui; mais
+demandait l’impossibble, qu’elle penserait toujours, toujours à lui ; mais
-pleurant. —Oh ! fit Edouard, comme
+pleurant. — Oh ! fit Édouard, comme
-joues. —Voyons, voyons,
+joues. — Voyons, voyons,
-le curé; calme-toi.
+le curé ; calme-toi.
-nous fini¬ rons une
+nous finirons une
-? •—Non ;
+? — Non ;
-Curé. —Pendant tout
+Curé. — Pendant tout
-de MarieLouise, qui
+de Marie-Louise, qui
-prosternée è côté
+prosternée à côté
-commençaient k lui
+commençaient à lui
-dit k Marie-Louise
+dit à Marie-Louise
-petite, k fendre
+petite, à fendre
-plus cal¬ me et
+plus calme et
-pas attris¬ ter ton
+pas attrister ton
-Il dit: j’aurais
+Il dit : j’aurais
-voir Edouard\t Ç’a été tout: il
+voir Édouard...... Ç’a été tout : il
-allé ensui¬ te, en déclinant. —Il n’a
+allé ensuite, en déclinant. — Il n’a
-beaucoup souffert? —Non. Tu
+beaucoup souffert ? — Non. Tu
-de t’atten¬ dre à
+de t’attendre à
-? —Ça m’a
+? — Ça m’a
-terre. —Pauvre enfant,
+terre. — Pauvre enfant,
-bon curé,— qui
+bon curé, — qui
-venir Edpuard pour
+venir Édpuard pour
-le moral.—Et ça
+le moral. — Et ça
-résignée, aujour¬ d’hui ?
+résignée, aujourd’hui ?
-jours-ci. —Elle se ’ laisse
+jours-ci. — Elle se laisse
-d’elle. —Une bonne
+d’elle. — Une bonne
-famille, k pré¬ sent. Ça
+famille, à présent. Ça
-et k ta
+et à ta
-père. —Je ferai
+père. — Je ferai
-le Curé.\t• —Oui; continue k faire commequand ton
+le Curé. — Oui ; continue à faire comme quand ton
-moyen d’ap¬ prendre à
+moyen d’apprendre à
-et au¬ près du
+et auprès du
-de rési¬ gnation chrétienne
+de résignation chrétienne
-: “La meilleure
+: « La meilleure
-continuer k mettre
+continuer à mettre
-en œu¬ vre, et
+en œuvre, et
-: qu’estcc que
+: qu’est-ce que
-m’aurait conseillé? et
+m’aurait conseillé ? et
-en toi.” Edouard le
+en toi. » Édouard le
-se ****.■ f. * A ■*
+se
-mettait
+— 47 — mettait
-à cha¬ que instant,
+à chaque instant,
-et Edou¬ ard demeura
+et Édouard demeura
-grande mai¬ son, avec
+grande maison, avec
-et rési¬ gnée, qui
+et résignée, qui
-grandes crises— et
+grandes crises — et
-à Edouard, avant
+à Édouard, avant
-à Mont¬ réal, subir
+à Montréal, subir
-entourée d’af¬ fection et
+entourée d’affection et
-la maison; cela
+la maison ; cela
-et l’oc¬ cupait. Il
+et l’occupait. Il
-madame Le¬ blanc, gardant,
+madame Leblanc, gardant,
-: Edouard, tu Vas emmener
+: Édouard, tu vas emmener
-une pro¬ menade. Elle
+une promenade. Elle
-que Marie-Loui¬ se perdit,
+que Marie-Louise perdit,
-touchant, Edouard et MarieLouise soignaient
+touchant, Édouard et Marie-Louise soignaient
-et l’ex¬ ercice les
+et l’exercice les
-(presque gais; ils
+(presque gais ; ils
-pour l’au¬ tre.—Tous les
+pour l’autre. — Tous les
-parlait pas; et,
+parlait pas ; et,
-se fai¬ sait, parfois,
+se faisait, parfois,
-avec atten¬ drissement du
+avec attendrissement du
-grand char¬ me qu’était sa présence; ils en par¬ laient avec
+grand charme qu’était sa présence ; ils en parlaient avec
-lui fai¬ saient encore
+lui faisaient encore
-occupée, Edouard sortit
+occupée, Édouard sortit
-perron, Edouard regardait
+perron, Édouard regardait
-et par¬ tout, l’horizon
+et partout, l’horizon
-soleil. Edouard descendit
+soleil. Édouard descendit
-long pale¬ tot noir
+long paletot noir
-tapis.
+— 48 — tapis.
-le no¬ taire Roy,
+le notaire Roy,
-père. —Bonjour Edouard. —Bonjour, monsieur Roy. —Ça va
+père. — Bonjour Édouard. — Bonjour, monsieur Roy. — Ça va
-? —Il le
+? — Il le
-bien. —Et chez
+bien. — Et chez
-? —Tous sont
+? — Tous sont
-possible. —J’espère que
+possible. — J’espère que
-testament. —On m’a
+testament. — On m’a
-cela. —Quand tu
+cela. — Quand tu
-prendre con¬ naissance .... —J’en connais la substance\t —Je me
+prendre connaissance.... — J’en connais la substance... — Je me
-ami. —Merci, monsieur Roy; au revoir. —Au revoir. Edouard continua
+ami. — Merci, monsieur Roy ; au revoir. — Au revoir. Édouard continua
-montrait cha¬ cun et
+montrait chacun et
-et descen¬ dant la
+et descendant la
-vit ve¬ nir une
+vit venir une
-à l’a¬ mitié que
+à l’amitié que
-à Marie-Loui¬ se, dans
+à Marie-Louise, dans
-était ⬠gée de
+était âgée de
-semblaient générale¬ ment noirs,
+semblaient généralement noirs,
-sérieux —presque trop—et posée.
+sérieux — presque trop — et posée.
-arrière, mon¬ trant les
+arrière, montrant les
-devenait cha¬ toyante et
+devenait chatoyante et
-une ca¬ resse.—C’est ce
+une caresse. — C’est ce
-trouva Edouard. Il
+trouva Édouard. Il
-la première: bonjour,
+la première : bonjour,
-Leblanc. —Bonjour, mademoiselle. —Comment est
+Leblanc. — Bonjour, mademoiselle. — Comment est
-? —Bien, mademoiselle; je vous re¬ mercie. —Vous vous
+? — Bien, mademoiselle ; je vous remercie. — Vous vous
-? —Comme vous
+? — Comme vous
-aussi, mademoiselle? Oh
+aussi, mademoiselle ? Oh
-par af¬ faire, dit-elle,
+par affaire, dit-elle,
-continué ù marcher. Edouard l’avait
+continué à marcher. Édouard l’avait
-côte ù côte.
+côte à côte.
-qu’elle portait? —Volontiers. Et
+qu’elle portait ? — Volontiers. Et
-les sêrvices de
+les services de
-dit Edouard, désireux
+dit Édouard, désireux
-la conversa¬ tion, et
+la conversation, et
-— ~ff l’entretint
+— l’entretint
-lui-même. ^\tIls arrivèrent
+lui-même. Ils arrivèrent
-pas en¬ trer. —Alors, ce
+pas entrer. — Alors, ce
-monsieur Leblanc; merci beaucoup.\t• Au
+monsieur Leblanc ; merci beaucoup. Au
-mademoiselle :\tdit-il, en
+mademoiselle : dit-il, en
-profondément. Edouard ne
+profondément. Édouard ne
-la soi¬ rée il
+la soirée il
-à MarieLouise :
+à Marie-Louise :
-que mademoisel¬ le Coutu
+que mademoiselle Coutu
-? —C’est è cause
+? — C’est à cause
-cher. —Pourquoi ça
+cher. — Pourquoi ça
-? —Elle suppose
+? — Elle suppose
-ici. ^\t—C’est me
+ici. — C’est me
-beaucoup d’hon“■*’ neur ;
+beaucoup d’honneur ;
-te pri¬ ver de
+te priver de
-compagnie. —Et puis,
+compagnie. — Et puis,
-raison. —Laquelle ? —Tu comprends
+raison. — Laquelle ? — Tu comprends
-penses, toi-même.\t’\t‘ —Par exemple
+penses, toi-même. — Par exemple
-! —C’est comme cela. —Elle a
+! — C’est comme cela. — Elle a
-tort. —Oui; mais
+tort. — Oui ; mais
-va ve¬ nir ce soir; je
+va venir ce soir ; je
-ai demandé; j’ai “besoin d’elle. _ —Ah ! —Es-tu content
+ai demandé ; j’ai besoin d’elle. — Ah ! — Es-tu content
-elle “jeta à
+elle jeta à
-vers s* son
+vers son
-sœur ingé¬ nieuse et aimante. A sept
+sœur ingénieuse et aimante. À sept
-arriva. w\tElle dit
+arriva. Elle dit
-à Edouard et em¬ brassa madame
+à Édouard et embrassa madame
-Louise l’em¬ mena dans
+Louise l’emmena dans
-elles s’oc¬ cupèrent de
+elles s’occupèrent de
-: Loui¬ se, blonde,
+: Louise, blonde,
-et ai¬ mante ;
+et aimante ;
-quoique égale¬ ment tendre
+quoique également tendre
-bonnes en¬ fants, toutes
+bonnes enfants, toutes
-malicieuses. . Blanche
+malicieuses. Blanche
-prête ù partir. —Imagine-toi, maman,
+prête à partir. — Imagine-toi, maman,
-rester ?i coucher avee moi
+rester coucher avec moi
-la rete¬ nir. Elle
+la retenir. Elle
-Leblanc. —Il faut
+Leblanc. — Il faut
-je retour¬ ne h la
+je retourne à la
-Marie-Louise. Edouard va
+Marie-Louise. Édouard va
-Leblanc. —Je vous remercie, madame: il
+Leblanc. —J e vous remercie, madame : il
-sûrs. —C’est plus prudent. —Mais, je
+sûrs. — C’est plus prudent. — Mais, je
-Leblanc. —Ça ne
+Leblanc. — Ça ne
-mademoiselle. —Alors, venez.
+mademoiselle. — Alors, venez.
-chemin, Edou¬ ard offrit
+chemin, Édouard offrit
-événements dou¬ loureux de
+événements douloureux de
-plaignit sin¬ cèrement et
+plaignit sincèrement et
-devait, sur¬ tout pour
+devait, surtout pour
-pour
+— 50 — pour
-répondit qu’el¬ le n’avait
+répondit qu’elle n’avait
-Mais Edouard n’était
+Mais Édouard n’était
-la conversation; il
+la conversation ; il
-le char¬ me de
+le charme de
-à Edouard et
+à Édouard et
-: “Depuis trois
+: « Depuis trois
-je l’aime,.... s’il
+je l’aime,... s’il
-s’en apercevoir.’’ On
+s’en apercevoir. » On
-pour l’ad¬ mission à
+pour l’admission à
-et Edouard, l’objet
+et Édouard, l’objet
-noircir savam¬ ment ,sous peine
+noircir savamment, sous peine
-à l’ex¬ amen. Tâche
+à l’examen. Tâche
-de scs nerfs. Edouard était
+de ses nerfs. Édouard était
-chez Ri¬ card. Celui-ci
+chez Ricard. Celui-ci
-bras ou¬ verts et,
+bras ouverts et,
-demanda Edouard ? —Tout le temps; mais
+demanda Édouard ? — Tout le temps ; mais
-Hier, cepen¬ dant, j’ai
+Hier, cependant, j’ai
-bien pas¬ ser. Je
+bien passer. Je
-récit. —Moi, je
+récit. — Moi, je
-loisir dՎ tudier, tu
+loisir d’étudier, tu
-reste. ’J’é¬ tais, heureusement,
+reste. J’étais, heureusement,
-l’avance. —Et tu
+l’avance. — Et tu
-trop fatigué? —Non ;
+trop fatigué ? — Non ;
-mes fa¬ tigues, là-bas,
+mes fatigues, là-bas,
-et Edouard raconta
+et Édouard raconta
-perte irré¬ parable, dit
+perte irréparable, dit
-plus afflgés que
+plus affigés que
-! —Oui, je
+! — Oui, je
-mon père; mais
+mon père ; mais
-l’examen en¬ semble, si
+l’examen ensemble, si
-matin. —C’est convenu.
+matin. — C’est convenu.
-l’Université, ses. camarades saluèrent Edouard avec avec une sympathie respectueuse; et
+l’Université, ses camarades saluèrent Édouard avec {{erratum |avec|}} une sympathie respectueuse ; et
-main. La’ même
+main. La même
-examinateurs, ins¬ truits de
+examinateurs, instruits de
-d’eux, avi¬ sant une
+d’eux, avisant une
-avec prévenan¬ ce :
+avec prévenance :
-mettre tou¬
+mettre tou-
-te
+— 51 — te
-Ils ré¬ pondaient brièvement
+Ils répondaient brièvement
-le pou¬ vaient pas,
+le pouvaient pas,
-des exami¬ nateurs, cependant,
+des examinateurs, cependant,
-voir ron¬ ger plus
+voir ronger plus
-de ré- ’ ponse. Assis
+de réponse. Assis
-l’examen, fi Notrc-Dame-de-Lourdes et
+l’examen, à Notre-Dame-de-Lourdes et
-qui brû¬ leraient pendant qu’ils travailleraient; d’autres,
+qui brûleraient pendant qu’ils travailleraient ; d’autres,
-confiance ail¬ leurs, trompaient
+confiance ailleurs, trompaient
-devenaient, fi l’aide
+devenaient, à l’aide
-dont Edouard n’eût
+dont Édouard n’eût
-mais Edouard la
+mais Édouard la
-se gar¬ dant bien,
+se gardant bien,
-; Ri¬ card et Edouard se
+; Ricard et Édouard se
-de s’éloi¬ gner pour
+de s’éloigner pour
-la secon¬ de, qui
+la seconde, qui
-Marie-Louise atten¬ dait Edouard, lettre
+Marie-Louise attendait Édouard, lettre
-et l’en¬ courager. Marie-Louise
+et l’encourager. Marie-Louise
-: Cher Edouard, La
+: {{br0}} Cher Édouard, La
-de reve¬ nir, cher
+de revenir, cher
-est, main¬ tenant, celle
+est, maintenant, celle
-mieux. . Comment
+mieux. Comment
-les examens? S’ils
+les examens ? S’ils
-tu ré¬ pares cela, quand lu reviendras’. IMamaii est
+tu répares cela, quand tu reviendras. Maman est
-bien mainte¬ nant :
+bien maintenant :
-jours fi l’église
+jours à l’église
-comme a¬ vant. Pardonne-moi
+comme avant. Pardonne-moi
-t’avoir par¬ lé uniquement
+t’avoir parlé uniquement
-ils doi¬ vent te
+ils doivent te
-tant fi cœur. Passe-lcs bien
+tant à cœur. Passe-les bien
-Marie-Louise. Edouard passa
+Marie-Louise. Édouard passa
-l’Université fi deux
+l’Université à deux
-et consul¬ tations mystérieuses.
+et consultations mystérieuses.
-se deman¬ dait-on ?\t•\t. L’appariteur
+se demandait-on ? L’appariteur
-? —Tout à
+? — Tout à
-occupés. —Mais est-ce
+occupés. — Mais est-ce
-52 — —Ce ne
+— 52 — — Ce ne
-pas long; il
+pas long ; il
-a quel¬ que chose
+a quelque chose
-particulier. . —Qu’est-ce que c’est? Il
+particulier. — Qu’est-ce que c’est ? Il
-demanda Edouard ? —On fait
+demanda Édouard ? — On fait
-enquête. —Et si
+enquête. — Et si
-? —Celui qui
+? — Celui qui
-prison. —C’est sévère. —On ne
+prison. — C’est sévère. — On ne
-pas approu¬ ver ça.
+pas approuver ça.
-pas en¬ courager, dit
+pas encourager, dit
-fut gar¬ dée comme
+fut gardée comme
-et l’ex¬ amen se continua.\t. Cette
+et l’examen se continua. Cette
-la derniè¬ re de l’examen; chacun
+la dernière de l’examen ; chacun
-à l’œu¬ vre avec
+à l’œuvre avec
-fin. Edouard y
+fin. Édouard y
-sortit. Lin examen
+sortit. Un examen
-la salle; Ricard
+la salle ; Ricard
-rejoindre. —Ah !
+rejoindre. — Ah !
-dit Edouard :
+dit Édouard :
-passé. —J’ai tout
+passé. — J’ai tout
-et con¬ vinrent que
+et convinrent que
-les ré¬ sultats officiels
+les résultats officiels
-ces résul¬ tats ;
+ces résultats ;
-ainsi qu’Edouard pu¬ rent lire
+ainsi qu’Édouard purent lire
-le secrétai¬ re du
+le secrétaire du
-le ser¬ ment d’office,
+le serment d’office,
-main, et.. .. ils sont avocats.\t’ Détails
+main, et... ils sont avocats. Détails
-après l’exa¬ men de
+après l’examen de
-des concurrents—et des adver¬ saires—dans la
+des concurrents — et des adversaires — dans la
-ses inté¬ rêts. Le
+ses intérêts. Le
-ont l’ami¬ tié plus
+ont l’amitié plus
-explique qu’Edouard et
+explique qu’Édouard et
-prirent ensem¬ ble la
+prirent ensemble la
-du télégra¬ phe, pour
+du télégraphe, pour
-l’heureuse nouvel¬ le à
+l’heureuse nouvelle à
-différente. Tn m’écriras,
+différente. Tu m’écriras,
-Ricard. —Oui ;
+Ricard. — Oui ;
-nous re¬ voir, le
+nous revoir, le
-refrain —Bonjour, mon cher Edouard, mon
+refrain — Bonjour, mon cher Édouard, mon
-noir, ***** 41 f i
+noir,
-après
+— 53 — après
-tant convoi¬ té d’avocat,
+tant convoité d’avocat,
-petite MarieLouise, qu’il
+petite Marie-Louise, qu’il
-félicitations, Edouard fit
+félicitations, Édouard fit
-de l’exa¬ men, de
+de l’examen, de
-le sommeil.—A tous,
+le sommeil. — À tous,
-à Edouard. Il
+à Édouard. Il
-à el¬ le, il
+à elle, il
-comme ce¬ lui que
+comme celui que
-arbuste nou¬ veau. Au
+arbuste nouveau. Au
-trouva réu¬ nie pour
+trouva réunie pour
-lesquels Edouard allait
+lesquels Édouard allait
-projet déter¬ miné, au
+projet déterminé, au
-ses examens; ensuite,
+ses examens ; ensuite,
-à Edouard. Il
+à Édouard. Il
-dernière com¬ me autrefois
+dernière comme autrefois
-le matin. Mon
+le matin.{{br0}} Mon
-en dé¬ cisions pratiques.
+en décisions pratiques.
-réflexion. Cha¬ que côté
+réflexion. Chaque côté
-avantages. A la cam¬ pagne, tu
+avantages. À la campagne, tu
-aussi loin; en
+aussi loin ; en
-en com¬ mençant tout
+en commençant tout
-ne sa¬ vais tes
+ne savais tes
-que, ’sachant que
+que, sachant que
-bon - escient,
+bon — escient,
-me lais¬ se vivre,
+me laisse vivre,
-et croismoi toujours,
+et crois-moi toujours,
-mets-toi beau; je t’emmène quel¬ que part
+mets-toi beau ; je t’emmène quelque part
-avec indul¬ gence et
+avec indulgence et
-tard. —Soyez sans crainte, maman; nous
+tard. — Soyez sans crainte, maman ; nous
-son amie,— et avec quel¬ que autre
+son amie, — et avec quelque autre
-la porte; et
+la porte ; et
-examens, naturelle¬ ment. Louise demanda: n’est-cc pas
+examens, naturellement. Louise demanda : n’est-ce pas
-dans l’affir mative, mais
+dans l’affirmative, mais
-bien. —Vous êtes
+bien. — Vous êtes
-? —Oh !
+? — Oh !
-mademoiselle. —Vous devez
+mademoiselle. — Vous devez
-étudier. —Je n’ai
+étudier. — Je n’ai
-à prépa¬ rer; mais
+à préparer ; mais
-étude. —Que je
+étude. — Que je
-vous au¬ tres les hommes. —C’est affaire d’habitude. —Je crois
+vous autres les hommes. — C’est affaire d’habitude. — Je crois
-pas capa¬ ble de
+pas capable de
-habitude-là. —Vous n’en
+habitude-là. — Vous n’en
-en sou¬ riant. Il
+en souriant. Il
-chemin, Edouard était songeur. A quoi
+chemin, Édouard était songeur. À quoi
-? —A toutes
+? — À toutes
-choses. —Encore ? —Je te
+choses. — Encore ? — Je te
-sœur, Marie-Loui¬ se n’insista
+sœur, Marie-Louise n’insista
-attendit, croy¬ ant bien
+attendit, croyant bien
-semaine, Edouard reçut
+semaine, Édouard reçut
-ses an¬ ciens patrons,
+ses anciens patrons,
-janvier 190.... Langlois
+janvier 190....{{Br0}} Langlois
-Avocats. Edifice de
+Avocats. Édifice de
-M. Edouard Leblanc,
+M. Édouard Leblanc,
-vous remet¬ tre de
+vous remettre de
-fait grande¬ ment sentir.
+fait grandement sentir.
-dévoués, . Langlois
+dévoués, Langlois
-fort inatten¬ due et
+fort inattendue et
-moins avantageuse: bon
+moins avantageuse : bon
-beau commencement; son
+beau commencement ; son
-peut-être. Edouard, qui
+peut-être. Édouard, qui
-communiqua cet¬ te lettre
+communiqua cette lettre
-une pa¬ reille chance. —-C’est que
+une pareille chance. — C’est que
-pas. —Va te
+pas. — Va te
-une fortu¬ ne ;
+une fortune ;
-désirs d’Edouard. Cependant,
+désirs d’Édouard. Cependant,
-des ob¬ jections, pour
+des objections, pour
-un sacri¬ fice en
+un sacrifice en
-le demande.—Oh ! les touchan¬ tes ruses
+le demande. — Oh ! les touchantes ruses
-l’amour... Edouard l’embrassa, pour /cacher son
+l’amour... Édouard l’embrassa, pour cacher son
-maîtresse d’elle-rnême, elle
+maîtresse d’elle-même, elle
-en tète-à-tête. Prétextant
+en tête-à-tête. Prétextant
-elle a¬ vait réussi
+elle avait réussi
-dissimuler. Edouard lui
+dissimuler. Édouard lui
-pour Montréal; la
+pour Montréal ; la
-tendit involon¬ tairement vers
+tendit involontairement vers
-dit Edouard, qu’il
+dit Édouard, qu’il
-de temps.—Ces jeunes
+de temps. — Ces jeunes
-partir, en¬ suite, sans
+partir, ensuite, sans
-ce qu’el¬ le ressentait
+ce qu’elle ressentait
-dit Blan¬ che, avec
+dit Blanche, avec
-sanglot. —Moi aussi,
+sanglot. — Moi aussi,
-voulant, di¬ sait-il galamment,
+voulant, disait-il galamment,
-vivace. IJlle accepta
+vivace. Elle accepta
-mademoiselle, demaqda Edouard, surpris,
+mademoiselle, demanda Édouard, surpris,
-plus attentivement? Les pleurs l’aveuglaient; elle
+plus attentivement ? Les pleurs l’aveuglaient ; elle
-comprit. Blanche,—et ce
+comprit. Blanche, — et ce
-aux lèvres—Blanche, qu’avez-vous
+aux lèvres — Blanche, qu’avez-vous
--56II était
+— 56 — Il était
-genoux .devant elle.
+genoux devant elle.
-la pau¬ vrette. Ce
+la pauvrette. Ce
-notre jeunes¬ se. II lui
+notre jeunesse. Il lui
-doucement, fai¬ sant passer
+doucement, faisant passer
-parler d’amour; et
+parler d’amour ; et
-dirent tout: lui,
+dirent tout : lui,
-besoin d’a¬ mour et
+besoin d’amour et
-ils .se parlèrent
+ils se parlèrent
-tôt pos¬ sible. CHAPITRE XVII. T ii uiiciuaiiuii Saint-Germain
+tôt possible. CHAPITRE XVII. L’orientation Saint-Germain
-cher Edouard, J’ose
+cher Édouard, J’ose
-et pour¬ tant je
+et pourtant je
-aime. ôh !
+aime. Ah !
-toujours, tou¬ jours. Je
+toujours, toujours. Je
-yeux, Edouard, vos
+yeux, Édouard, vos
-une in¬ dicible douceur.
+une indicible douceur.
-et puis,\tje vous ai¬ me tant.
+et puis,... je vous aime tant.
-à ma¬ man, qui
+à maman, qui
-parle bien¬ tôt, car
+parle bientôt, car
-encore, Edouard, que
+encore, Édouard, que
-Blanche. Edouard était
+Blanche. Édouard était
-son ancien¬ ne chambre,
+son ancienne chambre,
-il te¬ nait enfin
+il tenait enfin
-preuve tan¬ gible de
+preuve tangible de
-rêve d’a¬ mour qu’il
+rêve d’amour qu’il
-la constancè de
+la constance de
-longuement, ré¬ pétant chaque
+longuement, répétant chaque
-joie profonde; tout
+joie profonde ; tout
-apparaissait ra¬ dieuse; toutes
+apparaissait radieuse ; toutes
-lui de¬ venaient légères
+lui devenaient légères
-nom, Edouard trouvait
+nom, Édouard trouvait
-un sem¬ blable encouragement.\t• Quand
+un semblable encouragement. Quand
-tout cè qu’il
+tout ce qu’il
-pour com¬ mencer la
+pour commencer la
-conquérir. Edouard envisageait
+conquérir. Édouard envisageait
-d’un oeil calme
+d’un œil calme
-à or¬ ganiser sa
+à organiser sa
-efforts mé¬ thodiques et
+efforts méthodiques et
-laisser dé¬ tourner de
+laisser détourner de
-traverse, né¬ glige tout
+traverse, néglige tout
-but, com¬ me on
+but, comme on
-cet hom¬ me est
+cet homme est
-était Edouard. Sous
+était Édouard. Sous
-; aus¬ si, tout
+; aussi, tout
-vastes pos¬ sibilités, pour
+vastes possibilités, pour
-à for¬ mer son
+à former son
-qu’en au¬ tant qu’on
+qu’en autant qu’on
-allait sou¬ vent chercher
+allait souvent chercher
-la mon¬ tagne. Il
+la montagne. Il
-la jour¬ née, on
+la journée, on
-mais ja¬ mais d’inactivité
+mais jamais d’inactivité
-il s’appli¬ quait ù celui
+il s’appliquait à celui
-si néces¬ saire et
+si nécessaire et
-habitudes dՎ tudiant, demeurant
+habitudes d’étudiant, demeurant
-: travail¬ leur et
+: travailleur et
-à rece¬ voir sa visite, ù son
+à recevoir sa visite, à son
-s’était reformé: lui,
+s’était reformé : lui,
-même manière: le sérieux qu’impo¬ sait sa
+même manière : le sérieux qu’imposait sa
-à Edouard, comme
+à Édouard, comme
-les tris¬ tes événements
+les tristes événements
-cher Edouard, lui
+cher Édouard, lui
-! —J’en suis
+! — J’en suis
-t’assure. —Comment te
+t’assure. — Comment te
-ton bu¬ reau ? —Parfaitement bien
+ton bureau ? — Parfaitement bien
-moi. —Y a-t-il beaucoup d’ouvrage? —Pas mal.\t. —Ça ne
+moi. — Y a-t-il beaucoup d’ouvrage ? — Pas mal. — Ça ne
-ça. —Je fais
+ça. — Je fais
-juillet et Edouard lui demanda com¬ ment marchait
+— 58 — juillet et Édouard lui demanda comment marchait
-préparation. —Assez bien,
+préparation. — Assez bien,
-Lavoie. —Si mes
+Lavoie. — Si mes
-résumés peu¬ vent t’être
+résumés peuvent t’être
-sais.... —Merci. J’irai
+sais.... — Merci. J’irai
-chambre, main¬ tenant ?\t. —Toujours à
+chambre, maintenant ? — Toujours à
-lui, Edouard écrivit
+lui, Édouard écrivit
-tu m’annon¬ çais ton
+tu m’annonçais ton
-chez Lan¬ glois &
+chez Langlois &
-me croy¬ ais encore
+me croyais encore
-ma famille; on
+ma famille ; on
-l’ai ac¬ ceptée. Ma
+l’ai acceptée. Ma
-quelques espéran¬ ces, moi; mais
+quelques espérances, moi ; mais
-persuadé d’ac¬ cepter et
+persuadé d’accepter et
-les famil¬ les où
+les familles où
-de nou¬ veaux foyers—la mort
+de nouveaux foyers — la mort
-succédant toujours—aient été for¬ més. Tu
+succédant toujours — aient été formés. Tu
-cette œu¬ vre de
+cette œuvre de
-être rem¬ placé par
+être remplacé par
-te racon¬ ter; j’en
+te raconter ; j’en
-suis certain.\t, Je
+suis certain. Je
-travaille et.... je
+travaille et... je
-de par¬ faits gentilshommes
+de parfaits gentilshommes
-de sen¬ timents se
+de sentiments se
-de vue—mais jamais
+de vue — mais jamais
-ami, Edouard Leblanc.
+ami, Édouard Leblanc.
-débuts Edouard est
+débuts Édouard est
-en tour¬ ne d’autres.
+en tourne d’autres.
-d’une li¬ gne à
+d’une ligne à
-ferment quelque¬ fois, pour
+ferment quelquefois, pour
-plus lon¬ guement et
+plus longuement et
-mortels, l’a¬ vocat est
+mortels, l’avocat est
-chèrement
+— 59 — chèrement
-profitables consulta¬ tions et
+profitables consultations et
-soir, allè¬ gre et
+soir, allègre et
-et d’au¬ tres ne
+et d’autres ne
-frais. . Leur
+frais. Leur
-sinécure. Edouard l’éprouvait,
+sinécure. Édouard l’éprouvait,
-plus ingrate; c’est
+plus ingrate ; c’est
-pas ..tous des
+pas tous des
-de bilocation; il
+de bilocation ; il
-quatre pla¬ ces, partout
+quatre places, partout
-leur at¬ tention, pour
+leur attention, pour
-à s’oc¬ cuper et
+à s’occuper et
-à cha¬ que pas,
+à chaque pas,
-dix, Edouard devait
+dix, Édouard devait
-les livres., con¬ sulté quelques
+les livres, consulté quelques
-un interroga¬ toire sur
+un interrogatoire sur
-faire décla¬ rer deux
+faire déclarer deux
-bref d’exécution j et
+bref d’exécution, et
-en sur¬ veillant la
+en surveillant la
-aller dîner: “monsieur Leblanc!” —Oui, monsieur. —Avez-vous poursuivi
+aller dîner : « monsieur Leblanc ! » — Oui, monsieur. — Avez-vous poursuivi
-? —Non, monsieur
+? — Non, monsieur
-temps. —C’est malheureux
+temps. — C’est malheureux
-venir ré¬ gler et
+venir régler et
-les frais; et Evariste Dion,
+les frais ; et Évariste Dion,
-? —Je vais
+? — Je vais
-l’action, aprèsmidi. —N’en faites rien; Il
+l’action, après-midi. — N’en faites rien ; Il
-rapportée, in¬ tervient le
+rapportée, intervient le
-recommencer. —Je crois
+recommencer. — Je crois
-va venir; c’est
+va venir ; c’est
-voir Edouard. Celui-ci
+voir Édouard. Celui-ci
-les renseigne—et son
+les renseigne — et son
-toute l’après-mi¬ di, et
+toute l’après-midi, et
-Aussi eston fort
+Aussi est-on fort
-fait, .peu à
+fait, peu à
-sont, heureuse¬ ment, des
+sont, heureusement, des
-Barreau, ex¬ ploiteurs d’infortunes
+Barreau, exploiteurs d’infortunes
-fini. Edouard reprend
+fini. Édouard reprend
-et conti¬ nue sa
+et continue sa
-roman d’Hen¬ ri Bordeaux, "La Peur de Vivre.’’ Les
+roman d’Henri Bordeaux, « La Peur de Vivre. » Les
-à l’inten¬ tion de
+à l’intention de
-parcourt, vou¬ lant le
+parcourt, voulant le
-une jeu¬ ne fille
+une jeune fille
-en re¬ tirer du
+en retirer du
-de l’honnorablc Potvin, qu’Edouard avait
+de l’honnorable Potvin, qu’Édouard avait
-de no¬ vembre précédent,
+de novembre précédent,
-des é¬ tudiants. —Bonjour !
+des étudiants. — Bonjour !
-! —Bonjour, monsieur
+! — Bonjour, monsieur
-? —Ce soir.
+? — Ce soir.
-tu sais\t —Plus on
+tu sais..... — Plus on
-dit Giroux. .. • —Plus on
+dit Giroux... — Plus on
-maintenant. Qu’cst-ce que
+maintenant. Qu’est-ce que
-cher Edouard ? —Je ne
+cher Édouard ? — Je ne
-travaille. —Hum !
+travaille. — Hum !
-ambitions. —Des fois. —Ça te mènera loin\tT’arrivet-il d’avoir
+ambitions. — Des fois. — Ça te mènera loin..... T’arrive-t-il d’avoir
-tu se¬ ras, plus
+tu seras, plus
-tu fe¬ ras, alors ? —J’avoue que non; et
+tu feras, alors ? — J’avoue que non ; et
-vieillirai tou¬ jours assez
+vieillirai toujours assez
-rendu. —Pourtant, ça
+rendu. — Pourtant, ça
-sagement. —Oh !
+sagement. — Oh !
-tu son¬ ges ainsi ? —Moi, dans
+tu songes ainsi ? — Moi, dans
-un reve¬ nu assuré
+un revenu assuré
-mille dol¬ lars et
+mille dollars et
-me gor¬ ge de science\t —Que tu
+me gorge de science..... — Que tu
-doute retom¬ ber en
+doute retomber en
-tes com¬ patriotes, interrompt
+tes compatriotes, interrompt
-riant. —Que je
+riant. — Que je
-maturité. —Alors, demande Edouard, que
+maturité. — Alors, demande Édouard, que
-? —Ils ont tort. —Je crois
+? — Ils ont tort. — Je crois
-paroles. —C’est possible. —Et qu’est-ce
+paroles. — C’est possible. — Et qu’est-ce
-? —-Je crois
+? — Je crois
-court. —On y
+court. — On y
-les af¬ faires louches ? —Oui; et
+les affaires louches ? — Oui ; et
-ni témoignage; de
+ni témoignage ; de
-tôt
+— 61 — tôt
-farces roya¬ les. —Qu’est-ce qu’on
+farces royales. — Qu’est-ce qu’on
-? —Oh !
+? — Oh !
-pourra conti¬ nuer à
+pourra continuer à
-jeu. •—Quelle drôle d’histoire. Etre élu
+jeu. — Quelle drôle d’histoire. Être élu
-le peuple\t —.... Et
+le peuple..... —... Et
-Ricard. —Je vois
+Ricard. — Je vois
-malignement Edouard. —Que veux-tu
+malignement Édouard. — Que veux-tu
-pourri. —Sceptique ! —Soit; admettons
+pourri. — Sceptique ! — Soit ; admettons
-assez. —C’est beaucoup trop. —Eh ! bien^ renversons-le. —Il va
+assez. — C’est beaucoup trop. — Eh ! bien, renversons-le. — Il va
-ces scan¬ dales et
+ces scandales et
-de sans-patrio¬ tismes et
+de sans-patriotismes et
-sans-consciences. —J’ai hâte
+sans-consciences. — J’ai hâte
-prochaine ses¬ sion, dit Edouard. —II va
+prochaine session, dit Édouard. — Il va
-des minis¬ tériels, répondit
+des ministériels, répondit
-du voya¬ ge, prirent
+du voyage, prirent
-congé d’Edouard, qui
+congé d’Édouard, qui
-à Ricard.\t* CHAPITRE
+à Ricard. CHAPITRE
-père d’Edouard mou¬ rait et
+père d’Édouard mourait et
-commençait réso¬ lument la
+commençait résolument la
-des radi¬ caux, et
+des radicaux, et
-rage. “L’Indépendant” faisait
+rage. « L’Indépendant » faisait
-à Ollivier—en dépit
+à Ollivier — en dépit
-prétendue indépendance—et le "Ma¬ tin”, l’organe
+prétendue indépendance — et le « Matin », l’organe
-ineptie. Edouard était
+ineptie. Édouard était
-ces jour¬ naux et
+ces journaux et
-esprit, con¬ damnation sur
+esprit, condamnation sur
-semblables procé¬ dés. On
+semblables procédés. On
-trop diffici¬ le. On
+trop difficile. On
-Ollivier lui-mê¬ me et
+Ollivier lui-même et
-manquait heureuse¬ ment son
+manquait heureusement son
-ces personnali¬ tés tombaient
+ces personnalités tombaient
-vite dé¬ masqués par la "Justice”, dont le ti¬ rage, signe
+vite démasqués par la « Justice », dont le tirage, signe
-que ce¬ lui des
+que celui des
-du “Matin,” qui
+du « Matin, » qui
-la “Justice.” On
+la « Justice. » On
-accusations d’Ollivicr étaient
+accusations d’Ollivier étaient
-Ô2 On
+— 62 — On
-vues in¬ téressées et
+vues intéressées et
-il ve¬ nait de
+il venait de
-ministre fédéral—quoi que
+ministre fédéral — quoi que
-qu’ils n’a¬ vaient pas
+qu’ils n’avaient pas
-quand, de¬ puis le
+quand, depuis le
-et dé¬ fendre les
+et défendre les
-du peu¬ ple, et
+du peuple, et
-suprême argument,—je passe
+suprême argument, — je passe
-trop for¬ tes sous silence—on criait
+trop fortes sous silence — on criait
-bien con¬ ciliant quand
+bien conciliant quand
-leurs re¬ vendications et
+leurs revendications et
-? Edouard en
+? Édouard en
-de Blanche,—où il
+de Blanche, — où il
-de poli¬ tique, mais uniquement d’Edouard et
+de politique, mais uniquement d’Édouard et
-Saint-Germain 23 fév., 190.... Mon Edouard chéri,
+Saint-Germain 25 fév., 190... {{br0}} Mon Édouard chéri,
-la politique; pour
+la politique ; pour
-suite. Associezmoi à
+suite. Associez-moi à
-beaux dis¬ cours, vous
+beaux discours, vous
-député, ministre; moi,
+député, ministre ; moi,
-la “petite source” auprès
+la « petite source » auprès
-vu Marie-Louise; nous
+vu Marie-Louise ; nous
-j’éprouve mainte¬ nant, à pouvoir pa. 1er de
+j’éprouve maintenant, à pouvoir parler de
-chez vous\tJ’espère que
+chez vous... J’espère que
-êtes satis¬ fait de
+êtes satisfait de
-petite fille\t Si
+petite fille... Si
-seules, en¬ semble, toutes les deux.... Aussi,
+seules, ensemble, toutes les deux... Aussi,
-que vous’ aimez
+que vous aimez
-comme cela; je
+comme cela ; je
-et j’approu¬ ve vos goût§,—et vous
+et j’approuve vos goûts, — et vous
-en rrre les
+en me les
-plus
+— 63 — plus
-je .vous confie¬ rai toujours
+je vous confierai toujours
-vous ca¬ cher quelque
+vous cacher quelque
-longues prome¬ nades. En
+longues promenades. En
-et Edouard sera
+et Édouard sera
-être l’is¬ sue, joie
+être l’issue, joie
-On frappe; c’est
+On frappe ; c’est
-demande Edouard ? —Tu crois
+demande Édouard ? — Tu crois
-me suf¬ fit. —J’en ai
+me suffit. — J’en ai
-bonnes. —C’est vrai.
+bonnes. — C’est vrai.
-d’un optimisme!.... Je
+d’un optimisme !... Je
-toi. —Alors, tu
+toi. — Alors, tu
-de neuf? —Non; je.travaille un peu; mais
+de neuf ? — Non ; je travaille un peu ; mais
-et dé¬ finitive. Je
+et définitive. Je
-je prati¬ querai le droit.\t• —Tu ne
+je pratiquerai le droit. — Tu ne
-carrière. —Le journalisme
+carrière. — Le journalisme
-qu’il rrç l’est actuellement. —Tu pourrais
+qu’il ne l’est actuellement. — Tu pourrais
-relèment. —Ce serait
+relèment. — Ce serait
-belle tâche.... Ricard
+belle tâche... Ricard
-quelques minu¬ tes, puis
+quelques minutes, puis
-quoi vou¬ lais-tu parler
+quoi voulais-tu parler
-ta lettre? —Quelle lettre ? —Celle que
+ta lettre ? — Quelle lettre ? — Celle que
-ton arri¬ vée en
+ton arrivée en
-me di¬ sais que
+me disais que
-particulière. —Ah !
+particulière. — Ah !
-vif éton¬ nement. “Je te
+vif étonnement. « Je te
-mon cher: je
+mon cher : je
-si loin.’’ Edouard lui
+si loin. » Édouard lui
-décourageante. —Alors, tu
+décourageante. — Alors, tu
-pris. .—Et je
+pris. — Et je
-déprendre. —Tu connais
+déprendre. — Tu connais
-ces choses-lâ ! —Un peu. —En principe,
+ces choses-là ! — Un peu. — En principe,
-pas... —Tu njes pas encourageant. —... mais,
+pas... — Tu n’es pas encourageant. — ... mais,
-une. —Oh !
+une. — Oh !
-certain. —Alors, je
+certain. — Alors, je
-pas sur¬ pris que
+pas surpris que
-qu’elle t’in¬ téressera quand
+qu’elle t’intéressera quand
-: Mon
+: {{br0}} Mon
-si long¬ temps à t’écrire; mais
+si longtemps à t’écrire ; mais
-été telle¬ ment occupé.
+été tellement occupé.
-de m’ef¬ frayer; mais,
+de m’effrayer ; mais,
-la tâche: j’ai
+la tâche : j’ai
-pas par¬ tager les
+pas partager les
-mon mi¬ nistre, n’avoir
+mon ministre, n’avoir
-à Qué¬ bec. Les
+à Québec. Les
-se suc¬ cèdent, et
+se succèdent, et
-tu t’occu¬ pes, maintenant,
+tu t’occupes, maintenant,
-des journalis¬ tes ?
+des journalistes ?
-je m’at¬ tends plutôt
+je m’attends plutôt
-la main,—pas loin
+la main, — pas loin
-de beso¬ gnes auxquelles
+de besognes auxquelles
-et ù tous
+et à tous
-à cer¬ taines missions
+à certaines missions
-faire quel¬ qu’une des
+faire quelqu’une des
-commet jour¬ nellement, ici,
+commet journellement, ici,
-l’ami Leblanc? Faislui mes
+l’ami Leblanc ? Fais-lui mes
-On m’appelle.... je reviens termi¬ ner ma
+On m’appelle... je reviens terminer ma
-à l’instant\t .. .Hélas !
+à l’instant... ...Hélas !
-? —Oui, monsieur. —On me
+? — Oui, monsieur. — On me
-la "Justice”. Ne vou¬ driez-vous pas
+la « Justice ». Ne voudriez-vous pas
-vous se¬ riez ainsi
+vous seriez ainsi
-travail de¬ vait vous
+travail devait vous
-quelques dépen¬ ses. .. inutile
+quelques dépenses... inutile
-les payerions.—Ceci, avec
+les payerions. — Ceci, avec
-cela mՎ tait impossible.
+cela m’était impossible.
-pas. —Je ne
+pas. — Je ne
-pas. —C’est bien .monsieur; sortez
+pas. — C’est bien, monsieur ; sortez
-J’ai salué; et
+J’ai salué ; et
-sinon ri¬ chement, du
+sinon richement, du
-demanda Ricard? —Quel noble
+demanda Ricard ? — Quel noble
-! —Hein !
+! — Hein !
-’ —L’Honorable Potvin
+— 65 — — L’Honorable Potvin
-des valets, j’ai hâte
+des valets. J’ai hâte
-Giroux. —Moi aussi.
+Giroux. — Moi aussi.
-un carac¬ tère. —Je suis
+un caractère. — Je suis
-dit Edouard :
+dit Édouard :
-cette trempelà, on
+cette trempe-là, on
-paletot. —Tu pars
+paletot. — Tu pars
-un minis¬ tre faisaient
+un ministre faisaient
-ses collègues; et
+ses collègues ; et
-l’antichambre re¬ gardaient avec
+l’antichambre regardaient avec
-sentiment particu¬ lier, fait
+sentiment particulier, fait
-honnêtes person¬ nages étaient
+honnêtes personnages étaient
-maintenant deve¬ nus gros
+maintenant devenus gros
-le né¬ cessaire à
+le nécessaire à
-nourriture qua¬ si-insuffisante, faisait
+nourriture quasi-insuffisante, faisait
-et ce¬ lui du
+et celui du
-faire re¬ prendre leurs-hâbitudes de
+faire reprendre leurs habitudes de
-capitonnée, l’en¬ tretien était
+capitonnée, l’entretien était
-animé. —Pourvu que
+animé. — Pourvu que
-se ré¬ veillent pas,
+se réveillent pas,
-bien. —C’est que,
+bien. — C’est que,
-menaçants. —Ils ne
+menaçants. — Ils ne
-organisés. —Plus que
+organisés. — Plus que
-des mi¬ nistres. —La belle
+des ministres. — La belle
-si inactifs: que,
+si inactifs : que,
-se ré¬ unissaient, nous serions écrasés . —Il faut
+se réunissaient, nous serions écrasés. — Il faut
-divisés. —C’est plus
+divisés. — C’est plus
-faire. —Je ne
+faire. — Je ne
-pas rem¬ porté quatre
+pas remporté quatre
-quatre novem¬ bre dernier. —Oui, mais
+quatre novembre dernier. — Oui, mais
-ont coûté.\t■ -—Les yeux
+ont coûté. — Les yeux
-ne pour¬ rions pas
+ne pourrions pas
-sommes débar¬ rassés de
+sommes débarrassés de
-l’orage. —C’était un
+l’orage. — C’était un
-habile,... pau¬ vre Ravaut,
+habile,... pauvre Ravaut,
-de bon¬ nes parties, ensemble. —Oui ;
+de bonnes parties, ensemble. — Oui ;
-assez pru¬ dent. Ainsi,
+assez prudent. Ainsi,
-tour. —Tout cela
+tour. — Tout cela
-sans Ce maudit Ollivier. —Les brangistes auraient
+sans ce maudit Ollivier. — Les orangistes auraient
-le
+— 66 — le
-celui-là —Il h’y aurait.pas moyen
+celui-là — Il n’y aurait pas moyen
-? —Comme l’officier
+? — Comme l’officier
-? —Ce serait
+? — Ce serait
-plus grave\t —Hum !... Hum !.... —Il faudrait
+plus grave... — Hum !... Hum !... — Il faudrait
-s’en débar¬ rasser. .. Nous
+s’en débarrasser... Nous
-pas réus¬ si\t —Et la "Justice” qui
+pas réussi... — Et la « Justice » qui
-que cel¬ le du "Matin” est
+que celle du « Matin » est
-rien. —C’est déplorable. —Il faudrait
+rien. — C’est déplorable. — Il faudrait
-chose. —Oui, mais
+chose. — Oui, mais
-? —Il faudrait
+? — Il faudrait
-publique. —Conmment ? —Il n’y
+publique. — Comment ? — Il n’y
-faire commet¬ tre quelque
+faire commettre quelque
-? —C’est impossible. —Il faudrait
+? — C’est impossible. — Il faudrait
-les jour¬ naux ;
+les journaux ;
-relève pas.\t—"L’Indépendant et le "Matin” ont
+relève pas. — « L’Indépendant et le « Matin » ont
-ça. —Oui ;
+ça. — Oui ;
-mal. —Le fait
+mal. — Le fait
-mon secré¬ taire, Giroux,
+mon secrétaire, Giroux,
-ça. —Est-il capable ?, —Je le crois. . —Voudra-t-il ? —Oh ! oui; c’est
+ça. — Est-il capable ? — Je le crois. — Voudra-t-il ? — Oh ! oui ; c’est
-garçon. —‘Alors, tout
+garçon. — Alors, tout
-mieux. —Qu’il commence
+mieux. — Qu’il commence
-vite pos¬ sible. -—Ne soyez
+vite possible. — Ne soyez
-peine. —C’est ça.
+peine. — C’est ça.
-à quit¬ ter le
+à quitter le
-demanda-t-il, croy¬ ez-vous que
+demanda-t-il, croyez-vous que
-? —Bah !
+? — Bah !
-pour long¬ temps. —C’est possible. —Ça durera
+pour longtemps. — C’est possible. — Ça durera
-durera. -Profitons-en, pendant
+durera. — Profitons-en, pendant
-Et tous: au
+Et tous : au
-cher col¬ lègue. —Au revoir,
+cher collègue. — Au revoir,
-porte %et les mi¬ nistres sortirent,
+porte et les ministres sortirent,
-les as¬ sistants s’inclinaient
+les assistants s’inclinaient
-au passa¬ ge du
+au passage du
-ses compa¬ gnons, en sortant. —Il craint
+ses compagnons, en sortant. — Il craint
-Ravaut. —Il l’aurait
+Ravaut. — Il l’aurait
-mérité. —Qu’il devienne
+mérité. — Qu’il devienne
-égal. —C’est qu’il
+égal. — C’est qu’il
-nous en¬ traîner avec lui. —Oh !
+nous entraîner avec lui. — Oh !
-exemple !\t Chaque
+exemple !... Chaque
-son bu¬ reau particulier,
+son bureau particulier,
-conversation racon¬ tée par
+conversation racontée par
-: "quel manque de dévouement.” Ceux
+: « quel manque de dévouement. » Ceux
-à tou¬
+à tou-
-la porte; et,
+la porte ; et,
-qui l’atten¬ daient, saluant
+qui l’attendaient, saluant
-ses connais¬ sances. Entrez
+ses connaissances. Entrez
-la por¬ te, l’entretien
+la porte, l’entretien
-de l’assem¬ blée législative
+de l’assemblée législative
-le com¬ té de
+le comté de
-phrases préliminai¬ res, Roy
+phrases préliminaires, Roy
-Saint-Germain. —C’est une
+Saint-Germain. — C’est une
-dépense. —Ça rendrait
+dépense. — Ça rendrait
-service. —Vous auriez
+service. — Vous auriez
-publics. » —Je ne
+publics. — Je ne
-cru que\t —C’est bon
+cru que... — C’est bon
-en reparle¬ rons\t Par
+en reparlerons... Par
-majorité avezvous été
+majorité avez-vous été
-? —Quatorze. —Vous aurez
+? — Quatorze. — Vous aurez
-la pro; chaîne fois.
+la prochaine fois.
-une me¬ sure en
+une mesure en
-aujourd’hui. N’ou¬ bliez pas
+aujourd’hui. N’oubliez pas
-faut. —Votre excellence
+faut. — Votre excellence
-que ja¬ mais de
+que jamais de
-: —C’est bien; revenez
+: — C’est bien ; revenez
-Il demande: l’honorable
+Il demande : l’honorable
-service. —Y a-t-il
+service. — Y a-t-il
-? —Il y
+? — Il y
-lui. —Prévenez-le donc
+lui. — Prévenez-le donc
-l’attends. —C’est que... —Tenez, passez-lui
+l’attends. — C’est que... — Tenez, passez-lui
-mon cher.—Et à
+mon cher. — Et à
-était - avec lui: “voudriez-vous m’excuser un instant.’’ Ils
+était avec lui : « voudriez-vous m’excuser un instant. » Ils
-le finan¬ cier; par
+le financier ; par
-porte entr’ouverte , on
+porte entr’ouverte, on
-la fi¬ nance : “c’est très bien !.... c’est par¬ fait. ... Tout
+la finance : « c’est très bien !... c’est parfait... Tout
-mon cher.... Oui,
+mon cher... Oui,
-entendu. ” La
+entendu. » La
-chambre, l’ho¬ norable Potvin
+chambre, l’honorable Potvin
-audience ;—et s’il
+audience ; — et s’il
-qu’il s’occu¬ pe, de
+qu’il s’occupe, de
-CHAPITRE XXL Mondanités
+CHAPITRE XXI. Mondanités
-miroir, Edouard est
+miroir, Édouard est
-cette t⬠che à
+cette tâche à
-l’air gra¬ ve, il
+l’air grave, il
-le men¬ ton avec
+le menton avec
-sont ex¬ trêmes; et
+sont extrêmes ; et
-et d’adresse?
+et d’adresse ?
-Dans
+— 68 — Dans
-monsieur élé¬ gant et
+monsieur élégant et
-qu’avec tou¬ te l’élégance
+qu’avec toute l’élégance
-le conve¬ nu de
+le convenu de
-Pendant qu’Edouard était ainsi oc¬ cupé, Giroux
+Pendant qu’Édouard était ainsi occupé, Giroux
-presser cordia¬ lement la
+presser cordialement la
-sa toi¬ lette :
+sa toilette :
-du pouvoir.\t• —Ne m’en parlez pas; ce
+du pouvoir. — Ne m’en parlez pas ; ce
-homme. —Savez-vous que
+homme. — Savez-vous que
-soulagé. —Je le
+soulagé. — Je le
-je pou¬ vais narrer
+je pouvais narrer
-témoin. —C’est vrai
+témoin. — C’est vrai
-? —II faut
+? — Il faut
-bien. —Je vous
+bien. — Je vous
-pour l’avenir? —Quelques-uns ;
+pour l’avenir ? — Quelques-uns ;
-j’en par¬ le. Je
+j’en parle. Je
-mûrir davan¬ tage. Je
+mûrir davantage. Je
-au "Soir”. Sans
+au « Soir ». Sans
-façon défini¬ tive et
+façon définitive et
-chaise. —Non; à
+chaise. — Non ; à
-soirée intime; mon
+soirée intime ; mon
-? —Oui; d’ailleurs,
+? — Oui ; d’ailleurs,
-réunions. —Tu n’es
+réunions. — Tu n’es
-cloîtrer. —Non; mais
+cloîtrer. — Non ; mais
-amours, Edou¬ ard changea
+amours, Édouard changea
-regretter quel¬ que chose,
+regretter quelque chose,
-regard. —Vous ne
+regard. — Vous ne
-? —Oh ! certainement. —J ’eti ferais
+? — Oh ! certainement. — J’en ferais
-beau. —Pas comme
+beau. — Pas comme
-Ricard. —Peu importent
+Ricard. — Peu importent
-ville. —Sans édifices,
+ville. — Sans édifices,
-ville. —Ne fais
+ville. — Ne fais
-quelques jo¬ lies rues,
+quelques jolies rues,
-bien entrete¬ nues, comme
+bien entretenues, comme
-par ex-,, cmplc ;
+par exemple ;
-historique. —On peut
+historique. — On peut
-rapport. —N’est-ce pas.
+rapport. — N’est-ce pas.
-Ce pano¬ rama grandiose
+Ce panorama grandiose
-l’entoure. —Il y
+l’entoure. — Il y
-vivre "à Québec,
+vivre à Québec,
-éprouvé. —Certes, dit
+éprouvé. — Certes, dit
-est tel¬ lement en famille. ’ —Et puis,
+est tellement en famille. — Et puis,
-quel enthou¬ siasme, chez
+quel enthousiasme, chez
-— 6g — * A SP Si versité. —C’est vrai, dit Edouard; tu
+— 69 — versité. — C’est vrai, dit Édouard ; tu
-là-bas. —J’ai contracté
+là-bas. — J’ai contracté
-de jouir.\t. Edouard pendant
+de jouir. Édouard pendant
-Ricard. —A II riffht. Ils
+Ricard. — All right. Ils
-étaient là—chose fort
+étaient là-chose fort
-de rencon¬ trer là.
+de rencontrer là.
-et ex¬ aminait les
+et examinait les
-passait gé¬ néralement pour “très chic,
+passait généralement pour « très chic,
-très dis¬ tingué,’’ débitait,
+très distingué, » débitait,
-cercle au¬ tour de lui. U parlait
+cercle autour de lui. Il parlait
-la dernière représentation
+la derniére<!--(ortho. d’époque ?)--> représentation
-consistait sur¬ tout en
+consistait surtout en
-danseuses -tenaient le
+danseuses tenaient le
-des re¬ gards tendres.\t, Au
+des regards tendres. Au
-plusieurs protestait; mais
+plusieurs protestait ; mais
-bien !\t, 11 avait
+bien ! Il avait
-de l’at¬ tente générale,
+de l’attente générale,
-qui n’ai¬ maient pas
+qui n’aimaient pas
-exercices violents,— même
+exercices violents, — même
-la musique,—se retranchèrent derriè„ re les chaises. Edouard invita
+la musique, — se retranchèrent derrière les chaises. Édouard invita
-sa voisi¬ ne et
+sa voisine et
-ce mo¬ ment le
+ce moment le
-défaut d’ê¬ tre-aussi absolument
+défaut d’être-aussi absolument
-des enfants.\t. Celui
+des enfants. Celui
-se pren¬ dre par
+se prendre par
-rue SainteCatherine ouest,
+rue Sainte-Catherine ouest,
-de mau¬ vais plaisant
+de mauvais plaisant
-grossier per¬ sonnage ;
+grossier personnage ;
-bras entrelacés; et
+bras entrelacés ; et
-aux entraînants accords
+aux entrainants<!--(ortho. d’époque ?)--> accords
-les entre¬ chats. Enfin,
+les entrechats. Enfin,
-haletants, re¬ conduisirent les
+haletants, reconduisirent les
-qui s’adres¬ sait cette prière, protesta,—à tort,.—7qu’une autre
+qui s’adressait cette prière, protesta, — à tort, — qu’une autre
-Chopin, Edou¬ ard regardait la fête; et,
+Chopin, Édouard regardait la fête ; et,
-garçons d’es¬ prit et
+garçons d’esprit et
-plus agréable.—La mode
+plus agréable. — La mode
-on applau¬ dit discrètement.
+on applaudit discrètement.
-l’heure ren¬ dit, pas
+l’heure rendit, pas
-joliment indiscrète,—ce qui
+joliment indiscrète, — ce qui
-un cer¬ tain froid.
+un certain froid.
-pria Edouard de
+pria Édouard de
-une ré¬ action se
+une réaction se
-totalement ab¬ sents, revinrent
+totalement absents, revinrent
-se fati¬ guaient, et
+se fatiguaient, et
-plus intéressan¬ tes. Le
+plus intéressantes. Le
-qu’en ren¬ trant à
+qu’en rentrant à
-fille, Edouard se
+fille, Édouard se
-de sc mettre
+de se mettre
-reçue • le
+reçue le
-: Mon cher Edouard, Si
+: {{Br0}} Mon cher Édouard, Si
-la permis¬ sion d’aller
+la permission d’aller
-ma lointai¬ ne amitié.
+ma lointaine amitié.
-aimerai davan¬ tage. Je
+aimerai davantage. Je
-nous rap¬ proche encore
+nous rapproche encore
-dernière let¬ tre que
+dernière lettre que
-je pré¬ fère avouer
+je préfère avouer
-deux, ren¬ dues coupables,
+deux, rendues coupables,
-de moi.—Ainsi, la prochainé fois, soyez .sur vos
+de moi. — Ainsi, la prochaine fois, soyez sur vos
-à quel- • qu’un que
+à quelqu’un que
-me tiént compa¬ gnie, pendant
+me tient compagnie, pendant
-je travaille,—quand elle
+je travaille, — quand elle
-â rire,
+— 71 — à rire,
-la musi¬ que. Je
+la musique. Je
-chanter cer¬ taine chanson,
+chanter certaine chanson,
-mes occupa¬ tions, à
+mes occupations, à
-Blanche. Edouard songea
+Blanche. Édouard songea
-les couver¬ tures, il
+les couvertures, il
-sa poitrine—et s’endormit
+sa poitrine — et s’endormit
-Le “Progrès” La
+Le « Progrès » La
-les sal¬ les de
+les salles de
-de l’écrase¬ ment et
+de l’écrasement et
-s’annonçaient prochai¬ nes et
+s’annonçaient prochaines et
-à ’dire. La
+à dire. La
-Justice prévau¬ draient-elles ?
+Justice prévaudraient-elles ?
-qu’Ollivier s’at¬ taquait de
+qu’Ollivier s’attaquait de
-la ha¬ che à
+la hache à
-et infa¬ tigable à
+et infatigable à
-la "Justice” son tra¬ vail d’assainissement
+la « Justice » son travail d’assainissement
-y é¬ taient impitoyablement
+y étaient impitoyablement
-ne l’arrêtait; où
+ne l’arrêtait ; où
-et, dif¬ férant en
+et, différant en
-voyait au¬ tour de
+voyait autour de
-tomber scs ennemis,
+tomber ses ennemis,
-de tempê¬ te. Edouard Leblanc
+de tempête. Édouard Leblanc
-peu détour¬ né de
+peu détourné de
-les af¬ faires de
+les affaires de
-s’y intéres¬ sait vivement
+s’y intéressait vivement
-la pro¬ messe qu’il
+la promesse qu’il
-au *>trict nécessaire,
+au strict nécessaire,
-à l’amitié .\t• Ce
+à l’amitié. Ce
-si souvent—et ce
+si souvent — et ce
-entre autres—il se
+entre autres — il se
-de quelqu’au¬ tre ami.
+de quelqu’autre ami.
-et sem¬ blait ruminer
+et semblait ruminer
-demanda Edouard ? —Je voyais,
+demanda Édouard ? — Je voyais,
-journaux, dés bureaux
+journaux, des bureaux
-aux con¬ séquences incalculables
+aux conséquences incalculables
-articles. —Oui, je
+articles. — Oui, je
-la
+— 72 — la
-soit démallée; puis
+soit démallée ; puis
-famille. —Et qui
+famille. — Et qui
-directe ’ de
+directe de
-renferme. —Quelle .prostitution d’une
+renferme. — Quelle prostitution d’une
-! —Quel manque
+! — Quel manque
-! —Quel manque
+! — Quel manque
-patriotisme !\t. —On ne
+patriotisme ! — On ne
-plus odieuse¬ ment de
+plus odieusement de
-presse. —Oh !
+presse. — Oh !
-est incroy¬ able. —C’est dommage
+est incroyable. — C’est dommage
-ne l’em¬ ploie pas
+ne l’emploie pas
-ne com¬ prends pas,
+ne comprends pas,
-aux imbéci¬ les et
+aux imbéciles et
-cher Le¬ blanc, je
+cher Leblanc, je
-faire quel¬ que chose,
+faire quelque chose,
-d’une au¬ tre, pour
+d’une autre, pour
-qui né¬ gligent cordialement
+qui négligent cordialement
-si utile.\t* —Oui, les
+si utile. — Oui, les
-les hon¬ nêtes gens,
+les honnêtes gens,
-faire. —Je suis
+faire. — Je suis
-cette tradition¬ nelle habitude
+cette traditionnelle habitude
-fondé V” Action Sociale.” —C’est une
+fondé l’ « Action Sociale  ». — C’est une
-le Besoin se
+le besoin se
-profit. —Quand, en
+profit. — Quand, en
-des jour¬ naux ils
+des journaux ils
-la puissan¬ ce de
+la puissance de
-propos d’atten¬ dre le
+propos d’attendre le
-et défen¬ dre ce
+et défendre ce
-défendu. —Si, par
+défendu. — Si, par
-que • les
+que les
-toutes rô¬ ties dans
+toutes rôties dans
-Montréal, croyezvous qu’ils
+Montréal, croyez-vous qu’ils
-rendus, ac¬ tuellement, infiniment
+rendus, actuellement, infiniment
-? —Oui, mais
+? — Oui, mais
-l’avant, ■ maintenant. —Je ne
+l’avant, maintenant. — Je ne
-le contraire; mais
+le contraire ; mais
-de meil¬ leurs moyens,
+de meilleurs moyens,
-mieux. —Pourquoi ne
+mieux. — Pourquoi ne
-vous ve¬ nez d’exprimer? —Je caresse
+vous venez d’exprimer ? — Je caresse
-genre. —C’est peut-être
+genre. — C’est peut-être
-l’autre jour? —Justement. Seulement,
+l’autre jour ? — Justement. Seulement,
-chose. —Alors, à
+chose. — Alors, à
-? —J’ai quelque argent; et
+? — J’ai quelque argent ; et
-facile et- plus
+facile et plus
-un nouveau.\t‘ —Il y
+un nouveau. — Il y
-Saint-Germain. —Je désirerais
+Saint-Germain. — Je désirerais
-ce sujet; j’ai
+ce sujet ; j’ai
-ce jour¬ nal et
+ce journal et
-cela. —Je ne
+cela. — Je ne
-mieux. —Fait-il quelque
+mieux. — Fait-il quelque
-? ■—Comme ça.\t’ —Mais il
+? — Comme ça. — Mais il
-là-bas, pour.qu’il ait
+là-bas, pour qu’il ait
-était inté¬ ressant ? —Il faudrait,
+était intéressant ? — Il faudrait,
-—Peu importe: ou le ferait circu¬ ler. Je
+— 73 — — Peu importe : on le ferait circuler. Je
-arriver. Pour¬ vu qu’il
+arriver. Pourvu qu’il
-et ■d’affaires, il
+et d’affaires, il
-des ba¬ ses suffisantes. —■Population et
+des bases suffisantes. — Population et
-crois. •\t—Alors, c’est
+crois. — Alors, c’est
-actuel et , si
+actuel et, si
-à Saint-Ger¬ main, aux
+à Saint-Germain, aux
-m’y trouve¬ rez installé
+m’y trouverez installé
-journalisant. —J’espère même, dit Edouard, que
+journalisant. — J’espère même, dit Édouard, que
-ce temps; j’écrirai
+ce temps ; j’écrirai
-reçu il bras
+reçu à bras
-moi. —Je bénirai
+moi. — Je bénirai
-souvenir. —Comme ça,
+souvenir. — Comme ça,
-là-bas. —Je vous
+là-bas. — Je vous
-très reconnais¬ sant. —Vous ne
+très reconnaissant. — Vous ne
-? ’ —-Le “Progrès.”\t■ —Ah !
+? — Le « Progrès ». — Ah !
-? —Certainement. Voici
+? — Certainement. Voici
-compte faire: je
+compte faire : je
-qu’ils font; ça ne pour¬ ra pas
+qu’ils font ; ça ne pourra pas
-intéresser. —Je le crois. —C’est la
+intéresser. — Je le crois. — C’est la
-leur donnerai’ un
+leur donnerai un
-; peutêtre un fetiilleton; j’aurai
+; peut-être un feuilleton ; j’aurai
-des annonces; je rempli¬ rai le
+des annonces ; je remplirai le
-je mon¬ trerai de
+je montrerai de
-le peu¬ ple et
+le peuple et
-progrès. —-Mon cher,
+progrès. — Mon cher,
-votre journal.\t.\t. —J’accepte et
+votre journal... — J’accepte et
-un collabora¬ teur précieux
+un collaborateur précieux
-rappellerai vo¬ tre promesse,
+rappellerai votre promesse,
-lieux. —-C’est entendu. —Je me
+lieux. — C’est entendu. — Je me
-travaux d’im-. pression que
+travaux d’impression que
-le pu¬ blic. —Je le crois. —Et puis,
+le public. — Je le crois. — Et puis,
-journaux ru¬ raux*, qui réussissent. —Je vous
+journaux ruraux, qui réussissent. — Je vous
-mon cher; je
+mon cher ; je
-pensa Edouard, que
+pensa Édouard, que
-mai, Edouard et
+mai, Édouard et
-74
+— 74
-la discussion—mais leurs
+la discussion — mais leurs
-dispute. —Ainsi, mon cher Edouard, tu fon¬ des sur
+dispute. — Ainsi, mon cher Édouard, tu fondes sur
-pays r —Je crois,
+pays ? — Je crois,
-son arri¬ vée au
+son arrivée au
-pour hous, Canadiens-Français. —Que tu
+pour nous, Canadiens-Français. — Que tu
-: —Montre-moi en
+: — Montre-moi en
-cher. —Tu crois
+cher. — Tu crois
-cela. —Je crois
+cela. — Je crois
-nombre réussissent; et
+nombre réussissent ; et
-espérer. —Voyons un
+espérer. — Voyons un
-espérances. —Elles ne
+espérances. — Elles ne
-tu semblés le
+tu sembles le
-Québec ?\t‘ —Il y
+Québec ? — Il y
-partout. —Tu sais,
+partout. — Tu sais,
-la corrup¬ tion qui
+la corruption qui
-et dé¬ pourvue de
+et dépourvue de
-publiques. —Nous avons
+publiques. — Nous avons
-mon cher\t —rQui a
+mon cher — Qui a
-qu’elles vont? —Il servira
+qu’elles vont ? — Il servira
-enfants. —-Ah !
+enfants. — Ah !
-aux Doukhobors.\t. —N’éveille pas
+aux Doukhobors. — N’éveille pas
-de ra¬ ces, dit
+de races, dit
-Ricard. —Je ne
+Ricard. — Je ne
-il con¬ viendrait au
+il conviendrait au
-la pro¬ vince de
+la province de
-prospères. —Crois-tu, par
+prospères. — Crois-tu, par
-pur ?\t—Oui; et
+pur ? — Oui ; et
-toujours demeu¬ rer une
+toujours demeurer une
-homme in¬ tègre à
+homme intègre à
-la cor¬ ruption, qu’il
+la corruption, qu’il
-de sup¬ primer tout
+de supprimer tout
-un gou¬ vernement où
+un gouvernement où
-gaspille par¬ tout, et
+gaspille partout, et
-nos ri¬ chesses nationales. —C’est à savoir.\t• —Crois-tu à
+nos richesses nationales. — C’est à savoir. — Crois-tu à
-? —Oui. —Je ne
+? — Oui. — Je ne
-sont incontes¬ tables. Maintenant,
+sont incontestables. Maintenant,
-aux mal¬ versations de
+aux malversations de
-? —Nous les avons vues; il est dif¬ ficile de
+? — Nous les avons vues ; il est difficile de
-croire. —Alors, conclus.
+croire. — Alors, conclus.
-se tu¬ rent, tous
+se turent, tous
-du renouveau.\t■ Ms étaient
+du renouveau. Ils étaient
-cimetière protes¬ tant au
+cimetière protestant au
-cimetière ca¬ tholique; les
+cimetière catholique ; les
-s’élève
+— 75 — s’élève
-Sir George-Etienne Cartier.
+Sir George-Étienne Cartier.
-chants d’oi¬ seaux, les
+chants d’oiseaux, les
-n’indiquait la’ proximi¬ té du
+n’indiquait la proximité du
-une ro¬ che moussue,
+une roche moussue,
-d’Ollivier. —Oh !
+d’Ollivier. — Oh !
-ne fe¬ rai probablement
+ne ferai probablement
-active. —Oui, mais
+active. — Oui, mais
-? —Je verrais. —Pour un
+? — Je verrais. — Pour un
-toi. —Je t’exposerai
+toi. — Je t’exposerai
-Ollivier. Mainte¬ nant, faut-il,
+Ollivier. Maintenant, faut-il,
-les miennes? Je
+les miennes ? Je
-la néces¬ sité. Faut-il
+la nécessité. Faut-il
-en présence; Ollivier, radical de¬ venu progressiste,
+en présence ; Ollivier, radical devenu progressiste,
-le gouver¬ nement radical.
+le gouvernement radical.
-mon par¬ ti pour
+mon parti pour
-pour l’hom¬ me que
+pour l’homme que
-programme du¬ quel j’ai confiance. —Et si
+programme duquel j’ai confiance. — Et si
-? —Si les
+? — Si les
-pour Olli¬ vier. —Et si
+pour Ollivier. — Et si
-séparaient d’Ol¬ livier ? —Je ne
+séparaient d’Ollivier ? — Je ne
-s’en sépa¬ raient dans
+s’en séparaient dans
-ne m’allie¬ rais certes
+ne m’allierais certes
-deviendrais ollivieriste. Ce serait ’ui que
+deviendrais olliviériste. Ce serait lui que
-les cir¬ constances, les
+les circonstances, les
-la politi¬ que. —Qu’importe, il
+la politique. — Qu’importe, il
-parti. —Eh !
+parti. — Eh !
-dire. —Bravo !
+dire. — Bravo !
-les radi¬ caux, modérés
+les radicaux, modérés
-eux-mêmes. —De principes,
+eux-mêmes. — De principes,
-suis ét, je
+suis et, je
-dit Edouard, et
+dit Édouard, et
-olliviériste convain¬ cu, comme
+olliviériste convaincu, comme
-au pouvoir; et
+au pouvoir ; et
-la splen¬ deur et
+la splendeur et
-Québec. —Tout cela,
+Québec. — Tout cela,
-progrès. —Tu es
+progrès. — Tu es
-démentent, quelque fois, tes pa¬ roles. —Que veux-tu
+démentent, {{sic2|quelque fois|quelquefois}}, tes paroles. — Que veux-tu
-mer, qûi monte
+mer, qui monte
-et illusoire.\t.
+et illusoire.
-— —Tu te
+— — Tu te
-le progrès; Eh
+le progrès ; Eh
-d’autres gouver¬ nements pareils
+d’autres gouvernements pareils
-gouvernement ac¬ tuel travailleront
+gouvernement actuel travailleront
-le patrio¬ tisme et
+le patriotisme et
-nous au¬ rons voulu
+nous aurons voulu
-dit Ri¬ card. —Pas tant
+dit Ricard. — Pas tant
-cela. —Les parasites,
+cela. — Les parasites,
-le gou¬ vernement, et
+le gouvernement, et
-paquet. —Non ;
+paquet. — Non ;
-trop ex¬ trémistes. Les
+trop extrémistes. Les
-leur fe¬ rait comprendre
+leur ferait comprendre
-se con¬ tenter de
+se contenter de
-de l’a.vancement ;
+de l’avancement ;
-j’en .suis sûr, qu’après a¬ voir prouvé k l’évidence
+j’en suis sûr, qu’après avoir prouvé à l’évidence
-absolus. —De sorte
+absolus. — De sorte
-changé. —Non ;
+changé. — Non ;
-de ia province
+de la province
-qu’un Cana¬ dien-Français de
+qu’un Canadien-Français de
-pente ombragée,—qui a
+pente ombragée, — qui a
-en deuil,—pendant que
+en deuil, — pendant que
-seulement, Edouard faisait
+seulement, Édouard faisait
-la ma¬ nière habile
+la manière habile
-ses cau¬ ses. Cette
+ses causes. Cette
-plaideurs ‘et l’estime
+plaideurs et l’estime
-de scs confrères
+de ses confrères
-leur retentisse¬ ment dans
+leur retentissement dans
-ses pa¬ trons. Ils
+ses patrons. Ils
-en augmen¬ tant son
+en augmentant son
-il gagne¬ rait cent
+il gagnerait cent
-travaillait consciencieuse¬ ment :
+travaillait consciencieusement :
-à l’ouvrage; toujours
+à l’ouvrage ; toujours
-il plai¬ sait à
+il plaisait à
-entrain infatiga¬ ble ;
+entrain infatigable ;
-et prudence,, il faisait rare¬ ment fausse
+et prudence, il faisait rarement fausse
-bonne jour¬ née à
+bonne journée à
-naissant, Edouard ne
+naissant, Édouard ne
-se per¬ dent un
+se perdent un
-ne croy¬ ait pas
+ne croyait pas
-ne s’enorgueil¬ lissait pas
+ne s’enorgueillissait pas
-droit. Edouard fuyait
+droit. Édouard fuyait
-machine
+— 77 — machine
-de procé¬ dure et
+de procédure et
-en arriè¬ re de
+en arrière de
-au mou¬ vement intellectuel
+au mouvement intellectuel
-avec in¬ térêt l’évolution
+avec intérêt l’évolution
-marche /des événements politiques. 11 avait
+marche des événements politiques. Il avait
-avait pro¬ fité, estimant
+avait profité, estimant
-fort bon¬ ne, que
+fort bonne, que
-le pu¬ blic. 11 y
+le public. Il y
-: d’a¬ bord le
+: d’abord le
-en éprouve; puis,
+en éprouve ; puis,
-la parole; et,
+la parole ; et,
-de tra¬ vail qu’on
+de travail qu’on
-nous sa¬ chions, à
+nous sachions, à
-nous pou¬ vons espérer
+nous pouvons espérer
-lui. Edouard commençait
+lui. Édouard commençait
-la pa¬ role, préludant
+la parole, préludant
-les au¬ tres, celui
+les autres, celui
-publique. . Au
+publique. Au
-il pou¬ vait regarder
+il pouvait regarder
-pas éle¬ vé dans
+pas élevé dans
-se con¬ naître un
+se connaître un
-par oui-dire; et
+par oui-dire ; et
-à MarieLouise lui
+à Marie-Louise lui
-et Edouard de¬ vait faire
+et Édouard devait faire
-au pro¬ chain voyage
+au prochain voyage
-à Saint-Ger¬ main. En
+à Saint-Germain. En
-démarches s’ac¬ compagnent, il
+démarches s’accompagnent, il
-tout bonne¬ ment le
+tout bonnement le
-d’être ai¬ mé; et
+d’être aimé ; et
-sa pe¬ tite payse :\t, Chère Blanche, , Quand
+sa petite payse : Chère Blanche, Quand
-pas en¬ core tout
+pas encore tout
-m’arrivait et; quel
+m’arrivait et quel
-m’était échu; et
+m’était échu ; et
-vous possè¬ de.\t, La
+vous possède. La
-suis main¬ tenant assez
+suis maintenant assez
-me ré¬ serve pour
+me réserve pour
-et com¬ mencer à
+et commencer à
-mes dé¬ sirs, mais
+mes désirs, mais
-d’abord no¬ tre nid pour’ cette
+d’abord notre nid pour cette
-pitation.
+— 78 — pitation.
-nous ver¬ rons à
+nous verrons à
-dégarnies pen¬ dre les
+dégarnies pendre les
-dirons qu’a¬ vant que
+dirons qu’avant que
-oiseaux o ’aient relevé
+oiseaux n’aient relevé
-même cour¬ rier un
+même courrier un
-le joy-, au qui
+le joyau qui
-qui l’or¬ nent sont
+qui l’ornent sont
-fiancé, Edouard Certain
+fiancé, Édouard Certain
-pouvoir ré¬ aliser à
+pouvoir réaliser à
-bonheur, Edouard s’était
+bonheur, Édouard s’était
-pour Blanche; et
+pour Blanche ; et
-de l’es¬ prit ;
+de l’esprit ;
-de - sympathiser
+de sympathiser
-ont donnéè ses
+ont donnée ses
-une meil¬ leure compagne
+une meilleure compagne
-à MarieLouise une
+à Marie-Louise une
-mieux prépa¬ rer l’avenir,
+mieux préparer l’avenir,
-dit com¬ me moi
+dit comme moi
-Ta mère,\t-T fi LcblaîiC Rien
+Ta mère, M.-L. Leblanc Rien
-pensée d’Edouard tournait
+pensée d’Édouard tournait
-aussi naturellement1 que
+aussi naturellement que
-la vieille’ maison
+la vieille maison
-dit Giroux; et,
+dit Giroux ; et,
-soirée. . —Qu’est-ce qu’il
+soirée. — Qu’est-ce qu’il
-demanda Edouard ? —Je veux
+demanda Édouard ? — Je veux
-ce rétro¬ grade, interrompit Ricard. —Il me
+ce rétrograde, interrompit Ricard. — Il me
-la sup¬ pression de
+la suppression de
-de parti; il pré¬ tend que
+de parti ; il prétend que
-un préjugé; comme
+un préjugé ; comme
-formé d’i¬ dées et
+formé d’idées et
-très res¬ pectables. —Nous allons
+très respectables. — Nous allons
-juge, Edouard, dit Ricard. —C’est très bien; usez
+juge, Édouard, dit Ricard. — C’est très bien ; usez
-veux. —Comment ça
+veux. — Comment ça
-plus
+— 79 — plus
-de gou¬ vernement durable.
+de gouvernement durable.
-supprimes tout; et
+supprimes tout ; et
-C’est unique¬ ment ee qu’il
+C’est uniquement ce qu’il
-faire disparaî¬ tre. —Bravo !
+faire disparaître. — Bravo !
-en riant; puis,
+en riant ; puis,
-au sé¬ rieux :
+au sérieux :
-demain. —Certainement; et
+demain. — Certainement ; et
-? —Oui; il
+? — Oui ; il
-qu’à pay¬ er et
+qu’à payer et
-arrivant. —Bonne chance
+arrivant. — Bonne chance
-le "Pro¬ grès” ! —Merci. Tu vas m’excuser; je
+le « Progrès » ! — Merci. Tu vas m’excuser ; je
-de suite: j’ai
+de suite : j’ai
-voir. —A demain
+voir. — À demain
-été. —A demain. ’\t’ Et
+été. — À demain. Et
-seul, Edouard écrivit
+seul, Édouard écrivit
-m’écrivais journellement: “J’ai fait
+m’écrivais journellement : « J’ai fait
-sommes tou¬ jours ensemble,
+sommes toujours ensemble,
-choses ?”—Maintenant, je
+choses ? » — Maintenant, je
-est-il blond?—Tu.ne le
+est-il blond ? — Tu ne le
-petit ?—Tu verras
+petit ? — Tu verras
-? —Ça, c’est
+? — Ça, c’est
-sur lui: ce
+sur lui : ce
-multiples quali¬ tés. Et
+multiples qualités. Et
-tu T’apprécies favorable¬ ment, cette
+tu l’apprécies favorablement, cette
-te présen¬ ter, c’est
+te présenter, c’est
-t’ai, quelque fois, parlé. 11 a
+t’ai, {{sic2|quelque fois|quelquefois}}, parlé. Il a
-à Saint-Ger¬ main, donner
+à Saint-Germain, donner
-idées no¬ bles et
+idées nobles et
-le secret; dis-lui
+le secret ; dis-lui
-serai infi¬ niment reconnaissant.
+serai infiniment reconnaissant.
-me h⬠ter d’aller
+me hâter d’aller
-demain. Bonjour; je t’epibrasse. Edouard. CHAPITRE
+demain. Bonjour ; je t’embrasse. Édouard. CHAPITRE
-redoutable. Edouard, tout
+redoutable. Édouard, tout
-fiance à Blanche—et parce
+— 80 — fiance à Blanche — et parce
-cette confiance—tenait à
+cette confiance — tenait à
-idées relati¬ ves au
+idées relatives au
-qu’il vou¬ lait être
+qu’il voulait être
-lettres plei¬ nes des
+lettres pleines des
-considère com¬ me irrévocablement
+considère comme irrévocablement
-envers vous; j’ai
+envers vous ; j’ai
-fort bien; et
+fort bien ; et
-rapprocher davan¬ tage, peut-être
+rapprocher davantage, peut-être
-que l’u¬ nisson qui
+que l’unisson qui
-nos intel¬ ligences et
+nos intelligences et
-s’unir. ■ A une
+s’unir. À une
-ne parle¬ rais pas
+ne parlerais pas
-Dieu, vo¬ tre haute
+Dieu, votre haute
-noble "tir vous
+noble cœur vous
-m’accuseriez peutêtre d’hérésie,
+m’accuseriez peut-être d’hérésie,
-presque raison.\t’ Mais
+presque raison. Mais
-de sa¬ crifices ;
+de sacrifices ;
-lourdes respon¬ sabilités et
+lourdes responsabilités et
-devoirs multi¬ ples et
+devoirs multiples et
-les dé¬ fauts et
+les défauts et
-être, tou¬ jours le
+être, toujours le
-vous ren¬ dra peut-être
+vous rendra peut-être
-sans sc rendre mépri¬ sable, se
+sans se rendre méprisable, se
-qui l’as¬ siégera perpétuellement,
+qui l’assiégera perpétuellement,
-la mo¬ notonie des
+la monotonie des
-charge d’âmes; il
+charge d’âmes ; il
-devrez vous, préparer
+devrez vous préparer
-les veil¬ les ne
+les veilles ne
-plus épar¬ gnés, à
+plus épargnés, à
-jusqu’ici con¬ nu que
+jusqu’ici connu que
-facilement. Donnezlui donc
+facilement. Donnez-lui donc
-soit éter¬ nel, l’estime
+soit éternel, l’estime
-confiance. Ouvrezmoi votre
+confiance. Ouvrez-moi votre
-rencontrais ré¬ cemment, vous,
+rencontrais récemment, vous,
-et moi; vo¬ tre tête.
+et moi ; votre tête.
-caput muUeris et millier cor hotninis. Toutes
+caput mulieris et mulier cor hominis. Toutes
-crois ténu et
+crois tenu et
-notre de¬ voir et ie veux
+notre devoir et je veux
-asseoir solidementnotre bonheur
+asseoir solidement notre bonheur
-inébranlable
+— 81 — inébranlable
-fiancé, ’ r\tEdouard. Mon cher Edouard, J’ai
+fiancé, Édouard. Mon cher Édouard, J’ai
-mouvement d’enfantillagc. Vous
+mouvement d’enfantillage. Vous
-de mՎ crire comme
+de m’écrire comme
-l’avez fait; j’ai ré¬ fléchi profondément
+l’avez fait ; j’ai réfléchi profondément
-aime en¬ core davantage.
+aime encore davantage.
-mon approba¬ tion ;
+mon approbation ;
-veux commen¬ cer :
+veux commencer :
-mon Edouard chéri,
+mon Édouard chéri,
-je par¬ tage vos
+je partage vos
-je n’au¬ rai pas
+je n’aurai pas
-mon dé¬ vouement ;
+mon dévouement ;
-mon Edouard, ne
+mon Édouard, ne
-de •ne pas
+de ne pas
-suis accou¬ tumé et
+suis accoutumé et
-je tra¬ vaillerai pour
+je travaillerai pour
-vos ten¬ dresses la
+vos tendresses la
-les responsabilités: mon
+les responsabilités : mon
-me con¬ solerez. Oui
+me consolerez. Oui
-dans l’autre; vous
+dans l’autre ; vous
-cœur, Edouard, je
+cœur, Édouard, je
-amour, dévoue¬ ment et
+amour, dévouement et
-pour qu’Edouard et
+pour qu’Édouard et
-telles cho¬ ses qu’ils
+telles choses qu’ils
-du com¬ mun des
+du commun des
-est géné¬ ralement l’attitude
+est généralement l’attitude
-leurs a¬ mours. Si
+leurs amours. Si
-assez indépendan¬ te, elle
+assez indépendante, elle
-un lan¬ gage aussi
+un langage aussi
-éprise —ou habile— elle
+éprise — ou habile — elle
-ensuite, ser¬ ments et
+ensuite, serments et
-sont l’ex¬ ception et
+sont l’exception et
-de l’em¬ pire sur
+de l’empire sur
-Mais
+— 82 — Mais
-souvent l’apana¬ ge des
+souvent l’apanage des
-ait en¬ core des
+ait encore des
-et sin¬ cères. Puisse
+et sincères. Puisse
-nombre n’an pas di¬ minuer davantage
+nombre n’en pas diminuer davantage
-Blanche, Edouard a¬ vait répondu
+Blanche, Édouard avait répondu
-à être—comme vous dites—votre ■ maître et, néan¬ moins, votre
+à être — comme vous dites — votre maître et, néanmoins, votre
-à coeur ouvert.
+à cœur ouvert.
-je veujf, en
+je veux, en
-les de¬ voirs qu’il
+les devoirs qu’il
-bien rem¬ plir, préalablement,
+bien remplir, préalablement,
-le bon¬ heur puisse
+le bonheur puisse
-la nô¬ tre !
+la nôtre !
-de vivre; tous
+de vivre ; tous
-quitter, Blan¬ che, et
+quitter, Blanche, et
-aux savants; je
+aux savants ; je
-de l’au¬ tre, Blanche,
+de l’autre, Blanche,
-hommes d’af¬ faires, plusieurs
+hommes d’affaires, plusieurs
-la Place-d ’Ar¬ mes beaucoup
+la Place-d’Armes beaucoup
-des .EtatsUnis pour
+des États-Unis pour
-! d’admi¬ ration et
+! d’admiration et
-curiosités satisfaites; et
+curiosités satisfaites ; et
-à l’ou¬ vrage, afin
+à l’ouvrage, afin
-samedi après-midi; Edou¬ ard était
+samedi après-midi ; Édouard était
-chez lui; car
+chez lui ; car
-position ’de jeune
+position de jeune
-ses pa¬ trons et
+ses patrons et
-de vacan¬ ces.\t• Peu
+de vacances. Peu
-la Vil’e, il
+la Ville, il
-sa vali¬ se ceux
+sa valise ceux
-Il
+— 83 — Il
-son attention; il
+son attention ; il
-juillet, 190.... Mon
+juillet, 190... Mon
-voitures rem¬ bourrées ont
+voitures rembourrées ont
-de justice; après
+de justice ; après
-l’accolade frater¬ nelle, mon
+l’accolade fraternelle, mon
-demeuré étu¬ diant. Il
+demeuré étudiant. Il
-est joli¬ ment affecté,
+est joliment affecté,
-en ca¬ lèche, toute
+en calèche, toute
-Montréal de¬ main. Au
+Montréal demain. Au
-main. .\tTout à
+main. Tout à
-ramenait Edouard loin
+ramenait Édouard loin
-ses pre¬ mières années
+ses premières années
-aux cho¬ ses et
+aux choses et
-les dé¬ couvertes qu’un
+les découvertes qu’un
-Soucy é¬ taient venus
+Soucy étaient venus
-l’été der¬ nier encore,
+l’été dernier encore,
-au complet\tQue de
+au complet... Que de
-son père; les
+son père ; les
-les responsabilités; l’étude
+les responsabilités ; l’étude
-la réflexion; ses
+la réflexion ; ses
-intelligence a¬ vait mûri
+intelligence avait mûri
-la prépa¬ ration de
+la préparation de
-bientôt ter¬ minés :
+bientôt terminés :
-le nécessai¬ re :
+le nécessaire :
-soirées commen¬ cent déjà
+soirées commencent déjà
-à Saint-Ger¬ main, à
+à Saint-Germain, à
-lendemain ma¬ tin. Il
+lendemain matin. Il
-84nuit. Souvent
+— 84 — nuit. Souvent
-rencontrait d’au¬ tres trains; et
+rencontrait d’autres trains ; et
-qui com¬ mença à
+qui commença à
-se fit;—une belle
+se fit ; — une belle
-journée d’été; quelques
+journée d’été ; quelques
-se redressè¬ rent sur leurs sièges; et
+se redressèrent sur leurs sièges ; et
-idées d’E¬ douard, empruntant
+idées d’Édouard, empruntant
-naissant, devin¬ rent moins
+naissant, devinrent moins
-par avan¬ ce les
+par avance les
-familial. —Et .Giroux, qu’était-il devenu? Il
+familial. — Et Giroux, qu’était-il devenu ? Il
-le "Progrès” avait
+le « Progrès » avait
-être sen¬ sibles aux
+être sensibles aux
-la grise¬ rie de
+la griserie de
-Giroux, qu’Edouard avait
+Giroux, qu’Édouard avait
-avec effusion; les
+avec effusion ; les
-bienvenue é¬ changées, ils descendirent tœrs chez
+bienvenue échangées, ils descendirent vers chez
-radieux, sa¬ luant au
+radieux, saluant au
-quelques person¬ nes qui
+quelques personnes qui
-gare. —Et comment
+gare. — Et comment
-? ’ —A merveille,
+? — À merveille,
-va com¬ me je
+va comme je
-superbe aus¬ si tant
+superbe aussi tant
-la santé.\t• —Quel éclectisme, dit Edouard, a¬ vec un sourire.\t. —Et puis
+la santé. — Quel éclectisme, dit Édouard, avec un sourire. — Et puis
-d’introduction. —C’est ce
+d’introduction. — C’est ce
-voulais. —Ta mère
+voulais. — Ta mère
-la meilleu¬ re personne
+la meilleure personne
-j’aie jamais’ rencon¬ trée. —Pauvre vieille
+j’aie jamais’rencontrée. — Pauvre vieille
-? —Augmentent. —Ça paye ? —Ça paye
+? — Augmentent. — Ça paye ? — Ça paye
-des consola¬ tions. Je
+des consolations. Je
-idées appré¬ ciées et je constaté les
+idées appréciées et je constate les
-diffusion. —Heureux garçon !... . ça me sou¬ lage de
+diffusion. — Heureux garçon !... ça me soulage de
-leurs conséquen¬ ces ;
+leurs conséquences ;
-ici. —An contraire,
+ici. — Au contraire,
-Saint-Germain. —-Je suis
+Saint-Germain. — Je suis
-et Edouard entra seul. Qn imagine
+et Édouard entra seul. On imagine
-sa mè¬ re, le
+sa mère, le
-de tous.. Il
+de tous. Il
-moins jeune; ses
+moins jeune ; ses
-quelqu’un. Marie-Loui¬ se le
+quelqu’un. Marie-Louise le
-et ne,fut pas
+et ne fut pas
-il
+— 85 — il
-Blanche. —Elle est
+Blanche. — Elle est
-dit Marie-Loui¬ se: et
+dit Marie-Louise : et
-après déjeuner.—Si tu
+après déjeuner. — Si tu
-là, ajouta-telle malicieusement.
+là, ajouta-t-elle malicieusement.
-il l’embrassa; et ôn se
+il l’embrassa ; et on se
-qu’il aimait; et MarieLouise, qui
+qu’il aimait ; et Marie-Louise, qui
-son impatien¬ ce, ne
+son impatience, ne
-: vienstu ?
+: viens-tu ?
-ils parti¬ rent pour
+ils partirent pour
-revoir. Edouard non
+revoir. Édouard non
-de lui.—Il y
+de lui. — Il y
-d’une ten¬ dresse étonnante
+d’une tendresse étonnante
-monsieur Edouard, lui ditelle, en
+monsieur Édouard, lui dit-elle, en
-de plaisir,—n’o¬ sant l’appeler
+de plaisir, — n’osant l’appeler
-lui ét ils
+lui et ils
-se retrou¬ ver, ils
+se retrouver, ils
-deux, MarieLouise entre
+deux, Marie-Louise entre
-du salon; et,
+du salon ; et,
-le té- ’ moigner sans
+le témoigner sans
-toute arrièrepensée et
+toute arrière-pensée et
-confiance abso¬ lue l’un
+confiance absolue l’un
-qu’ils passè¬ rent là,
+qu’ils passèrent là,
-comme té¬ moin de
+comme témoin de
-chère MarieLouise, et
+chère Marie-Louise, et
-ces mo¬ ments pour beaucoup; elle
+ces moments pour beaucoup ; elle
-était ravissante.—Ne se
+était ravissante. — Ne se
-faire souvenir? L’emploi
+faire souvenir ? L’emploi
-fut prompte¬ ment organisé
+fut promptement organisé
-Marie-Louise, Edou¬ ard et
+Marie-Louise, Édouard et
-toujours en¬ semble. Giroux
+toujours ensemble. Giroux
-rejoignait sou¬ vent et
+rejoignait souvent et
-charmantes par¬ ties carrées, Edouard accompagnant
+charmantes parties carrées, Édouard accompagnant
-Autant Edouard éprouvait de satis¬ faction à
+Autant Édouard éprouvait de satisfaction à
-c’était "le garçon
+c’était « le garçon
-Leblanc et
+Leblanc ; » et
-ils s’enor¬ gueillissaient des
+ils s’enorgueillissaient des
-qu’il rempor¬ tait en
+qu’il remportait en
-il di¬ sait bonjour
+il disait bonjour
-se sen¬ tait en
+se sentait en
-popularité, di¬ sait, en
+popularité, disait, en
-serait dépu¬ té avant un an.\t. Edouard lui
+serait député avant un an. Édouard lui
-ne se¬ rait probablement
+ne serait probablement
-les élec¬ tions s’annonçassent
+les élections s’annonçassent
-— che. Lui
+— che|. Lui
-se compre¬ naient et
+se comprenaient et
-chaque jour; et
+chaque jour ; et
-ils formaient; et,
+ils formaient ; et,
-leur ter¬ me. 11 fallut
+leur terme. Il fallut
-à Edouard une
+à Édouard une
-qu’il enten¬ drait avant
+qu’il entendrait avant
-journal. Edouard embrassa
+journal. Édouard embrassa
-la gran¬ de Ville,
+la grande Ville,
-petit monchoir blanc
+petit mouchoir blanc
-à émou¬ voir-et ceux
+à émouvoir et ceux
-ingrate, sur¬ tout quand
+ingrate, surtout quand
-et sin¬ cérité qu’ils
+et sincérité qu’ils
-des ad¬ versaires dont
+des adversaires dont
-voudrait ar¬ rêter l’élan
+voudrait arrêter l’élan
-du senti¬ ment populaire
+du sentiment populaire
-jour, d’im¬ pétuosité. Les
+jour, d’impétuosité. Les
-et gouailleurs; mais
+et gouailleurs ; mais
-l’évidence s’impose: et
+l’évidence s’impose : et
-du tra¬ vail de ,ses partisans
+du travail de ses partisans
-la coopéra¬ tion des
+la coopération des
-de convain¬ cre et
+de convaincre et
-étaient en¬ tourés d’une
+étaient entourés d’une
-de preu¬ ves contre
+de preuves contre
-sensiblement de¬ vant l’opinion publique; et, s’ils,n’é¬ pargnaient rien
+sensiblement devant l’opinion publique ; et, s’ils n’épargnaient rien
-les modé¬ rés, enfin
+les modérés, enfin
-éclairer le^ peuple
+éclairer le peuple
-questions po¬ litiques une
+questions politiques une
-de plu¬ me ;
+de plume ;
-bonne be¬ sogne; ils
+bonne besogne ; ils
-vaches :’i lait
+vaches à lait
-nids d’a¬ mour-propre stérile,
+nids d’amour-propre stérile,
-réchauffaient l’ar¬ deur des modérés. Edouard, sans
+réchauffaient l’ardeur des modérés. Édouard, sans
-les occupa¬ tions de
+les occupations de
-au mouve¬ ment une
+au mouvement une
-avait be¬ soin d’un
+avait besoin d’un
-et entraî‘ nant. 11 étudiait
+et entraînant. Il étudiait
-régionales. Par¬ mi ces
+régionales. Parmi ces
-le "Progrès,” l’organe
+le « Progrès », l’organe
-était in¬ contestablement le
+était incontestablement le
-une ma¬ nière particulière
+une manière particulière
-ses arti¬ cles, qui
+ses articles, qui
-Edouard le
+— 87 — Édouard le
-toujours nouveau.\t’ Un
+toujours nouveau. Un
-: "Nouvelle politique” “On annonce
+: « Nouvelle politique » « On annonce
-d’un “jeune homme
+d’un jeune homme
-d’avenir, “qui sera
+d’avenir, qui sera
-un ad¬ versaire redoutable.
+un adversaire redoutable.
-nouveau “candidat serait particulièrement esti“mable et
+nouveau candidat serait particulièrement estimable et
-plus “solides et
+plus solides et
-digne “enfin de
+digne enfin de
-la “confiance générale,
+la confiance générale,
-de ré¬ pondre aux
+de répondre aux
-fonde “sur lui.
+fonde sur lui.
-le “choix unanime
+le choix unanime
-que “sa candidature
+que sa candidature
-avec “plaisir par
+avec plaisir par
-de radi“caux, dégoûtés
+de radicaux, dégoûtés
-la con¬ duite politique
+la conduite politique
-et enco¬ de plus
+et encode plus
-nullité remar“quable de
+nullité remarquable de
-de repré¬ sentant.” Ce
+de représentant. » Ce
-dit Edouard, qu’il
+dit Édouard, qu’il
-des rumeuts qui
+des rumeurs qui
-son jour¬ nal comme
+son journal comme
-dit qu’Edouard, au
+dit qu’Édouard, au
-des af¬ faires, n’oubliait
+des affaires, n’oubliait
-des ga¬ ranties ordinaires,
+des garanties ordinaires,
-aussi ga¬ rantir l’avenir
+aussi garantir l’avenir
-accidents, et—sou¬ ci prosaïque
+accidents, et — souci prosaïque
-devraient avoir—il avait
+devraient avoir — il avait
-cria Edouard. . On
+cria Édouard. On
-grande stupéfac¬ tion, Edouard vit
+grande stupéfaction, Édouard vit
-plus es¬ timés dé
+plus estimés dé
-plus popu-’ leuses paroisses
+plus populeuses paroisses
-de SaintGermain. Pressentant
+de Saint-Germain. Pressentant
-quoi, Edouard resta , un moment interdit; puis,
+quoi, Édouard resta un moment interdit ; puis,
-avaient pro¬ fité pour
+avaient profité pour
-main, disant: bon¬ jour !
+main, disant : bonjour !
-en Vil¬ le ?
+en Ville ?
-donc. Qu’estce qu’il
+donc. Qu’est-ce qu’il
-à Saint-Ger¬ main ? —Sauf vot’ respect, monsieur Le¬ blanc, répondit
+à Saint-Germain ? — Sauf vot’respect, monsieur Leblanc, répondit
-voir. —Qu’est-ce que
+voir. — Qu’est-ce que
-demanda Leblanc? Le
+demanda Leblanc ? Le
-belle phrase; et,
+belle phrase ; et,
-du "Progrès” était
+du « Progrès » était
-pas grand ’expérience ;
+pas grand’expérience ;
-de meil¬ leurs hommes
+de meilleurs hommes
-moi. —Non ;
+moi. — Non ;
-de vingtcinq ans
+de vingt-cinq ans
-insistance, Edouard, ému,
+insistance, Édouard, ému,
-et l’ai¬ dait encore
+et l’aidait encore
-démarche
+— 88 — démarche
-étaient ppur quelques
+étaient pour quelques
-que de¬ main. —Alors, vous
+que demain. — Alors, vous
-la ré¬ ponse ? —Ben oui. —J’irai vous
+la réponse ? — Ben oui. — J’irai vous
-demain a¬ vant-midi. —Nous r’viendrons. Edouard fut
+demain avant-midi. — Nous r’viendrons. Édouard fut
-demain ma¬ tin, vers
+demain matin, vers
-dit-il. —Oui, monsieur.
+dit-il. — Oui, monsieur.
-? —Si vous
+? — Si vous
-c’est. —Pas des
+c’est. — Pas des
-? —Un peu. —Ah !.... —C’est une
+? — Un peu. — Ah !... — C’est une
-de SaintGermain qui
+de Saint-Germain qui
-demander d’ac¬ cepter la
+demander d’accepter la
-les prochai¬ nes élections. —Vous ne
+les prochaines élections. — Vous ne
-? —Je ne
+? — Je ne
-pas. • —Je serais
+pas. — Je serais
-député. —Me conseilleriez-vous d’accepter? —Je ne
+député. — Me conseilleriez-vous d’accepter ? — Je ne
-réfléchir et, de
+réfléchir et de
-? —Demain. —Vous avez le temps; consultez
+? — Demain. — Vous avez le temps ; consultez
-la question; quelques
+la question ; quelques
-votre pla¬ ce ici. Quand Edouard avait
+votre place ici. Quand Édouard avait
-qui l’embar¬ rassait, il
+qui l’embarrassait, il
-dont l’es¬ prit clair
+dont l’esprit clair
-discussion sub¬ tile ne
+discussion subtile ne
-du jour¬ nalisme, mais
+du journalisme, mais
-aucun change¬ ment dans
+aucun changement dans
-conversation. ■ Bonjour,
+conversation. Bonjour,
-dit cclui-ci, en le voy¬ ant entrer.
+dit celui-ci, en le voyant entrer.
-amour par¬ dessus la
+amour par-dessus la
-? —Toujours. —Chanceux !
+? — Toujours. — Chanceux !
-temps, Edouard lui
+temps, Édouard lui
-visite. —Député !
+visite. — Député !
-; com¬ me tu
+; comme tu
-! —Je ne
+! — Je ne
-l’être. ’ —T’en sens-tu
+l’être. — T’en sens-tu
-? —Pourquoi pas ? —Et la
+? — Pourquoi pas ? — Et la
-? —C’est la question. —Pour être
+? — C’est la question. — Pour être
-tout con¬ naître, être
+tout connaître, être
-? —Non malheureusement; je
+? — Non malheureusement ; je
-cela soif nécessaire.
+cela soit nécessaire.
-et conscien¬ cieux, et
+et consciencieux, et
-bête. —Tu ne
+bête. — Tu ne
-trop. —C’est consolant.\t’ —Mais tu
+trop. — C’est consolant. — Mais tu
-sais rien; tu fte con¬ nais rien. —J’en sais
+sais rien ; tu ne connais rien. — J’en sais
-travaillerai. —Travaille donc d’abord. —Je serai
+travaillerai. — Travaille donc d’abord. — Je serai
-travailler davan¬ tage si
+travailler davantage si
-aussi. —Si tu
+aussi. — Si tu
-— Sg — pêcher. —Soyons, qu’est-ce
+— 89 — pêcher. — Soyons, qu’est-ce
-? —J’aurais peut-être
+? — J’aurais peut-être
-tort d’accep¬ ter. —Alors j’accepte. —"fu fais
+tort d’accepter. — Alors j’accepte. — Tu fais
-force. Edouard dit
+force. Édouard dit
-devant lui; il
+devant lui ; il
-préparatifs pouY descendre
+préparatifs pour descendre
-la cam¬ pagne électorale.
+la campagne électorale.
-que temps; il
+que temps ; il
-la nomi¬ nation, soit
+la nomination, soit
-le vingt-six: CHAPITRE XXVIII. A l’assaut • Lorsque Edouard, avec
+le vingt-six : CHAPITRE XXVIII. À l’assaut Lorsque Édouard, avec
-mille stratagè¬ mes de
+mille stratagèmes de
-sa rencon¬ tre. Un
+sa rencontre. Un
-Il ’n‘eut pas
+Il n’eut pas
-sa reconnaissan¬ ce, et
+sa reconnaissance, et
-au mi¬ lieu des vivats qu’Edouard fut recon¬ duit’chez lui.
+au milieu des vivats qu’Édouard fut reconduit chez lui.
-une récep¬ tion encore
+une réception encore
-ses par¬ tisans politiques.
+ses partisans politiques.
-quand Edouard s’endormit, i! avait
+quand Édouard s’endormit, il avait
-le prendre.—11 ne
+le prendre. — Il ne
-de bra¬ ves villageois, qu’Edouard, élevé
+de braves villageois, qu’Édouard, élevé
-connaissait cepen¬ dant pas
+connaissait cependant pas
-d’hommes travail¬ laient méthodiquement,
+d’hommes travaillaient méthodiquement,
-fi compul¬ ser des
+fi compulser des
-des circu¬ laires. Voici
+des circulaires. Voici
-encore. . Enfin
+encore. Enfin
-orateurs. —Veux-tu me dire qu’cst-ce qui
+orateurs. — Veux-tu me dire qu’est-ce qui
-à faire? ne
+à faire ? ne
-Leblanc. —A gagner. —Ça m’a Pair tout
+Leblanc. — À gagner. — Ça m’a l’air tout
-d’avance. —C’est pourtant
+d’avance. — C’est pourtant
-faire. —Tu aurais
+faire. — Tu aurais
-élu. ’ —Tu exagères
+élu. — Tu exagères
-mon or¬ ganisation, mon
+mon organisation, mon
-et Edouard put s’a¬ percevoir de
+et Édouard put s’apercevoir de
-terrible tra¬ vailleur et
+terrible travailleur et
-une al¬ lure endiablée.
+une allure endiablée.
-et Edouard faisaient
+et Édouard faisaient
-Ils
+— 90 — Ils
-briser. ’ Pas
+briser. Pas
-des lis¬ tes ni
+des listes ni
-des lau¬ riers encore
+des lauriers encore
-discours inuti¬ les ;
+discours inutiles ;
-entre amis,—histoire de
+entre amis, — histoire de
-confiées • au
+confiées au
-qui in¬ disposent ceux
+qui indisposent ceux
-dû a¬ mener à
+dû amener à
-candidat. ’Mais tout
+candidat. Mais tout
-dignité, sé¬ rieux ’ et
+dignité, sérieux et
-persévérance d’a¬ cier. Les
+persévérance d’acier. Les
-soigneusement checquées ;
+soigneusement {{sic2|checquées}} ;
-cet encouragement; ensuite,
+cet encouragement ; ensuite,
-mal gré; après
+mal gré ; après
-comté, mai¬ son par
+comté, maison par
-par l’infati¬ gable Giroux.
+par l’infatigable Giroux.
-qu’une jour¬ née par
+qu’une journée par
-son jour¬ nal, qu’il
+son journal, qu’il
-à l’em¬ porte-pièce,—vrais chefs-d’œuvre
+à l’emporte-pièce, — vrais chefs-d’œuvre
-littérature électorale—et qu’il répan¬ dait ensuite à- foison.
+littérature électorale — et qu’il répandait ensuite à foison.
-maison Leblanc; madame
+maison Leblanc ; madame
-pour ce¬ lui qu’elle
+pour celui qu’elle
-compagne dé¬ vouée et
+compagne dévouée et
-de con¬ solation.\t• Elle
+de consolation. Elle
-de tra¬ vail que
+de travail que
-pouvait s’em¬ pêcher d’admirer
+pouvait s’empêcher d’admirer
-discrétion admi¬ rable ;
+discrétion admirable ;
-aux dis¬ cussions politiques
+aux discussions politiques
-elle ve¬ nait tout
+elle venait tout
-qui en¬ courage et
+qui encourage et
-la nomina¬ tion des
+la nomination des
-assemblée contra¬ dictoire.\tLa veille,
+assemblée contradictoire. La veille,
-l’honorable Pofvin devait
+l’honorable Potvin devait
-au can¬ didat ministériel, Roy, et.les partisans
+au candidat ministériel, Roy, et les partisans
-se deman¬ daient: “qu’est-ce qu’il
+se demandaient : « qu’est-ce qu’il
-tels adversaires?” Ce¬ pendant, ils
+tels adversaires ? » Cependant, ils
-n’avoir curé des
+n’avoir cure des
-la nomina¬ tion, les
+la nomination, les
-à arrî-
+à arri-
-— 9i — ver. Il\tfaisait beau
+— 91 — ver. Il faisait beau
-habitants ve¬ naient par
+habitants venaient par
-Potvin traver¬ sait la
+Potvin traversait la
-au hustmg, il
+au husting, il
-chauffait l’en¬ thousiasme et
+chauffait l’enthousiasme et
-ministre s’incli¬ na légèrement.
+ministre s’inclina légèrement.
-ancien secré¬ taire, fier
+ancien secrétaire, fier
-noble jeu¬ nesse, qui
+noble jeunesse, qui
-rien :\t10 pour
+rien : 10 pour
-le commerce; 30
+le commerce ; 30
-la colo¬ nisation; 40
+la colonisation ; 40
-font quatre; et
+font quatre ; et
-et entre¬ prit de réfuter Edouard. Voyant
+et entreprit de réfuter Édouard. Voyant
-laissa avéc dédain
+laissa avec dédain
-les yeux- sur
+les yeux sur
-superbe, Edouard tour¬ na vers
+superbe, Édouard tourna vers
-Quand Edouard se
+Quand Édouard se
-pour répon¬ dre, une
+pour répondre, une
-et commen¬ ça, d’une
+et commença, d’une
-qui por¬ tait au loin. • Il
+qui portait au loin. Il
-Bigot, d’o¬ dieuse et
+Bigot, d’odieuse et
-et l’admi¬ nistration actuelle,
+et l’administration actuelle,
-fit frémir; et
+fit frémir ; et
-en disant: “Bigot sortait “d’une cour
+en disant : « Bigot sortait d’une cour
-et éhontée; "vous, vous
+et éhontée ; vous, vous
-descendant “d’une race
+descendant d’une race
-de preux; “vous avez
+de preux ; vous avez
-je “vous préfère
+je vous préfère
-en “les affamant,
+en les affamant,
-vie “à nos pères; vous,
+vie à nos pères ; vous,
-le rpi“nistre, par
+le ministre, par
-par vo“tre conduite
+par votre conduite
-leur vo“lez l’honneur
+leur volez l’honneur
-et “c’est pire.” “Voilà,” ajouta-t-il,
+et c’est pire. » « Voilà, » ajouta-t-il,
-foule, “voilà ce qui “reste pour
+foule, « voilà ce qui reste pour
-Papineau, “de Morin
+Papineau, de Morin
-de Lafontaine: un sans “patriotisme, un
+de Lafontaine : un sans patriotisme, un
-noceur. “Eh !
+noceur. » « Eh !
-ministre, “vous avez
+ministre, vous avez
-vie ei “ne vous
+vie et ne vous
-du “pays, car
+du pays, car
-vous “en occuper.” L’honorable
+vous en occuper. » L’honorable
-et v ’L-lut répondre; mais
+et voulut répondre ; mais
-la discus¬ sion était
+la discussion était
-lui fir comprendre.
+lui fit comprendre.
-pour Edouard, succès
+pour Édouard, succès
-que gran¬ dir, car
+que grandir, car
-en parois¬ se, parlant
+en paroisse, parlant
-tendaient.
+— 92 — tendaient.
-et Blan¬ che et Edouard, un
+et Blanche et Édouard, un
-l’écart, cau¬ saient. C’était
+l’écart, causaient. C’était
-veilleurs. Edouard redisait
+veilleurs. Édouard redisait
-qui parta¬ geait ce
+qui partageait ce
-les fem¬ mes ont
+les femmes ont
-le re¬ gard sont
+le regard sont
-ardents qu’Edouard capables
+ardents qu’Édouard capables
-ainsi. ! Blanche
+ainsi. Blanche
-ses pro¬ jets d’avenir; et
+ses projets d’avenir ; et
-Saint-Germain. ’ Ils
+Saint-Germain. Ils
-sonne. ’Edouard va
+sonne. Édouard va
-élu s’écrie-t-il; il
+élu s’écrie-t-il ; il
-mains d’Edouard et
+mains d’Édouard et
-tard :—Minuit. Pendant
+tard : — Minuit. Pendant
-au comi¬ té, remercier
+au comité, remercier
-élection, Edouard se
+élection, Édouard se
-toute vo¬ lée. Sonnez
+toute volée. Sonnez
-est imosant. Dans
+est imposant. Dans
-a foule; chacun
+a foule ; chacun
-haute taille; elle,
+haute taille ; elle,
-de bonheur.’ Affaissée
+de bonheur. Affaissée
-chaudes larmes.—C’est trop de bon¬ heur et
+chaudes larmes. — C’est trop de bonheur et
-pauvre femme,\t.\t’ Enfin,
+pauvre femme. Enfin,
-se ditelle :
+se dit-elle :
-sont pro¬ noncées ;
+sont prononcées ;
-deviennent gra¬ ves ;
+deviennent graves ;
-est fait; ils
+est fait ; ils
-la vie; et
+la vie ; et
-passe gaie¬ ment ;
+passe gaiement ;
-les in-. cidents du
+les incidents du
-un rm7a t-or\»rlo ûê tro/vna t\t»»»«« J.WV, lopiut çt v Ut ;\tJLUUL.-. . té, peut-être,
+un rêve rapide et vague ! — Tout... excepté, peut-être,
-leurs pa¬ rents.—La cérémonie,
+leurs parents. — La cérémonie,
-Ils revien¬ nent à
+Ils reviennent à
-vous dé¬ fier. Conclusion
+vous défier. Conclusion
-avec les¬ quels nous
+avec lesquels nous
-réserve l’avenir? Demain
+réserve l’avenir ? Demain
-ce qu.’on peut supposer vraisem¬ blablement et
+ce qu’on peut supposer vraisemblablement et
-et pro¬ bablement un
+et probablement un
-que mo¬ destes, et
+que modestes, et
-champ res¬ treint qu’il
+champ restreint qu’il
-bien tou¬ tes deux,
+bien toutes deux,
-qu’elles méri¬ tent l’une
+qu’elles méritent l’une
-avec Edouard. Ricard
+avec Édouard. Ricard
-bienfaisante intellectuali-’ té, où
+bienfaisante intellectualité, où
-d’autres es¬ prits encore.
+d’autres esprits encore.
-probablement récom¬ pensé par
+probablement récompensé par
-garde, com¬ me une
+garde, comme une
-ses efforts,jamais couronnés
+ses efforts, jamais couronnés
-du „ navire
+du navire
-tout sombre¬ rait bientôt
+tout sombrerait bientôt
-l’existence d’Edouard Leblanc,
+l’existence d’Édouard Leblanc,
-Commencé vembre de la le vingt-huit même année. octobre’1907, à
+Commencé le vingt-huit octobre 1907, à
-21 no-
+21 novembre de la même année.
-TABLE DES MATIERES I\tUne journée d’été ....\tr II\tEn famille\t 3 III\tL’ouverture des cours . .\t7 IV\tLa vie universitaire . ...\t10 V\t,\tPleurs et rires\t 16 VI\tUn apôtre\t 20 VII\tLa préparation\t 23 VIII\tEntre amis\t 27 IX\tA bâtons rompus\t 30 X\tLe soir
+{{T2|{{-|3}}|{{uc|Table des matières}}}} I Une journée d’été 1 II En famille 3 III L’ouverture des cours 7 IV La vie universitaire 10 V Pleurs et rires 16 VI Un apôtre 20 VII La préparation 23 VIII Entre amis 27 IX À bâtons rompus 30 X Le soir
-étudiants ...\t33 XI\tLa licence\t 37 XII\tL’absent . . \t\t 40 XIII\tDies amara valde.....\t44 XIV\tLe printemps
+étudiants 33 XI La licence 37 XII L’absent 40 XIII Dies amara valde 44 XIV Le printemps
-la neige\t47 XV\tEpreuve décisive\t 50 XVI\tL’étemel refrain\t•\t.\t.\t.\t.\t52 XVII\tL’orientation\t 56 XVIII\tLes débuts . \t\t\t 58 XIX\tSur la pente\t 61 XX\tDans l’ombre\t 65 XXI\tMondanités\t 67 XXII\tLe “Progrès”\t 71 XXIII\tLes principes\t 73 XXIV\tStruggle for life\t 76 XXV\tLe devoir\t 79 XXVI\tLe revoir\t 82 XXVII\tHonneur à qui\test\tdû\t.\t.\t86 XXVIII\tA l’assaut .........\t89 XXIX\tEnfin !\t 91 Conclusion\t 93
+la neige 47 XV Épreuve décisive 50 XVI L’éternel refrain 52 XVII L’orientation 56 XVIII Les débuts 58 XIX Sur la pente 61 XX Dans l’ombre 65 XXI Mondanités 67 XXII Le « Progrès » 71 XXIII Les principes 73 XXIV Struggle for life 76 XXV Le devoir 79 XXVI Le revoir 82 XXVII Honneur à qui est dû 86 XXVIII À l’assaut 89 XXIX Enfin ! 92 Conclusion 93