Les Chroniques de Sire Jean Froissart/Livre IV

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LIVRE IV.

Chapitre premier. — Ci commence le quart livre de maître Jean Froissart, qui parle des guerres et nobles faits d’armes et advenues de France, d’Angleterre et des pays d’entour, leurs conjoints et adhérens, depuis l’an Nostre Seigneur mil trois cent quatre vingt et neuf, et primes de la noble fête qui fut faite à Paris à l’entrée et venue de la roine Isabelle de France, femme au roi Charles le Bien-Aimé, et aussi des joutes qui y furent faites et des présens de ceux de Paris.
1
Chap. ii. — Comment le seigneur de Châteaumorant, lequel le comte de Saint-Pol avoit laissé en Angleterre, retourna en France de-lez le roi et son conseil et montra la chartre de la trève qui étoit accordée et scellée du roi Richard et de ses oncles, laquelle devoit durer trois ans par terre et par mer.
11
Chap. iii. — Du mariage du roi Louis, fils du duc d’Anjou, à la fille du roi Piètre d’Arragon, et comment il alla avec la roine de Naples sa mère, en Avignon, voir le pape Clément.
Ib.
Chap. iv. — Comment le jeune roi de France eut volonté d’aller visiter les lointaines marches de son royaume, et comment il alla premièrement en Bourgogne et en Avignon pour voir le pape Clément.
13
Chap. v. — Comment messire Pierre de Courtenay vint en France pour faire armes à l’encontre messire Guy de la Trémouille. Comment le sire de Clary le reconvoya, et pour quelle ochoison il fit armes à lui ès marches de Calais.
18
Chap. vi. — Comment les joutes de Saint Inghelberth furent emprises et les faits d’armes par messire Regnauld de Roye, messire Boucicault le jeune et le sire de Saint-Py.
22
Chap. vii. — De l’accusation faite au roi du peuple de Languedoc en la ville de Beziers sur un nommé Betisac, trésorier au duc de Berry, pour les grandes extorsions qu’il avoit faites au peuple, et de sa confession, et comme il fut cruellement justicié en ladite ville.
24
Chap. viii. — Comment, le roi de France, lui étant à Toulouse, manda comte de Foix, et comment le dit comte y vint ; et comme grandement ; et comment il fit hommage au roi de France de la comté de Foix.
28
Chap. ix. — De l’attine qui fut faite entre le roi et le duc de Touraine son frère pour plutôt venir de Montpellier à Paris, chacun un seul chevalier en sa compagnie.
31
Chap. x. — Du trépas du pape Urbain de Rome que on disoit antipape, et comment le pape Clément en escripsit au roi, à ses oncles et à l’université ; et de l’élection du pape Boniface des cardinaux de Rome.
32
Chap. xi. — De la rendation et prise du fort châtel de Mont-Ventadour en Limousin que souloit tenir Geoffroy Tête-Noire.
34
Chap. xii. — Des armes de Saint-Inghelberth, et comment les trois chevaliers dessus nommés se maintinrent trente jours à l’encontre de tous venans des pays d’Angleterre et d’ailleurs, et chacun trois lances.
40
Chap. xiii. — De l’entreprise et du voyage des chevaliers de France et d’Angleterre et du duc de Bourbon qui fut chef de l’armée, à la requête des Gennevois, pour aller en Barbarie assiéger la forte ville d’Affrique.
57
Chap. xiv. — De un capitaine robeur, nommé Aimerigot Marcel, qui tenoit un fort châtel ès marches de Rouergue, nommé la Roche de Vendais, et comme il fut assiégé du vicomte de Meaux, et la prise du dit châtel et comment depuis ledit Aimerigot fut pris et mené à Paris.
60
Chap. xv. — Comment les seigneurs chrétiens et gennevois, étant en l’île de Comminières à l’ancre, se mirent hors pour aller mettre le siége devant la ville d’Afrique en Barbarie, et comme ils s’y maintinrent.
79
Chap. xvi. — De une noble fête et joutes qui fut faite en la ville de Londres, et comment elle fut publiée par tous pays.
94
Chap. xvii. — Comment, et par quelle incidence, le siége fut levé de devant la forte ville d’Affrique, et comment chacun s’en r’alla en son lieu.
99
Chap. xviii. — Des chevaliers anglois qui furent envoyés à Paris devers le roi d’Angleterre et ses oncles sur forme de paix.
103
Chap. xix. — De la mort du roi Jean de Castille et du couronnement du roi Henry son fils.
106
Chap. xx. — De l’armée du jeune comte Jean d’Armignac et du voyage qu’il fit en Lombardie, et comme il mourut au siége devant la ville d’Alexandrie.
107
Chap. xxi. — De messire Pierre de Craon, et comment il enchéy en l’indignation du roi de France et du duc de Touraine son frère, et depuis fut recueilli du duc de Bretagne.
115
Chap. xxii. — De la mort du jeune comte Louis de Chastillon, fils au comte Guy de Blois.
118
Chap. xxiii. — De la mort soudaine du comte Gaston de Foix, et comment le vicomte de Chastelbon vint à l’héritage.
119
Chap. xxiv. — Comment traité se renouvela à Tours en Touraine entre le roi de France et le duc de Bretagne, et du mariage et alliance de la fille de France au fils du duc de Bretagne et de Jean de Bretagne, comte de Paintièvre, à la fille du dit duc de Bretagne.
131
Chap. xxv. — Comment le comte de Blois et Marie de Namur sa femme vendirent la comté de Blois et toutes leurs terres au duc de Touraine, frère au roi de France.
137
Chap. xxvi. — De l’exploit que messire Roger d’Espaigne et messire Espaing de Lion avoient fait devers le roi et son conseil pour le vicomte de Castelbon, et comment il l’eut et fut remis en la comté de Foix et de Béarn et de l’argent qu’il en paya.
140
Chap. xxvii. — De la grande assemblée qui se tint à Amiens du roi de France, de ses oncles et de son conseil, et des oncles et conseil du roi Richard d’Angleterre sur forme de paix.
Ib.
Chap. xxviii. — Comment messire Pierre de Craon, par haine et mauvais aguet, battit messire Olivier de Cliçon, dont le roi et ses consaux furent moult courroucés.
146
Chap. xxix. — De la grosse armée et du voyage que le roi de France voulait faire en Bretagne sur le duc de Bretagne, pour la cause que on disoit qu’il soutenoit messire Pierre de Craon ; et comment au dit voyage le roi devint malade, pourquoi le voyage fut rompu.
153
Chap. xxx. — Comment le duc de Berry et le duc de Bourgogne, oncles du roi, eurent le gouvernement du royaume ; et comment ils firent chasser et prendre ceux qui avoient eu le gouvernement du roi.
163
Chap. xxxi. — Comment les trèves furent rallongées entre France et Angleterre, et comment le roi étoit revenu en son bon sens.
174
Chap. xxxii. — L’aventure d’une danse faite en semblance de hommes sauvages, là où le roi fut en péril.
176
Chap. xxxiii. — Comment le pape Boniface et les cardinaux de Rome envoyèrent un frère, sage clerc, devers le roi de France et son conseil.
179
Chap. xxxiv. — Comment le mariage fut traité de messire Philippe d’Artois, comte d’Eu et madame Marie de Berry, veuve, fille au duc de Berry, et comment lui fut baillée la charge de la connétablie de France et ôtée à messire Olivier de Cliçon.
181
Chap. xxxv. — De la forme de la paix qui fut faite et octroyée entre les deux rois de France et d’Angleterre, et par le moyen des quatre ducs, oncles des deux rois.
185
Chap. xxxvi. — De la mort du pape Clément d’Avignon et de l’élection du pape Bénédict.
192
Chap. xxxvii. — De un clerc nommé maître Jean de Varennes.
194
Chap. xxxviii. — Comment le roi d’Angleterre et son conseil donnèrent au duc de Lancastre, pour lui et ses hoirs perpétuellement, la duché d’Aquitaine et toutes les terres et sénéchaussées appendantes à icelle ; et comment le roi s’ordonnoit et faisoit faire ses pourvéances pour aller en Irlande et le duc pour aller en Aquitaine.
195
Chap. xxxix. — Du trépas de la roine Anne d’Angleterre, fille au roi de Bohême et empereur d’Allemagne.
196
Chap. xl. — Comment sire Jean Froissart arriva en Angleterre et du don du livre qu’il fit au roi.
197
Chap. xli. — Du refus que ceux d’Aquitaine firent au duc de Lancastre, et comment ils envoyèrent en Angleterre pour remontrer au roi et à son conseil la volonté de tout le pays.
200
Chap. xlii. — La devise du voyage et de la conquête que le roi Richard fit en Irlande, et comment il mit en son obéissance quatre rois d’icelui pays.
207
Chap. xliii. — De l’ambassade que le roi d’Angleterre envoya en France devers le roi de France, pour traiter du mariage de dame Isabel, ains-née fille de France, et de l’amiable réponse qui leur fut faite.
213
Chap. xliv. — De un écuyer nommé Robert l’Ermite ; comment il fut mis ès traités de la paix et comment il s’en alla en Angleterre devers le roi et ses oncles.
216
Chap. xlv. — De la délivrance du seigneur de la Rivière et messire Jean le Mercier, comment ils furent mis hors de prison.
221
Chap. xlvi. — De la paix et accord entre le duc de Bretagne et messire Olivier de Cliçon.
222
Chap. xlvii. — Comment le roi de Honguerie escripsit au roi de France l’état de l’Amorath-Baquin, et comment Jean de Bourgogne, fils ains-né au duc de Bourgogne, fut chef de toute l’armée qui y alla.
226
Chap. xlviii. — Comment Guillaume de Hainaut, comte d’Ostrevant et fils au duc Aubert de Hollande, entreprit le voyage pour aller en Frise.
231
Chap. xlix. — De la sentence et arrêt de parlement qui fut prononcée pour la roine de Naples et de Jérusalem, duchesse d’Anjou, contre messire Pierre de Craon.
233
Chap. l. — Comment la conclusion du mariage fut prise à Paris du roi d’Angleterre et d’Isabelle de France, ains-née fille au roi de France, et comment le duc de Lancastre se remaria.
235
Chap. li. — Comment l’ordonnance des noces du roi d’Angleterre et de la fille de France se fit, et comment le roi de France lui livra en sa tente entre Ardre et Calais.
256
Chap. lii. — Comment le siége que les François avoient mis devant la forte ville de Nicopoli en Turquie fut levé par l’Amorath-Baquin, et comment ils y furent déconfits et tués, et comment les Hongrès s’enfuirent.
260
Chap. liii. — Comment les nouvelles de la bataille de Honguerie furent sçues en l’hôtel du roi de France.
272
Chap. liv. — Comment la duchesse d’Orléans, fille au duc de Milan, fut soupçonnée de la maladie du roi.
278
Chap. lv. — Comment le duc de Bourgogne et madame sa femme prenoient grand’diligence pour trouver manière pour la rédemption du comte de Nevers, leurs fils, et des autres prisonniers étants en Turquie.
279
Chap. lvi. — Comment le duc de Glocestre subtilloit et quéroit les manières pour détruire le roi d’Angleterre, son nepveu.
283
Chap. lvii. — Comment le duc de Glocestre fut pris par le comte Maréchal au commandement du roi.
292
Chap. lviii. — De la manière de la rédemption du comte de Nevers et ses complices et comment elle fut trouvée.
293
Chap. lix. — Comment le seigneurs prisonniers en Turquie retournèrent par mer jusques à Venise, et des îles qu’ils y trouvèrent.
299
Chap. lx. — Comment les dessus dits seigneurs prisonniers retournèrent en France, et comment, depuis leur venue, le roi entendit à la union de sainte Église.
306
Chap. lxi. — De la mort du duc de Glocestre et du comte Arondel, et comment les oncles du roi d’Angleterre, c’est à savoir le duc de Lancastre et le duc d’Yorch et les Londriens s’en contentèrent.
308
Chap. lxii. — De la grand’assemblée qui fut faite en la ville de Rheims, tant de l’empire d’Allemagne comme du royaume de France sur l’état et union de sainte Église.
312
Chap. lxiii. — Comment le comte Maréchal appela de gage à outrance le comte Derby, fils au duc de Lancastre, en la présence du roi et de tout son conseil, dont depuis plusieurs maux vinrent en Angleterre.
315
Chap. lxiv. — Comment le roi Richard d’Angleterre rendit sa sentence par laquelle il bannit du pays dessus dit le comte Derby dix ans et le comte Maréchal à toujours.
320
Chap. lxv. — Comment Derby se partit d’Angleterre et de la ville de Londres pour venir en France.
321
Chap. lxvi. — Comment messire Guillaume, comte d’Ostrevant, envoyé devers le comte Derby ses messages, et comment il y fut reçu.
323
Chap. lxvii. — Comment grand’assemblée se fit en la ville de Reims de l’empereur d’Allemagne et du roi de France pour mettre union en sainte Église.
324
Chap. lxviii. — De la réponse que le duc de Lancastre fit au chevalier envoyé de par son fils le comte Derby, et comment le duc de Lancastre mourut.
331
Chap. lxix. — Du traité du mariage entre le comte Derby et la fille au duc de Berry, et comment le roi Richard le fit empêcher par le comte Salsebery.
334
Chap. lxx. — Comment le roi Richard s’ordonna et fit son mandement pour aller sur les marches d’Irlande.
337
Chap. lxxi. — Comment l’archevêque de Cantorbie fut envoyé devers le comte Derby de par les Londriens et aucuns grands consaux d’Angleterre pour faire revenir le dit comte.
340
Chap. lxxii. — Comment le comte Derby prit congé au roi de France et s’en vint en Bretagne devers le duc son cousin.
342
Chap. lxxiii. — Comment le comte Derby arriva de Bretagne en Angleterre et comment il fut reçu des citoyens de Londres.
344
Chap. lxxiv. — Comment nouvelles vinrent au roi Richard de la venue du comte Derby, et comme il venoit à puissance sur lui, et comment il s’en pourvéit.
346
Chap. lxxv. — Comment le roi Richard se rendit au comte Derby pour venir à Londres.
347
Chap. lxxvi. — De l’état de la roine Isabel d’Angleterre, et comment on lui bailla nouvelles gens et comment le roi fut mis dedans la grosse tour de Londres.
351
Chap. lxxvii. — Comment le roi relégua sa couronne et son royaume en la main du comte Derby, duc de Lancastre.
354
Chap. lxxviii. — Comment le roi Henry, duc de Lancastre, fut couronné du consentement de tout le commun d’Angleterre et de la manière de la fête.
355
Chap. lxxix. — Comment les nouvelles de la prise du roi Richard furent sçues en France par la venue de la dame de Coucy, et comment le roi en fut courroucé.
359
Chap. lxxx. — Comment aucuns seigneurs d’Angleterre mirent sus une armée pour délivrer le roi Richard et détruire le roi Henry, et comment ils en moururent.
363
Chap. lxxxi. — Comment le roi de France mit une grosse armée pour envoyer sur les frontières d’Angleterre.
366
Chap. lxxxii. — De la mort du roi Richard d’Angleterre, et comment les trèves furent ralongées entre France et Angleterre et aussi de la déposition du pape Bénédict.
367