Les Chroniques de Sire Jean Froissart/Livre III

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Texte établi par J. A. C. Buchon (IIp. 769-774).
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LIVRE III.

Chapitre premier. — Comment messire Jean Froissart enquerroit diligemment comment les guerres s’étoient portées par toutes les parties de la France.
369
Chap. ii. — Comment après ce que le comte de Foix ot reçu sire Jean Froissart en son hostel moult honorablement, le dit sir Jean escripvit les faits d’armes que on lui nommoit.
370
Chap. iii. — Comment le frère bâtard du roi de Portingal fut élu à roi après la mort son frère contre la volonté des nobles.
371
Chap. iv. — Comment le roi de Castille avecques les Espagnols assiégèrent Lussebonne où le roi de Portingal étoit, et du secours qu’il manda en Angleterre.
372
Chap. v. — Comment le princeps et la princepse vinrent voir le comte d’Ermignac et du don que la princepse demanda au comte de Foix.
375
Chap. vi. — Comment la garnison de Lourdes guerroyoit le pays de Bigorre, et de la prise de Ortingas.
376
Chap. vii. — De plusieurs faite d’armes par ceux de garnison de la Lourdes et comment le comte d’Armagnac et le seigneur d’Alebrest furent pris du comte de Foix.
379
Chap. viii. — Des guerres que le duc d’Anjou fit aux Anglois, et comment il recouvra le château de Mauvoisin en Bigorre, qui fut puis donné au comte de Foix.
383
Chap. ix. — Comment la garnison du chastel de Lourdes fut ruée jus et déconfite et de la grand’diligence que le comte de Foix fit aussi de recouvrer ledit chastel de Lourdes.
386
Chap. x. — Comment le bourg d’Espagne rescouy la proie aux compagnons du chastel de Lourdes, et comment ils furent rués jus.
390
Chap. xi. — Comment le comte de Foix ne voult prendre du roi de France la comté de Bigorre ; mais comment il reçut seulement le chastel de Mauvoisin.
393
Chap. xii. — De la paix qui fut faite entre le comte de Foix et le duc de Berry ; et le commencement de la guerre qui fut entre le comte d’Ermignac et cil de Foix.
394
Chap. xiii. — Des grands biens et des grandes largesses qui étoient au comte de Foix et la piteuse manière de la mort de Gaston, fils au comte de Foix.
398
Chap. xiv. — Comment messire Pierre de Béarn fut malade par fantôme, et comment la comtesse de Biscaye se partit de lui.
404
Chap. xv. — De la grand’fête que le comte de Foix faisoit de Saint-Nicolas et des faits d’armes que Bascot de Mauléon conta à sire Jean Froissart.
406
Chap. xvi. — Comment plusieurs capitaines anglois et autres gens de Compagnies furent déconfits devant la ville de Sancerre.
408
Chap. xvii. — Comment un nommé Limousin se rendit François et comment il fit prendre Louis Raimbaut, son compagnon d’armes, pour la vileinie qu’il lui avoit foite à Bruide.
411
Chap. xviii. — De l’état et ordonnance au comte de Foix ; et comment la ville de Saint-Irain se rebella pour les excès qu’on leur faisoit, dont ils en tuèrent plusieurs.
414
Chap. xix. — Ci parle d’une moulte merveilleuse et piteuse bataille qui fut à Juberot entre le roi de Castille et le roi de Portingal.
421
Chap. xx. — Comment le roi de Portingal et les siens s’ordonnèrent sagement pour batailler sur le mont de Juberot, et comment les François furent occis et le roi d’Espagne et tout son ost déconfits.
429
Chap. xxi. — Comment le roi de Castille et toute sa grosse bataille furent déconfits par le roi de Portingal devant un hameau ou village appelé Juberot.
431
Chap. xxii. — Comment un malin esprit nommé Orton servit par un temps le sire de Corasse, et lui rapportoit nouvelles de par tout le monde d’huy à lendemain.
434
Chap. xxiii. — Comment le siége fut mis devant Brest en Bretagne, et comment plusieurs forteresses anglesches d’environ le pays de Toulouse forent recouvrées et faites françoises.
438
Chap. xxiv. — Comment le chastel de Cremale et le chastel du Mesnil, séans ès parties de Bigorre, furent pris par les François et tous ceux dedans morts et pendus.
444
Chap. xxv. — Comment le roi de Chypre fut tué et meurtri en son lit par son propre frère, par l’enortement des mescréans pour la bonté et la hardiesse qui étoit au roi.
448
Chap. xxvi. — Comment le roi d’Arménie fut examiné, et comment vingt mille Turcs furent morts et déconfits au royaume de Honguerie.
453
Chap. xxvii. — Comment le pape Urbain et le pape Clément eurent discussion ensemble et comment les rois de chrétienté furent différens à l’élection pour les guerres d’entre eux.
457
Chap. xxviii. — Comment ceux de Lussebonne, qui tenoient la partie du roi de Portingal, envahirent moult grandement ceux de Castille, pour les outrageuses paroles que ceux de Castille leur disoient.
460
Chap. xxix. — Comment ceux de Portingal envoyèrent messages en Angleterre pour dire et noncier les nouvelles de leurs pays au roi et aux grands seigneurs d’Angleterre.
463
Chap. xxx. — Comment Laurentin Fougasse, ambassadeur envoyé de Portingal en Angleterre, raconta au duc de Lancastre la manière du discord qui étoit entre Castille et Portingal.
471
Chap. xxxi. — Comment le dit Laurentin Fougasse raconta au dit duc de Lancastre la bataille qui fut à Juberote entre le roi de Castille et le roi de Portingal.
477
Chap. xxxii. — Comment le duc de Lancastre se partit lui et son armée du royaume d’Angleterre, et comment ils s’en vinrent par mer devant le chastel de Brest.
484
Chap. xxxiii. — Comment le duc de Lancastre se partit de devant Brest en Bretagne, et comment il s’en vint par mer devant la Calongne au royaume de Castille.
489
Chap. xxxiv. — Comment le duc de Lancastre se partit de la Calongne et comment la ville de Saint-Jacques en Galice se rendit à lui ; et du conseil que les barons de France donnèrent au roi de Castille.
493
Chap. xxxv. — Comment le roi de Castille, conseillé que on abattit tous petits forts et moutiers de son royaume qui ne se pourroient tenir, prit les pourvéances pour les grosses villes pourvoir.
496
Chap. xxxvi. — Comment François Acreman fut occis d’un bâtard fils au sire de Harselles, un peu après ce que la paix fut faite entre te duc de Bourgogne et ceux de Gand, et des grands pourvéances qui se faisoient en Flandre pour le roi.
499
Chap. xxxvii. — Comment le roi d’Angleterre mit grandes gardes à tous les ports d’Angleterre pour résister contre la puissance du roi de France, et du conseil que les Anglois orent de faire.
502
Chap. xxxviii. — Comment le roi de Portingal escripsit aimablement au duc de Lancastre, quand il sut être arrivé en Saint-Jacques en Galice, et du secours que le roi de Castille mandoit en France, et comment Ruelles fut pris des Anglois.
503
Chap. xxxix. — Comment messire Thomas Moreau, maréchal de l’ost du duc de Lancastre, se départit de la ville Saint-Jacques en Galice et sa route, et vint prendre Ville-Lopez en Galice, laquelle par composition se rendit au duc de Lancastre, et des ambassadeurs que le duc envoya au roi de Portingal.
506
Chap. xl. — Comment les ambassadeurs du duc de Lancastre arrivèrent à Conimbre en Portingal devers le roi, et comment le dit roi et le dit duc parlèrent et s’allièrent par mariage.
510
Chap. xli. — Comment le duc de Lancastre et le roi de Portingal eurent ensemble collation sur ce mariage.
514
Chap. xlii. — Comment, après les alliances du duc de Lancastre faites au roi de Portingal, le maréchal de l’ost du dit duc chevaucha parmi Galice et y prit et mit en l’obéissance du dit duc Pontevrède et plusieurs autres villes.
517
Chap. xliii. — Comment ceux de Bayonne en Espaigne se rendirent au duc de Lancastre, et comment le maréchal de son ost entra dedans et en prit la saisine en possession.
520
Chap. xliv. — Comment le duc de Lancastre et la duchesse se tenoient à Saint-Jacques en Galice, qui oyoient souvent nouvelles du maréchal de l’ost, comment tout le pays se rendoit à lui et aussi au roi de Portingal.
523
Chap. xlv. — Comment ceux d’Angleterre payoient tailles dont ils murmuroient grandement, et du conseil que messire Symon Burlé donna à l’abbé et couvent de Saint-Thomas de Cantorbie.
525
Chap. xlvi. — Comment le roi d’Arménie s’en alla en Angleterre pour traiter de paix, si il pût, entre les rois de France et d’Angleterre, et comment il exploita devers le roi d’Angleterre et son conseil.
527
Chap. xlvii. — Comment le duc de Berry vint à l’Escluse, là où le roi de France et les autres seigneurs étoient pour aller en Angleterre, et comment le roi d’Angleterre festia à Westmoustier les seigneurs qui avoient gardé les ports et passages d’Angleterre.
531
Chap. xlviii. — Comment le roi de France retourna de l’Escluse sans passer en Angleterre, et de la fête qui fut après à Londres.
533
Chap. xlix. — Comment deux champions joutèrent à Paris à outrance. L’un avoit nom messire Jean de Carrouge, et l’autre Jacques le Gris.
534
Chap. l. — Comment le roi d’Arragon mourut et comment l’archevêque de Bordeaux fut mis en prison à Barcelonne de par le jeune roi d’Arragon, et comment le duc de Lancastre fut en mautalent contre le roi d’Arragon.
539
Chap. li. — Comment un champ de bataille fut fait à Bordeaux sus Gironde devant le sénéchal et plusieurs autres, et comment messire Charles de Blois fut mis hors de prison d’Angleterre et laissa ses deux fils en son lieu en Angleterre.
543
Chap. lii. — Comment le comte de Bouquinghen tint le siége devant Rennes et Nantes, et puis retourna en Angleterre.
545
Chap. liii. — Comment le duc de Bourbon fut élu pour aller en Castille et plusieurs autres, et comment messire Jean Bucq, amiral de Flandre, fut pris des Anglois et plusieurs marchands.
548
Chap. liv. — Comment les Anglois arrivèrent à l’Escluse et de ce toutes gens s’ébahissoient et comment ils ardirent plusieurs villes.
551
Chap. lv. — Comment le maréchal du duc de Lancastre prit la ville de Ribedave, qui moult fort étoit tenue.
552
Chap. lvi. — Comment le duc de Lancastre manda l’amiral et le maréchal, lesquels conquerroient villes et chastels en Galice, pour être aux noces de sa fille que le roi de Portingal épousa.
557
Chap. lvii. — Comment le duc de Lancastre et ses gens chevauchoient vers la cité de Betances et comment ceux de Betances composèrent à eux et comment la duchesse et sa fille allèrent voir le roi et la roine de Portingal.
559
Chap. lviii. — Comment la duchesse de Lancastre et sa fille allèrent voir le roi et la roine de Portingal, et comment la ville de Betances se mit en composition au duc de Lancastre et elle se rendit à lui.
560
Chap. lix. — Comment messire Thomas de Hollande et messire Jean de Roye firent un champ de bataille à Betances devant le duc de Lancastre.
566
Chap. lx. — Comment le roi de Portingal et le duc de Lancastre eurent conseil ensemble que ils entreroient en Castille pour conquérir villes et châteaux en Castille.
569
Chap. lxi. — Comment messire Guillaume de Lignac et messire Gautier de Passac vinrent à l’aide du roi de Castille et comment ils eurent conseil, le roi et eux, comment ils se maintiendroient.
570
Chap. lxii. — Comment en Angleterre eut grand’pestillence entre les gentilshommes et les communes pour les finances et tailles.
575
Chap. lxiii. — Comment le connétable de France et plusieurs autres s’appareilloient pour aller en Angleterre conquérir villes et chastels.
578
Chap. lxiv. — Comment le duc de Bretagne manda tous barons et chevaliers pour être du conseil à Vennes, et après ce conseil comment il pria le connétable d’aller voir son chastel de l’Ermine et comment il le retint prisonnier en son dit chastel et le sire de Beaumanoir aussi en tel parti.
581
Chap. lxv. — Comment le connétable de France fut délivré à la requête du sire de Laval par rançon, et comment le connétable, pour sa délivrance faire, laissa au duc trois châteaux et une ville, et paya cent mille francs.
585
Chap. lxvi. — Comment lettres furent escriptes à la volonté du duc que le connétable lui rendoient ses villes et châteaux à lui et à ses hoirs à toujours et à jamais, et comment on exploita tant que ces dites villes et châteaux furent livrés aux gens du duc.
586
Chap. lxvii. — Comment nouvelles vinrent au roi de France des parties d’Allemagne, lesquelles lui furent moult déplaisantes et à ses oncles aussi.
590
Chap. lxviii. — Comment les gens au duc de Lancastre assaillirent la ville d’Aurench et fut prise, car la ville se rendit aussi comme les autres villes de Galice.
591
Chap. lxix. — Comment le roi de Portingal ardit une ville quand il départit du port, et assiégea deux châteaux ; mais il les laissa par ennui.
596
Chap. lxx. — Comment le roi de Portingal et ses gens prinstrent la ville de Férol par assaut, et comment le roi de France fut défié du duc de Guerles.
597
Chap. lxxi. — Comment les ambassadeurs du roi de France vinrent devers le duc de Bretagne pour la prise du connétable, et de la réponse que il leur fit après ce que ils eurent fait leur relation.
604
Chap. lxxii. — Comment les oncles du roi d’Angleterre étaient tous d’une alliance entre le roi et son conseil, et de la murmuration du peuple contre le duc d’Irlande et de la réponse des Londriens au duc de Glocestre.
606
Chap. lxxiii. — Comment le jour de compter fut venu en la présence des oncles du roi et des communes d’Angleterre, et comment messire Simon Burlé fut prisonnier à Londres, et comment messire Thomas Trivet fut mort.
610
Chap. lxxiv. — Comment le roi d’Angleterre se départit de Londres. Comment messire Simon Burlé fut décollé à Londres, et du duc de Lancastre qui moult en fut courroucé ; et le nepveu d’icelui moult aussi.
613
Chap. lxxv. — Comment se tenant le conseil à Londres sur la réformation des gouverneurs du roi et du royaume d’Angleterre, le roi Richard, par le conseil du duc d’Irlande, fut d’accord de courir sus et porter guerre à ses oncles et à ses villes et cités.
615
Chap. lxxvi. — Comment le roi d’Angleterre fit son mandement ès parties de Bristo, pour aller à Londres ; et comment messire Robert Trésilien, y étant envoyé pour espier, fut pris à Wesmoustier, et décollé par le commandement des oncles du roi.
617
Chap. lxxvii. — Comment les nouvelles vinrent au roi du décolement de messire Robert Trésilien, et comment il demanda conseil à ses gens sur ce, et comment il ordonna le duc d’Irlande pour souverain de ses gens.
619
Chap. lxxviii. — Comment le duc d’Irlande envoya trois chevaliers à Londres pour savoir des nouvelles ; et comment les oncles du roi et les Londriens se mirent sur les champs pour combattre le duc d’Irlande et son alliance.
621
Chap. lxxix. — Comment les oncles du roi firent tant qu’ils gagnèrent la journée contre le duc d’Irlande ; et comment le duc d’Irlande s’enfuit, et plusieurs autres de sa compagnie.
622
Chap. lxxx. — Comment le duc d’Irlande et quelques siens compagnons se retirèrent en Hollande et en l’évêché d’Utrecht ; comment messire Nicolas Brambre fut décolé, et comment l’archevêque de Cantorbie, envoyé vers le roi de par ses deux oncles, fit tant qu’il l’amena honorablement à Londres.
624
Chap. lxxxi. — Comment, de par le roi et ses oncles, et par les seigneurs du conseil d’Angleterre, furent mandés ducs, comtes, prélats, barons, chevaliers et écuyers d’Angleterre, pour être au conseil général qui devoit être à Westmoustier, et illec relever leurs hommages au palais du roi.
626
Chap. lxxxii. — Comment le roi de Portingal et le duc de Lancastre assemblèrent leurs puissances ensemble ; et comment, ne pouvant passer la rivière de Deure, un écuyer de Galice, prisonnier de guerre, leur enseigna le gué.
627
Chap. lxxxiii. — Comment Gautier de Passac et Guillaume de Lignac, chefs des François en Castille, conseillèrent au roi d’attendre le duc de Bourbon, sans s’aventurer à la bataille ; et comment aucuns Anglois allèrent escarmoucher aux François de Ville-Arpent ; et comment le duc de Lancastre commença à se décourager, pour les mésaises de lui et de ses gens.
630
Chap. lxxxiv. — Comment le duc de Lancastre donna congé à ses gens ; et comment trois chevaliers d’Angleterre, ayant impétré sauf conduit par un héraut, allèrent vers le roi de Castille pour impétrer un sauf conduit pour passer leurs gens par sa terre.
633
Chap. lxxxv. — Comment trois ambassadeurs de par le duc de Lancastre impétrèrent un sauf conduit du roi de Castille, pour passer leurs malades en ses pays, et passer sûrement ceux qui s’en retourneroient hors d’Espagne ; et comment plusieurs chevaliers et écuyers d’Angleterre moururent un Castille et ès pays des Espaignes, étant le duc de Lancastre même tombé en grande maladie à Saint-Jacques en Galice.
635
Chap. lxxxvi. — Comment messire Jean de Hollande, connétable du duc de Lancastre, prit congé de lui, s’en retournant atout sa femme, par Castille et par Navarre, à Bayonne et à Bordeaux ; et comment messire Jean d’Aubrecicourt alla à Paris, pour vouloir accomplir un fait d’armes contre Boucicaut.
638
Chap. lxxxvii. — Comment le duc de Bourbon, étant parti d’Avignon avec son ost, s’en alla trouver le roi de Castille à Burges ; comment le duc de Lancastre en étant averti, se pourvut du roi de Portingal ; et comment le duc de Bourbon, après plusieurs conjouissemens, eût congé du roi de Castille et s’en retourna droit en France.
640
Chap. lxxxviii. — Comment le comte de Foix reçut honorablement le duc de Bourbon, et des beaux dons qu’il lui fit ; et comment les gens messire Guillaume de Lignac et messire Gautier de Passac saccagèrent la ville de Saint-Phagon, en partant d’Espaigne, dont le roi d’Espaigne montra courroux à ces deux capitaines qui étoient encore près de lui.
642
Chap. lxxxix. — Comment le duc de Lancastre, étant parti de Saint-Jacques et de Connimbres en Portingal, arriva par mer à Bayonne.
644
Chap. xc. — Comment le comte d’Ermignac mit grand’peine de traiter aux compagnons, pour leur faire rendre leurs forts, en leur délivrant argent ; et comment le comte de Foix l’en empêcha secrètement.
645
Chap. xci. — Comment se mut le premier content et mautalent entre les ducs de Brabant et de Guerles, et comment le comte Regnault de Guerles fut conseillé de se marier à la fille de Bertaut de Malignes, et la réponse que le dit Bertaut fist aux messagers dudit comte.
648
Chap. xcii. — Comment le comte Regnault de Guerles fut marié à la fille Bertaut de Malignes dont il ot une fille, et depuis se remaria en Angleterre, et en ot deux fils et une fille, et comment messire Jean de Blois, épousa l’ains-née fille, et comment la duché demeura en la mains-née fille dudit comte Regnault.
651
Chap. xciii. — Comment les châteaux de Gaugelch, Buch et Mille vindrent au duché de Brabant, et comment le duc de Julliers soutenoit les Linfars en son pays qui déroboient toutes manières de gens, et du grand mandement que le duc de Brabant fit pour aller en Julliers.
653
Chap. xciv. — Comment le duc de Brabant mourut ; et comment le duc Guillaume de Guerles voulut traiter à la duchesse de Brabant pour ravoir les châteaux de Gaugelch, Buch, et Mille, et de la réponse que la duchesse en fit ; et comment le duc Guillaume fit alliance au roi d’Angleterre et aux Anglois.
658
Chap. xcv. — Comment la duchesse de Brabant envoya ses messagers devers le roi de France pour lui remontrer ses besognes, et comment le roi et son conseil étoient ensonniés sur les incidens qui étoient au royaume, tant du défiement du duc de Guerles comme des besognes de Prague, et de la réponse que on fit aux ambassadeurs de Brabant.
661
Chap. xcvi. — Comment le corps saint du cardinal Pierre de Luxembourg fesoit merveilles de miracles en Avignon ; comment par grand accident le roi de Navarre mourut en la cité de Pampelune, et comment monseigneur Charles son fils ains-né fut couronné.
662
Chap. xcvii. — Comment le duc de Berry fit assiéger la forteresse de Ventadour.
664
Chap. xcviii. — Comment le duc de Bourgogne envoya quatre cens lances à la duchesse de Brabant ; et comment ils surprirent et brûlèrent la ville de Straulle en Guerles.
665
Chap. xcix. — Comment Geronnet de Ladurant l’un des capitaines de Perrot le Bernois, ayant été prisonnier de Jean Bonne-Lance à Montferrant en Auvergne, trouva façon, après sa rançon payée, de mettre le Bernois dedans icelle ville de Montferrant.
667
Chap. c. — Comment Perrot le Bernois et ses compagnons eurent conseil de non tenir la ville de Montferrant.
674
Chap. ci. — Comment Perrot le Bernois et les compagnons, ayant pillé Montferrant, l’abandonnèrent et se retirèrent en leurs forts ; et de la réponse qu’il fit au comte Dauphin d’Auvergne, se plaignant de ce qu’il avoit emblé cette ville là, pendant les traités.
676
Chap. cii. — Comment le duc de Berry fit les noces de sa fille Marie avec Louis de Blois, et son fils Jean de Berry avec Marie de France ; et comment elle mourut assez tôt après, et madame Jeanne d’Ermignac, duchesse de Berry, semblablement.
677
Chap. ciii. — Comment, étant le conseil de France en délibération d’aller contre le duc de Guerles qui avoit outrageusement défié le roi, le duc de Berry envoya le comte d’Estampes vers le duc de Bretagne, pour tâcher premièrement à le regagner au parti de France, après s’en être presque ouvertement étrangé par la prise du connétable de Cliçon.
678
Chap. civ. — Comment, après le département, que le duc de Lancastre fit de Gallice en Portingal, les Espaignols et les François reconquirent, en peu de temps, le pays de Gallice : et comment les Anglois, qui avoient été à la guerre de Gallice, avec le duc de Lancastre, diffamoient en le pays de Castille et de Gallice en leur pays ; et comment le duc d’Irlande qui s’étoit retiré d’Angleterre fut envoyé quérir par le roi de France et son conseil.
681
Chap. cv. — Comment le conseil de France ne se pouvoit accorder qu’on menât le roi en Allemagne, pour les incidences du royaume : et comment le duc de Bretagne faisoit ses garnisons en son pays, et alliances aux Anglois et au jeune roi de Navarre ; et de l’armée que les Anglois mirent sur la mer.
684
Chap. cvi. — Comment les Brabançons mirent le siége devant la ville de Gavres ; comment le connétable de France prit Saint-Malo et Saint-Mahieu-de-fine-Poterne, y mettant gens en garnison.
686
Chap. cvii. — Comment le duc de Lancastre eut en pensée de marier sa mains-née fille au duc de Touraine, frère du roi Charles sixième : et comment, en étant parlé au duc de Berry pour son fils, il en envoya lettres et messages au duc de Lancastre, et comment le duc envoya la copie des lettres en Foix et en Navarre afin qu’elles fussent publiées en ce pays et demanda conseil à ses gens sur ces besognes.
687
Chap. cviii. — Comment le sire de Coucy et autres barons de France furent envoyés devers le duc de Bretagne ; et comment, devant leur arrivée vers lui, il rétablit, aux gens du connétable, les places, qu’il avoit de lui.
690
Chap. cix. — Comment cependant que le duc de Lancastre entretenoit Hélion de Lignac, ambaxadeur du duc de Berry, sur le traité du mariage pourparlé, vinrent aussi quelques secrets ambaxadeurs du roi de Castille pour rompre ce mariage, et avoir la fille de Lancastre pour son fils ; et comment Hélion de Lignac fut renvoyé le jour même de leur arrivée, avec certaines trèves sur les marches d’Aquitaine.
693
Chap. cx. — Comment les ducs de Berry et de Bourgogne partirent pour aller à Blois ; et des parlemens et traités qui furent faits au duc de Bretagne, qui là vint ; tellement qu’ils l’emmenèrent à Paris, ainsi comme outre et contre sa volonté propre.
697
Chap. cxi. — Comment Louis d’Anjou, fils du feu duc d’Anjou qui fut oncle du roi Charles sixième entra dedans Paris, comme roi de Sicile : comment le duc de Bretagne y entra la nuit Saint-Jean-Baptiste, l’an mil trois cent quatre vingt huit, et d’un fait d’armes qui fut fait devant le roi à Montreau-faut-Yonne, d’un Anglois appelé messire Thomas Herpinghen avec messire Jean des Barres.
698
Chap. cxii.Comment le comte d’Arondel et ses gens eurent conseil ensemble comment ils se maintiendroient ; et comment Perrot le Bernois et ses compagnons se mirent sur les champs pour aller devers le comte d’Arondel ; et comment le dit comte alla prendre terre à Marant près la Rochelle avec son armée marine.
700
Chap. cxiii. — Comment ceux de Rochelois allèrent escarmoucher aux Anglois, près Marault : comment les Anglois, après avoir pillé le pays d’environ, se retirèrent en leurs vaisseaux sur la mer avec leur pillage ; et comment Perrot le Bernois se retira semblablement en son fort avec grand butin.
703
Chap. cxiv. — Comment les Brabançons travaillèrent fort ceux de Gavres par leur siége : et comment les Guerlois brûlèrent et ruinèrent un pont, que les Brabançons avoient fait sur Meuse, pour entrer du côté de Guerles, et contraindre la ville de Gavres plus étroitement.
706
Chap. cxv. — Comment les Brabançons passèrent parmi la ville de Ravestain en Guerles et comment le duc de Guerles se partit de Nimaige, atout trois cens lances, et à l’encontre des Brabançons, et comment il les déconfit entre Ravestain et Gavres.
707
Chap. cxvi. — Comment le duc de Guerles, après ce qu’il eut déconfit les Brabançons, se trait à Nimaige ; et comment les nouvelles vinrent au roi de France et à ses oncles de celle déconfiture, et comment le roi et son conseil envoyèrent messagers en ambassade au roi d’Allemagne, pour guerroyer plus sûrement en Guerles.
711
Chap. cxvii. — Comment le roi de France et son conseil donnèrent congé au duc de Bretagne de retourner en son pays : et comment le pays de Brabant s’envoya excuser de ne pouvoir bailler passage au roi et à son ost : comment les ambassadeurs de France exploitèrent envers le roi d’Allemagne.
713
Chap. cxviii. — Comment le comte de Blois envoya deux cens lances au roi de France pour aller en Guerles : de la bonne réponse, que les ambaxadeurs rapportèrent du roi d’Allemagne : comment le roi continua son voyage, tirant vers la forêt d’Ardennes, et comment Hélion de Lignac fit son rapport au duc de Berry, touchant le mariage de la fille de Lancastre.
716
Chap. cxix. — Comment les principaux barons d’Escosse s’assemblèrent en armes, pour faire guerre aux Anglois : et comment ils prirent un espion par lequel ils sçurent que les Anglois savoient leur entreprise.
719
Chap. cxx. — Comment les comtes de Douglas, de Moray et de la Marche et Dunbar passèrent la rivière de Tyne et par la terre au seigneur de Percy jusques à la cité de Durem et puis retournèrent devant Neuf-Chastel-sur-Tyne ardant et exillant tout le pays.
722
Chap. cxxi. — Comment messire Thomas de Percy et messire Raoul son frère atout grands gens d’armes et archers allèrent après les Escots pour conquerre leur pennon que le comte de Douglas avoit conquis devant le Neuf-Chastel-sur-Tyne et comment ils assaillirent les Escots devant Octebourg.
725
Chap. cxxii. — Comment le comte James de Douglas par sa vaillance remit ses gens sus qui étoient reculés et à moitié déconfits des Anglois, et en ce faisant il chéy à terre navré à mort, et comment il fit redresser sa bannière par Gautier et Jean de Saint-Clair pour rassembler ses gens.
728
Chap. cxxiii. — Comment les Escots gagnèrent la bataille contre les Anglois devant Octebouch et y furent pris messire Henry de Percy et messire Raoul son frère, et comment un écuyer d’Angleterre appelé Thomas Waltem ne se voult rendre ; aussi ne fit un écuyer d’Escosse et moururent ; et comment l’évêque de Durem et ses gens se déroutèrent et déconfirent d’eux-mêmes.
730
Chap. cxxiv. — Comment messire Mathieu Rademen se départit de la bataille pour s’en cuider sauver, et comment messire Jacques de Lindsée fut pris de l’évêque de Durem, et comment après la bataille les Escots se rassemblèrent et envoyèrent chevaucher pour découvrir le pays.
734
Chap. cxxv. — Comment les Escots se départirent d’Otebourch et emmenèrent le comte James de Douglas tout mort, et fut enseveli en l’abbaye de Maures, et comment messire Arcebaut de Douglas et ses compagnons se départirent de devant Carlion en Galles et s’en retournèrent en Escosse.
738
Chap. cxxvi. — Comment le roi de France entra en la duché de Luxembourg, poursuivant son voyage de Guerles ; et comment le duc de Juliers, père du duc de Guerles, s’étant venu excuser et décharger de la faute de son fils, fut reçu en grâce du roi duquel il releva la terre de Vierson en Berry, lui en faisant hommage.
739
Chap. cxxvii. — Comment le roi Charles sixième se logea amiablement sur la terre du duc de Juliers ; et comment un écuyer d’Auvergne fut tué d’un coup de coignée par un bûcheron Guerlois qu’il pensoit emmener prisonnier.
741
Chap. cxxviii. — Comment le duc de Juliers et l’archevêque de Cologne se partirent du roi de France, et s’en allèrent à Nimaige, devers le duc de Guerles : et comment par l’amonnestement et entremise d’iceux, il fut réconcilié et mis à paix vers le roi et la duchesse de Brabant.
742
Chap. cxxix. — Comment le comte d’Arondel et les chevaliers d’Angleterre qui se tenoient sur mer, par force de vent vinrent à la Palice, près de la Rochelle : comment messire Louis de Sancerre, en étant averti par les Rochellois, les poursuivit pour néant par mer ; et comment le duc de Lancastre conclut le mariage de sa fille avec l’infant de Castille.
745
Chap. cxxx. — Comment, étant encore le roi Charles sur les frontières de Juliers, quelques pillards allemands se jetèrent, par une partie de son camp, y prenant plusieurs prisonniers ; et comment le roi, entrant au vingt un an de son âge, eut lui-même le gouvernement de son royaume ; et comment, sachant la conclusion du mariage de Castille et de Lancastre, envoya vers le roi d’Espaigne, pour lui remontrer de ne faire nulles alliances à son préjudice.
746
Chap. cxxxi. — Comment le duc Jean de Berry, oncle du roi, ayant failli au mariage de la fille de Lancastre, envoya vers le comte de Foix, pour avoir la fille du comte de Boulogne qu’il nourrissoit et gardoit.
748
Chap. cxxxii. — Comment Geoffroy Tête-Noire, ayant été blessé par la tête en une escarmouche, fit quelque excès qui le mena mourir ; et du testament qu’il fit par avant, ayant substitué deux autres capitaines en sa place.
750
Chap. cxxxiii. — Comment le duc de Guerles fut fait prisonnier en allant en Prusse ; et comment, ayant été délivré par les chevaliers de Prusse, néanmoins alla puis après retrouver son maître, pour garder sa foi.
751
Chap. cxxxiv. — Comment messire Jean de Vienne, ayant fait son ambassade au roi de Castille, en eut réponse et dépêche ; comment ce roi et le duc de Lancastre procédèrent en leurs alliances de mariage ; et comment le comte d’Arondel, avec son armée de mer, se retira en Angleterre, après avoir fait quelque course sur côte de Normandie.
753
Chap. cxxxv. — Comment messire Louis de Sancerre alla voir le comte de Foix à Ortais ; et comment devant le duc de Lancastre, à Bordeaux, se firent faits d’armes, de cinq François et cinq Anglois.
755
Chap. cxxxvi. — Comment la duchesse de Lancastre mena sa fille en Castille, pour la marier au fils du roi ; et comment, ayant trouvé les os de son père, les fit porter en la cité de Séville, et inhumé avec royal obsèque.
756
Chap. cxxxvii. — Comment le duc de Berry pratiqua si bien vers le comte de Foix, qu’il lui envoya sa cousine de Boulogne, la quelle il épousa incontinent.
757
Chap. cxxxviii. — Comment certains traiteurs et sages hommes pourparlèrent, et prirent unes trèves, à durer trois ans, entre les François et les Anglois, et tous leurs alliés, tant d’une partie comme d’autre par mer et par terre.
760