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Correspondance de Lagrange avec d’Alembert/Table et sommaire

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Texte établi par Ludovic LalanneGauthier-Villars (Œuvres de Lagrange. Tome XIIIp. 379-401).


TABLE ET SOMMAIRES DES LETTRES.


Séparateur


1. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 27 septembre 1759. 
 3
  
Remerciements pour l’envoi du premier volume des Mémoires de la Société des Sciences de Turin. — Compliments et observations au sujet de ses Recherches sur le son. — M. de Foncenex. — Projet de voyage en Italie.
 
2. Le même au même. — Paris, 27 novembre 1761. 
 5
  
Envoi de ses Opuscules mathématiques.
 
3. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 1er juin 1762 
 6
  
Remerciements pour l’envoi des Opuscules mathématiques et de la réponse à Clairaut. — Envoi, par le chevalier Berzet, du second Volume des Mémoires de la Société des Sciences de Turin. — Observations sur la théorie des cordes vibrantes et la théorie des fluides. — Il doit aux travaux de d’Alembert ses progrès en Mathématiques.
 
4. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 15 novembre 1762 
 7
  
Remerciements pour son envoi et pour deux erreurs qu’il lui a signalées. — Envoi d’une Dernière réponse à Clairaut. Projet de voyage à Turin.
 
5. Le même au même. — Paris, 1er octobre 1763 
 9
  
Il lui envoie cette Lettre avec une Réponse à Clairaut par son confrère Wattelet. — Il a vu, à Berlin, Euler, qui lui a fait son éloge. — Note de Lagrange relative à son voyage à Paris.
 
6. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 30 mai 1764 
 10
  
Il a dîné chez Voltaire en passant par Genève. — Bon accueil et belles promesses qu’il a reçus du Roi (Charles-Emmanuel Ier) et des ministres. — Il vient d’écrire quelques pages sur les cordes vibrantes.
 
7. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 6 août 1764 
 11
  
Envoi de son troisième Volume des Opuscules. — Plaintes sur son état maladif.
 
8. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 1er septembre 1764 
 12
  
Éloge de Wattelet. Protestations d’amitié. — Recherches sur le son. — Nouvelle méthode pour l’intégration de l’équation différentielle du problème des trois corps. — Il accueillera avec déférence les observations au sujet des Recherches sur la vibration de la Lune. — Il attend toujours la réalisation des promesses du Roi.
 
9. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 16 octobre 1764 
 14
  
Discussion sur les cordes vibrantes. — Équation du problème des trois corps. — Lettre dans le Journal encyclopédique sur un prix proposé par l’Académie des Sciences. — Remarques sur la précession des équinoxes. — Offres de service près du roi de Prusse, dont il a reçu une lettre admirable.
 
10. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 13 novembre 1764 
 20
  
Remerciements pour le troisième Volume des Opuscules mathématiques — Programme du prix proposé par l’Académie. — Discussion sur la théorie des cordes vibrantes et le problème de la précession des équinoxes. — Berlin ne lui convient point tant qu’Euler y sera.
 
11. D’Alembert à Lagrange. — 12 janvier 1765 
 23
  
Programme du prix de l’Académie. — Continuation de la discussion sur les cordes vibrantes et la libration de la Lune.
 
12. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 26 janvier 1765 
 29
  
Continuation de la discussion sur les cordes vibrantes. — Simplicité et commodité de la Méthode de d’Alembert pour intégrer l’équation du problème des trois corps. — La sienne est toute différente. — Il lui demande quelque Mémoire pour le prochain Volume de la Société de Turin. — Nouvelle édition de Leibnitz (donnée par Dutens) pour laquelle il s’est chargé de la partie mathématique.
 
 32
  
La Médecine est encore au-dessous de la Théologie. — Continuation de la discussion sur les cordes vibrantes. — Attaques de Daniel Bernoulli contre Lagrange et d’Alembert. — Traité de Dynamique de d’Alembert, cité. — Œuvres de Leibnitz. — Article Différentiel de l’Encyclopédie. — Il a fait imprimer à Genève une Histoire de la destruction des Jésuites, différente de celle qu’il lui avait lue. — Il lui promet sur des sujets mathématiques une grande Lettre destinée à être imprimée dans les Mémoires de la Société de Turin. — Envoi d’une lettre autographe de Leibnitz à Varignon. — Il ne peut songer à voyager à cause des charges qui pèsent sur lui. — M. Wattelet.
 
14. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 20 mars 1765 
 36
  
Le cardinal delle Lanze, à Turin, possède seul un exemplaire de l’Histoire de la destruction des Jésuites. — Remerciements au sujet de la Lettre mathématique promise et de l’envoi de la Lettre de Leibnitz. — Critique du Mémoire de Daniel Bernoulli, auquel il donnera bien sur les doigts. — Continuation de la discussion sur les cordes vibrantes.
 
 38
  
Mort de Clairaut, laissant 9000fr à 10 000fr de pensions, et entre autres à l’Académie des Sciences une pension qui aurait dû lui revenir. — Plaintes très vives et détails au sujet de cette injustice ; ce qu’en dira le roi de Prusse. — Le Comte d’Essex, cité. — La Destruction des Jésuites attaquée par les fanatiques des deux partis. — Traité du Calcul intégral de Condorcet. — Il (d’Alembert) a fait des découvertes sur les lunettes et la théorie de la Lune. — Voyage de Lalande en Italie.
 
16. Du même au même. — Paris, 30 juin 1765 
 41
  
Lettre de recommandation pour le naturaliste Nicolas Desmarets.
 
17. Lagrange à d’Alembert. — Paris, 6 juillet 1765 
 42
  
Son indignation au sujet de l’injustice qui a été faite à d’Alembert. — Compliments sur sa Destruction des Jésuites. — Observations sur le Traité du Calcul intégral de Condorcet. — Il insérera dans une pièce sur les satellites de Jupiter, qu’il enverra au concours de l’Académie, différentes découvertes qu’il a faites.
 
18. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 6 septembre 1765 
 43
  
Cette Lettre lui sera remise par M. Dutens, dont il fait l’éloge. — Envoi à M. G. de Fouchy, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, d’un Mémoire pour le concours sur les satellites de Jupiter. — Méthode qu’il a trouvée pour déterminer le mouvement d’un fluide dans certaines conditions.
 
19. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 28 septembre 1765 
 45
  
Il est en convalescence d’une maladie dangereuse, et a vu venir la mort avec beaucoup de tranquillité. — Affaire de sa pension. — Mémoire de Lagrange sur les satellites de Jupiter ; théorie de la Lune de d’Alembert. — M. Dutens. — Traité Dei delitti e delle pene, de Beccaria.
 
20. Du même au même. — Paris, 28 décembre 1765 
 47
  
Envoi de la Lettre qu’il lui avait promise pour les Mémoires de la Société de Turin. — Il demeure maintenant rue Saint-Dominique et a obtenu sa pension.
 
21. Lagrange à d’Alembert. — Turin, ier janvier 1766 
 48
  
M. Dutens. M. Desmarets. — Impertinence des journalistes. — Le capucin Joyeuse. — Troisième Volume de la Mécanique d’Euler.
 
22. Du même au même. — Turin, 15 janvier 1766 
 50
  
Remerciements au sujet du Mémoire qu’il lui a envoyé. — Observations mathématiques. — Mot qu’un des ministres du roi de Sardaigne a dit sur lui (Lagrange).
 
23. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 4 mars 1766 
 52
  
Inquiétudes qu’il a eues au sujet de la nouvelle de la mort d’un Membre de la Société de Turin (Bertrandi). — Mort de Clairaut en trois jours. — Lagrange peut être tranquille sur le résultat du Concours. — Euler quitte Berlin pour Pétersbourg. — Lagrange désirerait-il le remplacer ? — Addition au Mémoire que d’Alembert lui a envoyé. — Erreur de M. d’Arcy dans son Mémoire sur la précession des équinoxes, que d’Alembert prie Lagrange d’examiner. — Méprises diverses de Newton.
 
24. Lagrange à d’Alembert. — Turin, mars 1766 
 55
  
Mort de Bertrandi. — Il accepte avec reconnaissance ses offres au sujet de la place d’Euler. — Méprise de M. d’Arcy dans sa prétendue réfutation de Simpson. — Demande de nouvelles du Concours de l’Académie.
 
25. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 25 mars 1766. 56 
 56
  
Il annonce à Lagrange que sa pièce, qui est admirable, a obtenu le prix. — Sujet du prix proposé pour 1768. — Critique de M. d’Arcy et de Simpson. — Il prépare une nouvelle édition du Traité des fluides, et a écrit au roi de Prusse au sujet de la place d’Euler.
 
26. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 5 avril 1766 
 58
  
Il a écrit à M. de Fouchy pour se déclarer l’auteur du Mémoire auquel le prix a été accordé. — Le Roi et les ministres lui ont renouvelé leurs promesses, mais sans résultat. — Demande de renseignements pour obtenir la délivrance du prix.
 
27. D’Alembert à Lagrange. — Paris, avril 1766 
 59
  
Renseignements pour toucher le montant du prix. — Il l’invite à concourir pour le prix de 1768 et à examiner une équation qui a été un sujet de dispute entre Clairaut et lui. — Ménagements qu’il doit, à cause de sa santé, apporter dans son travail. — Il a écrit au roi de Prusse pour le remplacement d’Euler. — M. de Foncenex.
 
28. Le même au même. — Paris, 26 avril 1766 
 61
  
Offres qu’il lui fait de la part du roi de Prusse pour aller remplacer Euler à Berlin.
 
29. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 10 mai 1766 
 62
  
Difficultés qu’il éprouve pour obtenir son congé de la part de son gouvernement à l’occasion des offres du roi de Prusse, qu’il est décidé à accepter. — Il espère passer par Paris en se rendant à Berlin. — Il l’engage à être très réservé sur son sujet à l’égard d’un certain médecin, Carburis, intrigant établi à Paris.
 
30. Le même au même. — Turin, 10 mai 1766 
 64
  
Il a demandé son congé qu’il espère obtenir.
 
31. Le même au même. — Turin, 14 mai 1766 
 65
  
Continuation des difficultés pour obtenir son congé. M. de Foncenex. — Voyage du P. Frisi à Paris. — Publication d’un nouveau Volume des Mémoires de la Société de Turin. — Il a relu les Mémoires de d’Alembert sur les verres optiques et en a été content au delà de tout ce qu’il peut dire. — Il s’occupera de la théorie de la Lune.
 
32. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 20 mai 1766 
 67
  
Conseils sur ce qu’il doit faire pour remercier le roi de Prusse, auquel d’Alembert a écrit. — M. de Catt.
 
33. Le même au même. — Paris, 23 mai 1766 
 69
  
Continuation de sa correspondance pour l’affaire de Berlin. — Départ d’Euler. — Il a parlé de lui au prince héréditaire de Brunswick. — Grande réputation dont Lagrange jouit à Paris. — M. Carburis. — M. de Foncenex.
 
34. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 4 juin 1766 
 72
  
Il a écrit au roi de Prusse et à M. de Catt. — Il ne désire point d’être président de la classe de Mathématiques à l’Académie de Berlin, voulant vivre en philosophe et faire de la Géométrie à son aise. — Euler lui a proposé d’aller avec lui à Pétersbourg. — M. de Foncenex.
 
35. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 5 juillet 1766 
 73
  
Il a enfin obtenu son congé, grâce à la lettre que le roi de Prusse a écrite au roi de Sardaigne. — Il espère pouvoir passer par Paris. — Voyage de Mme Geoffrin à Varsovie. — Bruits sur le voyage de d’Alembert à Pétersbourg. — Le Mémoire de celui-ci est imprimé.
 
36. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 16 juillet 1766 
 75
  
Il espère que le roi de Prusse permettra à Lagrange de passer par Paris avant d’aller à Berlin, où l’Académie l’attend avec impatience. — Il réimprime son Traité des Fluides, et imprime deux Mémoires sur les verres optiques. — Problème de la précession des équinoxes. — Erreurs à ce sujet de Simpson, de d’Arcy et de Lalande. — Le bruit de son voyage à Pétersbourg n’est qu’un faux bruit.
 
37. Lagrange à d’Alembert. — Turin, 16 août 1766 
 77
  
Il lui annonce son départ pour Paris où le roi de Prusse lui permet d’aller. — Il lui apportera le troisième Volume des Mémoires de la Société de Turin.
 
38. Le même au même. — Londres, 23 septembre 1766 
 77
  
Il est arrivé à Londres le 20 et loge chez le marquis Caraccioli. — La semaine suivante, il partira pour Hambourg et Berlin.
 
39. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 6 octobre 1766 
 79
  
Il envoie cette Lettre à M. de Catt et charge Lagrange de compliments pour MM. Bitaubé, de Castillon et Thiébault.
 
40. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 3 novembre 1766 
 80
  
Il est arrivé à Berlin depuis quelques jours. — Bon accueil qu’il a reçu du Roi et des princes. — Il a été nommé directeur de la classe de Mathématiques, avec la pension de cette place. — Traversée de Londres à Hambourg. — M. de Foncenex. — MM. de Catt et de Rosière. — Le roi et les princes lui ont demandé des nouvelles de d’Alembert, qu’ils désireraient vivement voir s’établir à Berlin, où il est adoré.
 
41. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 21 novembre 1766 
 82
  
Il a reçu du Roi une lettre lui exprimant sa satisfaction des entretiens qu’il a eus avec Lagrange. — Il espère envoyer quelque chose pour les Mémoires de l’Académie de Berlin, et travaille à une nouvelle édition du Traité des Fluides et au quatrième Volume de ses Opuscules. — Sa santé n’est plus assez bonne pour qu’il puisse penser à autre chose qu’à travailler en repos. À son âge de quarante-neuf ans son esprit est plus vieux que son corps. — Il lui recommande M. de Castillon. — Mémoires de l’Académie de Berlin.
 
42. Le même au même. — Paris, 12 décembre 1776 
 84
  
Envoi de plusieurs exemplaires du cinquième Volume de ses Mélanges, avec un errata.
 
43. Le même au même. — Paris, 7 février 1767 
 85
  
On est très inquiet à Turin de Lagrange qui ne donne pas de ses nouvelles, ainsi que le lui écrivent son père, MM. de Saluce et Dutens. — Mémoires de Berlin. — Il lui envoie un petit Mémoire, lu à l’Académie. — (Au dos de la lettre, note de la main de M. de Catt.)
 
44. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 23 février 1767 
 87
  
Il a été extrêmement content du Volume des Mélanges de d’Alembert et, entre autres, du Mémoire sur l’inoculation, et des Éclaircissements sur les éléments de Philosophie. — Observations sur son Discours sur la poésie. — Arioste est son poète favori. — Mémoires de l’Académie. — MM. Formey, de Castillon, J. — Bernoulli. — Le Roi voudrait qu’il concourût comme Euler pour le prix de l’Académie des Sciences. — Envoi d’une solution complète du problème des tautochrones. — Il a reçu une lettre de son père. — Le domestique qu’il a renvoyé gardait les lettres. — Compliments pour le P. Frisi.
 
45. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 4 avril 1767 
 91
  
La fatigue de ses yeux l’oblige pour cette lettre à se servir d’une main étrangère. — Critique de son Mémoire sur l’inoculation, par D. Bernoulli, auquel il répondra de bonne sorte. — Il a trouvé une formule sur les tautochrones, plus générale que celle de Lagrange, dont le père lui a écrit. — Il ne croit pas qu’Euler soit un rival à craindre pour le prix de la Lune. — Le P. Frisi. M. Dutens. Le marquis Caraccioli. M. et Mme Vallette.
 
46. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 94 avril 1767 
 93
  
Il lui envoie sur les tautochrones un Mémoire qu’il le prie de corriger à sa guise. — Il le destine au Recueil de l’Académie de Berlin, à laquelle il ne manquera pas d’envoyer tous les ans son contingent. — M. Dutens. — M. de Castillon.
 
47. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 25 mai 1767 
 94
  
Remerciements de la part de l’Académie pour l’envoi du beau Mémoire de d’Alembert sur les tautochrones. D’Alembert et lui se rencontrent sur plusieurs points, bien que leurs méthodes soient différentes. Critiques des travaux de Fontaine et d’Euler sur le même sujet. — Affaire de l’abbé Bossut relative à l’Académie de Berlin. — Euler est sur le point de devenir aveugle. — Bitaubé.
 
48. Le même au même. — Berlin, 29 mai 1767 
 96
  
Envoi des deux derniers Volumes de l’Académie de Berlin par l’intermédiaire de Girard-Michelet et de Métra. Le Volume de 1766 contiendra de lui un Mémoire sur le prochain passage de Vénus. — Puisque le prix de la Lune a été remis, il espère pouvoir concourir. — Programme du prix sur les lunettes achromatiques proposé par l’Académie de Berlin. — Sa méthode des isopérimètres attaquée par Fontaine. — Il l’engage vivement à venir à Berlin. — M. Bailly.
 
49. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 7 août 1767 
 98
  
Plaintes sur l’affaiblissement de sa tête. Il se compare à un vieux gourmand qui ne peut plus digérer, mais aime à voir manger les autres. — Toute l’espérance de la Géométrie est en Lagrange. — Cécité d’Euler. — Erreurs de Clairaut sur la théorie de la Lune.
 
50. Le même au même. — Paris, 21 septembre 1767 
 100
  
On lui apprend de Berlin qu’il s’est marié. Conseils pour sa santé ; il lui recommande de lire le Traité de Tissot : De morbis litteratorum. — Le prix sur la théorie de la Lune est remis à 1770. — Il imprime le quatrième Volume de ses Opuscules. Travaux divers dont il s’occupe.
 
51. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 20 novembre 1767 
 102
  
Histoire de son mariage. — Ses travaux pour l’Académie. — Il concourra pour le prix de la Lune, si ce prix est remis. — Envoi du nouveau Volume des Mémoires de Berlin. — Méthode des tautochrones. — Ses travaux. — Euler n’est point aveugle et est aussi content d’être à Pétersbourg que lui Lagrange d’être à Berlin. — Nomination de Davila à l’Académie, comme membre étranger. — Nombre de ces membres. — Pernety, bibliothécaire du Roi. — Compliments sur l’Histoire de la destruction des Jésuites.
 
52. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 18 janvier 1768 
 104
  
Compliments sur son mariage. — Il fait imprimer deux Volumes d’Opuscules mathématiques. — Euler. — Froid horrible à Paris, le plus fort du siècle depuis 1709. — Observations sur la nomination de Davila. — Il a écrit au Roi pour l’abbé Bossut. — Pernety. — Il lui a envoyé ses Recherches sur les verres optiques et lui enverra la nouvelle édition de sa Destruction des Jésuites.
 
53. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 5 mars 1768 
 106
  
Compliments au sujet de ses Recherches sur les verres optiques. — De la fabrication des lunettes. — Arrangement pour faire des envois à Paris. — Histoire impartiale des Jésuites, de Linguet. — Il a reçu une lettre d’Euler.
 
54. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 21 mars 1768 
 108
  
Envoi des Essais d’Analyse de Condorcet. Opuscules mathématiques. — Mode d’envoi des livres. — Histoire impartiale des Jésuites. — Mémoires de Fontaine et de Borda sur les isopérimètres, où la méthode de Lagrange est critiquée.
 
55. Le même au même. — Paris, 29 avril 1768 
 110
  
Envoi du quatrième Volume des Opuscules, de la nouvelle édition de la Destruction des Jésuites et d’autres Ouvrages. — Sa discussion avec D. Bernoulli. — Controverse avec Lagrange sur les vibrations des cordes. — Le prix de la Lune est remis. — M. Bailly. — Il espère retourner encore une fois à Berlin.
 
56. Le même au même. — Paris, 16 juin 1768 
 112
  
Il a reçu les Mémoires de Berlin de 1761 et 1765 ; il trouve la méthode du Mémoire de Lagrange sur les tautochrones très-belle et supérieure à celle de Fontaine. — Il doit le dérangement de sa santé au voyage qu’il a fait à Berlin, il y a cinq ans, et espère pourtant y retourner en 1770. — M. Bailly. — Prix des Lunettes achromatiques, proposé par l’Académie de Berlin. — Énoncé du sujet de prix relatif à la Théorie de la Lune. — Envois divers. — Élections faites par l’Académie de Berlin. — L’abbé Bossut.
 
57. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 15 août 1768 
 114
  
Remerciements pour ses divers envois. — Observations sur divers points des Mémoires contenus dans les Opuscules. — Calculs à ce sujet. — Éloge de ses Recherches de Calcul intégral. — Élections de l’Académie de Berlin. — Désir de le voir venir dans cette ville pour prendre la direction de l’Académie. — Prix de la Lune. — Problème d’Arithmétique qu’il vient de résoudre avec beaucoup de peine et qui lui a fourni l’occasion de trouver de très beaux théorèmes d’Arithmétique. — Diophante. — Solution de Wallis. — Problème des tautochrones. — Fontaine. — Euler. Borda. — Mort de Camus. — Prix des Lunettes achromatiques.
 
58. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 20 novembre 1768 
 120
  
Envoi, par l’intermédiaire du comte de Redern, de deux exemplaires du cinquième Volume des Opuscules. — Problème sur le mouvement d’un corps de figure quelconque. — Réponses à diverses objections de Lagrange. — Citation d’Horace. — Problème de Diophante. — Objections de Fontaine. — Élection de l’abbé Bossut en remplacement de Camus. — La famille de Condorcet ne veut pas qu’il soit adjoint de l’Académie. — Mort de Deparcieux. — Il imprime un troisième Mémoire sur les verres optiques. — Ce que la Géométrie est pour lui et pour Lagrange.
 
59. Le même au même. — Paris, 29 novembre 1768 
 122
  
Envoi de son Mémoire sur les verres optiques et d’un Ouvrage de Condorcet. — Détails sur sa santé.
 
60. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 6 décembre 1768 
 123
  
Plaintes sur le long silence de d’Alembert. — Il lui envoie une lettre d’Euler à l’Académie de Berlin. — Mémoire de M. Beguelin sur les objectifs achromatiques où il critique d’Alembert et Clairant. — Il a lu à l’Académie un Mémoire sur les équations indéterminées du second degré, sujet sur lequel Euler avait travaillé en vain. — Il a reçu l’Ouvrage de Condorcet.
 
61. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 19 décembre 1768 
 126
  
Lettre d’Euler à l’Académie des Sciences. — Sa Théorie de la Lune. — Remarques de M. Beguelin.
 
62. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 28 février 1769 
 127
  
Remerciements pour ses envois. — Il a été indisposé pendant quelques jours. — Erreur dans la théorie de Clairaut sur la Lune. — Équations du second degré à deux inconnues. — Mémoires d’Euler sur ce sujet. — Mémoires de l’Académie de Berlin, de 1762 et 1763. — Le Calcul intégral d’Euler.
 
63. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 10 avril 1769 
 129
  
Il a lu un Mémoireà l’Académie sur la libration de la Lune et fait quelques recherches sur le Calcul intégral. — Publications nouvelles d’Euler, tout aveugle qu’il est. — Condorcet est enfin de l’Académie, sa famille y ayant consenti. — D’Alembert charge Lagrange de compliments pour M. Beguelin, à la lettre duquel sur les verres optiques il ne sait s’il a répondu.
 
64. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 2 juin 1769 
 131
  
Il vient d’être malade, ce qui a fort retardé ses travaux. — Lecture mensuelle qu’il est obligé de faire à l’Académie. — Il a l’habitude de refaire ses Mémoires jusqu’à ce qu’il en soit content. — Il y aura deux Mémoires de lui dans le Volume de 1767. — Les Ouvrages d’Euler étaient faits depuis longtemps. — Il n’aurait pas dû, pour son honneur, publier ses Lettres à une princesse d’Allemagne. — Éloge de M. Beguelin, sa disgrâce. — Mauvais état dans lequel se trouve l’Académie dont les règlements sont imparfaits.
 
65. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 16 juin 1769 
 134
  
Demande adressée à l’Académie par Euler au sujet du prix de la Lune et repoussée par elle. — Envoi de nouvelles recherches sur les cordes vibrantes. — M. Beguelin. — Lagrange voudrait-il devenir président de l’Académie ? — Quelle est son opinion sur Lambert dont Euler faisait grand cas ? — Euler, grand analyste, mais assez mauvais philosophe. — Les prétendues vibrations multiples de Daniel Bernoulli. — Bon accueil que d’Alembert a fait au jeune Bernoulli. — Citation de Montaigne. — (p. 135, note 1, ligne 2, lisez 1777, au lieu de 1771).
 
66. Le même au même. — Paris, 30 juin 1769 
 136
  
Envoi d’un supplément à l’un des Mémoires qu’il lui a adressés. — Remarque qu’il croyait avoir été le premier à faire et qu’il a retrouvée dans le premier Volume du Calcul intégral d’Euler. — Éloge de ce livre. — Pour constater à l’avenir la priorité de ses découvertes, il fait actuellement parapher par le secrétaire de l’Académie l’énoncé des problèmes et théorèmes de Calcul intégral qu’il a trouvés.
 
67. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 15 juillet 1769 
 137
  
Il a reçu ses Mémoires qui ne pourront être imprimés que dans le Volume de 1768. — Éloge de sa persistance dans l’étude d’un sujet et justesse de ses critiques de la théorie des cordes vibrantes de Bernoulli. — Solution de l’équation de Riccati. — Observations diverses sur le cinquième Volume des Opuscules. — M. Beguelin. Éloge et portrait de Lambert. Sa Photometria. Lui, Lagrange, est très content de son sort. — Publications diverses d’Euler.
 
68. Le même au même. — Berlin, 2 août 1769 
 144
  
Envoi de deux exemplaires de ses Mémoires pour lui et pour Condorcet. — Sa méthode pour la résolution des équations numériques de tous les degrés. — Critique de l’Ouvrage de Fontaine ; article Équation de l’Encyclopédie. — Son aversion pour les disputes. — Théorie de la Lune, d’Euler.
 
69. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 7 août 1769 
 145
  
Sa manière de travailler. — Observations sur une formule donnée par Lagrange et sur le Mémoires de M. Beguelin. — Il a parlé avantageusement de celui-ci, ainsi que de M. Lambert, dans une Lettre au Roi. — Photométrie de Lambert. — Lettres d’Euler à une princesse d’Allemagne.
 
70. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 12 septembre 1769 
 148
  
Il a lu à l’Académie des additions à sa méthode pour les résolutions numériques des équations. — Il lui transmet les remerciements de MM. Beguelin et Lambert. — Élection de M. Messier comme associé étranger ; comment elle s’est faite.
 
71. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 16 octobre 1769 
 150
  
Il a fait une retraite d’un mois à la campagne. — M. Fontaine. — Médiocrité de la pièce envoyée par Euler pour le prix de la Lune qui sera certainement remis pour une troisième fois. — Il a encore écrit au Roi pour MM. Beguelin et Lambert. — M. Messier. — Calcul intégral d’Euler. — Mémoires de M. Fontaine contre la méthode de Maximis et Minimis de Lagrange. — Ouvrage du P. Frisi sur la Lune.
 
72. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 20 novembre 1769 
 153
  
Il voudrait aussi aller à la campagne, mais il n’y a que des chaumières autour de Berlin. — Ouvrages qu’il a remis pour lui à diverses personnes. — C’est à dix-neuf ans qu’il a composé sa méthode de Maximis et Minimis, qu’il regarde comme ce qu’il a fait de mieux en Géométrie. — Il concourra pour le prix de la Lune, s’il est remis. — Il est chargé de le remercier par MM. Begnefin et Lambert. — M. Heinius. — Observation sur l’erreur que d’Alembert a imputée à Simpson.
 
73. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 18 décembre 1769 
 157
  
Il lui envoie pour le Recueil de l’Académie quelques remarques sur le Mémoire de M. Beguelin. — Les paquets annoncés n’arrivent pas. — Il lui enverra la seconde édition de son Traité des fluides et un Mémoire de M. Borda. — Mémoire d’Euler pour le prix de la Lune. — Paroles flatteuses du Roi pour MM. Lagrange, Lambert et Beguelin. — Fausseté de la théorie de Simpson.
 
74. Le même au même. — Paris, 27 décembre 1769 
 159
  
Il lui envoie par le baron de Goltz un paquet contenant : un carton pour le troisième Mémoire sur les Lunettes achromatiques, les Mémoires de MM. Fontaine et de Borda, deux pièces sur la théorie de la Lune de la part du P. Frisi, et l’énoncé de différents théorèmes sur le Calcul intégral, qu’il a lus à l’Académie. — On imprime ses deux Mémoires sur la libration de la Lune. — Mot de M. de Lalande sur l’exactitude.
 
75. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 2 février 1770 
 162
  
Il a reçu ses différents envois et lui adresse les remerciements de M. Begnelin, auquel il a communiqué les Recherches sur les lunettes. — Retard dans les expéditions qu’il a faites à d’Alembert. — Critique fort vive du Mémoire de M. Fontaine sur la méthode de Maximis et Minimis. — Observations sur le Mémoire de M. de Borda.
 
76. Le même au même. — Berlin, 20 février 1770 
 165
  
Difficulté et nouveauté de la matière qu’il a traitée dans son premier Mémoire. — Règlement de l’Académie de Berlin où le Roi s’est réservé la nomination des membres étrangers, avec défense à l’Académie de lui en présenter aucun. — Critique qu’il compte faire un jour du Mémoire de M. Fontaine.
 
77. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 9 mars 1770 
 167
  
Il a reçu ses Mémoires sur les équations et les problèmes de Diophante. — Sa santé l’oblige de renoncer pour plusieurs semaines à toute espèce de travail. — MM. Beguelin et Lambert. — Il l’excite à ne pas laisser impunie l’impertinence de M. Fontaine. — M. de Borda. — Remboursement du prix du Calcul intégral, d’Euler.
 
78. Le même au même. — Paris, 25 mars 1770 
 168
  
Il lui envoie trois exemplaires de son Traité des fluides. — Calcul intégral et Dioptrique, d’Euler.
 
79. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 26 mars 1770 
 169
  
Le bruit court de son voyage à Berlin. — MM. de Condorcet et de la Condamine. — Travaux d’Euler et de Lagrange que contiendront les Volumes de 1763 et de 1768 du Recueil de l’Académie de Berlin. — En échange du Calcul intégral d’Euler, il le prie de lui envoyer des Ouvrages de Bossut ou de Bézout.
 
80. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 10 avril 1770 
 171
  
Le sujet de la Lune est de nouveau proposé pour 1772. — On a donné la moitié du prix à Euler. — Conditions imposées par le fondateur du prix, M. de Meslay. — Il a reçu le Mémoire et les observations manuscrites de M. Beguelin.
 
81. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 17 juin 1770 
 173
  
Il a eu une espèce de fièvre chaude pendant plusieurs jours. — Observations sur la Lettre circulaire d’Euler aux Académies pour leur annoncer sa prétendue solution du problème des trois corps. — Il concourra certainement pour le prix. — M. de Condorcet. — Travaux que contiendra le Volume de 1768.
 
82. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 13 juillet 1770 
 175
  
Résumé et critique de la pièce d’Euler. — Dans les circonstances présentes où les pensions ne sont point payées et où il a de la peine à vivre, il lui est impossible de faire, comme il le désirerait, un voyage en Italie. — Il renonce à finir, avant de mourir, quelques recherches commencées. — Lagrange est destiné à dédommager la Géométrie de ses pertes. — M. de Condorcet. — Plaintes sur sa santé.
 
83. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 26 août 1770 
 179
  
Observations critiques sur le Mémoire d’Euler. — Projet de voyage en Italie. — Le marquis Caraccioli est nommé ambassadeur de Naples à Paris. — Algèbre, en allemand, d’Euler, dont on doit donner une traduction française avec des Notes de Lagrange. — Communication d’un théorème qu’il a trouvé.
 
84. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 6 septembre 1770 
 182
  
Il part avec Condorcet et va d’abord à Lyon. — Envoi de ses deux Mémoires sur la libration de la Lune, et du Mémoires sur les tautochrones, de M. Fontaine, qui est d’une injustice et d’une insolence rares. — Il a reçu pour son voyage 6000 livres du roi de Prusse, auquel il a écrit en faveur de M. Beguelin. — Considérations et calculs relatifs à la démonstration du principe de la force d’inertie qu’il a donnée dans le Tome IV de ses Opuscules. — Théorie de la Lune, de Mayer. — Mémoire qu’il vient de lire à l’Académie à ce sujet. — Envoi d’un Discours qu’il a lu à l’Académie en présence du roi de Danemark. — Lettre de l’Infant de Parme. Érection d’un mausolée à Descartes dans une église de Suède.
 
85. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 12 septembre 1770 
 187
  
Observations sur la théorie de la Lune, d’Euler, et sur celle de Mayer. — Don de 6000 livres que lui a fait le Roi. — Il sera charmé de voir souvent à Paris le marquis Caraccioli dans la société de Mlle de l’Espinasse. — Arrangement à prendre pour avoir mutuellement de leurs nouvelles pendant son voyage. — Il lui a expédié le Traité de navigation, de Bézout, et lui fera envoyer l’Hydraulique, de Bossut. — Il trouve très beau le théorème qu’il lui a envoyé. — Il compte partir le 16 septembre.
 
86. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 20 décembre 1770 
 190
  
Il a appris qu’il avait renoncé à passer en Italie. — Il a lu avec la plus grande satisfaction ses recherches sur la libration de la Lune, et est indigné du Mémoire de M. Fontaine, auquel il répondra. — Traduction française de l’Algèbre, d’Euler. — Est-il vrai qu’il soit réconcilié avec Lalande et brouillé avec Voltaire ?
 
87. D’Alembert à Lagrange. — Paris, ier février 1771 
 192
  
Mémoires de l’Académie. — Recherches sur le Calcul intégral. — Réponse à faire à M. Fontaine. — Condorcet. — Optique d’Euler. — Il s’est raccommodé avec Lalande, mais n’a jamais été brouillé avec Voltaire, chez qui il a passé quinze jours à Ferney. — Hydrodynamique de Bossut. — Marquis Caraccioli. — Théorie de la Lune, de Mayer.
 
88. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 14 février 1771 
 194
  
Envoi de l’Hydrodynamique, de Bossut, qui est un peu blessé de n’avoir pas reçu quelques remerciements de Lagrange.
 
89. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 4 avril 1771 
 194
  
Remerciements pour l’envoi du Traité des fluides. — Il lui enverra le Volume de l’Académie de 1768, et un Ouvrage de Lambert, ainsi que le troisième Volume du Calcul intégral, d’Euler. — Il a renoncé à faire imprimer à part ses Mémoires, dont il a envoyé plusieurs à Turin pour le quatrième Volume des Mélanges. — Son Mémoire sur la force des ressorts pliés. — Observations sur la Théorie de la Lune, de Mayer. — Remède de Mlle Stephens. — Il compte envoyer quelque chose pour le prix de la Lune. — M. de Lalande. — M. Dutens. — Marquis Caraccioli.
 
90. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 21 avril 1771 
 197
  
Ouvrages d’Euler. — Mémoire sur les ressorts. — M. Fontaine. — Nouvelles remarques de M. Beguelin sur les lunettes achromatiques. — Théorie de la Lune, de Mayer. — Prix de la Lune. — M. Dutens. — Marquis Caraccioli.
 
91. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, ier juin 1771 
 199
  
Il a reçu son paquet du 14 février, et le charge de faire ses compliments et ses excuses à l’abbé Bossut, auquel il enverra un exemplaire de la traduction de l’Algèbre, d’Euler. — Envoi de divers Volumes et Mémoires pour lui et Condorcet. — Il est presque sûr de pouvoir concourir pour le prix de la Lune. — Difficultés au sujet des envois et friponneries des commissionnaires. — Traité du Calcul intégral, par Fontaine.
 
92. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 14 juin 1771 
 202
  
Il lui envoie les compliments de l’abbé Bossut qui a été très touché de ce qu’il lui a écrit de sa part. — Plaintes de M. de Castillon sur Lagrange. — Envoi fait à M. de Lalande. — Le Mémoire du chevalier de Borda sur les fluides lui paraît plein de mauvais raisonnements. — Le Traité du Calcul intégral, par Fontaine, n’existe pas. — Renseignements sur la manière d’envoyer à M. de Fouchy son Mémoire pour le prix de la Lune. — Ce que milord Maréchal lui disait sur le libraire Michelet. — Le port des lettres et paquets qui lui viennent de Berlin est payé par le roi de Prusse.
 
93. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 10 août 1771 
 204
  
Il lui envoie un paquet par le chevalier d’Arget. — Il a reçu les Volumes de 1768 et 1769.
 
94. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 12 août 1771 
 205
  
Éloge de l’abbé Bossut. — Mauvais caractère de M. de Castillon, avec qui il a toujours évité de se lier, et dont le sort est assez heureux ; mais les prétentions dans tous les genres sont exactement en raison inverse du mérite. — Il lui demande son avis sur les Mémoires qu’il a publiés dans les Volumes de 1768 et 1769. — Où est le marquis Caraccioli ? — Expédition des paquets. — Changements apportés dans la composition des Volumes de l’Académie. — Ses pièces couronnées sont-elles dans le nouveau Volume publié par l’Académie de Paris ?
 
95. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 17 août 1771 
 207
  
Envoi de Mémoires de lui et de Condorcet. — Il a été très satisfait de l’un des Mémoires de Lagrange, mais n’a pas été convaincu par sa théorie des ressorts. — Traduction française de l’Ouvrage du P. Boscovich, sur la figure de la Terre. — Diverses pièces ont été envoyées pour le prix de la Lune, et l’une d’elles, dit-on, est d’Euler, dont il attend la Dioptrique.
 
96. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 6 septembre 1771 
 209
  
Arrivée du marquis Caraccioli à Paris. — M. de Castillon. — Mort de M. Fontaine. — Détails sur lui. — Recherches sur les tautochrones. — Pièces pour le prix de la Lune.
 
97. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 30 septembre 1771 
 211
  
Il a été enchanté de ses profondes et savantes recherches sur le Calcul intégral. — Observations sur le théorème XLIX. — Il n’est pas content de la pièce qu’il a envoyée pour le prix de la Lune, et pense qu’elle sera mise au rebut. — Que vaut la pièce d’Euler ? — Observations sur la Dioptrique de celui-ci. — Il a été touché de la mort de M. Fontaine, dont il avait eu pourtant fort à se plaindre. — Lenteur des publications de la Société de Turin. — Éloge du marquis Caraccioli. — Il a écrit à M. Dutens « pour lui laver la tête » au sujet de sa Brochure anonyme, le Tocsin, où il avait attaqué les philosophes. — Réfutation d’une objection du P. Boscovich, dirigée contre d’Alembert.
 
98. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 8 novembre 1771 
 214
  
Le mauvais état de sa santé l’oblige à ne plus se livrer à ses travaux de Géométrie qu’à petites reprises fréquentes. — Mémoires envoyés pour le prix de la Lune. — Dioptrique, d’Euler. — Le Tocsin, de Dutens. — Le P. Boscovich est un drôle. — Difficultés proposées sur la solution du problème de l’élastique, par Lagrange. — Le marquis Caraccioli ; Mlle de l’Espinasse. — Doutes relatifs à la théorie donnée par M. de Borda dans son Mémoire sur l’écoulement des fluides.
 
99. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 16 décembre 1771 
 221
  
Envoi par le musicien Salomon des Nouveaux Commentaires de Gœttingue, où il lui signale un Mémoire ridicule de Kæstner, défendant Bernoulli contre d’Alembert. — Mémoires de l’Académie de Berlin. — Réponse aux objections de d’Alembert. — Le marquis Caraccioli. — Voyage que Lagrange voudrait faire à Paris. — Il examinera le Mémoire du chevalier de Borda, mais il le prie de ne pas le compromettre vis-à-vis de lui, car il n’aime pas les querelles.
 
100. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 6 février 1772 
 224
  
Il l’invite à envoyer à M. de Fouchy son nom dans un billet cacheté, pour joindre à son Mémoire sur la Lune. — Mort de Morgagui, de Padoue, qu’il espère faire remplacer, comme associé de l’Académie, par Lagrange. — Il lui enverra le Traité élémentaire de Mécanique statique, de l’abbé Bossut. — Calcul intégral, d’Euler. — Publication des Mémoires de l’Académie et de nouveaux Volumes des Opuscules. — Discussion sur la théorie des ressorts et sur le Mémoires de Borda. — Commission pour Bitaubé.
 
101. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 24 février 1772 
 228
  
Envoi par le marquis Caraccioli du billet cacheté demandé. — Malgré son peu d’ambition, rien ne le flatterait plus que d’être associé à l’Académie. — L’abbé Bossut. — Calcul intégral d’Euler. — Commentaires de l’Académie de Pétersbourg. — Recherches sur la comète de 1769, par M. Lexell. — Euler. — Envoi de ses Mémoires ; décadence de la haute Géométrie. — Discussion sur les ressorts ; critique du Mémoire de M. de Borda.
 
102. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 25 mars 1772 
 231
  
Il lui annonce que le prix de la Lune est partagé entre lui et Euler, qui pourtant lui est bien inférieur par la profondeur des recherches. — Nouveaux prix proposés par l’Académie. — Compliments de Bossut et de Condorcet. — Nouveaux Opuscules qu’il se propose de publier. — De la décadence de la Géométrie. — Jeunes gens qui promettent du talent. — Il regarde sa carrière et celle d’Euler comme à peu près finies. — Il voudrait que Condorcet eût une autre manière de faire. — Continuation de la discussion sur les ressorts. — Mémoire de Borda sur le mouvement des fluides ; le prochain Volume des Opuscules contiendra une méthode nouvelle sur cette matière. — L’élection pour la place d’associé étranger se fera après Pâques. — Il lui enverra sans frais les 2500 livres du prix.
 
103. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 19 avril 1772 
 234
  
Compliments sur sa nomination à la place de secrétaire de l’Académie française. — Il lui exprime son contentement d’avoir partagé le prix avec Euler. — Il le remercie de l’ardeur qu’il met à le recommander à ses confrères pour la place d’associé étranger. — Demande de renseignements sur la nouvelle édition annoncée des Mémoires de l’Académie des Sciences.
 
104. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 23 avril 1772 
 236
  
Envoi de l’Ouvrage de l’abbé Bossut et d’un Mémoire de Condorcet — Ineptie du secrétaire perpétuel Grandjean de Fouchy. — Marquis Caraccioli. — Il a été nommé secrétaire perpétuel de l’Académie française. — Il espère le faire nommer associé étranger, et Condorcet secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences. — Il fait imprimer le sixième Volume des Opuscules. — Détails sur l’affaiblissement de sa santé, ce qui du reste ne le rend pas plus triste. — Marquis Caraccioli. — Envoi du programme pour le prix de 1774. — M. Hérissant. — M. Camper.
 
105. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 21 mai 1772 
 238
  
Il lui annonce qu’il vient d’être élu associé étranger de l’Académie, sauf la ratification du Roi qui ne fait aucun doute. — Un seul membre (Hérissant) a voté contre lui. — Tracasseries, que lui, d’Alembert, vient de subir dans les deux Académies dont il fait partie. — Intrigues à l’Académie française où l’on est parvenu à faire annuler par le Roi les élections de Delille et de Suard. — Plaintes du P. Frisi qui n’a eu qu’une mention dans le concours pour le prix de la Lune. — Il a écrit au roi de Prusse pour lui annoncer le succès de Lagrange. — Envoi de l’argent du prix. — Impression du sixième Volume des Opuscules. — Nouvelle édition des Mémoires de l’Académie.
 
106. Lagrange à d’Alembert. — Berlin. 2 juin 1772 
 241
  
Remerciements au sujet de sa nomination. — Questions relatives aux places de pensionnaires et de secrétaire perpétuel de l’Académie française. — Le P. Frisi. — Observations sur Euler. — Prix décerné et à proposer par l’Académie de Berlin. — Il lui envoie le deuxième volume des Nouveaux Commentaires de Gœttingue. — Remerciements pour ce qu’il a écrit au Roi.
 
107. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 5 juin (1772) 
 244
  
Envoi des Mémoires de 1770 ; des Dissertations de Kæstner, et d’un Ouvrage singulier (qu’il ne nomme pas).
 
108. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 22 août (1772) 
 245
  
Il lui écrit par M. Borrelly, qu’il a désigné au Roi pour la place de professeur à l’Académie des Gentilshommes. — La faiblesse de sa tête l’a empêché de poursuivre la lecture du Mémoire de Lagrange sur les tautochrones. — Il s’est mis à écrire l’histoire de l’Académie française. — Transcription du passage d’une Lettre du roi de Prusse, relatif à Lagrange. — Absurdités dans l’exercice du droit de suffrage à l’Académie des Sciences. — La place de secrétaire de l’Académie française ne rapporte que 1200 livres et un fort vilain logement. — Le P. Frisi. — Envoi de deux Volumes de la part du jeune Cassini. — L’ouvrage de Kæstner est peu de chose. — Franklin est nommé associé étranger. M. Margraff a eu les secondes voix. — Envoi de quelques feuilles du sixième Volume des Opuscules. — Réfutation du P. Boscovich. — Droit de 48 livres prélevé par le secrétaire de Buffon sur le prix de Lagrange.
 
109. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 15 octobre 1772 
 249
  
Éloge de l’Histoire de la parallaxe du Soleil, de J.-D. Cassini, le fils. — Il a lu avec le plus grand plaisir les nouveaux Mémoires de d’Alembert, sur la figure de la Terre, sujet sur lequel lui-même vient de composer un Mémoire. — Il a en porte-feuille de nombreux Mémoires qu’il désirerait publier. — Il n’a aucune nouvelle de Bruyset, libraire à Lyon, auquel il a envoyé, il y a plus d’un an, un manuscrit pour faire suite à la traduction de l’Algèbre d’Euler. — Appréciation du mérite de Kæstner. — Nouvelle édition des Mémoires de l’Académie des Sciences de Paris. — Doit-il envoyer quelque travail à cette Académie ? — Élection de Franklin. M. Margraff. — Marquis Caraccioli. — Ce que le Roi a écrit sur lui, Lagrange, lui a fait un plaisir infini. — Question des ressorts. — Le P. Frisi.
 
110. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 20 novembre 1772 
 253
  
lui transmet les remerciements de Cassini. — La faiblesse de sa tête l’a jusqu’ici empêché de lire les derniers Mémoires qu’il lui a envoyés. — Il l’engage à poursuivre ses travaux sur la figure de la Terre, et hâtera l’impression des pièces couronnées. — Il a écrit à Bruyset. — Marquis Caraccioli.
 
111. Le même au même.ier janvier 1773 
 254
  
Il le consulte pour savoir s’il y aurait moyen de faire entrer à l’Académie de Berlin, avec une pension suffisante, un jeune homme plein d’ardeur pour la Géométrie, et qui pourra s’y distinguer, M. de la Place. — Son prochain volume des Opuscules contiendra une nouvelle méthode pour calculer le mouvement des fluides. — Il va cesser ses travaux mathématiques et travailler à l’histoire de l’Académie française.
 
112. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 19 janvier (1773 
 256
  
Réponse au sujet de M. de la Place. — Détails sur l’organisation de l’Académie de Berlin. — Les Français expatriés, surtout les Parisiens, ont plus que ceux des autres nations le désir de retourner un jour dans leur pays. — Il enverra un Mémoire pour le prix proposé par l’Académie.
 
113. D’Alembert à Lagrange. — 4 février (1773) 
 260
  
Envoi de plusieurs exemplaires du sixième Volume des Opuscules.
 
114. Le même au même. — Paris, 9 avril 1773 
 260
  
Il a communiqué sa lettre à M. de la Place, qu’il désire conserver pour l’Académie, où Condorcet vient d’obtenir la survivance de la place de secrétaire, place qu’il méritait bien à cause de ses Éloges. — Théorie fausse et précaire de Borda sur le mouvement des fluides. — Il a fort avancé l’histoire de l’Académie française. — Mort du roi de Sardaigne. — Il conseille à Lagrange de n’accepter qu’à bon escient les offres que pourrait lui faire le nouveau Roi. — Le prix des montres marines a été donné de nouveau à Le Roy, un autre horloger, Berthoud, n’ayant pas voulu concourir. — Questions sur les aiguilles aimantées mises au concours.
 
115. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 2 mai 1773 
 263
  
Il n’a reçu aucune proposition de Turin et ne souhaite pas d’en recevoir. — Il a lu avec un grand plaisir les Éloges, de Condorcet ; il lui a écrit, mais ne sait pas si sa lettre lui est parvenue. — Il a reçu une lettre de M. de la Place lui annonçant sa nomination à l’Académie. — Le volume de 1771 va paraître, et ce qui est de lui roule presque uniquement sur les équations. — Il comptait lui envoyer un Mémoire pour l’Académie des Sciences, mais il craint qu’il ne soit trop long. — Il va faire imprimer un recueil de ses Mémoires.
 
116. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 13 juin 1773 
 265
  
Demande de renseignements au sujet d’une traduction française du Voyage de Banks et Solander, que l’on annonce s’imprimer à Berlin. — M. Bartoli. — Il a fait trêve avec la Géométrie, et a composé cet hiver près de deux Volumes de l’histoire de l’Académie française. — Dans son sixième Volume des Opuscules, il y a un nouveau principe d’Hydrodynamique, dont on peut tirer un assez bon parti.
 
117. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 29 juin 1773 
 267
  
Renseignements sur la traduction du Voyage de Banks et Solander. — Il a reçu son sixième Volume et y a fait quelques remarques. — Il est dans les embarras d’un déménagement. — La traduction de l’Algèbre d’Euler a paru.
 
118. Le même au même. — Berlin, 31 août 1773 
 269
  
Il sait que le libraire de Berlin renonce à publier la traduction du Voyage de Banks et Solander. — Il prie d’Alembert de lui faire connaître les jugements qu’il entendra porter sur ses Additions à l’Algébre d’Euler. — Le quatrième Volume de Turin, qui vient de paraître, contient de lui quelques Mémoires. — Il a paru un nouveau Volume de Gœttingue. — Éloge de la nouvelle théorie de la Lune, d’Euler. — Il n’a pu envoyer un Mémoire pour le concours de l’Académie. — Les chaleurs l’ont mis pendant un mois hors d’état de travailler. — Observations sur la méthode pour trouver le mouvement de l’apogée donnée dans le dernier Volume des Opuscules. — Il ne sait quand le recueil de ses Mémoires s’imprimera.
 
119. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 27 septembre 1773 
 272
  
Il lui demande son amitié pour le comte de Crillon, jeune homme digne de ses aïeux, qui lui remettra cette lettre. — Plusieurs académiciens lui ont parlé avec éloge de ses Additions à l’Algèbre d’Euler. — Traduction des Voyages de Banks et Solander. — Le prix proposé sera probablement remis. — M. de Condorcet est à Ribemont.
 
120. Le même au même. — Paris, 6 décembre 1773 
 274
  
Il a lu la lettre qu’il a écrite à Condorcet et s’excuse du retard dans sa correspondance. — On imprimera avec empressement les Mémoires qu’il enverra à l’Académie. — La pièce qu’il a envoyée pour le concours sera probablement admise et même couronnée. — Il admire sa modestie qui contraste avec les intrigues du P. Boscovich, à qui l’on vient de donner 8000 livres de pension. — Le marquis de Rossignano. — Il a reçu le Guillaume de Bitaubé. — Il lui demande son opinion sur sa nouvelle méthode des fluides. — Il ne sait quand il pourra reprendre ses travaux géométriques. — Il n’a pu encore voir Lalande, qui intrigue à Versailles avec son ami Boscovich.
 
121. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 20 décembre 1773 
 277
  
Inquiétudes que lui avait causées son long silence. — Il a vu le comte de Crillon, qui lui a remis sa lettre ; son éloge. — Intrigues du P. Boscovich. — Il reçu une lettre de l’abbé Girault de Keroudou, qui désirerait être de l’Académie de Berlin. — Il va envoyer un Mémoire pour le prix.
 
122. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 14 février 1774 
 279
  
La pièce qu’il a envoyée pour le concours est excellente, ainsi que le Mémoire destiné à l’Académie. — L’abbé Girault de Keroudou. — Le P. Boscovich. — Le comte de Crillon. — Usage que le roi de Sardaigne a fait d’une image de saint Antoine.
 
123. Le même au même. — Paris, 25 avril 1774 
 281
  
Il a dû apprendre par Condorcet que le prix lui avait été décerné. — Éloge de La Condamine par celui-ci. — Départ du marquis Caraccioli pour Naples. — Il a fait avec Condorcet le rapport à l’Académie sur le Mémoire qu’il avait envoyé et qui sera imprimé dans le Volume de 1772. — Mémoires du quatrième Volume de Turin. — Envoi du programme pour le prix proposé par l’Académie sur la Théorie des perturbations des comètes.
 
124. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 20 mai 1774 
 283
  
Il lui envoie les 2000 livres de son prix, moins les 24 livres prélevées par le secrétaire de Buffon. — Mort de Louis XV.
 
125. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 21 mai 1774 
 283
  
Envoi de divers Ouvrages remis au comte de Crillon. — Prix proposé par l’Académie des Sciences de Paris. — Il le prie de dire à Condorcet que le prix proposé par l’Académie de Berlin a été renvoyé à 1778. — Éloges de Fontaine et de La Condamine, par Condorcet. — Le marquis Caraccioli. — Le comte de Crillon.
 
126. Le même au même. — Berlin, 6 juin 1774 
 285
  
Il a reçu le montant du prix de l’Académie. — Remerciements et protestations d’amitié. — Le prix de l’Académie de Berlin est remis à 1778, et il communiquera à Condorcet quelques observations sur la pièce française envoyée au concours. — Problème dont il s’est occupé, par suite de la querelle de MM. de Lalande et Bailly, et dont il pourrait faire un Mémoire pour l’Académie des Sciences.
 
127. D’Alembert à Lagrange. — Paris, ier juillet 1774 
 287
  
Il attend à la fin du mois le comte de Crillon. — Il ne s’occupe que de broutilles littéraires et philosophiques. — Mort de Louis XV. — On imprime les deux Mémoires que Lagrange a envoyés à l’Académie. Il lui signale, dans le Volume de 1771, qui va paraître, l’Éloge de Fontaine, et l’Histoire par Condorcet. — Nouvelles du marquis Caraccioli. — Condorcet ne concourra probablement pas de nouveau pour le prix de Berlin. — MM. de Lalande et Bailly.
 
128. Le même au même. — Paris, 12 septembre 1774 
 289
  
Retour du comte de Crillon. — Éloge des Mémoires de Lagrange, insérés dans le Volume de Berlin de 1772, et, entre autres, de sa démonstration sur les racines imaginaires. — Il l’engage à concourir pour le prix relatif aux perturbations des comètes. — Pièces envoyées pour le concours sur les aiguilles aimantées. — L’Histoire de l’Académie, par Condorcet, est supérieure à celle de Fontenelle. — Il (d’Alembert) a lu à l’Académie française plusieurs Éloges qui ont été bien reçus, mais il préférerait avoir trouvé la solution d’un beau problème de Géométrie. — Le nouveau ministère, en France, donne beaucoup d’espérances.
 
129. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, ier octobre 1774 
 291
  
Envoi pour l’Académie d’un Mémoire qu’il le prie de vouloir bien examiner. — Critique de la Cosmographie du P. Frisi et de son auteur. — Théorème sur la forme des racines imaginaires. — Mme de Maupertuis. — Il ignorait que la pièce qui a concouru à Berlin fût de Condorcet. — Le comte de Crillon. — Le marquis Caraccioli.
 
130. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 15 décembre 1774 
 293
  
Condorcet et lui ont fait à l’Académie leur rapport sur l’excellent Mémoire qu’il avait envoyé. — Moqueries sur le P. Frisi. — Citation du jésuite Lemoyne. — Il espère pouvoir reprendre un peu ses travaux mathématiques, et vient de composer soixante-douze Éloges d’académiciens français. — Il attend son travail sur les comètes. — Le comte de Crillon. — Le marquis Caraccioli.
 
131. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 9 janvier (1775) 
 295
  
Il a été un peu malade. — Remerciements pour le rapport sur son Mémoire. — Il ne sait s’il fera quelque chose pour le prix des Comètes. — Le marquis Caraccioli. — Le marquis de Rossignano, envoyé de Sardaigne à Berlin. — Mort de M. Meckel. — Maladie de M. Margraff. — Le P. Frisi.
 
132. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 14 avril 1775 
 297
  
Il lui demande des nouvelles de ses travaux. — L’Académie a remis le prix sur les Aiguilles aimantées. — Il n’est point, comme on en a fait courir le bruit, directeur des travaux de navigation, mais, avec l’abbé Bossut et Condorcet, il s’est chargé, par amitié pour son ami, M. Turgot, contrôleur général, de lui donner avis sur ses canaux, et tous trois ont refusé les appointements qu’on leur offrait. — Il lui demande ce qu’il pense de sa Méthode pour déterminer le mouvement des fluides dans les vases. — Tracasseries dont lui et Condorcet sont l’objet à l’Académie des Sciences. — Il continue ses Éloges de l’Académie française. — Envoi du marquis Caraccioli à Rome.
 
133. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 29 mai 1775 
 298
  
Il s’occupe de donner une théorie complète des variations des éléments des planètes, en vertu de leur action mutuelle ; ce que M. de la Place a fait sur ce sujet lui a beaucoup plu, et il charge d’Alembert de le prier de ne lui communiquer désormais en manuscrit aucun de ses travaux sur cette matière. — Compliments à M. de Condorcet, nommé directeur de la Monnaie. — Demande de la liste imprimée de tous les Arts publiés par l’Académie. — Il ne sait pas si, à cause de sa maladie pendant le dernier hiver, il sera en état de concourir pour le prix des Comètes.
 
134. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 6 juillet 1775 
 301
  
Envoi du dernier Volume de l’Académie et d’exemplaires séparés de ses Mémoires ; il n’est pas content de ces travaux. — Les recherches d’Arithmétique sont ce qui lui a coûté le plus de peine. — Mémoires de Gœttingue. — Marquis Caraccioli.
 
135. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 10 juillet 1775 
 302
  
M. de la Place. — M. de Condorcet est directeur de la Monnaie. — Envoi de la liste des Arts imprimés de l’Académie, dont on fait une nouvelle édition à Neuchâtel. — Il a lu avec grand plaisir deux de ses Mémoires insérés dans le Volume de 1773.
 
136. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 6 septembre 1775 
 303
  
Mémoire qu’il vient de faire sur les intégrales particulières des équations différentielles. — Il concourra pour le prix des Comètes, s’il est remis. — Affaires de l’Académie. — Mort de M. Mekel, remplacé par M. Walter. — Maladie de M. Margraff, auquel il faudrait penser à trouver un successeur. — Mort de M. Heinius, directeur de la classe de Philosophie — Prière d’intercéder près du Roi pour faire obtenir la place à M. Beguelin.
 
137. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 15 septembre 1775 
 306
  
Il a lu avec plaisir ses Mémoires sur la rotation d’un corps et l’attraction des sphéroïdes elliptiques, et lui envoie à ce sujet un petit mot à insérer dans les Mémoires de 1773. — Modestie de Lagrange. — Le marquis Caraccioli est à Paris. — On n’a reçu sur les comètes qu’une seule pièce qui paraît venir de Pétersbourg. — Il voudrait pouvoir donner encore un septième Volume de ses Opuscules.
 
138. Le même au même. — Paris, 3 octobre 1775 
 307
  
Il va écrire au Roi et lui parlera des deux sujets qui lui ont été recommandés par Lagrange, mais le prince n’aime point qu’il se mêle des affaires intérieures de l’Académie. — Mémoire de M. de la Place sur les intégrales particulières des équations différentielles. — Il signale à Lagrange une légère erreur de calcul dans son Mémoire sur les sphéroïdes.
 
139. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 14 octobre (1775) 
 309
  
Il a lu à l’Académie le petit Mémoire de d’Alembert, qui sera inséré dans le prochain Volume. — Au moyen de ses formules, il a trouvé une démonstration du problème de Mac-Laurin. — Affaires de l’Académie. — M. Sulzer a été nommé à la place de M. Heinius. — Éloge du Mémoire de M. de la Place sur les intégrales particulières. — Il a étudié le même sujet et a trouvé une théorie nouvelle. — Marquis Caraccioli.
 
140. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 15 décembre 1775 
 311
  
Il lui envoie un petit Mémoire à insérer à la suite des précédents. — Il a reçu une Lettre du Roi, et, dans sa réponse, il lui recommandera M. Beguelin. — Sa tête n’est plus assez forte pour lire les Ouvrages des autres ; son propre travail lui coûte moins. — Il rassemble des matériaux pour le septième Volume des Opuscules. — Il ne sait encore rien au sujet de la pièce sur les comètes. — Le marquis Caraccioli lui a montré une de ses Lettres et a dû lui dire que, si Euler avait reçu une somme d’argent du contrôleur général, c’était à cause de son Ouvrage sur la Construction des vaisseaux.
 
141. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 25 mars 1776 
 314
  
Le bruit court qu’il viendra cette année à Berlin. — M. Beguelin lui envoie ses remerciements. — Le Roi a ordonné à l’Académie d’attirer à Berlin un grand chimiste suédois dont on ignore le nom. — Il lui enverra une copie, avec les réponses, des objections contre son Mémoire sur les ressorts. — Il est très impatient d’avoir son jugement sur la théorie des intégrales particulières. — Marquis de Condorcet.
 
142. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 26 avril 1776 
 316
  
Le prix des Comètes a été remis, malgré les plaintes qu’on pourra en faire à Pétersbourg. — Envoi du prospectus pour le nouveau concours. — Il ne peut plus espérer d’aller à Berlin cette année ; la rigueur de l’hiver a encore affaibli sa santé, et il passe ses journées près d’une ancienne amie mourante (Mlle Lespinasse). — Le Roi a fait confusion et a pris pour M. Weguelin la recommandation qu’il lui avait faite pour M. Beguelin. — C’est lui qui a désigné au Roi le chimiste suédois, M. Scheele. — Il travaille, de loin en loin, au septième Volume de ses Opuscules.
 
143. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 10 mai 1776 
 318
  
Envoi : 1o du Mémoire sur les intégrales particulières, qu’il le supplie d’examiner avec toute la rigueur possible, car dans ses travaux il n’a qu’un but : l’avancement des sciences ; 2o d’un Mémoire sur le mouvement des nœuds. — Il concourra pour le prix des Comètes. — Rien de nouveau pour la succession de M. Margraff, qui ne fait que languir. — Discussion sur les ressorts. — Marquis Caraccioli. — Publication du cinquième Volume de Turin, où il y a deux Mémoires de lui.
 
144. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 16 août 1776 
 320
  
Il est accablé par la perte qu’il vient de faire de Mlle Lespinasse. — Le Roi lui a écrit une Lettre pleine de bonté, et il fera son possible pour l’aller remercier l’année prochaine. — M. de Condorcet lui a parlé avec grand éloge du Mémoires de Lagrange sur les intégrales particulières ; mais, pour lui, en ce moment, il n’entendrait pas les Éléments d’Euclide. — Il fera ce qu’il pourra pour M. Beguelin. — Maintenant il demeure au Louvre, comme secrétaire perpétuel de l’Académie française. — Il lui annonce que M. de Condorcet vient d’être nommé secrétaire de l’Académie des Sciences, à la place « de notre imbécile Fouchy ». — La retraite de M. de Malesherbes l’a empêché de rendre près de lui le service que demandait M. Borelly.
 
145. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 25 septembre 1776 
 322
  
Envoi de divers Volumes pour lui, M. de la Place et M. de Condorcet, au suffrage duquel il a été fort sensible. — Il l’engage fort, pour se remettre, à venir à Berlin, et là il serait à même de rendre de grands services à l’Académie et à lui (Lagrange), soit auprès du Roi, soit auprès de son futur seigneur, à qui il pourrait dire quelques mots en sa faveur. — Rectification d’une réponse qu’il a faite à une de ses objections, relative aux ressorts. — Le Roi a donné des pensions à divers académiciens, et M. Beguelin a été laissé de côté.
 
146. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 14 février 1777 
 325
  
Il est enchanté de son Mémoire sur les intégrales particulières, et s’est remis un peu à la Géométrie. — Il espère être à Berlin dans les premiers jours de juin. M. Beguelin. — Il voudrait que la première place d’associé étranger fût donnée à M. Margraff. — Il a été satisfait des réponses de Lagrange à ses objections sur la théorie des ressorts. — Observations sur un Mémoire d’Euler, de 1756. — Mémoire de Clairaut.
 
147. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 15 juillet 1777 
 327
  
Envoi de divers Mémoires pour lui, MM. de Condorcet et de la Place. — Il lui recommande son Addition au Mémoire sur les sphéroïdes. — Il est enchanté du Mémoire de M. de la Place sur l’intégration des équations aux différences partielles. — Le Mémoire de M. Messier paraîtra dans le Volume de 1777. — Regrets de son voyage manqué. — Élection à l’Académie des Sciences de Margraff, qui est dans le même état que Newton à la fin de sa vie. — On est menacé de perdre Sulzer et Lambert. — Il regretterait beaucoup ce dernier. — Observations sur les intégrales particulières.
 
148. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 22 septembre 1777 
 330
  
Observations sur les sphéroïdes. — Il désirerait qu’il donnât une solution du problème de Pétersbourg. — Est-il vrai que le tonnerre soit tombé dans sa maison et tout près de lui ? — Il s’est livré à quelques recherches sur l’attraction des sphéroïdes et la figure de la Terre. — La Géométrie seule l’intéresse. — La littérature n’est pour lui qu’un pis-aller. — Buffon, qu’il appelle le Balzac de la Philosophie, va donner un Volume où les géomètres sont maltraités. — Estime qu’il fait de M. Lambert. — Observations relatives à son Mémoire de 1748. — Programme inintelligible de la classe de Métaphysique de l’Académie de Berlin.
 
149. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 30 octobre 1777 
 332
  
Démonstration du théorème de Mac-Laurin. — Ses regrets de la mort de M. Lambert, dont il fait l’éloge.
 
150. Le même au même. — Berlin, 27 janvier 1778 
 334
  
Commission dont le charge pour lui M. Jourdan, beau-frère de M. Bitaubé. — L’Académie s’est chargée actuellement de l’impression et de la publication de ses Mémoires. — Regrets de n’avoir pu rien envoyer pour le prix des Comètes. — M. Schulze, sujet très laborieux, vient d’être nommé membre de l’Académie. — Lui, Lagrange, n’a eu aucune part au programme de la classe de Métaphysique. — Chaque pays a sa Métaphysique particulière. — Le Roi a fait proposer cette question : S’il est utile de tromper le peuple. — Raisons pour lesquelles il n’a pas cité le Mémoire de d’Alembert de 1748.
 
151. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 30 mars 1778 
 337
  
Le prix des Comètes sera probablement remis en partie ; aussi il l’engage vivement à concourir pour 1780. — Il a écrit au Roi ce qu’il pensait du ridicule programme de la classe de Métaphysique ; et c’est lui qui l’a engagé à faire proposer le sujet : S’il est utile de tromper le peuple. — Lagrange a très bien fait de ne pas parler de son Mémoire de 1748, qu’Euler aurait dû citer. — Envoi de son Discours à l’Académie à la réception de l’abbé Millot. À ses succès littéraires il préférerait la résolution de problèmes difficiles, quand même on n’en parlerait pas.
 
152. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 10 juillet 1778 
 338
  
Il concourra certainement pour le prix des Comètes, puisque ce prix a été remis à l’année 1780. — Il vient de lire l’Ouvrage de d’Alembert sur la Cause des vents, et cette lecture n’a fait qu’augmenter l’idée qu’il avait de sa valeur. — Éloge des Travaux de M. de la Place. — M. de Condorcet a partagé le prix de l’Académie de Berlin. — Craintes de guerre.
 
153. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 14 septembre 1778 
 340
  
Il a parlé de lui avec éloge dans le Mercure, et le conjure d’envoyer quelque chose pour le prix des Comètes. — Il avait toujours eu envie de reprendre ses recherches sur les vents et les marées, mais le travail de M. de la Place l’en a dispensé. — Ses Éloges de Fénelon et de la Motte. — Opuscules mathématiques. — M. de Condorcet. — Médaille que doit envoyer M. de Formey. — Guerre déclarée par la France à l’Angleterre.
 
154. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 12 décembre 1778 
 342
  
Il lui souhaite, à l’occasion de la nouvelle année, les années et la gloire de Newton et de Voltaire. — Remerciements pour ce qu’il a dit de lui dans le Mercure. — Il attend avec empressement ses Éloges et le septième Volume des Opuscules. — Travaux qu’il a insérés dans le Volume de 1776 de l’Académie (de Berlin). — Il enverra certainement quelque chose pour le prix des Comètes. — Liste des cahiers des Arts et Métiers. — M. Pringle nommé associé étranger. — M. Margraff. — M. de la Place. — Craintes d’une guerre générale pour 1779
 
155. D’Alembert à Lagrange. — Paris, ier janvier 1779 
 345
  
Article du Mercure. — Publication en Volume de ses Éloges, sur lesquels il sera fort aise d’avoir son jugement. — Il va mettre sous presse un nouveau Volume d’Opuscules. — Les pièces pour le prix des Comètes doivent être remises avant le 1er septembre 1779. — Le médecin Tronchin a été élu associé étranger avant M. Pringle.
 
156. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 20 mars 1779 
 347
  
Remerciements pour l’envoi des Éloges, qui lui ont inspiré une grande admiration. — Son Travail sur les comètes, qu’il a repris plusieurs fois, sera prêt pour l’époque fixée. — Il le charge de faire ses compliments à M. de la Place pour son Mémoire sur le flux et le reflux.
 
157. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 30 avril 1779 
 348
  
Envoi par M. Bitaubé de l’Éloge de milord Maréchal. — Il a fait ses commissions pour M. de la Place. — On regarde la paix d’Allemagne comme assurée.
 
158. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 25 juin 1779 
 350
  
Envoi de son Mémoire pour le prix des Comètes. — Remerciements pour l’Éloge de milord Maréchal, dont les amis du marquis d’Argens ne doivent pas être contents. — Le marquis Caraccioli.
 
159. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 10 septembre 1779 
 351
  
On a reçu sa pièce sur les comètes. — La famille et les partisans du roi Jacques II n’ont pas été contents de son Éloge de milord Maréchal. — Il ne sait quand il donnera son second Volume d’Éloges. — Son septième Volume d’Opuscules est sous presse. — Nouveaux Volumes de Gœttingue. — Le marquis Caraccioli offre à Lagrange, quand il viendra à Paris, le vivre et le couvert.
 
160. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 11 décembre 1779 
 353
  
Il est bien touché des marques d’amitié qu’il reçoit de lui. — Ses Ouvrages sont depuis longtemps son bréviaire. — Envoi des Mémoires de 1777 et des trois derniers Volumes des Mémoires de Gœttingue. — Motifs qui le font hésiter à faire le voyage de Paris. — Sa reconnaissance pour le marquis Caraccioli.
 
161. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 6 janvier 1780 
 354
  
Détails sur sa santé et ses travaux. — La Géométrie, qui a été autrefois sa maîtresse, n’est plus que sa vieille femme. — L’auteur de la pièce sur les Comètes peut être tranquille sur le résultat du concours. — Il voudrait bien, mais n’ose pas faire le voyage de Berlin.
 
162. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 20 mars 1780. 356 
 356
  
Envoi de divers Ouvrages, et, entre autres, de trois Mémoires de lui, qui doivent figurer dans le Volume de 1778. — Marquis Caraccioli. — M. Bézout. — Projets de voyage.
 
163. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 22 décembre 1780. 
 358
  
Envoi des deux derniers Volumes des Opuscules mathématiques, qui, il le craint bien, montreront sa décrépitude géométrique. — Sa tête s’affaiblit tous les jours.
 
164. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, ier janvier 1781 
 360
  
Compliments et amitiés. — Ses occupations se bornent à faire de la Géométrie tranquillement et dans le silence. — Il vient de lire à l’Académie deux Mémoires sur la libration de la Lune. — La pièce de M. de Condorcet sur les comètes est imprimée. — Marquis Caraccioli.
 
165. Le même au même. — Berlin, 15 avril 1781 
 362
  
Remerciements pour ses deux Volumes d’Opuscules, où il a trouvé beaucoup à profiter, et qui lui ont donné l’occasion de faire de nouvelles recherches sur la théorie du mouvement des fluides. — Il lui communique un théorème qu’il vient de trouver.
 
166. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 11 mai 1781 
 366
  
Ce que Lagrange lui a mandé sur les fluides lui a paru très intéressant : quant à lui, il est presque hors d’état de s’appliquer à la Géométrie, et s’amuse à jeter sur le papier des remarques que lui suggère la lecture de ses anciens travaux. — Le marquis Caraccioli est parti pour sa vice-royauté, désolé de quitter Paris. — Plaintes de d’Alembert sur la perte qu’il fait de ses amis et sur sa santé qui l’empêche de se livrer à ses travaux mathématiques.
 
167. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 21 septembre 1781 
 368
  
Sa Lettre lui sera remise par le baron de Bagge. — Les chaleurs de l’été l’ont empêché de terminer différents travaux. — Réflexions sur l’avenir de la Géométrie. — Le goût du siècle paraît entièrement se tourner du côté de la Physique et de la Chimie. — Envois déjà faits ou encore à faire de divers Volumes. — Lettre de M. de Condorcet. — Il n’a reçu depuis longtemps aucun des Volumes de l’Académie, dont la partie historique l’intéresse beaucoup. — Demande de nouvelles du marquis Caraccioli.
 
168. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 14 décembre 1781 
 370
  
Envoi d’une petite correction à insérer dans le prochain Volume de l’Académie (de Berlin). — Il attend avec impatience ses recherches sur la libration de la Lune. — Il a fait ses commissions auprès de M. de Condorcet. — Le marquis Caraccioli est à Palerme. — Si le nombre des géomètres doit diminuer, comme le dit Lagrange, il suffira pour l’avancement des sciences qu’il y en ait un seul qui lui ressemble. — Sa santé est passable en ce moment.
 
169. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 7 décembre 1781 
 371
  
Cette Lettre lui sera rendue par le violoniste Viotti, qu’il lui recommande. — Envoi du Volume des Mémoires de 1779 et du second Volume des Commentaires de Gœttingue. — Analyse d’un Mémoire sur le mouvement des fluides, qu’il a lu il n’y a pas longtemps. — M. Bitaubé.
 
170. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 1er mars 1782 
 373
  
Il a vu M. Viotti, qu’il a mis au fait du goût musical de Paris. — Il attend avec impatience ses Mémoires sur la libration de la Lune et sur le mouvement des fluides. — Observation sur une équation donnée dans le Tome I de ses Opuscules. — Le Volume de Gœttingue est peu de chose, malgré la grande réputation du très médiocre Kästner. — Le marquis Caraccioli est à Palerme, regrettant toujours ses amis de Paris.
 
171. Lagrange à d’Alembert. — Berlin, 2 novembre 1782 
 375
  
Envoi de ses recherches sur la libration de la Lune. — M. Margraff est mort, il y a deux mois, et le Roi l’a remplacé par M. Achard. — Il vient d’acquérir pour confrère l’abbé Denina. — Le marquis Caraccioli lui a fait part d’un projet que l’on avait eu de l’attirer à Naples pour y occuper une place dans la nouvelle Académie, mais depuis il n’en a plus été question. — Travaux auxquels il s’est livré cette année. — Compliments pour le marquis de Condorcet, nommé à l’Académie française.
 
172. D’Alembert à Lagrange. — Paris, 27 septembre 1783 
 377
  
Il est si faible qu’il ne peut plus écrire, et peut à peine dicter quelques mots. — Il prend bien part au malheur qui l’a frappé, et lui dit adieu, pour la dernière fois.
 
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