Discussion Livre:Maupassant - Pierre et Jean, Ollendorff, 1888.djvu/Diff

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
La bibliothèque libre.

Livre:Maupassant - Pierre et Jean, Ollendorff, 1888.djvu

-Ê gg . 5 È - ’*..Ã 5*.ez 4 - ra ’ H ^’ \ f in ’“×ù’ÊÎ’x GUY DE MA UPASSÃNT IEBBE J E 7 ; Ê âï" * : ~ “P AR IS~PAUÎ 0LLENDQRFE, ÉDITEUR n 28 bis, RUE mg R}CHF°lÊ.IBU 28 bis - - 1 88 8 ’ Tous droits réserv s
+{{Centré|{{Esp|GUY DE MAUPASSANT|7}}|fs=175%|lh=2}} {{centré|{{Esp|PIERRE & JEAN|5}}|lh=2}} center PARIS{{interligne|0.25em}} {{Centré|{{Esp|PAUL OLLENDORFF, ÉDITEUR|5}}|fs=100%}}{{interligne|0.50em}} 28 bis, rue de richelieu, 28 bis{{interligne|0.50em}} {{interligne|0.50em}} 1888{{interligne|0.50em}} Tous droits réservés.
-O O Fin d’une série de documents en couleur
-PIERRE & JEAN Ø M Á ; x’ míã
+{{centré|{{Esp|PIERRE & JEAN|12}}|lh=2}}
-1 volume Monsieur Parent... 4 volume Le Horla... 4 vplume
+1 volume. Monsieur Parent... 1 volume. Le Horla... 1 volume.
-GUY DE MAUPASSANT 9’ 12’ !1*"’=’-""“’f’a§ 9~ ÎÎ /J : ill. § ä¢h § //’SS, J ’* § “". if ;-’ ’ É ; : 1 ’il }, .. Ê’, ’f’J !-i * \ ’ " 1 = ; › ã...›¢\ f’ ’ "M P1 “* ”1 »a1«:E JEAN F ; 11 ¿:0L1= § ÊÈ9J* L~ ?’~~§ Χ jÎs¿) 1999 * PARIS PAUL OLLENDORFF, EDITEUR 28 bis, RUE DE mcH1«:LmU, 28 bis 1888 Tous droits rèscwvè. 4-, kj
+{{Centré|{{Esp|GUY DE MAUPASSANT|7}}|fs=175%|lh=2}} {{centré|{{Esp|PIERRE & JEAN|5}}|lh=2}} center PARIS{{interligne|0.25em}} {{Centré|{{Esp|PAUL OLLENDORFF, ÉDITEUR|5}}|fs=100%}}{{interligne|0.50em}} 28 bis, rue de richelieu, 28 bis{{interligne|0.50em}} {{interligne|0.50em}} 1888{{interligne|0.50em}} Tous droits réservés.
-LE ROMAN Je
+« LE ROMAN » Je
-pour e petit
+pour le petit
-que j”ai entrepris
+que j’ai entrepris
-veux m”occuper du
+veux m’occuper du
-suis pa.s le
+suis pas le
-mêmes critiques ? chque fois
+mêmes critiques, chaque fois
-mêmes plu-IIIBS 2 a
+mêmes plumes :
-II PIERRE ET JEAN. - Le
+— Le
-cette oeuvre c’est
+cette œuvre c’est
-pas un’roman à, proprement parler. ’ On
+pas un roman à proprement parler. On
-argument. E - Le
+argument. — Le
-juger, c”est qu“il n’est
+juger, c’est qu’il n’est
-Manon Lescáut, Paul
+Manon Lescaut, Paul
-dangereuses, VVert/ier, ies A/finités
+dangereuses, Werther, les Affinités
-Candide, ’Cinq-MarS, René,
+Candide, Cinq-Mars, René,
-Bette, Colomóa, le
+Bette, Colomba, le
-Noir, Maalemoisellede Maupin,
+Noir, Mademoiselle de Maupin,
-Paris, Salammöó, Îllatlame Bovary, ’Adolphe, M.
+Paris, Salammbô, Madame Bovary, Adolphe, M.
-Camors, l’A ssommoir, Sapho,
+Camors, l’Assommoir, Sapho,
-pas ufi »,
+pas un »,
-fort a de l’incompétence., V ’ Généralement
+fort à de l’incompétence. Généralement
-façon *d’une pièce’de théâtre
+façon d’une pièce de théâtre
-premier 0011+ tient l’exposition,
+premier contient l’exposition,
-composer -est absolument admissible à. la condition’qu’on acceptera
+composer est absolument admissible à la condition qu’on acceptera
-desquelles une’histoire écrite
+desquelles une histoire écrite
-? “ Si Don Quic/zotte est
+? Si Don Quichotte est
-Rouge er le
+Rouge et le
-Si Monte-Crísto est
+Si Monte-Cristo est
-roman, l’Assomm0¿r en estil un
+roman, l’Assommoir en est-il un
-les A f/inãtés électíees de
+les Affinités électives de
-les Îlwís Mousquetaires
+les Trois Mousquetaires
-de Gamers de M. 0. Feuillet et Germínarl de
+de Camors de M. O. Feuillet et Germinal de
-sont cesifameuses règles
+sont ces fameuses règles
-de *quel principe,
+de quel principe,
-? ~ ll- semble
+? Il semble
-indubitable, ce-qui constitue
+indubitable, ce qui constitue
-qui n’en› est -pas-un. Cela
+qui n’en est pas un. Cela
-sont enrégirnentés dans
+sont enrégimentés dans
-esthétique. r Un cr itique intelligent
+esthétique. Un critique intelligent
-gens à, tenter
+gens à tenter
-le droit. absolu,
+le droit absolu,
-composer, c’est+à.-dire dïmaginer ou
+composer, c’est-à-dire d’imaginer ou
-juger. or, le
+juger. Or, le
-romans qu*il aime,
+romans qu’il aime,
-contre un’tempérament d’artiste
+contre un tempérament d’artiste
-de l’obj et d’art qu”on lui
+de l’objet d’art qu’on lui
-et -vanter les
+et vanter les
-juge. r Mais
+juge. Mais
-lecteurs, -d’où il. résulte
+lecteurs, d’où il résulte
-faux ou" qu’ils nous complirnement sans
+faux ou qu’ils nous complimentent sans
-sans mesure ; ’ Le lecteurpqui cherche
+sans mesure. Le lecteur, qui cherche
-à Péorivain de répondre a son
+à l’écrivain de répondre à son
-bien écrii, l’ouvrage
+bien écrit, l’ouvrage
-triste, réveuse ou
+triste, rêveuse ou
-: - Consolez-moi.
+: — Consolez-moi.
-Amusez-moi. - Attristez-moi.
+Amusez-moi. — Attristez-moi.
-Attendrissez-moi. o -À- Faites-moi rêver, - Faites-moiríre. - Faites-moi frémir. - Faites-moi pleurer. —= Faites-moi penser. n Seuls,
+Attendrissez-moi. — Faites-moi rêver. — Faites-moi rire. — Faites-moi frémir. — Faites-moi pleurer. — Faites-moi penser. Seuls,
-demandent a l’arl ; iste :
+demandent à l’artiste :
-de Peífort ;
+de l’effort ;
-il n”a pasle droit
+il n’a pas le droit
-vérité, ’rien que- la
+vérité, rien que la
-avec un’égal intérêt
+avec un égal intérêt
-nées. -Contesteri le
+nées. Contester le
-œuvre poétique* ou
+œuvre poétique ou
-forcer à. modifier
+forcer à modifier
-de li intelligence que
+de l’intelligence que
-reprocher d’êl ; re conformé
+reprocher d’être conformé
-d’observer, de’concevoir comme
+d’observer, de concevoir comme
-soit un artiste.
+soit artiste.
-et prouvons lui que
+et prouvons-lui que
-nous j ugeons un
+nous jugeons un
-quoi cz. ›
+quoi
-la -vie diffère
+la vie diffère
-livre. » Il
+livre. Il
-absolument opposés., Le
+absolument opposés. Le
-événements son
+événements à son
-vers -le point
+vers le point
-événement capital’et décisif,
+événement capital et décisif,
-barrière è. Pintérèt, et
+barrière à l’intérêt, et
-de lavie, doit
+de la vie, doit
-et les.hommes d’une
+et les hommes d’une
-cherche à. nous
+cherche à nous
-il l’a’ été
+il l’a été
-intentions. - Au
+intentions. Au
-façon à, la
+façon à la
-intéressante jusqu”au dénouement,
+intéressante jusqu’au dénouement,
-combat » dans
+combat dans
-G LE ROMAN. D XIII intérêts’de famille,
+intérêts de famille,
-se clé gagera le
+se dégagera le
-de Pœnvre. S’il tait tenir dans’trois cents
+de l’œuvre. S’il fait tenir dans trois cents
-demeurés inaperçue pour
+demeurés inaperçus pour
-d’ensemble. ’ On
+d’ensemble. On
-visible à. tous les Çyeux, déroute
+visible à tous les yeux, déroute
-secrets, presf que invisibles,
+secrets, presque invisibles,
-: l’Intrígue. En
+: l’Intrigue. En
-le Piomancier d’hier
+le Romancier d’hier
-du coeur, le
+du cœur, le
-tirer, c’est-¿à-dire la
+tirer, c’est-à-dire la
-ce qu”est véritablement
+ce qu’est véritablement
-contemporain devant-ses yeux,
+contemporain devant ses yeux,
-devra if employer que des -faits d’une
+devra n’employer que des faits d’une
-mots :« Rien
+mots : « Rien
-intention étant’de dégager
+intention étant de dégager
-quelquefois n*ètre pas
+quelquefois n’être pas
-non -pas à
+non pas à
-photographie baifl nale de
+photographie banale de
-à ; nous
+à nous
-plus probants que
+plus probante que
-même. n Bacon ter tout
+même. Raconter tout
-multitudes dïncidents insignifiants
+multitudes d’incidents insignifiants
-donc, —ce qui
+donc, — ce qui
-vérité. t“’* i " La
+vérité. La
-outre, .est composée : des
+outre, est composée des
-; elle’ est
+; elle est
-chaîne, ’pleine de
+chaîne, pleine de
-pourquoi Fartiste, ayant
+pourquoi l’artiste, ayant
-son th ème, ne
+son thème, ne
-utiles son
+utiles à son
-il rej ettera tout
+il rejettera tout
-tout l’à-côté ’ Un
+tout l’à-côté. Un
-qui meurent’chaque jour
+qui meurent chaque jour
-terre. ’Mais pouvons-nous
+terre. Mais pouvons-nous
-tomber une’ tuile
+tomber une tuile
-principal, ~......\-«uvncvunumml ’I Ê
+principal,
-part de’Faccident ?
+part de l’accident ?
-les train indéfiniment.
+les traîne indéfiniment.
-consiste à. user
+consiste à user
-préparations, à, ménager
+préparations, à ménager
-dissimulées, à. mettre
+dissimulées, à mettre
-donner Pillusion complète
+donner l’illusion complète
-non à., les
+non à les
-le pèle-mêle de leur suc » cession. u J”en conclus
+le pêle-mêle de leur succession. J’en conclus
-la notre dans
+la nôtre dans
-goût différents.créent autant
+goût différents créent autant
-a d’hornmes sur
+a d’hommes sur
-mélancolique, Îsale ou
+mélancolique, sale ou
-sa nature, Et
+sa nature. Et
-reproduire fidèlef ment cette
+reproduire fidèlement cette
-convention ›.
+convention
-de Pignoble qui
+de l’ignoble qui
-tant d’étresI Les
+tant d’êtres ! Les
-nous fachons donc
+nous fâchons donc
-s’analyse. H ll en estldeux surtout
+s’analyse. Il en est deux surtout
-d’analyse "pure et
+d’analyse pure et
-s’attache à, indiquer
+s’attache à indiquer
-donc, d’a.près eux,
+donc, d’après eux,
-où Timagination se
+où l’imagination se
-avec l’ol :1servation, à
+avec l’observation, à
-les vonloirset discerner
+les vouloirs et discerner
-de l’â: me agissant
+de l’âme agissant
-de Fobjectivité, (quel
+de l’objectivité, (quel
-mot I) prétendant,
+mot !) prétendant,
-nous aannar la
+nous donner la
-qui alien dans
+qui a lieu dans
-les événements Pour
+les événements. Pour
-doit être’cachée dans
+doit être cachée dans
-la vièremuante. Donc,
+la vie remuante. Donc,
-lieu cïexpliquer longuement
+lieu d’expliquer longuement
-l’action eu le
+l’action ou le
-état d’ã, me doit
+état d’âme doit
-cet hommeldans une
+cet homme dans une
-déterminée. El ; ils
+déterminée. Et ils
-à l’antre du
+à l’autre du
-de Fétaler, ils
+de l’étaler, ils
-de l’oeuvre, comme Fossature invisible
+de l’œuvre, comme l’ossature invisible
-squelette. e,
+squelette.
-si, il force
+si, à force
-point oué nous
+point que nous
-instincts quine sont
+instincts qui ne sont
-vie. W En
+vie. En
-substituer à. tous
+substituer à tous
-sensibilité, ’créent en
+sensibilité, créent en
-de nosgsens, nos
+de nos sens, nos
-nous n pouvons
+nous ne pouvons
-nous prétentions. dévoiler
+nous prétendons dévoiler
-corps (llllll roi,
+corps d’un roi,
-assassin, fí’un voleur
+assassin, d’un voleur
-honnête hom-me, (Tune courtisane,
+honnête homme, d’une courtisane,
-Si fétais roi,
+Si j’étais roi,
-ferais, qu”est-ce que
+ferais, qu’est-ce que
-que fagirais ?
+que j’agirais ?
-ne (li versifions donc
+ne diversifions donc
-l’âge, le. sexe,
+l’âge, le sexe,
-la vie’de notre maé que
+la vie de notre moi que
-a entouré-d’une barrière (l’organe infranchissable. ’ L’adresse consiste à. ne
+a entouré d’une barrière d’organes infranchissable. L’adresse consiste à ne
-Mais si¿ au
+Mais si, au
-la cornplète exactitude, ’la pure
+la complète exactitude, la pure
-travail. - Voici,
+travail. Voici,
-proclament l’extrême’difficulté de
+proclament l’extrême difficulté de
-bien outrecuidant. ou
+bien outrecuidant ou
-encore aujourd“hui1Après tant
+encore aujourd’hui ! Après tant
-aux naturesfsi variées ; au
+aux natures si variées, au
-si b
+si
-reste-t-il å. faire
+reste-t-il à faire
-saturés d”écriture française
+saturés d’écriture française
-le con-fus pressentiment
+le confus pressentiment
-seulement a a’muser son
+seulement à amuser son
-moyens déjà. connus,
+moyens déjà connus,
-et désoeuvrée. Mais
+et désœuvrée. Mais
-tout dégoûle, parce
+tout dégoûte, parce
-mieux, à. qui
+mieux, à qui
-juger Part littéraire
+juger l’art littéraire
-maîtres. r Vingt
+maîtres. Vingt
-proses. Îles hommes
+proses. Les hommes
-en eux’une force
+en eux une force
-contre l’invincible* découragement
+contre l’invincible découragement
-de l’efi’ort. - c
+de l’effort.
-lettres. "" Bouilhet,
+lettres. Bouilhet,
-d’une /" façon
+d’une façon
-ans enniron avant de. gagner
+ans environ avant de gagner
-force dé me
+force de me
-l’essence du’talent et
+l’essence du talent et
-fi LE ROMAN.)> XXIX lucidit, de
+lucidité, de
-de l’oeuvre courte,
+de l’œuvre courte,
-produire. À Je’compris ensuite
+produire. Je compris ensuite
-connus n”ont presque
+connus n’ont presque
-discerner, au’milieu de
+discerner, au milieu de
-moi. J”osai lui
+moi. J’osai lui
-les fut avec
+les lut avec
-vous nfavez apporté
+vous m’avez apporté
-une certaines intelligence, li. I
+une certaine intelligence,
-que le’talent —
+que le talent —
-Chateaubriand - »— n’est
+Chateaubriand — n’est
-je tis même
+je fis même
-à peuhdeux ou
+à peu, deux ou
-originalité, disait-i1, il
+originalité, disait-il, il
-» ’g. - Le
+» — Le
-longue patience.-Il s’agit
+longue patience. — Il s’agit
-assez d’atv ’
+assez d’at-
-qui 11’ait été
+qui n’ait été
-de Pinexploré, parce
+de l’inexploré, parce
-habitués à, ne
+habitués à ne
-Pour derire un
+Pour décrire un
-et cet
+et de cet
-façon qu”on devient original. " e v Ayant,
+façon qu’on devient original. Ayant,
-qu’il n”y a
+qu’il n’y a
-mains on deux
+mains ou deux
-distinguer de.tous les
+distinguer de tous les
-espèce. ’ ’ Quand vous passez. me
+espèce. « Quand vous passez, me
-sa p rte, devant
+sa porte, devant
-autre epicier ou
+autre épicier ou
-» ’ J’ai
+» J’ai
-d’exposer. t A
+d’exposer.
-LE ROMAN.. D xxxnr Quelle que soitla chose
+Quelle que soit la chose
-il n’y.a qu’un
+il n’y a qu’un
-l’exprimer, qu”un verbe pour l’a11imer et
+l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer et
-chercher, jusq.u’a ce
+chercher, jusqu’à ce
-de ra peu prs, ne
+de l’à peu près, ne
-heureuses, à. des
+heureuses, à des
-: lJ’un mot
+: D’un mot
-sa p.lace enseigna
+sa place enseigna
-pouvoir. llrfest point
+pouvoir. Il n’est point
-nombreux etehinois qu’on
+nombreux et chinois qu’on
-xxxlv PIERRE ET JEAN. valeur d’unimot suivant
+valeur d’un mot suivant
-rares. e ’ Il
+rares. Il
-lui faireltout dire,
+lui faire tout dire,
-qu’elle n”exprime pas,
+qu’elle n’exprime pas,
-de sous entendus, d’intentions
+de sous-entendus, d’intentions
-comme des* verbes
+comme des verbes
-française, (Tailleurs, est
+française, d’ailleurs, est
-maniérés n’Îontja-
+maniérés n’ont ja-
-est d’ètre claire,
+est d’être claire,
-qui fontaujou rd’hui des
+qui font aujourd’hui des
-pierres à. la
+pierres à la
-MAUPASSANT. La Guillette, Etrétat, septembre -1887.
+MAUPASSANT. {{br0}}{{sm|La Guillette, Étretat, septembre 1887.}}
-PIERRE ET AN I
+{{T2|{{Esp|PIERRE ET JEAN|7}}}} I
-! s°écria tout
+! s’écria tout
-mer. l\rI““* Roland, assoupie a l’arrière
+mer. Mme Roland, assoupie à l’arrière
-bateau, in côté de him” Rosmilly invitée
+bateau, à côté de Mme Rosémilly invitée
-de pèche, se
+de pêche, se
-: ’ —
+: —
-!... en bienl... Gérôme
+!... eh bien !... Gérôme
-: ’ —
+: —
-pêcher l
+pêcher
-2 PIERRE ET JEAN. *qu’entre hommes
+qu’entre hommes
-tenaient, 1’u11 il bâbord,
+tenaient, l’un à bâbord,
-: Tu
+: — Tu
-comme çaÿ.Finvite des
+comme ça. J’invite des
-puis, des que
+puis, dès que
-poisson. ’ Mm” Roland
+poisson. Mme Roland
-tout à, fait
+tout à fait
-regardait d*un air
+regardait d’un air
-large horizon- de
+large horizon de
-: - Vous
+: — Vous
-belle pèche. Mais so11 mari rernuait la téteçpour dire
+belle pêche. Mais son mari remuait la tête pour dire
-coup d’oeil bienveillant
+coup d’œil bienveillant
-poisson captur par
+poisson capturé par
-nageoires son levées, d’c[Î’orts impuissants et mons, et de bâcillements dans l’air mortel.-Le père
+nageoires soulevées, d’efforts impuissants et mous, et de bâillements dans l’air mortel. Le père
-le Ilot d’argent
+le flot d’argent
-bêtes pourvoir celles
+bêtes pour voir celles
-et Fodeur forte
+et l’odeur forte
-la corbeille...z Le
+la corbeille. Le
-des ross, et
+des roses, et
-as-tu -pris, toi,
+as-tu pris, toi,
-fils ainé, Pierre,
+fils aîné, Pierre,
-ans afavoris noirs coupes comme
+ans à favoris noirs coupés comme
-: -* Obi pas grandïzllose, trois
+: — Oh ! pas grand’chose, trois
-: -Et toi,
+: — Et toi,
-? ’ Jean,
+? Jean,
-grand garcon. blond,
+grand garçon blond,
-que S011 frère,
+que son frère,
-et murmure. : * t — A peu
+et murmura : — À peu
-cinq. lls faisaient,
+cinq. Ils faisaient,
-Roland. l, Il
+Roland. Il
-pêcher Paprès-midi. Une
+pêcher l’après-midi. Une
-passées, o’est fini.
+passées, c’est fini.
-de propriétaire.(Tétait un’ancien bijoutier
+de propriétaire. C’était un ancien bijoutier
-dès qu’i’l eut
+dès qu’il eut
-ses rentes.. Il
+ses rentes. Il
-Havre, aeheta une
+Havre, acheta une
-restèrent à. Paris
+restèrent à Paris
-temps en’temps partager
+temps en temps partager
-père. 1 l \ 1 1
+père.
-PIERRE ET JEAN. Ala sortie (lu collège,
+À la sortie du collège,
-après l’a11tre, une
+après l’autre, une
-espérances. * En
+espérances. En
-médecine Pavait tenté,
+médecine l’avait tenté,
-mis iautravail avec
+mis au travail avec
-après (l, €lSSBZ courtes
+après d’assez courtes
-et fleslclispenses de
+et des dispenses de
-intelligent, ehangeant et
+intelligent, changeant et
-droit etvenait d’obtenir
+droit et venait d’obtenir
-obtenait celui’cle docteur.
+obtenait celui de docteur.
-deux for* maient le
+deux formaient le
-G PIERRE ET JEAN. parvenaient a le
+parvenaient à le
-sœurs jusqu’t la
+sœurs jusqu’à la
-ou (l’un bonheur
+ou d’un bonheur
-bête gàtée cette
+bête gâtée cette
-apparue touta coup
+apparue tout à coup
-Jean, des son
+Jean, dès son
-peu, fi entendre
+peu, à entendre
-la rnollesse, la
+la mollesse, la
-la maiserie et
+la niaiserie et
-de l’ave11glement. Ses
+de l’aveuglement. Ses
-gens plaeicles, qui rèvaient pour
+gens placides, qui rêvaient pour
-lui (lisait plus
+lui disait plus
-« llegarde Jean
+« Regarde Jean
-: :< Jean
+: « Jean
-fait eeei, Jean
+fait ceci, Jean
-peu sentiinentale, douée
+peu sentimentale, douée
-de caissiîere, apaisait
+de caissière, apaisait
-la connaissallee pendant Phiver, pendant
+la connaissance pendant l’hiver, pendant
-achevaient l’nn et l’aul ; re leurs
+achevaient l’un et l’autre leurs
-voisine, M“““ Piosémilly, veuve
+voisine, Mme Rosémilly, veuve
-toute jeune. vingt—
+toute jeune, vingt-
-8 l’lElllšE ET JEAN. t-rois a-ns, une
+trois ans, une
-elle eût’vu, subi,
+elle eût vu, subi,
-pris Fhabitude de
+pris l’habitude de
-voisins aimahles qui
+voisins aimables qui
-marine aiguillonna il ; sans
+marine aiguillonnait sans
-sans emharras, en
+sans embarras, en
-fils, à. leur
+fils, à leur
-commencé åz la
+commencé à la
-supplanter. * Leur
+supplanter. Leur
-deux tñompherait, car
+deux triompherait, car
-riche, mans elle
+riche, mais elle
-PIERRE ET JEAN. Ê bien’voulu que
+bien voulu que
-n’en eùt point
+n’en eût point
-chagrin. ’ Mm” Rosémilly
+chagrin. Mme Rosémilly
-follets envolée ãt la
+follets envolés à la
-esprit. elle
+esprit. Déjà elle
-Cette prêterenee d’ailleurs
+Cette préférence d’ailleurs
-: Vos
+: « Vos
-! s -s
+!
-de péche où il n’emmenait- jamais
+de pêche où il n’emmenait jamais
-un long*courier retraité,
+un long-courier retraité,
-comme lVI’“ Rosémilly
+comme Mme Rosémilly
-: Ça
+: « Ça
-» Tancien bijoutier,
+» l’ancien bijoutier,
-croyants à. la
+croyants à la
-? t - Mais
+? — Mais
-? ›— Oui,
+? — Oui,
-à partir’a cinq
+à partir à cinq
-il doute. tout a coup
+il douta tout à coup
-vocation. lldemanda cependant : - A quelle
+vocation. Il demanda cependant : — À quelle
-? - Mais... À neuf
+? — Mais... à neuf
-? - Non,
+? — Non,
-de 1aHève ; etúon avait pehé jusque midi,
+de la Hève ; et on avait pêché jusqu’à midi,
-puis repèché, sans
+puis repêché, sans
-le père’Roland, comprenant
+le père Roland, comprenant
-que ll/Im Rosémilly nfaimait et
+que Mme Rosémilly n’aimait et
-en vérit que
+en vérité que
-mouvement dïmpatience irraisonnée,
+mouvement d’impatience irraisonnée,
-qui s’adressa.it autant
+qui s’adressait autant
-12~ PIERRE ET JEAN. Maintenant il regard ail le
+Maintenant il regardait le
-vibrante dlavare ;
+vibrante d’avare ;
-ciel, remarque que
+ciel, remarqua que
-: ’— Eh
+: — Eh
-deux tirèreni. leurs
+deux tirèrent leurs
-interroger l, hol’lZoll à
+interroger l’horizon à
-: ’ ’ *— Tiens, Liens, le
+: — Tiens, tiens, le
-s’élevait la-bas, dans
+s’élevait là-bas, dans
-nuage noiratre sur
+nuage noirâtre sur
-encore d’aul.res fumées,
+encore d’autres fumées,
-— N ”est-ce pas
+— N’est-ce pas
-la Neirmandze ?
+la Normandie ?
-papa. - Donne-mci ma
+papa. — Donne-moi ma
-elle, la-bas., ’ Le
+elle, là-bas. Le
-tube do cuivre, Pajusta contre son oeil, chercha
+tube de cuivre, l’ajusta contre son œil, chercha
-ravi dlavoir vu
+ravi d’avoir vu
-madame Bosémilly ?
+madame Rosémilly ?
-ne clisti11guait rien, ri-en que
+ne distinguait rien, rien que
-espèces dïíclipses, qui
+espèces d’éclipses, qui
-: - D’ailleurs
+: — D’ailleurs
-heures à. la fenêtre et regarder
+heures à la fenêtre à regarder
-tenir il un
+tenir à un
-œil, ear ma
+œil, car ma
-il Poffrit 21 sa
+il l’offrit à sa
-? —Non, merci,
+? — Non, merci,
-sais d’avano e que
+sais d’avance que
-pas. Mm Roland,
+pas. Mme Roland,
-cette P1’O111G’l1El{lB et
+cette promenade et
-cheveux ehãtains commençaient seulement åz. blanchir.
+cheveux châtains commençaient seulement à blanchir.
-air ealme et
+air calme et
-plaisait à. voir.
+plaisait à voir.
-elle savaitle prix de Targent, ce
+elle savait le prix de l’argent, ce
-ne lfempêehait point (le goûter
+ne l’empêchait point de goûter
-réalisé. Et’elle se complaisait a ces
+réalisé. Et elle se complaisait à ces
-autrefois très, souple
+autrefois très souple
-sans bain les
+sans haine les
-équivaut a jurer. Devanttout étranger
+équivaut à jurer. Devant tout étranger
-aussi n’osail ;-elle plus,
+aussi n’osait-elle plus,
-son espritet toute
+son esprit et toute
-sur 1’eau. Elle
+sur l’eau. Elle
-: ff Allons,
+: « Allons,
-chemise. ’ Pierre,
+chemise. Pierre,
-prit ]’aviro11 de
+prit l’aviron de
-patron criåt : -« Avant
+patron criât : « Avant
-se couchèrent. en
+se couchèrent en
-frères s”éveilla tout a coup
+frères s’éveilla tout à coup
-contre Tautre. Quand
+contre l’autre. Quand
-personne gouver› nat, car
+personne gouvernât, car
-en surveillant* la
+en surveillant la
-de Pernbareation, qu’il
+de l’embarcation, qu’il
-geste on d’un
+geste ou d’un
-» - « A. toi,
+» — « À toi,
-: Allons le am, allons
+: « Allons le un, allons
-qui s’embalIait devenait moins ardent., et
+qui s’emballait devenait moins ardent, et
-redressait. Aujourd’hui’ils allaient
+redressait. Aujourd’hui ils allaient
-de mnscles qui
+de muscles qui
-peau. ’Pierre eut’d’abord l’avantage.
+peau. Pierre eut d’abord l’avantage.
-mains erispées sur
+mains crispées sur
-le i’ai.sa.it plier
+le faisait plier
-l’avant afin’de laisser
+l’avant afin de laisser
-un - souque
+un — souque
-le dem : ne
+le deux ne
-répondre à. cette
+répondre à cette
-Mais à. partir
+Mais à partir
-ce momeiitlïavantagelui resta ; ii s’anirnait, s’échauffait,
+ce moment l’avantage lui resta ; il s’animait, s’échauffait,
-le pre Roland
+le père Roland
-à Paine de
+à l’aîné de
-barque dérivant.~Le docteur
+barque dérivant. Le docteur
-: -~ Je
+: — Je
-au cœur..Fétais très
+au cœur. J’étais très
-cela m”a coupé
+cela m’a coupé
-bras. * ’ Jean
+bras. Jean
-PIERRE ET JEAN. 19 -~ Veux-tu
+— Veux-tu
-tu n’cs pourtant
+tu n’es pourtant
-ramer. Mm” Bosémilly semblait
+ramer. Mme Rosémilly semblait
-qui souleva il ; sur
+qui soulevait sur
-le Prince-A [bert qui
+le Prince-Albert qui
-Southampton arrivait. toute vapeur, charge de
+Southampton arrivait à toute vapeur, chargé de
-battant lieau qui
+battant l’eau qui
-; ot l’avant
+; et l’avant
-les doux femmes
+les deux femmes
-une demi-(low zaine (l, ol’l1l)1’8llGS répondirent åt ces
+une demi-douzaine d’ombrelles répondirent à ces
-bouche, llllll après
+bouche, l’un après
-aux matures légères
+aux mâtures légères
-par dïmperceptibles remorque urs, arrivaient
+par d’imperceptibles remorqueurs, arrivaient
-de tempsen temps, semblait répu, et rejetait Vers la
+de temps en temps, semblait repu, et rejetait vers la
-PIERRE ET JEAN. 21 de trois-mats chargés de rainures emmèlées. Les steamors hàtifs s’enfuyaient a droite, a gauche,
+de trois-mâts chargés de ramures emmêlées. Les steamers hâtifs s’enfuyaient à droite, à gauche,
-bâtiments avoile, abandonnés
+bâtiments à voile, abandonnés
-blanche on de
+blanche ou de
-couchant. MmB’Rolfll1d, lGS"-YBUX mi-clos, murmure : - Dieu 1 que c’ost beau, cette mor ! Mm Rosémilly
+couchant. Mme Roland, les yeux mi-clos, murmura : — Dieu ! que c’est beau, cette mer ! Mme Rosémilly
-soupir prolonge, qui ifavait cependant
+soupir prolongé, qui n’avait cependant
-quelquefois. ’ Roland
+quelquefois. Roland
-: -e - Tenez,
+: — Tenez,
-la No1*mancZz’e qui
+la Normandie qui
-grande, bein ?
+grande, hein ?
-il explique la
+il expliqua la
-là-bas, labas, de 1°autre côté de l’emboucliure de
+là-bas, là-bas, de l’autre côté de l’embouchure de
-Seine - vingt- kilomètres, cette embouehnre - disait-›il. Il montra Vi-llerville, à Trouville, Eloulgate, Luc, ’Arromanches, la
+Seine — vingt kilomètres, cette embouchure — disait-il. Il montra Villerville, Trouville, Houlgate, Luc, Arromanches, la
-dangereuse ju squ’à. Cherbourg.
+dangereuse jusqu’à Cherbourg.
-il traite. la
+il traita la
-de Quilleboeuf eux-mêmes,
+de Quillebœuf eux-mêmes,
-faisant jusqlfà, Dunkerque
+faisant jusqu’à Dunkerque
-échancrures oachaieilt un
+échancrures cachaient un
-: Étrétat, F écamp, Saint-Valery,
+: Étretat, Fécamp, Saint-Valery,
-ne Fécoutaient point,
+ne l’écoutaient point,
-vue ide cet
+vue de cet
-navires qúcouraient comme
+navires qui couraient comme
-rendues sileneieuses
+rendues silencieuses
-Jean, calmes, ramaient
+Jean, calmés, ramaient
-va ehaqu jour
+va chaque jour
-à Fheure de
+à l’heure de
-aussi. MMS Roland et’Bosémilly marchaient
+aussi. Mmes Roland et Rosémilly marchaient
-idées. t Devant la’place de
+idées. Devant la place de
-Roland cen-
+Roland con-
-’2~i- PIERRE ET JEAN. temple, comme
+templa, comme
-ventre à. ventre,
+ventre à ventre,
-mâts innombrables ; sur
+mâts innombrables, sur
-donnaient à. cette
+donnaient à cette
-la vi1le’1’aspecL d’un
+la ville l’aspect d’un
-mort. Audessus de
+mort. Au-dessus de
-à Peau ;
+à l’eau ;
-poulie åt l’extrémité d’un eacatois, semblait
+poulie à l’extrémité d’un cacatois, semblait
-nids. - ’Voulez-vous dîner
+nids. — Voulez-vous dîner
-demanda Mm” Roland
+demanda Mme Roland
-Mme Bosémilly. - Mais
+Mme Rosémilly. — Mais
-avec -plaisir ;
+avec plaisir ;
-jeune femme-commençait a frois-
+jeune femme commençait à frois-
-PIERRE ET JEAN. 25 ser, murmure. :
+ser, murmura :
-il l’appe1ait’« la
+il l’appelait « la
-blessante. É’ Et
+blessante. Et
-composée ul’un rez-cle-chaussée et o deux
+composée d’un rez-de-chaussée et de deux
-de clix-neuf ans,
+de dix-neuf ans,
-qui posséäait a l’excés Fair étonné et hestial des
+qui possédait à l’excès l’air étonné et bestial des
-monta derrièrecses maîtres
+monta derrière ses maîtres
-: - Il
+: — Il
-d’chez Pnotaire. 2
+d’chez l’notaire.
-26 PIERRE ET JEAN. - Quel
+— Quel
-donc. - Et
+donc. — Et
-? - Qu’m’sieu
+? — Qu’m’sieu
-la soirée.. M” Lecanu
+la soirée. Me Lecanu
-l’ami dupère Roland,
+l’ami du père Roland,
-et les.quatre Roland
+et les quatre Roland
-regardèrent, troubles par
+regardèrent, troublés par
-modeste à, toute
+modeste à toute
-de nrocès, de
+de procès, de
-silence, murmure : - Qufest-ce que
+silence, murmura : — Qu’est-ce que
-Mme Bosémilly se
+Mme Rosémilly se
-: - A1lez, c’est un héritage..Feu suis
+: — Allez, c’est un héritage. J’en suis
-bonheur. ’ Mais
+bonheur. Mais
-qui pùt leur
+qui pût leur
-quelque c.hose. Mm” Roland,
+quelque chose. Mme Roland,
-aussitôt ai rechercher
+aussitôt à rechercher
-même ôte son
+même ôté son
-: - Dis
+: — Dis
-mari père
+mari « père
-donc, pere, te rappelles-tu’qui a
+donc, père, te rappelles-tu qui a
-Joseph Lehru, en
+Joseph Lebru, en
-? - Oui,
+? — Oui,
-petite Duniénil, la
+petite Duménil, la
-Alors il’n’y a
+Alors il n’y a
-s’animait ä cette
+s’animait à cette
-la *savait un
+la savait un
-qui craignais ; une
+qui craignait une
-petit cliagrin, une
+petit chagrin, une
-mauvaise, lfarrêta.
+mauvaise, l’arrêta.
-28 PIERRE ET JEAN. - Ne d’emballer pas,
+— Ne t’emballe pas,
-il 11”y a
+il n’y a
-d’Amérique I Moi,
+d’Amérique ! Moi,
-un peu’froissé que
+un peu froissé que
-devant Mm Rosémilly. Pourquoi
+devant Mme Rosémilly. — Pourquoi
-est tres contestable.
+est très contestable.
-: »- Tu cs donc
+: — Tu es donc
-? Îjautre, mécontent,
+? L’autre, mécontent,
-pour direiqu’ou ne
+pour dire qu’on ne
-? -Â Ah
+? — Ah
-encore * »
+encore »
-attends. - L - Admets
+attends. — Admets
-vraisemblable. - Parbleu
+vraisemblable. — Parbleu
-nous creuser’la téte. Me
+nous creuser la tête. Me
-cabinet davoeat, il
+cabinet d’avocat, il
-trouvé il caser
+trouvé à caser
-vous deux.. C’était
+vous deux. C’était
-d’accord. - (Test servi, ditla bonne. *Et chacun
+d’accord. — C’est servi, dit la bonne. Et chacun
-salle a mang’er, . au rez-cle-chaussee. On
+salle à manger, au rez-de-chaussée. On
-tout dïabord ;
+tout d’abord ;
-instants, Roland. s’étonna
+instants, Roland s’étonna
-notaire. - En
+notaire. — En
-pourquoi n”a-*t-il pas
+pourquoi n’a-t-il pas
-a-t-il “envoyé trois
+a-t-il envoyé trois
-naturel. - Il
+naturel. — Il
-écrire. q Mais
+écrire. Mais
-d’avoir invit cette 2.
+d’avoir invité cette
-30 PIERRE ET JEAN. étrangfere qui
+étrangère qui
-titre à. M. Leeanu 1 maître
+titre à M. Lecanu le « maître
-les notairs. Mm” Rosémilly-se leva : - Je
+les notaires. Mme Rosémilly se leva : — Je
-elle nîy consentit
+elle n’y consentit
-sans qu”un des
+sans qu’un des
-Roland s”empressa près
+Roland s’empressa près
-: ii - Une
+: — Une
-? ’ - Non ; merci,
+? — Non, merci,
-table. - Une
+table. — Une
-? ’ - Je
+? — Je
-PIERRE ET JEAN. 31 on ifenstendit plus
+on n’entendit plus
-: A - Avez-vous
+: — Avez-vous
-Maréchal ?M. et 1\(I’“° Roland
+Maréchal ? M. et Mme Roland
-! - (fêtait un
+! — C’était un
-loin l’u11 de
+loin l’un de
-: - M.
+: — M.
-! Uhomme et
+! L’homme et
-toujours prompt., dont
+toujours prompt, dont
-32 PIERRE ET JEAN. e M.
+M.
-son lgataire universel. Uétonnement fut
+son légataire universel. L’étonnement fut
-mot à. dire. Mm” Roland,
+mot à dire. Mme Roland,
-émotion, halbutia :
+émotion, balbutia :
-mort E... Des
+mort !... Des
-les jones et
+les joues et
-claires. e Mais
+claires. Mais
-moins à. la
+moins à la
-qu’à li espérance annoncée. Il n’osail ; cependant
+qu’à l’espérance annoncée. Il n’osait cependant
-et sui* le
+et sur le
-arriver à. la
+arriver à la
-meann ET JEAN. 33 M. Leeanu Pignorait parfaitement.
+M. Lecanu l’ignorait parfaitement.
-sa fortune Q une
+sa fortune, une
-pour cent., à
+pour cent, à
-legs. A défaut (Taoeeptation de
+legs. À défaut d’acceptation de
-Jean, l’11éritage irait
+Jean, l’héritage irait
-plus c lis simuler sajoie et
+plus dissimuler sa joie et
-— Saeristi ! voila une
+— Sacristi ! voilà une
-du coeur. Moi,
+du cœur. Moi,
-ne Faurais certainement
+ne l’aurais certainement
-ami I * Le
+ami ! Le
-aise, dit-il., de
+aise, dit-il, de
-plaisir d’apporte1’aux gens
+plaisir d’apporter aux gens
-Il nflavait point
+Il n’avait point
-venait lui*
+venait lui-
-34 PIERRE ET JEAN. Î même
+même
-cette mt1m1t annoncée tout à. l’heure
+cette intimité annoncée tout à l’heure
-Seuls, Mm Roland physionomie triste. Elle pleurait’toujours un et
+Seuls, Mme Roland et
-gardaient u11e peu, essayant ses
+gardaient une physionomie triste. Elle pleurait toujours un peu, essuyant ses
-soupirs. ’ Le
+soupirs. Le
-: C’était
+: — C’était
-souvent å. dîner,
+souvent à dîner,
-moi. ’ Jean,
+moi. Jean,
-et Py faisait glisser, ]usqu’aux derniers
+et l’y faisait glisser, jusqu’aux derniers
-pour Pallonger et Pamincir. i ’ Il
+pour l’allonger et l’amincir. Il
-prononcer aussl une phrase convenable avoir
+prononcer aussi une phrase convenable, et, après avoir
-: ’ et, après —
+: —
-tout a lfheure, demain,
+tout à l’heure, demain,
-mot (l’acceptation. Il
+mot d’acceptation. Il
-: ’ -~- Il
+: — Il
-possibles pas
+possibles ?... pas
-contestations M” Lecanu
+contestations ?... Me Lecanu
-? - Toutes.
+? — Toutes.
-vague, instinctiife et
+vague, instinctive et
-ces c’est
+ces choses, c’est
-désagréments qu’il. pourrait
+désagréments qu’il pourrait
-pas prévoir ; Quelquefois
+pas prévoir. Quelquefois
-y choses,
+y
-on se’fourre dans un roneier inextricable.
+on se fourre dans un roncier inextricable.
-on appelait- toujours Jean le
+on appelait toujours Jean « le
-Pierre. Mm” Roland,
+Pierre. Mme Roland,
-d’un rève, se
+d’un rêve, se
-elle balhulia : - Ne
+elle balbutia : — Ne
-notre «pauvre Maréchal
+notre pauvre Maréchal
-? “ p —
+? —
-: - Cela
+: — Cela
-aimait. ’ Roland
+aimait. Roland
-suite l’aeeepl.ation ?
+suite l’acceptation ?
-PIERRE E’1’ JEAN. 37 demain, a mouétude, à. deux
+demain, à mon étude, à deux
-convient. - Mais
+convient. — Mais
-bien I Alors, lVI*““ Roland
+bien ! Alors, Mme Roland
-regard attenclri de
+regard attendri de
-? - Maintenant, jé’veux bien,
+? — Maintenant, je veux bien,
-secs en. de
+secs en de
-cassantes pâtisse ries anglaises
+cassantes pâtisseries anglaises
-thé qu”on ne
+thé qu’on ne
-familles besogneuses. Elle revint une’troisième fois
+familles besoigneuses. Elle revint une troisième fois
-chauffer Peau. Alorson attendit. ’ 3
+chauffer l’eau. Alors on attendit.
-Seule Mm” Roland
+Seule Mme Roland
-de Mm” Rosémilly.
+de Mme Rosémilly.
-joie. t Les
+joie. Les
-eux, ~en des
+eux, en des
-Le the parut enfin... Le
+Le thé parut enfin. Le
-avoir émietté, dedans
+avoir émietté dedans
-sortit. - Cflest entendu,
+sortit. — C’est entendu,
-p PIERRE ET JEAN. 39 - C’est
+— C’est
-son jeune’fils en
+son jeune fils en
-il embrasse, son
+il embrassa son
-: iii’ - Cela ne m’appa1*aissait pas
+: — Cela ne m’apparaissait pas
-Quelle chanceî quelle
+Quelle chance ! quelle
-chance I Pierre
+chance ! Pierre
-: c -Vous le
+: — Vous le
-répondit :- Parbleu,
+répondit : — Parbleu,
-toutes ses. soirées a la
+toutes ses soirées à la
-bien qu’il. allait
+bien qu’il allait
-qu’il t”y reconduisait
+qu’il t’y reconduisait
-médecin I Il
+médecin ! Il
-trouvée soullrante. Nous
+trouvée souffrante. Nous
-comme il’tn’avail ; aucun
+comme il n’avait aucun
-il s’est’dit :
+il s’est dit :
-ce petit-la, je vais *lui laisser
+ce petit-là, je vais lui laisser
-» ’ Mm Roland,
+» Mme Roland,
-: - Ah I c’était un- brave
+: — Ah ! c’était un brave
-Jean s’éLait levé : * ’ u —
+Jean s’était levé : —
-faire unbout de
+faire un bout de
-projets, avai-1-em des résolutions. Maisle jeune homme s’obsti11a, prétextant un rendez-vo-us. On
+projets, à arrêter des résolutions. Mais le jeune homme s’obstina, prétextant un rendez-vous. On
-possession rle.l’héritage. Et
+possession de l’héritage. Et
-pour réfléohir. Pierre,
+pour réfléchir. Pierre,
-qu’il sor* tait, et
+qu’il sortait, et
-quelques minutes.. Dès
+quelques minutes. Dès
-tête à. tète avec
+tête à tête avec
-dans seshras, l’embrassa
+dans ses bras, l’embrassa
-répondre à. un
+répondre à un
-: i " E - Tu
+: — Tu
-rester àParis plus
+rester à Paris plus
-du eiel. R Elle
+du ciel. Elle
-: - Elle’tombe du eiel pour
+: — Elle tombe du ciel pour
-? R
+?
-Il n’a.ceepterail ;’pas. Et
+Il n’accepterait pas. Et
-rien qu’à’ Jean.
+rien qu’à Jean.
-ainsi trs désavantage. Le
+ainsi très désavantagé. Le
-: - Alors,
+: — Alors,
-Il sléoria : - - Ah
+Il s’écria : — Ah
-toujours chereherun tas
+toujours chercher un tas
-tu gåtes tous
+tu gâtes tous
-en voilà. une
+en voilà une
-généreusement. ’ t Mm Roland’se remit
+généreusement. Mme Roland se remit
-charbonnait. ’
+charbonnait.
-mains derrièrehle dos.
+mains derrière le dos.
-mal à. 1’aise, alourdi,
+mal à l’aise, alourdi,
-pensée prcise ne Faffligeait et il Il., ãl.l1I’3. III su
+pensée précise ne l’affligeait et il n’aurait su
-de Pãme et
+de l’âme et
-gênent, fatiguant, attristent, irritant, une
+gênent, fatiguent, attristent, irritent, une
-chagrin. Lorsqu”il arriva
+chagrin. Lorsqu’il arriva
-du T héàtre, il se sen »tit attiré
+du Théâtre, il se sentit attiré
-il s”en vint
+il s’en vint
-trouver la des amis, .des connaissances,
+trouver là des amis, des connaissances,
-port. E U Il
+port. Il
-« où irais-je
+« Où irais-je
-lui plùt, qui
+lui plût, qui
-il s’irritait’d’être seul,
+il s’irritait d’être seul,
-personne. - › En arritiant sur
+personne. En arrivant sur
-il hé-sita encore
+il hésita encore
-la jetee ;
+la jetée ;
-solitude. E
+solitude.
-et dégouté de
+et dégoûté de
-sa fièvre Il
+sa fièvre. Il
-ou hlamait ses elans ;
+ou blâmait ses élans ;
-dominait tonjours l’homme
+dominait toujours l’homme
-il eherchaitd’où lui
+il cherchait d’où lui
-rencontrer quelquïin pour n”ètre pas
+rencontrer quelqu’un pour n’être pas
-de J ean ? » A Oui, o’était possible,
+de Jean ? » Oui, c’était possible,
-mit réfléchir profondément ãt ce
+mit à réfléchir profondément à ce
-intelligence. ’ Il
+intelligence. Il
-l’état d’àme du
+l’état d’âme du
-nous. =- Donc j’ai été’jaloux de
+nous. — Donc j’ai été jaloux de
-PIERRE ET JEAN. -47 G’est vraiment assez has, cela
+C’est vraiment assez bas, cela
-qui m”est venue
+qui m’est venue
-avec Mm” Rosémilly.-Je n’aime
+avec Mme Rosémilly. Je n’aime
-gratuite, ’l’ssence même
+gratuite, l’essence même
-le mat des
+le mât des
-une allumeiite pour
+une allumette pour
-lu ce un
+lu « un
-qui mentaient dans
+qui montaient dans
-pantalons. - Que c”est bète, pensait-il
+pantalons. — Que c’est bête, pensait-il
-il sfiarrta
+il s’arrêta
-jumeaux, jétaient sur
+jumeaux, jetaient sur
-deux comïetes, descendaient,
+deux comètes, descendaient,
-et la-bas, de l’auîre côté
+et là-bas, de l’autre côté
-Seine, onen voyait
+Seine, on en voyait
-et à. éclipses,
+et à éclipses,
-la trre hospitalière’disant, rien
+la terre hospitalière disant, rien
-aérien d’Êl : ouville montrait
+aérien d’Étouville montrait
-sur U l’eau
+sur l’eau
-voir, ça et la, des
+voir, çà et là, des
-immobiles, quelques unes, cependant,
+immobiles, quelques-unes, cependant,
-; détaient les feux cles bâtiments à Pancre attendant
+; c’étaient les feux des bâtiments à l’ancre attendant
-avait Pair du
+avait l’air du
-Pierre murmure., presque
+Pierre murmura, presque
-haute voix-: Voilà., et nous 110us faisons
+haute voix : « Voilà, et nous nous faisons
-glissa. S”étant penché
+glissa. S’étant penché
-vivre la-dessus, comme
+vivre là-dessus, comme
-peut-être I »
+peut-être ! »
-du mole. Un
+du môle. Un
-frère. * - Tiens,
+frère. — Tiens,
-? - Tien-s... Pierre., . Qu’est-ce
+? — Tiens... Pierre... Qu’est-ce
-? ’ —
+? —
-: - Je prends Pair également.
+: — Je prends l’air également.
-frère. E - Hein,
+frère. — Hein,
-? - Mais
+? — Mais
-: -~ Moi,
+: — Moi,
-nord ouvers le
+nord ou vers le
-feux, la-bas, arrivent
+feux, là-bas, arrivent
-filles pales ou
+filles pâles ou
-ne croyons’plus à
+ne croyons plus à
-pouvoir s’ofi’rir une
+pouvoir s’offrir une
-par la-has ;
+par là-bas ;
-se fut brusquement,
+se tut brusquement,
-Havanaises. t Puis
+Havanaises. Puis
-venues, semblait-i1, d’une seconde ame indépendante
+venues, semblait-il, d’une seconde âme indépendante
-: u Bah
+: « Bah
-trop mais, il
+trop niais, il
-petite Bosémilly. » Il serait levé. ’ —
+petite Rosémilly. » Il s’était levé. —
-laisse réver d’avenir
+laisse rêver d’avenir
-: p - Eh
+: — Eh
-te voilà. riche E Je
+te voilà riche ! Je
-cela mè fait
+cela me fait
-je t’ai1 :í1e. Jean «Tune nature
+je t’aime. Jean d’une nature
-: «, Je
+: « Je
-père Marowslto dans
+père Marowsko dans
-Paris. C’êtait un
+Paris. C’était un
-Polonais, rfugié politique,
+Polonais, réfugié politique,
-légendes avaient elles couru
+légendes avaient-elles couru
-plus tare parmi
+plus tard parmi
-de régicicle, de
+de régicide, de
-prêt à- tout, échappé a la
+prêt à tout, échappé à la
-obtenu des lui, (Tailleurs, aucun
+obtenu de lui, d’ailleurs, aucun
-ancienne. C’êtait encore
+ancienne. C’était encore
-s’établir auflavre, comptant
+s’établir au Havre, comptant
-attendant ilvivai t pauvrement
+attendant il vivait pauvrement
-sa moå
+sa mo-
-le iroir après
+le voir après
-de MaroWsko, dont
+de Marowsko, dont
-gaz brùlait au-dessus
+gaz brûlait au-dessus
-l’autre, nn vieux
+l’autre, un vieux
-perroquet, dorrnait profondément,
+perroquet, dormait profondément,
-poitrine. An bruit
+poitrine. Au bruit
-il s°éveilla, se
+il s’éveilla, se
-tendues. i-Sa redingote
+tendues. Sa redingote
-et Phemme parlait
+et l’homme parlait
-qui don-nait à
+qui donnait à
-un zézaiemlenlí et
+un zézaiement et
-prononcer. ’ Pierre
+prononcer. Pierre
-et Marowslio demanda
+et Marowsko demanda
-? - —~ Rien.
+? — Rien.
-Vous 11, &V’6Z pas Fair gai,
+Vous n’avez pas l’air gai,
-cela. Voulez-vous’un’verre de
+cela. Voulez-vous un verre de
-je vux bien. r — Alors.je vais
+je veux bien. — Alors je vais
-nouvelle. Voila deux
+nouvelle. Voilà deux
-n’a fail jusqu’ici
+n’a fait jusqu’ici
-bien I j’ai
+bien ! j’ai
-bonne. r’Et ravi,
+bonne. Et ravi,
-alla ÿers une armoire, l’ou\=rit et
+alla vers une armoire, l’ouvrit et
-tout à. fait,
+tout à fait,
-56 q PIERRE ET JEAN. blaient pareilles ases actes
+blaient pareilles à ses actes
-pas. Saplus grande
+pas. Sa plus grande
-dans lavie seInblait être
+dans la vie semblait être
-penser Marat. P Deux
+penser à Marat. Deux
-dans Farrièreboutique et
+dans l’arrière-boutique et
-hommes exarninîerent en
+hommes examinèrent en
-liquide. - Joli rubis I déclara Pierre. - N’est-ce
+liquide. — Joli rubis ! déclara Pierre. — N’est-ce
-semblait ravie.. * Le
+semblait ravie. Le
-réfléchit, goùta de
+réfléchit, goûta de
-: - Très
+: — Très
-! E
+!
-PIERRE ET JEAN. - 57 - Ah
+— Ah
-l’appeler essence de’groseille »,
+l’appeler « essence de groseille »,
-eut uneiidée :
+eut une idée :
-tout a1’heu1~e est
+tout à l’heure est
-bon, tres bon
+bon, très bon
-docteur contes-ta encore
+docteur contesta encore
-qu’il l’eùt trouvé,
+qu’il l’eût trouvé,
-simplement groseillette
+simplement « groseillette
-déclara ¿l(lIÎ1ÎI’&l)lB.-Puis ils se tnrent et
+déclara admirable. Puis ils se turent et
-sous Punique bec
+sous l’unique bec
-Un : des
+Un des
-fortune à. mon
+fortune à mon
-avoir songe, il espera que
+avoir songé, il espéra que
-docteur hèritait par
+docteur héritait par
-pour exprimer. son rnécontelltement de Voir son
+pour exprimer son mécontentement de voir son
-bon effet.-Pierre, que
+bon effet. Pierre, que
-phrase. - Pourquoi
+phrase. — Pourquoi
-un bou effet
+un bon effet
-? P. Mais
+? Mais
-davantage. p, - Dans ce eas-là ou laisse
+davantage. — Dans ce cas-là on laisse
-bon effet.. Et
+bon effet. Et
-docteur, impatiente, s’en
+docteur, impatienté, s’en
-se eoueha. Pendant
+se coucha. Pendant
-il entendittl eau qui
+il entendit Jean qui
-chambre voisine puis il s“endormit après
+chambre voisine, puis il s’endormit après
-verres (Peau.. 1
+verres d’eau.
-fois déjà. il
+fois déjà il
-premier obstaele, jusqu’au premier écho qui
+premier obstacle, jusqu’au premier échec qui
-des aues. Certes
+des ânes. Certes
-à vin gt francs l’un, cela’lui ferait, au minimum. soixante-douze
+à vingt francs l’un, cela lui ferait, au minimum, soixante-douze
-il recvrait dans
+il recevrait dans
-soit trente4six mille francs. Voila donc centviugt mille
+soit trente-six mille francs. Voilà donc cent vingt mille
-irait Voir a dix
+irait voir à dix
-cinq francs* feraient
+cinq francs feraient
-bénéfices *courants de
+bénéfices courants de
-profession. Bien de
+profession. Rien de
-d’arriver la avec
+d’arriver là avec
-avait les’yeux sur lui, s’intéressa t à
+avait les yeux sur lui, s’intéressait à
-savant havrais.’Et il
+savant havrais. Et il
-fortune qu’a lui
+fortune qu’à lui
-se *montrerait généreux
+se montrerait généreux
-justement ficrs de
+justement fiers de
-marierait pas,4ne Voulant point encembrer son
+marierait pas, ne voulant point encombrer son
-et gènante, mais
+et gênante, mais
-plus jelies ; * ’ ’ Il
+plus jolies. Il
-sentait sisùr du
+sentait si sûr du
-pour le.saisir tout
+pour le saisir tout
-par la, ville
+par la ville
-doute, åt la
+doute, à la
-frère. -if
+frère.
-62 PIERRE ET JEAN. Il s’arrêl ; ait devant
+Il s’arrêtait devant
-bel appartement. soit llll riche appartement å. louer,
+bel appartement, soit un riche appartement à louer,
-il visitait. avec
+il visitait avec
-étage. p Après
+étage. Après
-ou huitl adresses
+ou huit adresses
-retard. E ’ Des le
+retard. Dès le
-bruit d’assiettes., On
+bruit d’assiettes. On
-: e - Allons, Pierre, dépche-toi, sacrehleul Tu
+: — Allons, Pierre, dépêche-toi, sacrebleu ! Tu
-nous allons- à. deux
+nous allons à deux
-musarder. “ Le
+musarder. Le
-dans leplat creux,
+dans le plat creux,
-et seche. Ce
+et sèche. Ce
-il Yavait coupée.
+il l’avait coupée.
-Jean M““ Roland, voici ee que
+Jean Mme Roland, voici ce que
-Je 111, lIlSÎ&1lGí’&ÎS richement,
+Je m’installerais richement,
-façon afrapper Poeil, je
+façon à frapper l’œil, je
-cheval, ct je
+cheval, et je
-pour leslplaider et
+pour les plaider et
-recherché. Grace à Dlu, te voici à. Pabri du
+recherché. Grâce à Dieu, te voici à l’abri du
-— Gristiîàta place,
+— Cristi ! à ta place,
-pilotes. Jlirais jusqulau Sénégal, avec ca. Pierre,
+pilotes. J’irais jusqu’au Sénégal, avec ça. Pierre,
-tour, ’donna son
+tour, donna son
-d’ailleurs, ceux-flà. Si
+d’ailleurs, ceux-là. Si
-trouvait a Pahri du
+trouvait à l’abri du
-ne s’agissa.it pas
+ne s’agissait pas
-et Porphelin et
+et l’orphelin et
-pour tout’procès gagné on perdu,
+pour tout procès gagné ou perdu,
-droit. c
+droit.
-conclusion :— Si
+conclusion : — Si
-moi, j”en découperais,
+moi, j’en découperais,
-Le pèrefioland haussa
+Le père Roland haussa
-des bètes de
+des bêtes de
-; en bien
+; eh bien
-être johard pour
+être jobard pour
-tempérament. - Pierre
+tempérament. Pierre
-: - Nos
+: — Nos
-l’intelligence, toutile reste
+l’intelligence, tout le reste
-méprisable. Mm” Roland
+méprisable. Mme Roland
-; ella détourne. “donc la
+; elle détourna donc la
-précédente, à. Bolbec-Nointot.
+précédente, à Bolbec-Nointot.
-par Phorreur intéressante,
+par l’horreur intéressante,
-des cri4.
+des cri-
-t 66 PIERRE ET, JEAN. mes,
+mes,
-même vulgaires. honteux et répugnan ts, exercent
+même vulgaires, honteux et répugnants, exercent
-en route., Pierre
+en route. Pierre
-: - Il
+: — Il
-sa mére. ’ Il
+sa mère. Il
-: ’ - Moi,
+: — Moi,
-fort inutile.-Jean demeurait
+fort inutile. Jean demeurait
-les crimes- et
+les crimes et
-criminels. -Maintenant, il
+criminels. Maintenant, il
-la rongeur animée
+la rougeur animée
-le dpart de
+le départ de
-nouveau, recommence ses
+nouveau, recommença ses
-François l’“’, quelque
+François Ier, quelque
-délicieuse sallea manger
+délicieuse salle à manger
-francs Parrèta, car
+francs l’arrêta, car
-rien, ns un
+rien, pas un
-fortune amassee par
+fortune amassée par
-s’élevait à. peine à. huit
+s’élevait à peine à huit
-dans Pembarras par
+dans l’embarras par
-recommencements d’tudes. Il
+recommencements d’études. Il
-demander à. son
+demander à son
-francs, des que
+francs, dès que
-héritage. Ce
+héritage. « Ce
-un pit de
+un prêt de
-» Gomme il ifetait pasiencore quatre
+» Comme il n’était pas encore quatre
-avait vécut ainsi
+avait vécu ainsi
-du vide’de l’existence el ; de son "inaction.~Comment avait-il
+du vide de l’existence et de son inaction. Comment avait-il
-lever jusqrfau coucher
+lever jusqu’au coucher
-PIERRE ET JEAN. 69 Il avait tlané sur
+Il avait flâné sur
-marée, flané par
+marée, flâné par
-rues, flané dans
+rues, flâné dans
-cafés, flàné chez
+cafés, flâné chez
-ces fantaisies-la ne
+ces fantaisies-là ne
-de temps’en temps
+de temps en temps
-: - Cristiî si j’aVais de
+: — Cristi ! si j’avais de
-plis. Nos bcsognes ressemblent
+plis. « Nos besognes ressemblent
-demanda si.le plus
+demanda si le plus
-de la regarder
+de les regarder
-perdu, Ifétant plus
+perdu, n’étant plus
-trouble Bt d’incertitude, c’est déjà. quelque
+trouble et d’incertitude, c’est déjà quelque
-» à. une
+» à une
-mangé l’argent. du
+mangé l’argent du
-PIERRE E’I’ JEAN. 71 et : enouées ou
+et renouées ou
-à Mm Bosémilly. Puis
+à Mme Rosémilly. Puis
-ne semblai telle pa lui
+ne semblait-elle pas lui
-à lui=même d’une
+à lui-même d’une
-pouvait s”abstenir de
+pouvait s’abstenir de
-rester la jusqu’à
+rester là jusqu’à
-« ’Que vais-je
+« Que vais-je
-de sfattenflrir, "dlètre embrassé et console. (lonsolé de
+de s’attendrir, d’être embrassé et consolé. Consolé de
-Il n llaurait su
+Il ne l’aurait su
-suite, à. notre
+suite, à notre
-sans doute., Quïmporte ? ii lui
+sans doute. Qu’importe ? il lui
-Pourquoi done ne
+Pourquoi donc ne
-pipes, aeeoudés aux tables, de
+pipes, accoudés aux tables de
-la banquette., Dès qu’elle 1’aperçul ;, ›la. fille
+la banquette. Dès qu’elle l’aperçut, la fille
-leva vivemeiltet, venant
+leva vivement et, venant
-PIERRE ET JEAN. 73 - Bonjour,
+— Bonjour,
-? ’ - Moi,
+? — Moi,
-? f- Oui,
+? — Oui,
-très peu’de temps
+très peu de temps
-Tu que
+Tu sais que
-médecin. ’t —
+médecin. —
-? - ’Un book, ettoi ? -Ê— Moi, .un book aussi,
+? — Un bock, et toi ? — Moi, un bock aussi,
-le payes., Et
+le payes. Et
-continua à. le
+continua à le
-face à, face, ils causèrent.’De temps
+face à face, ils causèrent. De temps
-facile des’filles dont
+facile des filles dont
-le reg’arclant avec
+le regardant avec
-chéri. e Mais
+chéri. Mais
-voyait hëte, commune,
+voyait bête, commune,
-Les fe.m5
+Les fem-
-un rève ou
+un rêve ou
-vulgarité. A Elle
+vulgarité. Elle
-: - Tu
+: — Tu
-frère. - Il
+frère. — Il
-Tu trouvés ?
+Tu trouves ?
-l’air d’u11 bon
+l’air d’un bon
-seul, qLí’il repoussait
+seul, qu’il repoussait
-son ame, lui
+son âme, lui
-: - Il
+: — Il
-: ’ - Oh
+: — Oh
-qui est-c qui
+qui est-ce qui
-sa g’rand”mère ou
+sa grand’mère ou
-? - Non,
+? — Non,
-vieil arni de
+vieil ami de
-— Bien qu’un
+— Rien qu’un
-laissé, à, toi
+laissé, à toi
-: i- Eh
+: — Eh
-cette espèce-ià. !
+cette espèce-là !
-ça : fest pas
+ça n’est pas
-il omanda, la bouche crispee : - Qu’est-ee que
+il demanda, la bouche crispée : — Qu’est-ce que
-: - Moi,
+: — Moi,
-dire qu”il a
+dire qu’il a
-Ça Ilst pas
+Ça n’est pas
-qu’avait-elle sons-en-
+qu’avait-elle sous-en-
-avait la une
+avait là une
-fille avait* dû
+fille avait dû
-le *fils de Maréchal. ’ ’ ’ L’émotion
+le fils de Maréchal. L’émotion
-qu’il s’ar~› réta et
+qu’il s’arrêta et
-de l’o :-: il un
+de l’œil un
-s’asseoir. ’ Un
+s’asseoir. Un
-Un hook »,
+Un bock »,
-dit Marowslto la
+dit Marowsko la
-: Est-ce
+: « Est-ce
-» ’ é Les
+» Les
-exaspérantes. Qu”un vieux garcon sans
+exaspérantes. Qu’un vieux garçon sans
-qu’il le. donne
+qu’il la donne
-entière à. un
+entière à un
-s’étonnera, ehuchôtera et
+s’étonnera, chuchotera et
-heureux (ie cet argent iuespéré pour
+heureux de cet argent inespéré pour
-les efflurat. Et
+les effleurât. Et
-le public", mais
+le public, mais
-ceux qui- les
+ceux qui les
-s’en amuser., S1811 réjouir,
+s’en amuser, s’en réjouir,
-de sou père et mépriser* sa
+de son père et mépriser sa
-? f e Et
+? Et
-ni dïntelligence, frapperait ’n
+ni d’intelligence, frapperait
-: Lequel,
+: « Lequel,
-faux ?’ »
+faux ? »
-devait Voir son
+devait voir son
-pareil sujet., ’ ’ Dès
+pareil sujet. Dès
-un ferait de
+un grand bruit de
-entendit Mm Bosémilly et
+entendit Mme Rosémilly et
-PIERRE ET JEAN. 79 Tabsinthe pour
+l’absinthe pour
-mis cl*abord en
+mis d’abord en
-bon à. prendre.
+bon à prendre.
-verres pleins, ’ii’ Mm Rosémilly
+verres pleins. Mme Rosémilly
-époux, slécria : t —
+époux, s’écria : —
-bis 9*e 7Jetita placent,
+bis repetita placent,
-! J "y ajoute
+! J’y ajoute
-de *tangage après
+de tangage après
-jamais jusqu’à. la
+jamais jusqu’à la
-avaries. › Roland, dontle vieux
+avaries. Roland, dont le vieux
-nautique, riait’de tout
+nautique, riait de tout
-face déjà. rouge et l°œil troublé
+face déjà rouge et l’œil troublé
-ayant tasse toute
+ayant tassé toute
-comme un’ œuf
+comme un œuf
-balle. ’ Â Mt" Roland
+balle. Mme Roland
-premier rerre, et,
+premier verre, et,
-Jean. “ ’ * Chez
+Jean. Chez
-éclatait. (Tétait une
+éclatait. C’était une
-une aíïaire signée, avait
+une affaire signée, il avait
-gens, à, ses
+gens, à ses
-sentait Faplomh que
+sentait l’aplomb que
-bras è. MW* Bosemilly : Non,
+bras à Mme Rosémilly : « Non,
-» - Sur
+» Sur
-table éolatait un
+table éclatait un
-devant Fassiette de
+devant l’assiette de
-dont l’un’contenait une
+dont l’un contenait une
-tranches dïananas noyées
+tranches d’ananas noyées
-chauds. - Bigre
+chauds. — Bigre
-le Biche. Après
+le Riche. Après
-temps. Beau5.
+temps. Beausire
-82 PIERRE ET JEAN. sire racontait
+racontait
-général neg*1*e. Le
+général nègre. Le
-malade. Mm Rosémilly,
+malade. Mme Rosémilly,
-qui Ténervaient. ’ Il
+qui l’énervaient. Il
-pour direa son
+pour dire à son
-menacée. Uapparition d’unbar énorme
+menacée. L’apparition d’un bar énorme
-l’écoutant. Soul, Pierre
+l’écoutant. Seul, Pierre
-: On
+: « On
-les N ormands sont les Gascous du
+les Normands sont les Gascons du
-un paté d’alouettes
+un pâté d’alouettes
-bonne dé M’“° Rosémilly
+bonne de Mme Rosémilly
-Quand santa le
+Quand sauta le
-: -.Vaime mieux ca qu’un
+: — J’aime mieux ça qu’un
-pistolet. r
+pistolet.
-toi. p ’ Roland,
+toi. Roland,
-donc ?’s t Depuis
+donc ? Depuis
-et inexplical)les.pLe docteur
+et inexplicables. Le docteur
-: - Parce
+: — Parce
-la halle du
+la balle du
-? i f ’ - Et
+? — Et
-prépare Papoplexie dont
+prépare l’apoplexie dont
-et Fixes, cherchant à. comprendre s”il ne
+et fixes, cherchant à comprendre s’il ne
-pas. ’ ’
+pas.
-PIERRE ET JEAN. Ss Mais Beausire s’éoria : - Ah
+Mais Beausire s’écria : — Ah
-pu, etje ne
+pu, et je ne
-: - D’abord,
+: — D’abord,
-vous étes plus
+vous êtes plus
-jour où et
+jour où... et
-raison, dooteur. »
+raison, docteur. »
-je ltîš prévienne.
+je le prévienne.
-autrement. Mm Roland
+autrement. Mme Roland
-intervint à. son
+intervint à son
-: -›’Voyons, Pierre, qu’est-ee que
+: — Voyons, Pierre, qu’est-ce que
-pour IIOIIS. Tu
+pour nous. Tu
-: - Qu’il
+: — Qu’il
-qu’il voudra. je
+qu’il voudra, je
-par peti tes bulles
+par petites bulles
-: ’ —
+: —
-? R Pierre
+? Pierre
-: - Non,
+: — Non,
-mais nfen abuse
+mais n’en abuse
-pas Phabitude. Alors
+pas l’habitude. Alors
-encore a le portera sa
+encore à le porter à sa
-le goùta, le
+le goûta, le
-dès qu’"i1 eut
+dès qu’il eut
-goutte. t Pierre,
+goutte. Pierre,
-rencontra l’o :- *: il de Mm” Rosémilly
+rencontra l’œil de Mme Rosémilly
-Il baissala tète enise remettant
+Il baissa la tête en se remettant
-encore à, côté
+encore à côté
-crainte d’ad-
+crainte d’admonestation
-88 PIERRE ET JEAN. monestation nouvelle,
+nouvelle,
-bouteille avecfnonchalance et,
+bouteille avec nonchalance et,
-bras à. travers
+bras à travers
-que o’était par
+que c’était par
-d’ailleurs n”y fit
+d’ailleurs n’y fit
-Pierre, sansy songer,
+Pierre, sans y songer,
-où -l’on voyait
+où l’on voyait
-langue. P Peu
+langue. Peu
-les mem-
+les membres,
-PIERRE ET JEAN. 89 bres, se répandaitidans toute’la chair,
+se répandait dans toute la chair,
-impatient, ’moins mécontent
+impatient, moins mécontent
-frère ce’soir-la même s’affail :›lissait, non
+frère ce soir-là même s’affaiblissait, non
-pensée d”y renoncer l’eùt cffleuré, mais
+pensée d’y renoncer l’eût effleuré, mais
-ne pointtroulzaler si
+ne point troubler si
-bien-être q11’il sentait
+bien-être qu’il sentait
-: A ’— Tres gracieuses dames, Messeignenrs, nous
+: — Très gracieuses dames, Messeigneurs, nous
-amis. Un disait
+amis. On disait
-faire elnplette d’une
+faire emplette d’une
-Perle. ’l t Des
+Perle. Des
-mon íils. Je
+mon fils. Je
-bois à-vos désirs.
+bois à vos désirs.
-— (Test moi,
+— C’est moi,
-regardait Mm” Ptosémilly), qui
+regardait Mme Rosémilly), qui
-Mais cc-~«n’est point
+Mais ce n’est point
-je peu ; leur
+je peux leur
-passent. E Sa
+passent. Sa
-— T res bien,
+— Très bien,
-bois à. la mémoire bé11ie de
+bois à la mémoire bénie de
-Maréchal. Ily eut
+Maréchal. Il y eut
-: - Il n”y a
+: — Il n’y a
-délicatesses. -Puis se
+délicatesses. Puis se
-voix bredouillant : —~ Un frère.. vous
+voix bredouillante : — Un frère... vous
-les sous... et
+les soirs... et
-au théâtre..., je
+au théâtre... je
-un vrai..... n’est-ce
+un vrai... n’est-ce
-: - Oui,
+: — Oui,
-92 PIERRE ET JEAN. Pierre reg arc lait son
+Pierre regardait son
-on parla’d’autre chose,
+on parla d’autre chose,
-boire. i * De
+boire. De
-des lié queurs, et
+des liqueurs, et
-en p1aisa11t¿u1t. Puis
+en plaisantant. Puis
-se couche, vers minuit, l’espril ; confus
+se coucha, vers minuit, l’esprit confus
-la tète lourde.
+la tête lourde.
-il dormit. comme
+il dormit comme
-heures le.lendema.in. r r
+heures le lendemain.
-de champagiie et
+de champagne et
-chartreuse Favait sans doute aclouci et calmé, ear il s’évei]1a en
+chartreuse l’avait sans doute adouci et calmé, car il s’éveilla en
-dispositions (l’âme tres bienvei11antes.pIl appréciait,
+dispositions d’âme très bienveillantes. Il appréciait,
-en s’habi1la11t, ses
+en s’habillant, ses
-cherchant à. en dé=gag’er bien
+cherchant à en dégager bien
-les eau ses réelles,
+les causes réelles,
-extérieures. p Il
+extérieures. Il
-mauvaise pensée., une
+mauvaise pensée, une
-des ils Roland héritait "cl’un inconnu
+des fils Roland héritait d’un inconnu
-ces créatures-la n’ont-elles
+ces créatures-là n’ont-elles
-des soup-
+des soupçons
-94 PIERRE ET JEAN. cons pareils,
+pareils,
-calomnier, dillamer toutes
+calomnier, diffamer toutes
-se fàchent, comme
+se fâchent, comme
-oui, (fest du
+oui, c’est du
-il n’aùrait certes
+il n’aurait certes
-même sup posé possibles
+même supposé possibles
-avait 1’ä.me troublée
+avait l’âme troublée
-à Pafiùt pour
+à l’affût pour
-dire, el ; malgré
+dire, et malgré
-nuire åt son
+nuire à son
-même peutètre pité à
+même peut-être prêté à
-de boeks des
+de bocks des
-cette ima-
+cette imagination
-PIERRE ET JEAN. Uli ’gination qu’il
+qu’il
-dans 1’univers infini
+dans l’univers infini
-parfois dïnavouables, de
+parfois d’inavouables, de
-replis insons dables, comme
+replis insondables, comme
-Son coeur, assurément,
+Son cœur, assurément,
-blessé n”avaitÁil pas
+blessé n’avait-il pas
-lui-même, la présent,
+lui-même, à présent,
-sa pensée, Certes, Mm” Resémilly, bien
+sa pensée. Certes, Mme Rosémilly, bien
-parfaite, à. la
+parfaite, à la
-si lc.moindre soupçon 1’eùt effleurée.
+si le moindre soupçon l’eût effleurée.
-exagérés. t En
+exagérés. En
-fut contnt, comme
+fut content, comme
-résolut et se
+résolut à se
-dont les manies,
+dont ces manies,
-affirmations maises, les
+affirmations niaises, les
-ne : rentra
+ne rentra
-: - Mon
+: « Mon
-bien. Et
+bien. » Et
-portraits ingénieux’de leurs
+portraits ingénieux de leurs
-peu Mm* Hosémilly, mais diîtne façon
+peu Mme Rosémilly, mais d’une façon
-trop méchante.’, ’Et il
+trop méchante. Et il
-Mais défendsèla donc,
+Mais défends-la donc,
-je éclipserai toujours
+je t’éclipserai toujours
-Au cafe, il
+Au café, il
-: - Est-ce
+: — Est-ce
-tu te.sers de la Períe aujourd’hui ? -«- Non,
+tu te sers de la Perle aujourd’hui ? — Non,
-garçon. -«~ J e peux
+garçon. — Je peux
-? - Mais
+? — Mais
-voudras. r Il
+voudras. Il
-un bc1i, ciga1*e, au
+un bon cigare, au
-descendit, (l,1111 pied
+descendit, d’un pied
-ciel clir, lumineux,
+ciel clair, lumineux,
-mer. - Le
+mer. Le
-tenir prète à
+tenir prête à
-jours ÊL midi,
+jours à midi,
-on 11’allait pas
+on n’allait pas
-deux, patronl cria
+deux, patron ! cria
-de tea-, d§ ’ %q11ai et sauta 1 att* dans Pembarcation. f § .**H’I— ’..«:\ f "*~:.’ . -I - Quel
+de fer du quai et sauta dans l’embarcation. — Quel
-? dit-11§§ ;.§ É ; ÿi* a -, ’ * ~ -\. \ 1’fa : ! \ »*, «*:.«, ›, ¿i.“ ; f-, f ’*- lI:.-ÎL/’
+? dit-il.
-98 PIERRE ET JEAN. ’Toujours vent
+— Toujours vent
-route. ’Ils hisserentla misaine,1evèrentl’ancre, et
+route. Ils hissèrent la misaine, levèrent l’ancre, et
-yeux mi-feruiés sous
+yeux mi-fermés sous
-brise-lames. *. Quand
+brise-lames. Quand
-pleine mer. en
+pleine mer, en
-le Visage et
+le visage et
-enflant l.a voile
+enflant la voile
-coup hisse le
+coup hissa le
-gagnant Ferrière en dux enjambées
+gagnant l’arrière en deux enjambées
-son mat. Alors,
+son mât. Alors,
-blanche d“écume, s’arrondissait
+blanche d’écume, s’arrondissait
-vague rencontrée, -f elles
+vague rencontrée,— elles
-et rapprochées, — une
+et rapprochées,— une
-le bordegc comme s”ils allaient
+le bordage comme s’ils allaient
-ils visitèrent,1’un après
+ils visitèrent, l’un après
-côte. r Pendant
+côte. Pendant
-frémissante, gouvernent, comme
+frémissante, gouvernant, comme
-venait à, son
+venait à son
-ses doigts.. I Il
+ses doigts. Il
-on rèvasse sur
+on rêvasse sur
-avec intelligence.*Dès le
+avec intelligence. Dès le
-de s’insta. Iler tout de- suite
+de s’installer tout de suite
-François I{{er}}. Le
+François Ier. Le
-: —V’la dflahrume, m’sieu Pierre, fautrentrein Il
+: — V’la d’la brume, m’sieu Pierre, faut rentrer. Il
-PIERRE ET JEAN. ’ 101 Il vire. de bord., et veut arrière [it route
+Il vira de bord, et vent arrière fit route
-jetée, suivi. par
+jetée, suivi par
-gagnait. Lorsqu’c1le atteignit
+gagnait. Lorsqu’elle atteignit
-un f1’1Sson de
+un frisson de
-moisissure, ].’odeur bizarre
+moisissure, l’odeur bizarre
-humide el ; glacée.
+humide et glacée.
-ensevelie déjà. sous
+ensevelie déjà sous
-disait à. Jean :. —
+disait à Jean : —
-ravissante. Nous, y
+ravissante. Nous y
-tu clonneras des
+tu donneras des
-coup d’oeil fécrique. t G. fi
+coup d’œil féerique.
-docteur. * —
+docteur. —
-un entrésol donnant
+un entresol donnant
-rues. I à deux
+rues. Il a deux
-tout à, fait
+tout à fait
-Pierre palit. Une colère ; lui
+Pierre pâlit. Une colère lui
-le coeur. —
+le cœur. —
-dit-il. - Boulevard François I{{er}}. ’ Il
+dit-il. — Boulevard François Ier. Il
-la finl Il
+la fin ! Il
-! »-Sa mère,
+! » Sa mère,
-parfaitement la dedans.
+parfaitement là dedans.
-du res-
+du respect
-PIERRE ET JEAN. 103 pect et
+et
-comprendre qu’u11 homme
+comprendre qu’un homme
-se fut quelques
+se tut quelques
-: - Il
+: — Il
-quelque ohos d’approchant
+quelque chose d’approchant
-Je îfassure que
+Je t’assure que
-Oh I moi,
+Oh ! moi,
-j’arriverai. Sa. mère insiste. : ’nn’ —
+j’arriverai. Sa mère insista : —
-je l :’a.ssure qu’un
+je t’assure qu’un
-logement *te servirait
+logement te servirait
-tout à, coup : *- Comment Paviez-vous connu, ce Maréchui ?
+tout à coup : — Comment l’aviez-vous connu, ce Maréchal ?
-Roland leva. la tète et chercha. dans
+Roland leva la tête et chercha dans
-: - Attends,
+: — Attends,
-trop. (Test si
+trop. C’est si
-C’est ta. mère
+C’est ta mère
-sa Co1111El.ISSEl.l1GB dans
+sa connaissance dans
-venu conimander
+venu commander
-iüë PIERRE ET JEAN.quelque ehese, et
+quelque chose, et
-souvent. Neu s1’avens connu
+souvent. Nous l’avons connu
-comme ami.. Pierre,
+comme ami. Pierre,
-flageolets el les
+flageolets et les
-un à, un
+un à un
-une peinte de
+une pointe de
-eût embreehés, reprit : ’. - A
+eût embrochés, reprit : — A
-cette connaissance-la ?
+cette connaissance-là ?
-se seuvenanl ; plus
+se souvenant plus
-appel ai la
+appel à la
-: -› En
+: — En
-année, voye11s, \Louise, tu
+année, voyons, Louise, tu
-bon seuvenir ? Voyens, détail ; en...
+bon souvenir ? Voyons, c’était en...
-cherche done, tu
+cherche donc, tu
-alors îreis ans.
+alors trois ans.
-où l’enlÊant eut la fievre scarlatine., et Maré-
+où l’enfant eut la fièvre scarlatine, et Maréchal,
-P-IEIIRE ET JEAN. 105 chal, que
+que
-secours. c Roland
+secours. Roland
-: t - C’est vrai, c”est vrai,
+: — C’est vrai, c’est vrai,
-moi ’étais occupé
+moi j’étais occupé
-médicaments. Vraiment., G, ÉÉ.8. Il} un
+médicaments. Vraiment, c’était un
-il flemhrassait. C’est
+il t’embrassait. C’est
-ce moment-la qi nous
+ce moment-là que nous
-dans l’â|.me’de. Pierre
+dans l’âme de Pierre
-une halle qui
+une balle qui
-déchire :’ «
+déchire : «
-puisqu’il m’aimait. et m’ernl :›rassait tant,
+puisqu’il m’aimait et m’embrassait tant,
-rien à. moi
+rien à moi
-et deizneura sombre,
+et demeura sombre,
-encore indé-
+encore indécise,
-106 PIERRE ET JEAN. oise, le
+le
-de benne heure
+de bonne heure
-gaz qu”elle paraissait
+gaz qu’elle paraissait
-les sous de
+les soirs de
-à l’at’freuse senteur
+à l’affreuse senteur
-errante. ’ Pierre, le des arrondi
+errante. Pierre, le dos arrondi
-chez Marowslto. Sous
+chez Marowsko. Sous
-où en êtesvous avec
+où on êtes-vous avec
-Polonais explique comment
+Polonais expliqua comment
-le Plmre de
+le Phare de
-le Sémap/tore /za’um : is lui
+le Sémaphore havrais lui
-un long* silence,
+un long silence,
-croyait l’entend1°e penser,
+croyait l’entendre penser,
-pas, qu”il ne
+pas, qu’il ne
-il 110 doutait Plus, le
+il ne doutait plus, le
-: Vous
+: « Vous
-108 PIERRE ET JEAN. mère : »
+mère. »
-probable, evidente ? Mais1ui-même, lui
+probable, évidente ? Mais lui-même, lui
-contre co soupçon
+contre ce soupçon
-tout à. coup,
+tout à coup,
-besoin d’ëtre seul
+besoin d’être seul
-avec lui-rnème, pour envisager hardirnent, sans serupaies, sans
+avec lui-même, pour envisager hardiment, sans scrupules, sans
-son verrede groseillette,
+son verre de groseillette,
-fortune J ean ? » ’ Ce n’él ; ait plus
+fortune à Jean ? » Ce n’était plus
-ce lrétaitplus cette
+ce n’était plus cette
-naturelle qu”il savait
+naturelle qu’il savait
-PIERRE ICT JEAN. 109 mais l a terreur fl’ime chose
+mais la terreur d’une chose
-croire lui-indîrme que
+croire lui-même que
-la luinière, la
+la lumière, la
-il 11Îaimait que
+il n’aimait que
-plus jaiíiais. Il irait clormir. Il songeail. :
+plus jamais. Il irait dormir. Il songeait :
-examinons d’al›or{l les fai-ts ;
+examinons d’abord les faits ;
-ce quejesais le lui, de son allure- avec
+ce que je sais de lui, de sou allure avec
-je ollBI’GllB1’2ll.l}0LllL(šS les
+je chercherai toutes les
-connaissait auparavant.-S’il avait
+connaissait auparavant.— S’il avait
-réservé, CÎGSÊ moi
+réservé, c’est moi
-puisque ï
+puisque
-’HO PIERRE ET JEAN. cest grâce il moi,
+c’est grâce à moi,
-ma fievre scarlatine, qu“il est
+ma fièvre scarlatine, qu’il est
-vive, àmoins qu’il
+vive, à moins qu’il
-attraction, Line prédilection
+attraction, une prédilection
-intellectuelle, à. reconstituer,
+intellectuelle, à reconstituer,
-à sen cœur, penda.nt toutes
+à son cœur, pendant toutes
-fixité, aíïaihlissait leur
+fixité, affaiblissait leur
-sa niémoire. Pour
+sa mémoire. Pour
-au meuglernent d’un
+au meuglement d’un
-mais *plus longue
+mais plus longue
-le ori d’une sirene, le
+le cri d’une sirène, le
-son coeur, tant
+son cœur, tant
-son ame et
+son âme et
-plus ãt rien,
+plus à rien,
-et rugissantes. *Lbrsqu’il se
+et mugissantes. Lorsqu’il se
-assis ãt l’extrémité du mole, il
+assis à l’extrémité du môle, il
-électriques, voiles de
+électriques, voilés de
-accessible 1 Illllll, ni
+accessible la nuit, ni
-distinguait à. peine
+distinguait à peine
-Puis se’tournant a moitié,
+Puis se tournant à moitié,
-et eacha sa
+et cacha sa
-Maréchal. ’ »
+Maréchal. »
-qu’il Favait connu, C’était
+qu’il l’avait connu. C’était
-l’air allable, les
+l’air affable, les
-enfants ›>, n’avait
+enfants », n’avait
-l’autre, at les
+l’autre, et les
-ensemble dîner. ’ EL Pierre,
+ensemble à dîner. Et Pierre,
-qui suil ; une
+qui suit une
-évaporée, se.mit a rechercher
+évaporée, se mit à rechercher
-cet ; homme
+cet homme
-peu à. peu, tout eàntier, dans
+peu à peu, tout entier, dans
-la ru’l’i*dåichel ; quand
+la rue Tronchet quand
-à Fun, la gauche à. l’autre,
+à l’un, la gauche à l’autre,
-entrée. - Bonjour,
+entrée. — Bonjour,
-disait-il, avezvous des
+disait-il, avez-vous des
-ne Irfécriventjamais. On
+ne m’écrivent jamais. On
-choses ordinaires..Rien de
+choses ordinaires. Rien de
-de charme’et de
+de charme et de
-sûrs. Maintenant’les souvenirs
+sûrs. Maintenant les souvenirs
-l’aimait tou-
+l’aimait toujours,
-Hé- PIERRE ET JEAN. jours, sïntérossait toujours
+s’intéressait toujours
-puisqu’il sïnquiétait de
+puisqu’il s’inquiétait de
-laisser *toute sa
+laisser toute sa
-pour Paine, plus
+pour l’aîné, plus
-tendre en -apparence avec
+tendre en-apparence avec
-donner à. Jean — tout - et
+donner à Jean— tout— et
-entre eux.. Et
+entre eux. Et
-passait à. flots, -librement, en
+passait à flots, librement, en
-» * t
+»
-loin, maiiitenaut, dans
+loin, maintenant, dans
-parents habitaie11’t Paris.
+parents habitaient Paris.
-Il s’acharnait*| ; surtout åt retrouver
+Il s’acharnait surtout à retrouver
-blonds, c’hã.tains ou
+blonds, châtains ou
-de vieil » lard, ayant
+de vieillard, ayant
-pourtant qu”i1 était
+pourtant qu’il était
-et qu”il apportait
+et qu’il apportait
-: «Laissez donc,
+: « Laissez donc,
-» " Et soudain Tintonation de
+» Et soudain l’intonation de
-crut l’ente11dre. Elle
+crut l’entendre. Elle
-son filsl Donc
+son fils ! Donc
-lui, 1’homme riche,
+lui, l’homme riche,
-modeste. Ijavait-il aimée
+modeste. L’avait-il aimée
-devenu lfami de
+devenu l’ami de
-avait parle poëtes et
+avait parlé poètes et
-Il n’app1eiait point
+Il n’appréciait point
-docteur avait’souvent souri
+docteur avait souvent souri
-peu mais. Aujourd’hui
+peu niais. Aujourd’hui
-l’ami de’sen père, (le son pero si positif, terre a terre, si lonrcl, -pour qui
+l’ami de son père, de son père si positif, si terre à terre, si lourd, pour qui
-mot poésie à signifiait sottiso. f Done, ce ll/Iaréchal, jeune,
+mot « poésie » signifiait sottise. Donc, ce Maréchal, jeune,
-prêt ãt toutes les tenclresses, était
+prêt à toutes les tendresses, était
-ayant l’8Iïl&l’-* que peut-être
+ayant remarqué peut-être
-main (lu mari. - s
+main du mari.
-après ?.. Il. avait
+après ?... Il avait
-et caresse le
+et caressé le
-bijoutier, jusquӈ. la
+bijoutier, jusqu’à la
-de l’aut’re, puis
+de l’autre, puis
-impénétrable jusq n’a la
+impénétrable jusqu’à la
-donné ’toute sa
+donné toute sa
-deuxième enfantl... Pourquoi
+deuxième enfant !... Pourquoi
-dû COï111}1’Cl1(lI’(3 et
+dû comprendre et
-à lui. — Done il
+à lui.— Donc il
-Jean u’était point
+Jean n’était point
-? ’Et soudain
+? Et soudain
-traversa l’ãme de
+traversa l’âme de
-ou eaehé !
+ou caché !
-! nu in
+!
-où Fon serre
+où l’on serre
-détresse, à. cette
+détresse, à cette
-plaintes arrachées.ãt la
+plaintes arrachées à la
-elle l’eùt compris
+elle l’eût compris
-sous la brouillards. Alors, à. travers
+sous les brouillards. Alors, à travers
-se fut encore.
+se tut encore.
-cauchemar. Je
+cauchemar. « Je
-je soupçonne.ma
+je soupçonne ma
-son coeur, Sa
+son cœur. Sa
-? Est¿ce que
+? Est-ce que
-simple, ohaste et
+simple, chaste et
-plus claire., que
+plus claires que
-Quand on l’avait
+Quand ou l’avait
-Et o’était lui,
+Et c’était lui,
-bras à. ce
+bras à ce
-Certes, o’était un
+Certes, c’était un
-homme, honof rable et
+homme, honorable et
-sa houtique. Comment
+sa boutique. Comment
-autrefois, ille savait
+autrefois, il le savait
-voyait iencom, douée
+voyait encore, douée
-? A Pourquoi
+? Pourquoi
-120 PÎERRE ET JEAN. les fillettes éponsent le
+les fillettes épousent le
-leur magasin. de
+leur magasin de
-rue Mo11tmartre ;
+rue Montmartre ;
-mise ãt travailler
+mise à travailler
-toute so11 intelligence
+toute son intelligence
-fine et la
+fine à la
-sans tendres sel... Sans
+sans tendresse !... Sans
-possible qu”une femme n’aimå’1t point
+possible qu’une femme n’aimât point
-applaudissant cles actrices
+applaudissant des actrices
-de Padolescence à. la
+de l’adolescence à la
-croirait pas, pourquoi
+croirait pas,— pourquoi
-mère ?, Certes,
+mère ? Certes,
-différente diune autre,
+différente d’une autre,
-fût sa-mère ?-
+fût sa mère ?
-les détail » lances poétiques
+les défaillances poétiques
-des sous. Et
+des soirs. Et
-? (Tétait sa
+? C’était sa
-rejeter l’évi(lence parce qu”il s’agissait
+rejeter l’évidence parce qu’il s’agissait
-homme nfavait pas
+homme n’avait pas
-amie ; — mais oui", puisqu’il
+amie ;— mais oui, puisqu’il
-femme éloignée.et vieillie, mais
+femme éloignée et vieillie,— mais
-leur filsl... Et
+leur fils !... Et
-frémissant d’u11e telle
+frémissant d’une telle
-quelqu’un Son
+quelqu’un ! Son
-meurtrir, e broyer, d’étran-
+meurtrir, de broyer, d’étrangler !
-122 PIERRE ET JEAN. gler ! Qui
+Qui
-le monde., son
+le monde, son
-pour rentrer ; Qu’allait-il
+pour rentrer. Qu’allait-il
-? Gomme il
+? Comme il
-du mat des
+du mât des
-la figure ; Sa
+la figure. Sa
-présentait la Pentrée, la
+présentait à l’entrée, la
-et apercubson œil
+et aperçut son œil
-aussi, répondit Santa-Lucia. H —
+aussi, répondit. — Santa-Lucia. —
-? - Naples.
+? — Naples.
-les hosquets d’orangers
+les bosquets d’orangers
-de Gastellamare !
+de Castellamare !
-paysages. Ohi s’il
+paysages. Oh ! s’il
-ce qu”il était alevenul Maiis non,
+ce qu’il était devenu ! Mais non,
-rentrer dans’la maison’paternelle et
+rentrer dans la maison paternelle et
-lit. * t Tant
+lit. Tant
-se re* leva et
+se releva et
-mit a -marcher comme
+mit à marcher comme
-sortant l.’u11
+sortant l’un
-un greg ; et quand. l’eau-devic poivrée
+un grog ; et quand l’eau-de-vie poivrée
-Il s’tait trompé,
+Il s’était trompé,
-si bien., sa
+si bien, sa
-une
+V Mais le corps du docteur s’engourdit à peine une
-dans Tagitation d’un
+dans l’agitation d’un
-rallumée enlui, cette
+rallumée en lui, cette
-le ehagrin sur
+le chagrin sur
-nous a. seulement
+nous a seulement
-fièvre. Brusquemeut le
+fièvre. Brusquement le
-un à. un,
+un à un,
-qui aifaient torture son coeur sur
+qui avaient torturé son cœur sur
-que criarnt les
+que criaient les
-sentait traîne par
+sentait traîné par
-vers Pintolérable certitude. ’ Il
+vers l’intolérable certitude. Il
-mur. t Jean
+mur. Jean
-et rontlait doucement.
+et ronflait doucement.
-rien devine !
+rien deviné !
-fortune. Ilfprenait l’argent,
+fortune. Il prenait l’argent,
-savoir q ue son
+savoir que son
-souffrance et’de dtresse. Et
+souffrance et de détresse. Et
-dans Peffarement de
+dans l’effarement de
-Mais aujourd”hui il
+Mais aujourd’hui il
-en *lui cette
+en lui cette
-cacher à. tous
+cacher à tous
-devait dcouvrir, pas
+devait découvrir, pas
-le monde’accusàt sa
+le monde accusât sa
-la sûtinnecente, lui,
+la sût innocente, lui,
-regardant, qu’e1leavait enfanté
+regardant, qu’elle avait enfanté
-! Était-il possible pqu’une femme
+! Etait-il possible qu’une femme
-d’une ame pure
+d’une âme pure
-rien 11’apparut de
+rien n’apparût de
-Ah 1’les remords
+Ah ! les remords
-tout s’efl’ace. Certes,
+tout s’efface. Certes,
-peu à, peu,
+peu à peu,
-reconnaître à. peine,
+reconnaître à peine,
-l’homme à. qui
+l’homme à qui
-ainsi qu’avau*t. Se
+ainsi qu’avant. Se
-? ’ Pierre
+? Pierre
-demeurer «dans sa
+demeurer dans sa
-père Técrasait. Il
+père l’écrasait. Il
-sur sa’téte et
+sur sa tête et
-murs lfétouifer. Et
+murs l’étouffer. Et
-bougie afiu d’aller
+bougie afin d’aller
-cuisine. \ Il
+cuisine. Il
-verre, \
+verre,
-en distingue les
+en distingua les
-salle ãt manger
+salle à manger
-un renílement, un
+un ronflement, un
-vieux, cour*t, pénible
+vieux, court, pénible
-cette idée., comme
+cette idée, comme
-le pere et
+le père et
-l’un à. Feutre !
+l’un à l’autre !
-! Il se
+! Ils se
-aux de ux B’Xlll’ë1111ÎéS du
+aux deux extrémités du
-étrangères Pune à
+étrangères l’une à
-que ce.pere et
+que ce père et
-parce qnlun mensonge
+parce qu’un mensonge
-impossible et dévoiler
+impossible à dévoiler
-que personnelle connaîtrait
+que personne ne connaîtrait
-pourtant, s”il se
+pourtant, s’il se
-savoir ?Ah ! si unelressemblance, même
+savoir ? Ah ! si une ressemblance, même
-chose, à. lui
+chose, à lui
-de ia mâchoire,
+de la mâchoire,
-des yeu1› ;, la
+des yeux, la
-rien, non rien.
+rien, non, rien.
-PIERRE ET JEAN. 131 se mità.monter l’escalier, a pas
+se mit à monter l’escalier, à pas
-apaisée, quo les
+apaisée, que les
-Jean sӎveillait, que
+Jean s’éveillait, que
-demeurait deliout, les
+demeurait debout, les
-comme *un voleur.
+comme un voleur.
-bouche en trou verte, dormait (Fun
+bouche entr’ouverte, dormait d’un
-contemplait d’u11 oeil avide.
+contemplait d’un œil avide.
-le trouvat !
+le trouvât !
-sonnaient, llune après
+sonnaient, l’une après
-eût avaléune cloche
+eût avalé une cloche
-dans l,01’GÎllB inerte
+dans l’oreille inerte
-Pierre sfétait mis a marcher
+Pierre s’était mis à marcher
-Trouville, Voir grouiller
+Trouville, voir grouiller
-pensée, lui-donnerait le
+pensée, lui donnerait le
-que l’aur-ore parut,
+que l’aurore parut,
-port qu’a neuf
+port qu’à neuf
-avant de- partir. ’ Il ai.te ndit le
+avant de partir. Il attendit le
-porte qu”il s’arrëta our res irer. Sa main osée sur la ser1 rure, était
+porte qu’il s’arrêta pour respirer. Sa main, posée sur la serrure, était
-léger elïort de
+léger effort de
-frappa. La’voix de
+frappa. La voix de
-: - Qui est-ee ? - Moi, Pierre. - Qu’est-ce
+: — Qui est-ce ? — Moi, Pierre. — Qu’est-ce
-Je embrasserai en
+Je t’embrasserai en
-Il espera qu’il
+Il espéra qu’il
-cœur d’avance.-Mais elle
+cœur d’avance. Mais elle
-: - Un
+: — Un
-sois rebouchée.-Il entendit
+sois recouchée. Il entendit
-le parquet-puis le
+le parquet puis le
-Entre. -Il entra.
+Entre. Il entra.
-et tourne vers
+et tourné vers
-s’obstinait à. dormir.
+s’obstinait à dormir.
-ne Pavait pas secoué a lui
+ne l’avait pas secoué à lui
-pêche, c°était la
+pêche, c’était la
-sonnée à. Fheure convenue
+sonnée à l’heure convenue
-ne Favait jamais
+ne l’avait jamais
-baisers, pois s”assit sur
+baisers, puis s’assit sur
-basse. - (Test hier soi-1* que
+basse. — C’est hier soir que
-dit-elle. p —
+dit-elle. —
-soir. - Tu
+soir. — Tu
-Il Fexaminait avec une curiosit stnpfaite. @était sa
+Il l’examinait avec une curiosité stupéfaite. C’était sa
-vue des l’enfance, des que
+vue dès l’enfance, dès que
-paraissaient brusque-
+paraissaient brusquement
-136 PIERRE ET JEAN., ment nouveaux
+nouveaux
-été jusque-la pour
+été jusque-là pour
-que, Faimant, il ne Favait jamais
+que, l’aimant, il ne l’avait jamais
-il nïgnorait rien
+il n’ignorait rien
-lui 1\lait différente,
+lui révélait différente,
-soudain a 1*im›i11@ib1e envie
+soudain à l’invincible envie
-le coeur depuis
+le cœur depuis
-: T - Dis
+: — Dis
-me rappeleiz’qu’il y
+me rappeler qu’il y
-autrefois, à. Paris, .un petit
+autrefois, à Paris, un petit
-salon. — Elle
+salon. Elle
-ou lux ;
+ou deux ;
-: › —
+: —
-oui. a - Et qu*est-ee qu’il
+oui. — Et qu’est-ce qu’il
-Ce portrait... attends... je
+Ce portrait ... attends ... je
-pas trop. “Peut-être que jel’ai dansmon secrétaire.
+pas trop ... Peut-être que je l’ai dans mon secrétaire.
-le veux’-tu ?
+le veux-tu ?
-pour moi..Fai songé
+pour moi. J’ai songé
-plaisir a mon frère. Oui,
+plaisir à mon frère. — Oui,
-raison, o’est une
+raison, c’est une
-chercher des que
+chercher dès que
-serai levé. Et
+serai levée. Et
-sortit. C’tait un
+sortit. C’était un
-souffle (Pair. Les
+souffle d’air. Les
-allant fla leurs
+allant à leurs
-allant à. leur
+allant à leur
-Quelques-uns e han tonnaient, mis
+Quelques-uns chantonnaient, mis
-clarté. j Sur le bateau.. de
+clarté. Sur le bateau de
-tout â, l’arrière,
+tout à l’arrière,
-déduction on déduction,
+déduction en déduction,
-portrait dfamant, était
+portrait d’amant, était
-tout le. monde,
+tout le monde,
-l’autre, Fapercevoir aussi,
+l’autre, l’apercevoir aussi,
-et Favait cachée,
+et l’avait cachée,
-la barbe’de Jean,
+la barbe de Jean,
-tout ã coup
+tout à coup
-cadre. ~ Le
+cadre. Le
-Alors, s’étant1evé, il
+Alors, s’étant levé, il
-lointaine qu*on apercevait
+lointaine qu’on apercevait
-Trouville, et". comme
+Trouville, et comme
-jetée jusqu”aux Roches-Noires,
+jetée jusqu’aux Roches-Noires,
-les -couleurs, les
+les couleurs, les
-par groupes, devant
+par groupes devant
-dispersés çà et la, ressemblaient vraiment à. des
+dispersés ça et là, ressemblaient vraiment à des
-prairie démesure. Et
+prairie démesurée. Et
-dans Pair léger,
+dans l’air léger,
-cris d’en-
+cris d’enfants
-H-0 PIERRE ET JEAN. fants qu’on
+qu’on
-milieu d ces
+milieu de ces
-plus pordu, plus
+plus perdu, plus
-pensée torturantefque si on Pavait jeté a la
+pensée torturante, que si on l’avait jeté à la
-car 11S.S@mh1aisni, h¢ur@ux et contents. ’ v ll allait maintenant frolant les
+car ils semblaient heureux et contents. Il allait maintenant frôlant les
-nouvelles. Toutes- ces
+nouvelles. Toutes ces
-grâce -factice des
+grâce factice des
-jusqu’au cha-
+jusqu’au chapeau
-PIERRE ET JEAN. Ml peau extravagant,
+extravagant,
-apparaissaient sondain comme
+apparaissaient soudain comme
-perversité féminine, Toutes
+perversité féminine. Toutes
-séduire, el. tenter
+séduire, et tenter
-pour Fépoux qlfelles n’avaient
+pour l’époux qu’elles n’avaient
-de conqurir. Elles
+de conquérir. Elles
-pour Pamant d’aujo11rd’hui et
+pour l’amant d’aujourd’hui et
-pour Pinconuu rencontré, remarqiiéfattendu peut-être.
+pour l’inconnu rencontré, remarqué, attendu peut-être.
-comme ung-ib1a~ souple
+comme un gibier souple
-bien qu*il semblat si proche’et si
+bien qu’il semblât si proche et si
-donc qu’ane halle
+donc qu’une halle
-et celles-la se
+et celles-là se
-seulement. T eutes ces
+seulement. Toutes ces
-les autres voila ’ › tout
+les autres, voilà tout
-autres ? - non
+autres ?— non
-beaucoup I Celles
+beaucoup ! Celles
-somme à. la
+somme à la
-et monrlaine ou même ât la
+et mondaine ou même à la
-montait, chassent peu a peu
+montait, chassant peu à peu
-leurs siges, devant
+leurs sièges, devant
-borde la’plage d’un bout a 1’autre, c’était
+borde la plage d’un bout à l’autre, c’était
-et sïarrêta pour
+et s’arrêta pour
-il n”avait guère
+il n’avait guère
-à Fombre d’un , tilleul.
+à l’ombre d’un tilleul.
-s’aperçut qu”il était
+s’aperçut qu’il était
-? Certessi elle
+? Certes si elle
-qu’on lïnterrogeat encore,
+qu’on l’interrogeât encore,
-sa ehamhre, il hésite a descendre ipour le
+sa chambre, il hésita à descendre pour le
-Il soutirait
+Il souffrait
-*lå*=i- PIERRE ET JEAN. trop. Son cceur soulevé
+trop. Son cœur soulevé
-encore cu le temps (le s’apaiser.
+encore eu le temps de s’apaiser.
-salle a ”man0*er comme
+salle à manger comme
-visages. U —
+visages. —
-rien Voir avant
+rien voir avant
-: - Mais
+: — Mais
-beaucoup. ’ Elle
+beaucoup. Elle
-magasins d’ameulî›lement. Elle
+magasins d’ameublement. Elle
-des étolïes riches,
+des étoffes riches,
-frapper Pceil. Son
+frapper l’œil. Son
-besoin d’ètre impressionné,
+besoin d’être impressionné,
-PIERRE ET JEAN. 145 lans le salon datlsente, l’émotion
+dans le salon d’attente, l’émotion
-contraire, clsirant n’attirer
+contraire, désirant n’attirer
-et opulento, voulait
+et opulente, voulait
-reprit ds le
+reprit dès le
-: - Moi,
+: — Moi,
-J’irai Voir quand
+J’irai voir quand
-Roland fitappel au
+Roland fit appel au
-: - Voyons,
+: — Voyons,
-qu’il cut envie
+qu’il eut envie
-un jnron. Il dit. cependant
+un juron. Il dit cependant
-où vihrait son
+où vibrait son
-: e - Oh
+: — Oh
-Je ifaime que
+Je n’aime que
-qui est. quand
+qui est, quand
-la droilure quand
+la droiture quand
-Ut-Ô PIERRE ET JEAN. - Songe
+— Songe
-rues. › Pierre
+rues. Pierre
-Et qu’imporl ; e ?
+Et qu’importe ?
-les sets ?
+les sots ?
-mit a rire : T u as
+mit à rire : — Tu as
-d’un moraliste., Pierre ne réplique point.. Sa
+d’un moraliste. Pierre ne répliqua point. Sa
-parler d’étofl’es et
+parler d’étoffes et
-tout à. coup
+tout à coup
-œil el ; sa
+œil et sa
-et mais, c’était
+et niais, c’était
-rien. e Sa
+rien. Sa
-jours une-maiii inconnue
+jours une main inconnue
-main (l’un mort,
+main d’un mort,
-un à. un,
+un à un,
-tenaient l’u11 à
+tenaient l’un à
-fini, el-était brisé.
+fini, c’était brisé.
-pouvant \féiiérer avec
+pouvant vénérer avec
-était Penfaut (lillll étranger
+était l’enfant d’un étranger
-qu’il ifaimait pas,
+qu’il n’aimait pas,
-coup ’:\ - Dis
+coup : — Dis
-: Quel
+: — Quel
-— Non... c’est-à-dire oui... je
+— Non ... c’est-à-dire oui ... je
-retrouvé, maisjecrois savoir
+retrouvé, mais je crois savoir
-est. - Quoi
+est. — Quoi
-: q —
+: —
-mère Pavait tiré
+mère l’avait tiré
-? ]’étais en
+? J’étais en
-tu Pas pris
+tu l’as pris
-chaise à, côté
+chaise à côté
-brûlé moitié.
+brûlé la moitié.
-l’héritage de.Îean ?
+l’héritage de Jean ?
-aux pressentinients, je
+aux pressentiments, je
-! M’“° Roland
+! Mme Roland
-tout à. l’heure.
+tout à l’heure.
-avait inenti en
+avait menti en
-ce matin-la même,
+ce matin-là même,
-: Je ne
+: "Je ne
-pas trop... peut-être
+pas trop ... peut-être
-je 1’ai dans mon secrétaire. » Elle
+je l’ai dans mon secrétaire." Elle
-menti l’ll la
+menti ! Il la
-son *affection sacrée,
+son affection sacrée,
-il Panrait saisie
+il l’aurait saisie
-épaules on par
+épaules ou par
-il 11”avait rien
+il n’avait rien
-trompé. * Mais
+trompé. Mais
-Elle sc devait a lui
+Elle se devait à lui
-1550 PIERRE ET JEAN. lent il
+dont il
-presque ši (le la haine, e”est qu”il la
+presque à de la haine, c’est qu’il la
-lui qu’enve1’s son
+lui qu’envers son
-un paete volontaire
+un pacte volontaire
-faiblit n”est coupable
+faiblit n’est coupable
-elle estlâche, indigne et infame ! — (fest égal,
+elle est lâche, indigne et infâme ! — C’est égal,
-tout il coup Bolaucl en allozïigealit ses
+tout à coup Roland en allongeant ses
-table, c-om, me il faisait c..*que soir
+table, comme il faisait chaque soir
-de cassis ? ça : fest pas mauvais de’vivre il rien
+de cassis, ça n’est pas mauvais de vivre à rien
-quand en à une
+quand on a une
-aisance. l’espere que
+aisance. J’espère que
-à Festornac. ’ Puisse tournant
+à l’estomac. Puis se tournant
-longue il Pierre,
+longue à Pierre,
-1’IEl1l{lš l*l’I’ J EAN. ’lîil bien qu’elle n’eùt pas
+bien qu’elle n’eût pas
-trois ininutes, ll/l’“° I{oland rentra,
+trois minutes, Mme Roland rentra,
-par Panneau un
+par l’anneau un
-— Voila, dit¢elle, l’ai retrouve presque
+— Voilà, dit-elle, je l’ai retrouvé presque
-premier, avait’tendu la
+premier, avait tendu la
-et, (l’un peu loin, à. bout
+et, d’un peu loin, à bout
-le reg arc lait, il
+le regardait, il
-frère, “pour C01111]E1l’Bl’. Il. faillit ilire, emporté
+frère, pour comparer. Il faillit dire, emporté
-Tiens, eela ressemble
+Tiens, cela ressemble
-ces reiloutables paroles, il nianifesta sa
+ces redoutables paroles, il manifesta sa
-dont ileomparait la figure vivante’ à. la
+dont il comparait la figure vivante à la
-certes, (les signes
+certes, des signes
-rien (Passez précis’pour pernlettre de deelarer : Voila le
+rien d’assez précis pour permettre de déclarer : « Voilà le
-et voila le
+et voilà le
-» (Îétait plutôt
+» C’était plutôt
-physionomies qlfanime le
+physionomies qu’anime le
-plus déeisif encore
+plus décisif encore
-d’enfermer, avectrop de
+d’enfermer, avec trop de
-placard. Ell.e avait
+placard. Elle avait
-qu’il soupç-onnait ! a— Passe-moi
+qu’il soupçonnait ! — Passe-moi
-Pierre temlit la
+Pierre tendit la
-: - Pauvre
+: — Pauvre
-nous Jii£lVol1S connu. Cristil comme ça *va vite
+nous l’avons connu. Cristi ! comme ça va vite
-même, à. cette
+même, à cette
-manière, n’estee pas, Louise ’ ? r Comme
+manière, n’est-ce pas, Louise ? Comme
-: - Etiquel caractère
+: — Et quel caractère
-ne lui- ai jamais \fu de
+ne lui ai jamais vu de
-ce qu”il a
+ce qu’il a
-que celui~1a s’est
+que celui-là s’est
-ami ot fidèle
+ami et fidèle
-à ’son tour,
+à son tour,
-tout. -le ne
+tout. Je ne
-sa rnre. Elle
+sa mère. Elle
-sa Voix naturelle : - Cela Uappartient maintenant,
+sa voix naturelle : — Cela t’appartient maintenant,
-elle étaifautrefois. Roland
+elle était autrefois. Roland
-pièce, l’autre’assis, ~-enfoncé dans
+pièce, l’autre assis, enfoncé dans
-se mettait’toujours a cheval
+se mettait toujours à cheval
-Jean. (Yetait un 9.
+Jean. C’était un
-se leyait et
+se levait et
-appuyé contre’la pendule.
+appuyé contre la pendule.
-qui traxrsait l’etroit salon
+qui traversait l’étroit salon
-cinq enjamliées, les
+cinq enjambées, les
-lèvres, ren* contrait chaque
+lèvres, rencontrait chaque
-mère. On’eût dit qu’ils s”épiaie11t, qu’nuc lutte
+mère. On eût dit qu’ils s’épiaient, qu’une lutte
-disait, .torturé et
+disait, torturé et
-que l’a.i devinée
+que je l’ai devinée
-s’arrêtait quel ?ques secondes
+s’arrêtait quelques secondes
-rue tiuta. ›
+rue tinta.
-PIERRE ET JEAN. 111 1 ’ ’ 1 l.. o anr, tougours si ea me, eut un sur saut qui
+Mme Roland, toujours si calme, eut un sursaut qui
-être Mm” Rosémilty. »
+être Mme Rosémilly. »
-la cheminee. Pierre
+la cheminée. Pierre
-cette 11111113.tll1’O’l11C011111 I€, du
+cette miniature inconnue, du
-peur, iune peur
+peur, une peur
-la glisse. sous
+la glissa sous
-frère Peussent vu.
+frère l’eussent vu.
-parurent chaiigés, troubles et liagards. —
+parurent changés, troubles et hagards. —
-disait M““*Bosémilly, je
+disait Mme Rosémilly, je
-pendant qiu’o11 s”agitait autour
+pendant qu’on s’agitait autour
-ouverte. ’ Quand
+ouverte. Quand
-on s’étonna..Jean mécontent, ãt cause
+on s’étonna. Jean mécontent, à cause
-murmurait :’ - Quel
+murmurait : — Quel
-! ’ Mme
+! Mme
-: - Il
+: — Il
-promenade à. Trouville.
+promenade à Trouville.
-aller èomme un sauvage. Mm” Bosémilly voulut
+aller comme un sauvage. Mme Rosémilly voulut
-affirmant :. t -+- Mais
+affirmant : — Mais
-mais non., il
+mais non, il
-à 1*ang1f¿iS@, et
+à l’anglaise, et
-père pèchait, Jean
+père pêchait, Jean
-Pierre, tres sombre, ne para.issait plus
+Pierre, très sombre, ne paraissait plus
-: 9- Pourqnoi diable
+: — Pourquoi diable
-pas (d’aujourd’hui que
+pas d’aujourd’hui que
-! “ Le
+! Le
-: - C’est
+: — C’est
-bonhomme n”y comprit rien ati d’u11 air
+bonhomme n’y comprit rien et, d’un air
-Vraiment e’esl ; trop
+Vraiment c’est trop
-le honlleur de cet l 1éritag*e, tout
+le bonheur de cet héritage, tout
-nous pleuriens quelqu’un ! - Je
+nous pleurions quelqu’un ! — Je
-Pierre. - Toi
+Pierre. — Toi
-? - Oh ! quelqu’u11 que tu 1113.5 pas
+? — Oh ! quelqu’un que tu n’as pas
-que ]’aimais trop. Roland sÿimagina qu’il
+que j’aimais trop. Roland s’imagina qu’il
-d’une persorme l.égè1’e courtisée
+d’une personne légère courtisée
-: - Une
+: — Une
-? h - (Jui, une femme. ’ —
+? — Oui, une femme. —
-? - Non,
+? — Non,
-qu’il s’tonnä.t de cette eeufidenee imprévue,
+qu’il s’étonnât de cette confidence imprévue,
-fils, l vieux 11’ilisista point,
+fils, le vieux n’insista point,
-ces ehoses-là. ne
+ces choses-là ne
-tiers. Mm” Roland semblait ifavoir point
+tiers. Mme Roland semblait n’avoir point
-pâle. Plu-
+pâle. Plusieurs
-P fl E H RE E T.1 E A N. 159 sieurs fois
+fois
-la Voir s’asseoir
+la voir s’asseoir
-: - Vraiment,
+: — Vraiment,
-as IIIELIIVEIÎSÎP mine, tu’te fatigues
+as mauvaise mine, tu te fatigues
-installer J eau ! Repose-*toi un
+installer Jean ! Repose-toi un
-Il 11, GSlI)E1S pressé,
+Il n’est pas pressé,
-puisqu’il ostriche. Elle
+puisqu’il est riche. Elle
-Sa paleur, ce
+Sa pâleur, ce
-Puis se’tournant vers
+Puis se tournant vers
-toi, qu”elle est souffrante, ’ta mère.
+toi, qu’elle est souffrante, ta mère.
-ne m°étais pas
+ne m’étais pas
-qu’elle eùl ; quelque
+qu’elle eût quelque
-Alors Àlloland se fàeha :
+Alors Roland se fâcha :
-d’un ehieuî A
+d’un chien ! A
-ne Uaperçois même pas que’ta mère est indis-
+ne t’aperçois même pas que ta mère est indisposée ?
-150 PIERRE ET JEAN. posée ? Mais regarde-la. tiens,
+Mais regarde-la, tiens,
-ce médecin-la ne
+ce médecin-là ne
-pas E * Mm” Boland s’était mise à, haleter, si blème que
+pas ! Mme Roland s’était mise à haleter, si blême que
-: ’ —
+: —
-n’est rie11... ça
+n’est rien... ça
-: - Voyons,
+: — Voyons,
-basse, préc-ipitée : - Mais
+basse, précipitée : — Mais
-parti ehereher du
+parti chercher du
-bouteille à. son
+bouteille à son
-soulage-la done, toi. As-tu taré son
+soulage-la donc, toi. As-tu tâté son
-? Gomme Pierre
+? Comme Pierre
-chaise voisine.— Allons,
+chaise voisine. — Allons,
-malade. Alors’elle souleva
+malade. Alors elle souleva
-Il murmure. : - En
+Il murmura : — En
-calmants. Je’vais te
+calmants. Je vais te
-écrivait, courbe sur
+écrivait, courbé sur
-Roland, áperdu, demandait
+Roland, éperdu, demandait
-mais qtiiest-ce que
+mais qu’est-ce que
-: ’- Non,
+: — Non,
-fils. ’ —
+fils. —
-qu’elle af ?
+qu’elle a ?
-ne Fai jamais vt ainsi. - Ce n”est rien,
+ne l’ai jamais vue ainsi. — Ce n’est rien,
-N521’1l : lRl{1Ê ET JEAN. Et à I, lui
+Et il lui
-cœur ai lui
+cœur à lui
-la Voir ainsi
+la voir ainsi
-besogne. p Mais
+besogne. Mais
-prévoir *ni Tarrêter ;
+prévoir ni l’arrêter ;
-chambre. lšolaznd et
+chambre. Roland et
-face ft face. +- Est-ce
+face à face. — Est-ce
-dit 1”un. I - Oui, répondit l’au’tre, cela
+dit l’un. — Oui, répondit l’autre, cela
-souvent a l’âge demaman. Il
+souvent à l’âge de maman. Il
-probable qu“elle aura
+probable qu’elle aura
-comme s’i] avait
+comme s’il avait
-sa fig’ll1’B les
+sa figure les
-PIERRE ET JEAN. p 163 ruses de tortiomiairc, réveillait
+ruses de tortionnaire, réveillait
-instant calrnéc. Et
+instant calmée. Et
-de no plus
+de ne plus
-elle étaitïnisérable et
+elle était misérable et
-si ineurtri par
+si meurtri par
-son mépris’de fils, qu”i.| avait
+son mépris de fils, qu’il avait
-se iioyer pour
+se noyer pour
-finir. 011 l comni il
+finir. Oh ! comme il
-maintenant mais
+maintenant ! mais
-incapable d’oub]ier. Si
+incapable d’oublier. Si
-plus, souílrant toujours
+plus, souffrant toujours
-qu’il Papercevait, dès qu”il voyait
+qu’il l’apercevait, dès qu’il voyait
-fuyant ãi- présent,
+fuyant à présent,
-ltiå- PIERRE ET JEAN.. phrase perlîde qui lui montait. aux lèvres. L’infâ.me secret, connu rl’eux seuls, Paiguillonnait contre
+phrase perfide qui lui montait aux lèvres. L’infâme secret, connu d’eux seuls, l’aiguillonnait contre
-portait à. présent
+portait à présent
-de mordre, à
+de mordre à
-le gënait plus
+le gênait plus
-et (les violences
+et des violences
-de le’remettre à. sa
+de le remettre à sa
-de I-ui donner
+de lui donner
-fortune, (Tailleurs, l’avait
+fortune, d’ailleurs, l’avait
-guère qu’au.x choses
+guère qu’aux choses
-clandestine dans, le
+clandestine dans le
-décidé qu”a l’occasion
+décidé qu’à l’occasion
-campagne Saint-Jouin,
+campagne à Saint-Jouin,
-contraire souillait, firent
+contraire soufflait, firent
-Roland, Mm” Iîosémilly et
+Roland, Mme Rosémilly et
-dans uirnuage de poussière. ffétait l’époque
+dans un nuage de poussière. C’était l’époque
-des trelles d’un
+des trèfles d’un
-du soleil. tombée
+du soleil tombée
-commençait à. moissonner
+commençait à moissonner
-le break.-prit un.ehemin a gauche,
+le break prit un chemin à gauche,
-belle Alphon-
+belle Alphonsine,
-PIERRE ET JEAN. *IGT sine, S, (;’š11 vint,
+s’en vint,
-qui hésitai ont dovant le
+qui hésitaient devant le
-de l’he1*bage 0111bragé de
+de l’herbage ombragé de
-étrangers déjeunaient. déjà,
+étrangers déjeunaient déjà,
-venus d’Étrétat ;
+venus d’Étretat ;
-on ou tendait dans
+on entendait dans
-dut manger’dans une
+dut manger dans une
-contre la’muraille des filets a salicoques. - Ah
+contre la muraille des filets à salicoques. — Ah
-! cria-I ;-il, on
+! cria-t-il, on
-? -À Oui,
+? — Oui,
-même 1’811droit où
+même l’endroit où
-— Bigrel si
+— Bigre ! si
-basse à. trois
+basse à trois
-passerait Paprès-midi dans
+passerait l’après-midi dans
-rochers, chercher
+rochers, à chercher
-salicoques. Un maugea peu,
+salicoques. On mangea peu,
-éviter Fafflux de sang a la
+éviter l’afflux de sang à la
-heures, quandon rentrerait.
+heures, quand on rentrerait.
-pas dïmpaptience. Il
+pas d’impatience. Il
-cette pèche, et
+cette pêche, et
-prairies. ’ On
+prairies. On
-au boutd’un long
+au bout d’un long
-hommes ôtšèrent leurs
+hommes ôtèrent leurs
-le corilonnier du
+le cordonnier du
-l’épaule ct la
+l’épaule et la
-le (los.’M’“° Rosémilly,
+le dos. Mme Rosémilly,
-tout a fait gentille, flame gentillesse
+tout à fait gentille, d’une gentillesse
-Alphonsine, coquettelnent relevée
+Alphonsine, coquettement relevée
-point deeouture »
+point de couture
-sans pe ur dans
+sans peur dans
-la téte, un
+la tête, un
-l’épouserait ion non.
+l’épouserait ou non.
-fois qu”il la
+fois qu’il la
-décidé à. en
+décidé à en
-trouvait seul il
+trouvait seul, il
-possédait q11’une douzaine
+possédait qu’une douzaine
-biens-fonds, Il en
+biens-fonds, en
-ce jourla, il
+ce jour-là, il
-pas mieux.. » lls suivirent
+pas mieux. » Ils suivirent
-petit vallonien pente,
+petit vallon en pente,
-Dans Pencadrement des
+Dans l’encadrement des
-s’abaissant a droite et a gauche,
+s’abaissant à droite et à gauche,
-bleu dlargent -sous le
+bleu d’argent sous le
-insecte la-bas. Le
+insecte là-bas. Le
-point » du
+point du
-et ou cernmençait l’autre
+et où commençait l’autre
-femmes, qui-précédaient les
+femmes, qui précédaient les
-tailles serres dans
+tailles serrées dans
-corsages. À H Jean, l’œil all ame, re gardait fuir
+corsages. Jean, l’œil allumé, regardait fuir
-et le’grand chapeau provocant de. M ?“° Rosémilly.. Et
+et le grand chapeau provocant de Mme Rosémilly. Et
-décisives que, prennent
+décisives que prennent
-mêlait à. l’odeur
+mêlait à l’odeur
-des trefles et
+des trèfles et
-senteur ma’rine des
+senteur marine des
-plus a chaque pas, a chaque seconde, a chaque regard, jeté
+plus à chaque pas, à chaque seconde, à chaque regard jeté
-hésiter, à, lui
+hésiter, à lui
-désirait Pepouser. La
+désirait l’épouser. La
-leur ’tète-ãutête ; et’ce serait
+leur tête-à-tête ; et ce serait
-crevettes. * Quand
+crevettes. Quand
-de Pabîme, ils
+de l’abîme, ils
-qui descendaitlelong* de
+qui descendait le long de
-falaise, etsous eux,
+falaise, et sous eux,
-à micôte à, peu pres, un
+à mi-côte à peu près, un
-et IIlOLlVGIl’lt’3111.ÖB qui
+et mouvementée qui
-de Vue vers l sud, formée par-les éboule monts
+de vue vers le sud, formée par les éboulements
-et de’gazon secouée,
+et de gazon secouée,
-des sur sauts de
+des sursauts de
-autrefois l’océan, dominée elle-même parla muraille
+autrefois l’Océan, dominée elle-même par la muraille
-Ça, c’es t beau,
+Ça, c’est beau,
-s’arrêtant Mm” Bosémilly. Jean
+s’arrêtant Mme Rosémilly. Jean
-descendre 1’étroit escalier
+descendre l’étroit escalier
-en avant., tandis
+en avant, tandis
-Pierre venaient- les
+Pierre venaient les
-qu’il s°était creusé
+qu’il s’était creusé
-sentier, ou avait
+sentier, où avait
-éboulements. - Oh
+éboulements. — Oh
-s’écria Mm Rosémilly.
+s’écria Mme Rosémilly.
-boire “ ?
+boire ?
-ainsi à. la
+ainsi à la
-sa tète, couverte
+sa tête, couverte
-jolie E. Elle
+jolie ! Elle
-enfant Z 10.
+enfant :
-? Uétaieiit les
+? C’étaient les
-qu’ils échangeaient.«-~› Allons,
+qu’ils échangeaient. — Allons,
-troublé, sau\ïonsnous avant
+troublé, sauvons-nous avant
-rejoigne. 1 Il apercevait, en. effet,
+rejoigne. Il apercevait, en effet,
-près (Feux maintenant,
+près d’eux maintenant,
-descendait åt reculons
+descendait à reculons
-mains Mm” Rolangl, et,
+mains Mme Roland, et,
-tortue, ’tandis que
+tortue, tandis que
-ses ineuvements. ’ Le
+ses mouvements. Le
-moins esearpé devenait
+moins escarpé devenait
-énormes tombes an’trel’ois de
+énormes tombés autrefois de
-montagne. Mm” Rosemilly et
+montagne. Mme Rosémilly et
-mirent à. courir
+mirent à courir
-le traversèreiit pour
+le traversèrent pour
-longue etplate surface
+longue et plate surface
-flaques (liüâll. La merhasse était la-has, très
+flaques d’eau. La mer basse était là-bas, très
-varechs, (Fun vert
+varechs, d’un vert
-avant I » et saute avec
+avant ! » et sauta avec
-mare renco1’1tróe. Plus pruclente, bien
+mare rencontrée. Plus prudente, bien
-aussi il entrer
+aussi à entrer
-tout a l’l1curc, la
+tout à l’heure, la
-autour «le’I’etroitbassi11, a pas
+autour de l’étroit, bassin, à pas
-visqueuses. - Voyez-\fous quelque chose ’ ? (lisait-elle. —
+visqueuses. — Voyez-vous quelque chose ? disait-elle. —
-je Vois votre
+je vois votre
-Si vousne voyez
+Si vous ne voyez
-fameuse pèche. Il murmura d’u11e VOIX’Î.Cl1(1I.’U : ’ - Oh E de
+fameuse pêche. Il murmura d’une voix tendre : — Oh ! de
-pêches (fest encore
+pêches c’est encore
-: - Essayez
+: — Essayez
-allez Voir (Ê-OITIIIIQ il
+allez voir comme il
-vouliez ’ ?
+vouliez ?
-vous Voir prendre
+vous voir prendre
-il n“y a. rien ici. V Et
+il n’y a rien ici. Et
-Elle s*apjg›uyait un
+Elle s’appuyait un
-pour éolore. I Ils
+pour éclore. Ils
-auprès d” une crevasse
+auprès d’une crevasse
-une lissure invisible,
+une fissure invisible,
-semblaient nager.-Mm* Rosémilly
+semblaient nager. Mme Rosémilly
-grosse la-bas 1 Il Paperçut à
+grosse là-bas ! Il l’aperçut à
-se mouillat jusqu’a la
+se mouillât jusqu’à la
-PIERRE ET JEAN. 177 rceulait doucement
+reculait doucement
-les vareclis, sur de
+les varechs, sûr de
-elle glisse d’un
+elle glissa d’un
-la : mare
+la mare
-chasse, ne’put retenir
+chasse, ne put retenir
-: - Oh
+: — Oh
-son lit dans
+son filet dans
-ramenant à. la
+ramenant à la
-cueillies a Faveuglette dans
+cueillies à l’aveuglette dans
-à l\l“*° Bosémilly qui n”osait point
+à Mme Rosémilly qui n’osait point
-pointe aigue et
+pointe aiguë et
-Elle s”y décida
+Elle s’y décida
-et piuçant entre
+et pinçant entre
-l’une aprs l’autre,
+l’une après l’autre,
-se m : à à
+se mit à
-la main’souple et le tlair de
+la main souple et le flair de
-des bètes trompécs et
+des bêtes trompées et
-Jean maiiiteliant ne
+Jean maintenant ne
-pas :Et pas, la frölait, se
+pas à pas, la frôlait, se
-Oh I montrez-moi,
+Oh ! montrez-moi,
-deux visag¿es se reflé- » taient, l’un
+deux visages se reflétaient, l’un
-le reg arc lait (llûll bas,
+le regardait d’en bas,
-semblait tomher dessus. - Ah
+semblait tomber dessus. — Ah
-la fois., Il
+la fois. Il
-PIERRE ET JEAN. iΠ!) — Je 11,811 fais
+— Je n’en fais
-se redresse., et fllllll ton
+se redressa, et d’un ton
-: - Voyons,
+: — Voyons,
-? - No11, je 11’a.i pas
+? — Non, je n’ai pas
-j’ose, eufin, vous
+j’ose, enfin, vous
-les feuillait jusqu’aux
+les mouillait jusqu’aux
-et es mains’ruisseÎla111 ; es appuyées
+et les mains ruisselantes appuyées
-leurs lilets, ils
+leurs filets, ils
-Elle reprill, d’un
+Elle reprit, d’un
-et eentrarié : - Que
+et contrarié : — Que
-êtes malavis de
+êtes malavisé de
-gâter mr. pèche ? 11 murmure. : -~ Pardon,
+gâter ma pêche ? Il murmura : — Pardon,
-vous nfavez grisé a me
+vous m’avez grisé à me
-tout à. coup,
+tout à coup,
-et à. renoncer
+et à renoncer
-180 PIERRE ET JEAN. - Asseyons-nous
+— Asseyons-nous
-dit-elle, no-us pourrons
+dit-elle, nous pourrons
-vous n’etes plus
+vous n’êtes plus
-il s’ag’it, et
+il s’agit, et
-m’épouser. ’ Il
+m’épouser. Il
-répondit baisement : - Mais oui.. —
+répondit niaisement : — Mais oui. —
-parlé àfvotre père
+parlé à votre père
-? + Non,
+? — Non,
-vous n’accepteriez. * Elle
+vous m’accepteriez. Elle
-— Mei, je
+— Moi, je
-Mais if oubliez point. que
+Mais n’oubliez point, que
-déplaire à. vos parents. - Oh
+déplaire à vos parents. — Oh
-vrai, j0 suis unpeu troublée.
+vrai, je suis un peu troublée.
-gentillesses galantes. à. des
+gentillesses galantes, à des
-mêlée à. la pèche, dans
+mêlée à la pêche, dans
-l’eau !.Et c°était fini,
+l’eau ! Et c’était fini,
-Ils Il, åIVEl.IOIlll plus rien à. se
+Ils n’avaient plus rien à se
-même, ifosant plus par1er, n*osa11t. plus
+même, n’osant plus parler, n’osant plus
-les sauve. :
+les sauva :
-voir Bausire. Il
+voir Beausire. Il
-la nier, ce gaillard-là. ll
+la mer, ce gaillard-là.
-182 PIERRE ET JEAN. ’-Le capitaine,
+Le capitaine,
-allait de’mare en
+allait de mare en
-seul eoup d’oeil les
+seul coup d’œil les
-et sur de
+et sûr de
-les vareehs. Et
+les varechs. Et
-geste see pour
+geste sec pour
-hotte. Mm Rosémilly
+hotte. Mme Rosémilly
-de so11 mieux,
+de son mieux,
-enfantine cle ramasser
+enfantine de ramasser
-flottantes. E Roland s”écria tout à. coup : *- Tiens, ll/I’“° Roland
+flottantes. Roland s’écria tout à coup : — Tiens, Mme Roland
-ni 1’autre de s’amuser à. courir
+ni l’autre de s’amuser à courir
-hésitaient åt demeurer
+hésitaient à demeurer
-point. lls s’assirent done, .l’un près
+point. Ils s’assirent donc, l’un près
-par Fair marin,
+par l’air marin,
-ici, autrefois.. »
+ici, autrefois. »
-parler et’sa mère
+parler à sa mère
-petits eailloux qu’elle
+petits cailloux qu’elle
-d’une ma-in dans 1’antre, d’un
+d’une main dans l’autre, d’un
-des vareehs., son
+des varechs, son
-qui pèehait avec Mm Rosemilly. Alors “elle les
+qui péchait avec Mme Rosémilly. Alors elle les
-184 PIERRE leur JEIAN. mouvements, comprenant confusément., avec
+mouvements, comprenant confusément, avec
-jours. lfllle lesvit se
+jours. Elle les vit se
-se *regardaient dans
+se regardaient dans
-face åi. face
+face à face
-leurs coeurs, puis grimper et s’asseoir
+leurs cœurs, puis grimper et, s’asseoir
-pour s’enfg’ag’er l’un
+pour s’engager l’un
-se (détachaient bien
+se détachaient bien
-de symhelique. Pierre
+de symbolique. Pierre
-et lun rire
+et un rire
-lui, MW* Roland
+lui, Mme Roland
-: - J e m’instruis..Tapprends comment en se
+: — Je m’instruis. J’apprends comment on se
-un sur saut de
+un sursaut de
-ce quelle croyait comprendre. ’ U
+ce qu’elle croyait comprendre.
-PIERRE ET JEAN. 185 - Pour
+— Pour
-? - Pour
+? — Pour
-tremblante l’émotion : - Oh
+tremblante d’émotion : — Oh
-tout et fait, d’un rire voulu et saccade :- Ah
+tout à fait, d’un rive voulu et saccadé : — Ah
-! ahã ah
+! ah ! ah
-et, an risque
+et, au risque
-trous caches sous
+trous cachés sous
-« Sauve-›moi, défends-moi.
+« Sauve-moi, défends-moi.
-et, ’t1*ès surpris : - Comme
+et, très surpris : — Comme
-Elle balhutia : ’ ’ - J’ai
+Elle balbutia : — J’ai
-roches. E Alors
+roches. Alors
-y print intérêt.
+y prît intérêt.
-ne Fécoutait guère,
+ne l’écoutait guère,
-éprouvait un’besoin violent
+éprouvait un besoin violent
-confier à. quelqu’un,
+confier à quelqu’un,
-: - E —
+: —
-fait ?, —
+fait ? —
-sais pas, —
+sais pas. —
-sais pas. - A - Eh
+sais pas — Eh
-dit à. Mm" Bosémilly que désirais l’épouser. ’ Elle
+dit à Mme Rosémilly que je désirais l’épouser. Elle
-la tète bourclonnante, l’esprit
+la tête bourdonnante, l’esprit
-Elle répéta, : E — L, É})0’llSB1’°
+Elle répéta : — L’épouser
-PIERRE ET JEAN. 187 - Oui, ai-jc bien
+— Oui, ai-je bien
-est ; charmante, nlest-ce pas ? Oui...
+est charmante, n’est-ce pas ? — Oui...
-as bienfait. —
+as bien fait. —
-tu m”approuves ?
+tu m’approuves ?
-je d’approuver. - Comme tu clis ça
+je t’approuve. — Comme tu dis ça
-contente. Mais
+contente. — Mais
-contente. - Bienvrai ?
+contente. — Bien vrai ?
-et Pembrassa à. plein visage., par
+et l’embrassa à plein visage, par
-qui sorigeait, désespéré.
+qui songeait, désespéré.
-flot, el ; ils
+flot, et ils
-son coeur.
+son cœur.
-les chasse. vers
+les chassa vers
-qu’ils re joigni1*enl ;., puis
+qu’ils rejoignirent, puis
-monde 1’egagna la
+monde regagna la
-On réveille Pierre
+On réveilla Pierre
-très long", arrosé
+très long, arrosé
-vins. *
+vins.
-’\’l I Dans
+VII Dans
-en 1’evena11t, tous
+en revenant, tous
-se 1’ed1’essaienta1o1*s, ressaient de
+se redressaient alors, cessaient de
-yeux, mllrmuraient : Bien
+yeux, murmuraient : « Bien
-et retornbaient, presque
+et retombaient, presque
-de 1’autre côté.
+de l’autre côté.
-leur engourdisselnenl ; était
+leur engourdissement était
-peine à. le
+peine à le
-le the les
+le thé les
-porte. Lejeune avec-at, pour la. première
+porte. Le jeune avocat, pour la première
-allait H.
+allait
-190 PIERRE ET JEAN. coucher dans sonlogis nouveau
+coucher dans son logis nouveau
-fiancée lfappartenient qu’elle
+fiancée l’appartement qu’elle
-partie, Mm Roland
+partie, Mme Roland
-elle n”aimait pas
+elle n’aimait pas
-ouvriers, nӎtait encore
+ouvriers, n’était encore
-joli. \ Bans le
+joli. Dans le
-pria qu”on attendît.
+pria qu’on attendît.
-l’obscurité Mm” Rosémilly, son pere et
+l’obscurité Mme Rosémilly, son père et
-une secondo d’étonnement. Roland, einerveillé de
+une seconde d’étonnement. Roland, émerveillé de
-luxe, murmure. :
+luxe, murmura :
-par Penvie de
+par l’envie de
-les apothéoses-. Puis on penétra dans
+les apothéoses. Puis on pénétra dans
-pareille à, celle
+pareille à celle
-saumon pale, avait
+saumon pâle, avait
-: - Oui, Madame, los textes
+: — Oui, Madame, les textes
-avec l’asse11timent que je Vous avais
+avec l’assentiment que je vous avais
-certitude qu’a-Vant trois mois laffaire dont
+certitude qu’avant trois mois l’affaire dont
-regardait Mm Rosémilly
+regardait Mme Rosémilly
-regardant M“’° Roland
+regardant Mme Roland
-et Mm” Roland,
+et Mme Roland,
-radieux, lit une ga1111Jade de
+radieux, fit une gambade de
-: - Hein,
+: — Hein,
-mit åz. déclamer I
+mit à déclamer :
-il-92 PIERRE ET JEAN. - Si
+— Si
-pour 110118 le
+pour nous le
-devant vous... Pierre
+devant vous ... Pierre
-il s”irritait des
+il s’irritait des
-frère, lo jugeant. décidément, trop mais et
+frère, le jugeant, décidément, trop niais et
-d’esprit. lVl““* Roland
+d’esprit. Mme Roland
-droite. - Voici
+droite. — Voici
-chambre à. coucher,
+chambre à coucher,
-Louis XV - une
+Louis XV— une
-tout à. fait
+tout à fait
-PIERRE ET JEAN. 193 - Oh
+— Oh
-dit Mm” Rosémilly,
+dit Mme Rosémilly,
-pièce. - Cela
+pièce. — Cela
-— Énormément. -~ Si
+— Enormément. — Si
-plaisir. Ils’se regardèrent
+plaisir. Ils se regardèrent
-par Mm* Bo* land qui
+par Mme Roland qui
-faisait laisir ce endant sem-P › blait lui
+faisait plaisir cependant, semblait lui
-mère et-le’fils avaient mis la toute
+mère et le fils avaient mis là toute
-pièce
+pièce à
-194 PIERRE ET JEAN. à meubles
+meubles
-bambou, à. magots,
+bambou, à magots,
-potiches, à, scieries pailletées d’or, a stores
+potiches, à soieries pailletées d’or, à stores
-menus bibolots de
+menus bibelots de
-et manière que
+et maniéré que
-artiste. Cefut celle
+artiste. Ce fut celle
-les pâtisse ries plutôt
+les pâtisseries plutôt
-bout (Tune heure, 1\1m° Rosémilly
+bout d’une heure, Mme Rosémilly
-Roland l’accompa-
+Roland l’accompagnerait
-PIERRE ET JEAN. 195 gnerait à, sa
+à sa
-que Mm* Roland,
+que Mme Roland,
-logis afin. que
+logis afin que
-ne manquat de
+ne manquât de
-Elle hésite., puis
+Elle hésita, puis
-: *- Non,
+: — Non,
-ramènera. * Dès
+ramènera. Dès
-les hougies, serrales gateaux, l sucre
+les bougies, serra les gâteaux, le sucre
-remise fi Jean
+remise à Jean
-chambre a coucher, entrouvrit le
+chambre à coucher, entr’ouvrit le
-remplie (l’eau fraîche
+remplie d’eau fraîche
-et celui-la de
+et celui-là de
-tout at coup
+tout à coup
-: - Cristi
+: — Cristi
-196 PIERRE ET JEAN. vanne ce
+vanné ce
-pas. * Jean
+pas. Jean
-furieuses celeres de
+furieuses colères de
-cœur. ’ Le
+cœur. Le
-son emotion était
+son émotion était
-: - Je
+: — Je
-Mme Rosernilly. Pierre
+Mme Rosémilly. Pierre
-? * Îean aussitôt s’était dresse :, - Je
+? Jean aussitôt s’était dressé : — Je
-Pierre rieana :
+Pierre ricana :
-de Mm* Rosémilly ’È —
+de Mme Rosémilly ? —
-que M’i" ° Hosémilly va
+que Mme Rosémilly va
-femme. feutre rit
+femme. L’autre rit
-: - Ah
+: — Ah
-pour m’an 110ncer ton mariage.— J été dfends de pleisunter... tu entends... je
+pour m’annoncer ton mariage. — Je te défends de plaisanter ... tu entends ... je
-ironie poursuivent la
+ironie poursuivant la
-qui s”ama.ssait en lui
+qui s’amassait eu lui
-de rencunes ecrasées, de ivoltes domptées
+de rancunes écrasées, de révoltes domptées
-à le tète, l’étourdit
+à la tête, l’étourdit
-sang. - Tu oses ?... Tu oses ?... Et
+sang. — Tu oses ? ... Tu oses ? ... Et
-se fut quelques
+se tut quelques
-jette la. fureur,
+jette la fureur,
-frère jusq’u’a.u cceur. i[l reprit, en s’el’forçunt de se Inaîtriser pour
+frère jusqu’au cœur. Il reprit, en s’efforçant de se maîtriser pour
-je *te sais
+je te sais
-commencé a dire la
+commencé à dire « la
-: - Ah
+: — Ah
-de toii... moi ?... moi ?... moi ?... et
+de toi ! ... moi ? ... moi ? ... moi ? ... et
-quoi ?... de
+quoi ? ... de
-Dieu ?... de
+Dieu ? ... de
-esprit ?... Mais
+esprit ? ... Mais
-qu’il avait.touché la
+qu’il avait touché la
-jaloux depais l’enfance
+jaloux depuis l’enfance
-Pierre hégayait, exaspéré
+Pierre bégayait, exaspéré
-: - Moi... moi.:. jaloux
+: — Moi ... moi... jaloux
-? la cause
+? à cause
-cette cruche ; de
+cette cruche, de
-grasse Jean
+grasse ? ... Jean
-fortune m”est arrivée,
+fortune m’est arrivée,
-tu 11’li€l.S détesté,
+tu m’as détesté,
-tu 11’es pas
+tu n’es pas
-qui t’étoufî’e. Pierre
+qui t’étouffe. Pierre
-: Ah I tais-toi,
+: — Ah ! tais-toi,
-fortune. J eau s’écria
+fortune. Jean s’écria
-jaloux I tu
+jaloux ! tu
-sa fautei... Pierre
+sa faute ! ... Pierre
-bouche entr”ouverte, l’ceil dilaté,
+bouche entr’ouverte, l’œil dilaté,
-proie à.
+proie à
-des crimes.-Il répète. d’une
+des crimes. Il répéta d’une
-mais l1a.letante 1 —
+mais haletante : —
-! ’ —
+! —
-pousses à. bout
+pousses à bout
-de vipere, moi
+de vipère, moi
-respecter. \ - Te
+respecter. — Te
-! - Te respecter... toi... qui nous se tous
+! — Te respecter ... toi ... qui nous as tous
-cupidité ? —
+cupidité ! —
-? Répete... rente - Je
+? Répète ... répète ? ... — Je
-n’accepte pasla fortune
+n’accepte pas la fortune
-effaré devtmt Tinsinuation qu’il
+effaré devant l’insinuation qu’il
-Tu dis... répète
+Tu dis ... répète
-PIERRE ET JEAN. 201 - Je
+— Je
-monde ehuohôte, ce
+monde chuchote, ce
-monde eolporte, que
+monde colporte, que
-t’a laiss sa
+t’a laissé sa
-bien I un
+bien ! un
-propre n’aeeepte pas
+propre n’accepte pas
-mère. ’ — Pierre... Pierre... Pierre... y songestu ? Toi... C’est toi... toi... qui
+mère. — Pierre ... Pierre ... Pierre ... y songes-tu ? ... Toi ... c’est toi ... toi ... qui
-? - Oui... moi... «fest moi.
+? — Oui ... moi ... c’est moi.
-que ’en crève
+que j’en crève
-deviné d’aho1’d et
+deviné d’abord et
-maintenant. - Pierre... Tais-toi... Maman
+maintenant. — Pierre ... Tais-toi ... Maman
-chambre à. côté
+chambre à côté
-nous entendre... qu’elle nous entend... Mais
+nous entendre ... qu’elle nous entend ... Mais
-fallait qu”il vidàt son
+fallait qu’il vidât son
-phrases d’halluci11é. Il
+phrases d’halluciné. Il
-personne 119 l’écoutait, parce qu”il devailx parler,
+personne ne l’écoutait, parce qu’il devait parler,
-yeux lixes (levant lui,
+yeux fixes devant lui,
-des sa11glots dans
+des sanglots dans
-comme s”il eût confesse sa misere et
+comme s’il eût confessé sa misère et
-ses paroles." Jean éperflu, et
+ses paroles. Jean éperdu, et
-convaincu soutlain par
+convaincu soudain par
-tout åt coup
+tout à coup
-: - Tiens,
+: — Tiens,
-s’enfuit, nu-tle, dans
+s’enfuit, nu-tête, dans
-retombant ; avec
+retombant avec
-et so11 ame s’était
+et son âme s’était
-tout a lillûllfü, et
+tout à l’heure, et
-plus comprendra0, savoir, se rap peler, par
+plus comprendre, savoir, se rappeler, par
-par :Îtcheté. Il
+par lâcheté. Il
-au leiidemain ;
+au lendemain ;
-lumière \five des
+lumière vive des
-deux lam-
+deux lampes,
-204 PIERRE ET JEAN. pes, l’ell’raya si
+l’effraya si
-aussi. p Alors
+aussi. Alors
-son e-teur, et
+son cœur, et
-comme l’ean qui eoule. Il
+comme l’eau qui coule. Il
-ses elasses avec
+ses classes avec
-les elieses élu monde
+les choses du monde
-son attention : Il aimait Perdre, la
+son attention. Il aimait l’ordre, la
-il (demeurait, devant
+il demeurait, devant
-par haine et
+par haine, et
-de leurinère une
+de leur mère une
-s’il l1irÎtVî].lÎL1ït1S été
+s’il n’avait pas été
-dans Pareille,
+dans l’oreille,
-certains eris de
+certains cris de
-la eert.itucle.. Il
+la certitude. Il
-derrière laporte, sa
+derrière la porte, sa
-était la qui
+était là qui
-elle s”était sauvée... elle
+elle s’était sauvée ... elle
-Un sur saut de
+Un sursaut de
-si 1’J1’olTl1)l. et
+si prompt et
-qu’il onfonça plutôt qu’il zfouvrit la
+qu’il enfonça plutôt qu’il n’ouvrit la
-seule botigie l’éclairait., pesée sur
+seule bougie l’éclairait, posée sur
-retourna, fouil12
+retourna, fouillant
-205 PIERRE ET JEAN ; lent les
+les
-regard anxieux., et il s”u1î›e1’ç11t que
+regard anxieux, et il s’aperçut que
-du lit, avaient été tires. Il
+du lit avaient été tirés. Il
-ouvrit. Sa. mère
+ouvrit. Sa mère
-couche, le figure
+couche, la figure
-dans li01’BlllBl’ qiifiello avait
+dans l’oreiller qu’elle avait
-mains crispees sur se tète, pour
+mains crispées sur sa tête, pour
-entendre. V Il
+entendre. Il
-étouffée. Puis l’a. ont sai7 sie par
+étouffée. Puis, l’ayant saisie par
-et qu”elle morduit pour ne pus crier.
+et qu’elle mordait pour ne pas crier.
-le Contact de
+le contact de
-bras erispes, lui eomniuniqua. la. secousse
+bras crispés, lui communiqua la secousse
-son iutiicihle torture. Lié11G1’°’iB et
+son indicible torture. L’énergie et
-force do11t D elle retenail ; avec
+force dont elle retenait avec
-dents le toile
+dents la toile
-de plumes sur
+de plumes, sur
-yeux el ; sur
+yeux et sur
-la vit* point
+la vît point
-lui parlàt pas,
+lui parlât pas,
-par lu commotion
+par la commotion
-reçut, jusquflà quel
+reçut, jusqu’à quel
-son cceur, son
+son cœur, son
-Il niétait pas
+Il n’était pas
-se rappele rien de eeque Feu-
+se rappela rien de ce que l’autre
-PIERRE IST JEAN. 207 tre lui
+lui
-il 1101’EllSo1111û. pas
+il ne raisonna pas
-il toneha seulement
+il toucha seulement
-sa ll,9)’ll1’B, il cria, en’baisant sa
+sa figure, il cria, en baisant sa
-aurait semble morte
+aurait semblé morte
-écoute-moi. n’est
+écoute-moi. Ça n’est
-tout à, coup
+tout à coup
-ses museles raidis
+ses muscles raidis
-doigts s’entr”ouvrant lâchèrent
+doigts s’entr’ouvrant lâchèrent
-toute pale, toute
+toute pâle, toute
-gouttes fl’eau. L’a.yant enlacée
+gouttes d’eau. L’ayant enlacée
-lui haisa les yeux, lon tement, par
+lui baisa les yeux, lentement, par
-mouillaient in. ses
+mouillaient à ses
-toujours :, — JN18’11"l€lll,111€l chere maman, sais
+toujours : — Maman, ma chère maman, je sais
-que ça. n’est
+que ça n’est
-! e Elle se sonleva. s’a.ssit, le
+! Elle se souleva, s’assit, le
-mon enfnt. Et ils resteront sans
+mon enfant. Et ils restèrent sans
-quelques -.instants encore elle sufloqua, tendant
+quelques instants encore elle suffoqua, tendant
-pour respirer. puis
+pour respirer, puis
-— (Îfest vrai. mon
+— C’est vrai, mon
-? C’e§ t vrai.
+? C’est vrai.
-je montais. Elle avait Fair d’une
+je mentais. Elle avait l’air d’une
-tomba à. genoux
+tomba à genoux
-Elle sfétait levée. avec
+Elle s’était levée, avec
-effrayantes. * Mais
+effrayantes. — Mais
-à to dire,
+à te dire,
-PIERRE E’I.’ JEAN. 209 lit. elle
+Et elle
-sais pas... est-ce
+sais pas ... est-ce
-je sais...je n’ai
+je sais ... je n’ai
-à faire... puisque je suis’toute seule.
+à faire ... puisque je suis toute seule.
-mot à. lui
+mot à lui
-: - Maman... maman... maman... EI. elle
+: — Maman ... maman ... maman... Et elle
-plus ta mère
+plus la mère
-pauvre enfant... adieu.
+pauvre enfant ... adieu.
-: -Tu ne so1°l.iras point d’ioi, maman
+: — Tu ne sortiras point d’ici, maman
-je t”aime, etje te
+je t’aime, et je te
-2l0 PIERRE ET JEAN. Elle murmura d’un.e voix aocablée :
+Elle murmura d’une voix accablée :
-plus possihl. Ce
+plus possible. Ce
-plus. ’ Il
+plus. Il
-amour : — Oh Z moi
+amour :— Oh ! moi
-peu ! - qu’elle
+peu !— qu’elle
-prit la’tête par
+prit la tête par
-elle demeure. immobile,
+elle demeura immobile,
-chaleur do sa
+chaleur de sa
-tout bas 7 dans l’or oille :
+tout bas, dans l’oreille :
-tu to trompes.
+tu te trompes.
-ce pardon-la m’a -sauvé la
+ce pardon-là m’a sauvé la
-en Fetreignant :
+en l’étreignant :
-je m”e’n aille.
+je m’en aille.
-que JB dirai,
+que je dirai,
-t’embrasser, cemprends-tu ?
+t’embrasser, comprends-tu ?
-tout has, dans Poreille : - Ma
+tout bas, dans l’oreille : — Ma
-veux, pa.rce que
+veux, parce que
-tu \ras me
+tu vas me
-de nfobéir, tout
+de m’obéir, tout
-tous à. Fenfer. Je
+tous à l’enfer. Je
-ce supplice-la, depuis
+ce supplice-là, depuis
-t’ai ditl... Oh I... 111011 petit Jean, songe... songe
+t’ai dit ! ... Oh ! ... mon petit Jean, songe ... songe
-mère î... - Je
+mère ! ... — Je
-— Maispense, mon
+— Mais pense, mon
-ne pour-
+ne pourrons
-212 Pllålålšfš ET JEAN. rons plus
+plus
-yeux *fassent baisser
+yeux fassent baisser
-maman. - Oui,
+maman. — Oui,
-oui, c’est\*rai ! O11 !
+oui, c’est vrai ! Oh !
-compris, va., ’toutes les
+compris, va, toutes les
-premier jour.’Mainte11anL, lorsque
+premier jour. Maintenant, lorsque
-la lnaison, mon
+la maison, mon
-saute il briser
+saute à briser
-lorsque j’ente11ds sa voix, sons que
+lorsque j’entends sa voix, je sens que
-vais Il’1, é\’ílnouir. Je t’avais C11Col’0, ’loll Maintenant,
+vais m’évanouir. Je t’avais encore, toi ! Maintenant,
-plus. Ghî mon
+plus. Oh ! mon
-que pourrais
+que je pourrais
-? r —› (lui, maman.
+? — Oui, maman.
-tu n”}’ penseras
+tu n’y penseras
-si (fêtait possible
+si c’était possible
-— (Jui, o’estpossil 1le. -~ lllomment veux-tu
+— Oui, c’est possible. — Comment veux-tu
-plus 0.IlL’l’B 1.011 frère
+plus entre ton frère
-? Est-ee que vous 11”y penserez
+? Est-ce que vous n’y penserez
-Je to le
+Je te le
-te lejure. Ifit puis,
+te le jure. Et puis,
-je m’engag*e et
+je m’engage et
-tuer. Ifllle fut
+tuer. Elle fut
-: Je L’aime plus
+: — Je t’aime plus
-plus. Voyons. sois
+plus. Voyons, sois
-jours. Veuxtu me
+jours. Veux-tu me
-les epaules dr Jean,
+les épaules de Jean,
-à la.longueur de
+à la longueur de
-Mon enfant... tac-lions dӏtre calmes
+Mon enfant ... tâchons d’être calmes
-fois Voir dans
+fois voir dans
-ce queije lis
+ce que je lis
-comme a lui... une
+comme à lui ... une
-heure après... je
+heure après ... je
-214 PIERRE ET JEAN. - Maman,
+— Maman,
-te jure... — Laisse-moi parler... Depuis
+te jure ... — Laisse-moi parler ... Depuis
-fils messoupçonnaít, et qu’i] devinait,
+fils me soupçonnait, et qu’il devinait,
-la coiitagion de
+la contagion de
-mais elle, le repousse. — Laisse »-moi... écoute... j’ai
+mais elle le repoussa. — Laisse-moi ... écoute ... j’ai
-choses à. tc dire
+choses à te dire
-tu comprennes.. mais
+tu comprennes ... mais
-comprendras pas... c’est que... si
+comprendras pas ... c’est que ... si
-devais rester... il faudrait... Nou, je
+devais rester ... il faudrait ... Non, je
-peux pasl... —
+peux pas ! ... —
-ne d’aurai pas trompé... Tu
+ne t’aurai pas trompé ... Tu
-toi, : fest ce pas
+toi, n’est-ce pas
-nous Voir encore,
+nous voir encore,
-me parclonnes, — rien
+me pardonnes,— rien
-qu’un pardon, - mais
+qu’un pardon,— mais
-ne m’en’]“veuilles pas
+ne m’en veuilles pas
-que j’aí fait... Il
+que j’ai fait ... Il
-mépriser I Moi
+mépriser ! ... Moi
-assez souffert... j’ai
+assez souffert ... j’ai
-de longtemps... Mais
+de longtemps ... Mais
-Jean, clis-toi bien
+Jean, dis-toi bien
-n’en ei pas
+n’en ai pas
-du eoeur, que
+du cœur, que
-je Paime encore
+je l’aime encore
-je Paimerai toujours,
+je l’aimerai toujours,
-joie, -tout mon
+joie, tout mon
-toute ma. consolation,
+toute ma consolation,
-tout, t.ont pour
+tout, tout pour
-216 PIIGRRE ET J EAN. longtemps ! Éeoute, mou petit, devan ! Dieu qui nfentend, je 11’aurais jamais
+longtemps ! Écoute, mon petit, devant Dieu qui m’entend, je n’aurais jamais
-l’existence, si’e ne l’avais as rencontré 1 jamais
+l’existence, si je ne l’avais pas rencontré, jamais
-une Leuå*i’esse. pas
+une tendresse, pas
-qui 110us font
+qui nous font
-Je n”ai. eu
+Je n’ai eu
-deux, Lou frère
+deux, ton frère
-Je 11, å’lIll’EllSjã£11’l€1l5 aimé 1*ie11,1’ie11 connu,
+Je n’aurais jamais aimé rien, rien connu,
-je n’aura.is pas
+je n’aurais pas
-venus iei. Je
+venus ici. Je
-donnée à. lui Loutentière, corps et ame, pour
+donnée à lui tout entière, corps et âme, pour
-pour 1’au£1*e. Et puis, i’ai compris qu”il nïaimait moins.
+pour l’autre. Et puis, j’ai compris qu’il m’aimait moins.
-je ifétais p.lus pour
+je n’étais plus pour
-été. »G’élaiL fini
+été. C’était fini
-j’ai plenréî... Comme (fest misérable et Lroinpeuig la vieî.. Il n’y a. rien qui dure... Et
+j’ai pleuré ! ... Comme c’est misérable et trompeur, la vie !. Il n’y a rien qui dure ... Et
-arrivés iei ; et jamaisje ne l’aî
+arrivés ici ; et jamais je ne l’ai
-il n”est venu... Il
+il n’est venu ... Il
-ses lettresl... Je Fattendais toujours... et
+ses lettres ! ... Je l’attendais toujours ! ... et
-revu î... et
+revu ! ... et
-est mortl... Mais
+est mort ! ... Mais
-je Taimerai jusqrfà. mon
+je l’aimerai jusqu’à mon
-tu aeeeptes d’être
+tu acceptes d’être
-quelquefois, iet que
+quelquefois, et que
-pensions av lui
+pensions à lui
-tu dérideras :. Jean
+tu décideras : Jean
-: - Reste, maman. ° Elle
+: — Reste, maman. Elle
-contre sajoue :
+contre sa joue :
-? Qtfallons-nous devenir
+? Qu’allons-nous devenir
-— Nous. trouverons
+— Nous trouverons
-chose. T u ne
+chose. Tu ne
-lui. q Au
+lui. Au
-de Paine elle fut erispée d’angoisse.
+de l’aîné elle fut crispée d’angoisse.
-elle Siéúfla, l’àme en
+elle s’écria, l’âme en
-petit, sauvemoi, fais
+petit, sauve-moi, fais
-sais pas... trouve... sauve-moi ! - Oui,
+sais pas ... trouve ... sauve-moi ! — Oui,
-de suite... il faut... Tout de suite... ne
+de suite ... il faut ... Tout de suite ... ne
-de lui... si
+de lui ... si
-promets. - Oh
+promets. — Oh
-lui murmure tout
+lui murmura tout
-: - Garde-moi
+: — Garde-moi
-cette combinaiSOH.
+cette combinaison.
-son affalement et
+son affolement et
-malade. - Ce
+malade. — Ce
-rentré. Voyons., aie du courage..I’arrangerai tout,
+rentré. Voyons, aie du courage. J’arrangerai tout,
-le promets., dès
+le promets, dès
-serai a neuf heures à. la
+serai à neuf heures à la
-chapeau. J e vais te ire conduire. —
+chapeau. Je vais te reconduire. —
-Elle essaye. de
+Elle essaya de
-sur ss jambes.
+sur ses jambes.
-de Palcali, et
+de l’alcali, et
-tempes avec’du vinaigre.
+tempes avec du vinaigre.
-enfin march er et
+enfin marcher et
-220 PJERRE ET JEAN. î Devant
+Devant
-de -leur logis il Pembrassa et
+de leur logis il l’embrassa et
-à pas* furbifs, l’escalier— silencieux,
+à pas furtifs, l’escalier silencieux,
-avec Fémotion retrouvée
+avec l’émotion retrouvée
-entendue revenir.,
+entendue revenir.
-les souois qui
+les soucis qui
-son frèr des
+son frère des
-mouvement, à. ne
+mouvement, à ne
-Il : fêtait point
+Il n’était point
-un ooup du
+un coup du
-plus ehers.
+plus chers.
-se révolter.. Le
+se révolter. Le
-pour ernporter, dans
+pour emporter, dans
-lui-même il
+lui-même ; il
-suite, des le
+suite, dès le
-et à, étudier
+et à étudier
-familles troublés, découvrit
+familles troublées, découvrit
-l’état d’ä.me de
+l’état d’âme de
-Il Féviterait facilement
+Il l’éviterait facilement
-des combinai-
+des combinaisons
-2211- PIERRE ET JEAN. sons sans
+sans
-soudaine Passaillit :- Cette
+soudaine l’assaillit :— Cette
-« Non, » d’al§ ›ord, et
+« Non » d’abord, et
-décida à. la
+décida à la
-pis, Il vendrait
+pis, il vendrait
-qui hrùlait en
+qui brûlait en
-de lfautre côté
+de l’autre côté
-brusquement à. Mm” Rosémilly,
+brusquement à Mme Rosémilly,
-des émotions’profondes nées
+des émotions profondes nées
-au bon beur, renoncer
+au bonheur, renoncer
-PIERRE ET JEAN. 225 maintenant qu”il s’était engagé vis-51-vis d’elle
+maintenant qu’il s’était engagé vis-à-vis d’elle
-elle lÎaccepterait encore
+elle l’accepterait encore
-Ne valait-ilpas mieux
+Ne valait-il pas mieux
-dépôt qu”il restituerait
+dépôt qu’il restituerait
-: Puisque
+: « Puisque
-que j”accepte aussi
+que j’accepte aussi
-» murmure par
+» murmuré par
-de Voir l’ayant
+de voir l’ayant
-fenêtre. Oui,
+fenêtre. « Oui,
-garde l’arge.nt de
+garde l’argent de
-» ’ Ayant
+» Ayant
-décidé à. l’abandonner
+décidé à l’abandonner
-en re » poussant l’une
+en repoussant l’une
-Comment Técarter ?
+Comment l’écarter ?
-le sif-
+le sifflet
-PIERRE ET JEAN. 221€ ílet d’un
+d’un
-une rponse en
+une réponse en
-il sӎtendit tout
+il s’étendit tout
-et rèvassa jusqu’au
+et rêvassa jusqu’au
-quelques démarolies et
+quelques démarches et
-mère Fattendait enfermée
+mère l’attendait enfermée
-sa ehambre. —
+sa chambre. —
-tu n’éta.is pas
+tu n’étais pas
-je 11’aurais jamais
+je n’aurais jamais
-descendre. * On
+descendre. On
-dans Fesealier : - On
+dans l’escalier : — On
-chien I On
+chien ! On
-il hurle : - Joséphine,
+il hurla : — Joséphine,
-— V’là, M’sieu,
+— V’la, M’sieu,
-avec mïsieu Jean
+avec M’sieu Jean
-228 PIERRE ET JEAN. Alors il voeiféra en
+Alors il vociféra en
-la tète vers
+la tête vers
-: t ’ - Louise ? Mm* Roland entrouvrit la
+: — Louise ? Mme Roland entr’ouvrit la
-répondit - Quoi
+répondit : — Quoi
-ami. ’ —
+ami. —
-d’un ehien !
+d’un chien !
-te voila, toi
+te voilà, toi
-Tu l’embêtes déjà. dans
+Tu t’embêtes déjà dans
-logis. * - Non,
+logis. — Non,
-le erispa, ,Fémotion des
+le crispa, l’émotion des
-Mme Boland demanda : - Pierre
+Mme Roland demanda : — Pierre
-monta Pesealier, avec
+monta l’escalier, avec
-entra. L7autre écrivait,
+entra. L’autre écrivait,
-leva. Bonjour.
+leva. — Bonjour.
-ne s’éta’it passé. - Tu
+ne s’était passé. — Tu
-? -~› Mais... o’est que... j’ai beaucoup à. travailler..La voix de 1’aîné tremblait,
+? — Mais ... c’est que ... j’ai beaucoup à travailler. La voix de l’aîné tremblait,
-son ceil
+son œil
-ce qu”il allait faire. - On ifattend. —
+ce qu’il allait faire. — On t’attend. —
-est-ce que... est-ce
+est-ce que ... est-ce
-bas ?... — Oui, c’esl ; même
+bas ? ... — Oui. c’est même
-m’a envoyé’te chercher.
+m’a envoyé te chercher.
-! alors... je
+! alors ... je
-geste saccade, et
+geste saccadé, et
-face à. face.
+face à face.
-et s’dtant penché
+et s’étant penché
-front à. liaiser comme
+front à baiser comme
-Il *se demandait
+Il se demandait
-et chère
+et « chère
-la ser-
+la servait
-PIERRE ET JEAN. 231 vait et
+et
-versait åi boire.
+versait à boire.
-dit l”horrible chose Passaillirent de
+dit l’horrible chose l’assaillirent de
-bouche, l’empochant de
+bouche, l’empêchant de
-par dïmpereeptibles liens.
+par d’imperceptibles liens.
-sur l’henre, n’importe
+sur l’heure, n’importe
-que c’ét’ait fini,
+que c’était fini,
-près (l,8l.1X, qu’il
+près d’eux, qu’il
-parlait, eausait avec
+parlait, causait avec
-Pierre Ifécoutant pas, n’entenclait point.
+Pierre n’écoutant pas, n’entendait point.
-232 PIERRE ET JEAN. Ce
+— Ce
-bâtiment d leur flotte.. On
+bâtiment de leur flotte. On
-premier v’oyage le
+premier voyage le
-s’étonnait :— Déjà
+s’étonnait : — Déjà
-été. - Pardon
+été. — Pardon
-aux hureaux de
+aux bureaux de
-administrateurs. - Ah
+administrateurs. — Ah
-? ’ - M.
+? — M.
-conseil cïadministration. Tiens,
+conseil d’administration. — Tiens,
-puis j”avais un
+puis j’avais un
-demander. - Ah
+demander. — Ah
-? - Certainement, c’esttresfacile1 Jean
+? — Certainement, c’est très facile ! Jean
-: q —
+: —
-acceptable qu”on mène
+acceptable qu’on mène
-faire là. des
+faire là des
-oui, lrès utiles,
+oui, très utiles,
-arriver à. vingt-cinq
+arriver à vingt-cinq
-sinon plus... Roland
+sinon plus ... Roland
-bigre I »
+bigre ! »
-sifflement, qui’lémoignaient (l’un profond
+sifflement, qui témoignaient d’un profond
-médecin à cinq
+médecin a cinq
-service, etc., etc.
+service, etc, etc.
-234 PIERRE ET JEAN. - Alors,
+Alors,
-: - Est-ce
+: — Est-ce
-— (Test le
+— C’est le
-rien ã. sa
+rien à sa
-dû, Tavant-veille, vendre
+dû, l’avant-veille, vendre
-hors celle-là., aucun
+hors celle-là, aucun
-PIERRE ET JEAN. 235 - Si
+— Si
-volontiers ladessus, moi. ’ Jean
+volontiers là-dessus, moi. Jean
-: - Pourquoi
+: — Pourquoi
-: - Et tous Les beaux
+: — Et tous tes beaux
-Pierre murmure :
+Pierre murmura :
-Il a des jours’où il
+Il y a des jours où il
-sacrifier, etrenonoer aux
+sacrifier, et renoncer aux
-ce : fest qulun début,
+ce n’est qu’un début,
-moyen d’arnasser quelques
+moyen d’amasser quelques
-Ça, o’est vrai.
+Ça, c’est vrai.
-: - Je
+: — Je
-raison. e
+raison.
-M. Pou1in, .que je connais beaucoupš Il
+M. Poulin, que je connais beaucoup ! Il
-Compagnie. Tai aussi
+Compagnie. J’ai aussi
-Lenient, Parmateur, qui
+Lenient, l’armateur, qui
-demandait et S011 frère 2 - Veux-tu
+demandait à son frère : — Veux-tu
-je tate aujourd’hui
+je tâte aujourd’hui
-serait peutlètre encore d’écrirc à
+serait peut-être encore d’écrire à
-de l’École de
+de l’Ecole de
-qui n’avaient en
+qui m’avaient en
-ces bateaux-la des
+ces bateaux-là des
-des Îprofesseurs Mas-Roussel, Rémusot, Flâche et
+des professeurs Mas-Roussel, Rémusot, Flache et
-les recolnmanclations douteuses.
+les recommandations douteuses.
-tout åt fait : - Ton
+tout à fait : — Ton
-souriait, rassu1’é, presque content, sur du
+souriait, rassuré, presque content, sûr du
-de slafflige1*longtemps. * - Tu
+de s’affliger longtemps. — Tu
-même, dit-il.. I - Tout ãt Fheure, tout
+même, dit-il. — Tout à l’heure, tout
-nerveux. - E Il
+nerveux. Il
-et sortit., Alors
+et sortit. Alors
-qu’est-ce queï tu
+qu’est-ce que tu
-? +- Rien... Je
+? — Rien ... Je
-chez Mm Bosémilly ? 4 — Mais... oui... oui... f — Tu sais... il
+chez Mme Rosémilly ? — Mais ... oui ... oui ... — Tu sais ... il
-aille au jourd’hui. ’-Oui... oui... C’est vrai.—~ Pourquoi
+aille aujourd’hui. — Oui ... oui ... C’est vrai. — Pourquoi
-indispensable ? — demanda
+indispensable ?— demanda
-habitué dïeilleurs à. ne
+habitué d’ailleurs à ne
-ce q n’on disait devan-t lui.
+ce qu’on disait devant lui.
-Parce qu’je lui
+Parce que je lui
-sa pipe. tandis
+sa pipe, tandis
-pour prenclre leurs
+pour prendre leurs
-lui. P Ils
+lui. Ils
-: l E —
+: —
-parfaitement à. s’en aller. * f Elle
+parfaitement à s’en aller. Elle
-: Le
+: — Le
-garçon I p —
+garçon ! —
-du tent sur
+du tout sur
-Lorraine. ’— Non... je
+Lorraine. — Non ... je
-pense à. tant
+pense à tant
-la tète baissée,
+la tête baissée,
-bizarre qu”on prend
+bizarre qu’on prend
-: - G’est vilain, la \fic I Si
+: — C’est vilain, la vie ! Si
-: -~ Ne
+: — Ne
-maman. - Est-ce
+maman. — Est-ce
-se fut encore,
+se tut encore,
-elle s”exaspérait contre
+elle s’exaspérait contre
-et Paspeet commun
+et l’aspect commun
-malheur. *C’était a cela, à. la
+malheur. C’était à cela, à la
-homme, qu’el]e devait de l’avcir trompé,
+homme, qu’elle devait de l’avoir trompé,
-ses fiis et fait à. l’autre
+ses fils et fait à l’autre
-dont pùt saigner
+dont pût saigner
-mère. *
+mère.
-21-0 Pili’-BRE ET JEAN. s Elle
+Elle
-si aíïreux pour
+si affreux pour
-fille (Fépouser un mari comme’mien, »
+fille d’épouser un mari comme le mien. »
-pensait à. celui
+pensait à celui
-paternelle, l’irom constante
+paternelle, l’ironie constante
-avaient-ils préparé.son ame a l’aveu
+avaient-ils préparé son âme à l’aveu
-moins dӏtre le
+moins d’être le
-veille, s’i1’11Tavaitpas en le
+veille, s’il n’avait pas eu le
-révolte, dîndignation et
+révolte, d’indignation et
-par Mm” Roland, c’est’que depuis
+par Mme Roland, c’est que depuis
-lourdaud honasse. a Ils
+lourdaud bonasse. Ils
-de M” Rosémilly.
+de Mme Rosémilly.
-on décou-Vrait toute
+on découvrait toute
-Havre. - s
+Havre.
-PIERRE ET JEAN. 24-1 En apercevant Mm” Roland
+En apercevant Mme Roland
-au 1 ieu de
+au lieu de
-comme touj ours, elle
+comme toujours, elle
-et Pemhrassa, car
+et l’embrassa, car
-démarche. - Le
+démarche. Le
-pêcheur agilant un
+pêcheur agitant un
-la voile. qui
+la voile, qui
-sous uuciel plein
+sous un ciel plein
-de Tépoux qui
+de l’époux qui
-sombrer. r ’ Les
+sombrer. Les
-société. * Une
+société. Une
-blonde rève, accoudée
+blonde rêve, accoudée
-s’en iå
+s’en
-regarde la. côte
+regarde la côte
-Les visit.eu1*s, généralement, étaient émns et
+Les visiteurs, généralement, étaient émus et
-poétiques. Ou comprenait
+poétiques. On comprenait
-de suite., sans explication et
+de suite, sans explication, et
-la réverie. Elle avait dù perdre
+la rêverie. Elle avait dû perdre
-! L°œil, des l’entrée,
+! L’œil, dès l’entrée,
-façon (l’une gravure
+façon d’une gravure
-rectitude quïieeentuait encore
+rectitude qu’accentuait encore
-sièges clemeuraient rangés
+sièges demeuraient rangés
-rideaux blanesi immaculés,
+rideaux blancs, immaculés,
-dorée, fle style
+dorée, de style
-melon d’a.appartement. Les
+melon d’appartement. Les
-en s’asse§ ’anL modifièrent
+en s’asseyant modifièrent
-sortie au jourd’hui ? demandait lllw* Roland.
+sortie aujourd’hui ? demandait Mme Roland.
-peu iatiguée. Et elle rappele., comme
+peu fatiguée. Et elle rappela, comme
-plaisir quielle avait
+plaisir qu’elle avait
-24-if PIERRE ET JEAN. I —~ Vous savez, disait-elle ; que j”ai mangé cc matin
+— Vous savez, disait-elle, que j’ai mangé ce matin
-un our ou
+un jour ou
-cette partie-là... Le
+cette partie-là ... Le
-la premlre ? a a —
+la première ? —
-semble qu”elle esttfinie.. ° —
+semble qu’elle est finie. —
-Madame, jfai fait,
+Madame, j’ai fait,
-chez moi.. Elle
+chez moi. Elle
-venons, mamanet moi,
+venons, maman et moi,
-sourire :.Non, Monsieur,
+sourire : — Non, Monsieur,
-Et -il demanda : - Le
+Et il demanda : — Le
-possible, 11’est-ce pas ? - Quand
+possible, n’est-ce pas ? — Quand
-voudrez. t— Six
+voudrez. — Six
-? ’— Je
+? — Je
-? t Mm” Roland
+? Mme Roland
-vous romercie seulement
+vous remercie seulement
-heureux. ’ —
+heureux. —
-Mme Rosemilly se
+Mme Rosémilly se
-bras Mm Roland, Pembrassa longtemps
+bras Mme Roland, l’embrassa longtemps
-Elle Ilrtlllfîllf, pu
+Elle n’aurait pu
-éprouvait. Cflétait triste
+éprouvait. C’était triste
-Elle avait.perdu un
+Elle avait perdu un
-face à. face, sur -1 4.
+face à face, sur
-réglé, M“’°Bosémilly parut
+réglé, Mme Rosémilly parut
-: * - Vous
+: — Vous
-même rongeur couvrit
+même rougeur couvrit
-qui @pondit : - Oh
+qui répondit : — Oh
-: r —
+: —
-que nous, avons décidé. Mm ? Rosémilly,
+que nous avons décidé. Mme Rosémilly,
-le honhomme comptait
+le bonhomme comptait
-peu. q Quand MY” Roland- se
+peu. Quand Mme Roland se
-: ’ ’ ~
+:
-PIERRE ET JEAN. 2-’1-7 - Si
+— Si
-ayant Pépouvante de
+ayant l’épouvante de
-Ils entreront chez
+Ils entrèrent chez
-Dès qu’elle, sentit
+Dès qu’elle sentit
-changeait Perdre établi
+changeait l’ordre établi
-elle ent disposé
+elle eut disposé
-et les.chemises sur
+et les chemises sur
-tablettes sociales, divisé
+tablettes spéciales, divisé
-: —› Jean,
+: — Jean,
-donc Voir comme
+donc voir comme
-2-18 PIERRE ET JEAN. Soudain, comnie il
+Soudain, comme il
-lui enlaeant le
+lui enlaçant le
-elle Pembrassa en
+elle l’embrassa en
-la ehemine un
+la cheminée un
-blanc, qu”elle tenait
+blanc, qu’elle tenait
-: - Qu’est-ee que e”est ? Gomme elle
+: — Qu’est-ce que c’est ? Comme elle
-dit-il. ’ Mais
+dit-il. Mais
-leva, ’prit vivement cette relique. douloureuse
+leva, prit vivement cette relique douloureuse
-alla Penfermer à
+alla l’enfermer à
-tiroir d e son
+tiroir de son
-larme auherd de
+larme au bord de
-— Mainten’ant, je
+— Maintenant, je
-tient bien* ta
+tient bien ta
-rendre compte.-
+rendre compte.
-Rémusot, Flâche et
+Rémusot, Flache et
-termes la plus
+termes les plus
-le D” Pierre
+le Mme Pierre
-par M." Marchand
+par M. Marchand
-transatlantique, .appuyées par
+transatlantique, appuyées par
-Poulin, juge. aurlribunal (le commerce, Lenient, .gros armateur,
+Poulin, juge au tribunal de commerce, Lenient, gros armateur,
-la ;Lo›-mine n’était’pas encore
+la Lorraine n’était pas encore
-qui Pen prévenait
+qui l’en prévenait
-condamné à. mort
+condamné à mort
-sa soufl’rance adoucie
+sa souffrance adoucie
-la pensée’de ce
+la pensée de ce
-par Peau qui
+par l’eau qui
-frère Finfãme secret
+frère l’infâme secret
-soulagé d’avoir* parlé.
+soulagé d’avoir parlé.
-« Qu’a-
+« Qu’a-t-elle
-PIERRE ET JEAN ; 251 t-elle pu dire à. Jean
+pu dire à Jean
-ou at-elle nié
+ou a-t-elle nié
-Que pense—t-il d’elle,
+Que pense-t-il d’elle,
-tendance à, se
+tendance à se
-mais Faune pleine
+mais l’âme pleine
-mon coeur, car
+mon cœur, car
-lettres de- tes professeurs. e Et
+lettres de tes professeurs. Et
-mère haissa la
+mère baissa la
-pour sïnformer près
+pour s’informer près
-Le D” Pirette étant a bord, il s°y rendit,
+Le Mme Pirette étant à bord, il s’y rendit,
-de Fimmense bâtiment
+de l’immense bâtiment
-où la’chute des
+où la chute des
-des contremaître set à. la
+des contremaîtres et à la
-par Phaleine rauque
+par l’haleine rauque
-corps entier’du gros navire. H Mais
+corps entier du gros navire. Mais
-rue, une’tristesse nouvelle
+rue, une tristesse nouvelle
-et fïenveloppa commeces brumes
+et l’enveloppa comme ces brumes
-sur lamer, venues
+sur la mer, venues
-épaisseur insai-sissable quelque - chose de mystérie.ux et* d’impur.-comme le
+épaisseur insaisissable quelque chose de mystérieux et d’impur comme le
-plus à, rien.
+plus à rien.
-mais Faffolement d’une bète sans abri une
+mais l’affolement d’une bête sans abri, une
-de l”homme qui
+de l’homme qui
-tranquille s’étaî’t révoltée
+tranquille s’était révoltée
-les lefidemains futurs.
+les lendemains futurs.
-repos à. la
+repos à la
-résiste iö
+résiste
-2541*1 ERR|§ ’ET JEAN. au vent. llflaintenant, tout ce qu’o11 aime
+au vent. Maintenant, tout ce qu’on aime
-gronde el ; engloutit.
+gronde et engloutit.
-d’espace autrur de
+d’espace autour de
-pour march er comme
+pour marcher comme
-de jarnlins, de
+de jardins, de
-de 1°eau et
+de l’eau et
-jours (ll01’î1g’G il
+jours d’orage il
-cloisons, s”accrocher aux
+cloisons, s’accrocher aux
-se crampolmer aux
+se cramponner aux
-le perle, d’une
+le porte, d’une
-continue, 1’ég : l. Ill.èl’G, exaspérante. Et il. se
+continue, régulière, exaspérante. Et il se
-sa «mère s’était
+sa mère s’était
-PIERRE ET JEAN. 25555 ll allait
+Il allait
-au cceur ce
+au cœur ce
-et console. G’éta.it, au
+et consolé. C’était, au
-qui va. tendre
+qui va tendre
-sentir quelq’u”un souffrir
+sentir quelqu’un souffrir
-songea ãt Marowsko. Seul le-vieux Polonais Paimait assez
+songea à Marowsko. Seul le vieux Polonais l’aimait assez
-suite à. l’aller
+suite à l’aller
-le pharma.cie11, qui
+le pharmacien, qui
-aperçoit plus, j¿t’l11EtlS ?
+aperçoit plus jamais ?
-expliqua qu”il avait eu ât entreprendre
+expliqua qu’il avait eu à entreprendre
-travailleur. Ou n’y
+travailleur. On n’y
-médicaments à. bon
+médicaments à bon
-médecins 11’y cr donnaient point
+médecins n’y ordonnaient point
-: - Si
+: — Si
-bottes. ’ Pierre
+bottes. Pierre
-vous ètre d’aucun
+vous être d’aucun
-son éme’tion fut
+son émotion fut
-: T-Vous... vous... qu’est-ce quevcus dites
+: — Vous... vous... qu’est-ce que vous dites
-— J e dis
+— Je dis
-de couliance, et qui l’abandoniiait ainsi.
+de confiance, et qui l’abandonnait ainsi.
-: - Mais vous 11,3. IlBZ pas
+: — Mais vous n’allez pas
-trahir à. votre
+trahir à votre
-de Femhrasser : -~ Mais
+de l’embrasser : — Mais
-! q —
+! —
-voulez-vous I Il
+voulez-vous ! Il
-vive moimême. Je
+vive moi-même. Je
-un son de fortune. Marowslio répétait : v —
+un sou de fortune. Marowsko répétait : —
-moi. A mon âge, e“est lini. C’est
+moi. À mon âge, c’est fini. C’est
-prouver qu”il n’avait
+prouver qu’il n’avait
-point, révolte de
+point, révolté de
-et il. finit
+et il finit
-des évènements politiques
+des événements politiques
-autres F rançais, vous
+autres Français, vous
-tour, el ; le
+tour, et le
-: - Vous etes injuste,
+: — Vous êtes injuste,
-Au revoir..l’espere que
+Au revoir. J’espère que
-raisonnable. J ’ Et il Sûrtit. —
+raisonnable. Et il sortit. —
-ou q.u’il avait
+ou qu’il avait
-Il hsita, gardant
+Il hésita, gardant
-PIERRE ET JEAN. Êåítl instinctive, puis soutlai11, se
+instinctive, puis soudain, se
-: , Elle
+: « Elle
-» ElLllSl01’lol1lL& pour
+» Et il s’orienta pour
-riaient, eriaient, et
+riaient, criaient, et
-des books vides
+des bocks vides
-rapportant pleius de
+rapportant pleins de
-eut 111’OL1\’ë une
+eut trouvé une
-il attenclit, espérant
+il attendit, espérant
-reconnaîtrait. ’ Mais
+reconnaîtrait. Mais
-repassait élevant lui,
+repassait devant lui,
-coup dleil, trottant
+coup d’œil, trottant
-jupes avce’un petit
+jupes avec un petit
-pièce dlargent. Elle
+pièce d’argent. Elle
-servies. - Eh
+servies. — Eh
-bonjour à. ses
+bonjour à ses
-? E
+?
-260 PIERRE ET JEAN. 1 Elle
+Elle
-! destvous. Vous
+! c’est vous. Vous
-je n’a.i pas
+je n’ai pas
-aujourd’hui. Cst un book que
+aujourd’hui. C’est un bock que
-un hook. Quand
+un bock. Quand
-: - Je
+: — Je
-adieux. J e pars.
+adieux. Je pars.
-: - Ah
+: — Ah
-beau paysf ’ Et
+beau pays. Et
-de plus.. Vraiment
+de plus. Vraiment
-ce jour-là.. Il
+ce jour-là. Il
-vers *la mer.
+vers la mer.
-son @re et
+son père et
-à Ferrière, fumaient
+à l’arrière, fumaient
-d’esprit. ».
+d’esprit. »
-PIERRE ET JEAN. 261 Et il s”assit sur
+Et il s’assit sur
-pour tàcher de fÿengourdir dans
+pour tâcher de s’engourdir dans
-brute. ’ Quand
+brute. Quand
-: - -ll va tc falloir un’tas d’affaires
+: — Il va te falloir un tas d’affaires
-rien autre., de
+rien autre, de
-rien. ».Mais il
+rien. » Mais il
-se vetir décemment,
+se vêtir décemment,
-je l11ill1f01’merai à
+je m’informerai à
-pour la. première
+pour la première
-si - 15.
+si
-grâce. A * Le fle” octobre,
+grâce. Le 1er octobre,
-pas -que je
+pas que je
-à Uinstaller sur
+à t’installer sur
-? -¿- Non,
+? — Non,
-: * - Je
+: — Je
-chambrette. - Ce
+chambrette. — Ce
-petit. W ll. passa,
+petit. Il passa,
-face blème.-Or Roland,
+face blême. Or Roland,
-ce jour-la même,
+ce jour-là même,
-et s°étonna beaucoup
+et s’étonna beaucoup
-PIERRE ET JEAN. 263 sa femme n’eùt aucune
+sa femme n’eût aucune
-fouetter lout le
+fouetter tout le
-: I -›- Vous
+: — Vous
-? -. Roland s’écria :’ -« Mais
+? Roland s’écria : — Mais
-Mais certaine1’ne11t, dit-elle
+Mais certainement, dit-elle
-être la-bas neuf
+être là-bas à neuf
-nous emhara quer sur
+nous embarquer sur
-de -Uatteuclre hors
+de t’attendre hors
-? * q — oui, certainement.
+? — Oui, certainement.
-: - De
+: — De
-le mole quand
+le môle quand
-Une heuretplus tard
+Une heure plus tard
-étendu da11s son
+étendu dans son
-un ceroueil. Il
+un cercueil. Il
-qui s’étaittpassé depuis
+qui s’était passé depuis
-son ame. Ai force
+son âme. À force
-vouloir a quelqu”un et
+vouloir à quelqu’un et
-à vau-1°eau à. la
+à vau-l’eau à la
-son existence..Il se
+son existence. Il se
-plus et.tachait’d’engourdir son
+plus et tâchait d’engourdir son
-blessure jusque-la si
+blessure jusque-là si
-ces gens-~affairés, inquiets,
+ces gens affairés, inquiets,
-dans Peffarement du
+dans l’effarement du
-La grande. pièce
+La grande pièce
-d’or p1*olon g=eait indéfiniment
+d’or prolongeait indéfiniment
-grenat. G’était bien la le
+grenat. C’était bien là le
-commun lesgens riches
+commun les gens riches
-luxe opulent.était celui
+luxe opulent était celui
-satisfait l’oeil des
+satisfait l’œil des
-un grantl troupeau
+un grand troupeau
-par une.odeur nauséabonde
+par une odeur nauséabonde
-des hétes. Alors,
+des bêtes. Alors,
-des centaines.d’hommes, de
+des centaines d’hommes, de
-écrasés, par-
+écrasés, partant
-1 PIERRE ET JEAN. 267 tant avec
+avec
-la lutt acharnée,
+la lutte acharnée,
-existence (Tabominahle misere, le
+existence d’abominable misère, le
-son coeur fut
+son cœur fut
-pitié qu”il s’en
+pitié qu’il s’en
-et Mm” Rosémilly Fattendaient déjà
+et Mme Rosémilly l’attendaient déjà
-cabine. - Si
+cabine. — Si
-dit-il. Q —
+dit-il. —
-répondit M” Roland
+répondit Mme Roland
-gris lemois ders nier, devenaient
+gris le mois dernier, devenaient
-268 PIERRE ET JEAN. Il eut grand-peine a faire
+Il eut grand’peine à faire
-» " Alors
+» Alors
-silence. r Mme Bosémilly voulut
+silence. Mme Rosémilly voulut
-fenêtres, dit-elle ; t r - C’est un=*hublot, répondit
+fenêtres, dit-elle. — C’est un hublot, répondit
-violents, puis’il expliqua
+violents, puis il expliqua
-: Tu
+: — Tu
-fit Voir une
+fit voir une
-de la.matière qu’elle
+de la matière qu’elle
-il lit un
+il fit un
-porte. - Entrez
+porte. — Entrez
-dit, entendant la
+dit, en tendant la
-: H —
+: —
-que ] n’ai
+que je n’ai
-silence recommence. ’ Mais, tout a coup,
+silence recommença. Mais, tout à coup,
-capitaine prête. l’oreille.
+capitaine prêta l’oreille.
-270 PIERRE ET JEAN. -+ Il
+— Il
-voulons emlaarquer dans la Per¿’e pour
+voulons embarquer dans la Perle pour
-mer. n Roland
+mer. Roland
-afin l’impressionner les
+afin d’impressionner les
-la Lorraívze sans doute, et’il se
+la Lorraine sans doute, et il se
-: o —
+: —
-mon garcon. a ll ombrassa Pierre
+mon garçon. Il embrassa Pierre
-puis rouvril la perle. ’ Mm” Roland ne hougoait point ol demeurait
+puis rouvrit la porte. Mme Roland ne bougeait point et demeurait
-yeux baisses, très pale. ’ D Sen mari
+yeux baissés, très pâle. Sou mari
-: ’l —
+: —
-se dressa., fit
+se dressa, fit
-tendit, Pune après
+tendit, l’une après
-de Mm” Rosémilly,
+de Mme Rosémilly,
-: a n — A quand
+: — À quand
-? - Je
+? — Je
-d’impatience. Adieu,
+d’impatience. — Adieu,
-pressé. - »- Adieu,
+pressé. — Adieu,
-de nouveau’toutes les
+de nouveau toutes les
-s’éloigna. - Vite,
+s’éloigna. — Vite,
-criait la père. Un liacre les, attendait
+criait le père. Un fiacre les attendait
-à l’avant-’port où Papag1*is tenait
+à l’avant-port où Papagris tenait
-toute prète a prendre
+toute prête à prendre
-; clétait un
+; c’était un
-de 1’acier. e Jean
+de l’acier. Jean
-le matelotborda1’autre et
+le matelot borda l’autre et
-mirent aramer. Sur
+mirent à ramer. Sur
-foule irmombrable, remuante
+foule innombrable, remuante
-la Lorraizze. ’
+la Lorraine.
-vagues l1umaines et
+vagues humaines et
-du mole. Le
+du môle. Le
-: v - Vous
+: — Vous
-Tout în. coup
+Tout à coup
-: * — La voila. J”aperçois sa mature et
+: — La voilà. J’aperçois sa mâture et
-bassin. - Hardi I les
+bassin. — Hardi ! les
-Beausire. Mm” Roland
+Beausire. Mme Roland
-dans safpoehe et
+dans sa poche et
-dans l’avant port... Elle
+dans l’avant-port... Elle
-bravo I... Elle sfiengage dans les jetéesl.. Entendez-vous
+bravo !... Elle s’engage dans les jetées !... Entendez-vous
-bravo E... G, BSlZ le Ne ptm’ze qui
+bravo !... c’est le Neptune qui
-la voila, la
+la voilà, la
-Dieu 1 regardez donc I... Mm” Rosémilly
+Dieu ! regardez donc !... Mme Rosémilly
-hommes cesseront de
+hommes cessèrent de
-seule M“’° Roland
+seule Mme Roland
-paquebot, traîne par
+paquebot, traîné par
-avait Fair, devant
+avait l’air, devant
-port. Etle peuple havrais masse sur
+port. Et le peuple havrais massé sur
-» aoelamant et
+» acclamant et
-la mor sa
+la mer sa
-Elle, des qn”elle eut franchi Pétroit passage
+Elle, dès qu’elle eut franchi l’étroit passage
-La voila... la voilàl... eriait toujours
+La voilà... la voilà !... criait toujours
-et-t q vienne ET JEAN. - Qn’est-ce que
+— Qu’est-ce que
-route ?Jean, tout bas., dit at sa mère :— Regarde,
+route ? Jean, tout bas, dit à sa mère : — Regarde,
-Et Mm* Roland
+Et Mme Roland
-yeux aveugles par
+yeux aveuglés par
-larmes. ’ La Lorimfne arrivait, lancée :Et toute vitesse des sa
+larmes. La Lorraine arrivait, lancée à toute vitesse dès sa
-lunette hraquée, annonça
+lunette braquée, annonça
-Attention I M.
+Attention ! M.
-est à. llfl.1’1’lÎ3l’B, tout
+est à l’arrière, tout
-Attention 1. Haut comme u11e montagne
+Attention ! Haut comme une montagne
-Perle. ’-Et 1vr=*= nanas, éperdue, affolée, tenait les
+Perle. Et Mme Roland, éperdue, affolée, tendit les
-casquette galonnéc, qui
+casquette galonnée, qui
-jetait ãt deux
+jetait à deux
-baisers d*adieu. Mais
+baisers d’adieu. Mais
-petit, elïaeé comme
+petit, effacé comme
-tache imperceptilîde sur
+tache imperceptible sur
-Elle s”etTorçait de
+Elle s’efforçait de
-PIERRE ETp JEAN.’ 275 loan lui
+Jean lui
-: —, Tu
+: — Tu
-Oui, j’aivu. Comme
+Oui, j’ai vu. Comme
-en sec-onde comme
+en seconde comme
-l’Océan. Mm” Roland
+l’Océan. Mme Roland
-s’enfoncer a1’hot-izen vers
+s’enfoncer à l’horizon vers
-inconnue, a ll£tî. Il.1’B bout du 11101112-lB.t›*SL11’ce bateau
+inconnue, à l’autre bout du monde. Sur ce bateau
-sur eo bateau qu’elle n’aporoevrait plus
+sur ce bateau qu’elle n’apercevrait plus
-à l”heure, était
+à l’heure, était
-fils, son-pauvre fils.
+fils, son pauvre fils.
-cœur s’n allait
+cœur s’en allait
-semblait e11eore qu’elle
+semblait encore qu’elle
-: a —
+: —
-que j”ai mal.
+que j’ai mal.
-avec M’“° Ptosemilly, et
+avec Mme Rosémilly, et
-— I à une
+— Il a une
-tournure, tout* de
+tournure, tout de
-avait lfàme trop troublée pourlsenger à. ce
+avait l’âme trop troublée pour songer à ce
-: - Je
+: — Je
-épouse Mm" Besémilly. Hfilzefbonhomme fut
+épouse Mme Rosémilly. Le bonhomme fut
-: » — Ah liah I Comment
+: — Ah bah ! Comment
-épouser M“’° R07 sérnilly ? i i v —
+épouser Mme Rosémilly ? —
-demander ten avis
+demander ton avis
-même. - U —
+même. —
-! Liens ! y a-t-il
+! tiens ! Y a-t-il
-cette affaire-la ?
+cette affaire-là ?
-être sur d’être
+être sûr d’être
-PIERRE ET JEAN. 277 —~ Très
+— Très
-bien. G’est parfait.
+bien. C’est parfait.
-François I“, sa
+François Ier, sa
-avait l’aîr d’un
+avait l’air d’un
-de b1*t¿m§ »¿. t :, ..W ¢ 1 ’ » : r’.’Î \ €.’ -v T \.\ ’-t F-*.=" J f ~-., L , .-*’ FIN Paris. — Typ. \Georges Clmmerot, 19, rue des Saints-Pères. - 21678 1 6 1’
+de brume. {{interligne|5em}} FIN