Voltaire : Œuvres complètes de Voltaire, éd. Louis Moland, tome 22
Œuvres complètes de Voltaire/Tome 22
Mélanges (1)
Mélanges (1)
DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE PREMIER VOLUME
DES MÉLANGES.
Pages.
LETTRE À M. D***, au sujet du prix de poésie donné par l’Académie française en l’année 1714
1
13
ESSAI SUR LA POÉSIE ÉPIQUE. (1726)
16
16
À M*** (1727)
17
À M*** (1727)
25
SOTTISE DES DEUX PARTS. (1728)
63
HARANGUE prononcée le jour de la clôture du théâtre. (1730)
69
LETTRES PHILOSOPHIQUES. (1734)
75
Lettre I.
82
—II.
86
—III.
88
—IV.
91
95
98
—VIII.
102
—IX.
105
—X.
109
111
—XII.
116
—XIII.
—XIV.
—XVIII.
—XIX.
—XXIV.
TRAITÉ DE MÉTAPHYSIQUE. (1734.) Introduction. — Doutes sur l’homme
Sommaire des raisons en faveur de l’existence de Dieu
Difficultés sur l’existence de Dieu
Réponse à ces objections
Conséquences nécessaires de l’opinion des matérialistes
FRAGMENT D’UNE LETTRE SUR DIDON, tragédie (1734)
CONSEILS À UN JOURNALISTE sur la philosophie, l’histoire, le théâtre, les pièces de poésie, les mélanges de littérature, les anecdotes littéraires, les langues et le style. (1737)
ÉCLAIRCISSEMENTS NÉCESSAIRES donnés par M. de Voltaire, le 20 mai 1738, sur les Éléments de la philosophie de Newton
Éclaircissement sur la lumière
Sur une vérité importante d’optique
Sur un cas très-singulier de caloptrique
Sur les preuves contre l’existence des tourbillons
Sur la période de 26,000 ans, et sur la figure de la terre
Sur le flux et le reflux de la mer
Sur les comètes
FRAGMENT D’UN MÉMOIRE envoyé à divers journaux. (1738)
Avertissement des éditeurs de l’édition de Kehl
Première partie. — De la nature du feu. — Article I. Ce que c’est que la substance du feu, et à quoi on la peut connaître
Article II.
Si le feu est un corps qui ait toutes les propriétés générales de la matière
Article III.
Quelles sont les autres propriétés générales du feu
Section i.
D’où le feu a-t-il le mouvement ?
Section ii.
N’est-il pas la cause de l’élasticité ?
Section iii.
L’air ne reçoit-il pas aussi son ressort du feu ?
Section iv.
Suite de l’examen comment le feu cause l’élasticité
Section v.
N’est-il pas la cause de l’électricité ?
Article IV.
Suite des autres propriétés générales par lesquelles on cherche à déterminer la nature du feu
Seconde partie. — De la propagation du feu
Article I.
Comment produisons-nous le feu ?
Article II.
Comment le feu agit-il ?
Article III.
Proportions dans lesquelles le feu embrase un corps quelconque
Article IV.
De la communication du feu ; comment et en quelle proportion le feu se communique d’un corps à un autre
Article V.
Ce que c’est que l’aliment du feu, et ce qui est nécessaire
pour qu’un corps s’embrase et demeure embrasé
Article VI.
Comment le feu s’éteint
Avertissement de Beuchot
I.
Sa naissance, son éducation, et sa comédie du Café
II.
Ses premiers maîtres et ses premières satires
III.
Sa comédie du Flatteur ; ses opéras
IV.
Histoire des fameux couplets
V.
Accusation de Rousseau contre Saurin ; bannissement de ce poëte par arrêt du parlement
VI.
Sa retraite en Suisse ; édition de ses ouvrages ; son passage à Vienne auprès du prince Eugène
VII.
Son séjour à Bruxelles ; ses brouilleries avec Voltaire
Lettre du sieur Saurin à Mme Voisin
Extrait de l’arrêt du parlement rendu au sujet du procès criminel entre J.-B. Rousseau et J. Saurin, de l’Académie royale des sciences
OBSERVATIONS sur MM. Jean Lass, Melon et Dutot ; sur le commerce, le luxe, les monnaies et les impôts
LE PRÉSERVATIF. (1738)
Première partie. Métaphysique. — Chap. I. — De Dieu. Raisons que tous les esprits ne goûtent pas. Raisons des matérialistes
403
Chap. II. — De l’espace et de la durée, comme propriétés de Dieu. — Sentiment de Leibnitz. Sentiment et raisons de Newton. Matière infinie impossible. Épicure devait admettre un Dieu créateur et gouverneur. Propriétés de l’espace et de la durée
407
Chap. III. — De la liberté dans Dieu, et du grand principe de la raison suffisante. — Principes de Leibnitz, poussés peut-être trop loin. Ses raisonnements séduisants. Réponse. Nouvelles instances contre le principe des indiscernables
411
Chap. IV. — De la liberté dans l’homme. Excellent ouvrage contre la liberté ; si bon, que le docteur Clarke y répondit par des injures. Liberté d’indifférence. Liberté de spontanéité. Privation de liberté, chose très commune. Objections puissantes contre la liberté
412
Chap. V. — De la religion naturelle. Reproche de Leibnitz à Newton, peu fondé. Réfutation d’un sentiment de Locke. Le bien de la société. Religion naturelle. Humanité
418
Chap. VI. — De l’âme, et de la manière dont elle est unie au corps et dont elle a ses idées. — Quatre opinions sur la formation des idées : celles des anciens matérialistes, celle de Malebranche, celle de Leibnitz ; opinion de Leibnitz combattue
422
Chap. VII. — Des premiers principes de la matière. Examen de la matière première. Méprise de Newton. Il n’y a point de transmutations véritables. Newton admet les atomes
427
Chap. VIII. — De la nature des éléments de la matière, ou des monades. — Opinion de Newton. Imagination de Leibnitz
432
Chap. IX. — De la force active, qui met tout en mouvement dans l’univers. — S’il y a toujours même quantité de force dans le monde. Examen de la force. Manière de calculer la force. Conclusion des deux partis
434
Seconde partie. — Physique newtonienne. — Introduction
438
Chap. I. — Premières recherches sur la lumière, et comment elle vient à nous. Erreurs de Descartes à ce sujet. — Définition singulière par les péripatéticiens. L’esprit systématique a égaré Descartes. Son système faux. Du mouvement progressif de la lumière. Erreur du Spectacle de la Nature. Démonstration du mouvement de la lumière, par Roemer. Expérience de Roemer contestée et combattue mal à propos. Preuves de la découverte de Roemer par les découvertes de Bradley. Histoire de ces découvertes. Explication et conclusion
439
Chap. II. — Système de Malebranche aussi erroné que celui de Descartes ; nature de la lumière ; ses routes ; sa rapidité. — Erreur du P. Malebranche. Expérience qui détruit la chimère des tourbillons lumineux. Définition de la matière de la lumière. Feu et lumière sont le même être. Rapidité de la lumière. Petitesse de ses atomes. Fausse idée sur la manière dont elle nous vient. Progression de la lumière. Preuve de l’impossibilité du plein. Obstination contre ces vérités. Abus de la sainte Écriture contre ces vérités
446
Chap. III. — La propriété que la lumière a de se réfléchir n’était pas véritablement connue ; elle n’est point réfléchie par les parties solides des corps, comme on le croyait. — Aucun corps uni. Lumière non réfléchie par les parties solides. Expériences décisives. Comment et en quel sens la lumière rejaillit du vide même. Comment on en fait l’expérience. Conclusion de cette expérience. Plus les pores sont petits, plus la lumière passe. Mauvaises objections contre ces vérités
451
Chap. IV. — De la propriété que la lumière a de se briser en passant d’une substance dans une autre, et de prendre un nouveau chemin. Comment la lumière se brise
456
Chap. V. — De la conformation de nos yeux ; comment la lumière entre et agit dans cet organe. — Description de l’œil. Œil presbyte. Œil myope
458
Chap. VI. — Des miroirs, des télescopes. Des raisons que les mathématiques donnent des mystères de la vision ; que ces raisons ne sont point suffisantes. — Miroir plan. Miroir convexe. Miroir concave. Explications géométriques de la vision. Nul rapport immédiat entre les règles d’optique et nos sensations. Exemple en preuve
462
Chap. VII. — Comment nous connaissons les distances, les grandeurs, les figures, les situations. — Les angles ni les lignes optiques ne peuvent nous faire connaître les distances. Exemple en preuve. Ces lignes optiques ne font connaître ni les grandeurs ni les figures. Exemple en preuve. Preuve par l’expérience de l’aveugle-né guéri par Cheselden. Comment nous connaissons les distances et les grandeurs. Exemple. Nous apprenons à voir comme à lire. La vue ne peut faire connaître l’étendue
467
Chap. VIII. — Pourquoi le soleil et la lune paraissent plus grands à l’horizon qu’au méridien. — Système de Malebranche démenti par l’expérience. Explication du phénomène
473
Chap. IX. — De la cause qui fait briser les rayons de la lumière en passant d’une substance dans une autre ; que cette cause est une loi générale de la nature, inconnue avant Newton ; que l’inflexion de la lumière est encore un effet de cette cause, etc. — Ce que c’est que réfraction. Proportion des réfractions trouvée par Snellius. Ce que c’est que sinus de réfraction. Grande découverte de Newton. Lumière brisée avant d’entrer dans les corps. Examen de l’attraction. Il faut examiner l’attraction avant que de se révolter contre ce mot. Impulsion et attraction, également certaines et inconnues. En quoi l’attraction est une qualité occulte. Preuves de l’attraction. Inflexion de la lumière auprès des corps qui l’attirent
476
Chap. X. — Suite des merveilles de la réfraction de la lumière. Qu’un seul rayon de la lumière contient en soi toutes les couleurs possibles. Ce que c’est que la réfrangibilité. Découvertes nouvelles. — Imagination de Descartes sur les couleurs. Erreur de Malebranche. Expérience et démonstration de Newton. Anatomie de la lumière. Couleurs dans les rayons primitifs. Vaines objections contre ces découvertes. Critiques encore plus vaines. Expérience importante
483
Chap. XI. — De l’arc-en-ciel ; que ce météore est une suite nécessaire des lois de la réfrangibilité. Mécanisme de l’arc-en-ciel inconnu à toute l’antiquité, ignorance d’Albert le Grand. L’archevêque Antonio de Dominis est le premier qui ait expliqué l’arc-en-ciel. Son expérience imitée par Descartes. La réfrangibilité, unique raison de l’arc-en-ciel. Explication de ce phénomène. Les deux arcs-en-ciel. Ce phénomène vu toujours en demi-cercle
489
Chap. XII. — Nouvelles découvertes sur la cause des couleurs, qui confirment la doctrine précédente. Démonstration que les couleurs sont occasionnées par l’épaisseur des parties qui composent les corps, sans que la lumière soit réfléchie de ces parties. — Connaissance plus approfondie de la formation des couleurs. Grandes vérités tirées d’une expérience commune. Expériences de Newton. Les couleurs dépendent de l’épaisseur des parties des corps, sans que ces parties réfléchissent elles-mêmes la lumière. Tous les corps sont transparents. Preuve que les couleurs dépendent des épaisseurs, sans que les parties solides renvoient en effet la lumière
496
Chap. XIII. — Suite de ces découvertes. Action mutuelle des corps sur la lumière. — Expériences très-singulières. Conséquences de ces expériences. Action mutuelle des corps sur la lumière. Toute cette théorie de la lumière a rapport avec la théorie de l’univers. La matière a plus de propriétés qu’on ne pense
499
Lettre de l’auteur, qui peut servir de conclusion à la théorie de la lumière
504
Troisième Partie. — Chap. I. — Premières idées touchant les lois de la pesanteur et de l’attraction : que la matière subtile, les tourbillons et le plein doivent être rejetés. — Attraction. Expérience qui démontre le vide et les effets de la gravitation. La pesanteur agit en raison des masses. D’où vient ce pouvoir de la pesanteur. Il ne peut venir d’une prétendue matière subtile. Pourquoi un corps pèse plus qu’un autre. Le système de Descartes ne peut en rendre raison
508
Chap. II. — Que les tourbillons de Descartes et le plein sont impossibles, et que par conséquent il y a une autre cause de la pesanteur. — Preuves de l’impossibilité des tourbillons. Preuves contre le plein
512
Chap. III. — Gravitation démontrée par la découverte de Newton. Histoire de cette découverte. Que la lune parcourt son orbite par la force de cette gravitation. — Lois de la chute des corps trouvées par Galilée. Savoir si ces lois sont partout les mêmes. Histoire de la découverte de la gravitation. Procédé de Newton. Théorie tirée de ces découvertes. La même cause qui fait tomber les corps sur la terre dirige la lune autour de la terre
517
Chap. IV. — Que la gravitation et l’attraction dirigent toutes les planètes dans leur cours. — Comment on doit entendre la théorie de la pesanteur chez Descartes. Ce que c’est que la force centrifuge et la force centripète. Cette démonstration prouve que le soleil est le centre de l’univers, et non la terre. C’est pour les raisons précédentes que nous avons plus d’été que d’hiver
522
Chap. V. — Démonstration des lois de la gravitation tirée des règles de Kepler : qu’une de ces lois de Kepler démontre le mouvement de la terre. — Grande règle de Kepler. Fausses raisons de cette loi admirable. Raison véritable de cette loi, trouvée par Newton. Récapitulation des preuves de la gravitation. Ces découvertes de Kepler et de Newton servent à démontrer que c’est la terre qui tourne autour du soleil. Démonstration du mouvement de la terre, tirée des mêmes lois
527
Chap. VI. — Nouvelles preuves de l’attraction : que les inégalités du mouvement et de l’orbite de la lune sont nécessairement les effets de l’attraction. — Exemple en preuve. Inégalités du cours de la lune, toutes causées par l’attraction. Déduction de ces vérités. La gravitation n’est point l’effet du cours des astres, mais leur cours est l’effet de la gravitation. Cette gravitation, cette attraction peut être un premier principe établi dans la nature
530
Chap. VII. — Nouvelles preuves et nouveaux effets de la gravitation : que ce pouvoir est dans chaque partie de la matière : découvertes dépendantes de ce principe. Remarque générale et importante sur le principe de l’attraction. La gravitation, l’attraction est dans toutes les parties de la matière également. Calcul hardi et admirable de Newton
534
Chap. VIII. — Théorie de notre monde planétaire. — Démonstration du mouvement de la terre autour du soleil, tirée de la gravitation. Grosseur du soleil. Il tourne sur lui-même autour du centre commun du monde planétaire. Il change toujours de place. Sa densité. En quelle proportion les corps tombent sur le soleil. Idée de Newton sur la densité du corps de Mercure. Prédiction de Copernic sur les phases de Vénus
538
Chap. IX. — Théorie de la terre : examen de sa figure. — Histoire des opinions sur la figure de la terre. Découverte de Richer, et ses suites. Théorie de Huygens. Celle de Newton. Disputes en France sur la figure de la terre
543
Chap. X. — De la période 25,920 années, causée par l’attraction. — Malentendu général dans le langage de l’astronomie. Histoire de la découverte de cette période, peu favorable à la chronologie de Newton. Explication donnée par les Grecs. Recherches sur la cause de cette période
549
Chap. XI. — Du flux et du reflux : que ce phénomène est une suite nécessaire de la gravitation. — Les prétendus tourbillons ne peuvent être la cause des marées : preuve. La gravitation est la seule cause évidente des marées. Réfutation de ceux qui prétendent assigner la cause finale des marées
561
Chap. XII. — Théorie de la lune et du reste des planètes. — Pourquoi la lune tourne plus vite autour de la terre que la terre autour du soleil. Elle ne nous montre jamais que le même côté. Pourquoi l’année de la lune n’est que de 354 jours. Ses divers mouvements ; mouvements des apsides en 9 ans, celui des nœuds en 19 ans ; la lune va plus vite qu’elle n’allait autrefois. Elle pèse sur le soleil 40 fois moins que la terre. Pesanteur des corps à la superficie de la lune. Distance de Mars au soleil. Sa grosseur. Grosseur et masse de Jupiter. Pesanteur et chute des corps sur Jupiter. Plan élevé à l’équateur, aplati aux pôles. Satellites de Jupiter. Comment de Saturne on voit le soleil. Sa densité. Remarque sur la densité des planètes. Pesanteur des corps sur Saturne, et de ce globe sur le soleil. Dérangement entre les orbites de Saturne et de Jupiter, assez sensible, et causé par l’attraction
566
Chap. XIII. — Des comètes : du pouvoir de l’attraction sur elles. — Anciennes idées sur les comètes rectifiées par Tycho-Brahé. Vérité et erreur dans Descartes. Les comètes doivent nécessairement décrire une section conique autour du soleil. Chemin des comètes. Pourquoi une comète en passant près du soleil ne tombe point sur cet astre. Les comètes sont des corps opaques. Elles sont des planètes. Difficulté de connaître leur retour. Ce que c’est que la queue des comètes. Méprise de Descartes sur la queue des comètes. Newton a mesuré la ligne que doit décrire la queue d’une comète en plusieurs années. Usage probable des comètes
572
Chap. XIV. — Que l’attraction agit dans toutes les opérations de la nature, et qu’elle est la cause de la dureté des corps. — L’attraction cause de l’adhésion et de la continuité. Comment deux parties grossières de matière ne s’attirent point. Comment les parties plus petites s’attirent. Attraction des fluides. Expériences qui prouvent l’attraction. Attraction en chimie. Conclusion et récapitulation
578
Planches pour l’intelligence du texte des Éléments de la Philosophie de Newton
583