Discours sur la première décade de Tite-Live

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Discours sur la première décade de Tite-Live
1512-1517
Traduction de Jean-Vincent Périès (1825)



  • Chapitre premier. — Quels ont été, en général, les commencements de la plupart des villes, et en particulier ceux de Rome.
  • Chap. II. — Combien il y a de sortes de républiques, et de quelle espèce fut la république romaine.
  • Chap. III. — Des événements qui amenèrent à Rome la création des tribuns, dont l'institution perfectionne le gouvernement de la république.
  • Chap. IV. — La désunion entre le peuple et le sénat de Rome fut cause de la grandeur et de la liberté de la république.
  • Chap. V. — A qui peut-on plus surement confier la garde de la liberté, aux grands ou au peuple ? et quels sont ceux qui ont le plus de motifs d’exciter des troubles, ceux qui veulent acquérir ou ceux qui veulent conserver ?
  • Chap. VI. — Si l’on pouvait établir dans Rome un gouvernement qui fît cesser les inimitiés qui partageaient le peuple et le sénat.
  • Chap. VII. — Combien les accusations sont nécessaires dans une république pour maintenir le liberté.
  • Chap. VIII. — Autant les accusations sont utiles dans une république, autant les calomnies sont dangereuses.
  • Chap. IX. — Il est nécessaire d’être seul quand on veut fonder une nouvelle république, ou lorsqu’on veut rétablir celle qui s’est entièrement écartée de ses anciennes institutions.
  • Chap. X. — Autant les fondateurs d’une république ou d’un royaume sont dignes de louanges, autant sont blâmables ceux qui établissent la tyrannie.
  • Chap. XI. — De la religion des Romains.
  • Chap. XII. — Combien il importe de conserver l’influence de la religion, et comment l’Italie, pour y avoir manqué, grâce à l’Église romaine, s’est perdue elle-même.
  • Chap. XIII. — Comment les Romains se serviront de la religion pour organiser le gouvernement de la république, poursuivre leurs entreprises et arrêter les désordres.
  • Chap. XIV. — Les Romains interrogeaient les auspices suivant la nécessité, et mettaient la plus grande prudence à paraitre observer la religion, même quand ils étaient contraints de la violer, et punissaient ceux qui témoignaient témérairement du mépris pour elle.
  • Chap. XV. — Comment les Samnites eurent recours à la religion comme à un dernier remède dans leurs maux.
  • Chap. XVI. — Un peuple accoutumé à vivre sous un prince, et qui devient libre par accident, ne maintient qu’avec peine la liberté qu’il a conquise.
  • Chap. XVII. — Un peuple corrompu qui recouvre sa liberté ne peut que très-difficilement se maintenir libre.
  • Chap. XVIII. — De quelle manière on peut maintenir dans une cité corrompue le gouvernement libre, lorsqu’elle en jouit déjà, ou l’y établir lorsqu’il n’existe point.
  • Chap. XIX. — Un prince faible peut se maintenir après un prince ferme et sage : mais un royaume ne peut subsister quand deux princes faibles succèdent l’un à l’autre.
  • Chap. XX. — Le règne successif de deux princes vertueux présente les plus heureux résultats ; et comme les républiques bien organisées ont nécessairement une succession de citoyens vertueux, leurs succès et leurs conquêtes doivent avoir plus d’extension.
  • Chap. XXI. — Combien sont dignes de blâme le prince ou la république qui n’ont point d’armée nationale.
  • Chap. XXII. — Ce qu’il y a de remarquable dans le combat des Horaces et des Curiaces.
  • Chap. XXIII. — On ne doit pas mettre en danger toute sa fortune sans déployer en même temps toutes ses forces ; et c’est pourquoi il est souvent dangereux de garder les passages.
  • Chap. XXIV. — Les États bien organisés établissent des peines et des récompenses pour les citoyens, et ne font jamais des unes une compensation pour les autres.
  • Chap. XXV. — Quiconque veut réformer l’ancienne constitution dans un pays libre doit y conserver au moins l’ombre des antiques usages.
  • Chap. XXVI. — Un prince établi récemment dans une ville, ou dans une contrée qu’il a conquise, doit y renouveler la face de toutes les institutions.
  • Chap. XXVII. — Les hommes savent être rarement ou entièrement bons ou entièrement mauvais.
  • Chap. XXVIII. — Pourquoi les Romains furent moins ingrats envers leurs concitoyens que les Athéniens.
  • Chap. XXIX. — Quel est le plus ingrat d’un peuple ou d’un prince.
  • Chap. XXX. — Moyens que doit employer un prince ou une république pour éviter le vice de l’ingratitude, et ceux dont doit user à son tour tel capitaine ou tel citoyen pour n’en être pas victime.
  • Chap. XXXI. — Quelques erreur qu’eussent commises les Romains, ils ne furent jamais punis d’une manière extraordinaire ; leur ignorance ou les mauvais partis qu’ils avaient pris ne leur attirèrent jamais aucun châtiment, même lorsque la république en avait éprouvé des dommages.
  • Chap. XXXII. — Une république ou un prince ne doit jamais différer trop longtemps à soulager le peuple dans ses besoins.
  • Chap. XXXIII. — Lorsque quelque grand danger s’est élevé, soit au dedans, soit au dehors, contre un État, il vaut mieux temporiser avec le mal que de le heurter de front.
  • Chap. XXXIV. — L’autorité du dictateur fut toujours avantageuse et jamais nuisible à la république romaine ; et c’est le pouvoir qu’usurpent les citoyens, non celui qu’ils obtiennent par de libres suffrages, qui peut nuire à la vie civile.
  • Chap. XXXV. — Pourquoi la création du décemvirat fut nuisible dans Rome à la liberté de la république, quoique cette magistrature eût été établie par les suffrages libres du peuple.
  • Chap. XXXVI. — Les citoyens qui ont obtenu les premières dignités de l’État ne doivent pas dédaigner les dernières.
  • Chap. XXXVII. — Des tumultes qu’excita dans Rome la loi agraire, et combien il est dangereux de faire, dans une république, des lois qui aient des effets rétroactifs et qui choquent d’antiques coutumes.
  • Chap. XXXVIII. — Les républiques faibles sont irrésolues et ne savent point prendre un parti ; ou si elles parviennent à en adopter un, c’est plutôt à la nécessité qu’à leur choix qu’il faut l’attribuer.
  • Chap. XXXIX. — On voit souvent arriver des événements semblables chez des peuples différents.
  • Chap. XL. — De la création du décemvirat à Rome ; de ce que cette institution a de remarquable, et comment, entre une infinité d’autres considérations, le même événement peut sauver ou renverser un État.
  • Chap. XLI. — Passer subitement de la modestie à l’orgueil, de la clémence à la cruauté, sans intermédiaire, c’est une conduite imprudente et sans but.
  • Chap. XLII. — Combien les hommes peuvent aisément se corrompre.
  • Chap. XLIII. — Ceux qui combattent pour leur propre gloire sont des soldats braves et fidèles.
  • Chap. XLIV. — Une multitude sans chef n’est d’aucune utilité, et il ne faut pas d’abord menacer, et demander ensuite l’autorité.
  • Chap. XLV. — C’est donner un mauvais exemple que de ne pas observer une loi, surtout lorsqu’on en est l’auteur, et renouveler chaque jour les offenses envers le peuple ne peut qu’offrir les plus grands dangers à celui qui gouverne.
  • Chap. XLVI. — Les hommes se jettent d’une ambition dans une autre ; on cherche d’abord à se préserver des offenses, et ensuite à opprimer ses rivaux.
  • Chap. XLVII. — Les hommes, quoique sujets à se tromper sur les affaires générales, ne se trompent guère sur les affaires particulières.
  • Chap. XLVIII. — Pour empêcher qu’une magistrature ne soit donnée à un méchant ou à un homme incapable, il faut la faire briguer par un homme plus pervers et plus incapable encore, ou par l’homme le plus illustre et le plus vertueux.
  • Chap. XLIX. — Si les villes libres dès leur naissance, telles que Rome, ont de la peine à établir des lois qui conservent leur liberté, cela est presque impossible pour celles qui sont nées dans la servitude.
  • Chap. L. — Un conseil ni un magistrat ne doivent pouvoir entraver les affaires d’un État.
  • Chap. LI. — Une république ou un prince doivent paraître exécuter par grandeur d’âme ce qu’ils font par nécessité.
  • Chap. LII. — le moyen le plus sûr et le moins tumultueux de réprimer l’ambition d’un citoyen qui devient tout-puissant dans un État, c’est de le devancer dans les voies mêmes qu’il a prises pour parvenir à la grandeur.
  • Chap. LIII. — Souvent le peuple désire sa ruine, trompé parla fausse apparence ; et rien n’est plus facile que de l’entraîner par de vastes espérances et des promesses éblouissantes.
  • Chap. LIV. — Quel est le pouvoir d’un grand homme pour retenir dans le devoir un peuple soulevé.
  • Chap. LV. — On gouverne sans peine un État dont le peuple n’est pas corrompu : là où l’égalité existe il ne peut se former une principauté, et là où elle ne se trouve point on se peut établir de république.
  • Chap. LVI. — Les grands changements qui arrivent dans une cité ou dans une province sont toujours précédés de signes qui les annoncent ou d’hommes qui les prédisent.
  • Chap. LVII. — Le peuple en masse est fort ; il est faible individuellement.
  • Chap. LVIII. — La multitude est plus sage et plus constante qu’un prince.
  • Chap. LIX. — Quelles sont les confédérations ou les ligues qui doivent inspirer le plus de confiance, ou celles faites avec une république, ou celles faites avec un prince.
  • Chap. LX. — Comment le consulat et toutes les autres magistratures se donnaient dans Rome, sans égard pour l’âge.



  • Chapitre Premier. — Quelle fut la cause la plus puissante de la grandeur des Romains, ou le courage ou la fortune.
  • Chap. II. — Quels furent les peuples que Rome eut à combattre, et avec quelle opiniâtreté ils défendirent leur liberté.
  • Chap. III. — Rome devint une ville puissante en ruinant les cités voisines, et en admettant facilement les étrangers aux honneurs.
  • Chap. IV. — Les républiques ont employé trois moyens pour s’agrandir.
  • Chap. V. — Des changements de religion et de langage, joints aux désastres causés par les inondations et le fléau de la peste, effacent la mémoire des événements.
  • Chap. VI. — Comment les Romains se comportaient dans la conduite de la guerre.
  • Chap. VII. — Quelle étendue de terrain les Romains accordaient à chaque colon.
  • Chap. VIII. — Des causes pour lesquelles les peuples s’éloignent du pays natal pour inonder des contrées étrangères.
  • Chap. IX. — Des causes qui donnent ordinairement naissance à la guerre entre les souverains.
  • Chap. X. — Malgré l’opinion générale, l’argent n’est pas le nerf de la guerre.
  • Chap. XI. — Qu’il est imprudent de s’allier avec un prince qui a plus de réputation que de forces réelles.
  • Chap. XII. — S’il vaut mieux, lorsqu’on craint d’être attaqué, porter la guerre chez son ennemi que d’attendre chez soi.
  • Chap. XIII. — La ruse sert plus que la force pour s’élever des derniers rangs au faite des honneurs.
  • Chap. XIV. — Les hommes se trompent souvent lorsqu’ils pensent adoucir l’orgueil par la modération.
  • Chap. XV. — Les gouvernements faibles ne prennent jamais que des résolutions ambiguës, et la lenteur dans les délibérations est toujours nuisible.
  • Chap. XVI. — Combien, de nos jours, les armées s’éloignent des institutions militaires des anciens.
  • Chap. XVII. — Jusqu’à quel point on doit faire cas de l’artillerie dans nos armées modernes, et si l’opinion qu’on en a généralement est fondée.
  • Chap. XVIII. — L’autorité des Romains et l’exemple de l’ancienne discipline militaire doivent faire accorder plus d’estime à l’infanterie qu’à la cavalerie.
  • Chap. XIX. — Les conquêtes faites par des républiques mal organisées, et qui ne sont pas le résultat d’une vertu semblable à celle des Romains, sont plutôt pour elles une cause de ruine qu’une source de grandeur.
  • Chap. XX. — A quels dangers s’expose un prince ou une république qui se sert de troupes auxiliaires ou mercenaires.
  • Chap. XXI. — Le premier préteur que, quatre cents ans après avoir commencé à faire la guerre, les Romains établirent hors de Rome, fut celui qu’ils envoyèrent à Capoue.
  • Chap. XXII. — Combien souvent sont fausses les opinions des hommes dans le jugement qu’ils portent des grandes choses.
  • Chap. XXIII. — Combien Rome, lorsqu’un événement quelconque la contraignait a statuer sur le sort de ses sujets, évitait avec soin toutes les demi-mesures.
  • Chap. XXIV. — Les forteresses sont en général plus nuisibles qu’utiles.
  • Chap. XXV. — Vouloir profiter de la désunion qui règne dans une ville pour s’en emparer est un parti souvent nuisible.
  • Chap. XXVI. — Le mépris et l’injure engendrent la haine contre ceux qui s’en servent, sans leur procurer aucun avantage.
  • Chap. XXVII. — Il doit suffire aux princes et aux gouvernements sages d’obtenir la victoire ; ceux qui veulent aller au delà y trouvent ordinairement leur perte.
  • Chap. XXVIII. — Combien il est dangereux pour un prince ou pour une république de ne point venger une injure faite soit au gouvernement, soit à un particulier.
  • Chap. XXIX. — La fortune aveugle les hommes lorsqu’elle ne veut pas qu’ils s’opposent à ses desseins.
  • Chap. XXX. — Les républiques ou les princes dont la puissance est réelle n’achètent point des amis à prix d’argent, mais les acquièrent par leur courage et la réputation de leurs forces.
  • Chap. XXXI. — Combien il est dangereux de se confier aux bannis.
  • Chap. XXXII. — Des divers moyens qu’employaient les Romains pour s’emparer d’une ville.
  • Chap. XXXIII. — Les Romains laissaient les généraux de leurs armées entièrement libres dans leurs opérations.



  • Chapitre Premier. — Pour qu’une religion et un État obtiennent une longue existence, ils doivent être souvent ramenés à leur principe.
  • Chap. II. — Combien il y a de sagesse à feindre pour un temps la folie.
  • Chap. III. — Combien il est nécessaire, pour consolider une liberté qu’on vient d’acquérir, d’immoler les fils de Brutus.
  • Chap. IV. — Un prince ne peut vivre en sécurité sur son trône tant que vivent encore ceux qu’il en a dépouillés.
  • Chap. V. — Ce qui fait perdre un royaume à un roi héréditaire.
  • Chap. VI. — Des conjurations.
  • Chap. VII. — D’où vient que le passage de la liberté à la servitude, et de la servitude à la liberté, est parfois paisible et quelquefois sanglant.
  • Chap. VIII. — Quiconque veut introduire des changements dans une république doit bien considérer à qui il a affaire.
  • Chap. IX. — Comment il est nécessaire de changer avec les temps, si l’on veut toujours avoir la fortune propice.
  • Chap. X. — Un général ne peut éviter la bataille quand son adversaire veut à tout prix l’y contraindre.
  • Chap. XI. — Celui qui a à lutter contre de nombreux adversaires parvient à l’emporter malgré son infériorité, s’il peut soutenir le premier choc.
  • Chap. XII. — Un sage capitaine doit mettre ses soldats dans la nécessité de se battre, et procurer à ses ennemis toutes les occasions d’éviter le combat.
  • Chap. XIII. — Lequel doit inspirer plus de sécurité, ou un bon général qui commande une armée peu courageuse, ou une vaillante armée que dirige un faible général.
  • Chap. XIV. — Des effets que produisent les inventions nouvelles qui apparaissent au milieu du combat, et les paroles inattendues que l’on y fait entendre.
  • Chap. XV. — Une armée ne doit obéir qu’à un seul général, et non à plusieurs, et la multiplicité des chefs est dangereuse.
  • Chap. XVI. — Dans les temps difficiles, c’est au vrai mérite que l’on a recours ; et lorsque tout est tranquille, ce ne sont pas les hommes vertueux, mais ceux que distinguent leurs richesses ou leurs alliances, qui obtiennent le plus de faveur.
  • Chap. XVII. — Il ne faut point outrager un citoyen, et lui confier ensuite ou un emploi ou un gouvernement important.
  • Chap. XVIII. — Rien n’est plus digne d’un capitaine habile que de pressentir les desseins de l’ennemi.
  • Chap. XIX. — Si, pour gouverner la multitude, la clémence a plus de pouvoir que la rigueur.
  • Chap. XX. — Un trait d’humanité eut plus de pouvoir sur les Falisques que toutes les forces de Rome.
  • Chap. XXI. — D’où vient qu’Annibal, en se conduisant d’une manière tout opposée à celle de Scipion, obtint en Italie les mêmes succès que son rival en Espagne.
  • Chap. XXII. — Comment la dureté de Manlius Torquatus et la modération de Yalerius Corvinus leur acquirent à tous deux une gloire semblable.
  • Chap. XXIII. — Par quels motifs Camille fut banni de Rome.
  • Chap. XXIV. — La prolongation des commandements rendit Rome esclave.
  • Chap. XXV. — De la pauvreté de Cincinnatus, et de celle d’un grand nombre de citoyens romains.
  • Chap. XXVI. — Comment les femmes ont été quelquefois cause de la perte d’un État.
  • Chap. XXVII. — Quelle est la conduite qu’on doit suivre pour rétablir l’union dans une ville où règne la discorde, et combien est fausse l’opinion que, pour se maintenir dans une ville, il faut y entretenir la désunion.
  • Chap. XXVIII. — On doit surveiller avec soin les actes des citoyens, parce qu’il arrive souvent que les commencements de la tyrannie se cachent sous une action vertueuse.
  • Chap. XXIX. — Les fautes des peuples naissent des princes.
  • Chap. XXX. — Un citoyen qui veut user de son crédit pour opérer quelque entreprise utile à sa patrie doit d’abord étouffer l’envie. Comment, à l’approche de l’ennemi, on doit pourvoir à la défense de l’État.
  • Chap. XXXI. — Les républiques vigoureuses et les hommes d’un grand caractère conservent, dans toutes les situations, la même force d’âme et la même dignité.
  • Chap. XXXII. — Quels sont les moyens qu’ont employés quelques individus pour troubler une paix.
  • Chap. XXXIII. — Il faut, pour remporter une victoire, que l’armée ait confiance en elle-même et dans son général.
  • Chap. XXXIV. — Quelle renommée, quelle voix publique, quelle opinion, font qu’un peuple commence à favoriser un citoyen ; et s’il accorde les magistratures avec plus de discernement qu’un prince.
  • Chap. XXXV. — Quels sont les périls auxquels s’exposent ceux qui, les premiers, conseillent une résolution quelconque ; dangers d’autant plus grands qu’elle sort davantage des règles ordinaires.
  • Chap. XXXVI. — Pourquoi les peuples de la France ont eu et ont encore la réputation d’être plus que des hommes au commencement du combat, et moins, ensuite, que des femmes.
  • Chap. XXXVII. — S’il est nécessaire d’en venir à des engagements partiels avant de livrer la bataille générale, et comment il faut s’y prendre pour connaître un ennemi nouveau lorsqu’on veut éviter ces engagements.
  • Chap. XXXVIII. — Quelles sont les qualités nécessaires a un général pour qu’il puisse inspirer la confiance à ses soldats.
  • Chap. XXXIX. — Un capitaine doit connaître le pays où il fait la guerre.
  • Chap. XL. — Se servir de la ruse dans la conduite de la guerre est une chose glorieuse.
  • Chap. XLI. — La patrie doit se défendre par la honte ou par la gloire, et, dans l’un et l’autre cas, elle est bien défendue.
  • Chap. XLII. — On ne doit pas tenir les promesses arrachées par la force.
  • Chap. XLIII. — Les hommes nés dans un même pays conservent presque dans tous les temps le même caractère.
  • Chap. XLIV. — On emporte souvent, par la violence et l’audace, ce qu’on n’obtiendrait jamais par les moyens ordinaires.
  • Chap. XLV. — Quel est le parti le plus avantageux dans une bataille, ou de soutenir le premier choc des ennemis et de les attaquer ensuite, ou de tomber d’abord sur eux avec impétuosité.
  • Chap. XLVI. — D’où vient que certaines familles, dans un Etat, conservent longtemps les mêmes mœurs.
  • Chap. XLVII. — Un bon citoyen doit, par amour pour la patrie, oublier ses injures particulières.
  • Chap. XLVIII. — Lorsqu’on voit son ennemi commettre une erreur manifeste, on doit soupçonner qu’elle cache quelque piège.
  • Chap. XLIX. — Une république qui veut conserver sa liberté a besoin chaque jour de mesures nouvelles. Quels sont les services qui méritèrent à Quintius Fabius le surnom de Maximus ?