Œuvres complètes de Frédéric Ozanam, 3e édition/Volume 10

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Lecoffre (Œuvres complètes volume 10, 1873p. ).


LETTRES
DE
FRÉDÉRIC OZANAM


1831 - 1853



PARIS
LIBRAIRIE JACQUES LECOFFRE
ANCIENNE MAISON PERISSE FRÈRES DE PARIS
LECOFFRE FILS ET Cie, SUCCESSEURS
RUE BONAPARTE, 90


1873

TABLE DES MATIÈRES




Vocation d’Ozanam. A dix-sept ans il écrit « Mon parti est pris, ma tâche est tracée pour la vie. — Il va publier les Réflexions sur la doctrine de Saint-Simon.
Il est beau d’assister à une époque aussi solennelle. — Mission d’un jeune homme dans la société. — Il se réjouit d’être né à une époque où il aura peut-être à faire beaucoup de bien.
Plan d’un grand ouvrage commence depuis l’âge de quinze ans, intitulé : Démonstration de la religion par l’antiquité des croyances.
V. — Frédéric Ozanam à sa mère. Paris, 7 novembre 1831 
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Arrivée à Paris. — Tristesse et isolement.
Amitié. – Désir de réunir des jeunes gens. Il espère parvenir à fonder la réunion dont il a déjà parlé.
VII. — À son Père. Paris, 12 novembre et 7 décembre 1831 
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Hospitalité de André-Marie Ampère. — Sa bonté paternelle pour Ozanam. — Bonheur de vivre dans son intimité.


Bons conseils à un ami. — Paris lui déplaît. — La science et le catholicisme, voilà ses seules consolations. — Désir de s’entourer de jeunes hommes sentant et pensant comme lui difficile est la tâche de celui qui veut réunir des défenseurs autour d’un drapeau.
Bontés de M. Ampère. — Souvenirs des fêtes de famille.
Il faut montrer à la jeunesse étudiante qu’on peut être catholique et avoir le sens commun ; qu’on peut aimer la religion et la liberté. — Conférence de M. l’abbé Gerbet.
Cours de M. Jouffroy. — Protestation des étudiants catholiques. Réponse de M. Jouffroy. — Première pétition à l’archevêque de Paris pour demander les conférences de Notre-Dame.
« Nous avons besoin de quelque chose qui nous possède et nous transporte. Nous avons besoin de poésie. » — Précieuse influence des réunions de M. de Montalembert.
Conférence d’histoire. — « Tu sais quel était avant mon départ de Lyon l’objet de tous mes vœux. » — Origine de Société de Saint-Vincent de Paul.
Procession de la Fête-Dieu à Nanterre. — Joyeuse promenade d’étudiants.
On veut faire de lui une sorte de chef de la jeunesse catholique.
XVII. – Pétition adressée à Mgr de Quélen au nom des étudiants catholiques pour demander les conférences de Notre-Dame 
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L’incertitude des choses humaines ne doit point briser nos courages ; elle doit au contraire nous attacher plus fort au devoir du présent.
Adresse des étudiants catholiques de Paris, aux étudiants de l’Université catholique de Louvain.
Épanchements avec sa mère. — Le passé et l’avenir. – Au mois d’avril il sera avocat ; « après tout, avocat n’est pas grand chose. »
Doctrines politiques. Désir de voir les jeunes gens de tête et de cœur s’unir en une vaste association pour le soulagement des classes pauvres.
Retour à Lyon. – Visite à M. de Lamartine au château de Saint-Point.
Quel est le but de la Société de Saint-Vincent de Paul.
L’abbé Lacordaire. – M. de Lamartine.
Différence de la philanthropie et de la charité. — Ne sommes-nous pas comme les chrétiens des premiers temps jetés au milieu d’une civilisation corrompue et d’une société croulante ?
Humbles sentiments de lui-même.
Examen de la licence ès lettres. — Les conférences de l’abbé Lacordaire.
Aux jours où nous sommes, il faudrait de grandes vertus et des hommes forts.
Fête de sa mère. — Voyage à pied à la Grande-Chartreuse.
La Grande Chartreuse.
Mariage d’un ami. — Il sent se faire en lui un grand vide qui le comblera ? sera-ce Dieu ? sera-ce une créature ?
Que les actions valent donc mieux que les paroles !
La famille et les amis. — Le mystère de la communion des Saints ne nous permet pas de nous croire seuls ici-bas. — Il publie les Deux Chanceliers d’Angleterre.
La puissance d’association est une puissance d’amour. — L’orthodoxie est le nerf et la force de la religion, et sans cette condition vitale toute association catholique est impuissante. — Programme d’une université catholique.
Mission de la poésie dans le temps présent.
Le silence de l’histoire est la liberté de la poésie.
Bienfait de naître dans une de ces positions entre la gêne et de l’aisance. La question qui agite le monde n’est ni une question de personnes, ni une question de formes politiques, mais une question sociale.
L’Ombrie. — Saint François. Une lutte terrible se prépare. — Entre les deux armées ennemies il faut nous précipiter, au moins pour amortir le choc. — Mission sociale des conférences de Saint-Vincent de Paul. — Formation d’un conseil général.
Souvenirs du passé.
Ce qui divise les hommes, ce ne sont plus les opinions, mais les intérêts ; ici le camp des riches, là le camp des pauvres ; entre eux deux les menaces d’une guerre qui sera une guerre d’extermination. – Un seul moyen de salut reste.
Ses débuts au barreau de Lyon.
Son père.
Mort de son père.
Tristesse.
Il le félicite de toucher au terme de ces agitations qui tourmentent un si grand nombre, inquiets de leur destinée en ce monde.
Gaudete in Domino semper.
La Société de Saint-Vincent de Paul, placée aux portes des écoles, pourrait donner une impulsion heureuse à notre pauvre société française, et par la France au monde entier.
La vie d’avocat. Il ne s’acclimate pas dans l’atmosphère de la chicane. Nous sommes des serviteurs inutiles. il ne nous est pas permis d’être des serviteurs oisifs.
Souvenirs de la vie d’étudiant. — La vie de province. — À Paris, l’esprit se polit mieux, mais c’est à la condition de s’user. — Il finit sa thèse sur Dante. — Il commence une histoire politique du protestantisme. — Règlement des conférences Saint-Vincent de Paul.
La Société de Saint-Vincent de Paul.
Le moyen-âge est un peu comme les îles enchantées dont parlent les poëtes.
Comment il faut voyager en Italie.
Il est nommé professeur de droit commercial à Lyon. – Projet d’une philosophie et d’une histoire du droit. – Il complète son livre sur Dante. – Il dissuade avec vivacité son ami de se marier.
Son arrivée à Rome. — Récit de son entrée dans l’ordre de Saint-Dominique. – Le couvent de la Quercia.
Mouvement des esprits à Paris. – Il demande des conseils. – Incertitudes de sa vocation.
Encouragements et explications des règles de l’ordre de Saint-Dominique.
Maladie de sa mère.
Jugement de Silvio sur son livre de Dante.
Mort de sa mère.
Mort de sa mère. – Incertitude sur sa vocation.
M. Cousin voudrait le faire entrer dans son régiment.
Ouverture du cours de droit commercial.
Il félicite son ami d’être père. – Cours de droit commercial. – Les deux Anges gardiens.
Incertitude de sa vocation. – Ses études pour le concours d’agrégation.
Malgré la vie de province, il suit le mouvement de la restauration du catholicisme.
Il se prépare au concours de l’agrégation de lettres.
Situation des catholiques en France en 1840.
Il est nommé le premier au concours d’agrégation.
Il est nommé suppléant de M. Fauriel à la Sorbonne.
Voyage de Belgique et des bords du Rhin. – Épreuves du concours.
Projet de mariage.
Son mariage.
Il est heureux.
La Propagation de la foi en Espagne.
Voyage de Naples.
Voyage de Sicile.
Voyage de Sicile.
Voyage d’Italie.


TABLE DES MATIÈRES




Sa manière de travailler. — Plan de son cours à la Sorbonne. — Caractère de son éloquence. — Brochure sur les Nibelungen et la poésie épique.
Il faut se relever vers le ciel quand on est frappé sur la terre.
Présence invisible de sa mère.
Fête de Pâques à Notre-Dame. « En sortant de l’asile religieux où se passèrent nos premières années, on est consterné de trouver si peu de foi. On finit par découvrir bien plus de christianisme qu’on avait cru d’abord. »
La vie et les devoirs des jeunes gens d’aujourd’hui.
Résumé de son cours. Plan de son livre des Germains.
Projet d’une traduction des Pères avec un ami.
Discours sur les Devoirs littéraires des chrétiens. — Quel est le but de son enseignement.

Cours sur l’histoire littéraire en Italie, de l’ère chrétienne à Charlemagne.

La vie littéraire. — La polémique religieuse. — Son attitude à la Faculté des lettres. – M. de Montalembert.-Le Correspondant.

Discussion religieuse. — Dignité du Père Lacordaire. — Vie de famille.

Félicitations.

« Il est bon qu’un grand peuple soit occupé de grandes affaires. » État des esprits pendant la polémique religieuse pour la loi de l’enseignement.

Mort de M. Fauriel. — Sera-t-il appelé a lui succéder ?

Consolations à un ami sur la mort d’un jeune enfant. — « Ces jeunes élus portent bonheur aux familles où ils sont nés.»

Il est nommé à la chaire de littérature étrangère à la Sorbonne.

Ce qui met le comble à sa satisfaction ; c’est celle que lui témoignent ses amis.

Il publie les Sources de la Divine Comédie. — La notice sur M. Fauriel. — Le Vendredi-Saint à Notre-Dame.

Mouvement catholique à Paris;

Naissance de sa fille.

La joie d’être père.

Histoire de Civilisation chez les Germains.

« Les laïques serviraient encore mieux la foi en s’emparant de tous les détails de la science, qu’en restant dans les généralités de l’apologétique ». — Cours de M. Lenormant. — « Qu’il se fait de mal dans le monde par l’inconséquence et la timidité des gens de bien. »

Vie de famille à la campagne. — « Il faut multiplier les terrains neutres. »

Maladie et convalescence.

  • Florence. 119
  • Pise. 124
  • San-Gemignano. 129
  • Chapelle papale au Quirinal. 131
  • Messe arménienne à Saint-Blaise. 134

Portrait de Pie IX. — La première année de son pontificat.

Fêtes de Pâques à Rome. — Audience du Saint-Père.

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Le mont Cassin. — Ovation populaire à Rome pour remercier le pape de l’édit de la création d’une consulte.

Mort de son jeune beau-frère. Visite aux Catacombes guidé par l’abbé Gerbet.

  • Venise. Mai 1847. 182
  • Saint-Gall. 2 juin l847. 187
  • Einsiedeln. 5 juin 1847. 189
  • Échallens. 21 juin 1847. 192
  • Vallée de Moutiers. Juin 1847. 194
  • Oberwesel et Stolzenfels. 30 juin 1847. 198

Il reprend ses travaux.

Plan général de tous ses travaux.

Son discours sur les Dangers de Rome et ses espérances.

« Si un plus grand nombre de chrétiens s’étaient occupés des ouvriers depuis dix ans, nous serions plus sûrs de l’avenir.»

« Depuis la chute de l’empire romain, le monde n’a pas vu de révolution pareille à celle-ci. »

Les journaux.

Les élections.

Les élections à Lyon.

Mort de l’archevêque de Paris.

Les événements de juin. — Mort de son beau-père.

Pouvons-nous croire que Dieu n’ait plus rien à faire de ce monde que de le juger ?

Dieu nous mène par de rudes chemins.

Publication de la Civilisation chrétienne chez les Francs.

Adhésion.

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La liberté, la tolérance, la fraternité ne datent pas de la révolution, ces dogmes politiques sont descendus du Calvaire.

En présence des montagnes les querelles des hommes paraissent bien petites.

Les candidats au baccalauréat.

Il y a deux écoles qui ont voulu servir Dieu par la plume.

Il se rend témoignage.

Il croit utile de montrer la religion souverainement belle.

La Bretagne. — Une fête dans le Morbihan.

Pardon à l’île d’Artz. — M. Rio.

Saint-Anne-d’Auray. Carnac.

Épître en vers.

La Bretagne.

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Notre-Dame du Fol-Goat. — Le Cresker de Saint-Pol de Léon.

Sa mère.

Préparation à son livre de la Civilisation au cinquième siècle. — Sténographies de son cours.

« Heureuses les maisons qui ont la moitié des leurs là-haut, pour faire la chaine et tendre la main à ceux d’ici-bas ! »

L’église de Genève.

Ses travaux. — Les partis politiques en 1851.

Corfou. — « On est heureux de trouver des hommes à qui on puisse vouer une admiration sans réserve ». — « Je ne sais comment se reconstituera l’Europe, il est clair que les rêves des partis s’évanouiront. »

Situation politique de la France. — « Quelle époque, orageuse mais instructive ! nous y périrons peut-être, mais ne nous plaignons pas d’y être venus. »

« L’amitié a bien sur les yeux la moitié du bandeau de l’amour ».

« Bénies soient nos saintes mères qui nous ont enseigné le chemin du ciel ! Quand, tout petits, elles nous apprenaient à croire, à espérer, à aimer, elles posaient les degrés par où nous remontons jusqu’à elles. »

Souvenirs de Bretagne.

« La foi est un acte de vertu, par conséquent un acte de volonté. »

L’Angleterre.

L’Angleterre. Oxford.

Il a des remords d’avoir répondu comme un étranger à une question d’ami.

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L’Amérique.

Souvenirs de la Bretagne.

Un examen au Baccalauréat.

Réception de M. de Montalembert à l’Académie.

Exposition de la foi catholique.

Séjour aux Eaux-Bonnes.

Les Pyrénées. — Gavarnie. — Bétharran.

Biarritz. — Tristesse.

Première excursion en Espagne. Fontarabie. — Saint-Sébastien.

Biarritz. — La mer et les montagnes.

Seconde excursion en Espagne, route de Burgos.

Burgos.

Burgos.

Notre-Dame de Buglosse.

L’arbre de Saint-Vincent de Paul.

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De Marseille à Nice.

De Nice à Pise.

Arrivée à Pise.

Pise. — Émancipation de la commune de Milan.

La cathédrale de Pise.

Le génie toscan.

Pise.

La Toscane.

La Toscane.

Les arts. — Giotto, etc.

Résignation devant la mort.

Retour à la vie.

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La Méditerranée.

Les Psaumes.

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Les Poëtes Franciscains. — Retour à la santé.

Le mariage chrétien.

Il faut que les jeunes gens sachent ce que c’est que la faim, la soif, le dénûment d’un grenier.