Livre:Schopenhauer - Le Monde comme volonté et comme représentation, Burdeau, tome 2, 1913.djvu
Titre | Le Monde comme volonté et comme représentation |
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Volume | Tome deuxième |
Auteur | Arthur Schopenhauer |
Traducteur | A. Burdeau |
Maison d’édition | Librairie Félix Alcan |
Lieu d’édition | Paris |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À valider |
Série | 1, 2, 3 |
Pages
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DU
TOME DEUXIÈME
APPENDICE : CRITIQUE DE LA PHILOSOPHIE KANTIENNE.
Objet de cet appendice : justifier l’auteur dans ses divergences à l’égard de Kant.
Grandeur de Kant : 1° Il a démontré la distinction entre le phénomène et la chose en soi : il complète par là les Hindous et Platon, et ruine le dogmatisme ; 2° Il pressent l’identité de la chose en soi avec la volonté, et rénove ainsi la morale ; 3° Il détruit la philosophie scolastique, c’est-à-dire soumise à la théologie.
Kant veut que la métaphysique prenne son point d’appui hors de toute expérience ; elle doit s’appuyer au contraire sur la totalité de l’expérience.
Obscurité du style de Kant ; abus de symétrie dans la structure de sa doctrine.
Imperfection de certaines définitions de Kant (raison, entendement, etc.).
Contradiction entre la première édition de la Critique de la Raison Pure et les suivantes. Erreur de remonter à la chose en soi par le principe de causalité.
Vérité profonde de l’Esthétique transcendantale. Vices de l’Analytique transcendantale. Confusion établie par Kant entre la connaissance intuitive et la connaissance abstraite ; ses contradictions relativement au rôle des catégories. Ce qu’il appelle « l’objet de la représentation ». Kant a trop cédé au besoin de symétrie : il a conçu les douze concepts purs de l’Analytique transcendantale sur le modèle des deux formes pures de l’Esthétique. — La seule fonction véritable de l’entendement est la causalité.
L’unité synthétique de l’aperception : ambiguïté de cette théorie de Kant.
Kant obéit à cette idée, qu’il entrevoit confusément : que la connaissance abstraite contient en germe toute connaissance intuitive. — Critique du tableau des douze catégories : — 1. La Quantité : que les trois catégories de la quantité émanent de la raison, non de l’entendement. — 2. La Qualité : l’affirmation et la négation dérivent également de la seule raison ; il n’y a pas de jugements indéfinis. — 3. La Relation : a le jugement hypothétique : il est l’expression abstraite du principe de raison. b le jugement catégorique : il n’est que la forme générale de tout jugement. c le jugement disjonctif : caractère fictif du concept d’action réciproque. — 4. La Modalité : les trois catégories du réel, du possible et du nécessaire ne sont pas des formes originales de l’entendement ; elles se déduisent du principe de raison. — Conclusion : ce qu’il y a d’artificiel dans le système des douze catégories.
Comment Kant a faussement déduit de la catégorie de la subsistance et de l’inhérence le principe de la permanence de la substance. — Retour sur ses erreurs relatives à la distinction entre la connaissance intuitive et l’abstraite.
Esquisse d’un tableau des catégories fondé sur la classification des parties du discours.
Critique de la Logique transcendantale. Définition de la Raison par Kant ; de ce prétendu principe, que l’inconditionné est impliqué dans la série des conditions d’un conditionné quelconque : en réalité, chaque conditionné n’implique que la condition immédiatement antécédente. — Des trois inconditionnés ou Idées de Kant : le moi, le monde et Dieu.
De la déduction du concept de l’âme chez Kant. Que la seule substance est la substance matérielle.
Comment Kant s’efforce de rattacher : à la catégorie de la quantité, les Idées cosmologiques ; à celle de la qualité, les Idées transcendantes relatives à la matière ; à celle de la relation, l’Idée de la liberté ; à celle de la modalité, l’Idée de la cause première. — Critique des antinomies : les thèses ne sont que des erreurs de l’individu ; seules les antithèses ont un fondement objectif ; il n’y a donc pas véritablement antinomie.
De la liberté et de la chose en soi chez Kant. Kant y arrive en essayant de résoudre la troisième antinomie. Véritable voie pour y arriver.
Théorie de Kant sur l’Idéal transcendant ou Idée de Dieu. Caractère scolastique de cette théorie.
Réfutation du théisme philosophique par Kant ; grandeur du service qu’il a rendu ainsi à la philosophie.
De la morale de Kant. La Raison pratique ; fausse identification de la conduite raisonnable avec la conduite vertueuse. Sens véritable de cette dernière expression : l’homme pratiquement raisonnable se règle sur des concepts, non sur des intuitions. — Du devoir ou impératif catégorique : Kant exclut avec raison l’idée de récompense ; mais il veut à tort que la vertu procède du seul respect de la loi, sans le concours d’aucune inclination.
La Théorie du droit de Kant : faiblesse de cet écrit.
La Critique du jugement. Critique du jugement esthétique. Ici Kant a renouvelé la science du beau. Critique du jugement téléologique : fin de la preuve physico-théologique.
Le point de vue idéaliste.
Supplément à la théorie de la connaissance intuitive ou d’entendement.
Sur les sens.
Sur la connaissance a priori.
Tableau des Prædicabilia a priori.
Remarques sur la Tableau précédent.
Seconde partie : La Doctrine de la Représentation abstraite ou de la Pensée.
(§§ 8-9 du premier volume)
(§§ 8-9 du premier volume)
De l’intellect irrationnel.
Appendice à la théorie de la connaissance abstraite ou rationnelle.
Des rapports de la connaissance intuitive et de la connaissance abstraite.
À propos de la théorie du ridicule.
À propos de la logique en général.
À propos de la théorie du syllogisme.
À propos de la rhétorique.
Théorie de la science.
À propos de la méthodologie des mathématiques.
De l’association des idées.
Des imperfections essentielles de notre intellect.
Sur l’usage pratique de la raison pratique et sur le stoïcisme.
Sur le besoin métaphysique de l’humanité.
- ↑ Cette table des matières, pour la partie intitulée Appendice, n’est pas de Schopenhauer : elle a été ajoutée par le traducteur.