Discussion Livre:Malot - Sans famille, 1887, tome 2.djvu/Diff

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Livre:Malot - Sans famille, 1887, tome 2.djvu

-FAMILLE TOME SECOND
+FAMILLE tome second
-OUVRAGES DB HECTOR
+OUVRAGES DE HECTOR
-GRAND IN- 18 JESUS ROMANS LES VICTIMES d’amour ’. LES AMANTS , 1 VOl. — — LES ÉPOUX — — LES ENFANTS LES AMOUllS DE JACQUES UN BEAU-FRÈRK ROMAIN KALBRIS , MADAME OBERNIN UNE BONNE AFFAIRE UN CURÉ DE PROVINCE ... UN MIRACLE SOUVENIRS d’un BLESSÉ. — SUZANNE — — MISS CLIFTON UN MARIAGE SOUS LE SECOND EMPIRE LA BELLE MADAME DONIS CLOTILDE M ARTORY LE MARIAGE DE JULIETTE UNE BELLE-MÈRE LE MARI DE CHARLOTTE LA FILLE DE LA COMEDIENNE l’héritage d’ ARTHUR l’auberge du MONDE : LE COLONEL CHAMBERLAIN . . . — — LA MARQUISE DE LUCILLIÈRE. — — IDA ET CARMELITA •— — THÉRÈSE LES BATAILLES DU MARIAGf : UN BON JEUNE HOMME. . — — COMTE DU PAPE — — MARIÉ PAR LES PRETRES. CARA LF .DOCTEUR CLAUDE . . . . i - — ÉTUDES LA VIK MODERNE EN ANGLETERRE l -• F. Aureau. — Imprimerie de Lagny.
+GRAND IN-18 JÉSUS ROMANS {{br0}} {{sc|les victimes d’amour : les amants {{Cach|les victimes d’amour : }} les époux {{Cach|les victimes d’amour : }} les enfants les amours de jacques un beau-frère romain kalbris madame obernin une bonne affaire un curé de province un miracle souvenirs d’un blessé. — suzanne {{Cach|souvenirs d’un blessé. }}— miss clifton un mariage sous le second empire la belle madame donis clotilde martory le mariage de juliette une belle-mère le mari de charlotte la fille de la comédienne l’héritage d’arthur l’auberge du monde : le colonel chamberlain {{Cach|l’auberge du monde : }} la marquise de lucillière {{Cach|l’auberge du monde : }} ida et carmelita {{Cach|l’auberge du monde : }} thérèse les batailles du mariage : un bon jeune homme {{Cach|les batailles du mariage : }} comte du pape {{Cach|les batailles du mariage : }} marié par les prêtres cara le docteur claude}} ÉTUDES {{br0}} la vie moderne en angleterre
-2.5153 SANS FAMILLE PA A HECTOR MALOT TOME SECOND ci’nqu’ante-sixième édition ouvrage couronne par vicjld^i i e fbanqaise »■ PARIS
+SANS FAMILLE par HECTOR MALOT {{centré| {{sep4}} TOME SECOND {{sep4}} CINQUANTE-SIXIÈME ÉDITION ouvrage couronné par l’académie française PARIS
-ÉDITEUR l-IBKAIRIB DE LA SOCIÂTÉ DES VtBNS.DB LETTRES PALAIS-ROYAL, 15-17-19, 0*XERIB d’oRLÉANS 1887 Tout droits éserréi
+ÉDITEUR LIBRAIRIE DE LA SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES palais-royal, 15-17-19, galerie d’orléans {{-}} 1887 Tous droits réservés }}
-FAMILLE DEUXIEME PARTIE EN AYANT En avaril! Le
+FAMILLE ---- DEUXIÈME PARTIE I EN AVANT En avant ! Le
-Hélas I c’était
+Hélas ! c’était
-disent )ut bas : ff Ahî si
+disent tout bas : « Ah ! si
-me plaît; j’étais libre; si
+me plaît ; si j’étais libre ; si
-maître I »
+maître ! »
-aspirent ec impatience
+aspirent avec impatience
-auront ite liberté...
+auront cette liberté...
-« Ahl si
+« Ah ! si
-pour rr.^ conseiller,
+pour me conseiller,
-me diriger.» 1
+me diriger. »
-avait nne dififéreiice... terrible.
+avait une différence... terrible.
-sottises, ilâ ont
+sottises, ils ont
-n’avais personne; si
+n’avais personne ; si
-jusqu’au bas; et
+jusqu’au bas ; et
-me remasser tout
+me ramasser tout
-pouvais très- bien me casser; —
+pouvais très-bien me casser ; —
-mon âge; c’était
+mon âge ; c’était
-les eniants avaient
+les enfants avaient
-m’avait aiméî Je
+m’avait aimé ! Je
-talons. Qu*aurais-je répondu
+talons. Qu’aurais-je répondu
-m’avaient parlé? De
+m’avaient parlé ? De
-pas oublié’ Toulouse.
+pas oublié Toulouse.
-blesser très- vivement dans
+blesser très-vivement dans
-bien élevé; puis,
+bien élevé ; puis,
-n’y c.mii ni
+n’y avait ni
-et bientôl après
+et bientôt après
-petit Remi^ me dit- il, et
+petit Rémi, me dit-il, et
-avec lei enfants
+avec les enfants.
-Catherine n’atpas voulu
+Catherine n’a pas voulu
-ce monde; je
+ce monde ; je
-ta vie; mais
+ta vie ; mais
-te guider; c’est
+te guider ; c’est
-dire ; « Présent! si
+dire : « Présent ! si
-me voici, »
+me voici. »
-Oui I Capi
+Oui ! Capi
-bon chien; m^^is ce
+bon chien ; mais ce
-ta vi-e? —
+ta vie ? —
-tout seuL —
+tout seul. —
-tours d’adresse; n’est-co pas,
+tours d’adresse ; n’est-ce pas,
-ce qwe je voudrai î Il
+ce que je voudrai ? Il
-SANS FAMILLR 9 —
+SANS FAMILLE 5 —
-tu te’ placerais; tu
+tu te placerais ; tu
-les chemins’, ce
+les chemins, ce
-sans répondre —
+sans répondre. —
-un monsieur; sais-tu
+un monsieur ; sais-tu
-les autres? Enfin,
+les autres ? Enfin,
-longtemps. Lin pauvre
+longtemps. Un pauvre
-pas Je droit
+pas le droit
-m’avait terribleicGiii troublé,
+m’avait terriblement troublé,
-me Tétais léjà dit
+me l’étais déjà dit
-Oui, ’cela était
+Oui, cela était
-Gentilly î quand
+Gentilly ; quand
-avais souffert; quand
+avais souffert ; quand
-me l’indiquer,— me placer; et
+me l’indiquer, — me placer ; et
-ma position; mais
+ma position ; mais
-pas d’autre; cela
+pas d’autre ; cela
-existence do liberté
+existence de liberté
-ma joromessf* envers
+ma promesse envers
-et Lise; c’est-àdire sans
+et Lise ; c’est-à-dire sans
-réalité, Étiennelte, Alexis
+réalité, Étiennette, Alexis
-SANS FAMILLB donc
+SANS FAMILLE 7 donc
-Que penserait- ello de moi? Une
+Que penserait-elle de moi ? Une
-elle ’par qui
+elle par qui
-possible. -— Vous
+possible. — Vous
-donne dea •uvelles des
+donne des nouvelles des
-Ils m’oDt parlé
+Ils m’ont parlé
-nous ’\\ie je
+nous que je
-des rues; il
+des rues ; il
-soi vaut de
+soi avant de
-et vous^iroyez bien
+et vous voyez bien
-à rengagement que
+à l’engagement que
-vous pariez, je
+vous parlez, je
-plus longuement; puis
+plus longuement ; puis
-deux mains: —
+deux mains : —
-vrai aue ce
+vrai que ce
-ému, ûer aussi
+ému, fier aussi
-garçon I Et
+garçon ! Et
-et ea retira
+et en retira
-argent, aui était rete
+argent, qui était rete-
-SANS FA.MILLE nue
+8 SANS FAMILLE nue
-boutonnière parune petite
+boutonnière par une petite
-Voici nca montre,
+Voici ma montre,
-Elle n*a pas
+Elle n’a pas
-la main; puis,
+la main ; puis,
-voulais me^défendre d’accepter
+voulais me défendre d’accepter
-je n*ai p-as besoin
+je n’ai pas besoin
-savoir rheure ici; le
+savoir l’heure ici ; le
-trop long; je
+trop long ; je
-petit Rémi; embrasse-moi
+petit Rémi ; embrasse-moi
-me con- j duire à
+me conduire à
-rue. Jecroisqueje restai longtemps, très-loTigteinpsdan’^ la
+rue. Je crois que je restai longtemps, très-longtemps dans, la
-pouvoir nie décider
+pouvoir me décider
-n’avait toiit à
+n’avait tout à
-hasard, rencSdntré dana ■<Qa poche
+hasard, rencontré dans ma poche
-faisais, ie le palpai ; ma montre I Instantanément
+faisais, je le palpai : ma montre ! Instantanément
-angoisses, lout fut
+angoisses, tout fut
-l’heure I Et
+l’heure ! Et
-qu’il lût midi
+qu’il fût midi
-fus trèsheureux pourtant
+fus très-heureux pourtant
-midi. Pourquoi? J’aurais
+midi. Pourquoi ? J’aurais
-l’avait dit; quelle affaire 1 Et
+l’avait dit ; quelle affaire ! Et
-n’est-ce pas? —
+n’est-ce pas ? —
-Ma montre! Voilà
+Ma montre ! Voilà
-faisait tic-lac. Elle
+faisait tic-tac. Elle
-cela sufO-’^ail. Elle
+cela suffisait. Elle
-épargner, ei si
+épargner, et si
-suffisaient pas^ je la dé"
+suffisaient pas, je la dé-
-*^ SANS FAMILLE Hïonterais moi-m ême. Voilà
+10 SANS FAMILLE monterais moi-même. Voilà
-je ▼errais^ce qu’i: y
+je verrais ce qu’il y
-la conduirai-^ sévèrement.
+la conduirais sévèrement.
-; ilme tirait
+; il me tirait
-veux-tu, Capi? Il
+veux-tu, Capi ? Il
-pour ia dite î l’honorable société», comme
+pour la dire à l’honorable société », comme
-travaillait avecVitalis. Je
+travaillait avec Vitalis. Je
-lui montrai; illa regarda
+lui montrai ; il la regarda
-douze fois; il
+douze fois ; il
-Ah I comme
+Ah ! comme
-tout desuite, mais
+tout de suite, mais
-D’ailleurs ii était
+D’ailleurs il était
-me ûiQiivQ ea route.
+me mettre en route.
-SANS FAMiLLb’ Il * —Eû avant I RJe donnai
+SANS FAMILLE 11 — En avant ! Je donnai
-dernier ft<2ieu à le ison, derrière
+dernier adieu à la prison, derrière
-le pauTre père lait rester enf eruié, tandis
+le pauvre père allait rester enfermé, tandis
-partîmes. L*objet qui
+partîmes. L’objet qui
-mon méliei c’était
+mon métier c’était
-de France; je
+de France ; je
-Qui des^deux ailaittrop lentement? J’eus
+Qui des deux allait trop lentement ? J’eus
-chère montre; et
+chère montre ; et
-ma rrontre dans
+ma montre dans
-faire, morj heure
+faire, mon heure
-heure I Il
+heure ! Il
-grosse somme; enfin j’e:i trouvai
+grosse somme ; enfin j’en trouvai
-au olus vite.
+au plus vite.
-bleue m’avaii rappelé
+bleue m’avait rappelé
-Garofoli, Matlia, Ricardo,
+Garofoli, Mattia, Ricardo,
-enfin Vi^ialis, mon
+enfin Vitalis, mon
-bon maîlre, qui
+bon maître, qui
-pas m’avoirloué dMpadrone delà rue deLourcine, il
+pas m’avoir loué au padrone de la rue de Lourcine, il
-reconnaître dansun enfant
+reconnaître dans un enfant
-le murdel’église le petit Mallia: c’était
+le mur de l’église le petit Mattia : c’était
-c’était lui; il
+c’était lui ; il
-à l’hôpital? A.h 1 comme
+à l’hôpital ? Ah ! comme
-la voix: —
+la voix : —
-en prison; on
+en prison ; on
-fois j’pus la
+fois j’eus la
-les prisons.
+les prisons,
-CAK5 FAUirL fS qui m*inspiraienltanl d’horreur,
+SANS FAMILLE 13 qui m’inspiraient tant d’horreur,
-être utiles, —
+être utiles. —
-les enfants? dis-je. — Ab !
+les enfants ? dis-je. — Ah !
-quand Garoili a et arrêté.
+quand Garofoli a été arrêté.
-l’hôpital, Garoli. voyant
+l’hôpital, Garofoli, voyant
-ça ine rende
+ça me rende
-et A m’a
+et il m’a
-Eh oienl ce
+Eh bien ! ce
-c’est )urtant un
+c’est pourtant un
-enfant , our la dislocation etGarofoli me
+enfant pour la dislocation et Garofoli me
-père Gassot Je
+père Gassot. Je
-pour joindre Garofoli,
+pour rejoindre Garofoli,
-la aison était
+la maison était
-que viens
+que je viens
-vous dire: Garofoli
+vous dire : Garofoli
-je .is venu
+je suis venu
-sachant oi^ aller,
+sachant où aller,
-que 1 re. — Pourquoi n’êtes- vous pas
+que faire. — Pourquoi n’êtes-vous pas
-à Gisors? —
+à Gisors ? —
-pour Rouen; ei comment voulez- vous que
+pour Rouen ; et comment voulez-vous que
-à Rouen? c’est
+à Rouen ? c’est
-pas d’argent; je
+pas d’argent ; je
-pas mang^ depuis
+pas mangé depuis
-de lui quand
+de pain quand
-Toulouse, afifamé 6omm») MaUia Tétait %y^ ce moment <
+Toulouse, affamé comme Mattia l’était en ce moment !
-boulanger dontla boutique
+boulanger dont la boutique
-la rue; bientôt
+la rue ; bientôt
-lui offris; il
+lui offris ; il
-? —Je ne
+? — Je ne
-chose. —J’allais tâcher
+chose. — J’allais tâcher
-ma consolation; quand
+ma consolation ; quand
-ne jouez- vous pas
+ne jouez-vous pas
-violon dan% les rues? —
+violon dans les rues ? —
-ne DQ’a donné.
+ne m’a donné.
-jouer -sans que
+jouer sans que
-faites-vous maintenant? Je
+faites-vous maintenant ? Je
-troupe, dis-je, En
+troupe, dis-je. En
-de prè? la
+de près la
-Oh I si vous vouliez? dit Matiia, — Quoi?
+Oh ! si vous vouliez ? dit Mattia. — Quoi ?
-FAMILLE ^5 — M’enrô.eriians votre
+FAMILLE 15 — M’enrôler dans votre
-Mais Toilà toute
+Mais voilà toute
-troupe, dis- je en mon tram Capi.
+troupe, dis-je en montrant Capi.
-Eh bien? qu’importe,
+Eh bien ? qu’importe,
-deux. Ah! je fOus en
+deux. Ah ! je vous en
-m’abandonnez pas; que voulez-vous r"o je de vienne ?
+m’abandonnez pas ; que voulez-vous que je devienne ?
-faim I Tous
+faim ! Tous
-le co aprennent pas
+le comprennent pas
-et n« le perçoiv ent pas
+et ne le perçoivent pas
-me r ésonna :
+me résonna :
-de fai m. —
+de faim. —
-continua Mattia; d’abord
+continua Mattia ; d’abord
-je chante; vous
+je chante ; vous
-votre domestiq ue, je
+votre domestique, je
-nourriture seulement; si
+nourriture seulement ; si
-sera convenu; tout
+sera convenu ; tout
-vous demand c’est
+vous demande c’est
-sensible dep uis que
+sensible depuis que
-tant "frappé dessus. En e tenaanx le
+tant frappé dessus. En entendant le
-Mattia parier ainsi
+Mattia parler ainsi
-envie d e pleurer.
+envie de pleurer.
-ma troupe? Mourir de fairal Mais
+ma troupe ? Mourir de faim ! Mais
-de mou rir faim
+de mourir faim
-? C efut ce
+? Ce fut ce
-il nt voulut pae m’ entendre. — Non, ûit-il, à
+il ne voulut pas m’entendre. — Non, dit-il, à
-pas do faim,
+pas de faim,
-se outient, on «’aide, celui
+se soutient, on s’aide, celui
-n’a pas»
+n’a pas.
-i’j SANS FAMILLB Ce
+16 SANS FAMILLE Ce
-: puisquo j’avais, i^ devais
+: puisque j’avais, je devais
-entendu t lui
+entendu ! lui
-baisa, ei cela
+baisa, et cela
-des iarmes me
+des larmes me
-camarade. St remontant
+camarade. Et remontant
-mon épaule: —
+mon épaule : —
-quart d*heure, nous
+quart d’heure, nous
-différence ayec la
+différence avec la
-promise I Le
+promise ! Le
-tombait sur. la
+tombait sur la
-ravenelles jaunes Dans
+ravenelles jaunes. Dans
-la rout@, dans
+la route, dans
-qui ch;ii)taient joyeusement,
+qui chantaient joyeusement,
-SANS FAMILLB 17 mdelles rasaient
+SANS FAMILLE 17 rondelles rasaient
-poursuite dî mouche »ns invisibles.
+poursuite de moucherons invisibles.
-avec con mce (jue j’allongeais
+avec confiance que j’allongeais
-la rouîe sonore : ipi. délivré
+la route sonore : Capi, délivré
-nous, )yant après
+nous, aboyant après
-de illoux, aboyant
+de cailloux, aboyant
-pour plaisir
+pour le plaisir
-être lalogue au
+être analogue au
-dire, réflé lissant sans
+dire, réfléchissant sans
-plus mr ne
+plus pour ne
-j’avais loi-même à
+j’avais moi-même à
-et môme je ne savais
+et même je ne le savais
-Mais après? J’avais
+Mais après ? J’avais
-et Étiennelte avant
+et Étiennette avant
-premier : Benjamin,
+premier ; Benjamin,
-ou Étiennette? Je
+ou Étiennette ? Je
-c’est-à-dire ar les
+c’est-à-dire par les
-pas B’rnjamin -ui aurait
+pas Benjamin qui aurait
-restait lo fjoix entre
+restait le choix entre
-me diiger tout
+me diriger tout
-nord s c’était
+nord : c’était
-d’elle, ii ne iaut pas
+d’elle, il ne faut pas
-comme utj ingrat.
+comme un ingrat.
-me reprenait; si
+me reprenait ; si
-à roere Barberin,
+à mère Barberin,
-j’avais ei\gf*ç^é Mattia a dans
+j’avais engagé Mattia « dans
-Mattia eri avant,
+Mattia en avant,
-rentrais daniJ la
+rentrais dans la
-mère nourrice; si
+mère nourrice ; si
-mère Ï")erin de
+mère Barberin de
-je brassais, était ce
+je l’embrassais. C’était ce
-et me
+et cela me
-à ?oir si
+à voir si
-j’avais enencore à
+j’avais encore à
-si surnotre route
+si sur notre route
-ma carte^ Justement,
+ma carte. Justement,
-— Voulez- vous que nous parlions? —
+— Voulez-vous que nous parlions ? —
-me dire? —
+me dire ? —
-dire tu, —
+dire tu. —
-ne m’o^ bcis pas,
+ne m’obéis pas,
-Bon, lape, maïs pas
+Bon, tape, mais pas
-blancheur éclainit au
+blancheur éclatait au
-j’avais pria
+j’avais pris
-sur l’Iierbe. Je
+sur l’herbe. Je
-à m’orienter; mais
+à m’orienter ; mais
-itinéraire ; Corbeil,
+itinéraire : Corbeil,
-cette chose-là? demanda
+cette chose-là ? demanda
-en employante peu
+en employant à peu
-les mieria. —
+les miens. —
-pas lire? —
+pas lire ? —
-Veux-tu apprendre? — Oh I oui,
+Veux-tu apprendre ? — Oh ! oui,
-Paris. —.J’ai fait
+Paris. — J’ai fait
-mon mf^îux, ce
+mon mieux, ce
-«A^S FAMILLE H les disiaïKîos sur les canes ;
+SANS FAMILLE 21 les distances sur les cartes ;
-science. Co m iLe’ j’avais
+science. Comme j’avais
-sac, Tidée me
+sac, l’idée me
-aise i’ailleurs de
+aise d’ailleurs de
-Mattia, ei j’étalai* tout sur Therbe. J’avais trois cîiem:ses en
+Mattia, et j’étalai tout sur l’herbe. J’avais trois chemises en
-une pair Je souliers
+une paire de souliers
-fut ébloui —
+fut ébloui. —
-toi, qu’as-tu? lui
+toi, qu’as-tu ? lui
-sur moi —
+sur moi. —
-bien î lui dis-je , nous
+bien ! lui dis-je, nous
-auras derx chemises,
+auras deux chemises,
-trois mouf:hoirs; seulement
+trois mouchoirs ; seulement
-et ici pendant
+et moi pendant
-mais j avais déjà pris l’habimde du
+mais j’avais déjà pris l’habitude du
-ménagère d’Éliennelte, et
+ménagère d’Étiennette, et
-de Lise; il
+de Lise ; il
-boîte, ~*^ais je
+boîte, mais je
-sac .as même
+sac sans même
-toucher jaLiais. Depuis que j’ava’s repris
+toucher jamais. Depuis que j’avais repris
-et m%
+et ma
-SANS FAMILIK harpe, il > avait
+SANS FAMILLE harpe, il y avait
-pantalon long; pour" paraître
+pantalon long ; pour paraître
-artiste 1... Lorsqu’on
+artiste !... Lorsqu’on
-maître ae sa
+maître de sa
-pantalon, dis- je à
+pantalon, dis-je à
-pointe do mes
+pointe de mes
-couper Je drap.
+couper le drap.
-gris ?omme mon
+gris comme mon
-l’avait donné; mais
+l’avait donné ; mais
-que Yitalis. —
+que Vitalis. —
-le violon? lui
+le violon ? lui
-— ^ i^orsonne, un
+— Personne, un
-moi aeul en
+moi seul en
-^B SANS FAMILLB S3 ^m— Et
+SANS FAMILLE 23 — Et
-la musique? Hp— Je ûe la sais pas; je
+la musique ? — Je ne la sais pas ; je
-donc tout? —
+donc tout ? —
-peu d’amour juopre; je
+peu d’amour-propre ; je
-aussi ’ j’étais
+aussi j’étais
-lui chaDtai ma
+lui chantai ma
-: Fenesta
+: {{interligne|0.5em}} Fenesta
-crudele... Et alcrs, comme
+crudele... {{interligne|0.5em}} Et alors, comme
-les comphments que
+les compliments que
-nous féliritcr l’un
+nous féliciter l’un
-sur £es épaules.
+sur ses épaules.
-route poudreuse: maintenant il allait s’arrêter
+route poudreuse : maintenant il fallait s’arrêter
-bientôt ftccoinpagner sur mon violon; cela sera très-joli
+bientôt t’accompagner sur mon violon ; cela sera très-joli.
-2 s SANS FAMILLE CerlainemeiU cela sera t très-joli
+24 SANS FAMILLE Certainement cela serait très-joli
-que rhonorable société
+que l’honorable société
-après Villojuil, nous }) réparant à
+après Villejuif, nous préparant à
-habile pour.i deviner
+habile pour deviner
-peut-être satis- ^ faits d’avoir
+peut-être satisfaits d’avoir
-Capi, ouis, mon
+Capi, puis, mon
-grand coi raide
+grand col raide
-les oreilles; il
+les oreilles ; il
-répondit pas; mais,
+répondit pas ; mais,
-en l>eaa drap
+en beau drap
-le gônait évidemment
+le gênait évidemment
-si forti.idable coup
+si formidable coup
-— 01)41183 autres, cria-t- il, qui
+— Ohé ! les autres, cria-t-il, qui
-vous pen&sz d’une
+vous pensez d’une
-de musique? v’ià des
+de musique ? v’là des
-SAN5 IaMILLK 25 — Oui,oui\ la musique I la musique! crièrent des voîY d’hommes
+SANS FAMILLE 25 — Oui, oui, la musique ! la musique ! crièrent des voix d’hommes
-le quadrille! Et,
+le quadrille ! Et,
-des quadrilles? demandai-je
+des quadrilles ? demandai-je
-j’étais assoz inquiet.
+j’étais assez inquiet.
-nous fit monter
+nous fît monter
-ensemble, Matlia et
+ensemble, Mattia et
-de noire quadrille.
+de notre quadrille.
-à piston? nous
+à piston ? nous
-le Tioîon c’est
+le violon c’est
-de \a trompette
+de la trompette
-la fûle, eX tout
+la flûte, et de tout
-était précieux , Mattia. ÇicnlAt le
+était précieux, Mattia. Bientôt le
-nous re a 8
+nous re-
-23 SANS Ï’AMILL commençâmes
+26 SANS FAMILLE commençâmes
-quadrilles, aes polkas,
+quadrilles, des polkas,
-cela Tétait beaucoup
+cela l’était beaucoup
-chargé delà partie
+chargé de la partie
-de m pâleur,
+de sa pâleur,
-vouliez, dis -je en
+vouliez, dis-je en
-sa fçueule. On
+sa gueule. On
-Quelle forluiie !
+Quelle fortune !
-nous quiitân es celte maison
+nous quittâmes cette maison
-un capi lai de vingl-huit francs. — Cest à
+un capital de vingt-huit francs. — C’est à
-petit Mattia.
+petit Mattia,
-27 uis-je à
+27 dis-je à
-un orchei’tre. Et
+un orchestre. Et
-dite per le
+dite par le
-quand j’&vais commencé
+quand j’avais commencé
-donner t^es leçons
+donner des leçons
-de ,1 rendre dans
+de te prendre dans
-trois franc? chez
+trois francs chez
-somme, iï n’était
+somme, il n’était
-notre aifaire; puis
+notre affaire ; puis
-nos bas; et
+nos bas ; et
-nous poiivions rester pluirs jours
+nous pouvions rester plusieurs jours
-23 fANS FAMILLE -— Tu
+28 SANS FAMILLE — Tu
-un cheî (le troupe
+un chef de troupe
-— UoTSf tu es content? —
+— Alors, tu es content ? —
-content I c’est-à-dire
+content ! c’est-à-dire
-pas l’hôpital Celte situation
+pas l’hôpital. Cette situation
-sur Montargis. en routé pour
+sur Montargis, en route pour
-chez mèro Barberin.
+chez mère Barberin.
-pour Tembrasser c’était m’acquitterdema dette
+pour l’embrasser c’était m’acquitter de ma dette
-je Importais quelque
+je lui portais quelque
-lui faire? Je
+lui faire ? Je
-joie j)0ur mère
+joie pour mère
-pouvais lui. donner
+pouvais lui donner
-moi I Avant
+moi ! Avant
-Mattia, îa conduisant
+Mattia, la conduisant
-la oour de
+la cour de
-pas ià.— Madame
+pas là. — Madame
-SANS FAMILLB Î9 ▼oici une vache c^ue je
+SANS FAMILLE 29 voici une vache que je
-vache I vous
+vache ! vous
-de Chavanon?Eh bieni c’est
+de Chavanon ? Eh bien ! c’est
-Quel prince? —
+Quel prince ? —
-bras di mère
+bras de mère
-mangés parnous trois
+mangés par nous trois
-pour renversernotre poêle
+pour renverser notre poêle
-rêve I Seulement,
+rêve ! Seulement,
-une vache? Je
+une vache ? Je
-aucune idée; cher,
+aucune idée ; cher,
-? Ceque je
+? Ce que je
-grande, ne trop
+grande, une trop
-vache. D’aoord parce
+vache. D’abord parce
-plus lea .aches sont
+plus les vaches sont
-est élevé; puis
+est élevé ; puis
-telle ^Bue j’en vouiais une. WÊ Heureusement,
+telle que j’en voulais une. Heureusement,
-pour moi ^Êk danii notre
+pour moi, et dans notre
-dans noi ^%oirées à
+dans nos soirées à
-relations Af ec des
+relations avec des
-de bestiaux:
+de bestiaux ;
-SO SANS FAMILLB il
+30 SANS FAMILLE il
-on mô répondit
+on me répondit
-la table; puis
+la table ; puis
-coûte ur\e vache,
+coûte une vache,
-une bijnne vache.
+une bonne vache.
-soit savante? Et
+soit savante ? Et
-rires recommencèrent; mais
+rires recommencèrent ; mais
-lait sî qu’elle
+lait et qu’elle
-votre chien? Après
+votre chien ? Après
-Il avaiit justement
+Il avait justement
-presque pas; si
+presque pas ; si
-moi. kumnx j’avais
+moi. Autant j’avais
-de maî à
+de mal à
-quand iJ rut en
+quand il fut en
-SANS FAMILLB 3| Enfin
+SANS FAMILLE 31 Enfin
-de m’appre^dre. Quinze
+de m’apprendre. Quinze
-cinquante francs; et
+cinquante francs ; et
-la gagner? Il
+la gagner ? Il
-Chavanon, noua allionb d’abord
+Chavanon, nous allions d’abord
-Varses, cola nous
+Varses, cela nous
-qu’au retour: assurément
+qu’au retour : assurément
-Varses, dil-il, les
+Varses, dit-il, les
-peut-être rurieux, je
+peut-être curieux, je
-5,2 SANS FAMILLE n tJNE VIIXE NOIRB La
+32 SANS FAMILLE II UNE VILLE NOIRE La
-qui st> trouve
+qui se trouve
-des vailles et
+des villes et
-mais auand nous
+mais quand nous
-notre temps: dans
+notre temps : dans
-francs d’économies; il
+francs d’économies ; il
-Mattia éiait presque
+Mattia était presque
-que moi , et
+que moi, et
-: i; est
+: il est
-et que. sans
+et que sans
-\:îs famille "3 son
+SANS FAMILLE 33 son
-à piston ; nous
+à piston, nous
-bien cer• iinement les
+bien certainement les
-centaine innées, un
+centaine d’années, un
-servi •le refuge
+servi de refuge
-Jean ivaiier. Sa
+Jean Cavalier. Sa
-en ait fait
+en avait fait
-des yjamisards; mais
+des Camisards ; mais
-qui vait la
+qui avait la
-ce temps Varses
+ce temps, Varses
-: Varseâ renfermait
+: Varses renfermait
-charbon Je terre.
+charbon de terre.
-dans on puits
+dans son puits
-y couidit, et
+y couchait, et
-avec lui; à chaque couf) de
+avec lui ; à chaque coup de
-on irouva une
+on trouva une
-vieux gentil homme ne
+vieux gentilhomme ne
-de génie;. . du
+de génie ; du
-12,000 habitants.! qui
+12,000 habitants qui
-et quj pour
+et qui pour
-avec Alaiset Bessèges l’espérance | du
+avec Alais et Bessèges l’espérance du
-Varses e ce
+Varses est ce
-est au- j dessus. A la
+est au-dessus. À la
-des causses^ des
+des causses, des
-rivières der vallons
+rivières des vallons
-déborder :.en quelques minutes Oi voit
+déborder : en quelques minutes on voit
-des rivière de
+des rivières de
-plus. /Varses est
+plus. Varses est
-ces riviérer nommée
+ces rivières nommée
-qui r^içoit elle-même dans Tinté
+qui reçoit elle-même dans l’inté-
-SANS FAMILLB 39 rieur «ie la
+SANS FAMILLE 35 rieur de la
-petits torreiils :
+petits torrents :
-ni régulière; les
+ni régulière ; les
-matin u soir
+matin au soir
-sèment conti lelle ment une
+sèment continuellement une
-et profonda comme
+et profonde comme
-d’un marais; par
+d’un marais ; par
-noires, ires par
+noires, noires par
-monte :;qu*à leurs toits; noires
+monte jusqu’à leurs toits ; noires
-et aes fourneaux
+et des fourneaux
-ce ^ui les
+ce qui les
-: leschevaux noirs,les voitures noires, ^ feuilles
+: les chevaux noirs, les voitures noires, les feuilles
-arbres noires; c’est a croire qu’un ûuage de
+arbres noires ; c’est à croire qu’un nuage de
-été i:es pour
+été faites pour
-pour iés chemins
+pour les chemins
-tournantes *, au 3SUS de
+tournantes ; au-dessus de
-ponts volants,des courroies,
+ponts volants, des courroies,
-tournent avéï; dès ronfleneuts assourdissants
+tournent avec des ronflements assourdissants
-près des« quel son passe
+près desquels on passe
-les fonôt^e£^, ob f oit des
+les fenêtres, on voit des
-fusion oui circulent corn me
+fusion qui circulent comme
-^ SANS FAMILLt, d^immensesbolidea des
+36 SANS FAMILLE d’immenses bolides, des
-partout, louj©urs des
+partout, toujours des
-s’élèvent et.s’abaissent régulièrement.
+s’élèvent et s’abaissent régulièrement.
-monuments, pa? de
+monuments, pas de
-pas ae statues
+pas de statues
-les places; tout s ressemble
+les places ; tout se ressemble
-été bàli sur ie môme modèle, le cube. les
+été bâti sur le même modèle, le cube : les
-tribunal, iub écoles,
+tribunal, les écoles,
-cubes perces do plus
+cubes percés de plus
-les besoins^ Quand nou& arrivâmes
+les besoins. Quand nous arrivâmes
-Varses, i! étaii deux
+Varses, il était deux
-de Taprès-midi, et
+de l’après-midi, et
-ciel pur; mais
+ciel pur ; mais
-jour s’obscurcit; entre
+jour s’obscurcit ; entre
-hautes cheminées; depuis
+hautes cheminées ; depuis
-sourds, •— les
+sourds, — les
-les pilons Je
+les pilons. Je
-aux environs? Je
+aux environs ? Je
-se trouvai! la mine delà Trujère, et
+se trouvait la mine de la Truyère, et
-la Divpnne, dans un peut vallon
+la Divonne, dans un petit vallon
-a donne son
+a donné son
-fait lugubre; un
+fait lugubre ; un
-sans arnres. sans herbes, a^ec dt longues
+sans arbres, sans herbes, avec de longues
-SANS KAMFLL»? 37
+SANS FAMILLE 37
-de terro rouge
+de terre rouge
-à Texploitation de
+à l’exploitation de
-à vapeur; puis
+à vapeur ; puis
-et do pierres.
+et de pierres.
-des bâtiments une
+des bâtiments, une
-et ra*arrcta. — . Voulez vous m*indiquer un chemin frais? ditelle. Je
+et m’arrêta. — Voulez-vous m’indiquer un chemin frais ? dit-elle. Je
-de Tombrage, puis
+de l’ombrage, puis
-clac sui les
+clac sur les
-qui chan tent. Et
+qui chantent. Et
-gai. ~ Vous
+gai. — Vous
-chemin, continuai-elle, en
+chemin, continua-t-elle, en
-droite, estce à gauche? Dis-moi
+droite, est-ce à gauche ? Dis-moi
-pas. Eild parlait
+pas. Elle parlait
-de Vautre elle
+de l’autre elle
-rencontrer Marins. Tu
+rencontrer Marius. Tu
-connu Marius? Non.
+connu Marius ? Non.
-retiré u. •
+retiré
-3*J SANS FAMIU.E dans ce cUemui Irais ; ii ne
+38 SANS FAMILLE dans ce chemin frais ; il ne
-pour ses’brûlures. Lui
+pour ses brûlures. Lui
-sais pas; voiîà pourquoi
+sais pas ; voilà pourquoi
-six moisi Elle
+six mois ! Elle
-de lammeet montrant
+de la mine et montrant
-terre, s’écria- t-elle, travail
+terre, s’écria-t-elle, travail
-Jean, rendsmoi Marins ;
+Jean, rends-moi Marius ;
-malédiction I Puis
+malédiction ! Puis
-Tu n*es pas
+Tu n’es pas
-n’est-ce pas? ta
+n’est-ce pas ? ta
-de mouton , ton
+de mouton, ton
-tous morts.dans la
+tous morts dans la
-ses bras: —
+ses bras : —
-jamais I... Teau est douce, Teau est
+jamais !... l’eau est douce, l’eau est
-le chemin? Puisque
+le chemin ? Puisque
-me retiens-tu? Marins m’attend.
+me retiens-tu ? Marius m’attend.
-à grand? pas
+à grands pas
-terrible dange.f, et
+terrible danger, et
-de douleur; nous
+de douleur, nous
-SANS FAHILLB 39 u;. nous
+SANS FAMILLE 39 On nous
-de Toncle Gaspard; il
+de l’oncle Gaspard ; il
-tortueuse e* escarpée
+tortueuse et escarpée
-à la porte,
+à là porte,
-lui voulez? dit-elle.
+lui voulez ? dit-elle.
-de rous; il
+de vous ; il
-est celui-ci? Elle montra Matlia. —
+est celui-ci ? Elle montra Mattia. —
-n’en fît rien
+n’en fit rien
-qu’on no m’offrait Das;jela remerciai
+qu’on ne m’offrait pas ; je la remerciai
-allâmes p’^^r la
+allâmes par la
-mangé depifts jetit matin,
+mangé depuis le petit matin,
-nous t r’^stée sur
+nous était restée sur
-J’étais hon .\ aussi
+J’étais honteux aussi
-cette récepition, car
+cette réception, car
-Mattia le demandait
+Mattia se demandait
-signifiait. A quoi bon fairt tint de lieues?
+signifiait. À quoi bon faire tant de lieues ?
-ne m ’écoulerait plus
+ne m’écouterait plus
-tenais Deaucoup à
+tenais beaucoup à
-qu’il eût d’avance
+qu’il eut d’avance
-de Tamitié pour Lise. ’ La
+de l’amitié pour Lise. La
-puits Sainte- Al phonsine et
+puits Sainte-Alphonsine et
-ou d’exhaure^ c’est-à-dire d’épuisement; ce
+ou d’exhaure, c’est-à-dire d’épuisement ; ce
-sert non-fieulement à
+sert non-seulement à
-parties d6 la fl.me. Par
+parties de la mine. Par
-profondeur - de
+profondeur de
-les brusque^:, ifansitions auxquelles
+les brusques transitions auxquelles
-profondeur dé deux
+profondeur de deux
-sont remontéspar la
+sont remontés par la
-SANS FAMTLLB 4I maciiine, à
+SANS FAMILLE 41 machine, à
-gagnent ains» des pleurôaies et
+gagnent ainsi des pleurésies et
-de poitrir* Prévenu (jue c’était
+de poitrine. Prévenu que c’était
-devaient eortir les
+devaient sortir les
-postai a\ec Mattia et Cap) de ant son
+postai avec Mattia et Capi devant son
-que iix heures
+que six heures
-étaient eouverts cj^ poussière
+étaient couverts de poussière
-la larapisterie chacun
+la lampisterie chacun
-d’une qarantaine d’années
+d’une quarantaine d’années
-avait unebonne figure
+avait une bonne figure
-père Acquin; ce
+père Acquin ; ce
-Je com-pris que c’était Toncle Gaspard.
+Je compris que c’était l’oncle Gaspard.
-me ditil avec buJhomie. — Lecneminest ioag de
+me dit-il avec bonhomie. — Le chemin est long de
-Et res jambes
+Et tes jambes
-à Toncle Gaspard
+à l’oncle Gaspard
-l’oncle Gaspard; c’est
+l’oncle Gaspard ; c’est
-maître d’écola^ ou
+maître d’école ou
-digne fk’ère « du père. » —
+digne frère « du père ». —
-vous dire; pour
+vous dire ; pour
-ce Jeune homme
+ce jeune homme
-pressé d’apprenûn coKnment ii. s’habituait
+pressé d’apprendre comment il s’habituait
-bien qu ocicupés tous
+bien qu’occupés tous
-nous interrogera nous ne pfension^s pas
+nous interroger, nous ne pensions pas
-entière, lOus noirs
+entière, tous noirs
-cette m^me poussière qui recourrait le sol d’un»? couche
+cette même poussière qui recouvrait le sol d’une couche
-Gaspard ge rapprocha
+Gaspard se rapprocha
-en marohant, je
+en marchant, je
-séparer, Taccueil de
+séparer, l’accueil de
-Rémi, dit-il. en
+Rémi, dit-il, en
-maison, ei son
+maison, et son
-Je lésai déjà
+Je les ai déjà
-la connaissàùce est faite; ils
+la connaissance est faite ; ils
-nous gagnions nous
+nous gagnions, nous
-riches ()our nous
+riches pour nous
-bien 7aire des
+bien faire des
-notre f ai ire. Ce
+notre vache. Ce
-ne ooui» fut
+ne nous fut
-donné ot
+donné ce
-FAMILLE soir-là; je
+FAMILLE soir-là ; je
-une ciidise, mais
+une chaise, mais
-besoins delà vie.
+besoins de la vie.
-de délies. Seulement,
+de dettes. Seulement,
-mauvais côté; à
+mauvais côté ; à
-dans la. mine; elles
+dans la mine ; elles
-ce souper; alors
+ce souper ; alors
-Cela n^st pas
+Cela n’est pas
-part, calé et
+part, café et
-part, chacuterie. L’oncle
+part, charcuterie. L’oncle
-la tranquillité; il ma jigeait sa
+la tranquillité ; il mangeait sa
-une observation c’était tout àoucement. —
+une observation, c’était tout doucement. —
-en tendanî son
+en tendant son
-donc dt nous
+donc de nous
-le temps? —
+le temps ? —
-que dessous? —
+que dessous ? —
-vous raccommodera? vous
+vous raccommodera ? vous
-tu coucherai avec
+tu coucheras avec
-Puis, s’adressantà Mallia :
+Puis, s’adressant à Mattia :
-était pigueur^ c’est-à-dire
+était piqueur, c’est-à-dire
-la mine; Alexis
+la mine ; Alexis
-nommé ienfiBy dans
+nommé benne, dans
-charbon abattu; •rrivée à
+charbon abattu ; arrivée à
-un côblo qui,
+un câble qui,
-46 5AKS FAMILLB Bien
+46 SANS FAMILLE Bien
-du pays; il
+du pays ; il
-qui arrivp d*une contrée inconnue qU qui
+qui arrive d’une contrée inconnue et qui
-galerie creUï^ée dans le roc et,
+galerie creusée dans le roc, et,
-et rapide; puis,
+et rapide ; puis,
-même système. d’échelles
+même système d’échelles
-de môme dans
+de même dans
-mine, o’ù les
+mine, où les
-tantôt larges , tantôt
+tantôt larges, tantôt
-celle .de la
+celle de la
-à la-noain, et
+à la main, et
-filtre goutto à
+filtre goutte à
-parfois vous, tombe
+parfois vous tombe
-Deux iîents mètres
+Deux cents mètres
-or U
+or le
-galeries delà Truyère,
+galeries de la Truyère,
-pas f)arcourir ces
+pas parcourir ces
-les fenleâ du
+les fentes du
-se ^éunU en
+se réunit en
-coule C’insi jusqu’à des puïsards, où
+coule ainsi jusqu’à des puisards, où
-des doux côtés
+des deux côtés
-hache, parco que
+hache, parce que
-était tel* lement forte
+était tellement forte
-du terrain; la
+du terrain ; la
-de mêm** espèce
+de même espèce
-des chauvessouris cramponnées
+des chauves-souris cramponnées
-IS SAIIS FAMILLE
+48 SANS FAMILLE
-; U y er avait
+; il y en avait
-des morts; dans
+des morts ; dans
-apportait Todeur et la fumée; dans
+apportait l’odeur et la fumée ; dans
-des wagons; dans
+des wagons ; dans
-à faî4 curieux,
+à fait curieux,
-voir lespiqueurs travailler
+voir les piqueurs travailler
-là rasp’-et de
+là l’aspect de
-Varses, Alexi? avait étt témoin
+Varses, Alexis avait été témoin
-failli êtr& victime; une
+failli être victime ; une
-est ur gai qui
+est un gaz qui
-une flanime.
+une flamme.
-lui com parer que
+lui comparer que
-de poudre; aussitôt
+de poudre ; aussitôt
-elle Jétruil tout
+elle détruit tout
-mine, môme dans
+mine, même dans
-puits d’ex> traction ou
+puits d’extraction ou
-les toitures; la
+les toitures ; la
-dizaine d’ouvriers; et
+dizaine d’ouvriers ; et
-devenue folle; je conopris que
+devenue folle ; je compris que
-nez pourvoir ceux
+nez pour voir ceux
-a inventées: ces
+a inventées : ces
-propage poinx au
+propage point au
-à Varies, de
+à Varses, de
-ÔO SANS FAM.LLB lai le leiici’emain à
+50 SANS FAMILLE lai le lendemain à
-dans /a mine
+dans la mine
-Si ta veux
+Si tu veux
-mineur, ajoula-t-il en
+mineur, ajouta-t-il en
-tu fxs peur
+tu as peur
-la pluieet du
+la pluie et du
-te convient; en
+te convient ; en
-dit, garçon? On
+dit, garçon ? On
-par exemple! Ce
+par exemple ! Ce
-épouvantes lof iangers auxquels
+épouvantes les dangers auxquels
-51 m ROULKUB Le
+51 III ROULEUR Le
-à pan <|uelques maladies
+à part quelques maladies
-le (uineur est
+le mineur est
-qui ha- bite un
+qui habite un
-des saisons^ de
+des saisons, de
-les inondations; puis
+les inondations ; puis
-de ^on imprudence
+de son imprudence
-sa maladresse . La
+sa maladresse. La
-la maladiesst de
+la maladresse de
-moitié écrasé; la
+moitié écrasé ; la
-panser ; son
+panser : son
-la m^Jn gué-’irait, il doigt
+la main guérirait, le doigt
-8d SANS FAMIIT.E L’oncle
+52 SANS FAMILLE L’oncle
-de pi^ndre la
+de prendre la
-comme saas colère,
+comme sans colère,
-faire e départir
+faire se départir
-bonhomie ordinaire: — anem^v chement à
+bonhomie ordinaire : — un empêchement à
-condamné aa repos
+condamné au repos
-de repos? il
+de repos ? il
-remplacer Alexis; s’il
+remplacer Alexis ; s’il
-moment impossible; on
+moment impossible ; on
-plus facile; il
+plus facile ; il
-wagon qui. roule
+wagon qui roule
-ce wagon? *- Pas
+ce wagon ? — Pas
-lourd, puisqu’Aîexis le
+lourd, puisqu’Alexis le
-Toi, garçon?
+Toi, garçon ?
-SANS FAMIT.t». Et
+SANS FAMILLE 53 Et
-rire auK éclats; mais oientôt reprenant
+rire aux éclats ; mais bientôt reprenant
-le voulais —
+le voulais. —
-: de’mam tu
+: demain tu
-rendras service; mais
+rendras service ; mais
-peut-être utiles loi-même ;
+peut-être utile à toi-même ;
-grands chemins; il
+grands chemins ; il
-a a pas
+a pas
-la mine? je
+la mine ? je
-l’oncle Gas-pard. Je
+l’oncle Gaspard. Je
-plus du pauvre
+plus au pauvre
-tête, Mattia; il
+tête, Mattia ; il
-chétif ; c’était
+chétif : c’était
-la gaît5.
+la gaîté.
-sans lui? Combien
+sans lui ? Combien
-sans fie fâcher
+sans se fâcher
-que n*ont pas
+que n’ont pas
-ton pays? me
+ton pays ? me
-un pays? Usera répondu
+un pays ? Il sera répondu
-si bien; même
+si bien ; même
-pu s*éleyer 6ntre nous,
+pu s’élever entre nous,
-de renseignement. Cependant
+de l’enseignement. Cependant
-le lendemain, dans
+le lendemain dans
-et dramatique*), de
+et dramatiques, de
-8ÂMS FAMILIB mière à
+SANS FAMILLE 55 manière à
-notre fortune; et
+notre fortune ; et
-j’expliquai ret arrangement,
+j’expliquai cet arrangement,
-Le lender-ain matin
+Le lendemain matin
-travail d* Alexis. Après
+travail d’Alexis. Après
-fois recommandée ?»Iatii i et
+fois recommandé à Mattia et
-expédition, j;< suivis
+expédition, je suivis
-les échelles ne
+les échelles, ne
-la galerie; lui
+la galerie ; lui
-certain troirble qu’on
+certain trouble qu’on
-ce 1 mg tube
+ce long tube
-comme U lune
+comme la lune
-machinal, (jui n’eut
+machinal, qui n’eut
-bientôt. Nous, étions
+bientôt. Nous étions
-sa profon^ dvsur insondable
+sa profondeur insondable
-plus petiteii jusqu’à
+plus petites jusqu’à
-à meirure qu^eiles
+à mesure qu’elles
-qui étaien» entrés
+qui étaient entrés
-bruit do leur
+bruit de leur
-murmure, arrivai? jusqu’à nous porto par
+murmure, arrivait jusqu’à nous porté par
-qui nou3 soufflait
+qui nous soufflait
-Après Tescalier, les échelle?, après
+Après l’escalier, les échelles, après
-murs droits; ces
+murs droits ; ces
-ruisseau. •— Ce
+ruisseau. — Ce
-dans unj)uisard. Cela
+dans un puisard. Cela
-jeter tons les
+jeter tous les
-ce tnoiîî^nt, nous
+ce moment, nous
-mouvement involontaire il
+mouvement involontaire, il
-aux éclata.
+aux éclats.
-un trou? —
+un trou ? —
-la rivière; il
+la rivière ; il
-pas ici; c’est
+pas ici ; c’est
-un mélier bien
+un métier bien
-années Pt surtout
+années et surtout
-trois mois; je
+trois mois ; je
-d’y rester; j’avais
+d’y rester ; j’avais
-de vocçitiço^
+de vocation.
-FAMILLE lifaut pour vivre delà vie
+FAMILLE Il faut pour vivre de la vie
-n’avais pas; il
+n’avais pas ; il
-sur luimême sans
+sur lui-même sans
-le samedi- Enfin
+le samedi. Enfin
-il av/»it été
+il avait été
-les galeries; mais doT\s un éboulementil avait
+les galeries ; mais dans un éboulement il avait
-BANS FAMILLE 5^ écrasés
+SANS FAMILLE 59 écrasés
-qui Tavait forcé
+qui l’avait forcé
-il travaillai’ lui
+il travaillait lui
-cette pension, Puis
+cette pension. Puis
-il s’étaiî trouve sans
+il s’était trouvé sans
-comme routeur. On
+comme rouleur. On
-le magister^ autrement
+le magister, autrement
-en amitié; j’étais
+en amitié ; j’étais
-était causeur; nous
+était causeur ; nous
-terre Il
+terre ? Il
-du môme genre
+du même genre
-m’ayant , iris à
+m’ayant appris à
-je à^ldi même
+je posai la même
-répondit it autrement.
+répondit tout autrement.
-SANS FAMILLB chose
+SANS FAMILLE chose
-nous j mettons
+nous y mettons
-cela au jourd*hui, dit-il,
+cela aujourd’hui, dit-il,
-la benncy mais
+la benne, mais
-me voir; je t’exphquerai ça
+me voir ; je t’expliquerai ça
-la maison; j’ai
+la maison ; j’ai
-magister, lu le
+magister, tu le
-quelque chose; la
+quelque chose ; la
-les jours; j’ai
+les jours ; j’ai
-me répondro,"et j’ai
+me répondre, et j’ai
-à apprendre: quand
+à apprendre : quand
-on msQ des^ lunettes
+on pose des lunettes
-finit pai voir
+finit par voir
-Maintenant jo n’ai
+Maintenant je n’ai
-livres, iaûais j’ai "^encore des
+livres, mais j’ai encore des
-tiens buv rts. Vieîrs demain,
+tiens ouverts. Viens demain,
-regarder lutpur de loi. On
+regarder autour de toi. On
-de Bcssèges un
+de Bessèges un
-à Toncle Gaspard
+à l’oncle Gaspard
-qui causer; vas-y,
+qui causer ; vas-y,
-tu voudras; seulement,
+tu voudras ; seulement,
-plus fler pour
+plus fier pour
-la viQe, mais
+la ville, mais
-les Espétagues^ parce
+les Espétagues, parce
-chez ;me vieille
+chez une vieille
-un ébouiement. Elle
+un éboulement. Elle
-ne veu^ pas
+ne veut pas
-pour jn mineur
+pour un mineur
-des gouties d’eau,
+des gouttes d’eau,
-la grand3 affaire, on prenant
+la grande affaire, en prenant
-des cavernes’ de la nontagne dans
+des cavernes de la montagne dans
-des recher* u. 4
+des recher-
-quand J’entrai, et
+quand j’entrai, et
-une hirovdade, dit-il,
+une biroulade, dit-il,
-la biroulçide^ continua le magistère nous
+la biroulade continua le magister, nous
-paraissait trèsriche, au
+paraissait très-riche, au
-des exem/)laires rares
+des exemplaires rares
-le boi;iheur d’un
+le bonheur d’un
-avait iau moins
+avait au moins
-fut-elle prorar ptement expédiée.
+fut-elle promptement expédiée.
-est maintenant; elle
+est maintenant ; elle
-vas -tu me demander? Cela,
+vas tu me demander ? Cela,
-crois n)ême que
+crois même que
-encore arrivé» à
+encore arrivés à
-poussés paf les
+poussés par les
-sont dûs à raccumulation paisible
+sont dus à l’accumulation paisible
-à l’egorit :
+à l’esprit :
-millimètres d’épaisseur; transformée
+millimètres d’épaisseur ; transformée
-y a enfouies
+y a, enfouies
-la terre des
+la terre, des
-se forment? Tu
+se forment ? Tu
-pas ^n un jour; il
+pas en un jour ; il
-n’est-ce pas? cependant
+n’est-ce pas ? cependant
-n’est ^s exact, caries arbres
+n’est pas exact, car les arbres
-à iriourir, et
+à mourir, et
-une ’espèce remplace une autre,âl faut
+une espèce remplace une autre il faut
-SANS FAMILLK C9 ne (oiit.rien el qu’il
+SANS FAMILLE 65 ne sont rien et qu’il
-sans cloute beaucoup plus enore. Combien? Je
+sans doute beaucoup plus encore. Combien ? Je
-rien, el ce n*est p’aj à m homme
+rien, et ce n’est pas à un homme
-le /charbon de
+le charbon de
-regarder aia volleclion. Maintenant,
+regarder ma collection. Maintenant,
-de plante le
+de plante, le
-qu’à îa fin
+qu’à la fin
-à comprennre à
+à comprendre à
-C6 SANS FAMILLK 17 L INONDATION Le lendemain matin,’ nou^ nous
+66 SANS FAMILLE IV L’INONDATION Le lendemain matin, nous nous
-bien I dit
+bien ! dit
-garçon, magister? —
+garçon, magister ? —
-bras I dit
+bras ! dit
-les roulcurs. Comme
+les rouleurs. Comme
-puits SainteA.lphonsine pour
+puits Sainte-Alphonsine pour
-fois, J’entendis du
+fois, j’entendis du
-grondement épouvantable^et tel
+grondement épouvantable et tel
-dans lamïnè. Elait-ce un éboule ment, un effondrement général? J’écoutai; .e tapage
+dans la mine. Était-ce un éboulement, un effondrement général ? J’écoutai ; le tapage
-voulait dire? Mon
+voulait dire ? Mon
-67 Qieiit lut l’epouvanle, el je
+67 ment fut l’épouvante, et je
-en ijagnanlles échelles; mais
+en gagnant les échelles ; mais
-me ût rester C’était
+me fit rester. C’était
-de mine; une
+de mine ; une
-; [)eut-être tout
+; peut-être tout
-se sauve; pais il
+se sauve ; puis il
-était inexolicable. Je
+était inexplicable. Je
-bien l’eau; elle
+bien l’eau ; elle
-chute d*eau qui
+chute d’eau qui
-; sauvons Ius! —
+; sauvons-nous ! —
-tranquille I ^ Ecoutez donc.
+tranquille ! — Écoutez donc.
-Gaspard Bta le
+Gaspard resta le
-pour écouter; le mémo bruil ntinuait toujours
+pour écouter ; le même bruit continuait toujours
-en triant; «l’eau est
+en criant : « l’eau est
-la mine», l’oncle
+la mine », l’oncle
-là lo premier
+là le premier
-d’un miTieur, il
+d’un mineur, il
-pas Mi dix
+pas fait dix
-aussi dans» la
+aussi dans la
-la uiinel cria
+la mine ! cria
-la galerie; elle
+la galerie ; elle
-— Sauvez- vous I l’eau
+— Sauvez-vous ! l’eau
-mine I Le
+mine ! Le
-rapidité furieuse; heureusement
+rapidité furieuse ; heureusement
-pu lea atteindre.
+pu les atteindre.
-le prê mier, je
+le premier, je
-le ^magister vint
+le magister vint
-qui séparant ia
+qui séparent le
-SANS FAMILLlï Gl deuxième
+SANS FAMILLE 69 deuxième
-ne fureul l’raiii:hi3 avec
+ne furent franchis avec
-tomba ^ur la
+tomba sur la
-et noy» nos
+et noya nos
-— ’l’enez bon I cria
+— Tenez bon ! cria
-la cascasde était
+la cascade était
-pas ’sauvés, car
+pas sauvés, car
-parurent ept ou
+parurent sept ou
-vers nous; l’eau
+vers nous ; l’eau
-de l)ois comme
+de bois comme
-galerie ei p:agner ainsi
+galerie et gagner ainsi
-torrent cYlait impossible
+torrent c’était impossible
-comment roôœa
+comment même
-ÎO SANS FAMiLLB résister
+70 SANS FAMILLE résister
-pièces do boicage qu’il
+pièces de boisage qu’il
-au uiagis er, leur
+au magister, leur
-perdus I Ils
+perdus ! Ils
-conduise. D ordjnaire quand
+conduise. D’ordinaire quand
-tous obéirent; instinctivement
+tous obéirent ; instinctivement
-en saisit. une
+en saisit une
-nous n’avjous plus la notioD du lemps, il
+nous n’avions plus la notion du temps, il
-SANS FAMILLB ^i — Nous n*auroiis pas
+SANS FAMILLE 71 — Nous n’aurons pas
-En effef) elle
+En effet, elle
-un cul-de-sac; mais
+un cul-de-sac ; mais
-de choisir; il
+de choisir ; il
-soi, c’està-dire l’espérance
+soi, c’est-à-dire l’espérance
-nous entendîes un
+nous entendîmes un
-que as avions
+que nous avions
-nous ivions pas encore entendu: des
+nous n’avions pas encore entendu : des
-des arbillonnements et
+des tourbillonnements et
-des .. iisages; des
+des boisages, des
-; c’jôtait (iang Kte la
+; c’était dans toute la
-nous lanlil. - ’C’est le
+nous anéantit. — C’est le
-Mon Dieul ayez
+Mon Dieu ! ayez
-de noust ^
+de nous !
-SANS f AMILLE Depuis
+SANS FAMILLE Depuis
-le magibter n’avait
+le magister n’avait
-nous latigue^*; si
+nous fatiguer ; si
-des maiiih nous
+des mains nous
-nous épuiser; il
+nous épuiser ; il
-un pic; tous
+un pic ; tous
-sa lampe; la
+sa lampe ; la
-on saii que
+on sait que
-sept ; le
+sept : le
-nommés Pages, Compeyrou
+nommés Pagès, Compeyrou
-rouleur, Carrory; les
+rouleur, Carrory ; les
-rendre l’intensilô de
+rendre l’intensité de
-n’en eusient pas
+n’en eussent pas
-plus formidable^ Effarés,
+plus formidable. Effarés,
-page 0 -1 1605 3056 "SANS FAMILLE ’^8 r’jtions que noire esprit
+SANS FAMILLE 73 cations que notre esprit
-disait Tun. -La un du
+disait l’un. — La fin du
-et yeut sw venger.
+et veut se venger.
-que 8*est creusé
+que s’est creusé
-rien dit; et
+rien dit ; et
-comme s*il eût
+comme s’il eût
-le [lier, alors
+le dernier, alors
-la mine —
+la mine. —
-trou. Luacun allait
+trou. Chacun allait
-inondation, continu?» le
+inondation, continua le
-bien, après? d’où
+bien, après ? d’où
-même ps plusieurs
+même temps plusieurs
-la , c’est des bêtises; quant
+la mine, c’est des bêtises ; quant
-ça rait possible
+ça ne serait possible
-seul avair nondé, mais
+seul avait été inondé, mais
-: is savez
+: vous savez
-qu’elle Knd toujours. i
+qu’elle descend toujours.
-se lait pas
+se fait pas
-que c*est une
+que c’est une
-Pardi I ça
+Pardi ! ça
-était verni ft depuis
+était venue depuis
-que Teau ne mont; il plus,
+que l’eau ne montait plus,
-Ne lais donc
+Ne fais donc
-pleine foix et
+pleine voix et
-je dise? —
+je dise ? —
-C’est cel<» Bien.
+C’est cela. Bien.
-magister I dit Pages. —
+magister ! dit Pagès. —
-— Crois- tu que
+— Crois-tu que
-es mort? — Je ï^rois que
+es mort ? — Je crois que
-ici, o que
+ici, et que
-serons { noyés.
+serons pas noyés.
-SARS FAMILLE 7S |— Ça
+SANS FAMILLE 75 — Ça
-dire, magister? Regarde
+dire, magister ? — Regarde
-— Eli bien, elle brûle — Comme d’habitude? I — Non; la
+— Eh bien, elle brûle. — Comme d’habitude ? — Non ; la
-à craindre; pas
+à craindre ; pas
-danger parle grisou
+danger par le grisou
-de monter; la
+de monter ; la
-fait >ur nous
+fait pour nous
-: Tair relié par
+: l’air refoulé par
-et untenant il résista à
+et maintenant il résiste à
-nous onsdans une
+nous étions dans une
-plongeur dû l’eau pouvait
+plongeur où l’eau ne pouvait
-bêtise I est-ce
+bêtise ! est-ce
-pas is forte que tout? —
+pas plus forte que tout ? —
-dehors, librement; mais
+dehors, librement ; mais
-ton -re, la
+ton verre, la
-est-ce Le l’eau
+est-ce que l’eau
-ton verre? Non, n’est >às, il
+ton verre ? Non, n’est-ce pas, il
-est mainpar l’air.
+est maintenu par l’air.
-sommes fond du verre , l’eau
+sommes au fond du verre, l’eau
-jusqu’à Ça,
+jusqu’à nous. — Ça,
-j’ai l’idée,
+j’ai dans l’idée,
-que tous aviez tort, voui
+que vous aviez tort, vous
-76 «ANS FAMILLK autres,
+76 SANS FAMILLE autres,
-du magister; il
+du magister ; il
-sauvés 1 dit Carrory, —
+sauvés ! dit Carrory. —
-serons pa^ noyés,
+serons pas noyés,
-qui nou sauve,
+qui nous sauve,
-fermée, Tair ne
+fermée, l’air ne
-nous aus nous
+nous aussi nous
-nous n« pouvons p^ sortir.
+nous ne pouvons pas sortir.
-va baisser.... — Va- 1- elle baisser? je
+va baisser... — Va-t-elle baisser ? je
-le dire? —
+le dire ? —
-— - Eh bien h après
+— Eh bien ! après
-de terre? 11 faudrait
+de terre ? Il faudrait
-dedans. -—-Peut-être que
+dedans. — Peut-être que
-est emportée? — Peut-être.... 11 y
+est emportée ? — Peut-être... Il y
-et d’efifroi. L3 bruit
+et d’effroi. Le bruit
-des détonalions sourdes
+des détonations sourdes
-des secouàses. — La mfne doit
+des secousses. — La mine doit
-magister, Teau ne
+magister, l’eau ne
-Et Mariusl s’écria Pages avec désespoir»
+Et Marius ! s’écria Pagès avec désespoir.
-77 Mariufi, c’était
+77 Marius, c’était
-qui travaillai ta la
+qui travaillait à la
-Jusqu’à ze mon:ent, le
+Jusqu’à ce moment, le
-conservation person nelle, toujours, si
+conservation personnelle, toujours si
-son fils; mais
+son fils ; mais
-la raine iit pleine p l’avait arraehé à
+la mine est pleine » l’avait arraché à
-— Marins I Marius I cria-t-il
+— Marius ! Marius ! cria-t-il
-accent déchimt; Marins! . Rien ne répondit,, pas même l’écho; la voix assoure ne
+accent déchirant ; Marius ! Rien ne répondit, pas même l’écho ; la voix assourdie ne
-; nt cinquante
+; cent cinquante
-trop horrible; bon
+trop horrible ; le bon
-voix conincue. Cent
+voix convaincue. Cent
-comme nousl Tous
+comme nous ! Tous
-un loment de
+un moment de
-allons faire? — • Que veux- tu faire
+allons faire ? — Que veux-tu faire
-le magister — Attendre quoi? — Attendre; veux-tu
+le magister. — Attendre quoi ? — Attendre ; veux-tu
-de lampe? —
+de lampe ? —
-SANS FAMILLF —
+SANS FAMILLE —
-grand danger —
+grand danger. —
-nous tais peur ; (; est le daDger, le grand danger? —
+nous fais peur ; où est le danger, le grand danger ? —
-lui résister; j’ai
+lui résister ; j’ai
-que de: ouvriers, surpris commme nous parles eaux, dan>| une minej étaien? restés
+que des ouvriers, surpris comme nous par les eaux, dans une mine, étaient restés
-pas monter? — Vous sentez- vous des
+pas monter ? — Vous sentez-vous des
-; respirez- vous facilement? moi,
+; respirez-vous facilement ? moi,
-tourne. ’ —
+tourne. —
-Eh bienl c’est
+Eh bien ! c’est
-danger présentement, CoLubien de temps pouvons -nous vivre
+danger présentement Combien de temps pouvons-nous vivre
-cet air? Je
+cet air ? Je
-avons trentecinq ou
+avons trente-cinq ou
-atmosphères. Com^nent vit-on
+atmosphères. Comment vit-on
-air comprimé? voilà
+air comprimé ? voilà
-à bos dépens,
+à nos dépens,
-SANS FAMILLI •e3-etlrayé des
+SANS FAMILLE 79 très-effrayé des
-du magisler; mes companons me
+du magister ; mes compagnons me
-aussi très-aHectés de ces paroles; Is n’en
+aussi très-affectés de ces paroles ; ils n’en
-comme ir moi, l’inconnu pro<^uisit son
+comme sur moi, l’inconnu produisit son
-de are situation
+de notre situation
-vit nettelent dans
+vit nettement dans
-qu’aux loyens à
+qu’aux moyens à
-organiser notre défense.
+organiser nôtre défense.
-arranger ►ur rester
+arranger pour rester
-l’eau. Nous
+l’eau. — Nous
-fatiguer rester dan« la même posiiion? —
+fatiguer de rester dans la même position ? —
-ici longiraps? —
+ici longtemps ? —
-je saisi —
+je sais ! —
-notre sauvetage? Ceux-là
+notre sauvetage ? Ceux-là
-des cordes? ^ Il
+des cordes ? — Il
-nous crev.ger des p.’>!iers comme
+nous creuser des paliers comme
-un escalier; nous
+un escalier ; nous
-sept, lur deux
+sept, sur deux
-tenir tous; quatre
+tenir tous ; quatre
-le second* — ’ k\<.’C quoi creuser?
+le second. — Avec quoi creuser ?
-Nous n’avorxS pas
+Nous n’avons pas
-parties dures, —
+parties dures. —
-cela, Pages ;
+cela, Pagès ;
-tout pour sauver
+tout pour, sauver
-vie • si
+vie ; si
-prenait Tun de
+prenait l’un de
-en a moment,
+en ce moment,
-plus puissante; c’est
+plus puissante ; c’est
-ne oit pas
+ne soit pas
-la sienne; c’est
+la sienne ; c’est
-piqueur compte nous,
+piqueur comme nous,
-poste ei qu’il
+poste et qu’il
-magister I interrompit
+magister ! interrompit
-qui éiaii unô
+qui était une
-SANS FAMILLF 81
+SANS FAMILLE 81
-une bôle de
+une bête de
-sa bennef pourquoi
+sa benne, pourquoi
-comme lui —
+comme lui. —
-un homme; et,
+un homme ; et,
-est Je plus
+est le plus
-me moquait magister
+me moquais du magister
-pas recori laître qu’il
+pas reconnaître qu’il
-Aujourd’hui j« demande
+Aujourd’hui je lui demande
-magister, l’est-ce que
+magister, qu’est-ce que
-je fasse? J’ai
+je fasse ? J’ai
-bras, sais
+bras, tu sais
-les autres? —
+les autres ? —
-vous voulei [ue je
+vous voulez que je
-à mdition qu’on
+à condition qu’on
-pouvons )ster ici
+pouvons rester ici
-pas qui
+pas ce qui
-terrible lôme, car
+terrible même, car
-le ►ur :
+le jour :
-l’on voit; quoi
+l’on voit ; quoi
-si suis
+si je suis
-juste, ^oui, on obéira; mais
+juste, oui, on obéira ; mais
-croyez pas? —
+croyez pas ? —
-homme, m«« flsier.
+homme, magister.
-E2 SANS PaMILLH —
+82 SANS FAMILLE —
-un iiouiLue de courage. -— Et
+un homme de courage. — Et
-sait long —
+sait long. —
-moqueries, magisler Je n*avais pas
+moqueries, magister. Je n’avais pas
-j’ai acquiso plus
+j’ai acquise plus
-grand étonnementde voir
+grand étonnement de voir
-de certain: hommes.
+de certains hommes.
-tous, hjous avions
+tous, nous avions
-plus fûrrts; et
+plus forts ; et
-Carrory, l’agès et
+Carrory, Pagès et
-on Teût mis
+on l’eût mis
-des accidents: c’était
+des accidents : c’était
-faire eût été
+faire eut été
-SANS FAUILLR 83 couieaux il
+SANS FAMILLE 83 couteaux il
-effet élablir deuj paliers
+effet établir deux paliers
-la Dente de
+la pente de
-de Ii’un à
+de l’un à
-une plancho sur
+une planche sur
-pouvions Duus asseoir.
+pouvions nous asseoir.
-Gaspard, Carrorj et
+Gaspard, Carrory et
-élevé. ~ Il
+élevé. — Il
-laisse brtiler qu’une.
+laisse brûler qu’une.
-moment oiêmeoùil» é (aient transmis.
+moment même où ils étaient transmis.
-les lainpes inutiles
+les lampes inutiles
-magister ût un
+magister fit un
-qu’on rarrêlât.
+qu’on s’arrêtât.
-E-l SANS FA?!ILLP —
+84 SANS FAMILLE —
-lampe : ce
+lampe ; ce
-la rallumer? Bien
+la rallumer ? Bien
-défendu d’allumerdu feu
+défendu d’allumer du feu
-des allumettes? »
+des allumettes ? »
-: Mol —
+: Moi. —
-ses allumsttes dans
+ses allumettes dans
-la «ompréhension lente
+la compréhension lente
-: ’•" Moi
+: — Moi
-— Mouillées? —
+— Mouillées ? —
-une boîtes d’allumettes
+une boîte d’allumettes
-à ia noyade. ^ Maintenant,
+à la noyade. — Maintenant,
-lampes, co .Bmanda I3 magister.
+lampes, commanda le magister.
-à peina cotre caga.
+à peine notre cage.
-MHS FAMIllB 85 DANS LA REMONTEi Le silence s*étail fait
+SANS FAMILLE 85 V DANS LA REMONTÉE Le silence s’était fait
-un murmure; la
+un murmure ; la
-le v-lancher jusqu’au
+le plancher jusqu’au
-prison plu» solidement,
+prison plus solidement,
-lourd, im[)énétrable, ce
+lourd, impénétrable, ce
-de mon était
+de mort était
-au moluent de
+au moment de
-tous, mê4ne chez le oiiagister, il
+tous, même chez le magister, il
-moment d’aneantisso ip<^nt. Tout è eoup je
+moment d’anéantissement. Tout à coup je
-tomber dea
+tomber des
-SANS FAMIILR goultîs chaudes.
+SANS FAMILLE gouttes chaudes.
-plusieurs roprises : — Marins, Marins! C’était Pages qui
+plusieurs reprises : — Marius, Marius ! C’était Pagès qui
-péniblement qu.. nous
+péniblement que nous
-il laut voir
+il faut voir
-rester longtemp^. emprisonnés? interrompit Toncle Gaspard.
+rester longtemps emprisonnés ? interrompit l’oncle Gaspard.
-ses précautions; qui
+ses précautions ; qui
-répondit. o —
+répondit. —
-Quelle poche? —
+Quelle poche ? —
-le matio une
+le matin une
-et dorée; j’en tirai uno espèce
+et dorée ; j’en tirai une espèce
-avec désappointelent quand
+avec désappointement quand
-ma main, f —
+ma main. —
-qu’elle soit? tu
+qu’elle soit, tu
-FAMILLE 8T Ce D’élail pas
+FAMILLE 87 Ce n’était pas
-pronostic très -rassurant; mais nous n*y lîuies pas
+pronostic très-rassurant ; mais nous n’y fîmes pas
-sont rc; venues et
+sont revenues et
-que des ce pinoment le
+que dès ce moment le
-notre [position, et
+notre position, et
-ne prévo;;ait pas, parle menu,
+ne prévoyait pas, par le menu,
-supporter, [dU moins
+supporter, au moins
-facilités le notre
+facilités de notre
-de pain? dit-il.
+de pain ? dit-il.
-interrompit Coropayrou. —
+interrompit Compayrou. —
-pour Remy et îarrory :
+pour Rémi et Carrory :
-tous lit Bergounhoux,
+tous dit Bergounhoux,
-pas juste: nous sommes )us égaux
+pas juste : nous sommes tous égaux
-nous sefrions fâchés.
+nous serions fâchés.
-de m’obéir; laisje vois
+de m’obéir ; mais je vois
-qu’après discussion que
+qu’après discussion, que
-obéi I —
+obéi ! —
-pour celaje vais
+pour cela je vais
-été f)Our Remy el pour
+été pour Rémi et pour
-plus âj?ée qui
+plus âgée qui
-que Remy et Cdrrory, par
+que Rémi et Carrory, par
-opposer moinf^
+opposer moins
-de résistance* à
+de résistance à
-que Pages et Compayrou. ^ — Toi, magistei, *u as
+que Pagès et Compayrou. — Toi, magister, tu as
-Oh I moi
+Oh ! moi
-avais eu? —
+avais eu ? —
-pour Remy. —
+pour Rémi. —
-le donner? —
+le donner ? —
-juré d*obéir? Il
+juré d’obéir ? Il
-enleva ^ ie force
+enleva de force
-magister. j Celui-ci
+magister. Celui-ci
-se trou- \ vait dans
+se trouvait dans
-gaie, \ nous
+gaie, nous
-du tabac , une
+du tabac, une
-un oignon: c’est-à-dire
+un oignon : c’est-à-dire
-et Remy, ce
+et Rémi, ce
-Mais j*ai faim,
+Mais j’ai faim,
-soir. Quel
+soir. — Quel
-de lonlre dans son garde - meuble I Nous saurions Pheure ;
+de montre dans son garde-meuble ! Nous saurions l’heure ;
-dans ’eau. Cette
+dans l’eau. Cette
-la réalité, luelle heure
+la réalité. Quelle heure
-temps étions)us dans
+temps étions-nous dans
-sans imber d’accord.
+sans tomber d’accord.
-était midi; pour js autres
+était midi ; pour les autres
-pour mx-ci nous
+pour ceux-ci nous
-dix heuïs et
+dix heures et
-que immença notre
+que commença notre
-différence li se
+différence qui se
-écarts consiirables. Nous
+écarts considérables. Nous
-ne ien dire.
+ne rien dire.
-fut épuiie, chacun
+fut épuisée, chacun
-ses ré lexions. Quelles
+ses réflexions. Quelles
-mes camarades? Je n’en lis rien
+mes camarades ? Je n’en sais rien
-ne jvaient pas
+ne devaient pas
-n’étais is du
+n’étais pas du
-peur l’eau,
+peur de l’eau,
-silence l’anéantissait ;
+silence m’anéantissait ;
-la remonte m’écrasaient
+la remontée m’écrasaient
-elles ’eussent pesé
+elles m’eussent pesé
-ne reverràis donc V’us Lise, ni Etiefînette, ni
+ne reverrais donc plus Lise, ni Étiennette, ni
-ni Benjamin? qui
+ni Benjamin ? qui
-aux auties après moi? Jo
+aux autres après moi ? Je
-SO SAKS FAMILLE ifî verrais.donc plus
+90 SANS FAMILLE ne verrais donc plus
-ni maduLue Milligan, ni Mattia? Pourrait-on
+ni madame Milligan, ni Mattia ? Pourrait-on
-que fêtais mort
+que j’étais mort
-? El mère
+? Et mère
-pauvre luère Bab/)erin !
+pauvre mère Barberin !
-ainsi toisles plus
+ainsi toutes plus
-de liberté; la
+de liberté ; la
-un trembleQicnt de
+un tremblement de
-nous somme» tous
+nous sommes tous
-vos camarades? interrompit
+vos camarades ? interrompit
-a defi accidents^ les mineurs n<3 s’abandonnent
+a des accidents les mineurs ne s’abandonnent
-plutôt luer que
+plutôt tuer que
-camarade sass secours. Vous^ 9 irez cela, hein? —
+camarade sans secours. Vous savez cela, hein ? —
-9iAS FAMILLS ^ —
+SANS FAMILLE 91 —
-pourquoi vt)ulez-vous qu’on nous ihandonne ?
+pourquoi voulez-vous qu’on nous abandonne ?
-Mais ic: ouvons-nous entendre
+Mais ici pouvons-nous entendre
-moi. El uis encore
+moi. Et puis encore
-qu’il rait prouvé
+qu’il serait prouvé
-prouverait-il même
+prouverait-il en même
-nous abandonne? Est-ce que us savons
+nous abandonne ? Est-ce que nous savons
-est arrivée? Si est un
+est arrivée ? Si c’est un
-dans ville
+dans la ville
-seulement e inondation,
+seulement une inondation,
-savoir ns quel
+savoir dans quel
-sont-ils efndrés? la
+sont-ils effondrés ? la
-Il ut le
+Il faut le
-pas ue nous
+pas que nous
-convaincre es plus
+convaincre les plus
-effrayés. j Cependant
+effrayés. Cependant
-: ’ —
+: —
-tous morts? —
+tous morts ? —
-peur dd cela,
+peur de cela,
-sommes vivants; frap t>ons contre
+sommes vivants ; frappons contre
-aussi lort que
+aussi fort que
-; fous savez
+; vous savez
-la erre ;
+la terre ;
-se hâBr, et
+se hâter, et
-recherches. Sana attendre davantage, Bergounhoux^ qui était rhaussé de
+recherches. Sans attendre davantage, Bergounhoux, qui était chaussé de
-à frapper.avec force romme. pour
+à frapper avec force comme pour
-SANS FAMILLB gourdîssement. Allait-on nous entendre? Aliait-ou nous répondre? —
+SANS FAMILLE gourdissement. Allait-on nous entendre ? Allait-on nous répondre ? —
-dit 1 oncle Gaspard, si Toa nous
+dit l’oncle Gaspard, si l’on nous
-qu’est-ce qu’or va
+qu’est-ce qu’on va
-— II n’y
+— Il n’y
-— Ah! épuiser l’eau! Ces
+— Ah ! épuiser l’eau ! Ces
-pas peccer six
+pas percer six
-travail ordinale non,
+travail ordinaire non,
-huit jours: pensez
+huit jours : pensez
-jours I —
+jours ! —
-et l’eau? Comment
+et l’eau ? Comment
-cubes, 3O0,00Q mètres,
+cubes, 300,000 mètres,
-nécessaire d’éf uiser tout be qui
+nécessaire d’épuiser tout ce qui
-tombé, nqus sommes
+tombé, nous sommes
-niveau. Ei-comme on
+niveau. Et comme on
-la fo’S avec ^deux deti* nés, cela
+la fois avec deux bennes, cela
-25 hectoMtres chaque,
+25 hectolitres chaque,
-puiseront Teau; c’est-à-dire
+puiseront l’eau ; c’est-à-dire
-hectolitres d’uo
+hectolitres d’un
-SAN? FAMILLB 93 mômewjup seront
+SANS FAMILLE 93 même coup seront
-cela peu aller
+cela peut aller
-confuse s’en’^agea sur
+confuse s’engagea sur
-moyens meilleurs à employer; mais
+moyens les meilleurs à employer ; mais
-résulta cette
+résulta de cette
-réunion ttraorcinaire de
+réunion extraordinaire de
-nous jvions rester
+nous devions rester
-notre séilcre. Huit jours I le
+notre sépulcre. Huit jours ! le
-parlé d’ouiers qui
+parlé d’ouvriers qui
-vingt-quatre jours, lais c’était
+vingt-quatre jours. Mais c’était
-Lorsque itte idée
+Lorsque cette idée
-n’entendis lui un
+n’entendis plus un
-jours î Je
+jours ! Je
-accablé ►us cette
+accablé sous cette
-s’arrêta. Ecoutez donc,
+s’arrêta. — Écoutez donc,
-par jla qu’il
+par cela qu’il
-près Kb la
+près de la
-facultés ranimai plus
+facultés de l’animal plus
-Quoi donc? —
+Quoi donc ? —
-vie rt de
+vie et de
-qui, Hux, avaient
+qui, eux, avaient
-furent Ans heureux
+furent plus heureux
-chose ?.ns l’eau.
+chose dans l’eau.
-Quoi, magister? — J^ ne
+Quoi, magister ? — Je ne
-sommes saurés» enfants I c’est
+sommes sauvés, enfants ! c’est
-nous le-^ vâmes. Nous
+nous levâmes. Nous
-serrant fortement" —
+serrant fortement : —
-garçon, dit-iU —
+garçon, dit-il. —
-Hélas I cette
+Hélas ! cette
-feuilles, aous devions
+feuilles, nous devions
-journées, ioufifrant toutes
+journées, souffrant toutes
-demandant ave«
+demandant avec
-SÀItS FAMILLE
+SANS FAMILLE
-si ja lais il iibus serait
+si jamais il nous serait
-d’entendre ceUe douce
+d’entendre cette douce
-les - qui
+les nuages qui
-la .. tortueuse
+la vallée tortueuse
-cirque ’ collines,
+cirque de collines,
-s’élever au-dessus; tout
+s’élever au-dessus ; tout
-versé °’ir la vallée; ce
+versé sur la vallée ; ce
-une itaracte, un
+une cataracte, un
-bords dans"son lit
+bords dans son lit
-la Di▼onne/ les
+la Divonne, les
-elles s’épanchèrézij sur
+elles s’épanchèrent sur
-minerai, fortés pur l’orage
+minerai, forcés par l’orage
-96 BANS FAMILLE aucun aanger. Ce
+96 SANS FAMILLE aucun danger. Ce
-première fo.s qu’une
+première fois qu’une
-et commeles ouvertures
+et comme les ouvertures
-à dos hauteurs
+à des hauteurs
-la mme, lorsque
+la mine, lorsque
-eaux tourbillon1er et
+eaux tourbillonner et
-un gouflfre qu’elles venaient ie se
+un gouffre qu’elles venaient de se
-l’affleurement l’une couche
+l’affleurement d’une couche
-se remplir; les
+se remplir ; les
-être Qoyés. Il
+être noyés. Il
-hommes ^^i l’entourent
+hommes qui l’entourent
-dit-il eala remettant
+dit-il en la remettant
-donneras ana. montre
+donneras ma montre
-ne renens pas.
+ne reviens pas.
-dirigent }a manœuvrt des bennes •
+dirigent la manœuvre des bennes :
-La 6e7ine descend
+La benne descend
-père Tembrasse. Labenne est
+père l’embrasse. La benne est
-n’a fresque personne.
+n’a presque personne.
-sont destndus, puisque
+sont descendus, puisque
-été d^s’ibuéesle matin; trente, lampes
+été distribuées le matin ; trente lampes
-été i «portées à
+été rapportées à
-hommes i sont
+hommes qui sont
-morts, iit-iib vivants,
+morts, sont-ils vivants,
-un refuge? Ces
+un refuge ? Ces
-posent aver une àorrible angoisse dans ion esprit
+posent avec une horrible angoisse dans son esprit
-que cent- vingt hommes
+que cent-vingt hommes
-des ierrea, il. 6
+des terres,
-et Tair refoulés
+et l’air refoulés
-dans lee remontées
+dans les remontées
-faible, audessus des
+faible, au-dessus des
-éclater Técorce de
+éclater l’écorce de
-d’une cliaudière. La
+d’une chaudière. La
-des travailleurF, des
+des travailleurs, des
-mort 1 Et Ton se
+mort ! Et l’on se
-accourus ù la
+accourus à la
-de là ville.
+de la ville.
-? Cent-ving». hommes manquent. 0\\ sont-ils? —
+? Cent-vingt hommes manquent. Où sont-ils ? —
-mon flls ?
+mon fils ?
-à cei femmes,
+à ces femmes,
-99 On srui ujol ;
+99 Un seul mot ;
-conseil î «
+conseil : «
-commence. Trouvera-ton in seul
+commence. Trouvera-t-on un seul
-vingt hommes? Le louto est
+vingt hommes ? Le doute est
-Mais pea importe.
+Mais peu importe.
-avant I Les
+avant ! Les
-le maiîister l’avait
+le magister l’avait
-sont !i?tallées dans
+sont installées dans
-s’arrêteront (lus ni
+s’arrêteront plus ni
-dernière joutte d’eau
+dernière goutte d’eau
-des galerios. Où va-t-on? on
+des galeries. Où va-t-on ? on
-; nnis on
+; mais on
-des maônieurs sur l’utililé de
+des ingénieurs sur l’utilité de
-doit diciger à
+doit diriger à
-la fiosition des
+la position des
-encore vivants; mais l’ingénieur le la
+encore vivants ; mais l’ingénieur de la
-les atteindre , et
+les atteindre, et
-que possfble, afin
+que possible, afin
-qu’il ihat est
+qu’il abat est
-des cort teilles qu’on
+des corbeilles qu’on
-la chaîne; aussitôt jue le
+la chaîne ; aussitôt que le
-un • utre.. Ainsi
+un autre. Ainsi
-iOO SANS PAMILLB nuit,
+100 SANS FAMILLE nuit,
-pour lious, impuissants
+pour nous, impuissants
-se terait-il assez
+se ferait-il assez
-plus faire, de
+plus faire de
-magister, ie voudrais
+magister, je voudrais
-dure longtemps Les
+dure longtemps. Les
-plaisir, maiâ ils
+plaisir, mais ils
-ils tenaiert leur
+ils tenaient leur
-est défenaa de
+est défendu de
-dit Compayrou, ^
+dit Compayrou.
-SANS FAHILLR fOf —
+SANS FAMILLE 101 —
-que lu voudras,
+que tu voudras,
-à discrétiorj. — Epuise la galerie. Pages voulut
+à discrétion. — Épuise la galerie. Pagès voulut
-le magrstep nelepe^ nit pas.
+le magister ne le permit pas.
-un déblai; Rémi
+un déblai ; Rémi
-plus légei et
+plus léger et
-passera Teau. — Dans quoi? —
+passera l’eau. — Dans quoi ? —
-jusqu’à Teau. —
+jusqu’à l’eau. —
-donne (a main.
+donne la main.
-par Tinaction, soit
+par l’inaction, soit
-dans Teau sombre
+dans l’eau sombre
-dans Tean une
+dans l’eau une
-avec Viialis j’avais
+avec Vitalis j’avais
-à pager ei à
+à nager et à
-à nio^
+à mon
-402 «ANS FAMILLE
+102 SANS FAMILLE
-trou sombre? Je
+trou sombre ? Je
-je m’étâîs laissé, glisser,
+je m’étais laissé glisser,
-magister qu? allait
+magister qui allait
-m’étais jeie à
+m’étais jeté à
-Où chercher? De
+Où chercher ? De
-le bras? Comment plonger? C’était
+le bras ? Comment plonger ? C’était
-fus enirahié sous
+fus entraîné sous
-ne Bavais de
+ne savais de
-es-tu, Rémi? C’était
+es-tu, Rémi ? C’était
-que te bras
+que le bras
-je nwj cramponnai
+je me cramponnai
-de charbor., et
+de charbon, et
-magister. PojJi lui 11 était
+magister. Pour lui il était
-la suffoçaiion-commençait déjà
+la suffocation commençait déjà
-tête hoib de i^au et
+tête hors de l’eau et
-lui. L’ofiCie Gaspard
+lui. L’oncle Gaspard
-vers ûons leurs
+vers nous leurs
-que Pages, descendu
+que Pagès, descendu
-éclairait. h%
+éclairait. Le
-S>NS FAMILLE 103 magisler^ris d’une
+SANS FAMILLE 103 magister pris d’une
-que y.^ le
+que je le
-arrivé, remontai
+arrivé, je remontai
-m’as luvé la
+m’as sauvé la
-de naire à
+de nature à
-plus l’à oublier
+plus qu’à oublier
-est perle, et
+est perdue, et
-Eh bieni qu’on
+Eh bien ! qu’on
-moins vile que
+moins vite que
-précaution. Echappés à
+précaution. Échappés à
-nous U rappela bieiilôl. —
+nous le rappela bientôt. —
-qui, s’adres* sant à
+qui, s’adressant à
-ne parle? —
+ne parle ? —
-j’ai fro’.d, dit
+j’ai froid, dit
-Mais maintenantje deuiande l’égalité Comme
+Mais maintenant je demande l’égalité. Comme
-moi jus« qu’au cou
+moi jusqu’au cou
-hanches, chai^H ger de
+hanches, changer de
-; ce-’ pendant le
+; cependant le
-et jetais exposé
+et j’étais exposé
-C’était non-seulemem un iiomme à
+C’était non-seulement un homme à
-position ^son bras
+position son bras
-il re--
+il re-
-SA!TS FAMILLE fOS prenait, son
+SANS FAMILLE 105 prenait son
-garçon, n*aie pas
+garçon, n’aie pas
-te tiens; aors, petit.
+te tiens ; dors, petit.
-rendormais saos avoir
+rendormais sans avoir
-lâcherait lias. Le
+lâcherait pas. Le
-régulièrement doum entendions les benne» plonger dans Veau.
+régulièrement nous entendions les bennes plonger dans l’eau.
-FAMILLE Yî SAUVETAGE
+FAMILLE VI SAUVETAGE
-sur noire palier
+sur notre palier
-agrandir noire prison.
+agrandir notre prison.
-eût é lé étroitement
+eût été étroitement
-distribué i temps
+distribué à temps
-lorsque ^ magister
+lorsque le magister
-avait étéfecile de
+avait été facile de
-souffriraient paa
+souffriraient pas
-SANS FAHILL1S 107
+SANS FAMILLE 107
-vint k ne
+vint à ne
-et au it nous
+et autant nous
-de ^tre captivité,
+de notre captivité,
-nous lûmes silencieux quand le se prolongea Les
+nous fûmes silencieux quand elle se prolongea. Les
-conversations roulent éternellement
+conversations roulaient éternellement
-: lels moyens
+: quels moyens
-et »puis combien
+et depuis combien
-plus Tardeur des •emiers moments
+plus l’ardeur des premiers moments
-si Tun de
+si l’un de
-qu’il Tétait, c’était
+qu’il l’était, c’était
-paroles brèves; on
+paroles brèves ; on
-verra. Etions-nous ensevelis depuis aeux jours
+verra. Étions-nous ensevelis depuis deux jours
-depuis six? On
+depuis six ? On
-moment viendrait- il? Pour moi, p commençais
+moment viendrait-il ? Pour moi, je commençais
-fortement. A.U reste
+fortement. Au reste
-dit Bergoun* houx, c’est
+dit Bergounhoux, c’est
-mes enfants; au
+mes enfants ; au
-seront paa À la
+seront pas à la
-entrait dant ftts fonctions
+entrait dans ses fonctions
-la catastrophe^ mais
+la catastrophe, mais
-Où baisse- 1- elle? —
+Où baisse-t-elle ? —
-interrompit Carre ry avec rà- propos et
+interrompit Carrory avec l’à-propos et
-Parce que? —
+Parce que ? —
-les ingénieurs? ça
+les ingénieurs ? ça
-pas vrai? monsieur
+pas vrai ? monsieur
-? -— Si
+? — Si
-— Ah! vous
+— Ah ! vous
-mes ckâtaïgnonSf qui
+mes châtaignons, qui
-les sécherait? Je
+les sécherait ? Je
-que ringénieur remonte
+que l’ingénieur remonte
-page 0 -1 1644 3031 "SANS FAMILLR IGS A rexceptioii du
+SANS FAMILLE 109 À l’exception du
-ses sentimenls t de
+ses sentiments et de
-ne irlions plus
+ne parlions plus
-les ots de
+les mots de
-nous monlent aux
+nous montaient aux
-tireront mais assez
+tireront jamais assez
-plus ao vingt fois; un
+plus de vingt fois ; un
-de Pages. i« — Qui alors? ^t —
+de Pagès. — Qui alors ? —
-Dieu. ^ — Possible; puisque
+Dieu. — Possible ; puisque
-qui noii» y
+qui nous y
-mis, ré ^■qua le
+mis, répliqua le
-tirer. ^r— Lui
+tirer. — Lui
-je anpte et
+je compte et
-à l’^wenir, tu
+à l’avenir, tu
-j’ai omis. —
+j’ai promis. —
-s’écria BerjMunhoux en
+s’écria Bergounhoux en
-soulevant. Pages était
+soulevant. Pagès était
-était calville ;
+était calviniste ;
-des ilholiques elle
+des catholiques elle
-ne reconnaisnt les
+ne reconnaissent les
-entre i^^ieu et
+entre Dieu et
-de Pages n’eût Ijças soulevé
+de Pagès n’eût pas soulevé
-SANS Famille dans
+SANS FAMILLE dans
-religieuses ODt toutes
+religieuses ont toutes
-cette observation , pas
+cette observation, pas
-de ronde Gaspard,
+de l’oncle Gaspard,
-vous battra, dit-il,
+vous battre, dit-il,
-ne sortOKS pas? répliqua Bergounhoux* —
+ne sortons pas ? répliqua Bergounhoux. —
-que Pages avait
+que Pagès avait
-deux adversaires.^ —
+deux adversaires. —
-dit Pages. —
+dit Pagès. —
-quereller, puisquo bientôt
+quereller, puisque bientôt
-sortirai. -— Tu
+sortirai. — Tu
-pas. ^ La
+pas. La
-se calma,’ mais
+se calma, mais
-dit Pages, après
+dit Pagès, après
-c’est oien sûr
+c’est bien sûr
-des ®é<^.9nts quo Diey veut
+des méchants que Dieu veut
-ANS FAMULB Disant
+SANS FAMILLE 111 Disant
-à B houx, mai» celui-ci
+à Bergounhoux, mais celui-ci
-fâcher confî paroles de sm adversaire.
+fâcher confirma les paroles de son adversaire.
-à Tun de nous Toccasion d’expier
+à l’un de nous l’occasion d’expier
-Est-ce Pages, est-ce moi? je
+Est-ce Pagès, est-ce moi ? je
-derniers temps; je
+derniers temps ; je
-s’écria Pages, je
+s’écria Pagès, je
-mon iiron, savent
+mon patron, savent
-péché voloni irement, je
+péché volontairement, je
-comme Pages et
+comme Pagès et
-genoux siîr la
+genoux sur la
-prendre sui le
+prendre sur le
-ni Pagèà ni Bergounhoux; c’est
+ni Pagès ni Bergounhoux ; c’est
-punit, nais je
+punit, mais je
-la vérité.
+la vérité,
-FAMILLE écoutez-là; si
+FAMILLE écoutez-la : si
-réparer \s mal, si ja DB sors t)as, vous
+réparer le mal, si je ne sors pas, vous
-a uu an,
+a un an,
-lit, n levant
+lit, en levant
-— A Teau I à Teaul s’écrièrent
+— À l’eau ! à l’eau ! s’écrièrent
-temps Pages et
+temps Pagès et
-le gouûre; mais
+le gouffre ; mais
-temps d’int2rvenir encore. — Voulôz-vous donc
+temps d’intervenir encore. — Voulez-vous donc
-la conscience? s’écria-t-il. laissez-le
+la conscience ? s’écria-t-il, laissez-le
-— A l’eau I répétèrent
+— À l’eau ! répétèrent
-et Pages. — Non! s’écria
+et Pagès. — Non ! s’écria
-Mais eux sana vouloir rien entendre menaçaient
+Mais eux, sans vouloir rien entendre, menaçaient
-Compayrou. * —
+Compayrou. —
-le ieter à
+le jeter à
-vous m’v jetterez
+vous m’y jetterez
-lui. -^ Eh
+lui. — Eh
-non I dirent ils enfin, nons ne ie pousserons pa« à l’eau; mais
+non ! dirent-ils enfin, nous ne le pousserons pas à l’eau ; mais
-magister, iln*a que
+magister, il n’a que
-qu’il raériie. Après cf-s paroles
+qu’il mérite. Après ces paroles
-nous lassâmes tous
+nous tassâmes tous
-répétant seulcmûût de
+répétant seulement de
-en temps: —
+en temps : —
-alors Pages ou
+alors Pagès ou
-tu le repens
+tu te repens
-peur, he. C’était
+peur, lâche. C’était
-devais le repentir.
+devais te repentir.
-claquer. ’ —
+claquer. —
-dit-il, donnez- moi la
+dit-il, donnez-moi la
-levai pou» en aller chercher; mais Pages qui
+levai pour en aller chercher ; mais Pagès qui
-me retinl r le bras. - Ou a
+me retint par le bras. — On a
-encore qu’ij avait sojf ;
+encore qu’il avait soif ;
-ne vouliojis pas
+ne voulions pas
-— J\ va
+— Il va
-cria Pages. —
+cria Pagès. —
-le magister Il
+le magister. Il
-le dos; il
+le dos ; il
-faire autant; mais j*étàis léger,
+faire autant ; mais j’étais léger,
-était lourd; souple,
+était lourd ; souple,
-était un< masse inerte. A peine
+était une masse inerte. À peine
-charbon s’ejffondra sous
+charbon s’effondra sous
-le vide , il
+le vide, il
-et Pages, nous
+et Pagès, nous
-que jo regrette.
+que je regrette.
-Mais quoi? M —
+Mais quoi ? —
-le pam, nous n’en^ avons pas ;. l’air,
+le pain, nous n’en avons pas ; l’air,
-plus ricbeSj cur uelui que
+plus riches, car celui que
-SANS FAMILLR 119 dit
+SANS FAMILLE 115 j’ai dit
-disparaître <iu*il ne nous man>rait plus
+disparaître qu’il ne nous mangerait plus
-air respirable; et cette ipole, je
+air respirable ; et cette parole, je
-dit Toncle Gaspard,
+dit l’oncle Gaspard,
-pas \\é son sort. ^ Maintenant,
+pas volé son sort. — Maintenant,
-dit Pages en ippant avec
+dit Pagès en frappant avec
-la remtée. Si
+la remontée. Si
-comme Tespéraii Pages, ce
+comme l’espérait Pagès, ce
-qui travail iaient à
+qui travaillaient à
-avait continuée
+avait été continuée
-le traétait difficile, charbon
+le travail était difficile. Le charbon
-un pasfe était
+un passage était
-appellent nerveux ^ »t-à-dire très-dur,
+appellent nerveux, c’est-à-dire très-dur,
-piqueur pou\t travailler
+piqueur pouvait travailler
-de Tétroitesse de
+de l’étroitesse de
-on lit obligé
+on était obligé
-ce )te, tant
+ce poste, tant
-uns l^les autres. En môme temps Taérage de
+uns et les autres. En même temps l’aérage de
-étaient lûtes avec
+étaient lutés avec
-de Tair dans
+de l’air dans
-devant Torifice du
+devant l’orifice du
-Dans Icb conditions
+Dans les conditions
-plus d’u»
+plus d’un
-les tnoyeiis dont on disposail ei l’ardeur
+les moyens dont on disposait et l’ardeur
-de l’ingénjexir pour
+de l’ingénieur pour
-il riait malheureusçmùnt inutile.
+il était malheureusement inutile.
-des bennes^ et
+des bennes, et
-importance était-ii d’arriver
+importance était-il d’arriver
-plus tard? C’était
+plus tard ? C’était
-un nou▼eau monde
+un nouveau monde
-nous renoncerons; je
+nous renoncerons ; je
-la ôe^ •ente se
+la descente se
-FAMILLE H7 KD*un autre
+FAMILLE 117 D’un autre
-la Dopisterie qui
+la lampisterie qui
-plusieurs enciroits, ainsi,
+plusieurs endroits, et ainsi,
-il s*ef ’orçait d’arracher
+il s’efforçait d’arracher
-victimes, ; elle
+victimes, si elle
-un changemenl de
+un changement de
-le iqueur qui
+le piqueur qui
-crut enndre un
+crut entendre un
-frappés faiblelent ;
+frappés faiblement ;
-et collî^son reille au
+et colla son oreille au
-deux 1 slèrent silencieux
+deux restèrent silencieux
-faible, repété à
+faible, répété à
-en bouche» rencontrant
+en bouche, rencontrant
-raison I il
+raison ! il
-veut ’DUS jouer
+veut nous jouer
-nous I tromper. ■KMais les
+nous tromper. Mais les
-les pre^Kers soutinrent
+les premiers soutinrent
-pas trompes et que ^^s couses avaient
+pas trompés et que des coups avaient
-des ^B>mmes d’expérience
+des hommes d’expérience
-des migres et
+des mines et
-l’autorité. li’ingénieui ût sortir
+l’autorité. L’ingénieur fit sortir
-et mémo 7.
+et même
-SANS FAMILLTÎ tous
+SANS FAMILLE tous
-deux pi queurs. Alors il frappèrent
+deux piqueurs. Alors ils frappèrent
-retenant leuir ! respiration
+retenant leur respiration
-le charbon, Après
+le charbon. Après
-coups faibles , précipités,
+coups faibles, précipités,
-encore k coups
+encore à coups
-ce n*est point la répercution de
+ce n’est point la répercussion de
-entendus, e’esl-à-dire le
+entendus, c’est-à-dire le
-: des, hommes
+: des hommes
-étaient vivants? Beaucoup
+étaient vivants ? Beaucoup
-bien que. les
+bien que les
-page 0 -1 1690 3069 "SANS FAMILLE U9 Los sons perrus eiaient si
+SANS FAMILLE 119 Les sons perçus étaient si
-était impoa ble de
+était impossible de
-d’où il?, venaient. ais l’indication
+d’où ils venaient. Mais l’indication
-dire ue des
+dire que des
-l’inondation setrouvaienl ans une
+l’inondation se trouvaient dans une
-des eux travaux.
+des vieux travaux.
-au evantdes prisonniers,
+au devant des prisonniers,
-arriver X trois
+arriver aux trois
-et ’on entendra
+et qu’on entendra
-descentes utiles pour
+descentes inutiles pour
-les ell’orts sur
+les efforts sur
-jamais, c’est
+jamais, et c’est
-la ruyère ses
+la Truyère ses
-descentes joint
+descentes se joint
-baisse ans le
+baisse dans le
-l’appel fraopé par l’ingénieur, l’eiTet fut
+l’appel frappé par l’ingénieur, l’effet fut
-Sauvés t Ce
+Sauvés ! Ce
-bouches, ôt sans
+bouches, et sans
-les éenwcs d’épuisement, ^p^hn l’espérance
+les bennes d’épuisement, après l’espérance
-désespoir. iLe bruit
+désespoir. Le bruit
-travailleurs aient bien
+travailleurs étaient bien
-encore. Vin^t mètres,
+encore. Vingt mètres,
-mètres jui-ôlre. Combien
+mètres peut-être. Combien
-ce massif? os évaluations variaimt: un
+ce massif ? Nos évaluations variaient : un mois, une semaine, six jours. Comment attendre un
-I2U SANS FAMILLE jours? Lequel
+120 SANS FAMILLE jours ? Lequel
-nous livrait encore
+nous vivrait encore
-six jours? Combien
+six jours ? Combien
-sans manger? Seul,
+sans manger ? Seul,
-notre abaltemeiit le
+notre abattement le
-à le longue
+à la longue
-pourri éraiélé dans
+pourri émietté dans
-avait ooupé la
+avait coupé la
-continuellement iJ mâchait
+continuellement il mâchait
-à Taise. J’avais
+à l’aise. J’avais
-raconter sou ven*^ des
+raconter souvent des
-il avail- beaucoup
+il avait beaucoup
-autant que. sur
+autant que sur
-cesse po^r s’imposer
+cesse pour s’imposer
-des iiiatelots avaient
+des matelots avaient
-tué Je mousse
+tué le mousse
-mes compagnorxs crier
+mes compagnons crier
-je nfi serais
+je ne serais
-le magisier et
+le magister et
-sûr de? trouver
+sûr de trouver
-défenseurs < mais Pages, Bergounhoux
+défenseurs ; mais Pagès, Bergounhoux
-Carrory, Cirrory surtout avec
+Carrory, Carrory surtout, avec
-blanches au’ii
+blanches qu’il
-page 0 -1 1670 3075 "SANS FAMILLK |2f ajffuisail «iir ses
+SANS FAMILLE 121 aiguisait sur ses
-ne mMnspi;iieiit aucune
+ne m’inspiraient aucune
-étaient folles; mais
+étaient folles ; mais
-froide ■aison qui
+froide raison qui
-notre e^^prit ou
+notre esprit ou
-c’était Tab-ence de
+c’était l’absence de
-circonstances ou a lumière
+circonstances où la lumière
-cela eiait dangereux,
+cela était dangereux,
-d’eux. A un certain moment , comme
+d’eux. À un certain moment, comme
-à liioitié, je
+à moitié, je
-que Jcs nuages.
+que les nuages.
-aiment pas; mo? je
+aiment pas ; moi je
-Ah î ah
+Ah ! ah
-vent. I Rêvait-il? Je
+vent. Rêvait-il ? Je
-mais i’( continua
+mais il continua
-six u’s, non de huit; mettez-en
+six œufs, non de huit ; mettez-en
-mangerai .„
+mangerai bien en rentrant.
-oncle Gaspard? —
+oncle Gaspard ? —
-Hé I magister? —
+Hé ! magister ? —
-moi, Gaspard? Vients, seulement
+moi, Gaspard ? Viens, seulement
-dit ronde Gaspard
+dit l’oncle Gaspard
-le mistral? —
+le mistral ? —
-s’écria Pages, et
+s’écria Pagès, et
-la raison? Devenaient-ils
+la raison ? Devenaient-ils
-Que faire? — Voiïlez-vous boire,
+Que faire ? — Voulez-vous boire,
-mots manger,
+mots « manger,
-à c«up l’idée
+à coup l’idée
-posée d côté
+posée à côté
-je ih pris. A peine
+je la pris. À peine
-SANS FAHTUF IS^l qui
+SANS FAMILLE 123 qui
-passait exact ornent, comme s’ils sort HieiUa’un ive. —
+passait exactement, comme s’ils sortaient d’un rêve. —
-le ’iélire, ditl*oncle Gaspard.
+le délire, dit l’oncle Gaspard.
-magister, Pages et Bergounhoux; vous diiez que
+magister, Pagès et Bergounhoux ; vous disiez que
-étiez deliors et
+étiez dehors et
-paroi >ur dire
+paroi pour dire
-et ms entendions lears pics
+et nous entendions leurs pics
-le charm. Mais
+le charbon. Mais
-leurs cou|)S igmentaient de
+leurs coups augmentaient de
-étaient icor© loin.
+étaient encore loin.
-lampe fui allumée
+lampe fut allumée
-de P«au dans
+de l’eau dans
-eaux lient baissé
+eaux avaient baissé
-Dieu I Et
+Dieu ! Et
-transport d’espé ice. Ou voulait
+transport d’espérance. On voulait
-la larche de
+la marche de
-s’y o[)posa. Alursje crus
+s’y opposa. Alors je crus
-le : isier ne
+le magister ne
-donner ■^■^ _ .nues raisons.
+donner de bonnes raisons.
-lampes puis tard
+lampes plus tard
-si noii.les usons
+si nous les usons
-comment feronsnous quand
+comment ferons-nous quand
-seront nécessaires? El puis
+seront nécessaires ? Et puis
-pas vou« attendre
+pas vous attendre
-bu abonriamment; le
+bu abondamment ; le
-puits. Insensiblement, ces
+puits. Insensiblement ces
-plus torts; l’eau
+plus forts ; l’eau
-à temps? Si
+à temps ? Si
-respiré qu’un, air
+respiré qu’un air
-promptitude avei laquelle
+promptitude avec laquelle
-été commandé, et
+été commandé et
-balancier d’horioge; et
+balancier d’horloge ; et
-difficultés insurmontables? Pendani
+difficultés insurmontables ? Pendant
-s’éleva, an ronflement,
+s’éleva, un ronflement,
-Carrory. -—Ce n’est
+Carrory. — Ce n’est
-le inagister. — Qu’est-ce? —
+le magister. — Qu’est-ce ? —
-sais pas; mais
+sais pas ; mais
-le magisternous eût
+le magister nous eût
-que s*il appuyait
+que s’il appuyait
-était olui d’un
+était celui d’un
-allume I Il
+allume ! Il
-voix s’ étaient réttI nies dans
+voix s’étaient réunies dans
-n’avait las monté
+n’avait pas monté
-va monter; cette
+va monter ; cette
-peux lus. —
+peux plus. —
-enfants. \ - Ecris pour moi. 1^^ —
+enfants. — Écris pour moi. —
-aussi. V^Ê C’était
+aussi. C’était
-la lamps l^pour écrire
+la lampe pour écrire
-ses ea m
+ses en-
-FAMILLE fants; il
+FAMILLE fants ; il
-un morceciu de papier ei un bout crayon; il
+un morceau de papier et un bout crayon ; il
-: Nous Gaspard, Pa^ès, le
+: « Nous Gaspard, Pagès, le
-et Rémi » enfermés
+et Rémi, enfermés
-mourir. » Moi,
+mourir. « Moi,
-serve » d’époux
+serve d’époux
-leur » donne
+leur donne
-Toi, Gaspard? Gaspard
+Toi, Gaspard ? « Gaspard
-ce quMl a
+ce qu’il a
-» » Pa^ès recommande
+» « Pagès recommande
-au » bon
+au bon
-Toi, magister? — Je n*ai personne,
+Toi, magister ? — Je n’ai personne,
-Toi, Carrory? —
+Toi, Carrory ? —
-à embrasser? ta mère? —
+à embrasser ? ta mère ? —
-mère, ’elle héritera
+mère, elle héritera
-moi. —■ Et
+moi. — Et
-? » Rémi
+? « Rémi
-à Mattia; il erabrasse Alexis
+à Mattia ; il embrasse Alexis
-et, » en
+et, en
-qui B est
+qui est
-dit Pages —
+dit Pagès. —
-SAWS FAMILLB 427 i ir tranquille,
+SANS FAMILLE 127 rir tranquille,
-les caoïarades. El quittant
+les camarades. Et quittant
-nous emtjrasser tous
+nous embrasser tous
-embrassa agès et
+embrassa Pagès et
-de pous er, il
+de poussier, il
-long it ne bougea plus Les
+long et ne bougea plus. Les
-les entendraii crier,
+les entendrait crier,
-nos voix; cela
+nos voix ; cela
-Nous enten iimes un
+Nous entendîmes un
-la cemontée et
+la remontée et
-la laûipe, et
+la lampe, et
-qui cou raient au
+qui couraient au
-ils .avaient trouv<^un reiuge dans
+ils avaient trouvé un refuge dans
-lorsque lej eaux
+lorsque les eaux
-leur abn pour
+leur abri pour
-la CO’ lombe pour
+la colombe pour
-Bergounhoux, ditle magister
+Bergounhoux, dit le magister
-il lui. expliqua
+il lui expliqua
-— Attrape- nous des
+— Attrape-nous des
-agile qie moi. Pourtant Tespérance m’avait
+agile que moi. Pourtant l’espérance m’avait
-peut passer; je
+peut passer ; je
-et appeler: on
+et appeler : on
-nous chercher; ce
+nous chercher ; ce
-défends I -- iMais, magister,
+défends ! — Mais, magister,
-et Bui:^ dansi’ôau comme une anguiliô
+et suis dans l’eau comme une anguille.
-129 -— El le mauvais air? —
+129 — Et le mauvais air ? —
-passent, Tair ne
+passent, l’air ne
-plus lauvais pour
+plus mauvais pour
-qu’il n*esl pour
+qu’il n’est pour
-cria Pages , je le donnerai ma lODlre. —
+cria Pagès, je te donnerai ma montre. —
-en dites? demanda ma^ister. — Rien; s’il
+en dites ? demanda le magister. — Rien ; s’il
-qu’il aille,
+qu’il y aille,
-se noie? —
+se noie ? —
-lieu ae mourir
+lieu de mourir
-en attenlant? Un
+en attendant ? Un
-tu veux; je îrois que
+tu veux ; je crois que
-ce b’est pas
+ce n’est pas
-l’impossible réussit, [^mbrasse-nous. Je
+l’impossible réussit. Embrasse-nous. Je
-ayant [uillé mes
+ayant quitté mes
-mettre nager,
+mettre à nager,
-la galerie? Etait-il issez grand
+la galerie ? Était-il assez grand
-mouvoir librement? C’était
+mouvoir librement ? C’était
-la ^4juestion. Après^qiielqeus brasses,
+la question. Après quelques brasses,
-pouvais lager en
+pouvais nager en
-de me^ cogner la |lête :
+de me cogner la tête :
-Au mty était-ce
+Au bout, était-ce
-la mort? Je
+la mort ? Je
-la lampô que reflétaient los eaux noires ; là
+la lampe que reflétaient les eaux noires : là
-un pharQ,
+un phare.
-SANS FAMIÏ.Î,E — Vas-tu bien? criait
+SANS FAMILLE — Vas-tu bien ? criait
-les ra-ils. En
+les rails. En
-rencontré les. tiges
+rencontré les tiges
-plus iort des
+plus fort des
-sauvés I Cela
+sauvés ! Cela
-n’avais ^qu’à me
+n’avais qu’à me
-mais inutilement; j’allai
+mais inutilement ; j’allai
-et réHéchÎT ; Us foix de
+et réfléchir ; les voix de
-plus ^4i6ur6ux que
+plus heureux que
-m’en aperceroir, il
+m’en apercevoir, il
-Mais comment? mes
+Mais comment ? mes
-plus, m ce
+plus, ou ce
-entendais Je
+entendais pas. Je
-poignante igoisse, ne
+poignante angoisse, ne
-J’étais lonc perdu,
+J’étais donc perdu,
-lourde route, dans
+lourde voûte, dans
-sus »ar où
+sus par où
-en irrière, je
+en arrière, je
-donc qu’était
+donc là qu’était
-ne trouvai
+ne la trouvai
-devaient Itre dans la galerie; à
+devaient être dans la galerie ; à
-je ren mtrai la
+je rencontrai la
-le rail? Je
+le rail ? Je
-suivis ju&qu’au bout; il s’interrompait brus lement. Alors
+suivis jusqu’au bout ; il s’interrompait brusquement. Alors
-que |e n’avais
+que je n’avais
-devenait imposlible, et
+devenait impossible, et
-pas. J’avaiB déjà
+pas. J’avais déjà
-qu’elle pétait sans
+qu’elle était sans
-rapidement pouir regagner remontée
+rapidement pour regagner la remontée
-Ï3â SANS FAMILLE A mesuir que
+132 SANS FAMILLE À mesure que
-Je lus bientôt
+Je fus bientôt
-mon tonr. —
+mon tour. —
-Je n*ai pas
+Je n’ai pas
-plus forts; et
+plus forts ; et
-osé plonger? — Pourquoi pas? malheureusement,
+osé plonger ? — Pourquoi pas ? malheureusement,
-paroles. \
+paroles.
-SANS FAMILLK 133
+SANS FAMILLE 133
-Combien êtes-voiis? De
+Combien êtes-vous ? De
-la )arole la
+la parole la
-de ipondre. — Sixl Il
+de répondre. — Six ! Il
-dehors avaient espéré ud plus grand nombre —
+dehors ils avaient espéré un plus grand nombre. —
-nous somles à
+nous sommes à
-Vos noms? Il
+Vos noms ? Il
-Bergounhoux, Pa^ès, le magister,Carrory, Rémi, faspard. Dans
+Bergounhoux, Pagès, le magister, Carrory, Rémi, Gaspard. Dans
-qui itaient au
+qui étaient au
-Quand avaient
+Quand ils avaient
-avec ms, tous
+avec nous, tous
-des mineurs. engloutis
+des mineurs engloutis
-avaient grand* jine à
+avaient grand’peine à
-que Bx, il j eut
+que six, il y eut
-mais Ivec une
+mais avec une
-parmi îs six
+parmi ces six
-noms. Hélas! sur
+noms. Hélas ! sur
-espérances réali6ées.-Que de
+espérances réalisées. Que de
-larmes I Nous
+larmes ! Nous
-qui cvaient dû être sauvés. U. 9
+qui avaient du être sauvés.
-134 BANS FAMILLE -—Combien ont été sauvésîdemandal’oncle Gaspard; On
+134 SANS FAMILLE — Combien ont été sauvés ? demanda l’oncle Gaspard. On
-dit Pages. La
+dit Pagès. La
-fut faite; comme
+fut faite ; comme
-resta Ênns réponse.
+resta sans réponse.
-jours I Celui
+jours ! Celui
-ses évalualions avait
+ses évaluations avait
-Oui, très-faira. — Pouvez-vous attendre? si
+Oui, très-faim. — Pouvez-vous attendre ? si
-du bouilJon, mais
+du bouillon, mais
-votre délivrance; si
+votre délivrance ; si
-vous serez* plus
+vous serez plus
-liberté. -- Nous
+liberté. — Nous
-pas arrêta
+pas arrêté
-SANS FAMILLB 135
+SANS FAMILLE 135
-toujours régulièremeni —
+toujours régulièrement. —
-la paierie; on
+la galerie ; on
-moins forti?. Evideriiment on
+moins forts. Évidemment on
-Le magisternous explique
+Le magister nous explique
-pic détachait, dans
+pic détachait dans
-et allaieni tomber
+et allaient tomber
-étions faibles: pour
+étions faibles : pour
-se détachèrem et
+se détachèrent et
-: Touverture était
+: l’ouverture était
-haut delà remontée
+haut de la remontée
-instantanément, no’’s retombâmes dans l’obscurité; le
+instantanément, nous retombâmes dans l’obscurité ; le
-courant d air terrible, une tron?ne entraînant
+courant d’air terrible, une trombe entraînant
-elle ^s morceaux
+elle des morceaux
-frS SANS FAMlLlfe €1 des
+136 SANS FAMILLE et des
-avait soufilees. •— C’est
+avait soufflées. — C’est
-d’air, n*ayez ^is peur, Ox. va les rallumerxau dehors.
+d’air, n’ayez pas peur, on va les rallumer au dehors.
-fit dariï l’eau
+fit dans l’eau
-retourné, j*aperçus une
+retourné, j’aperçus une
-sur Teau clapoteuse. — Courage! courage I criait-on.
+sur l’eau clapoteuse. — Courage ! courage ! criait-on.
-du paUer supérieur,
+du palier supérieur,
-qu’on m’emportait; puis,
+qu’on m’emportait ; puis,
-qu’on m’embrassait/— Remit dit
+qu’on m’embrassait. — Rémi ! dit
-(c’était Jj celle
+(c’était celle
-alors " j’aperçus
+alors j’aperçus
-milieu delà masse.
+milieu de la masse.
-cette fouleitait silencieuse,
+cette foule était silencieuse,
-avait recofïjciOiidé de
+avait recommandé de
-des cris; mais
+des cris ; mais
-SANS PAMILLR 13^ ioiï altitude, ses
+SANS FAMILLE 137 son attitude, ses
-il ra • sembla apercevoir dessur>lis blancs
+il me sembla apercevoir des surplis blancs
-des orneme; ts dorés
+des ornements dorés
-au joleil. C’était
+au soleil. C’était
-venu A l’en* frée de
+venu à l’entrée de
-la pousière, car
+la poussière, car
-mouillée >ar Forage avait
+mouillée par l’orage avait
-mais ’ingénieur ne
+mais l’ingénieur ne
-son iomphe, heureux
+son triomphe, heureux
-jusqu’aux mreaux où
+jusqu’aux bureaux où
-nous îcevoir. Deux
+nous recevoir. Deux
-dans lOb rues de ’arses suivi
+dans les rues de Varses suivi
-ballottés parles eaux.
+ballottés par les eaux.
-— Ta nous
+— Tu nous
-éprouvé, diBaient-ils. Et^e remerciais
+éprouvé, disaient-ils. Et je remerciais
-me cjonveAait point
+me convenait point
-à desin« t.
+à des in-
-!3ÏÏ SANS
+138 SANS
-me pa^’er avec
+me payer avec
-un verre.de bière. D’ailleurs j’aiiEais mieux
+un verre de bière. D’ailleurs j’aimais mieux
-raconter, el j’écoutais
+raconter, et j’écoutais
-et jambes-, car
+et jambes, car
-désolait ex te
+désolait et te
-me disant: «
+me disant : «
-Combien peuton vivre
+Combien peut-on vivre
-sans manger? Quand
+sans manger ? Quand
-épuisé l’eau? Quand
+épuisé l’eau ? Quand
-sera-t-elle percée? »
+sera-t-elle percée ? »
-après Carrrory, a
+après Carrory, a
-tant j’éta is heureux.
+tant j’étais heureux.
-moi qu’ilne voulait
+moi qu’il ne voulait
-je poufai^ mourif.
+je pouvais mourir.
-îiAWS FAMTLLB i.’îO ni UNE
+SANS FAMILLE 139 VII UNE
-DE MUSIQUV /e m’étais
+DE MUSIQUE Je m’étais
-pareilles ap’inisses supportées
+pareilles angoisses supportées
-unissent lea laurs; on
+unissent les cœurs ; on
-magister papticulièrement m’avaient
+magister particulièrement m’avaient
-grande aflection; et bien qu« l’ingénieur
+grande affection ; et bien que l’ingénieur
-la mort; il
+la mort ; il
-sa Ile, j’avais
+sa fille, j’avais
-piqueur, médisait l’oncle Gaipard, et
+piqueur, me disait l’oncle Gaspard, et
-bureaux, médisait l’ingénieur,
+bureaux, me disait l’ingénieur,
-SANS FAMILLK lui-même
+SANS FAMILLE lui-même
-qui û’avais pas soii insouciance
+qui n’avais pas son insouciance
-nullement dispose a reprendre
+nullement disposé à reprendre
-de rouieur. C’étaii très-beau
+de rouleur. C’était très-beau
-d’en aToir vu
+d’en avoir vu
-à Tonde Gaspard ei au
+à l’oncle Gaspard et au
-capon. ^ Avec
+capon. Avec
-être att’Uitif à
+être attentif à
-la libei’té ;
+la liberté ;
-que j’aimaip la
+que j’aimais la
-mon empri sonnement dans
+mon emprisonnement dans
-remontée : ce
+remontée ; ce
-impunément ^u’on s’habitue
+impunément qu’on s’habitue
-maître. T’endant qu’on
+maître. Pendant qu’on
-à varses, Mattia
+à Varses, Mattia
-je l’a vai*
+je l’avais
-SANS FAHILLB 14| questionné; il
+SANS FAMILLE 141 questionné ; il
-à pon ordinaire
+à son ordinaire
-je li dis
+je lui dis
-qu’il m’a ruuala cause
+qu’il m’avoua la cause
-au — Alors lu ne m’abandonneras pas? s*écria-t-il. 5ur ce
+au cou. — Alors tu ne m’abandonneras pas ? s’écria-t-il. Sur ce
-bonne bourraae, lurlui apprendre
+bonne bourrade, pour lui apprendre
-peu int cacher Témotion qui m’avait élreint le cœur es llendant ce
+peu pour cacher l’émotion qui m’avait étreint le cœur en entendant ce
-d’amitié. ir c’était
+d’amitié. Car c’était
-cri ion Tinté rôt. Mattia
+cri et non l’intérêt. Mattia
-pour ^ner sa
+pour gagner sa
-la gair tout seul, vrai
+la gagner tout seul. À vrai
-qualités naves que
+qualités natives que
-lui, u s’en
+lui, il s’en
-engager a Thonorable société,
+engager « l’honorable société,
-la oche. Rien
+la poche. Rien
-de donner; on
+de donner ; on
-faire {)Iaisir. Cela
+faire plaisir. Cela
-tandis que.ie me faisais roulcur il
+tandis que je me faisais rouleur, il
-d’amasser dix-hui! francs,
+d’amasser dix-huit francs,
-considérable. CoTit vingl-liuit francs
+considérable. Cent vingt-huit francs
-faisait lui total
+faisait un total
-cent quarante- six francs; il
+cent quarante-six francs ; il
-du magister; mais
+du magister ; mais
-que j*aimais et
+que j’aimais et
-En avant! La
+En avant ! La
-pied le route
+pied la route
-la mine: le
+la mine : le
-arbres I Avant
+arbres ! Avant
-directement surUssel et
+directement sur Ussel et
-le MoniDore, Roy,it,la Bourboule.
+le Mont-Dore, Royat, la Bourboule.
-faisais la
+faisais le
-page 0 -1 1678 3055 "SANS FAMILLB 4 49 ijieiior «iti rouleur,
+SANS FAMILLE 143 métier de rouleur,
-rendait L ces >i lies d’eaux, où, avait-ii dit,
+rendait à ces villes d’eaux, où, avait-il dit,
-gagner del’ar.ent. Or
+gagner de l’argent. Or
-de Targent, trouvant ;;ie cent
+de l’argent, trouvant que cent
-la Tache serait
+la vache serait
-commencé instruction de
+commencé l’instruction de
-lui iiseignant aussi
+lui enseignant aussi
-la musique ; !t^ Varses
+la musique, de Varses
-ne fûl pas
+ne fût pas
-— louj.nirs est-il
+— toujours est-il
-beau s’appliciuer et
+beau s’appliquer et
-sur !e livre,
+sur le livre,
-fantaisistes }ui faisaient
+fantaisistes qui faisaient
-sur rè livre,
+sur le livre,
-tendre qiie quand Il cogne
+tendre que quand on cogne
-pas bète, avait
+pas bête, avait tout de suite trouvé cela.
-FAMILLE Cocùment rester
+FAMILLE Comment rester
-la leçor. Mais
+la leçon. Mais
-questions : puis après m*avoir étonné,
+questions ; puis après m’avoir étonné,
-il m*avait plus
+il m’avait plus
-Et j*avoue que cela m*avait vexé et mortifié; je
+Et j’avoue que cela m’avait vexé et mortifié ; je
-que répondre; il
+que répondre ; il
-même clef? —
+même clef ? —
-en descendant? —
+en descendant ? —
-temps régulier? —
+temps régulier ? —
-plutôt o’jLB sur d’autres? A cette
+plutôt que sur d’autres ? À cette
-que îe violon
+que le violon
-ou Tonne devait
+ou l’on ne devait
-de mo tirer
+de me tirer
-n’avait p^a
+n’avait pas
-fANS FAMILLE t4S été
+SANS FAMILLE 145 été
-être ainsi; c’est
+être ainsi ; c’est
-la bou(’,he et
+la bouche et
-cela •si. »
+cela est. »
-Certainement, dit-il. tu
+Certainement, dit-il, tu
-professeur, IL t
+professeur,
-/4fi SANS
+146 SANS
-crois Men que
+crois bien que
-ne m aurait easeigTie comme
+ne m’aurait enseigné comme
-que j*ai appris ; cependant.*, U s’arrêta.
+que j’ai appris ; cependant... Il s’arrêta.
-Quoi cependant? —
+Quoi cependant ? —
-des cnoses que
+des choses que
-n’est-ce pas? Ainsi,
+n’est-ce pas ? Ainsi,
-façon, je. me
+façon, je me
-acheter, oh! pas
+acheter, oh ! pas
-livre ot se trouveraient lès principes
+livre où se trouveraient les principes
-bien quMl me
+bien qu’il me
-cette leçwi auprès
+cette leçon auprès
-étais seul? —
+étais seul ? —
-leçon Bur ton
+leçon sur ton
-me parlai ainsi
+me parlât ainsi
-SANS FAMILI.R ^ 247 —
+SANS FAMILLE 147 —
-que lu voudras,
+que tu voudras,
-toi. * Puis
+toi. Puis
-mon ignorance: ^ Comme
+mon ignorance : — Comme
-apprendre ’ que
+apprendre ce que
-fallait, cen’était pas
+fallait, ce n’était pas
-villes viiportantes. La
+villes importantes. La
-à ormont, la
+à Clermont, la
-trouvait ir notre
+trouvait sur notre
-Mende était-il vraiment
+Mende était-elle vraiment
-ne luvais que
+ne pouvais que
-carte. 11 fui donc
+carte. Il fut donc
-que noua ferions
+que nous ferions
-; ir bien
+; car bien
-médiocres ns ces
+médiocres dans ces
-villages »at rares
+villages sont rares
-retarder daantage la
+retarder davantage la
-le eausse Méjean,
+le causse Méjean,
-plus isérable du
+plus misérable du
-sans cultures f^ans villages,
+sans cultures, sans villages,
-qui "st la
+qui est la
-mornes solftudes li ne peutent avoir
+mornes solitudes qui ne peuvent avoir
-ceux 4ui jâ parcour:snt rapidement
+ceux qui les parcourent rapidement
-arrivâmes euiln à
+arrivâmes enfin à
-heures déjà^j nous
+heures déjà, nous
-prendre notrej leçon
+prendre notre leçon
-lui a ^ait nullement
+lui avait nullement
-de Tauberge où
+de l’auberge où
-connaissions c^onc pas M. Espinassous? —
+connaissions donc pas M. Espinassous ? —
-loin, alors? —
+loin, alors ? —
-M. Espinassous; mais
+M. Espinassous, mais
-de répondre’ à
+de répondre à
-gens asaez mal
+gens assez mal
-tombés, dis-Je à Mattia ^u italien.
+tombés, dis-je à Mattia en italien.
-à toi^»^,=i ses questions; ce
+à toutes ses questions ; ce
-resterait emnarràssé pour
+resterait embarrassé pour
-les dièze» en
+les dièzes en
-que nous? —
+que nous ? —
-M. Espinassous? dis-je. — Ohl ouil je
+M. Espinassous ? dis-je. — Oh ! oui ! je
-serait-il pas? —
+serait-il pas ? —
-nous jssi, nous fûmes rasusrés, et
+nous aussi, nous fûmes rassurés, et
-nous endor ..lir nous
+nous endormir nous
-lendemain i cet
+lendemain à cet
-c’est-à-dire lae toilette
+c’est-à-dire une toilette
-pussions lous permettre
+pussions nous permettre
-d’autres ètements que
+d’autres vêtements que
-dos, -lous prîmes
+dos, nous prîmes
-moi lia harpe,
+moi ma harpe,
-avec *ious, mais
+avec nous, mais
-de l’auoergiste, ne
+de l’aubergiste, ne
-petits piats à
+petits plats à
-l’enseigne d*un maître
+l’enseigne d’un maître
-professeur ae musique
+professeur de musique
-un barbier? Nous
+un barbier ? Nous
-planches, e trouvaient
+planches, se trouvaient
-des savons; dans
+des savons ; dans
-Monsieur Espinassous? demanda
+Monsieur Espinassous ? demanda
-à Uii ;
+à lui ;
-de m’obéh*, Mattiû alla
+de m’obéir, Mattia alla
-les ciie▼eux quand
+les cheveux quand
-BAKS fÂHILL» iSI —
+SANS FAMILLE 151 —
-homme, el je tous raserai
+homme, et je vous raserai
-vous vouiez. —
+vous voulez. —
-dit Matlia, pas aujourd’hui, j|uand je
+dit Mattia, pas aujourd’hui, quand je
-de Maltia ;
+de Mattia ;
-me lanra un coupd’œilà la
+me lança un coup d’œil à la
-Mattia. ^L •— Monsieur, dit Maltia pendant
+Mattia. — Monsieur, dit Mattia pendant
-la ^fterviette autour
+la serviette autour
-discussion, ^HDon camarade
+discussion, mon camarade
-que ^^Tous êtes
+que vous êtes
-où Maltia tendait
+où Mattia tendait
-demanda Maltia, accorde-ton im ’violon sur
+demanda Mattia, accorde-t on un violon sur
-sur d’autres? Je
+sur d’autres ? Je
-de Matlia, allait
+de Mattia, allait
-le gp.nre des noiennes :
+le genre des miennes :
-être ciccordées de
+être accordées de
-c’est-à-dire 50/, quatrième corde; re’, troisième corde; /a, deuxième corde; mz, première
+c’est-à-dire sol, quatrième corde ; ré, troisième corde ; la, deuxième corde ; mi, première
-se moquaitil de
+se moquait-il de
-mine ébahie? était-il
+mine ébahie ? était-il
-voulu apprendre? toujours
+voulu apprendre ? toujours
-sûreté qae pour
+sûreté que pour
-étions venu chez
+étions venus chez
-sont-ils drôles Puis
+sont-ils drôles. Puis
-exécuter uni valse.
+exécuter une valse.
-SAÎfS FAMIT.LK 153
+SANS FAMILLE 153
-Et lu ne
+Et tu ne
-musique I s’écriait
+musique ! s’écriait
-en tu*oyant Mattia
+en tutoyant Mattia
-un jtabli et
+un établi et
-mur. [Mattia ayant
+mur. Mattia ayant
-cornet piston.
+cornet à piston.
-Allons, ioue, s’écria
+Allons, joue, s’écria
-de cet ^instruments. —
+de ces instruments. —
-criait Espinassous; n tu
+criait Espinassous ; si tu
-grand ^musicien; tu
+grand musicien ; tu
-grand musicien! le
+grand musicien ! le
-ferai travailler; et
+ferai travailler ; et
-grand poète de
+grand poëte de
-Qu’allait-il répondre? Est-ce
+Qu’allait-il répondre ? Est-ce
-j’avais aimés? Mon
+j’avais aimés ? Mon
-situation ressemNait jusgu’à un
+situation ressemblait jusqu’à un
-avec (Titalis quand
+avec Vitalis quand
-154 fiiNS FAMILLE
+154 SANS FAMILLE
-avoir & m’a-j dresser les
+avoir à m’adresser les
-que "Vitalis. —
+que Vitalis. —
-Mattia, dis -je d’une
+Mattia, dis-je d’une
-la main: —
+la main : —
-Je voua remercie,
+Je vous remercie,
-au Coi>servatoire ;
+au Conservatoire ;
-jamais I —
+jamais ! —
-des tiroirs: après
+des tiroirs : après
-la musique; il
+la musique ; il
-page ; «
+page : «
-d’autres professeur de
+d’autres professeurs de
-voilà ^»l\ii que
+voilà celui que
-n’avons jamaig oublie Matiia ni
+n’avons jamais oublié, Mattia ni
-SAN3 pamilltî: ir.o vin LA
+SANS FAMILLE 155 VIII LA
-DU PRINCIl J’aimais
+DU PRINCE J’aimais
-à Mende; •ais quand
+à Mende ; mais quand
-je Taimais encore
+je l’aimais encore
-doux )our l’amitié
+doux pour l’amitié
-que Ton est limé de
+que l’on est aimé de
-qu’on aime? Et
+qu’on aime ? Et
-me ^donner de
+me donner de
-il ’avait fait,
+il l’avait fait,
-la [tranquillité, la
+la tranquillité, la
-dans présent
+dans le présent
-dans Tavenir, pour partager ion existence
+dans l’avenir, pour partager mon existence
-et >eut-être môme sans
+et peut-être même sans
-Espinassous l’émoition quô son
+Espinassous l’émotion que son
-en moi; mais
+en moi ; mais
-main ei, la
+main et, la
-vie •! lia morlT
+vie et à la mort ?
-<5Ô 8AKS Famille Il se mita sourire
+156 SANS FAMILLE Il se mit à sourire
-ses grandi yeux.
+ses grands yeux.
-pays delà Lozère
+pays de la Lozère
-peu n*est pas
+peu n’est pas
-la poche; il
+la poche ; il
-bien jouer; mais
+bien jouer ; mais
-par Saint - Fiour et Issoire^ nous
+par Saint-Flour et Issoire, nous
-au Mont- Dore surtout,
+au Mont-Dore surtout,
-de belleâ recettes.
+de belles recettes.
-de monmieux, il
+de mon mieux, il
-une certain^, indifférence.
+une certaine indifférence.
-lui, il.ne suffisait
+lui, il ne suffisait
-qu’il "Be mît
+qu’il se mît
-piston, fl étudiai! soa
+piston, il étudiait son
-jouer. ATécole de
+jouer. À l’école de
-en grana la
+en grand la
-des gens; et
+des gens ; et
-fois quej e l’avais
+fois que je l’avais
-grenier delà rue deLourcine, il
+grenier de la rue de Lourcine, il
-la poche; mais il m’étonnabien plus
+la poche ; mais il m’étonna bien plus
-là. ’ —
+là. —
-faire pensera celui
+faire penser à celui
-a perdu: si
+a perdu : si
-du MontDore des
+du Mont-Dore des
-l’ombrage k desquels
+l’ombrage desquels
-; Maltia étudiait
+; Mattia étudiait
-répertoire. Quanu nous
+répertoire. Quand nous
-assis mélanco
+assis mélanco-
-158 BANS FAMILLE
+158 SANS FAMILLE
-les ye’ix vitreux,
+les yeux vitreux,
-joues ^ave8, nous
+joues caves, nous
-bien d>ller nous
+bien d’aller nous
-pour TarracÛer à
+pour l’arracher à
-de lui comme
+de lui, comme
-appliquant consciencieusement; du
+appliquant consciencieusement ; du
-nous l’observions; s’il
+nous l’observions ; s’il
-en allions; s’il
+en allions ; s’il
-nous écoutei avec
+nous écouter avec
-présenter hardi ment sa
+présenter hardiment sa
-plus fioictueux; avec
+plus fructueux ; avec
-et avaii son
+et avait son
-quatorze francs; l’heure
+quatorze francs ; l’heure
-nous avait-oa dit,
+nous avait-on dit,
-notre affaire; nous allion, pouvoii acheté enfin
+notre affaire ; nous allions pouvoir acheter enfin
-nous parions si
+nous parlions si
-si rude© économies*
+si rudes économies.
-FAMILLE 459 J usqu’à ce
+FAMILLE 159 Jusqu’à ce
-le piaîsir de
+le plaisir de
-le permettait: notre
+le permettait : notre
-de Mattia; elle
+de Mattia ; elle
-pauvre Roussette; elle
+pauvre Roussette ; elle
-de lait: tout
+de lait ; tout
-la parer? Cela
+la parer ? Cela
-Quelle responsabilité! Je
+Quelle responsabilité ! Je
-que moi’ Ce
+que moi. Ce
-grand avantage; il
+grand avantage ; il
-voir, "elle n’a
+voir, elle n’a
-un moignon; c’était
+un moignon ; c’était
-160 sa:;s famili.k achète
+160 SANS FAMILLE achète
-mamelle souiflée et
+mamelle soufflée et
-en vingt- quatre heures. Une faut
+en vingt-quatre heures. Il ne faut
-pareilles raésaventiires nous
+pareilles mésaventures nous
-la .fausse queue,
+la fausse queue,
-craint rien; il se s^iispendra de
+craint rien ; il se suspendra de
-grosse ei longue
+grosse et longue
-; ma/S si
+; mais si
-sa chair? L’idée
+sa chair ? L’idée
-contées, ^ y
+contées, il y
-vaches. Sinoud prenions
+vaches. Si nous prenions
-notre embari as, nous
+notre embarras, nous
-longue duMont-Dore à CJssel; nous
+longue du Mont-Dore à Ussel ; nous
-de M, Joli- Cœur, ou
+de M. Joli-Cœur, ou
-celui qu on pense y et
+celui qu’on pense, et
-si heu mx. Pauvre
+si heureux. Pauvre
-habit mge de
+habit rouge de
-gentille ^olce manquaient
+gentille Dolce manquaient
-reverrais >lus marchant
+reverrais plus marchant
-cambrée, larquant le
+cambrée, marquant le
-en mant une
+en jouant une
-seulement res lient debout
+seulement restaient debout
-et moi; cela
+et moi ; cela
-à fssel toute
+à Ussel toute
-m’imaginais [ue j’allais
+m’imaginais que j’allais
-de îhaque rue
+de chaque rue
-fois avait^retenti à. mes
+fois avait retenti à mes
-avant I »
+avant ! »
-conduit lour^ip’habiller en
+conduit pour m’habiller en
-chasser ses tristes
+chasser ces tristes
-telle quçje Tâvais rue lorsque
+telle que je l’avais vue lorsque
-même habi* galonné gurles coutures,
+même habit galonné sur les coutures,
-16a £ANS FAMILtn la
+162 SANS FAMILLE la
-fusils avec- le» mêmes
+fusils avec les mêmes
-j’avais débute, en
+j’avais débuté, en
-nos instrument à
+nos instruments à
-avec Yitalis, nous
+avec Vitalis, nous
-que Vidée d’une
+que l’idée d’une
-de ▼aches. Je
+de vaches. Je
-la con • quête des
+la conquête des
-je Toulais faire
+je voulais faire
-— 7ûus êtes
+— Vous êtes
-je vo?2s accompagnerai
+je vous accompagnerai
-SAIfS FAMILLE Ifil VOUS promets
+SANS FAMILLE 163 vous promets
-que j^ fOU» choisirai
+que je vous choisirai
-mamelle soufHée? —
+mamelle soufflée ? —
-bonne yache ;
+bonne vache ;
-à jept heures.
+à sept heures.
-combien tous devrons-nous,
+combien vous devrons-nous,
-vous I Je
+vous ! Je
-vétérinaire Toulut bien répondre ; —
+vétérinaire voulut bien répondre : —
-au vétérinaire? dis-je. — Ju8temeûl:une sérénade
+au vétérinaire ? dis-je. — Justement : une sérénade
-se coucher; fa se rail pour ciïiix qu’on
+se coucher ; ça se fait pour ceux qu’on
-— . TiTAB e\ï lA ti’.ie f>onne idée,
+— Tu as eu là une bonne idée,
-qui paye> mai 3 quand
+qui paye, mais quand
-minutes no as étions
+minutes nous étions
-Sans doute, il
+Sans doute il
-vous jouerex dans
+vous jouerez dans
-le iergept de viile pouvait
+le sergent de ville pouvait
-tapage îTiOeturne sur
+tapage nocturne sur
-publique I
+publique !
-SANS FAMILLR 165
+SANS FAMILLE 165
-qu’il avai* plu sieurs enfants,
+qu’il avait plusieurs enfants,
-pour remercîments, Capi
+pour remerciements, Capi
-lendemain malin pleine
+lendemain matin pleine
-de mouvement; avant
+de mouvement ; avant
-aux hennissemems des
+aux hennissements des
-à terres
+à terre ;
-femmes défripaieûl leurs
+femmes défripaient leurs
-de ioire; comme
+de foire ; comme
-Ah 1 Ifis belles vaches I II y
+Ah ! les belles vaches ! Il y
-de iait; sur
+de lait ; sur
-moutons, de poules,
+moutons, des poules,
-importait 1 nous n*avions d’yeux
+importait ! nous n’avions d’yeux
-fait, celleci pour
+fait, celle-ci pour
-une àiscussion entre
+une discussion entre
-lui aîi champ da foire
+lui au champ de foire
-quelles qnaîitéi
+quelles qualités
-SANS KAMILLS C67 nous
+SANS FAMILLE 167 nous
-la vacho que
+la vache que
-se résumaieni en deux mots: donner beaucoup jici^i ti manger
+se résumaient en deux mots : donner beaucoup de lait et manger
-en lésignant une
+en désignant une
-en (entrant une
+en montrant une
-mit d^accord en ne s’arrétant ni Tune ni
+mit d’accord en ne s’arrêtant ni à l’une ni
-: ^était une
+: c’était une
-de )il, avec
+de poil, avec
-du mu ne. —
+du mufle. —
-la longe; ce
+la longe ; ce
-bras noua tombèrent
+bras nous tombèrent
-cents francs: ce
+cents francs : ce
-affaire je
+affaire ; je
-à 170; le
+à 170 ; le
-descendit è t80. ’ Mais
+descendit à 280. Mais
-ne continuèreni
+ne continuèrent
-SANS FAMILLB pas
+SANS FAMILLE pas
-bien conforlaée. Le
+bien conformée. Le
-y conbaissions si
+y connaissions si
-imaginant toua deux
+imaginant tous deux
-temps Maltia tournant
+temps Mattia tournant
-la Tache lui
+la vache lui
-la ▼ache lui
+la vache lui
-— Vf^pour deux
+— Va pour deux
-— Et\^s épingles
+— Et les épingles
-et finalemenl \
+et finalement
-SAKS FAMILLE t69 nous lom bûmes d’accord
+SANS FAMILLE 169 nous tombâmes d’accord
-restait ûonc trois
+restait donc trois
-paysan mêla prit
+paysan me la prit
-je n’oublieraii pas
+je n’oublierais pas
-la tille nous
+la fille nous
-un licou? me dit-il, Je vends
+un licou ? me dit-il, je vends
-un Jicou pour
+un licou pour
-votre longe? demanda
+votre longe ? demanda
-je ▼eus ai
+je vous ai
-un •ou, pas
+un sou, pas
-nourrir nousOi^mes. —
+nourrir nous-mêmes. —
-Mattia, lea cafés sont Dleins de
+Mattia, les cafés sont pleins de
-pouvons Jol^er dans
+pouvons jouer dans
-bonne recette, ce
+bonne recette ce
-l’écurie dt H. 10
+l’écurie de
-FAMILLE notro auberge
+FAMILLE notre auberge
-notre recelte, je
+notre recette, je
-sept irancs cinquante
+sept francs cinquante
-nous éprou vions d’en
+nous éprouvions d’en
-traire notr vache,
+traire notre vache,
-lait ; jamais
+lait : jamais
-cette caresse , car
+cette caresse, car
-route nour Ghavanoû. Comme
+route pour Chavanon. Comme
-concours s|
+concours
-SANS FAMM.T’" H! qu’il
+SANS FAMILLE 171 qu’il
-sortis (le la
+sortis de la
-pour regardre ma
+pour regarder ma
-savais oii j’allais,
+savais où j’allais,
-avait rais sa
+avait mis sa
-ma ^^main pour
+ma main pour
-nous ^■partirions le
+nous partirions le
-bonne ^Hieure chez
+bonne heure chez
-Barberin. ^T Mais le.sort qui,
+Barberin. Mais le sort qui,
-notre jour Ȏe de
+notre journée de
-172 Sans famille ner,
+172 SANS FAMILLE ner,
-un endroitjQù Therbe était
+un endroit où l’herbe était
-autour de^ cornes,
+autour des cornes,
-: Jouons-nous?» Alors,
+: « Jouons-nous ? » Alors,
-un t®ur de
+un tour de
-la nuit; mais
+la nuit ; mais
-pour vivre; et ^i.ors je
+pour vivre ; et alors je
-ma harpe: en avant l
+ma harpe : en avant !
-«AHS FAMILLE I73 Nous
+SANS FAMILLE 173 Nous
-la vacno eût
+la vache eût
-vache manga toute la journée? —
+vache mange toute la journée ? —
-à piston? dit
+à piston ? dit
-; noua avions
+; nous avions
-se mi*, à
+se mit à
-au contraire» et
+au contraire, et
-bête »; et
+bête » ; et
-haletante i • Tu
+haletante : « Tu
-mérité. ■
+mérité. »
-SANS TAmVwi. C’étaii ôàMx kilomètres
+SANS FAMILLE C’était deux kilomètres
-avant d’arnvei- à un g^os village
+avant d’arriver à un gros village
-village quç notre^vàche galopait.
+village que notre vache galopait.
-: noire vache
+: notre vache
-réclamer mi. ▼ache, mais
+réclamer ma vache, mais
-l’affaire g’éclaircît. L’horrible
+l’affaire s’éclaircît. L’horrible
-prison mlnspirait me
+prison m’inspirait me
-je balbmiai, et
+je balbutiai, et
-respiration baietante, J9 fus
+respiration haletante, je fus
-Sur res entrefaites^ un gendarme arriva; en quel 1
+Sur ces entrefaites, un gendarme arriva ; en quel-
-SANS FAMILLK \1% qui^s mots
+SANS FAMILLE 175 ques mots
-lui parui pas
+lui parut pas
-qu’il allait, mettre
+qu’il allait mettre
-plus tari. Je
+plus tard. Je
-le gen û.irme nous
+le gendarme nous
-durement silence; et
+durement silence ; et
-la prison: on nous entourait,on nous
+la prison : on nous entourait, on nous
-on nous^ injuriait,
+on nous injuriait,
-d’abord cous recevoir.
+d’abord nous recevoir.
-geôlier céda; passant
+geôlier céda ; passant
-tout 4’abord :
+tout d’abord :
-le plaacher. On
+le plancher. On
-nos co«aeaux, nos
+nos couteaux, nos
-de tempst Comme
+de temps ? Comme
-la tête* —
+la tête : —
-as fais la
+as fait la
-du prince! Et
+du prince ! Et
-se mita pleurer.
+se mit à pleurer.
-pas difticile de
+pas difficile de
-l’avons gagné? tu
+l’avons gagné ? tu
-avait raison , je
+avait raison, je
-le prouvaient-ild pas encore? — E puis,
+le prouvaient-ils pas encore ? — Et puis,
-mère Barberin?
+mère Barberin ?
-t$A1.6 FAMILLB 171 —
+SANS FAMILLE 177 —
-ne le. trouverions-nous pas? —
+ne la trouverions-nous pas ? —
-pu naourii» Je
+pu mourir. Je
-par celle crainte: c’était vrai }ue mère
+par cette crainte : c’était vrai que mère
-l’idée ie la mort,je savais
+l’idée de la mort, je savais
-perdre .eux qu’on
+perdre ceux qu’on
-plus tôt? demanlai-je. —
+plus tôt ? demandai-je. —
-tristes. Bt j’étais
+tristes. Et j’étais
-pensée d’ofifrir ta
+pensée d’offrir ta
-le contentemeii* de
+le contentement de
-grisé. —■ Ah I ah I la
+grisé. — Ah ! ah ! la
-prince I s’écria
+prince ! s’écria
-et siTafifreux Barberin
+et si l’affreux Barberin
-prenait toirmêmeT Assurément
+prenait toi-même ? Assurément
-qui noui in^j^irait ces
+qui nous inspirait ces
-cris .d« la
+cris de la
-SANS FAMILLn rure
+SANS FAMILLE rure
-à manger? qui
+à manger ? qui
-la traire? Plusieurs
+la traire ? Plusieurs
-que dirons-nous? —
+que dirons-nous ? —
-il medésign.î du
+il me désigna du
-il TO’is racontera
+il vous racontera
-— C’esl bien,
+— C’est bien,
-la parole Mattia
+la parole. Mattia
-lancer on rapide
+lancer un rapide
-— Ou vous
+— On vous
-à . foire
+à la foire
-nous > dit assistés
+nous avait assistés
-sera vérifié . —
+sera vérifié. —
-une vache? —
+une vache ? —
-mon affectian pour elle. t. » £t comment
+mon affection pour elle. — Et comment
-femme d*un ouvrier
+femme d’un ouvrier
-à Paris? —
+à Paris ? —
-comme Je l’avais
+comme je l’avais
-que s*il interrogeait
+que s’il interrogeait
-proposé ie trouvait
+proposé se trouvait
-vive sa lisf action :
+vive satisfaction :
-toujours vivaniie. J’en
+toujours vivante. J’en
-grande encore; au
+grande encore ; au
-— Où? Comment? J’expliquai
+— Où ? Comment ? J’expliquai
-nouveau récit; quand
+nouveau récit ; quand
-la Tnine de
+la mine de
-? dit-il —
+? dit-il. —
-le prouve? Tu
+le prouve ? Tu
-papiers, ma dit U gendarme
+papiers, m’a dit le gendarme.
-SANS FAMILLF 181
+SANS FAMILLE 181
-la catasiropfie-de Varses
+la catastrophe de Varses
-journaux, ! tu
+journaux, si tu
-vraiment Rémi tu
+vraiment Rémi, tu
-pas » je
+pas ; je
-donné l\i courage
+donné du courage
-me jgarda longuement
+me regarda longuement
-et attendris, m’imaginais
+et attendris. Je m’imaginais
-rendait liberté,
+rendait la liberté,
-la irole, il
+la parole, il
-allait inter>ger Mattia
+allait interroger Mattia
-récits s’accordedent. Je
+récits s’accorderaient. Je
-réflexions, lais à
+réflexions, mais à
-Mattia. •Je vais
+Mattia. — Je vais
-Ussel, it-il, et
+Ussel, dit-il, et
-récits, smain on
+récits, demain on
-notre vache? demanda
+notre vache ? demanda
-répliqua îatlia, qui
+répliqua Mattia, qui
-la traire? —
+la traire ? —
-gamin. Maltir’» aussi
+gamin. Mattia aussi
-est-ce îu’on ne
+est-ce qu’on ne
-serait ien iJon pour
+serait bien bon pour
-souper. Aussiiô.t qà<5 le
+souper. Aussitôt que le
-j’annonçai •î Mattih-^Jès deux
+j’annonçai à Mattia les deux
-fait il. U
+fait
-mère Barbertn mmte, et
+mère Barberin vivante, et
-La Vache du
+La vache du
-dit Mattva. Et
+dit Mattia. Et
-joie âl se
+joie il se
-en chantant; je
+en chantant ; je
-ses deu: pattes de derrière; alors
+ses deux pattes de derrière ; alors
-une t belle
+une si belle
-oignons probalement, -- vint
+oignons probablement, — vint
-à rentrer nous
+à rentrer, nous
-de lait,— le
+de lait, — le
-notre vache,— mais
+notre vache, — mais
-bien traités; alor»« eiK mangeant
+bien traités ; alors en mangeant
-mes idées^sur les prisons; décidément
+mes idées sur les prisons ; décidément
-que jo ne me Tétais imaginé.
+que je ne me l’étais imaginé.
-payer, diî»il en
+payer, dit-il en
-en foilà une
+en voilà une
-— El si
+— Et si
-lui disje, qui
+lui dis-je, qui
-malheureux, (^it-il sans se fâctier, et
+malheureux, dit-il sans se fâcher, et
-SANS FAMILLI IX MÊRB BARBERIN
+SANS FAMILLE IX MÈRE BARBERIN
-— J*ai rêvé
+— J’ai rêvé
-dit Maltia. —
+dit Mattia. —
-au dînei» qu*il nous
+au dîner qu’il nous
-la veille; il
+la veille ; il
-: —Vous avez
+: — Vous avez
-grands chemins; voici
+grands chemins ; voici
-Bon voyage^ lei enfants.
+Bon voyage, les enfants.
-WEtil nous SANS FAMILLE 18S iEt il
+SANS FAMILLE 185 Et il
-au rétérinaire il
+au vétérinaire il
-sortîmes triomphalement , menant notre fâche par
+sortîmes triomphalement, menant notre vache par
-nos 4paules les paysans gui se
+nos épaules les paysans qui se
-pas toutà fait
+pas tout à fait
-du bon; quand
+du bon ; quand
-on n*est pas
+on n’est pas
-cela n^ t’est pas permis; tu
+cela ne t’est pas permis ; tu
-notre vache; elle
+notre vache ; elle
-et juatemeni devant
+et justement devant
-de comm uniquer à Malli;»,
+de communiquer à Mattia.
-je t*ai promis
+je t’ai promis
-crêpes cnez mère Bsirberiiî ;
+crêpes chez mère Barberin ;
-faut dq beurre,
+faut du beurre,
-Cela croit être
+Cela doit être
-la bouche; mais
+la bouche ; mais
-de beurre^ ni
+de beurre, ni
-en portions? —
+en portions ? —
-en empruntera; car
+en empruntera ; car
-de farine; puis
+de farine ; puis
-vache, mai^ j’avais
+vache, mais j’avais
-éloigné délie, et
+éloigné d’elle, et
-à chaquô instant
+à chaque instant
-beau pays? disais-je
+beau pays ? disais-je
-FAMILLE ^^ fAï verras
+FAMILLE 187 tu en verras
-beaux, dea chênes, d^ lâiaigniers. ^ —
+beaux, des chênes, des châtaigniers. —
-des châtaignes? — Parbleu I El puis,
+des châtaignes ? — Parbleu ! Et puis,
-Barberin y a u!"- poirier
+Barberin il y a un poirier
-cheval, li donne
+cheval, qui donne
-comme ça; et
+comme ça ; et
-tu rerras. Et
+tu verras. Et
-je m*imaginais que
+je m’imaginais que
-pour moi?C*étaitlà quê mes
+pour moi ? C’était là que mes
-que J’avais eu
+que j’avais eu
-si heureux; là
+si heureux ; là
-nous ipprochions de
+nous approchions de
-imagination seclemerA, hélas I dans
+imagination seulement, hélas ! dans
-des nelles choses; tu
+des belles choses ; tu
-aurons vï EUennettei Lise
+aurons vu Étiennette, Lise
-à Lucca? —
+à Lucca ? —
-j’irai tv, . ’ >; voir
+j’irai avec toi voir
-Cristina, qu«
+Cristina, que
-iS8 .^AîfS FAMILLE
+188 SANS FAMILLE
-dans nies bras
+dans mes bras
-grande " elle
+grande ; elle
-ma ’^œur aussi. — Oh! Remil Et
+ma sœur aussi. — Oh ! Rémi ! Et
-était emu En
+était ému. En
-à grand pas,
+à grands pas,
-étions airivés au
+étions arrivés au
-conduit Chavanon,
+conduit à Chavanon,
-mère Bar berin. Encore
+mère Barberin. Encore
-à rendroi où
+à l’endroit où
-à Vitahs la
+à Vitalis la
-de m*as seoir sur
+de m’asseoir sur
-de mèr Barberin,
+de mère Barberin,
-— Prends,- la
+— Prends la
-notre vallée; elle
+notre vallée ; elle
-Qu’as-tu donc? demanda Maltia. —
+Qu’as-tu donc ? demanda Mattia. —
-lui dis-je; voilà
+lui dis-je ; voilà
-s’éleva a-a-dessus de
+s’éleva au-dessus de
-la collinô»
+la colline.
-FAMILLE (89 — Mère Bar^erin est
+FAMILLE 189 — Mère Barberin est
-abattant colonne de f^imée, elle
+abattant la colonne de fumée, elle
-: »lte fumée
+: cette fumée
-m’emplir loi Vdx et,
+m’emplir les yeux et,
-Mattia. ipi se
+Mattia. Capi se
-je imbrassaî aussi. [~- Descendons
+je l’embrassai aussi. — Descendons
-dis-je. [— Si
+dis-je. — Si
-comment allons^us arranger notre surprise? demanda Mattia. I —
+comment allons-nous arranger notre surprise ? demanda Mattia. —
-— Quel, malheur
+— Quel malheur
-serait joli! —
+serait joli ! —
-sortant sut la
+sortant sur la
-à Mattië, — ELe s’en va, dit -il, et notre surprise? —
+à Mattia. — Elle s’en va, dit-il, et notre surprise ? —
-f 190
+190
-tu rappelais? La
+tu l’appelais ? La
-j’y résistai; je
+j’y résistai ; je
-ainsi t3ut à coup. Nousnetardâmes pas
+ainsi tout à coup. Nous ne tardâmes pas
-comme j*entrais autrefois.
+comme j’entrais autrefois.
-la maison; mais
+la maison ; mais
-J’appelai Mattiaet après
+J’appelai Mattia et après
-bien abondanîe la
+bien abondante la
-feu poui que
+feu pour que
-cacher derirère le
+cacher derrière le
-j’allai ra’asseoir dans
+j’allai m’asseoir dans
-place ou j’avais
+place où j’avais
-tant dé soirées
+tant de soirées
-longs cheveux , le les
+longs cheveux, je les
-que possiW.0 4U Rémi,
+que possible au Rémi,
-7\NS PAMILLÏ! 191 lit’ 1 ja place
+SANS FAMILLE 191 De ma place
-pas craiodre que
+pas à craindre que
-Barberin noug arrivât su» le dos rimproviste. Ainsi
+Barberin nous arrivât sur le dos à l’improviste. Ainsi
-de mCi. Il me jmbla que
+de moi. Il me sembla que
-veille seulelent :
+veille seulement :
-la môme place, le
+la même place, et le
-moi Ivait été
+moi avait été
-bien le terriblement
+bien que terriblement
-à )ir de
+à voir de
-Barberin mvait survenir
+Barberin pouvait survenir
-fallait jter en
+fallait rester en
-en môme >mpsla hart
+en même temps la hart
-à Maltia. Je
+à Mattia. Je
-Barberin m’a irçut. —
+Barberin m’aperçut. —
-et do son
+et de son
-elle m% )garda aussi.
+elle me regarda aussi.
-agitées pa? un trem» Clament :
+agitées par un tremblement :
-Dieu, mv>?mura-t-elle. mon Dieu, est’Ce poaIble, Rémi I Je
+Dieu, murmura-t-elle, mon Dieu, est-ce possible, Rémi ! Je
-mes bras, — Maman 1 -’’ Mon ^rçcn, c’est
+mes bras. — Maman ! — Mon garçon, c’est
-nous ren eiim et
+nous remettre et
-je n*avais pas
+je n’avais pas
-forci I Un
+forci ! Un
-Ah I tu
+Ah ! tu
-tes parents? s’écria
+tes parents ? s’écria
-; galue la
+; salue la
-Capi I Capi
+Capi ! Capi
-cœur i) •’inclina gravement,
+cœur il s’inclina gravement,
-mère Bar> berin et
+mère Barberin et
-nous irioQS^ un
+nous irions un
-car j« Fai gardé
+car je l’ai gardé
-j’avais plantés,les as-tu trouvés bons? —
+j’avais plantés, les as-tu trouvés bons ? —
-je m en suis Joutée :
+je m’en suis doutée :
-faire dei lurprises. Le
+faire des surprises. Le
-r SANS fAMILLR fOS Et rétable à
+SANS FAMILLE 193 — Et l’étable à
-pauvre Roussette^ qui était coiume moi
+pauvre Roussette, qui était comme moi
-qui lie voulait
+qui ne voulait
-sûr, j*y mets mes fagotg. Comme
+sûr, j’y mets mes fagots. Comme
-devant l’élable mèra Sarberin en
+devant l’étable mère Barberin en
-croyait sant doute
+croyait sans doute
-mère Barbe rin. Alors
+mère Barberin. Alors
-que noua le faisons,
+que nous te faisons,
-une surprise! --Je n’ai
+une surprise ! — Je n’ai
-Rémi, Tenfant abandonné
+Rémi, l’enfant abandonné
-une ▼ache pour
+une vache pour
-la Roussette^ et
+la Roussette, et
-d’Ussel BOUS avons
+d’Ussel nous avons
-celle-là avecl’argent que
+celle-là avec l’argent que
-gagné, Mdttia et
+gagné, Mattia et
-en m’em brassant. Puis
+en m’embrassant. Puis
-que mèrt Bftîborin pût ow.miner notre
+que mère Barberin pût examiner notre
-qui mnimmant
+qui maintenant
-sa vache* A chaquo découverte que n^^’’^ B.n tuidn taisait, elle
+sa vache. À chaque découverte que mère Barberin faisait, elle
-de contenir, me al t d’admiration
+de contentement et d’admiration
-regardant —
+regardant : —
-devenu riche? —
+devenu riche ? —
-il n’j eût
+il n’y eût
-l’emplis d*eau, afin
+l’emplis d’eau, afin
-lait mousseux^ —
+lait mousseux. —
-que 1» Roui" tettet dit-elle.
+que la Roussette, dit-elle.
-fleur d’orange r.
+fleur d’oranger.
-BANS FAHlLLft fOS Mère
+SANS FAMILLE 195 Mère
-curiosité, 8€ lemandant bien
+curiosité, se demandant bien
-la mr d’oranger. ^ C’epl une
+la fleur d’oranger. — C’est une
-à rnôpital quand est Malade, dit
+à l’hôpital quand on est malade, dit
-ses mnaissances pour
+ses connaissances pour
-vache traite on
+vache traite, on
-qu’elle it paître,
+qu’elle pût paître,
-venant lercherle seau,
+venant chercher le seau,
-belle face, notre
+belle place, notre
-surprise le recommença
+surprise elle recommença
-exclamations, maisje crus
+exclamations, mais je crus
-la ichise m’obligeait
+la franchise m’obligeait
-les interrompre: f— Celle-là,
+les interrompre : — Celle-là,
-autant le pour
+autant que pour
-rappelles-tu coLiment nous vons été
+rappelles-tu comment nous avons été
-j’ai assé ici,
+j’ai passé ici,
-emprunté our me
+emprunté pour me
-à Paris? demanda
+à Paris ? demanda
-Oui. ~ Et
+Oui. — Et
-ce qu*il est
+ce qu’il est
-Paris ^ — Non. "" —
+Paris ? — Non. —
-pour toi, — Pour moi? dis-je
+pour toi. — Pour moi ? dis-je
-Mais awant de
+Mais avant de
-mère Barberin. regarda Mallia comme
+mère Barberin regarda Mattia comme
-devant lui, — Oh I tu
+devant lui. — Oh ! tu
-je fa»
+je t’ai
-expliquer, dit-ella. Je Tis qu’elle
+expliquer, dit-elle. Je vis qu’elle
-ne ▼oulant pas
+ne voulant pas
-devant Maltia de
+devant Mattia de
-ce queBarberin était
+ce que Barberin était
-Oh I non,
+Oh ! non,
-à Paris; puisqu’il
+à Paris ; puisqu’il
-notre paêle, nous
+notre poêle, nous
-nous. As* tu des œufs? —Non, je
+nous. As-tu des œufs ? — Non, je
-le lait; j’en
+le lait ; j’en
-n’est-ce pas? J’y cours. .!)ip,à Mattia
+n’est-ce pas ? J’y cours. Dis à Mattia
-casse trèsbien le
+casse très-bien le
-Chez Soquetj’achetai non-seulement
+Chez Soquet j’achetai non-seulement
-délayée ave® le lait.
+délayée avec le lait,
-r SAKS FAMILLB 197
+SANS FAMILLE 197
-la pâle; il
+la pâte ; il
-vrai qu’elJe^n’aurait pas
+vrai qu’elle n’aurait pas
-lever, mais^nous avions
+lever, mais nous avions
-Ah çà I dit
+Ah ça ! dit
-battant vigou I sèment la
+battant vigoureusement la
-garçon, comttt se
+garçon, comment se
-tes ivelles? Sais-tu
+tes nouvelles ? Sais-tu
-souvent, je
+souvent, car je
-pas parier de
+pas parler de
-petit Rémi —
+petit Rémi. —
-pour t*expliquer comment
+pour t’expliquer comment
-osé l’écrire; j’avais
+osé t’écrire ; j’avais
-quand j*ai perdu
+quand j’ai perdu
-brave nomme, je ne. t’ai
+brave homme, je ne t’ai
-Ah I il
+Ah ! il
-vieux musicien? —
+vieux musicien ? —
-m’y chercher; ou
+m’y chercher, ou
-braves gens? Je ne vnuîîis ni
+braves gens ? je ne voulais ni
-— Ouiy je
+— Oui, je
-cela lïe m’empêchait
+cela ne m’empêchait
-cela m*est arrivé
+cela m’est arrivé
-à mo,^ secours.
+à mon secours.
-que jt voulais,
+que je voulais,
-de suit <îcla est
+de suite, cela est
-te l’ofifrir et
+te l’offrir et
-suer, peiner^ se priver 1 mais
+suer, peiner, se priver ! mais
-peine, plas on
+peine, plus on
-vrai, Mattia? —
+vrai, Mattia ? —
-garçons I Tout
+garçons ! Tout
-Mattia entr^^tenait en
+Mattia entretenait en
-à brin; assis
+à brin ; assis
-de Tâtre, Capi
+de l’âtre, Capi
-SANS FAMILLB 909 laie il Stf brûlait,
+SANS FAMILLE 199 comme il se brûlait,
-tantôt Tune, tantôt
+tantôt l’une, tantôt
-personnages peintv. sur
+personnages peints sur
-de i’ine. Mère
+de lune. Mère
-un orceau de
+un morceau de
-nez audessus du
+nez au-dessus du
-Mattia, ohl il
+Mattia, oh ! il
-je l’accom Pour
+je l’accompagne. Pour
-il ,.rit son
+il prit son
-se mita plaquer
+se mit à plaquer
-pour s’aban* donner à
+pour s’abandonner à
-fils blancs; elle
+fils blancs ; elle
-cette inche inondation
+cette blanche inondation
-en avant: mère Bajberin jnne une
+en avant : mère Barberin donne une
-d’un iup de
+d’un coup de
-grand efiroi ae Mattjft ;
+grand effroi de Mattia ;
-après a?oir été
+après avoir été
-courte promenatle dans
+courte promenade dans
-SANS FAMILLR crêpe
+SANS FAMILLE crêpe
-dessous, montraiit sa
+dessous, montrant sa
-le tempa de
+le temps de
-Ah 1 que c’est boni dit-il
+Ah ! que c’est bon ! dit-il
-main, mais.Capi pousse une formidable
+main, mais Capi pousse un formidable
-camarade, i»l doii donc
+camarade, il doit donc
-mangé quelqu saunes. :M Et
+mangé quelques-unes. Et
-les crêpes* nous-mêmes
+les crêpes nous-mêmes
-Mattia ea-
+Mattia en-
-FAMILLE îOi guiie i mettre
+FAMILLE 201 suite ; mettre
-la pàlo était
+la pâte était
-facile, nais ce
+facile, mais ce
-nous n’avion? pas
+nous n’avions pas
-pour taii*é sauter
+pour faire sauter
-brûlante dur la maiD. Quand
+brûlante sur la main. Quand
-de Tintérôt pour Qioi, »
+de l’intérêt pour moi, »
-je poriais à
+je portais à
-me semblait-îl, pour
+me semblait-il, pour
-par celuici les
+par celui-ci les
-placer n’importt^ où,-ciiez n’importe
+placer n’importe où, chez n’importe
-condition qu’ on lui ^pa^erait une
+condition qu’on lui payerait une
-et môme m’intéressait
+et même m’intéressait
-de l’pffr’eiix Barberin, s’il
+de l’affreux Barberin ; s’il
-France, j«
+France, je
-du mende. Raisonnant
+du monde. Raisonnant
-à mA défier
+à me défier
-seuls, me’ diras-tu
+seuls, me diras-tu
-pour moi? —
+pour moi ? —
-plaisir I je
+plaisir ! je
-le lourire sur
+le sourire sur
-: •^- Il
+: — Il
-te cherche —
+te cherche. —
-mon Rerai. —
+mon Rémi. —
-famille, moi? J’ai
+famille, moi ? J’ai
-Barberin, mol l’enfant abandonné I —
+Barberin, moi l’enfant abandonné ! —
-maintenant en ta cherche.
+maintenant on te cherche.
-Oh t mère
+Oh ! mère
-Puis tuut à
+Puis tout à
-que fêtais fou,
+que j’étais fou,
-Barberin ’qui me
+Barberin qui me
-me rendre, mais
+me revendre, mais
-Oh l mon
+Oh ! mon
-je ^^prêterais à
+je me prêterais à
-? ^K- Il
+? — Il
-mère Barb^in. HBr Voyons,
+mère Barberin. — Voyons,
-ce rÇe j’ai
+ce que j’ai
-frayeurs. ’ —
+frayeurs. —
-entendu moi-même: cela
+entendu moi-même : cela
-le iras, n’est-ce pas? il y
+le croiras, n’est-ce pas ? Il y
-mois, j ctais à
+mois, j’étais à
-vous ^ i vous nommez Barberin? dit
+vous qui vous nommez Barberin ? dit
-qui par i avec
+qui parlait avec
-notre pays.— Oui,
+notre pays. — Oui,
-c’est moi.— C’est
+c’est moi. — C’est
-un enfanta Paris,
+un enfant à Paris,
-de Bre tenil, et
+de Breteuil, et
-de l’élever? -^ Oui. — est
+de l’élever ? — Oui. — Où est
-vous prie?— Qu’est îue ça
+vous prie ? — Qu’est-ce que ça
-Jérôme. i j’avais
+Jérôme. Si j’avais
-Barberin, irais reconnu
+Barberin, j’aurais reconnu
-de berin, qu’elle
+de Barberin, qu’elle
-FAMILLE —Tu sais,
+FAMILLE — Tu sais,
-dedans ie IburDï’ on
+dedans le fournil on
-question û toi,
+question de toi,
-me dcnriait envie
+me donnait envie
-comme pou; mieux
+comme pour mieux
-marchai âiir uni branche
+marchai sur une branche
-Ils s’e allèrent
+Ils s’en allèrent
-trois ouquatr. heures
+trois ou quatre heures
-Jérôme ht ce
+Jérôme et ce
-ta famille •— Et
+ta famille. — Et
-à Jérôme, Il
+à Jérôme. Il
-noms, retiensles toi-même.
+noms, retiens-les toi-même.
-son départ Barberin ne fa rien
+son départ, Barberin ne t’a rien
-donné san^ doute
+donné sans doute
-beaux langés dans
+beaux langes dans
-fANS FAMILLB 205 oppé lorsqu’on
+SANS FAMILLE 205 loppé lorsqu’on
-que lespa rents sont
+que tes parents sont
-au coin-’cle la chofi inée J’ai cvu que
+au coin de la cheminée j’ai cru que
-pour que
+pour cela que
-je î’ap lai: — Mattia; mes
+je l’appelai : — Mattia ; mes
-cherchent, j*a\ une faille, une
+cherchent, j’ai une famille, une
-parut pois partager
+parut pas partager
-je liii fis
+je lui fis
-Barberin ?•• it de
+Barberin venait de
-rapporter. II, 12,
+rapporter.
-Î05 SAWS FAMILLE l’ancienne et la nouvelle PAMILLB Je
+206 SANS FAMILLE X L’ANCIENNE ET LA NOUVELLE FAMILLE Je
-cette nuit-là; et
+cette nuit-là ; et
-jusqu’au menton; combien
+jusqu’au menton ; combien
-hélas l), avais-je
+hélas !), avais-je
-fus couché je
+fus couché, je
-famille I Quand
+famille ! Quand
-FAMILLE 507 1ère, frères sœurs; en
+FAMILLE 207 mère, frères, sœurs ; en
-vécu rec ceux
+vécu avec ceux
-et qu« ivajs vus en co moment
+et que j’avais vus en ce moment
-première fois; chose iwuse,, Mattia,,-Lisé, mère
+première fois ; chose curieuse, Mattia, Lise, mère
-madame MUli 1, Arthur,
+madame Milligan, Arthur,
-était Italis, il
+était Vitalis, il
-était très-riche; pendant nous
+était très-riche ; pendant que nous
-de trouver Zerbino
+de retrouver Zerbino
-été igés par
+été mangés par
-cru. rll n’est
+cru. Il n’est
-ces hallu lations où,
+ces hallucinations où,
-on yit des
+on vit des
-d’incommensurables distances; tout
+d’incommensurables distances ; tout
-sait m me, au
+sait comme, au
-les sen dtions qu^on a éprouvées. ’ Je
+les sensations qu’on a éprouvées. Je
-me endormir. Peu
+me rendormir. Peu
-de l’hallucination’perdirent de
+de l’hallucination perdirent de
-réalité s’imosa à
+réalité s’imposa à
-mieux veillé. Ma
+mieux éveillé. Ma
-Cette pensée, seule sufflsait pour
+Cette pensée seule suffisait pour
-ma joie; aurais vgulu que
+ma joie ; j’aurais voulu que
-mon onheur. Je
+mon bonheur. Je
-paroles a Vitalis jrsqu’il m’avait
+paroles à Vitalis lorsqu’il m’avait
-je ne les
+je me les
-à Tégard de
+à l’égard de
-qu’il c’était chargé
+qu’il s’était chargé
-beaux langes^ c’était
+beaux langes, c’était
-vite ai gré
+vite au gré
-; mainte nant il
+; maintenant il
-Ah I comme
+Ah ! comme
-un moye» pour
+un moyen pour
-Barberin I Mais
+Barberin ! Mais
-me retourne/* dans
+me retourner dans
-la difl’érence que
+la différence que
-mon eœur entre
+mon cœur entre
-de Barberin^ c’est-à-dire
+de Barberin, c’est-à-dire
-qui né font
+qui ne font
-besoin d’eux; tout
+besoin d’eux ; tout
-Ipê u SANS FAMILLK 2(lt le iDère Barberin
+SANS FAMILLE 209 que mère Barberin
-homme étaiH à Paris; depuis
+homme était à Paris ; depuis
-nouvelles rai* quelque
+nouvelles par quelque
-ses habi*.udes. Où élait-i£, où logeait-il? elle
+ses habitudes. Où était-il, où logeait-il ? elle
-chercher moimême celui
+chercher moi-même celui
-cherchait. Assurément, c’était
+cherchait. Assurément c’était
-joie dan» les
+joie dans les
-que e lendemain
+que le lendemain
-voir Etiennette, —
+voir Étiennette, —
-ne pmm embrasser
+ne point embrasser
-pauvre Etiennett’S qui
+pauvre Étiennette qui
-été BJ bonne
+été si bonne
-vu Etiennette je
+vu Étiennette je
-de •on frère
+de son frère
-aussi re 12.
+aussi re-
-SIC SANS FAMILLE Ib noncer
+210 SANS FAMILLE noncer
-à btienuette. Ce
+à Étiennette. Ce
-je nedevai abandoimer ni Etienilette ni
+je ne devais abandonner ni Étiennette ni
-aussi yite que
+aussi vite que
-sans m*être arrêtée aucune, résolution,
+sans m’être arrêté à aucune résolution,
-semblé, devait! être
+semblé, devait être
-fut ia plus
+fut la plus
-Que de vais- je faire? Et
+Que devais-je faire ? Et
-de l la
+de la
-— ’Çu trouves
+— Tu trouves
-lui dis-je , pourquoi
+lui dis-je, pourquoi
-raisons eomme mère
+raisons comme mère
-les siennes? ^ Il
+les siennes ? Il
-la tête- ig
+la tête.
-qui t’afaient aimé; mais
+qui t’avaient aimé ; mais
-cela n*est pas
+cela n’est pas
-Rémi Ton! abandonné,
+Rémi l’ont abandonné,
-mère Barberin; on
+mère Barberin ; on
-a oeut-être pris
+a peut-être pris
-qu’ils at udent, qu’ils
+qu’ils attendent, qu’ils
-Benjamin, Etiennette et
+Benjamin, Étiennette et
-mère Bar berin. Cela
+mère Barberin. Cela
-que Je chagrin de m^ voir aingi blâmé m’empôchàl de
+que le chagrin de me voir ainsi blâmé m’empêchât de
-toute te force de cô raisonnement. D’aiilenrs j’étais dajis la
+toute la force de ce raisonnement. D’ailleurs j’étais dans la
-rangent bieii souvent
+rangent bien souvent
-£i2 SANS Famille —
+212 SANS FAMILLE —
-vu Etiennette et
+vu Étiennette et
-tes parents! insista
+tes parents ! insista
-voir Etiennette, dis-je,
+voir Étiennette, dis-je,
-long détour; d’ailleurs Etiennette sait
+long détour ; d’ailleurs Étiennette sait
-voir Lise; si
+voir Lise ; si
-pas considérable; et
+pas considérable ; et
-à Etiennette de
+à Étiennette de
-à Etiennette, en
+à Étiennette, en
-des adieux; mais
+des adieux ; mais
-avec Vitalis; je
+avec Vitalis ; je
-ce qtie je
+ce que je
-pour elle; n’aliais-je pas être riche? —
+pour elle ; n’allais-je pas être riche ? —
-petit Remi, me
+petit Rémi, me
-et a»vec toutes
+et avec toutes
-tu m
+tu ne
-BANS FAMILLE 2id pourras
+SANS FAMILLE 213 pourras
-ne I hs fait
+ne l’as fait
-sur l6 iDufle, ce qui, parut
+sur le mufle, ce qui parut
-l’accélère. —Comme tu
+l’accélère. — Comme tu
-pressé I me
+pressé ! me
-l’être •ussi, car
+l’être aussi, car
-pas frères? — - Oh I entre
+pas frères ? — Oh ! entre
-Eh bieL? — Eh bieni pourquoi
+Eh bien ? — Eh bien ! pourquoi
-mère T — Ebt-ce que
+mère ? — Est-ce que
-Lucca jo n’auraii pas
+Lucca je n’aurais pas
-sœur Crislina ?
+sœur Cristina ?
-5îi SANS FAMILLK — Oh I oui, bien sûr, —
+214 SANS FAMILLE — Oh ! oui, bien sûr. —
-de imi frères
+de mes frères
-si j*en ai? —
+si j’en ai ? —
-pas d^ tout,
+pas du tout,
-du tout, —
+du tout. —
-Je n*ai pas été emmaillotté dans
+Je n’ai pas été emmailloté dans
-beaux larges, moi,
+beaux langes, moi,
-cela f^it ?
+cela fait ?
-des personnages! Alors
+des personnages ! Alors
-comme moi? —
+comme moi ? —
-un misérable? —
+un misérable ? —
-Oh I mon
+Oh ! mon
-parler @insi7 —
+parler ainsi ? —
-mio ecro, et
+mio caro, et
-AÎfS FAMILLB 255" ^ u’jTcela seulement,
+SANS FAMILLE 215 pour cela seulement,
-bien d«» foii môme j’avais
+bien des fois même j’avais
-toujours eti semble, commd P’^us sommes. Oh l pas
+toujours ensemble, comme nous sommes. Oh ! pas
-nous sommet en
+nous sommes en
-vrai publie, sano nous
+vrai public, sans nous
-petit Mattia; si
+petit Mattia ; si
-tu Tes maintenant.
+tu l’es maintenant.
-si m©s parents
+si mes parents
-ils m’aimeront; s’ils
+ils m’aimeront ; s’ils
-pour moi. qui
+pour moi, qui
-monde, mèro Barberin,
+monde, mère Barberin,
-de pri 1, Etiennette, Alexis,
+de prison, Étiennette, Alexis,
-et toi; Lise
+et toi ; Lise
-toi qu’en mettra
+toi qu’on mettra
-dois <iT au
+dois aller au
-que jes^i rait très-content qu’ils f>iâsent riches.
+que je serais très-content qu’ils fussent riches.
-FAMILLE —Et moi,
+FAMILLE — Et moi,
-fussent pauvrss. —
+fussent pauvres. —
-bête I —
+bête ! —
-appela Capi; l’heure
+appela Capi ; l’heure
-: —N’est-ce pas,
+: — N’est-ce pas,
-satisfaire l’honorable
+satisfaire « l’honorable
-le lève qui ^l’avait été
+le rêve qui m’avait été
-mère Bàrberin et
+mère Barberin et
-pleinement adopté; mais
+pleinement adopté ; mais
-de yoir entin et
+de voir enfin et
-SANS FAMILLB ïlt tenir rigueur (Je ce
+SANS FAMILLE 217 tenir rigueur de ce
-un lemoignage J’altachoraent et
+un témoignage d’attachement et
-notre atfection, il
+notre affection, il
-voulait paç qu’on
+voulait pas qu’on
-n’aurais luluànous rendre
+n’aurais voulu à nous rendre
-Nièvre, c’està-dire de
+Nièvre, c’est-à-dire de
-par Aurju?2^oh, Montluçon,
+par Aubusson, Montluçon,
-elle m’jvait assuré
+elle m’avait assuré
-Assurément ie nartagerais ma
+Assurément je partagerais ma
-au moine "pour moi,
+au moins pour moi,
-acheté avoc l’argent
+acheté avec l’argent
-j’aurais gagne, —
+j’aurais gagné, —
-Ce lut une poupée aue nous
+Ce fut une poupée que nous
-et ^uî. par
+et qui, par
-vache. H. 13
+vache.
-SANS FÂMILLB De
+SANS FAMILLE De
-qu’à non hâter, ce qu*i. nous
+qu’à nous hâter, ce que nous
-pas disposéta à prendre gssr leur
+pas disposés à prendre sur leur
-Cygne àyec madame
+Cygne avec madame
-le Cygne? Combien
+le Cygne ? Combien
-longé lÎD canal
+longé un canal
-avec . aucun
+avec aucun
-de croire , et
+de croire, et
-dans Tété, et
+dans l’été, et
-que poîr sible dans
+que possible dans
-devions coucibër, avani que là nuit
+devions coucher, avant que la nuit
-que not s eussions
+que nous eussions
-dans îa fin
+dans la fin
-de Lise ^ nous r’avioag
+de Lise, nous n’avions
-tr lANS FA^LiLa i!l9 qaà suivre
+SANS FAMILLE 219 qu’à suivre
-tante Cathefine, qui était éctusier, demeurait
+tante Catherine, qui était éclusier, demeurait
-à côt<% même de recluse dont
+à côté même de l’écluse dont
-; eela nous
+; cela nous
-et lious ne
+et nous ne
-cette mai»on dont
+cette maison dont
-grand few qui
+grand feu qui
-nous flimes tout
+nous fûmes tout
-volets m rideaux,
+volets ni rideaux,
-sérénade, c’3si une
+sérénade, c’est une
-idée. - Non
+idée. — Non
-chanson nanolitaine, mais
+chanson napolitaine, mais
-trahît pas En jouant, JQ regardais
+trahît pas. En jouant, je regardais
-courut ’vers la
+courut vers la
-de donnei ma
+de donner ma
-couverts jur la
+couverts sur la
-de mon^ sac,
+de mon sac,
-poupée, quc’ j’assis
+poupée, que j’assis
-ne Tai jamais
+ne l’ai jamais
-t SANS FAMILLK f^l XJ B’ARBERnf je
+SANS FAMILLE 221 XI BARBERIN Si je
-avec Lise; nous
+avec Lise ; nous
-amitié parsoa oncle
+amitié par son oncle
-Nièvre, oii les femmes abaijidonnent leurs
+Nièvre, où les femmes abandonnent leurs
-à Paris; —
+à Paris ; —
-bateau, les.courseg dans
+bateau, les courses dans
-temps, puis^iu’elle ne
+temps, puisqu’elle ne
-à l’écoie. Et /noi, de
+à l’école. Et moi, de
-dans le mine
+dans la mine
-SANS FAMILLfe ment,
+SANS FAMILLE ment,
-empêché d’alier voir Etiennette comme
+empêché d’aller voir Étiennette comme
-fortune qai, se réalisant, nou; permettraient
+fortune qui, se réalisant, nous permettraient
-ses frè res, elle,
+ses frères, elle,
-précoce expérienci de
+précoce expérience de
-elle, n’avai point
+elle, n’avait point
-était tout-, disposée
+était toute disposée
-ce monde; et
+ce monde, et
-donnait instentanémeril tout
+donnait instantanément tout
-désirer. —N’était-ce point
+désirer. — N’était-ce point
-dispersée I Que ce îti moi
+dispersée ! Que ce fût moi
-c’était môme chose,
+c’était même chose,
-: to<QS réunis,
+: tous réunis,
-temps, c*était encore hr nous
+temps, c’était encore à nous
-les trois. Lise , Mattia
+les trois, Lise, Mattia
-les cinq^ car
+les cinq, car
-nos oromenades. Mes
+nos promenades. Mes
-tÀ^S FAMILLIL 223
+SANS FAMILLE 223
-avec Matlia en
+avec Mattia en
-mois in’avaient fait
+mois m’avaient fait
-je n*en avais niauiîun d’aussi
+je n’en avais vu aucun d’aussi
-milieu dug^uel nous
+milieu duquel nous
-des *x>i/5 immeiîw»» de
+des bois immenses, de
-arbres. U est
+arbres. Il est
-la Bièvr e était
+la Bièvre était
-avec Lisee! il
+avec Lise et il
-la barpe, ce
+la harpe, ce
-fier ;^u moment
+fier ; au moment
-nous coucher. Lise |ne demanddiV ma
+nous coucher, Lise me demandait ma
-lui cuantaiSc Ce^enitant, malgré
+lui chantais. Cependant, malgré
-pays ppur se
+pays pour se
-de ehagrin ;
+de chagrin ;
-souvent eareâsé mes
+souvent caressé mes
-richesses, qui j’en
+richesses, que j’en
-serais ricne un
+serais riche un
-dans mou illusion.
+dans mon illusion.
-chevaux :elle voyait
+chevaux : elle voyait
-Dreuzy b Paris; et
+Dreuzy à Paris ; et
-que d’allongtjr les étapes, mécontentant de
+que d’allonger les étapes, me contentant de
-de chaqi?3 jour; à
+de chaque jour ; à
-bon prendie de
+bon prendre de
-maintenant, uous n’avions
+maintenant, nous n’avions
-donnais pouriusti er mon
+donnais pour justifier mon
-— uttgnons ce
+— Gagnons ce
-disait-il €?. m\.i>ligeant a prendre
+disait-il en m’obligeant à prendre
-— Si’nous ne
+— Si nous ne
-midi, noue le
+midi, nous le
-pas s\ longue.
+pas si longue.
-FAMILLE — Et a’il ne c;emeure plus rue Mouffelard? —
+FAMILLE 225 — Et s’il ne demeure plus rue Mouffetard ? —
-— El 6 il esl rôtournô à Chavanon; il faudra iuï écrire,
+— Et s’il est retourné à Chavanon ; il faudra lui écrire,
-ce temps-iâ, de
+ce temps-là, de
-nos oches? On
+nos poches ? On
-point Iaris. Tu
+point Paris. Tu
-de Gentilly? ^— Non. ^ —
+de Gentilly ? — Non. —
-l’église Saint-Médard. contre
+l’église Saint-Médard, contre
-parents. . —
+parents. —
-que i’ai bien
+que j’ai bien
-je Hb dîne pas; mais
+je ne dîne pas ; mais
-dîné ^B ne
+dîné je ne
-à ^^ftheter pour ies parents.
+à acheter pour tes parents.
-de sagesse; j’avoue
+de sagesse ; j’avoue
-la Il mère
+la mère
-Lise. " —
+Lise. —
-seras riche! disait Mallia. A partir
+seras riche ! disait Mattia. À partir
-nous avion.^i suivie
+nous avions suivie
-la terme où
+la ferme où
-notre assoCiaiion en
+notre association en
-que nouB les fispioDS danser
+que nous les fissions danser
-nous do^na à souper e^. à
+nous donna à souper et à
-lendemain matii pour
+lendemain matin pour
-avait justt six
+avait juste six
-guère t celle
+guère à celle
-départ ; le
+départ : le
-et froid; plus do soleil au cieli plus
+et froid ; plus de soleil au ciel, plus
-sur lc& bas-côtés
+sur les bas-côtés
-la route; le soleil d*été avait ’.accompli son
+la route ; le soleil d’été avait accompli son
-premiers brouii lards de
+premiers brouillards de
-fleurs de. giroflées
+fleurs de giroflées
-temps I nous
+temps ! nous
-c’était et moi
+c’était en moi
-Jamais il. ne lû’avait dit
+Jamais il ne m’avait dit
-lui ré» péter ce
+lui répéter ce
-plusieurs fois: c’est-à-dire
+plusieurs fois : c’est-à-dire
-ne pouvaiem pas
+ne pouvaient pas
-fut seujement quand
+fut seulement quand
-SANS FAMILLB 22": déjeuner, ayaDt d’arriver aux fortifications^ que, loul en map^cant son
+SANS FAMILLE 227 déjeuner, avant d’arriver aux fortifications, que, tout en mangeant son
-une pierre,^ il
+une pierre, il
-au momeix*.d’ entrer?^ Paris? — A qui? —
+au moment d’entrer à Paris ? — À qui ? —
-de prison? Quand
+de prison ? Quand
-eu ridée de denoander pour
+eu l’idée de demander pour
-revenu (ians son
+revenu dans son
-rue [ouffetard que
+rue Mouffetard que
-Barberin, c’esti-dire dans
+Barberin, c’est-à-dire dans
-nous rencontre? il st mon
+nous rencontre ? il est mon
-avec luî^ sans
+avec lui, sans
-retomber eus celle
+retomber sous celle
-Oh 1 ma pauvre têtel Et
+Oh ! ma pauvre tête ! Et
-la séparation; nous
+la séparation ; nous
-la tienne.- Certaicement Garofoli vordrait te prendre afec lui
+la tienne. Certainement Garofoli voudrait te prendre avec lui
-de fouet; mais
+de fouet ; mais
-voudrais nas de la compagnie.
+voudrais pas de ta compagnie.
-battu, toil L’esprit
+battu, toi ! L’esprit
-pas reose à
+pas pensé à
-que Maltia** venait
+que Mattia venait
-besoin d’exphcation pour
+besoin d’explication pour
-étions ezposéi»’
+étions exposés.
-Que veux-lu? lui
+Que veux-tu ? lui
-entrer dans, Paris? —
+entrer dans Paris ? —
-je n’aliais pas
+je n’allais pas
-j’irai seul: et
+j’irai seul, et
-descendaient yen le
+descendaient vers le
-rue Mouf fêtard, qui
+rue Mouffetard, qui
-moi, et dans
+moi, et, dans
-ma famille? J’avais
+ma famille ? J’avais
-les adresse! des
+les adresses des
-trouver Bnrhr^rin ;
+trouver Barberin ;
-précaution superflac, . > n’a ▼ais oublié
+précaution superflue, je n’avais oublié
-et j?) n’eus
+et je n’eus
-papier ; Pajot, BarraDauél et Cbopiuet.
+papier : Pajot, Barrabaud et Chopinet.
-sur moD lemin en
+sur mon chemin en
-J’entrai sez bravement
+J’entrai assez bravement
-le rez-chaussée d’une
+le rez-de-chaussée d’une
-demandai Barberin — Qu’esi-ce que
+demandai Barberin. — Qu’est-ce que
-que Barberin? —
+que Barberin ? —
-— * Nous
+— Nous
-pas çaT connais pas î Je
+pas ça ! connais pas ! Je
-chez Barrall baud ;
+chez Barrabaud ;
-en garni joirnail celle
+en garni, joignait celle
-Ah t oui,
+Ah ! oui,
-les lumps ; il j a
+les temps ; il y a
-femme, môme qu’il
+femme, même qu’il
-une ^ naine; où
+une semaine ; où
-ce coquin-là? C’était justeraent ce
+ce coquin-là ? C’était justement ce
-point •inquiet : jen’avais plus
+point inquiet : je n’avais plus
-savait rien? où
+savait rien ? où
-Barberin î
+Barberin ?
-Pajot, Chopinel était
+Pajot, Chopinet était
-à mangfer, plusieurs
+à manger, plusieurs
-lui-même qui une
+lui-même qui, une
-— Bnrberin, me
+— Barberin, me
-où est-ii? deman<îâî-3e ew tremblant.
+où est-il ? demandai-je en tremblant.
-un éblouissement; il
+un éblouissement ; il
-veux, àBarberin? me demanda- t-il. Il
+veux, à Barberin ? me demanda-t-il. Il
-sa femme; elle
+sa femme ; elle
-que Je le
+que je le
-où estBarberin, dit
+où est Barberin, dit
-en s’ad ressaut à
+en s’adressant à
-m’avait interroge, vous pouvez la, dire
+m’avait interrogé, vous pouvez le dire
-de mal^ bien sûr^ n’est-ce pas, garçon? — Ohl non, monsieur! L’espoir me revmt. I j
+de mal, bien sûr, n’est-ce pas, garçon ? — Oh ! non, monsieur ! L’espoir me revint.
-SANS FAMILL5 ?3f —
+SANS FAMILLE 231 —
-à Thôtel du
+à l’hôtel du
-il ^ a
+il y a
-Je rem iciai 8t sortis,
+Je remerciai et sortis,
-au pabsage d’Austerlitz
+au passage d’Austerlitz
-à Maltia. J’étais
+à Mattia. J’étais
-de Lourcine: je
+de Lourcine ; je
-où lïous nous
+où nous nous
-première fois,, un
+première fois, un
-des chififons contre
+des chiffons contre
-la coiar ;
+la cour ;
-cela depiri» que
+cela depuis que
-est revenu? demandai-je. Le vie us: bonhomme
+est revenu ? demandai-je. Le vieux bonhomme
-ce vieux’chiffonnier, —- Il
+ce vieux chiffonnier. — Il
-toujours là-bas? dis-je
+toujours là-bas ? dis-je
-aussi vile pour
+aussi vite pour
-pour nous» Le
+pour nous. Le
-cette plaisanteruO, ce
+cette plaisanterie, ce
-— Est-ce. que
+— Est-ce que
-doit revenir? dis-je
+doit revenir ? dis-je
-encore, Mattîa pouvait
+encore, Mattia pouvait
-mes paronti
+mes parents
-dans Timpossibilité de
+dans l’impossibilité de
-du Gantai. Sans
+du Cantal. Sans
-suite do ces
+suite de ces
-méchant qu*il en
+méchant qu’il en
-quitté Chavanon,le poignet
+quitté Chavanon, le poignet
-de Vitahs. Envers
+de Vitalis. Envers
-c’en étail un do conscience.
+c’en était un de conscience.
-longue dé la
+longue de la
-passage d’Austerlnz, je
+passage d’Austerlitz, je
-ordinaire, ,e mit
+ordinaire, elle mit
-— J*ai l’ouïe
+— J’ai l’ouïe
-voir Barbcrin, Barberin
+voir Barberin, Barberin
-n’est-ce pas? Sans
+n’est-ce pas ? Sans
-en Tair par
+en l’air par
-que soa chat
+que son chat
-Hélas I hélas
+Hélas ! hélas
-tête («lus fort: j —
+tête plus fort : —
-demanda-t-elle. ^^k- Quel
+demanda-t-elle. — Quel
-? ^K- Celui
+? — Celui
-cherchait. I^Bu’il cherchait.
+cherchait. Qu’il cherchait.
-cœur I Terré. —
+cœur serré. —
-donc mort? dis-je
+donc mort ? dis-je
-faire entendre , mais
+faire entendre, mais
-famille, nment la
+famille, comment la
-la chercher? — Alors lous êtes le garçon? continua
+la chercher ? — Alors vous êtes le garçon ? continua
-riche famille?
+riche famille ?
-234 lANS FAMILLB L*espérance me
+234 SANS FAMILLE L’espérance me
-me crampomiai à eetîe parole
+me cramponnai à cette parole
-savez ?.«. dis-je.
+savez ?... dis-je.
-ce pauvrei homme ; qu’il
+ce pauvre homme : qu’il
-et élevé- un
+et élevé un
-que M il
+que lui il
-à Péris pour
+à Paris pour
-la famille? demandai-je
+la famille ? demandai-je
-voix haie tante, ma famille? —
+voix haletante, ma famille ? —
-le garçon? ah
+le garçon ? ah
-c’est vow’s, c’est
+c’est vous, c’est
-la lête^ elle
+la tête, elle
-à 5ion examen.
+à son examen.
-vous lavez. —
+vous savez. —
-ma famille? Vous
+ma famille ? Vous
-angoisses. Sa^s me
+angoisses. Sans me
-En v’ià une histoire J Ea ce ,moment une
+En v’là une histoire ! En ce moment une
-où nous’noc/5 trouvions r alors la ïïaaîtresse de
+où nous nous trouvions ; alors la maîtresse de
-Cantal m’aban(Jonnant s’adressa
+Cantal m’abandonnant s’adressa
-: ’- fin v’ià une histoire î Ce jeune garçou ce jeun«
+: — En v’là une histoire ! Ce jeune garçon, ce jeune
-FAMILLE 23î> .oDSi’eur que
+FAMILLE 235 monsieur que
-qui B^rberiii parlait,
+qui Barberin parlait,
-en v’ià... une * istoire ! ^ Barberin
+en v’là... une histoire ! — Barberin
-ma fa lille? dis-je.
+ma famille ? dis-je.
-se nommet-elle ? — Ahl voilà.
+se nomme-t-elle ? — Ah ! voilà.
-malin. Hélas! oui, je comprenais; je
+malin. Hélas ! oui, je comprenais ; je
-le ■anquer. Ah! mes beaux rêves! mes espérances! —
+le manquer. Ah ! mes beaux rêves ! mes espérances ! —
-qu’à vous? demandai-je
+qu’à vous ? demandai-je
-vieille m me. —
+vieille femme. —
-à personne; il
+à personne ; il
-ça. <* Et
+ça. — Et
-ma f aEille venir
+ma famille venir
-— - Des
+— Des
-ma fa^ tillie? —
+ma famille ? —
-deux mains; mais j’eus beai^
+deux mains ; mais j’eus beau
-SANS fAMîLLB ehercher, je
+SANS FAMILLE chercher, je
-me guider; d ailleurs j’étais
+me guider ; d’ailleurs j’étais
-que j’étaif iacapable de
+que j’étais incapable de
-vieille iemme après
+vieille femme après
-à luimême, je
+à lui-même, je
-cette lettre? —
+cette lettre ? —
-ah I ce
+ah ! ce
-sa femme; nous
+sa femme ; nous
-donc avertie? — - Pardi
+donc avertie ? — Pardi
-Que dire? Que demander? Ces
+Que dire ? Que demander ? Ces
-rien. El bien
+rien. Et bien
-où allez -vous comme ça? me
+où allez-vous comme ça ? me
-? ’^ Mais
+? — Mais
-— Tl deijeure à
+— Il demeure à
-? p- Nous
+? — Nous
-FAMILLE 231 ^ ^ — Eh Dien, vous
+FAMILLE 237 — Eh bien, vous
-hôtel, l^kous pouvez
+hôtel, vous pouvez
-m’en ^■inter> et
+m’en vanter, et
-maison honnête; faites» attention ^^ue si
+maison honnête ; faites attention que si
-avantage, ça; où vous trouverait11e si
+avantage, ça ; où vous trouverait-elle si
-pas ici? ce
+pas ici ? ce
-dans ?otre intérêt
+dans votre intérêt
-votre ami? j^k —
+votre ami ? —
-moi. ^K — Pensez-doncl deux
+moi. — Pensez-donc ! deux
-de Pa^■b; on
+de Paris ; on
-mauvaises connaissances; il j |a des
+mauvaises connaissances ; il y a des
-; cg n’est
+; ce n’est
-comme ici^ où
+comme ici, où
-est tranquille; mais
+est tranquille ; mais
-du Jantal était
+du Cantal était
-qu’il fut possible
+qu’il fût possible
-vieille femmo ’ait à
+vieille femme était à
-montrer difGcile, et
+montrer difficile, et
-ma Plche famille, pour al^r loger
+ma riche famille, pour aller loger
-beaux hôlels du
+beaux hôtels du
-si eli^ habitait Paris. A l’hôtel du Cautal notre
+si elle habitait Paris. À l’hôtel du Cantal notre
-ne seraif pas
+ne serait pas
-Ah î comme
+Ah ! comme
-de Dreuzv à Paris I que
+de Dreuzy à Paris ! que
-nous ûavioni pas
+nous n’avions pas
-^3^ SANS FAMILLK —
+238 SANS FAMILLE —
-ami bt pour
+ami et pour
-? - Dix
+? — Dix
-par jour: est-ce trop cher. —
+par jour ; est-ce trop cher ? —
-mon «mi el moi —
+mon ami et moi. —
-la nuit Avant
+la nuit. Avant
-Plantes m’asseoira sur un baac, dans un com isolé.
+Plantes m’asseoir sur un banc, dans un coin isolé.
-les jambe? brisées
+les jambes brisées
-rude I J’ puiserais donc
+rude ! J’épuiserais donc
-et «fiaque fois
+et chaque fois
-laisser tomber; —
+laisser tomber ; —
-Barberin fût mort
+Barberin fut mort
-tristement, les’ yeux
+tristement, les yeux
-sous ^a^^i d’un
+sous l’abri d’un
-qui m’envelonpait de
+qui m’enveloppait de
-suivis d u|i enfant
+suivis d’un enfant
-vinrent s’assôoir sur
+vinrent s’asseoir sur
-SANS FAMILL& de
+SANS FAMILLE 239 de
-appelèrent l’ônfant. qui (âchant sa petite Toiture, courut à eux. les bras ouverts; le
+appelèrent l’enfant, qui lâchant sa petite voiture, courut à eux, les bras ouverts ; le
-les cheVeux, arec de
+les cheveux, avec de
-la môme manière,
+la même manière,
-que Tei.fant riait
+que l’enfant riait
-de se? parents
+de ses parents
-à fossette;;. Alors,
+à fossettes. Alors,
-mes larmes; je
+mes larmes ; je
-embrassé ainsi; maintenan» m’était-il
+embrassé ainsi ; maintenant m’était-il
-jamais Une
+jamais ? Une
-mis i jouer
+mis à jouer
-Le monsieui 8*approcha de
+Le monsieur s’approcha de
-pièce blanche; mais
+pièce blanche ; mais
-la Joie d’avoir
+la joie d’avoir
-avec attention; mais
+avec attention ; mais
-je M voulais
+je ne voulais
-le jaixiin. Je
+le jardin. Je
-sur mou épaule,
+sur mon épaule,
-sur m(H teurs yeux lattendris. Oomme il
+sur moi leurs yeux attendris. Comme il
-Mattia, J’errai sur
+Mattia, j’errai sur
-La Duii viiii; on
+La nuit vint ; on
-de gaz; alo<sjo me dirigeai versî’église Notre-Dame
+de gaz ; alors je me dirigeai vers l’église Notre-Dame
-empourpré. A.U chevet de Téglise je
+empourpré. Au chevet de l’église je
-banc poiir m’asseoir,
+banc pour m’asseoir,
-jambes brisécj^, comme si j*avais fait
+jambes brisées, comme si j’avais fait
-ne m*étais senti
+ne m’étais senti
-était lugubre; dans
+était lugubre ; dans
-me regarder; mais
+me regarder ; mais
-leur sympathie; ce
+leur sympathie ; ce
-des inditrérents que
+des indifférents que
-alors j( calculais
+alors je calculais
-aboiement joyeux; presque
+aboiement joyeux ; presque
-dans l’omble j’aperçus ub corps
+dans l’ombre j’aperçus un corps
-sur moi; avant
+sur moi ; avant
-les ûic\ins à
+les mains à
-je iô serrai daoi mes h ras et
+je le serrai dans mes bras et
-: -- Eh bien? cria-t-il
+: — Eh bien ? cria-t-il
-Sans fauillb 241
+SANS FAMILLE 241
-se Diit à
+se mit à
-plus vile p^ôs do moi; en
+plus vite près de moi ; en
-racontai fe quç l’avais fait,
+racontai ce que j’avais fait,
-bien àoiix au
+bien doux au
-de m* consoler
+de me consoler
-désespérer. • —
+désespérer. —
-de lui; ils
+de lui ; ils
-du Cantal; allons
+du Cantal ; allons
-plus calme?, je
+plus calme, je
-sur GarofoM. — - Encore trois moisi s*écria-t-il. Et
+sur Garofoli. — Encore trois mois ! s’écria-t-il. Et
-la nie, en thantant. Puis, tout k coup s’arrôtant et
+la rue, en chantant. Puis, tout à coup s’arrêtant et
-même )3e que
+même chose que
-celui-là I voilà
+celui-là ! voilà
-te déso parce que lu avais
+te désolais parce que tu avais
-et mei voi!à 1 .6 je
+et moi voilà que je
-c’est-à-dire us t». 14
+c’est-à-dire un
-oncle comipe Garofoli; si
+oncle comme Garofoli ; si
-avais perd ’ ta sœur €ristina, danserais-tu? — Oh I ne
+avais perdu ta sœur Cristina, danserais-tu ? — Oh ! ne
-— Ta vois
+— Tu vois
-passage d’Austeriitz, et
+passage d’Austerlitz, et
-par rémotion, je
+par l’émotion, je
-ses eaui éblouissantes» comme
+ses eaux éblouissantes comme
-Si rhôtel du
+Si l’hôtel du
-nous eûmeft pour
+nous eûmes pour
-pas perdu; ji n’y
+pas perdu ; il n’y
-attendre. fit ce i\kX avôG cette
+attendre. Et ce fut avec cette
-je m’endormis*
+je m’endormis.
-SA» s fAM LLE 24* XII BECnERCHE» Le
+SANS FAMILLE 243 XII RECHERCHES Le
-je coraraençai ma
+je commençai ma
-par Ci rire à
+par écrire à
-petit IraTail. Comment
+petit travail. Comment
-était mort? Elle
+était mort ? Elle
-son Jérôme; ils
+son Jérôme ; ils
-et olle serait
+et elle serait
-son rhai?rin. Enfin,
+son chagrin. Enfin,
-présentes. A vra» dire, ce ftit surtout
+présentes. À vrai dire, ce fut surtout
-où m;i famille lui écrirai! pour
+où ma famille lui écrirait pour
-priais dp ra’avertir aussitôt,
+priais de m’avertir aussitôt,
-me trans •tire l’adresse
+me transmettre l’adresse
-me l’envoyart.À Paris, à l’Hôtel du
+me l’envoyant à Paris, à l’hôtel du
-un au.re ^ remplir
+un autre à remplir
-SANS FAMlLLrî envers ie père
+SANS FAMILLE envers le père
-aussi m’étaiV pénible,
+aussi m’était pénible,
-au moi^s sous
+au moins sous
-rapport. Lor^qu’^ Dreuzj’ j*av2is dit
+rapport. Lorsqu’à Dreuzy j’avais dit
-serait |,our aller
+serait pour aller
-père devail, de
+père devait, de
-et l’eramener avec
+et l’emmener avec
-puis Elicnnette, puis
+puis Étiennette, puis
-à Matlia, on
+à Mattia, on
-lorsque \e l’avais
+lorsque je l’avais
-reconnaissance I Heureusement
+reconnaissance ! Heureusement
-mes regrets; j’aurais
+mes regrets ; j’aurais
-; d’ailleurs> \e tenais
+; d’ailleurs, je tenais
-un oèro pour
+un père pour
-BANS PAXiLLB 248 On
+SANS FAMILLE 245 On
-père arriva; de
+père arriva ; de
-— Ah! le
+— Ah ! le
-en m*embrassant, lo iïrave Remi I Tout
+en m’embrassant, le brave Rémi ! Tout
-d’Alexis, puia comme
+d’Alexis, puis comme
-chez Eliennette, il m’interrompit x —
+chez Étiennette, il m’interrompit : —
-tes parents? dit-il.
+tes parents ? dit-il.
-savez donc? vlors il
+savez donc ? Alors il
-visite deBar. fin quinze
+visite de Barberin quinze
-rendu ^chez Garofoli,
+rendu chez Garofoli,
-ne l’avaii pa^ trouvé; alors il avhit été
+ne l’avait pas trouvé ; alors il avait été
-était revanu I Paris,
+était revenu à Paris,
-moment, îl était
+moment, il était
-je passerais’ chez T un de
+je passerais chez l’un de
-à Drouzy, À Varses,
+à Dreuzy, à Varses,
-Saint-Quentin \ si
+Saint-Quentin ; si
-n’avais |>as trouvé
+n’avais pas trouvé
-j’en étals déjà farti sans
+j’en étais déjà parti sans
-ma famille? demandai -je, — Rien, ô\i tout
+ma famille ? demandai-je. — Rien, ou tout
-de cnose :
+de chose :
-de police, du
+de police du
-il m*a dit quMl m’expliquerait
+il m’a dit qu’il m’expliquerait
-je n*ai pas îD^isté, comprenant
+je n’ai pas insisté, comprenant
-expliquai qîielle était
+expliquai quelle était
-bien sa découvrir Grarofoli et
+bien su découvrir Garofoli et
-moi-même ici» on te’ trouve. a bien
+moi-même ici, on te trouvera bien
-du Cantal; restes-y
+du Cantal ; restes-y
-me roiidirent toute ma gaieté: le
+me rendirent toute ma gaieté : le
-247 irler de
+247 parler de
-ensevelissement ms la
+ensevelissement dans la
-arrivé bout
+arrivé au bout
-pauvre lexis ;
+pauvre Alexis ;
-! coir»me il
+! comme il
-cultiver giroflées.
+cultiver les giroflées.
-Cela revieniJra, dis-je.
+Cela reviendra, dis-je.
-Rémi I La
+Rémi ! La
-mes pa rents le
+mes parents le
-prison, raaisio pensai
+prison, mais je pensai
-de se. vanter
+de se vanter
-de laire, et
+de faire, et
-et aue nous gak’nions de
+et que nous gagnions de
-avions eraplo/é moins
+avions employé moins
-reproches nas. loi. —
+reproches pas, toi. —
-Mattia, jo f assure; sans loi je
+Mattia, je t’assure ; sans toi je
-Lise se poupée,
+Lise sa poupée,
-sur lt> pavé
+sur le pavé
-Eh biers alors,
+Eh bien alors,
-2-i3 5\*<3 FAMIl.Lf raison
+248 SANS FAMILLE raison
-n’avons ner de
+n’avons rien de
-notre répertoire; attendons
+notre répertoire ; attendons
-nous ijonj ta
+nous ayons ta
-cela ô3ra moins fatigant; à Pari? je sui? chez
+cela sera moins fatigant ; à Paris je suis chez
-une recstte de
+une recette de
-en m*endormant, je
+en m’endormant, je
-à l’hôtel; mais
+à l’hôtel ; mais
-me forrn à sortir; il
+me força à sortir ; il
-recette do onze
+recette de onze
-de Thôtel répondît
+de l’hôtel répondît
-les mêmcb’qua son
+les mêmes que son
-venu demF.nder Barberin
+venu demander Barberin
-le quatr-jèmejour enfin
+le quatrième jour enfin
-plus justd-
+plus juste-
-249 méat la
+249 ment la
-mère Barberiii m’avail fan dcrire» puisqu’elle
+mère Barberin m’avait fait écrire, puisqu’elle
-lire m écrire. ïîllle me
+lire ni écrire. Elle me
-mort Je son hom jie, et
+mort de son homme, et
-temps auparax^ant elle
+temps auparavant elle
-puisqu’elle con (nait des
+puisqu’elle contenait des
-ma famille, —
+ma famille. —
-de Barîrin. Ce fat la
+de Barberin. Ce fut la
-que mvris cette lettre ; Ma
+que j’ouvris cette lettre : « Ma
-femme, fl Je
+femme, Je
-à r’nôpital, si malade qiie Je crois
+à l’hôpital, si malade que je crois
-je t ne
+je ne
-m’est arrivé; mais ça neservi8 rait à rien; il
+m’est arrivé ; mais ça ne servirait à rien ; il
-que ’si je
+que si je
-loi • chargés
+loi chargés
-retrouver Rerai.Tu leur
+retrouver Rémi. Tu leur
-devenu ea • écrivant
+devenu en écrivant
-jardinier, raaiiiicnant détenu â la
+jardinier, maintenant détenu à la
-le cure, car dans v.’Htte affaire
+le curé, car dans cette affaire
-personne. N’en» treprunUs n^D avant
+personne. N’entreprends rien avant
-mort. ■ Je t’eiiiDrasse une
+mort. Je t’embrasse une
-fois. Barbbrin. t
+fois. Barberin. »
-Ï50 SANS FAMILI3 Je
+« Barberin. » Je
-lettre qud J Mattia
+lettre que Mattia
-Londres I cria-t-il J’étais
+Londres ! cria-t-il. J’étais
-je venciis de
+je venais de
-ce qv’ll disait.
+ce qu’il disait.
-sont Je» gens
+sont des gens
-retrouver, continua- t-il, cela
+retrouver, continua-t-il, cela
-d’être Anglais? —
+d’être Anglais ? —
-et ies enfants.
+et les enfants.
-pays qu’Are Ihur et
+pays qu’Arthur et
-es Anglais? mais
+es Anglais ? mais
-est certain; si
+est certain ; si
-Pourquoi faire? On
+Pourquoi faire ? On
-donne 61 t’-ancs, sur
+donne 51 francs, sur
-8 fnncs ;
+8 francs ;
-43 fruics, c’est
+43 francs, c’est
-qu’il en faut
+qu’il ne faut
-on s’emba.que à
+on s’embarque à
-sur de?
+sur des bateaux
-SAKS PAMILLft 2&| râteaux qui
+qui
-ne ccji* > pas
+ne coûte pas
-— Tun’as pas
+— Tu n’as pas
-sais bion que
+sais bien que
-au e Qassot deux
+au cirque Gassot deux
-ils ’ont souvent
+ils m’ont souvent
-m’ont ançsi ap-^ bien des mot* anglais
+m’ont aussi appris bien des mots anglais
-puissions er ensemble
+puissions parler ensemble
-était Furieuse comme
+était curieuse comme
-à Londre?. —
+à Londres. —
-l’oublier, tan dis que
+l’oublier, tandis que
-te disç que
+te dise que
-— Laquelle? —
+— Laquelle ? —
-ne poudront pas
+ne pourront pas
-Une p&reille supposition
+Une pareille supposition
-; n’eût-élle qu’une
+; n’eût-elle qu’une
-se réaliser , c’était
+se réaliser, c’était
-chance M\f[\\Q pour
+chance unique pour
-partir , jul de
+partir tout de
-avec Maltia, — Parlons, lui dis-Je. •^ Tu veux bieû 7
+avec Mattia. — Partons, lui dis-je. — Tu veux bien ?
-252 lANS FAMILLB En
+En
-partir. Quard elle
+partir. Quand elle
-maîtresse d’hô loi poussa
+maîtresse d’hôtel poussa
-monsieur, -— c’était
+monsieur, — c’était
-ses parents? cela serait biei plus
+ses parents ? cela serait bien plus
-où Maltia et
+où Mattia et
-votre adresse? dit
+votre adresse ? dit
-— A Londres I s’écria- t-elle, deux
+— À Londres ! s’écria-t-elle, deux
-Londres I par
+Londres ! par
-grands chemins! sur la mer! Avant
+grands chemins ! sur la mer ! Avant
-il (allait aller
+il fallait aller
-chance l si
+chance ! si
-pas aussi tôt que
+pas aussitôt que
-voudrais, écris-moi —
+voudrais, écris-moi. —
-traversée ^ Matlia avait
+traversée ; Mattia avait
-mais oncorô à
+mais encore à
-pas cherf
+pas cher ?
-S)VNS FAMILLE 253 Tout eii marchant, Maltia m’apprenait
+Tout en marchant, Mattia m’apprenait
-qui m’eipptichait de
+qui m’empêchait de
-la jo>e :
+la joie :
-parents com prendraient-ils le
+parents comprendraient-ils le
-ou l’italien? nomment nous
+ou l’italien ? Comment nous
-que l’an ais? Comme
+que l’anglais ? Comme
-gênerait I Que
+gênerait ! Que
-à me» ijres et
+à mes frères et
-j’en avais? Ne
+j’en avais ? Ne
-ne pourrai» m’entretenir
+ne pourrais m’entretenir
-paralysé ^.aus mou élan.
+paralysé dans mon élan.
-sans dout^î avant
+sans doute avant
-représentations el de
+représentations et de
-bourse, c’est-àdire beaucoup
+bourse, c’est-à-dire beaucoup
-mer, n’être première
+mer, notre première
-il fféclara que
+il déclara que
-car noui u. 15
+car nous
-254 SANS FAMILLE avions
+avions
-pût voir; je
+pût voir ; je
-tu Tas vue
+tu l’as vue
-gris, et de
+gris, et, de
-à quatre heures du
+à quatre-heures du
-poulies grkiçaient, les
+poulies grinçaient, les
-et leà matelots,
+et les matelots,
-la saachine en
+la machine en
-SANS FAMILLS 299 tinta, (les amarres
+tinta, des amarres
-dans l’eau; nous
+dans l’eau ; nous
-si agréaole qu’une
+si agréable qu’une
-on gùssail doucement
+on glissait doucement
-puis releva,
+puis il se releva,
-cinq fois de
+cinq fois, de
-tout à*.coup une
+tout à coup une
-silence sa faisait,
+silence se faisait,
-tantôt lirun côté,
+tantôt d’un côté,
-du nalire. —
+du navire. —
-est johe, ta glissade I me dit Mattia Et
+est jolie, ta glissade ! me dit Mattia. Et
-alors se que
+alors ce que
-imprima îes mouvements
+imprima ces mouvements
-ce ut aussi
+ce fut aussi
-longtemps n« variait plus,
+longtemps ne parlait plus,
-Qu’as-tu donc? lui
+Qu’as-tu donc ? lui
-J’ai que- ça
+J’ai que ça
-j’ai mal.au cxsur^^ —
+j’ai mal au cœur. —
-256 8ANS FAMILLB —
+—
-sens bienl Et
+sens bien ! Et
-courut s*appuyer suf le
+courut s’appuyer sur le
-Ah l k pauvre Mallia, comme
+Ah ! le pauvre Mattia, comme
-courait s*accouder sur
+courait s’accouder sur
-jour pâlej vaporeux
+jour pâle, vaporeux
-Mattia. • Mais
+Mattia. Mais
-: - Laisse-moi
+: — Laisse-moi
-répondit-il. Cotnme je
+répondit-il. Comme je
-la tra* ?ersée, je
+la traversée, je
-de dormir; j’arrangeai Maltia pour qu’il lût le
+de dormir ; j’arrangeai Mattia pour qu’il fût le
-et
+et montant
-SANS FAMILLE 257 GQoniant sur
+sur
-élevées aveéCapi entre
+élevées avec Capi entre
-son ’^urs de
+son cours de
-en arrière; à droite „ étalait un
+en arrière ; à droite s’étalait un
-de sabîe que Técumc frangeait
+de sable que l’écume frangeait
-mer. i^Iais ce
+mer. Mais ce
-remorqueurs tj-ai déroulaient
+remorqueurs qui déroulaient
-longs rubiins de
+longs rubans de
-navires I que
+navires ! que
-voiles I Je
+voiles ! Je
-jamais maginé qu’une
+jamais imaginé qu’une
-Garonne m’av&it surpris
+Garonne m’avait surpris
-sillage écuraeux au
+sillage écumeux au
-bois, dos cadavres d’animaux toui ballonnés,
+bois, des cadavres d’animaux tout ballonnés,
-des herbes; de
+des herbes ; de
-aux gran(^<;îa ailes
+aux grandes ailes
-sa pùlure dans
+sa pâture dans
-Pourquoi MallJia voulait-il dormir?Il ferait
+Pourquoi Mattia voulait-il dormir ? Il ferait
-’SSS SANS FAMILLE de se réveiller: c’était
+de se réveiller : c’était
-curieux <jui méritait
+curieux qui méritait
-intéressant .de suivre des jeux, les
+intéressant de suivre des yeux, les
-faisait tournoyer; c’était
+faisait tournoyer ; c’était
-qui maintenantse montraient
+qui maintenant se montraient
-avec tousleurs détails,
+avec tous leurs détails,
-Tamise le« maisons
+Tamise les maisons
-l’air s’obscurcit; la
+l’air s’obscurcit ; la
-puis, aulieu d’arbres
+puis, au lieu d’arbres
-navires son* dans.les prairies.
+navires sont dans les prairies.
-observatoire t je
+observatoire et je
-mal dé
+mal de mer
-SANS FAMILL8 259 3jer étant
+étant
-il n*est plus
+il n’est plus
-mes oaisr^s; \(ïi aussi
+mes caisses ; lui aussi
-frotte )es yeux
+frotte les yeux
-et j des
+et là des
-s’épaississent encore; on
+s’épaississent encore. ; on
-par happées; et
+par échappées ; et
-clair. Enfln le
+clair. Enfin le
-à terre; nous
+à terre ; nous
-— Voili le
+— Voilà le
-anglais, moD petit Mattla. Et
+anglais, mon petit Mattia. Et
-mon amu Enfin
+mon ami. Enfin
-maisons s’âvaBçaienI jnsqucj dans la rivière; nous
+maisons s’avançaient jusque dans la rivière ; nous
-rivière. EH^ç sont
+rivière. Elles sont
-ballots, d«
+ballots, de
-260 SANS FAMILLE paquets
+paquets
-et jb le
+et je le
-mes talons; il
+mes talons ; il
-temps Matlia demande
+temps Mattia demande
-enfin aune arcade
+enfin à une arcade
-de bruit; nous
+de bruit ; nous
-SANS FAMILLE 261 je m arrête pour
+je m’arrête pour
-Mattia ei nous
+Mattia et nous
-Greth cind Galley, Mattia
+Greth and Galley. Mattia
-j’arrête m bras. — Qu’as-tu? me
+j’arrête son bras. — Qu’as-tu ? me
-es pâiO. —
+es pâle. —
-très istinctement autour
+très distinctement autour
-qui brùient en
+qui brûlent en
-de boy^ family
+de boy, family
-de ruffet :
+de l’effet :
-de papiers: un
+de papiers : un
-vous efil Tenfanl élevé par Barberin? 1&.
+vous est l’enfant élevé par Barberin ?
-262 SANS FAMILLE dit
+dit
-devant ie’ bureau.
+devant le bureau.
-rassuré ei j’avance d’un pas: —
+rassuré et j’avance d’un pas : —
-moment, puii celui quia une
+moment, puis celui qui a une
-en empor tant ses
+en emportant ses
-êtes-vous venus? demande
+êtes-vous venus ? demande
-en bateau; nous
+en bateau ; nous
-de l’argent? —
+de l’argent ? —
-vous deviex ;enir ici? Je
+vous deviez venir ici ? Je
-qu’on m% demandait.
+qu’on me demandait.
-mon maitre j’avais
+mon maître j’avais
-dettes, l’avais reoris mon ancienne/existence de musicien ambu.aut. A mesure
+dettes, j’avais repris mon ancienne existence de musicien ambulant. À mesure
-prenait dei ûoleset il mA regardait
+prenait des notes et il me regardait
-me gênait; ij
+me gênait : il
--ANS PAMILLB £63 (faut dire que sou visage
+faut dire que son visage
-avec qct i jup rhose de
+avec quelque chose de
-en désignent Maltia du
+en désignant Mattia du
-fer, commes’il voulait
+fer, comme s’il voulait
-flèche. ~ Un
+flèche. — Un
-frère. Ï— Très-bien
+frère. — Très-bien
-chemins, n*est-ce pas ? \ —
+chemins, n’est-ce pas ? —
-pas. • Le
+pas. Le
-habite TAngleterrei —
+habite l’Angleterre ? —
-ce moment —
+ce moment. —
-voir —
+voir ? —
-prie ; J’ai un père? Ce
+prie : J’ai un père ? Ce
-mère, dei frères,
+mère, des frères,
-sœurs. - Ah î monsieur.
+sœurs. — Ah ! monsieur.
-la poï’le en s* ouvrant coupa mon effusioa: je
+la porte en s’ouvrant coupa mon effusion : je
-pleins do larmes.
+pleins de larmes.
-nous corviuire. Je m’étais levé
+nous conduire. Je m’étais levé.
-Î64 SANS FAMILLE — Ah I j’oubliais,
+— Ah ! j’oubliais,
-mauvaise fig, ure je
+mauvaise figure je
-aurais ganté au cou .Vil Bfi’en avait
+aurais sauté au cou s’il m’en avait
-de lë œaia il
+de la main il
-nous soitîmess
+nous sortîmes. XIII La famille Driscoll.
-SANS FAMILLK iîlî LA FAMILLK DRISCOLL ’Le clerc
+SANS FAMILLE 265 XIII LA FAMILLE DRISCOLL Le clerc
-parents lit un \ieux petit
+parents était un vieux petit
-de blanc; lorsque
+de blanc ; lorsque
-secoua se^ jambes
+secoua ses jambes
-nous fil « psit, psit», comme
+nous fît « psit, psit », comme
-s’était Iressé à
+s’était adressé à
-nous levions nia;*cher.^ur ses
+nous devions marcher sur ses
-pas ie penire. Nous
+pas le perdre. Nous
-de voitures; il en ^rrôla "^u passago une ’.^iontle norbor au
+de voitures ; il en arrêta au passage une dont le cocher au
--266 SANS FAMILLE son
+son
-son cheval» était perche en Tair derrière
+son cheval, était perché en l’air derrière
-haut d*une sorte
+haut d’une sorte
-de cSn briolet;je sus phis tard
+de cabriolet ; je sus plus tard
-voiture s*ap pelait un
+voiture s’appelait un
-qui R*était pas
+qui n’était pas
-moyen d*un petit
+moyen d’un petit
-le cocher; plusieurs
+le cocher ; plusieurs
-mes parents; je
+mes parents ; je
-fut très-agréable; cela ne res: semblerait point
+fut très-agréable ; cela ne ressemblerait point
-c’était très -joli une
+c’était très-joli une
-par ette étroite
+par cette étroite
-lui demandait.. Mattia ei moi
+lui demandait. Mattia et moi
-dans cm coin
+dans un coin
-à Londres? Cela était asseï étonnant,
+à Londres ? Cela était assez étonnant,
-SANS FAMILLE 261 Nous
+Nous
-rues lar^^os, puia dans
+rues larges, puis dans
-rues larj>os, mais
+rues larges, mais
-le rouillard qui aous enveloppe est opaquf^; i^ coui aence à
+le brouillard qui nous enveloppe est opaque ; il commence à
-nous e^ii uvons un -entiment de
+nous éprouvons un sentiment de
-respiration com ne si noua ioufûons. Quand
+respiration comme si nous étouffions. Quand
-il s*agit ô» Matlia et
+il s’agit de Mattia et
-son aise; en
+son aise ; en
-respire Tair fortement, la ouche ouverte,
+respire l’air fortement, la bouche ouverte,
-pressé l’emmagasiner une
+pressé d’emmagasiner une
-ses ’oumons, puis,
+ses poumons, puis,
-il ontinue à faire raquer ses
+il continue à faire craquer ses
-ses jambjs. Est-ce
+ses jambes. Est-ce
-sans respirer? Malgré rémotioQ q\ m’enfièvre
+sans respirer ? Malgré l’émotion qui m’enfièvre
-secondes peutêtre, je
+secondes peut-être, je
-de ▼oir la
+de voir la
-ma ▼ille, ma patrie? Mais,
+ma ville, ma patrie ? Mais,
-de fumée; c’est
+de fumée ; c’est
-qui encocibren! ,es rue» Nous roulons toujours; il
+qui encombrent les rues. Nous roulons toujours ; il
-chez areth and Gailey i
+chez Greth and Galley ;
-468 SANS PAMII^LH: cela
+cela
-la sienne; il
+la sienne ; il
-prie Maitia de
+prie Mattia de
-que thievesj le
+que thieves, le
-c’est quc justement
+c’est que justement
-clerc nou& fait
+clerc nous fait
-pas isorlis des
+pas sortis des
-sont bêtes! Mais
+sont bêtes ! Mais
-la campagne: l’AngleteTO n’est donc qu’uae ville
+la campagne : l’Angleterre n’est donc qu’une ville
-boue qui. s’appelle Londres? Cette
+boue qui s’appelle Londres ? Cette
-notre voityre, elle
+notre voiture, elle
-noires , une
+noires ; une
-SANS FAMILLE 269 odeur
+odeur
-longtemps déjà; tout
+longtemps déjà ; tout
-savait )lus où
+savait plus où
-Tout è coup,
+Tout à coup,
-discussion, s’engage: Mattia
+discussion, s’engage : Mattia
-son chemin; il
+son chemin ; il
-and Gallej, et
+and Galley, et
-: j’cnfénds le
+: j’entends le
-se passer? La
+se passer ? La
-clerc s’en voient leurs
+clerc s’envoient leurs
-du brouillarcf ;
+du brouillard ;
-par dos glaces,
+par des glaces,
-dorures ti par
+dorures et par
-se réDand dans
+se répand dans
-où i^ perce
+où il perce
-jusqu’au ruisseau: c’est
+jusqu’au ruisseau : c’est
-les A.’^.glais Dommeiit un ginpalace, un
+les Anglais nomment un gin palace, un
-lequel od vend
+lequel on vend de l’eau-
-tio SANS FAMILLB de Teau-de-vie de
+de-vie de
-des eaus-de-rit de
+des eaux-de-vie de
-betterave. C2* PsitI psiti fait
+betterave. — Psit ! psit ! fait
-palace. Décidé ment, nous
+palace. Décidément, nous
-de croii’e que
+de croire que
-dans ua misérable
+dans un misérable
-plus luxueux; partout
+plus luxueux ; partout
-les tonrieaax, <îont déguenillés,
+les tonneaux sont déguenillés,
-de sécher Sur
+de sécher. Sur
-notre guide; maintenant
+notre guide ; maintenant
-le breuillard nous
+le brouillard nous
-l’air ^e i^une à
+l’air de l’une à
-ce n’es! pas
+ce n’est pas
-sont là*
+sont là.
-SANS FAMILLK 271 kmL Où allons-noas? Je
+Où allons-nous ? Je
-de IB)0)ps en temi.s MaUia me r-egarde; cep’^dant iiui I^B’interroge pas ’ De Ja rue
+de temps en temps Mattia me regarde ; cependant il ne m’interroge pas. De la rue
-ruelle encore; les naif»ons sont
+ruelle encore ; les maisons sont
-plus misé rabie village de France; beaucoup
+plus misérable village de France ; beaucoup
-des maisons; des
+des maisons ; des
-peu listinctement autour
+peu distinctement autour
-les quelijues vêtements
+les quelques vêtements
-en guenilles: dans
+en guenilles : dans
-une odonr fétidew Notre guide- ne
+une odeur fétide. Notre guide ne
-à s’arrêter; assurément H est perdu; mais
+à s’arrêter ; assurément il est perdu ; mais
-cuir verni; autour
+cuir verni ; autour
-sa ceinture; c’est
+sa ceinture ; c’est
-du policeman; nous
+du policeman ; nous
-des rue? tortueuses il mo semble une çà
+des rues tortueuses ; il me semble que çà
-dont lo 3ttilieu est
+dont le milieu est
-— Ited lion
+— Red lion
-272 SANS FAMILLE Ces
+Ces
-déjà signifient: «
+déjà signifient : «
-Lion-Rouge » , m’a
+Lion-Rouge », m’a
-nous arrêtons-nous? Il
+nous arrêtons-nous ? Il
-mes parents? Mais alors?... Je
+mes parents ? Mais alors ?... Je
-le remercie; nous
+le remercie ; nous
-: Tangoisse qui
+: l’angoisse qui
-blanche, k tête
+blanche, la tête
-bonnet noir; en
+bonnet noir ; en
-une femme, l’homme
+une femme ; l’homme
-il éîRit vêtu
+il était vêtu
-sa phjsionomio était
+sa physionomie était
-mais dure; la
+mais dure ; la
-blancs ei noirs
+blancs et noirs
-NS FAMILLE 273 croisé
+croisé
-sa poitrine; ses yeux L’avaient pas
+sa poitrine ; ses yeux n’avaient pas
-ou l’apaliiie était
+ou l’apathie était
-gestes indolents; dans
+gestes indolents ; dans
-leur mère; l’aîné
+leur mère ; l’aîné
-garçons araissait être
+garçons paraissait être
-douze ans; la
+douze ans ; la
-que notr^ guide,
+que notre guide,
-Que dit-il? Je
+Que dit-il ? Je
-du tout: le
+du tout ; le
-est Rémi? demanda ea français
+est Rémi ? demanda en français
-je m^étais ima ia’^ que
+je m’étais imaginé que
-pousserait ians les
+pousserait dans les
-ton gpana-pè re, ta
+ton grand-père, ta
-tes irères et
+tes frères et
-dans mei
+dans mes
-274 SANS FAMILLE bras; elle
+bras ; elle
-ne m*embrasga point,
+ne m’embrassa point,
-deux oii trois {ïdroles que
+deux ou trois paroles que
-— bonne une
+— Donne une
-sœur aînée; je Youlus prendre
+sœur aînée ; je voulus prendre
-flatter Capi^ elle
+flatter Capi, elle
-de Tun à
+de l’un à
-moi-même ; eh
+moi-même : eh
-ne resse-ntais pas
+ne ressentais pas
-ma famille; j’avais
+ma famille ; j’avais
-restais froid; j’avais
+restais froid ; j’avais
-pas ume parole
+pas une parole
-un monstre? Je
+un monstre ? Je
-une famille? Si j’avais. trouvé
+une famille ? Si j’avais trouvé
-lieu \e les
+lieu de les
-un àaingar, n’aurais-je
+un hangar, n’aurais-je
-en mof cœur pour unpèi’e et
+en mon cœur pour un père et
-ne * connaissais
+ne connaissais
-mère quejè voyais? Cette
+mère que je voyais ? Cette
-je Tem-
+je l’embrassai
-SANS FAMILLB 278 brassai à pleines lèfres :
+à pleines lèvres :
-pas eo uni provoquait
+pas ce qui provoquait
-mes oaisers, elle
+mes baisers, elle
-son afj* indolent,
+son air indolent,
-ce rire me
+ce rire, me
-cette ision de
+cette effusion de
-reçût on
+reçût ainsi. Mais on
-à les impressions.
+à mes impressions.
-celui-là, dv^manda mon
+celui-là, demanda mon
-quel estril? J’expliquai
+quel est-il ? J’expliquai
-m’efforçant .de mettre
+m’efforçant de mettre
-J’allais répondre; Mattia
+J’allais répondre ; Mattia
-la parc le :
+la parole :
-dit-il. . —Et Barherin? demanda
+dit-il. — Et Barberin ? demanda
-? J’expllcjuai que
+? J’expliquai que
-je fx.-iiajs de
+je venais de
-celle-ci répOD^Iit que
+celle-ci répondit que
-tous caft •lie prononça
+tous cas elle prononça
-mots ioeilet
+mots well et
-SANS FAMILr.H: good
+good
-Pourquoi élait-ii bon
+Pourquoi était-il bon
-fût mort? ce fui ce
+fût mort ? ce fut ce
-cette questioîi. — Tune sais pas l’anglais? me
+cette question. — Tu ne sais pas l’anglais ? me
-— Non; je
+— Non ; je
-français ex aussi
+français et aussi
-— Vitalis? —
+— Vitalis ? —
-— 0ht oui, très- curieux, je
+— Oh ! oui, très-curieux, je
-indiquée. Mai« comme
+indiquée. Mais comme
-en colère; je
+en colère ; je
-le gèaaiS{ et je relirai mes jan-.ôes. —
+le gênais, et je retirai mes jambes. —
-vieux n’aimftj pas
+vieux n’aime pas
-as froidl ehauffe-toi; il
+as froid chauffe-toi ; il
-avec luiJ
+avec lui.
-SAÎ^S FAMILLR 277 Je i\ii> abasourdi d’entendre parier ainsi
+Je fus abasourdi d’entendre parler ainsi
-cheveux blancs; il
+cheveux blancs ; il
-si Von devait sh. gÇner avec
+si l’on devait se gêner avec
-avec lui; je
+avec lui ; je
-sous m? chaise.
+sous ma chaise.
-considérait jomme sa
+considérait comme sa
-la Franco et
+la France et
-celui-là môme qui
+celui-là même qui
-tu pE^rcouraiâ la
+tu parcourais la
-Barberin df ce
+Barberin de ce
-de .l’argent pour
+de l’argent pour
-à Pans. En
+à Paris. En
-gens de" loi ^^uis’occupont de mes aiSfaires, MM.
+gens de loi qui s’occupent de mes affaires, MM.
-et Gallej, 1« r
+et Galley,
-278 SANS fAMlLLR quand
+quand
-point moi? adresse ici, ti*est que
+point mon adresse ici, c’est que
-dans l’hiver; pendant
+dans l’hiver ; pendant
-et l’Ecosse pour
+et l’Écosse pour
-de mai-cnands ambulants
+de marchands ambulants
-te ’faire entendre; mais
+te faire entendre ; mais
-sans d<!Rite, je m’habituerais vif e; n’était-ce
+sans doute, je m’habituerais vite ; n’était-ce
-naturel pmsque j’étais
+naturel puisque j’étais
-vrai ;- pour
+vrai ; pour
-Lise, poiifle père
+Lise, pour le père
-m’avaient secouru c’était
+m’avaient secouru, c’était
-dans unhangar, ne
+dans un hangar, ne
-bien riches; mais
+bien riches ; mais
-j’avais un© famille
+j’avais une famille
-que richesse: ce
+que richesse : ce
-j’avais besoin» c’était d’affection. Pendanl que
+j’avais besoin, c’était d’affection. Pendant que
-de bœul
+de bœuf
-SANS FAMILLE 279 cuit au lour avec
+cuit au four avec
-les garçons? nous
+les garçons ? nous
-en s’adressait à Matlia et
+en s’adressant à Mattia et
-Pour touti réponse,
+Pour toute réponse,
-mon grand- père jusqu’à
+mon grand-père jusqu’à
-place luimême le
+place lui-même le
-le roastbeef et
+le roast-beef et
-mère parusseni s’en apercevoir; quanta mon
+mère parussent s’en apercevoir ; quant à mon
-ses doi’^J tremblants
+ses doigts tremblants
-nous alhons passer
+nous allions passer
-soirée (le\aDt le feu; mais
+soirée devant le feu ; mais
-nous coucher. puis, prenant rne chandelle,
+nous coucher ; puis, prenant une chandelle,
-une rc ojise qui
+une remise qui
-avions mauge :
+avions mangé :
-ces gcandes voinires qui •ervent ordinairement
+ces grandes voitures qui servent ordinairement
-280 SANS FAMILLE ouvrit
+ouvrit
-de l’^une et
+de l’une et
-vîmes qu*il s*y trouvait deux iits superbes — Yoilà vos uis, dit-il; dormez
+vîmes qu’il s’y trouvait deux lits superbes. — Voilà vos lits, dit-il ; dormez
-Telle fui liia réception
+Telle fut ma réception
-— i« famille Driscoll.
+— la famille Driscoll. XIV Père et mère honoreras.
-SANS FAMULlî 2ùl XIT PÉRB ET MKRIi: HONORERAS
+SANS FAMILLE 281 XIV PÈRE ET MÈRE HONORERAS
-la chanJelle, mais
+la chandelle, mais
-de rotre voiture
+de notre voiture
-nous coucher; ce
+nous coucher ; ce
-Mattia. Matlia n’avait
+Mattia. Mattia n’avait
-envie moi-môme, et
+envie moi-même, et
-de dormir; la
+de dormir ; la
-fut imposable de
+fut impossible de
-qui menait de
+qui venait de
-la coM.chette placée
+la couchette placée
-mienne, s’agi 16.
+mienne, s’agi-
-885 SANS FAMILLB ter et
+et
-prouvait qu*il ut* dop» mait pas
+prouvait qu’il ne dormait pas
-dors pas? lui dis- je à voix basse —
+dors pas ? lui dis-je à voix basse. —
-comme ii j’étais
+comme si j’étais
-s’élève el ’enfonce, en
+s’élève et s’enfonce, en
-côtés. Etait-ce seulement
+côtés. Était-ce seulement
-de s’endormir? les
+de s’endormir ? les
-les miennes? il m’aimait
+les miennes ? Il m’aimait
-je •entais moi-même.
+je sentais moi-même.
-augmenta Tefifroi vague
+augmenta l’effroi vague
-d’abord l’e n’avais
+d’abord je n’avais
-dominait in moi
+dominait en moi
-tumultueuse, maiS: maintenant
+tumultueuse, mais maintenant
-de quoi? Je
+de quoi ? Je
-vagabonde avaisje passé
+vagabonde avais-je passé
-tout danger-, et
+tout danger, et
-me raturer. Les heures «’écoulèrent les
+me rassurer. Les heures s’écoulèrent les
-les autre»
+les autres sans
-SAKS FAMILLE 28& ns que
+que
-de l’avaiicenient la
+de l’avancement de la
-environs d*t orloges qui sonnascsnt :
+environs d’horloges qui sonnassent :
-nous rivait par
+nous arrivait par
-paroi notre
+paroi de notre
-étaient appli és et
+étaient appliqués et
-un rideau; une
+un rideau ; une
-mien. Nô voulant
+mien. Ne voulant
-Capi . réveillât
+Capi réveillât
-avait vivement^et sans
+avait vivement et sans
-même ’manière après
+même manière après
-épaules. Uors il
+épaules. Alors il
-autre iiiain qui
+autre main qui
-il mon i Ira la
+il montra la
-laquelle nous. étions couchés; cela foulait dire
+laquelle nous étions couchés ; cela voulait dire
-peur ^e nous réveiller. Cett^ att^Mition me
+peur de nous réveiller. Cette attention me
-qu’il n’avhit pas
+qu’il n’avait pas
-attendu I .que je
+attendu que je
-été ré-
+été réveiller
-28i SANS FAMTLLR feiller Mattia,
+Mattia,
-dormait tranquillem^u". sani doute,
+dormait tranquillement sans doute,
-tus. Mop père
+tus. Mon père
-de leurs’ ballots,
+de leurs ballots,
-leurs paquets; Tun était pleir de
+leurs paquets ; l’un était plein de
-des ob jets de
+des objets de
-des bas des
+des bas, des
-d’abord m avait étonné
+d’abord m’avait étonné
-on enten^’ mal
+on entend mal
-comprend pas; il
+comprend pas ; il
-guère qu le mot joofemen , plusieurs
+guère que le mot policemen, plusieurs
-soigneusement visité, mes
+soigneusement visite, mes
-de naureau ro>>scurité se
+de nouveau l’obscurité se
-de nous; il
+de nous ; il
-plus natUr
+plus naturel
-SANS FAMir.LR 285 rel que
+que
-convaincre moi-môme, si
+convaincre moi-même, si
-par /a cour du LionRouge? Pourquoi
+par la cour du Lion-Rouge ? Pourquoi
-achetait Ces
+achetait ? Ces
-pour m’endormir et
+pour m’endormir, et
-je ta L’hais de
+je tâchais de
-ce fu* malgré
+ce fut malgré
-qu’il faudrait mieux
+qu’il vaudrait mieux
-la leva; puis
+la leva ; puis
-ne fis. pas iV profondeur,
+ne vis pas la profondeur,
-mère l’écldirail ivec la
+mère l’éclairait avec la
-il renoQta, ferma
+il remonta, ferma
-286 SANS FAMILLE dessus le rfable qu’il
+dessus le sable qu’il
-eut achev sa
+eut achevé sa
-il fit impossible
+il fut impossible
-se trouva; i’oivvertare de
+se trouvait l’ouverture de
-sable ila ^vaier tous
+sable ils avaient tous
-paille comine n y e avait
+paille comme il y en avait
-porte d la
+porte de la
-comme s*il reposait
+comme s’il reposait
-qui m’étoufifait; je
+qui m’étouffait ; je
-froide. • Je
+froide. Je
-l’approche au matin; alors
+l’approche du matin ; alors
-qui m’étouffaiént. Un
+qui m’étouffaient. Un
-nous lever,. je
+nous lever, je
-C’est ion frère,
+C’est ton frère,
-Nous nuus levâmes alors; Mattia
+Nous nous levâmes alors ; Mattia
-certain m(^ Baent, je
+certain moment, je
-SANS FAMILLB 287 Il
+Il
-ni ri mère
+ni ma mère
-trouvaient point; mon gra^d-père ;ait devant
+trouvaient point ; mon grand-père était devant
-comme il n’avait
+comme s’il n’avait
-cracha lie mon
+cracha de mon
-donc, dis -je à
+donc, dis-je à
-heure verrai
+heure je verrai
-se radoucit; sa
+se radoucit ; sa
-que cela? demandai-je,
+que cela ? demandai-je,
-embarrassé. ~ Je
+embarrassé. — Je
-le resfe, dit-il.
+le reste, dit-il.
-si noua trouvions ime bonne
+si nous trouvions une bonne
-Î88 SANS FAMILLE Sans
+Sans
-que Alattia m’expliquait,
+que Mattia m’expliquait,
-Sortons, dis- je à
+Sortons, dis-je à
-du Lion -Rouge, n’osant
+du Lion-Rouge, n’osant
-nous égarer; et Ir jour
+nous égarer ; et le jour
-la nuit: partout
+la nuit : partout
-sa chambre; de
+sa chambre ; de
-je i’aperçus la
+je l’aperçus la
-me voir; alors
+me voir ; alors
-Je reculii. Elle
+Je reculai. Elle
-deux br^s éUlés sur
+deux bras étalés sur
-— GiTij dit
+— Gin, dit
-disant qi^slqaes mol? ^é je
+disant quelques mots que je
-Tout d’abopd je
+Tout d’abord je
-SANS FAMILLR 289 privé
+privé
-secondes j« regardai
+secondes je regardai
-qui lui-môme me
+qui lui-même me
-aller ainsi? demanda
+aller ainsi ? demanda
-sais pas; quelque
+sais pas ; quelque
-pourrons causer; j*ai à
+pourrons causer ; j’ai à
-pour catLser. Ma
+pour causer. Ma
-que Jo voulais dire: — Ta sais
+que je voulais dire : — Tu sais
-à mou camarade
+à mon camarade
-assis dana IL n
+assis dans
-290 SANS FAMILLÏÏ un
+un
-de m’accumpagner chez
+de m’accompagner chez
-de soit» rire. —Tu voudrais
+de sourire. — Tu voudrais
-qui puisje pleurer
+qui puis-je pleurer
-avec toi? Et
+avec toi ? Et
-de Mmttia, je
+de Mattia, je
-en larmes; jamais
+en larmes ; jamais
-ce n*était pas
+ce n’était pas
-lui dis- je, il
+lui dis-je, il
-en France —
+en France. —
-quitter, jamais! —Je savais
+quitter, jamais ! — Je savais
-veux-tu aller? où veux- tu que nou» allions
+veux-tu aller ? où veux-tu que nous allions
-— Moil Mais
+— Moi ! Mais
-Londres, avet ma famille; n’est-ce
+Londres, avec ma famille ; n’est-ce
-Prends <:e qui
+Prends ce qui
-page 1 -1 1597 3034 "SANS FAMILLE 29l —
+—
-cela, Ren]i, s’il
+cela, Rémi, s’il
-que qui-lqu’un parte,
+que quelqu’un parte,
-— Pourquoi? —
+— Pourquoi ? —
-que... Il
+que... . Il
-les jeux devant
+les yeux devant
-sans peur; tu
+sans peur ; tu
-cette nuit? tu as vu? Il
+cette nuit ? tu as vu ? Il
-yeux baissés,"et d’une
+yeux baissés, et d’une
-— Qu*as-tu vu? —
+— Qu’as-tu vu ? —
-Et as -tu compris? —
+Et as-tu compris ? —
-ne lea avaient
+ne les avaient
-grondés d’avoii frappé
+grondés d’avoir frappé
-les p(h licemen, —
+les policemen. —
-lui iis-je. —
+lui dis-je. —
-aussi, :ela n’est
+aussi, cela n’est
-je lîfoyais, d’après
+je croyais, d’après
-et lussi d’après
+et aussi d’après
-nous aire instruire
+nous faire instruire
-séparerions pi<i ;
+séparerions pas ;
-pas ainsi; le rêve |i)tait... un rêve; il
+pas ainsi ; le rêve était... un rêve ; il
-!
+! — Écoute-moi bien, comprends-moi, et n’ajoute
-292 SANS FAMILLE pas
+pas
-pas Toulu, n*est-ce pas,
+pas voulu, n’est-ce pas,
-pas. •— Est-ce vrai? dis-moi
+pas. — Est-ce vrai ? dis-moi
-bien ? quand,
+bien : quand,
-parlé do ta
+parlé de ta
-grand chagrin; j’aurais
+grand chagrin ; j’aurais
-belles de-: moiselles, et j*ai été
+belles demoiselles, et j’ai été
-— OhlMattial —
+— Oh ! Mattia ! —
-De fout mon
+De tout mon
-vu tcn enagrin, je
+vu ton chagrin, je
-; L faut
+; il faut
-été méf hant. Mais
+été méchant. Mais
-pardonnes, pai*ce que
+pardonnes, parce que
-bon, moitié ne rae pardonne
+bon, moi, je ne me pardonne
-que mei, je nesuis pas
+que moi, je ne suis pas
-encore ; je
+encore : je
-SANS FAMILLE faut voir; mais
+faut voir ; mais
-bien heureiix, quand il n-aura plus
+bien heureux, quand il n’aura plus
-embrasser .Cristina. Mais
+embrasser Cristina. Mais
-tu n’eg pas
+tu n’es pas
-avions cru; alors
+avions cru ; alors
-et mel’embrassa ;
+et me l’embrassa ;
-je Défais pas
+je ne fais pas
-je voulais^ ce
+je voulais, ce
-n’est-ce pas? Ils
+n’est-ce pas ? Ils
-: j n’es» pas
+: ce n’est pas
-je parte; aussi
+je parte ; aussi
-— Maîtia, je
+— Mattia, je
-tu V jis coLi*ine elle
+tu vois comme elle
-Oh I je
+Oh ! je
-204 SANS FAMILLF pas fin, rtidis si
+pas fin, mais si
-qui m*atteintlà; — il.mit sa
+qui m’atteint là, — il mit sa
-cœur. Con*est pas parcÉ» que
+cœur. Ce n’est pas parce que
-tu vénx que [e parte’, ce
+tu veux que je parte, ce
-Oh I tais-toi,
+Oh ! tais-toi,
-tais-toi I Et
+tais-toi ! Et
-visage range de
+visage rouge de
-Eh bieni situ as
+Eh bien ! si tu as
-ensemble, retcurnons en
+ensemble, retournons en
-dois rien; moi,
+dois rien ; moi,
-dois reeter avec eux —
+dois rester avec eux. —
-parents I Ce
+parents ! Ce
-ta mers !
+ta mère !
-du commanlement, non
+du commandement, non
-je ce le défends! C est de
+je te le défends ! C’est de
-que lu parles : .je dois
+que tu parles : je dois
-les ainier. —
+les aimer. —
-tes parents; mais .fii’ils ne sontni ton grand-père, nitoji père,
+tes parents ; mais s’ils ne sont ni ton grand-père, ni ton père,
-5\KS FAMILLE 295 mère dois-tu quand môDoe les
+mère, dois-tu quand même les
-aimer V —Tu n’as
+aimer ? — Tu n’as
-mon père? —
+mon père ? —
-ce récit? Ils
+ce récit ? Ils
-que toi; ils
+que toi ; ils
-chercher el ils
+chercher et ils
-qu’ils -avaient perdu
+qu’ils avaient perdu
-volé % été
+volé a été
-leur vait été
+leur avait été
-été handonnés avenue
+été abandonnés avenue
-même jour? Pour loi le
+même jour ? Pourquoi le
-pas 3mpé en
+pas trompé en
-à Chavanon? Cela f. possible.
+à Chavanon ? Cela est possible.
-que Je dis,
+que je dis,
-que j explique peut
+que j’explique, peut
-suis absurde , voilà
+suis absurde, voilà
-pas tout —
+pas tout. —
-du môme blond
+du même blond
-comme eux? D’un uutre côté,
+comme eux ? D’un autre côté,
-un enfant? Pour
+un enfant ? Pour
-ces rai-
+ces raisons,
-f 96 SAI7S TAmiUM «r sons, selon
+selon
-tu n*es pas
+tu n’es pas
-je ns bien
+je sais bien
-toujours lit;, c’cisi ia faute
+toujours dit, c’est la faute
-un Driscoll , et
+un Driscoll, et
-Si tu, veux,
+Si tu veux,
-avec toi; mais
+avec toi ; mais
-mère Barbofin pour
+mère Barberin pour
-tes lang ^s ;
+tes langes ;
-plus clair; jusque-là
+plus clair ; jusque-là
-avec toi; s’il
+avec toi ; s’il
-de Maltia? Tl se
+de Mattia ? Il se
-que ieg coups
+que les coups
-pour mn ami?
+pour son ami ? XV
-SANS FAMILLf 297 X.V CAPI
+SANS FAMILLE 297 XV CAPI
-toute noire journée
+toute notre journée
-déjeuné d*un morceau
+déjeuné d’un morceau
-firent d’observalions sur
+firent d’observations sur
-nous ▼alut un
+nous valut un
-vous gagnie: i^Dtre vie
+vous gagniez votre vie
-de faim? — ^ Jamais
+de faim ? — Jamais
-gagné notrt 17.
+gagné notre
->98 SANS FAMILLE Tie, mais
+mais
-de quoiacneter une
+de quoi acheter une
-notre ▼ache. —
+notre vache. —
-du talent? demanda
+du talent ? demanda
-en «ercle autour
+en cercle autour
-Et Capi? demanda
+Et Capi ? demanda
-je vouhis qu’il
+je voulus qu’il
-succès accoutumé —
+succès accoutumé. —
-faisant Téloge de
+faisant l’éloge de
-temps tant ce
+temps tout ce
-bien lur montrer,
+bien lui montrer,
-pas faiie ordiiiaifement. Mon
+pas faire ordinairement. Mon
-anglais, ^^ ^j ^^
+anglais, et il me sembla
-SANS PAMILLB Î99 embla qu’il
+qu’il
-quelques mois que
+quelques mots que
-monde, naa mère,
+monde, ma mère,
-qui tiigna de I l’œil
+qui cligna de l’œil
-« fine dog
+« fin dog
-ce kii veut
+ce qui veut
-mais Gapi n’en
+mais Capi n’en
-plus r i> —
+plus fier. —
-père, voie: tque je
+père, voici ce que je
-propose > mais
+propose ; mais
-que iitlia dise
+que Mattia dise
-et ni veut
+et s’il veut
-à eeux qui
+à ceux qui
-venir Jusyu’à nous
+venir jusqu’à nous
-à faire; tant
+à faire ; tant
-à Londru^, Rémi
+à Londres, Rémi
-des iètes <ie Noél, de
+des fêtes de Noël, de
-les watts ou
+les waits ou
-comme \\ ne
+comme il ne
-du gaboillage eu ce monde, Oapi ira
+du gaspillage en ce monde, Capi ira
-des représentationfl avec
+des représentations avec
-— Cani ne
+— Capi ne
-moi, dis -je vive^
+moi, dis-je vivement ;
-300 SANS FAMII.LB ment ; car
+car
-séparer delui. —
+séparer de lui. —
-moi seroni moins
+moi seront moins
-suite, c’esi la
+suite, c’est la
-t’y eonformes, comme
+t’y conformes, comme
-pour moi: noue allions
+pour moi : nous allions
-séparés I quel
+séparés ! quel
-moi I Nous
+moi ! Nous
-qui travaillent’^pour lui,
+qui travaillent pour lui,
-des chiens; cela ne t*ouvre-t-il pas
+des chiens ; cela ne t’ouvre-t-il pas
-à Capi; je
+à Capi ; je
-en l’embrassanl souvent
+en l’embrassant souvent
-pauvre -chien, comme
+pauvre chien, comme
-comme ïi m écuulall.
+comme il m’écoutait.
-SANS FAMILLE 30f Quand
+Quand
-main d’Ailen, je
+main d’Allen, je
-triste lais enfin
+triste mais enfin
-nous induire lui-même
+nous conduire lui-même
-avions lance de
+avions chance de
-nous traversâles tout
+nous traversâmes tout
-la ille où
+la ville où
-des )rtiques, dans
+des portiques, dans
-de irdins :
+de jardins :
-trottoirs, lus de
+trottoirs, plus de
-mine famélile, mais
+mine famélique, mais
-des ntures dont
+des voitures dont
-des glaîs, des
+des glaces, des
-du LionRoug^, car
+du Lion-Rouge, car
-du Wcst-End à
+du West-End à
-de moi? cela
+de moi ? cela
-revenions iiue le
+revenions que le
-302 SANS FAMILLR me
+me
-nous fit grand
+nous fît grand
-l’un m l’autre.
+l’un ni l’autre.
-lui limes donc
+lui fîmes donc
-où rexpérience nous
+où l’expérience nous
-poche ».Pour cela
+poche ». Pour cela
-de Test à
+de l’est à
-Oxford Street. Par
+Oxford street. Par
-ne s*était pas
+ne s’était pas
-Londres, é^it un
+Londres, était un
-notre recette; aussi
+notre recette ; aussi
-du sei;yice qu’il
+du service qu’il
-nos talon?^ par
+nos talons par
-solide chaîne^ nous
+solide chaîne, nous
-sait, esl
+sait, est une des
-SANS FAMILLS 3tU , ane aes rues
+rues
-plus commerj çantes de Loûdres. Tout
+plus commerçantes de Londres. Tout
-je m’aperçiis que Capi I se nous
+je m’aperçus que Capi ne nous
-en mô jetant dans renfoncement d’une
+en me jetant dans l’enfoncement d’une
-sifflai aoucement, ear nous i>« pouvions
+sifflai doucement, car nous ne pouvions
-déjà anvieux, crai^pant qu’il
+déjà anxieux, craignant qu’il
-tout ûer, comme
+tout fier, comme
-tours s plus
+tours les plus
-mon approba Cela
+mon approbation. Cela
-restais rihi, quand
+restais ébahi, quand
-d’une mam et ae l’autre
+d’une main et de l’autre
-qu’il .<^ donna
+qu’il me donna
-homme dire: Où est- ille voleur? le
+homme dire : Où est-il le voleur ? le
-le com onds; sans
+le comprends ; sans
-comme .jleurs. Je
+comme voleurs. Je
-que trop: je
+que trop, je
-moment •uffoqué :
+moment suffoqué :
-l’honnête qapil ’ — Réntî<>ns à îa maison,
+l’honnête Capi ! — Rentrons à la maison,
-et liens Capi
+et tiens Capi
-nous rentrÂmef
+nous rentrâmes
-301 SANS FAMILLE cour du Lion -Rouge en
+cour du Lion-Rouge en
-père, "la mère
+père, la mère
-table occupas à
+table occupés à
-des étoffes: je
+des étoffes : je
-que c’a été
+que ç’a été
-te prie? —
+te prie ? —
-un moi-même; si
+un moi-même ; si
-me brûlèrent* cependant
+me brûlèrent ; cependant
-jeu, ditil ;
+jeu, dit-il ;
-FAMILLE 309 XVI tES BEAUX
+FAMILLE 305 XVI LES BEAUX
-ONT MENU A. toutes
+ONT MENTI À toutes
-ils ’’avaient mal
+ils l’avaient mal
-leur signiflai, non
+leur signifiai, non
-des sœurs; mais
+des sœurs ; mais
-ses frères; comme
+ses frères ; comme
-BOÔ SANS FAMILLE Repousse par
+Repoussé par
-repoussé pa r annie^ Il no m’était
+repoussé par Annie, il ne m’était
-avec se» Irois ans
+avec ses trois ans
-dans Tassociation de
+dans l’association de
-sa sœur; elle avait doncbien voulu
+sa sœur ; elle avait donc bien voulu
-laisser cai-esser par
+laisser caresser par
-nous disant: «
+nous disant : «
-de l’aimer; mon grandpère continuait
+de l’aimer ; mon grand-père continuait
-cracher furieusemenv de
+cracher furieusement de
-caresser, eneoie n’était ce que
+caresser, encore n’était-ce que
-chute 1 Aussi daas mon
+chute ! Aussi dans mon
-d’abord l’eusse repoussé
+d’abord j’eusse repoussé
-en venaisje à
+en venais-je à
-de eeita famille
+de cette famille
-d’autres sentiixientsque ceux
+d’autres sentiments que ceux
-de ménage-
+de ménagement,
-SANS FAMILLTl 30V ment, alors
+alors
-mériter celle indifférence
+mériter cette indifférence
-sous Tinfluence de ces u-istes pensées,
+sous l’influence de ces tristes pensées,
-à luimême: —
+à lui-même : —
-te repondre. Pour
+te répondre. Pour
-adressée poste restante, » nous
+adressée « poste restante », nous
-jour, el au
+jour, et au
-par West-Smith-Fic;id,nous descendions
+par West-Smith-Field, nous descendions
-assez longtemps , nous fîmes celte course
+assez longtemps, nous fîmes cette course
-n’est pohat un endroit lavorable à la lecture; nous
+n’est point un endroit favorable à la lecture ; nous
-allée dan» une
+allée dans une
-émotion, el là
+émotion, et là
-ouvrir lettre
+ouvrir la lettre
-qu’elle lit fait
+qu’elle avait fait
-: Mon
+: « Mon
-Rémi, Je
+Rémi, « Je
-pauvre BarK berin m’avait
+pauvre Barberin m’avait
-après l’avoir u trouvé
+après t’avoir trouvé
-la pejçspnne qui le cherchait,
+la personne qui te cherchait,
-que les parent£ étaient
+que tes parents étaient
-bonne el même
+bonne et même
-de fortune Celte idée
+de fortune. « Cette idée
-façon doui tu
+façon dont tu étais
-308 -ANS FAMILLB 4tais habillé
+habillé
-que ta portais
+que tu portais
-étais emmaillotte ;
+étais emmailloté ;
-certainement. a Mais,
+certainement. « Mais,
-de langes; si
+de langes ; si
-sont emmaillottés. Toi,
+sont emmaillotés. Toi,
-pas emmaillotté; au
+pas emmailloté ; au
-étais habillé; et
+étais habillé ; et
-sur toi: un
+sur toi : un
-aux bras; une
+aux bras ; une
-laine blanche; des
+laine blanche ; des
-de soie; une
+de soie ; une
-belles broderies Tu
+belles broderies. « Tu
-t’avait change chez
+t’avait changé chez
-la coucbf par
+la couche par
-ordinaire. Enfin, Al xaut ajouter
+ordinaire. « Enfin, il faut ajouter
-de css objeti n’était marqdé, mais
+de ces objets n’était marqué, mais
-la bras■ sière avait dû Têtre, car
+la brassière avait dû l’être, car
-met ordinal»
+met ordinairement la
-»ANS FAMir.LIÎ 309 lomenlla marque
+marque
-qui indi • quait qu’on
+qui indiquait qu’on
-pour t dérouter
+pour dérouter
-recherches. Voilà,
+recherches. « Voilà,
-n’as (ju’à me
+n’as qu’à me
-enverrai. Ne
+enverrai. « Ne
-que lu m’avais promis; ta
+que tu m’avais promis ; ta
-du monde* J’ai
+du monde. J’ai
-à • elle,
+à elle,
-vois f pas
+vois pas
-camarade - Mattia. Tu
+camarade Mattia. « Tu
-toujours bonnes: toi
+toujours bonnes : toi
-père, t une
+père, une
-t’aimer • comme
+t’aimer comme
-de l’être? Adieu,
+de l’être ? « Adieu,
-t’embrasse affectueuI sèment. Ta
+t’embrasse affectueusement. « Ta
-nourrice, V* Barberin.
+nourrice, « Ve Barberin.
-pour moi! parce
+pour moi ! parce
-elle. ^ C’est
+elle. — C’est
-310 SANS FAMILLE à moi; mais
+à moi ; mais
-elle m*aurait oublié, -’ela n’eœpôcberait pas
+elle m’aurait oublié, cela n’empêcherait pas
-sa lettre: avec
+sa lettre ; avec
-ne Audra paF que
+ne faudra pas que
-dans i’énumération des
+dans l’énumération des
-lorsqu’on t*a volé.
+lorsqu’on t’a volé.
-est-ce qu*on oublie les vê tements qui habillaient Tenfant qu’on
+est-ce qu’on oublie les vêtements qui habillaient l’enfant qu’on
-on Ta perdu,
+on l’a perdu,
-vêtements qu: doivent
+vêtements qui doivent
-faire retrouver? —
+faire retrouver ? —
-ait repondu, ne fais pa^ de
+ait répondu, ne fais pas de
-qui di: qu’il peui avoir
+qui dis qu’il peut avoir
-cette arrière*pensée, qui
+cette arrière-pensée, qui
-de meilleiire heure
+de meilleure heure
-regarda eu face,
+regarda en face,
-en a>’ait i’hàbitude lorsqu’il
+en avait l’habitude lorsqu’il
-ce moment
+ce moment.
-SANS FAMILLR 3 M Je
+Je
-se lâcher el je
+se fâcher et je
-sans ’ en avoir i’air, pour
+sans en avoir l’air, pour
-fait risquer; mais
+fait risquer ; mais
-fut rien; le
+fut rien ; le
-à rire ;
+à sourire ;
-dur ei de
+dur et de
-retrouver, ditil, c’a été
+retrouver, dit-il, ç’a été
-été volé: un
+été volé : un
-blanc brodé: j’avais
+blanc brodé : j’avais
-la ^que de
+la marque de
-; ^3 à
+; j’eus à
-j’avais .^-vivé à
+j’avais relevé à
-était asseï extraordinaire chez^ lui,
+était assez extraordinaire chez lui,
-août el
+août et
-312 SANS FAMILLE que j’étais tils de
+que j’étais fils de
-Margaret Grange sa
+Margaret Grange, sa
-de plus? Cependant
+de plus ? Cependant
-me confier, —
+me confier. —
-pelisses brodées; les
+pelisses brodées ; les
-la tête: c’est
+la tête : c’est
-tfAHS FAMILLE 311 XVII l’onclb d’arthur : — m. james milligan. j’avais
+SANS FAMILLE 313 XVII L’ONCLE D’ARTHUR : — M. JAMES MILLIGAN. Si j’avais
-peut-être autant
+peut-être eu autant
-permettait m’étaieni interdites.
+permettait m’étaient interdites.
-Pour Matlia, c’était
+Pour Mattia, c’était
-master DriscoU, comme
+master Driscoll, comme
-de Ifattia, je
+de Mattia, je
-je m’eiforçais d’affermir.
+je m’efforçais d’affermir.
-master DriscoU Mattia
+master Driscoll Mattia
-ce qm lui
+ce qui lui
-par ia tôle; pour
+par la tête ; pour
-master DriscoU était
+master Driscoll était
-il no devait rien. A mon
+il ne devait rien. À mon
-Assurément U j avait
+Assurément il y avait
-ma ntuation, maïs je
+ma situation, mais je
-la Uberté de les examiier au
+la liberté de les examiner au
-que Mattia Le
+que Mattia. Le
-Mattia. i^A moi,
+Mattia. À moi,
-15 8A^S lAMILLB Et quand Maltia voulait
+Et quand Mattia voulait
-tête, t je
+tête, et je
-même écouler ses
+même écouter ses
-et Kale avaient-ils
+et Kate avaient-ils
-famille Driscoil, à Texception de
+famille Driscoll, à l’exception de
-sentiments, com^ae si
+sentiments, comme si
-riches h*billaient-ils leurs
+riches habillaient-ils leurs
-famille Driscoil m’aurait-elle
+famille Driscoll m’aurait-elle
-si je’ n’étais
+si je n’étais
-son enfant? Pourquoi
+son enfant ? Pourquoi
-and Galley? A cela
+and Galley ? À cela
-ne pou* vait pas
+ne pouvait pas
-répondre \ ta question, disalt-ii^ cela
+répondre à ta question, disait-il, cela
-répondes toimême. Un
+répondes toi-même. Un
-très-bien pour-
+très-bien pourquoi
-SANS FAMILLE 315 quoi master Driscoll fa fait
+master Driscoll t’a fait
-but i] a
+but il a
-trouve [)a8 parce {ue je
+trouve pas parce que je
-ne c(»nnais i6n à
+ne connais rien à
-au mtraire. —
+au contraire. —
-que ne
+que je ne
-pas l’expliquer, mais
+pas t’expliquer, mais
-non, n’es pas Tenfant de
+non, tu n’es pas l’enfant de
-ne Tes is, tu
+ne l’es pas, tu
-plus ird, certainement; seulement
+plus tard, certainement ; seulement
-à pas
+à ne pas
-complètement. -- Mais
+complètement. — Mais
-je fasse? —
+je fasse ? —
-te retient? Des
+te retient ? Des
-ne Tavais jamais
+ne l’avais jamais
-Et mal^rrc que
+Et malgré que
-Ce pè:e était-il mon père? cette
+Ce père était-il mon père ? cette
-ma mère? cetie famille
+ma mère ? cette famille
-la mienne? Cela
+la mienne ? Cela
-tristement, parc^
+tristement, parce que
-316 SANS FAMILLE qu»u je n’a? ais pas
+je n’avais pas
-qui m’éclaire raitl Comment
+qui m’éclairerait ? Comment
-la vérité? Je
+la vérité ? Je
-avec xMattia et
+avec Mattia et
-comme ^e ressemblais
+comme je ressemblais
-auparavant I Un
+auparavant ! Un
-en cre disant
+en me disant
-mon grandpère n’était pas descendu: ma
+mon grand-père n’était pas descendu ; ma
-les rues; il
+les rues ; il
-et moi 11 y
+et moi. Il y
-il reutra accompagné d’an monsieur qu; ne
+il rentra accompagné d’un monsieur qui ne
-recevait ordinairesient :
+recevait ordinairement :
-ce qu’on Angleterre
+ce qu’en Angleterre
-un gentleman^ c’est-à-dire
+un gentleman, c’est-à-dire
-de physiono mie hau-
+de physionomie hautaine,
-SANS FAMILLE 317 taine, mais
+mais
-de fatigué; il avait f^nviron cinquante
+de fatigué ; il avait environ cinquante
-deux ^vres, découvrait
+deux lèvres, découvrait
-et poinles comme
+et pointues comme
-cela é»ait tout, à it caractéristique,
+cela était tout à fait caractéristique,
-se demanit si
+se demandait si
-ses >vres, ou
+ses lèvres, ou
-de mordre Tout
+de mordre. Tout
-il tour lit à
+il tournait à
-mon côté; mais [uand il
+mon côté ; mais quand il
-cessait aus«ai*ôt de ’examiner. Après
+cessait aussitôt de m’examiner. Après
-il parait bien
+il paraît bien
-portez bien? me
+portez bien ? me
-le genile^ man. —
+le gentleman. —
-malade t —
+malade ? —
-froid terrible; mon
+froid terrible ; mon
-mort â<) froid; moi
+mort de froid ; moi
-de Wm trine. —
+de poitrine. —
-a longtemps? — Troi» ans.
+a longtemps ? — Trois ans.
-318 SANS FAMiLLS —
+—
-de cett« maladie
+de cette maladie
-de sueur î dans
+de sueurs dans
-que j*ai beaucoup
+que j’ai beaucoup
-fatigue facilement? —
+fatigue facilement ? —
-à moi; alors
+à moi ; alors
-disant le respirer
+disant de respirer
-tous Ks deux,
+tous les deux,
-que signifiait les
+que signifiaient les
-; voulaii-il me
+; voulait-il me
-à ion service? mais
+à son service ? mais
-me déniaisait, que (?*iîn autre
+me déplaisait, que d’un autre
-me planait. A.U bout d’un ceriair lemps, moL père rentra; il
+me plairait. Au bout d’un certain temps, mon père rentra ; il
-qu’ayant â sortir,
+qu’ayant à sortir,
-m’emploierait pai
+m’emploierait pas
-r SANS FAMILLE 3i9 comme
+comme
-avais envie tje Q\\i avais
+avais envie. Je n’en avais
-dans tle triste
+dans cette triste
-rester s’ennuyer.
+rester à s’ennuyer.
-il pleuvait. J’entrai dans
+il pleuvait, j’entrai dans
-pour j prendre
+pour y prendre
-ma surtrise de
+ma surprise de
-là Mattia; j’allais
+là Mattia ; j’allais
-la ;»arole; il
+la parole ; il
-bouche, ^uis à voix uasse :
+bouche, puis à voix basse :
-que ’eiais dans
+que j’étais dans
-à parler: —
+à parler : —
-ton Dère tout à l’heure? me
+ton père tout à l’heure ? me
-la rue. Il me
+la rue, il me
-il conunua :
+il continua :
-suis couche sur
+suis couché sur
-pas dormi; ton
+pas dormi ; ton
-et j’aî entendu
+et j’ai entendu
-seraient morts il ta est
+seraient morts, il en est
-de poiInnel —
+de poitrine ! » —
-toi, jai écouté, mais Iftconvers.ition a
+toi, j’ai écouté, mais la conversation a
-320 SANS FAMILLE sujet.
+sujet.
-cette lois, il
+cette fois, il
-le condamnaient, sa
+le condamnaient ; sa
-mère Fa encore
+mère l’a encore
-ah l c’est
+ah ! c’est
-nom j*ai prêté Toreille. —
+nom j’ai prêté l’oreille. —
-sont inutiles? ~ Pour
+sont inutiles ? — Pour
-l’abri Je tout
+l’abri de tout
-en réponds.— Je
+en réponds. — Je
-l’avait entendu? Arthur
+l’avait entendu ? Arthur
-Pour lo moment
+Pour le moment
-bonne aouveiie.
+bonne nouvelle. XVIII Les nuits de Noël.
-FAMILLE «, , xvin LES NUITS DB NOBL Nous
+FAMILLE 321 XVIII LES NUITS DE NOËL Nous
-sa mère? Où pounions-nou» bien
+sa mère ? Où pourrions-nous bien
-; n*avait-il pas
+; n’avait-il pas
-mon père? Alors
+mon père ? Alors
-le suivrait; on
+le suivrait ; on
-nous conduiraientils auprès d’Arthur? Pourquoi pas? cela
+nous conduiraient-ils auprès d’Arthur ? Pourquoi pas ? cela
-nullement impoiBible à 710S imaginations. Ce èeau plan
+nullement impossible à nos imaginations. Ce beau plan
-moment donné.
+moment donné,
-322 S\NS FAMILLE il
+il
-présentement, n lirait d’angoisse. Depuis Taventure de
+présentement, me tirait d’angoisse. Depuis l’aventure de
-me répète’ sur
+me répéter sur
-» , c’était
+» ; c’était
-ma famille; » mais
+ma famille » ; mais
-dois rester, »
+dois rester. »
-j’ajoutai pour
+j’ajoutai : « pour
-son beau-frère? Si
+son beau-frère ? Si
-depuis noire arrivée
+depuis notre arrivée
-du rxiilieu de
+du milieu de
-les waitSy c’est-à-dire
+les waits, c’est-à-dire
-sans douie à
+sans doute à
-tu retroufei madame M’Uigan, me
+tu retrouves madame Milligan, me
-jour Mattia* /— Et pourquoi donc? U hésita assez longtemps;
+jour Mattia. — Et pourquoi donc ? Il hésita assez longtemps :
-SANS FAMILLE o28 —
+—
-a élc très-bonne
+a été très-bonne
-te fe rait peut-être relrouter tes parents . — Mattia 1 —
+te ferait peut-être retrouver tes parents. — Mattia ! —
-faute, oiais il
+faute, mais il
-famille Driscoll; regarde
+famille Driscoll ; regarde
-je parie; est-ce
+je parle ; est-ce
-son sourire? as-tu
+son sourire ? as-tu
-la iampe comme masterDriscoll? est-ce
+la lampe comme master Driscoll ? est-ce
-une table? et
+une table ? et
-pas perdus? Non,
+pas perdus ? Non,
-en prison? crois-tu
+en prison ? crois-tu
-clarinette, lu trombone
+clarinette, du trombone
-avoir appris: mon
+avoir appris : mon
-je )c 3uis. C’est tout naturel: toi,
+je le suis. C’est tout naturel : toi,
-nous larons retrouvé
+nous aurons retrouvé
-comment cela?
+comment cela ?
-324 SANS FAMILLE —
+—
-? ^- Oh I non.
+? — Oh ! non.
-Parce que? —
+Parce que ? —
-bête... *- Eh bien? —
+bête... — Eh bien ? —
-réalisent pas; il
+réalisent pas ; il
-que Texpérience du
+que l’expérience du
-me disais je, que
+me disais-je, que
-je n*osais insister
+je n’osais insister
-musiciens privilégfi^,* qui
+musiciens privilégiés qui
-quartier oti ils ont uii public
+quartier où ils ont un public
-trop nouveaux- venus pour
+trop nouveaux-venus pour
-en maîtrBs, et
+en maîtres, et
-des a^ gum.ents auxquels
+des arguments auxquels
-SANS FAMILLK 325 K Combien
+Combien
-recette après
+recette et après
-meilleurs Drceaux, avions-nous
+meilleurs morceaux, avions-nous
-au as vite
+au plus vite
-le bagpipe^ mais
+le bagpipe, mais
-le pîper. De
+le piper. De
-des niggermelodits ;
+des nigger-melodits ;
-je fis un
+je vis un
-des lignes à
+des signes à
-pour •e moque;^ de
+pour se moquer de
-quelque •cène grotesqae dont
+quelque scène grotesque dont
-victimes, lors* qu’à ma
+victimes, lorsqu’à ma
-répondit ami^.ale* nent. ’ ^-Tu le
+répondit amicalement. — Tu le
-326 SANS FAMILLE —
+—
-Qui \ a, Bob
+Qui ça, Bob
-je l*ai parlé,
+je t’ai parlé,
-pas reconnu? — Parbleu I chez
+pas reconnu ? — Parbleu ! chez
-la tôte dans
+la tête dans
-des nigger-melêdits fut
+des nigger-melodits fut
-frère n*eût pas
+frère n’eût pas
-faire itinerant-musician)). Mais
+faire itinerant-musician ». Mais
-se séparer; lui
+se séparer ; lui
-sa bande; nous
+sa bande ; nous
-et sou^ vent il
+et souvent il
-amis,
+amis, je le voulais
-SANS FAMILLE 327 :6 le voui’^is bien
+bien
-à iravers l’Angleterre.
+à travers l’Angleterre.
-les approclies d^ Noël; alors
+les approches de Noël ; alors
-du Lion Rou^e, le
+du Lion-Rouge, le
-de Noél, cette
+de Noël, cette
-la journée; alors
+la journée ; alors
-que d’autreh bandes
+que d’autres bandes
-: (c Messieurs
+: « Messieurs
-enveloppé (5ana me bonne
+enveloppé dans une bonne
-SANS FAMILLB édredon; mais
+édredon ; mais
-les rueb il
+les rues il
-ni couvefture, ni
+ni couverture, ni
-il n*y en
+il n’y en
-de cléments; ce
+de cléments ; ce
-de Noôl nous
+de Noël nous
-oh I les
+oh ! les
-grasses I les
+grasses ! les
-France I les
+France ! les
-poulets I Voici
+poulets ! Voici
-pruneaux I Comme
+pruneaux ! Comme
-bouche I Il
+bouche ! Il
-les rue.«j pauvres
+les rues, pauvres
-ces doutes fêtes
+ces douces fêtes
-Gai Noél pour
+Gai Noël pour
-PEURS DB MATTLà M.
+PEURS DE MATTIA M.
-du LîonRouge, ou
+du Lion-Rouge, ou
-chances diminuèrent; nous
+chances diminuèrent ; nous
-aussi restàmes-nous bien
+aussi restâmes-nous bien
-dame Milligau et
+dame Milligan et
-était porié par
+était porté par
-^30 SANS FAMILLB de
+de
-nombre en< core en
+nombre encore en
-mère d’Ar* thur, et qu’un monpieur James
+mère d’Arthur, et qu’un monsieur James
-qui étai^ l’oncle
+qui était l’oncle
-nous de* vions retourner
+nous devions retourner
-discussions repri- . -lent de
+discussions reprirent de
-madame Milligan? lui
+madame Milligan ? lui
-prouvé qua madame
+prouvé que madame
-où U climat
+où le climat
-qu’on trouva un
+qu’on trouve un
-une fois ^/’est en
+une fois, c’est en
-demander è Mattia
+demander à Mattia
-partir d’ici: j’avais
+partir d’ici : j’avais
-je n! voulais pasj^n tendre. — J’ai peur. "’lOntinuait Mattia, allons-nous-en; tu Terras qu’ii nous
+je ne voulais pas entendre. — J’ai peur, continuait Mattia, allons-nous-en ; tu verras qu’il nous
-catastrophe, allons-nous-eu. Mais pien que
+catastrophe, allons-nous-en. Mais bien que
-ma famil’d n’eus* f eut pas
+ma famille n’eussent pas
-SANS FAMILLE 331 père contiDuât à
+père continuât à
-père no m’adressât
+père ne m’adressât
-mère n*eûl jamais ea un
+mère n’eût jamais eu un
-mes IrèTes fussent
+mes frères fussent
-dans iOutes les occasion? bien
+dans toutes les occasions, bien
-n’eût d’affectior que
+n’eût d’affection que
-master DriscoU : » douter,
+master Driscoll » : douter,
-; mai» croire
+; mais croire
-n’étais pas^un DriscoU ^ je
+n’étais pas un Driscoll, je
-lentement, mair enfin
+lentement, mais enfin
-deux voitu.*es avaient
+deux voitures avaient
-la belli saison.
+la belle saison.
-des niguiiles, des
+des aiguilles, des
-d’oreilles, dps bafii^«, les savons,
+d’oreilles, des bagues, des savons,
-pommades, <de cirage, des pierre ’* repasser,
+pommades, du cirage, des pierres à repasser,
-maladies de* chevaux di des chiens, dos essences pour détacher.
+maladies des chevaux et des chiens, des essences pour détacher,
-332 SANS FAMILLE des
+des
-du LionRouge, en
+du Lion-Rouge, en
-dans lesquels- on
+dans lesquels on
-nous, qu**allions-nous faire? Resterions-nous
+nous, qu’allions-nous faire ? Resterions-nous
-Londres avecle grand-père quine quittait pas la-courdu Lion-Rouge? Serions-nous
+Londres avec le grand-père qui ne quittait pas la cour du Lion-Rouge ? Serions-nous
-Allen etNed? Ou
+Allen et Ned ? Ou
-notre chemin? Mon
+notre chemin ? Mon
-sa ▼olonté la
+sa volonté la
-nous auver. —
+nous sauver. —
-SANS FAMILLlî 333 —
+—
-en Angleterre; noui verrons ensuite. -- Sais-tu
+en Angleterre ; nous verrons ensuite. — Sais-tu
-France. ^ Tu
+France. — Tu
-te retenir; et
+te retenir ; et
-avec moi; pars
+avec moi ; pars
-es malheureux; car
+es malheureux ; car
-malheureux, trèsmalheureux ;
+malheureux, très-malheureux ;
-je t*ai fait; rien n’est-ce pas? eh
+je t’ai fait ; rien n’est-ce pas ? eh
-grands chemins; mais
+grands chemins ; mais
-me semble; cependant
+me semble ; cependant
-la "^uit en
+la nuit en
-rêve, (^.ans mon
+rêve, dans mon
-; o’cst une vision , une hallucination, aiais qu’importe; j’ai
+; c’est une vision, une hallucination, mais qu’importe ; j’ai
-334 8ANS FAMILLE Nous
+Nous
-de Bethnal-Gceen, nous respirons Tair pur
+de Bethnal-Green, nous respirons l’air pur
-je Vis comment
+je vis comment
-la vento de
+la vente de
-des c6tés, formés de
+des côtés, formé de
-prix I voyez
+prix ! voyez
-prix I criait
+prix ! criait
-vous n*en trouverez
+vous n’en trouverez
-bon marché; je
+bon marché ; je
-prix I voyez
+prix ! voyez
-prix I Et
+prix ! Et
-les yeiiit Je mon
+les yeux de mon
-la ougeur de
+la rougeur de
-aurait appri*^ combien étaient fon* dées leur?i suppositions.
+aurait appris combien étaient fondées leurs suppositions.
-me dii-ii.
+me dit-il.
-SANS FAMILLE 335 f — Ne mo, parles
+— Ne me parles
-une catastrophe; je
+une catastrophe ; je
-dis encore,’ et jiysens qu’elle
+dis encore, et je sens qu’elle
-l’autre, voudron’ savoir
+l’autre, voudront savoir
-master DriscoU vend ses marchandiseb à
+master Driscoll vend ses marchandises à
-bas prix; alors qu’arrivera-t-il? —
+bas prix ; alors qu’arrivera-t-il ? —
-pour toi; il
+pour toi ; il
-toi, môme moi,
+toi, même moi,
-rien fait? Comment noua défendre
+rien fait ? Comment nous défendre
-ces marchandises? Cette
+ces marchandises ? Cette
-associés ’avec des
+associés avec des
-leur. Cest là
+leur. C’est là
-cela m en ferait-il
+cela m’en ferait-il
-que eia; mais
+que cela ; mais
-retrouvé ta famille,
+retrouvé la famille,
-32’o SANS FAMILLE vraie
+vraie
-quel cnagrin pour elle, (quelle honte
+quel chagrin pour elle, quelle honte
-madame Millip^an de
+madame Milligan de
-en es+ temps
+en est temps
-même bêtise; nous
+même bêtise ; nous
-pris ensemble; et
+pris ensemble ; et
-de m ’avoir entraîné
+de m’avoir entraîné
-tout indispensable; ils
+tout indispensable ; ils
-fraîche, mo* je
+fraîche, moi je
-je médisais queTirresoliition dans
+je me disais que l’irrésolution dans
-faire. îî y
+faire. Il y
-avions
+avions quitté
-SAKS FAMILLE 337 quille Londres,
+Londres,
-dans un^ viîle aux
+dans une ville aux
-lieu des» courses.
+lieu des courses.
-risquer n paris quelques louis; elles
+risquer en paris quelques louis ; elles
-populaire ;’0ur la
+populaire pour la
-seuls [ui donnent
+seuls qui donnent
-les iunes qui
+les dunes qui
-famille DriscoU, comme
+famille Driscoll, comme
-de courses, mon père s*élait établi
+de course, mon père s’était établi
-sans joute il
+sans doute il
-une bruyère: de
+une bruyère : de
-cabarets et, môme des
+cabarets et même des
-des lentes, des
+des tentes, des
-autour des-
+autour desquels
-338 SANS FAMILLK quels se
+se
-haillons piltoresqu^s. Comme
+haillons pittoresques. Comme
-feux audessus duquel
+feux au-dessus duquel
-se montrai enchanté
+se montra enchanté
-venu aux
+venu ; aux
-nous voulions nous
+nous voulions, nous
-nous cinq; il
+nous cinq ; il
-à moix père. - J*ai besoin
+à mon père. — J’ai besoin
-Capi à. quelque
+Capi à quelque
-père dissip-^ tout
+père dissipa tout
-— Oapi ’ l’oreille fine, diî-il, il entend toui
+— Capi a l’oreille fine, dit-il, il entend tout
-SANS FAHILLB 339 et fait bonue garde,
+et fait bonne garde,
-de g^ns on
+de gens on
-se p; olonge tard dans l& nuit,
+se prolonge tard dans la nuit,
-viendrez noi/s rejoindre à V Auberge du Gros- Chêne où
+viendrez nous rejoindre à l’Auberge du Gros-Chêne où
-coucherons, i mon
+coucherons, car mon
-partir i’ici k la nuit tomate. Cette
+partir d’ici à la nuit tombante. Cette
-la nuit; la
+la nuit ; la
-était droite; elle n’aurait d*autpe ennui
+était droite ; elle n’aurait d’autre ennui
-l’attachai moi- môme à
+l’attachai moi-même à
-de course. Mattia
+de course, Mattia
-moi. A.ussilôt arrivés
+moi. Aussitôt arrivés
-et celt dora sans
+et cela dura sans
-jusqu’au soir, j’avais
+jusqu’au soir ; j’avais
-milliers d’épines, et
+milliers d’épines et
-son coroet à
+son cornet à
-840 SANS FAMILLE il
+il
-jouer toujours; Bob
+jouer toujours ; Bob
-camarades no sç lassant
+camarades ne se lassant
-côté nouî ne
+côté nous ne
-Quand vini le
+Quand vint le
-nous reposer; mais
+nous reposer ; mais
-cabaret eD planches
+cabaret en planches
-jusqu’après minuit; je
+jusqu’après minuit ; je
-et Matlia ne
+et Mattia ne
-leurs tours; à
+leurs tours ; à
-de Matlia ;
+de Mattia ;
-un cri; je
+un cri ; je
-cette gravité; il
+cette gravité ; il
-de Bod, et
+de Bob, et
-gagnerais toutseull’auberge du Gros-Chêne ; ne fallait-il pas que je susse où la famille Driscoll se rendait le lendemain? — Ne t’en va pas, me répétait Mattia, nous party rons ensemble demain.
+gagnerais tout seul
-SANS FAMILLE 341 —
+l’auberge du Gros-Chêne ; ne fallait-il pas que je susse où la famille Driscoll se rendait le lendemain ? — Ne t’en va pas, me répétait Mattia, nous partirons ensemble demain. —
-Gros-Chêne I —
+Gros-Chêne ! —
-tant rïiieux, nous
+tant mieux, nous
-famille DriscoU, ce
+famille Driscoll, ce
-sera pa« ainsi
+sera pas ainsi
-vite rejoints? où
+vite rejoints ? où
-ton pied? — Eh bienl nous
+ton pied ? — Eh bien ! nous
-De quoi? —
+De quoi ? —
-— Laisse -moi aller,
+— Laisse-moi aller,
-te relient? —
+te retient ? —
-me retonir, je
+me retenir, je
-ma harpe; il
+ma harpe ; il
-de Maltia, je me rais en
+de Mattia, je me mis en
-Que pouvaiton demander
+Que pouvait-on demander
-comme moi? Cependant
+comme moi ? Cependant
-sans Maltia, et
+sans Mattia, et
-l’auberge .du Gros-Chêne; mais
+l’auberge du Gros-Chêne ; mais
-trouvai point; il
+trouvai point ; il
-de toile.
+de toile,
-3i2 SANS FAMILLE une
+une
-quand j’approchai; mais
+quand j’approchai ; mais
-couleurs éclatante» de m famille DriscoU, je
+couleurs éclatantes de la famille Driscoll, je
-sa lanterne; je
+sa lanterne ; je
-voyage I Et
+voyage ! Et
-prononcé l’aubergiste; où
+prononcé l’aubergiste ; où
-ce pays? je
+ce pays ? je
-la -prononciation anglaise de Lewes,^ nom
+la prononciation anglaise de Lewes, nom
-abandonnant Mattia; je
+abandonnant Mattia ; je
-8AMS FAMILLE 343 Je
+Je
-demie aprô me
+demie après je me
-à côtt Maltia, dans
+à côté de Mattia, dans
-quelques parles je
+quelques paroles je
-je mdormais mort
+je m’endormais mort
-mes ;es et
+mes forces et
-pour ;, si
+pour Lewes, si
-encore, poume suivre. Jortant de
+encore, pouvait me suivre. Sortant de
-ami )b qui,
+ami Bob qui,
-et souf(lant de
+et soufflant de
-pouvait signifier; mais
+pouvait signifier ; mais
-du policeman; alors
+du policeman ; alors
-policeman s’approch.i :
+policeman s’approcha :
-chien esta vous, n’est-ce pas? me demanda-t-il —
+chien est à vous, n’est-ce pas ? me demanda-t-il. —
-serra for* te ment. Les
+serra fortement. Les
-de pohce avaient
+de police avaient
-relever Bob; il
+relever Bob ; il
-— Kt pourquoi
+— Et pourquoi
-ce garçon? de-nanda-i-iL — Ei’es-vous son Irère?
+ce garçon ? demanda-t-il. — Êtes-vous son frère ?
-844 SANS FAMILLR — Noii, son ami, —
+— Non, son ami. —
-cette nuil dans
+cette nuit dans
-les déranger; c est ce
+les déranger ; c’est ce
-est arrivé; dans
+est arrivé ; dans
-ils n*ont pas
+ils n’ont pas
-se sauvan-t par
+se sauvant par
-dans T église; avec
+dans l’église ; avec
-les Toitures que
+les voitures que
-dans l’église; enfin
+dans l’église ; enfin
-à Tauberge du
+à l’auberge du
-penser, c’étai à
+penser, c’était à
-mon innocence; je
+mon innocence ; je
-temps pen* dant cette^nuit. Pendant
+temps pendant cette nuit. Pendant
-avait eutendu l’agent
+avait entendu l’agent
-était
+était sorti
-SANS FAMILLE 349 •li de
+de
-près moi. f-^ Expliquez-lui
+près de moi. — Expliquez-lui
-à >b, puisque
+à Bob, puisque
-heure matin; ensuite j*ai été
+heure du matin ; ensuite j’ai été
-du Gros-Chên« [j’ai parlé à Tau bergiste, et
+du Gros-Chêne où j’ai parlé à l’aubergiste, et
-revenu ici, lob traduisit
+revenu ici. Bob traduisit
-à l’agent; mais celui-ci parut
+à l’agent ; mais celui-ci ne parut
-tout u contraire
+tout au contraire
-introduit ians l’église,
+introduit dans l’église,
-une Heure ou
+une heure ou
-comme d le
+comme il le
-une heure? —
+une heure ? —
-Oh I vous,
+Oh ! vous,
-que yaut ▼olre témoignage.
+que vaut votre témoignage.
-— - Faites
+— Faites
-anglais, lit-il avec
+anglais, dit-il avec
-au Times, r- En attendain j’emmène
+au Times. — En attendant j’emmène
-s’expliquera ..^vant le magistrat. Mattiasejeta dans
+s’expliquera devant le magistrat. Mattia se jeta dans
-pour m ’embrasser, mais Maltia faisait
+pour m’embrasser, mais Mattia faisait
-346 SANS FAMILLE —
+—
-l’oreille, iious ne t’a« bandosiiercns pas.
+l’oreille, nous ne t’abandonnerons pas.
-il m*embrassa. —
+il m’embrassa. —
-il m*a fait
+il m’a fait
-encore î c’est
+encore : c’est
-notre vache; si
+notre vache ; si
-bohémiens, de» iramps, comme
+bohémiens, des tramps, comme
-prison ^vec une
+prison avec une
-la vues seule itùait dans
+la vue seule tuait dans
-idée d’évasion» Le
+idée d’évasion. Le
-restai long-
+restai longtemps
-SAfiS MMILLS 347 mp« accablé,
+accablé,
-joindre ’ ux idées
+joindre deux idées
-de Tune à l’autre. ’ Combien
+de l’une à l’autre. Combien
-combien Tavenir était eS’rayant ! Bon
+combien l’avenir était effrayant ! « Bon
-ne t*aban tnnerons pas
+ne t’abandonnerons pas
-comme ’ ittia? que
+comme Mattia ? que
-si lui-ci voulait
+si celui-ci voulait
-aider Maltia? Quand
+aider Mattia ? Quand
-on n*a qu’une
+on n’a qu’une
-ne m abandonnant pas
+ne m’abandonnant pas
-servir, m’aidei à
+servir, m’aider à
-ce cachot? J’allai
+ce cachot ? J’allai
-la fenôtre et
+la fenêtre et
-les barreatiJi de
+les barreaux de
-au dehors: ils
+au dehors : ils
-près d’an mètre
+près d’un mètre
-larges pierres; la
+larges pierres ; la
-des choses? le
+des choses ? le
-savoir combiei* de
+savoir combien de
-dans cexte prison,
+dans cette prison,
-de parai*"*© devant
+de paraître devant
-qui décidd» rait de
+qui déciderait de
-848 SANS FAMILLE Me senât-il possible
+Me serait-il possible
-innocence mî ilgré la
+innocence malgré la
-dans l’église? Et
+dans l’église ? Et
-me détendre sans
+me défendre sans
-voulais pas^ que je n^ pouvais pas accuser? Tout
+voulais pas, que je ne pouvais pas accuser ? Tout
-en cel seulement
+en cela seulement
-l’église Saint-Georges; s’ils
+l’église Saint-Georges ; s’ils
-Ah I si
+Ah ! si
-il sau rait bien
+il saurait bien
-sa voiture? et
+sa voiture ? et
-le remplacer? Ces
+le remplacer ? Ces
-en quâi*t d’heure,
+en quart d’heure,
-mais sâfls me
+mais sans me
-j’avais éprouve un
+j’avais éprouvé un
-j’étais
+j’étais enfermé j’étais
-SANS FAMILLE 349 enferriio j’élais tourmenté,
+tourmenté,
-une réponse: — Qu.jnd le magistrat m’interrogerait-il? Quand pourrais- je me
+une réponse : — Quand le magistrat m’interrogerait-il ? Quand pourrais-je me
-? J\\vais entendu
+? J’avais entendu
-répondisse aussi? —
+répondisse aussi ? —
-donc ôtes-vous entré dans l’église? me demanda-t-il. A ces
+donc êtes-vous entré dans l’église ? me demanda-t-il. À ces
-haussant lès épaules; puis
+haussant les épaules ; puis
-à mi-voix El il
+à mi-voix. Et il
-Cela m*aiïecta cruellement
+Cela m’affecta cruellement
-homme n« Kit pas
+homme ne fût pas
-crût inno B. 80
+crût innocent ; à
-350 SANS FAMILLE cent ; a mon
+mon
-dû >oir que
+dû voir que
-le Juge ne
+le juge ne
-Les aurais-je? Parmi
+Les aurais-je ? Parmi
-en farine; elles
+en farine ; elles
-lendemain, san» trop
+lendemain, sans trop
-cela /^ me
+cela ne me
-datait d’hier, le
+datait d’hier le
-Ah I comme
+Ah ! comme
-été fo» de
+été fou de
-de Mattii et
+de Mattia et
-ses peurs^I Le
+ses peurs ! Le
-ma prisoi
+ma prison
-SANS FAMILLE 331 portant
+portant
-m’en disait parce
+m’en disait, parce
-magistrat, jt ii ajouta
+magistrat, et il ajouta
-le raeil’eur moyen
+le meilleur moyen
-de re&ter en
+de rester en
-les bêtea tournent
+les bêtes tournent
-ouvrit. ~~ Passez,
+ouvrit. — Passez,
-jeté tirculairemont autour
+jeté circulairement autour
-nette el complète
+nette et complète
-Elle étaiO assez
+Elle était assez
-plafond êvec de larges fenêtres; elle
+plafond avec de larges fenêtres ; elle
-deux en-
+deux enceintes ;
-352 SANS FAMILLIS ceintes; l’une
+l’une
-l’autre ’>’iverf^< aux
+l’autre ouverte aux
-gens ae justice
+gens de justice
-greffier, ;un tréso rier pour les, amendes,
+greffier, un trésorier pour les amendes,
-un avocat? D’où me venait-il? Quime l’avait donné? Etait -ce MattiaetBob? c’étaie;:’. là
+un avocat ? D’où me venait-il ? Qui me l’avait donné ? Était-ce Mattia et Bob ? c’étaient là
-le policemanqui m’avait arrêté; plusieurs
+le policeman qui m’avait arrêté ; plusieurs
-se -croisèrent, s’embrassèrent,
+se croisèrent, s’embrassèrent,
-me ’relever :
+me relever :
-me défends moi-même
+me défendre moi-même
-plus écrassé par
+plus écrasé par
-étaient vlardés sur
+étaient dardés sur
-de mots. —
+de mots, —
-avait Taïr très-pressé,
+avait l’air très-pressé,
-un ▼ol avait
+un vol avait
-l’église Saint -Georges: les woleurs, un
+l’église Saint-Georges ; les voleurs, un
-s’étaient in*roOuiu
+s’étaient introduits
-SANS FAMILLE 358 dans
+dans
-échelle el en
+échelle et en
-une fenêtre; ils
+une fenêtre ; ils
-eux un^ chien qu’ils avaient
+eux un chien qu’il avaient
-prévenir iu danger,
+prévenir du danger,
-une faible, lumière
+une faible lumière
-avait eeouté et
+avait écouté et
-des craquements; aussitôt
+des craquements ; aussitôt
-à l’échelle; ce
+à l’échelle ; ce
-voleur cm était
+voleur on était
-Silence I Le
+Silence ! Le
-dans Bethnal-Green; puis
+dans Bethnal-Green ; puis
-que ie n’étais
+que je n’étais
-sévèrement I0 |uge ;
+sévèrement le juge ;
-français. ^r,
+français.
-354 SANS FAMILLE Je tis donc
+Je fis donc
-comment U était
+comment il était
-dans réalise à
+dans l’église à
-cette hev^re j*étal au
+cette heure j’étais au
-et demii j’étais
+et demie j’étais
-où étiez- vous à
+où étiez-vous à
-quart ?demand le
+quart ? demanda le
-que vou: étiez
+que vous étiez
-du Grcs-Chêne, et l’ac cusation soutient
+du Gros-Chêne, et l’accusation soutient
-l’église. Pari; du
+l’église. Parti du
-quelques mi nutes, vous
+quelques minutes, vous
-complice sou^ les
+complice sous les
-avec unt échelle,
+avec une échelle,
-dans l’église? me
+dans l’église ? me
-— Jarie l’explique
+— Je ne l’explique
-même pas; mon
+même pas ; mon
-voitures. U ne. me
+voitures. Il ne me
-je regardai, M attia, il me fit signe
+je regardai Mattia, il me fît signe
-serment gur l’Évangile,
+serment sur l’Évangile,
-l’air prodigieu-
+l’air prodigieusement
-SANS FAMILLE 335 sèment majestueux,
+majestueux,
-nez bleuâtre; avant
+nez bleuâtre ; avant
-commença par’ raconter
+commença par raconter
-de grave; il
+de grave ; il
-son gilet; enfin
+son gilet ; enfin
-était accouru; il
+était accouru ; il
-trouvé... qui? ou plutôt quoi? un
+trouvé... qui ? ou plutôt quoi ? un
-leva, 5ecoua sa
+leva, secoua sa
-hier soir? demanda-t-il.
+hier soir ? demanda-t-il.
-c’était moD devoir.
+c’était mon devoir.
-êtes sûr? —
+êtes sûr ? —
-faites pas? ^ Je
+faites pas ? — Je
-— Très- bien :
+— Très-bien :
-que voui n*ave2 pas enfermé k diien dont
+que vous n’avez pas enfermé le chien dont
-question dam l’église?
+question dans l’église ?
-3Hr» SANS FAMILLE —
+—
-l’aurais vu —
+l’aurais vu. —
-bons yeux? —
+bons yeux ? —
-y a, six mois, n’ôtes-vous pas
+y a six mois, n’êtes-vous pas
-un reau qui
+un veau qui
-pareille quci^tion adressée
+pareille question adressée
-caractère, s’éei a le
+caractère, s’écria le
-vraiment importante? —
+vraiment importante ? —
-de l’église? —
+de l’église ? —
-de dîner? — Mais.... —
+de dîner ? — Mais... —
-vous buvez? —
+vous buvez ? —
-pintes 7 — ,Deu:£. — JatSaiiS plus? — Quelquefois^ trois.
+pintes ? — Deux. — Jamais plus ? — Quelquefois trois.
-SANS FAMILLE ’5T <»> Jamais
+— Jamais
-rare. -— Vous
+rare. — Vous
-votre dîiier? — Qu^’lquelois. —
+votre dîner ? — Quelquefois. —
-ou faible? —
+ou faible ? —
-faible. ’— Combien
+faible. — Combien
-en buvez-vous? —
+en buvez-vous ? —
-— Esi-ce que
+— Est-ce que
-pas, Tavocat se
+pas, l’avocat se
-l’avais introduit; je
+l’avais introduit ; je
-mais ili n’avaient rién vu,
+mais ils n’avaient rien vu,
-: Bob^ ses camarades, Taubergiste, qui
+: Bob, ses camarades, l’aubergiste, qui
-l’emploi de. mon temps; cependant
+l’emploi de mon temps ; cependant
-éclairci •i il
+éclairci et il
-l’heure pré*
+l’heure précise
-358 SAHS FAMILLE cise à
+à
-de course Les
+de course. Les
-me demanaj gi je
+me demanda si je
-que Je pouvais
+que je pouvais
-Je rjépondis que
+Je répondis que
-m’en v^ mettais à
+m’en remettais à
-juge fît lire
+juge fit lire
-mon banc; hélas I que a’avais-j» écouif’J a^attiaJ
+mon banc ; hélas ! que n’avais-je écouté Mattia !
-SANS FAHILLB 350 XX BOB. Cène fut qua longtemps
+SANS FAMILLE 359 XX BOB. Ce ne fut que longtemps
-pour m*expliquer comment
+pour m’expliquer comment
-cela arriverait-il? Quand
+cela arriverait-il ? Quand
-du comté? Qu’était cette pi^^on? Où se trouvait- elle? Etait-elle plus
+du comté ? Qu’était cette prison ? Où se trouvait-elle ? Était-elle plus
-que oelle dans
+que celle dans
-et la temps
+et le temps
-tantôt m’assejant sur
+tantôt m’asseyant sur
-360 SANS FAMILLE Un
+dais. Un
-Mattia ; le
+Mattia : le
-dire quil pensait
+dire qu’il pensait
-m’arrivait par- dessus le
+m’arrivait par-dessus le
-cet endroit? Etait-ce parce
+cet endroit ? Était-ce parce
-recette I Ou
+recette ! Ou
-un avertissement? Tout
+un avertissement ? Tout
-en français: «Demain matin
+en français : « Demain matin
-petit jouri» Puis
+petit jour ! » Puis
-effort d’intelli. gence pour
+effort d’intelligence pour
-ces mots; « DemaîD matin
+ces mots : « Demain matin
-ce au’ils signifiaient,
+ce qu’ils signifiaient,
-m’était imp(>§sible de
+m’était impossible de
-au petii jour
+au petit jour
-mes gardes; jusque-là
+mes gardes ; jusque-là
-SANS FAMILLE 361 Aassiiôique la nuit lut tombée, je mt ooachai<lans mon
+Aussitôt que la nuit fut tombée Je me couchai dans mon
-je lâchai de m’endormir; j’entendis
+je tâchai de m’endormir ; j’entendis
-me phi et
+me prit et
-je m’éveillait la
+je m’éveillais la
-revins m asseoir sur
+revins m’asseoir sur
-peur d ’appeler l’attention
+peur d’appeler l’attention
-une holorge sonna trois coups: je
+une horloge sonna trois coups : je
-trop tôt; cependant
+trop tôt ; cependant
-ne l’aurcvis pas
+ne l’aurais pas
-du jour; auloin des
+du jour ; au loin des
-Je roe levai, ot, marchant
+Je me levai, et, marchant
-des pîèlîs, i’allar ouvrir
+des pieds, j’allai ouvrir
-de Tempêchei de
+de l’empêcher de
-prenant a? ec douceur,
+prenant avec douceur,
-362 SANS FAMILLE Quel
+Quel
-été aiiiénage dans
+été aménagé dans
-une prisoDj et
+une prison, et
-pour garde? les
+pour garder les
-pas tout: les
+pas tout : les
-donc iolie d’espérer
+donc folie d’espérer
-m’être trompé; cependant
+m’être trompé ; cependant
-Il rce vijt éoilé contre
+Il me vit collé contre
-barreaux. -- Chut ! dit- il faiblement.
+barreaux. — Chut ! dit-il faiblement.
-me fît un
+me fit un
-fenêtre. Sam
+fenêtre. Sans
-Î5ANS FAMILLB 3R5 comprendre,
+comprendre,
-main ruo parut
+main me parut
-un soufflemen*, et
+un soufflement, et
-papier un roulé
+papier fin roulé
-ce napier, mais
+ce papier, mais
-encore Assez clair pour , le je
+encore assez clair pour que je
-les lire; je
+les lire ; je
-sur • mes murailles; je
+sur mes murailles ; je
-: Tu
+: « Tu
-un policeman; place-toi
+un policeman ; place-toi
-par laquoUe tu monteras, quand
+par laquelle tu monteras ; quand
-(compte-les bien) voire train
+(compte-les bien)votre train
-une jonction; ouvre
+une jonction ; ouvre
-et jette-twi à
+et jette-toi à
-: élance-toi étends tei qiains en
+: élance-toi, étends tes mains en
-les rpieds; aussitôt à ter’’e, monte
+les pieds ; aussitôt à terre, monte
-gauche, laouB serons
+gauche, nous serons
-un bon, cheval
+un bon cheval
-364 SANS FAMILLB t’eui uie lie r ;
+t’emmener ;
-crains rien; deux jours api es nous
+crains rien ; deux jours après nous
-bon espoir; surlout éiance-toi au
+bon espoir ; surtout élance-toi au
-tombe "sur tes piedsl » Sauvé 1 Je
+tombe sur tes pieds. » Sauvé ! Je
-: Nous
+: « Nous
-cet arrangement Et
+cet arrangement. Et
-de gauche; tomber
+de gauche ; tomber
-me Suer. Mieux
+me tuer. Mieux
-Ah I comme
+Ah ! comme
-: Deux
+: « Deux
-abandonner Capi; s’il
+abandonner Capi ; s’il
-l’ayant laâché, je
+l’ayant mâché, je
-n’avais plu^ qu’à dormir tranquillement; et
+n’avais plus qu’à dormir tranquillement ; et
-si bien,’ que
+si bien, que
-m’apporta à^inanger. Le
+m’apporta à manger. Le
-le lendemaiii, dam Taprès-midi, un
+le lendemain, dans l’après-midi, un
-connaissais paB
+connaissais pas
-SANS TAMILLE 365 entra
+entra
-suivre ; je vis ftT«c satisfaction
+suivre : je vis avec satisfaction
-d’environ cin lante ans
+d’environ cinquante ans
-très-souple. LiBc/iOies purent
+très-souple. Les choses purent
-prescriptions ie Mattia,
+prescriptions de Mattia,
-; ie policeman
+; le policeman
-de moi; nous
+de moi ; nous
-me dit-il — Un peu —
+me dit-il. — Un peu. —
-le comprenez? — A peu
+le comprenez ? — À peu
-le monde-, rien
+le monde ; rien
-de bontés; ainsi
+de bontés ; ainsi
-n’avais rieo à
+n’avais rien à
-que, voyez▼ous, il
+que, voyez-vous, il
-il fnnt choisir
+il faut choisir
-368 SANS FAMILLE voyez
+voyez
-ma bienveillance, » il
+ma bienveillance », il
-le frapnait ea face Tayant glacé,
+le frappait en face l’ayant glacé,
-je pus; je
+je pus ; je
-j’étais ei^core en
+j’étais encore en
-étrange I ma
+étrange ! ma
-SANS FAMILLff 36? J’ouvris. les >dux, un
+J’ouvris les yeux, un
-chien jauji*^ était
+chien jaune, était
-de Mailla, quî sd tenait
+de Mattia, qui se tenait
-cela va-t-il? me
+cela va-t-il ? me
-en st retournant.
+en se retournant.
-sais pas; bien,
+sais pas ; bien,
-cria Bob, J’étais
+cria Bob. J’étais
-me lisait. —
+me disait. —
-secousse t*a étourdi
+secousse t’a étourdi
-il l’a rapporté
+il t’a rapporté
-cru mort. Quelle peur I quelle douleur I mais
+cru mort Quelle peur ! quelle douleur ! mais
-— Etle policeman? ^ Il
+— Et le policeman ? — Il
-ceux deCapij mais ce n était pas
+ceux de Capi ; mais ce n’était pas
-puisque Çapi était
+puisque Capi était
-Capi 1 dis-je, où est-il? Avant
+Capi ! dis-je, où est-il ? Avant
-chien jaunt
+chien jaune
-SANS FAMILLE avait
+avait
-me iecliail en
+me léchait en
-dit Mattia,nous l’avons fait teindr’Çî. Je
+dit Mattia, nous l’avons fait teindre. Je
-ses caresses,et je Tem brass«J. —
+ses caresses, et je l’embrassai. —
-dis-je. •- C’est
+dis-je. — C’est
-la loue ;
+la toile ;
-elle n*avait plus
+elle n’avait plus
-carriole donneraient dérouterait, les
+carriole donneraient, dérouterait les
-Normandie, àlsigny ;
+Normandie, à Isigny ;
-fait :’ qu’estce que
+fait ; qu’est-ce que
-moi, pauvremisérable I C’est
+moi, pauvre misérable ! C’est
-faire spuier du
+faire sauter du
-c’est iui qui
+c’est lui qui
-ce chevai; enfin
+ce cheval ; enfin
-SANS FAMILLE c’est lui (jui va no’is procurer
+c’est lui qui va nous procurer
-pour pa.v. . en
+pour passer en
-tu vouuiir t’embarquer
+tu voulais t’embarquer
-tu voii qu’il lait bon
+tu vois qu’il fait bon
-eu Tidée de
+eu l’idée de
-s’en apercevoir; il
+s’en apercevoir ; il
-Capi m’ajant senti,
+Capi m’ayant senti,
-de France: de
+de France ; de
-se Souvent des
+se trouvent des
-ne voj^aient qu’une
+ne voyaient qu’une
-connaissaient b mieux,
+connaissaient le mieux,
-cocher ; cependant
+cocher : cependant
-fallait tous arrêter
+fallait nous arrêter
-370 SANS FAMILLE pour
+pour
-nous n’eotrâmes f/as dans
+nous n’entrâmes pas dans
-s’arrêta eki plein
+s’arrêta en plein
-reconnaissance émue; mais
+reconnaissance émue ; mais
-plus do deux
+plus de deux
-samedis pourlsigny, et
+samedis pour Isigny, et
-bonne heure; or, nous rtionsle vendredi.
+bonne heure ; or, nous étions le vendredi.
-la p liile, sous
+la paille, sous
-As-tu peur? me
+As-tu peur ? me
-et non; j’ai
+et non ; j’ai
-d’être repris; mais
+d’être repris ; mais
-n’est-ce î)as avouer
+n’est-ce pas avouer
-est coupable? Voiià surtout
+est coupable ? Voilà surtout
-me louirmente :
+me tourmente :
-ma défense? —
+ma défense ? —
-tout ’faire pour
+tout faire pour
-paraisses }ias •urle banc des assises; cela
+paraisses pas sur le banc des assises ; cela
-SANS FAMILLB 3TI là,
+là,
-est acquitté; moi
+est acquitté ; moi
-idée fixa ûe t emmener en
+idée fixe de t’emmener en
-peur aue cette
+peur que cette
-bien fait; et
+bien fait ; et
-qu’il arr/vo Je n’aurai
+qu’il arrive je n’aurai
-n’arrivera riee, va,
+n’arrivera rien, va,
-tranquille. A l’arrêt du tram ton policeman rura fait son rapport; mais avant i^u’on organise
+tranquille. À l’arrêt du train ton policeman aura fait son rapport ; mais avant qu’on organise
-être inquiétés; mais
+être inquiétés ; mais
-comme M^attia^ assuré qu’aprè? l’arrêt
+comme Mattia, assuré qu’après l’arrêt
-nous poursuivre; là
+nous poursuivre ; là
-pouvait itre grand.
+pouvait être grand.
-route déserte; de
+route déserte ; de
-: lei villages
+: les villages
-lumière attardée; seuls
+lumière attardée ; seuls
-notre ccàrg’». rapide
+notre course rapide
-leurs aboiem(:«it3; quand
+leurs aboiements ; quand
-laisser soufO<ir, nous deseèndions de
+laisser souffler, nous descendions de
-collions li tête
+collions la tête
-qui a^ait l’oreille
+qui avait l’oreille
-n’entendait aucui
+n’entendait aucun
-J72 SANS FAMILLE bruit
+bruit
-milieu del uiiitire et
+milieu de l’ombre et
-défendre c’a froid, cai depuis
+défendre du froid, car depuis
-; qu&nd nous
+; quand nous
-de sel; nous
+de sel ; nous
-un phare; nous
+un phare ; nous
-le coh duisit doucement
+le conduisit doucement
-resta ab • sent me
+resta absent me
-tremblais moi-même, —
+tremblais moi-même. —
-basse. Etait-ce bien vrai? Le
+basse. Était-ce bien vrai ? Le
-ou h^eurtaient une
+ou heurtaient une
-plus sensiWes au
+plus sensibles au
-tremblement. Enfin nous entendîmes \in bruit
+tremblement. Enfin, nous entendîmes un bruit
-le cheiniq qu’avait
+le chemin qu’avait
-qui re* fesait; c’était
+qui revenait ; c’était
-se décider
+se décider.
-SANS FAMIIIR ST.) Bob n’était jsas seul.
+Bob n’était pas seul.
-s’approcha ^^ nous, nous v^mes que
+s’approcha de nous, nous vîmes que
-un hoaaie vêtu
+un homme vêtu
-et co^flfe ’f^^^ bonnet
+et coiffé d’un bonnet
-son tour; nous
+son tour ; nous
-un jour; je
+un jour ; je
-en sloop; nous
+en sloop ; nous
-à bord; alors
+à bord ; alors
-heures, dit-ii, restez
+heures, dit-il, restez
-cabine, ee fut
+cabine, ce fut
-bras e\ m’embrassa; ii ne tremblait Dius.
+bras et m’embrassa ; il ne tremblait plus. XXI
-314 SAN^ FAMILLK ZXl tE CYGNB Après
+374 SANS FAMILLE XXI LE CYGNE Après
-nous n’emendîmes que
+nous n’entendîmes que
-de Teau contre la carène; mais
+de l’eau contre la carène ; mais
-il s’aftima; des
+il s’anima ; des
-le pont; on
+le pont ; on
-il j eut
+il y eut
-au cabestan; une
+au cabestan ; une
-fut hissée; le
+fut hissée ; le
-; —nous étions
+; — nous étions
-de tar» gage ne
+de tangage ne
-navire s’abaissait, en
+navire s’abaissait en
-ou sontre son
+ou contre son
-Mattia l dis-je
+Mattia ! dis-je
-es sauvé; au reste Jt
+es sauvé ; au reste je
-SANS FA.MILLR 375 me
+me
-serait ainsi; quand
+serait ainsi ; quand
-vent secou.ni la
+vent secouait la
-mer noue allions dunz^r :
+mer nous allions danser :
-fut o\jr verte —
+fut ouverte : —
-Où est-©n moins
+Où est-on moins
-demanda Maltia. —
+demanda Mattia. —
-Mattia. ~ Déjà
+Mattia. — Déjà
-es sauvé; mais
+es sauvé ; mais
-comme g’il allait
+comme s’il allait
-contraire i} s’élevait
+contraire il s’élevait
-les vaguei, porté,
+les vagues, porté,
-876 SANS FAMILLE Je
+Je
-les /umières du port n*éiaient plusc5ue des
+les lumières du port n’étaient plus que des
-à TAngleterre. —
+à l’Angleterre. —
-à Isigny; c’est
+à Isigny ; c’est
-que V Eclipse. Toute
+que l’Éclipse. Toute
-et môme plus
+et même plus
-pauvre Maltia l et
+pauvre Mattia ! et
-le mai de
+le mal de
-du sudouest, et
+du sud-ouest, et
-— Barfleur , me
+— Barfleur, me
-lorsque Y Eclipse accosta
+lorsque l’Éclipse accosta
-l’avoir rena^rcié comme
+l’avoir remercié comme
-convenait. ’— QuaiMi vous
+convenait. — Quand vous
-main, l’£’c/ê/?ie part
+main, l’Éclipse part
-BANS FAMILLE 377 C’était
+C’était
-mais quepous n’avions
+mais que nous n’avions
-d’accepter, ayani f.bacun nos
+d’accepter, ayant chacun nos
-mer ie sitôt.
+mer de sitôt.
-France, n’ayant’ que
+France, n’ayant que
-dans latente de
+dans la tente de
-du Gros-Chêne; —
+du Gros-Chêne ; —
-famille Driscol) ;
+famille Driscoll ;
-association av^^c Bob
+association avec Bob
-amitié, 3til n’avait
+amitié, et il n’avait
-de V Eclipse, fut
+de Éclipse, fut
-d’acheter ensuite, deux
+d’acheter ensuite deux
-aiguilles, e^ enfin
+aiguilles, et enfin
-indispensable encor? que
+indispensable encore que
-utiles cependant,’’— une
+utiles cependant, — une
-France. Kq eûet, où
+France. En effet, où
-étions eià
+étions en
-378 iANS FAMILLE France Y Quelle route suivre? Comment nous diri Ce
+France ? Quelle route suivre ? Comment nous diriger ? Ce
-— Laquelle? —
+— Laquelle ? —
-dire Gon idée,
+dire son idée,
-tu l’ai rencontrée
+tu l’as rencontrée
-; lia été
+; il a été
-le Cygne; si
+le Cygne ; si
-le Cygne, — • Qui
+le Cygne. — Qui
-en Francel —
+en France ? —
-la risquer? Moi
+la risquer ? Moi
-que aoui
+que nous
-SANS FAMILLE 373 retrouvions
+retrouvions
-et moD avis est (|u« nous
+et mon avis est que nous
-Benjamin, Etienncttel —
+Benjamin, Étiennette ! —
-madame Milli • gan; il
+madame Milligan ; il
-bien I gagnons la Seine^ dit Matlia. —
+bien ! gagnons la Seine, dit Mattia. —
-cela fait? —
+cela fait ? —
-fait beaucoup; j’ai
+fait beaucoup ; j’ai
-à Vitalii que
+à Vitalis que
-le chercher; si
+le chercher ; si
-l’église Saint- Georges, je
+l’église Saint-Georges, je
-Ne peut- on pas
+Ne peut-on pas
-plus loin; je
+plus loin ; je
-les marinwrs, les hâleurs, le
+les mariniers, les haleurs, le
-aux autre» Utcauj, on
+aux autres bateaux, on
-la Seia^
+la Seine ;
-380 SANS FAIJIL.E si noubne le
+si nous ne le
-les ri vières de
+les rivières de
-finirons par bien le
+finirons bien par le
-d’objections .à présente’ contre l’idée dB Mattia; il
+d’objections à présenter contre l’idée de Mattia ; il
-de Capi; teint
+de Capi ; teint
-moi Capi; nous
+moi Capi ; nous
-longs savonnages; il
+longs savonnages ; il
-Caen, Pont-l’Evêque et
+Caen, Pont-l’Évêque et
-nous déboucb^’Toes après
+nous débouchâmes après
-aperçut toui â coup
+aperçut tout à coup
-lui la»Seine, décrivant
+lui la Seine, décrivant
-ses CLax calmes
+ses eaux calmes
-navires ^ux blanches
+navires aux blanches
-vapeur, dout la fiimée montait
+vapeur, dont la fumée montait
-déclara (jue cette vuele réconciliait
+déclara que cette vue le réconciliait
-l’eau, etqu’il comprenait
+l’eau, et qu’il comprenait
-sur ceirQ ttdn q aille rivière,
+sur cette tranquille rivière,
-fraîches prairies dn- J
+fraîches prairies, de
-SANS FAMILLE 381 ces cnaraps bien
+ces champs bien
-ces boio sombres qiiî Ken Cad raient de
+ces bois sombres qui l’encadraient de
-madame Miiii^an a
+madame Milligan a
-en fai* sant causer I«s gens
+en faisant causer les gens
-interrogent euxmêmes ceux
+interrogent eux-mêmes ceux
-— Cest-y un
+— C’est-y un
-un ôa^^’aM de
+un batiau de
-vous demandez? — Cest-y un bachot? — Cesty une
+vous demandez ? — C’est-y un bachot ? — C’est y une
-une péniche? Quand n«us eûmes
+une péniche ? Quand nous eûmes
-questions ^u’on nous
+questions qu’on nous
-Cygne n’éXdM jamais
+Cygne n’était jamais
-meilleur résultat; à
+meilleur résultat ; à
-du Cygne; à
+du Cygne ; à
-conséquent OD remarque
+conséquent on remarque
-de môme encore.
+de même encore.
-questionnant touiours, mais
+questionnant toujours, mais
-; qu« madame
+; que madame
-embarqués i Quillebeuf
+embarqués à Quillebeuf
-ne trouvionf
+ne trouvions
-882 SANS FAMILLE pas irace de
+pas trace de
-devions al’erjusqu u Paris,
+devions aller jusqu’à Paris,
-Paris. CcxQûioe nous
+Paris. Comme nous
-encore (^agner chaque
+encore gagner chaque
-aller dlsigny à
+aller d’Isigny à
-la Marne? C’était
+la Marne ? C’était
-au Cygne; c’était
+au Cygne ; c’était
-le Cygne; il
+le Cygne ; il
-Deux moisi Gela lui
+Deux mois ! Cela lui
-qu’importait I En marchant noue fini* rions toujours
+qu’importait ! En marchant nous finirions toujours
-nous n’eus* sions que
+nous n’eussions que
-avait celle» de
+avait celles de
-rien i le fait capital.
+rien : le fait capital,
-SANS PAM-LLE extraordinaire,
+extraordinaire,
-le Cygm était ’et^ouvé. —
+le Cygne était retrouvé. —
-eu raison? criait
+eu raison ? criait
-faisaient s*envoler mon
+faisaient s’envoler mon
-arrêter mainte* nant pour
+arrêter maintenant pour
-quitté Montereau; il
+quitté Montereau ; il
-en môme temps
+en même temps
-le Cygne^ et
+le Cygne, et
-de Bour gogne ou
+de Bourgogne ou
-du Nivernaig. Nous
+du Nivernais. Nous
-au conflueni de
+au confluent de
-remonter lYonne ;
+remonter l’Yonne ;
-; ellemême nous
+; elle-même nous
-madame Milligau et
+madame Milligan et
-Depuis quti nous
+Depuis que nous
-Cygne _ nou8 ne df nnions plus
+Cygne nous ne donnions plus
-temps k nos repré3entations, et
+temps à nos représentations, et
-consciencieux p«^ comprenait
+consciencieux ne comprenait
-lui per
+lui permettions-nous
-384 SANS FAMILLE mettions-aous pas
+pas
-la sébi’e entre
+la sébile entre
-devant » l’honorable
+devant « l’honorable
-la poche? il
+la poche ? il
-n’attendions plus; aussi
+n’attendions plus ; aussi
-— ■ Dépêchons-nous,
+— Dépêchons-nous,
-la fatfgue, si
+la fatigue, si
-heure. -^ — Eveille-moi, disait
+heure. — Éveille-moi, disait
-à dormii. Et
+à dormir. Et
-jambes. ’Pour faire
+jambes. Pour faire
-est malsaine; » nous
+est malsaine » ; nous
-importait I Cependant
+importait ! Cependant
-encore i
+encore la cuisinière
-SANS FAMILLE 385 ^3 ruisiuière qui
+qui
-aux cunîitures, disait-il,
+aux confitures, disait-il,
-des taries à
+des tartes à
-— Ohl Et
+— Oh ! Et
-le Cygne; mais,
+le Cygne ; mais,
-nous avion» de
+nous avions de
-tenait oresque toujours
+tenait presque toujours
-placé Bur le
+placé sur le
-aussi quelquefo’is. ■ Arthur
+aussi quelquefois. » Arthur
-mieux. Nou& approchions de Dreuzy; encore doux jourii encore
+mieux. Nous approchions de Dreuzy ; encore deux jours, encore
-heures seulemenk II. 21
+heures seulement.
-383 SANS FAMILLK Enfin
+Enfin
-précédent, ^t nous
+précédent, et nous
-nous courons; Capi,
+nous courons ; Capi,
-arrivons ; elle
+arrivons : elle
-ce n*est pas
+ce n’est pas
-deux instantanément» et
+deux instantanément, et
-s’est-il passé? Mais
+s’est-il passé ? Mais
-la for* muions ni
+la formulons ni
-l’oncle <lo Lise.
+l’oncle de Lise.
-vient d&ss la
+vient dans la
-Madame Suriot? demandons-nous.
+Madame Suriot ? demandons-nous.
-une questiop absurde. ~ Elle nest plus
+une question absurde. — Elle n’est plus
-la fia, — Et o’iiést elle? — En Egypte»
+la fin. — Et où est-elle ?
-SANS FAMILLR 387 Nous
+— En Égypte. Nous
-En Kijypte 1 Nous nt savons
+En Égypte ! Nous ne savons
-que l’Egypte, et
+que l’Égypte, et
-loin, trèsdoin, quelque part iu delà
+loin, très-loin, quelque part au delà
-dame .::laise.. Lise
+dame anglaise. Lise
-Cygne I Rêvons-nous
+Cygne ! Rêvons-nous
-réalité. . —
+réalité. —
-me demande-t-elle —
+me demande-t-elle. —
-quand Suriat a
+quand Suriot a
-dit-elle. -Noyé! —
+dit-elle. — Noyé ! —
-Ah I vous
+Ah ! vous
-pas qui» Suriot
+pas que Suriot
-et qu’éla-nt passé
+et qu’étant passé
-un clou: c’est
+un clou : c’est
-ça trop.souvent. Pour
+ça trop souvent. Pour
-bien em harassée quoiqu’elle
+bien embarrassée quoiqu’elle
-que voulezvous, quand
+que voulez-vous, quand
-qu’on oCrait à
+qu’on offrait à
-en Egypte pour
+en Égypte pour
-avait ét«4 la
+avait été la
-qu’un soir.s’arrôte à l’écluse, une dame anglaisé qui
+qu’un soir s’arrête à l’écluse une dame anglaise qui
-garçon malpde. On
+garçon malade. On
-qui cherckait un
+qui cherchait un
-tout ?eul sur
+tout seul sur son bateau,
-388 SANS FAMILLE s^n batetiu, demande
+demande
-en promettanide se
+en promettant de se
-faire guév^p, enfin de lur.assurer un
+faire guérir, enfin de lui assurer un
-bien donne, douce
+bien bonne, douce
-monde. Cathenne accepte et
+monde. Catherine accepte, et
-en Egypte. C’est
+en Égypte C’est
-un jour,! alors
+un jour, alors
-tête comme^ moi: —
+tête comme moi : —
-anglaise allait-elle? demanda-t-iK —
+anglaise allait-elle ? demanda-t-il. —
-me , faire
+me faire
-lettre.
+lettre. XXII Les beaux langes ont dit vrai.
-FAMILLE ygQ XXÎI LES
+FAMILLE 389 XXII LES
-ce quejenê pensais
+ce que je ne pensais
-à Dreuzy; tandis
+à Dreuzy tandis
-nous arriveT d’heureux I Et
+nous arriver d’heureux ! Et
-sous. Â Decize,
+sous. À Decize,
-débouche dant 22.
+débouche dans
-390 SANS IfAMlLtlS iaLeire, nous
+nous
-du Cyn^^:*: il
+du Cygne : il
-canal latéral; et
+canal latéral ; et
-que iiouo bui vons jusqu’à Digoin; là
+que nous suivons jusqu’à Digoin ; là
-Centre jusqu^à Chalon.
+Centre jusqu’à Chalon.
-par CharoUes nous
+par Charolles nous
-de marche; mais
+de marche ; mais
-ni Tun ni
+ni l’un ni
-le dépassons; il
+le dépassons ; il
-bien l’at-il remonté? en
+bien l’a-t-il remonté ? en
-Milligan at-elle été
+Milligan a-t-elle été
-la France? Au
+la France ? Au
-vont el viennent
+vont et viennent
-la Suisse; nous suivons dûn<; le cours d^u Rhône.
+la Suisse ; nous suivons donc le cours du Rhône.
-madame MiUi* gan. nous arrivions àlucca, comme
+madame Milligan, nous arrivions à Lucca, comme
-serait onîente. Pauvre cher Mattia. il
+serait contente. Pauvre cher Mattia, il
-que
+que j’aime, et
-SANS f*AMILLIÎ 39! ’aimo,.ei moi
+moi
-sa tite sœur. A partir
+sa petite sœur. À partir
-car la Rhône
+car le Rhône
-la aitjmo facilité
+la même facilité
-plus qije six
+plus que six
-sur nous; cependant,
+sur nous ; cependant,
-Milligan Teut visiter
+Milligan veut visiter
-la rivière; quelle
+la rivière ; quelle
-sa lorme, c’est
+sa forme, c’est
-une sorto d’estacade
+une sorte d’estacade
-le protège, et
+le protégé, et
-s’est-il passé? Qu’esl-il arrivé à Arthur? Nous
+s’est-il passé ? Qu’est-il arrivé à Arthur ? Nous
-cœur étouiFo par Tangoissii. Mais
+cœur étouffé par l’angoisse. Mais
-ainsi immobiles; il
+ainsi immobiles ; il
-Un )iomme que
+Un homme que
-répondre : c’est
+répondre ; c’est
-le Cygne, —
+le Cygne. —
-avec •es deu:f enfants, "^ garçon
+avec ses deux enfants, un garçon
-893 SANS FAMILLE fille
+fille
-a abandoiinéson bateau
+a abandonné son bateau
-loin. hSL dame
+loin. La dame
-dame présentement? demanda
+dame présentement ? demanda
-de Vevej ;
+de Vevey ;
-Vevey I A Genève
+Vevey ! À Genève
-devant nous; et j uisque madame
+devant nous ; et puisque madame
-trouver ; il
+trouver : il
-jours avo4r après
+jours avoir après
-Seyssel, nodS cherchons, . aux
+Seyssel, nous cherchons, aux
-la montagne , laquelle
+la montagne, laquelle
-sommes arrivés; il
+sommes arrivés ; il
-avons rroii
+avons trois sous
-page 0 -1 1676 3107 "SANS FAMILLE 303 SOUS en
+en
-souliers n*ont plus
+souliers n’ont plus
-avec elle: Blonay, Corsier, Tour-dePeilz, Clarens,
+avec elle : Blonay, Corsier, Tour-de-Peilz, Clarens,
-visiter jiousmêmes toutes
+visiter nous-mêmes toutes
-belle recette; autrefois,
+belle recette ; autrefois,
-trouvé Je moindre
+trouvé le moindre
-que nooB L continuions nos
+que nous continuons nos
-allant droi* devant noua au
+allant droit devant nous au
-394 SANS FAMILLE maisons
+maisons
-que Ces fenêtres soiciit ouvertes ou fermées; mais
+que ces fenêtres soient ouvertes ou fermées ; mais
-et cepen- j dant nous
+et cependant nous
-la ’ " montagne
+la montagne
-du lac; c’étaient
+du lac ; c’étaient
-consciencieusement visité les
+consciencieusement visite les
-côté wl de
+côté de
-des moasses veloutées
+des mousses veloutées
-sablées,
+sablées, serpentant
-SANS FAMILLE Sî^îi scf)!"!.» nt autour do pelouses
+autour de pelouses
-çà ^^( ià de massils d*arbustes et de fleurs; puis
+çà et là de massifs d’arbustes et de fleurs ; puis
-la Verdun s’élevait
+la verdure s’élevait
-luxueuse ou^ne élégante
+luxueuse ou une élégante
-plantes grimpantes; et
+plantes grimpantes ; et
-avaient À travers
+avaient à travers
-se -trouvaient dans
+se trouvaient dans
-forces, «e qui,
+forces, ce qui,
-pas souci; j’avais
+pas souci ; j’avais
-à tuetôte la
+à tue-tête la
-ce mur^ mais
+ce mur, mais
-no piccinotto, Gona iancella oghi venncnno acqua. Ouelle pouvait
+no piccinotto Cona lancella oghi vennenno acqua. Quelle pouvait
-ne recoi/nalssais sa voir ;
+ne reconnaissais pas sa voix ;
-des soupire étouffés
+des soupirs étouffés
-joie five en
+joie vive en
-896 SANS FAMILLE Incapable
+Incapable
-m’écriai ; —
+m’écriai : —
-chante ainsi? Et la VOIX répondit
+chante ainsi ? Et la voix répondit
-— Remil MûTi nom
+— Rémi ! Mon nom
-moi. ComiDô nous
+moi. Comme nous
-Lise î Enfin
+Lise ! Enfin
-la quesiion que
+la question que
-le miracla s’était
+le miracle s’était
-en m’entendônt chanter,
+en m’entendant chanter,
-me voynni revenir
+me voyant revenir
-violente émo C&OD. A. cette
+violente émotion. À cette
-fortement s#-
+fortement secoué,
-SANS FAMILLE 397 ’ oué, que
+que
-à jne branche^de la haie. Mais’ ce
+à une branche de la haie. Mais ce
-— Oi; est
+— Où est
-mal articulés; alors
+mal articulés ; alors
-se laire comprendre
+se faire comprendre
-se troufait Arthur
+se trouvait Arthur
-à mivoix • —
+à mi-voix : —
-effrayé. *— Ne
+effrayé. — Ne
-parle pat de
+parle pas de
-cette place; tâche d’être seule; maintenant ▼a-t’en.
+cette place ; tâche d’être seule ; maintenant va-t’en.
-$98 SANS FAMILLE Elle Msita. — Va-f*en, je
+Elle hésita. — Va-t’en, je
-nous cachèrent; là,
+nous cachèrent ; là,
-madame Miliigan; pendant
+madame Milligan ; pendant
-James Mîlligan pourrait
+James Milligan pourrait
-madame Miliigan tout
+madame Milligan tout
-nous savons; comme M. Miliigan ne m*a jamais
+nous savons ; comme M. Milligan ne m’a jamais
-madame Miliigan qui
+madame Milligan qui
-Mattia proposait; je
+Mattia proposait ; je
-courte ’distance; là,
+courte distance ; là,
-James Miliigan, je pourrais; me
+James Milligan, je pourrais me
-J’attendis longtemps^ couché sur là mousse,
+J’attendis longtemps, couché sur la mousse,
-de Mattia,i et
+de Mattia, et
-de «dix fois
+de dix fois
-trompés, lorsqu’en013^^ je
+trompés, lorsqu’enfin je
-madame Miliigan. Je
+madame Milligan. Je
-ses bras^et se
+ses bras et se
-le from tendrement, C’était
+le front tendrement. C’était
-; maïs i]
+; mais il
-SANS FAMILLS 390 me
+me
-m’avait paç aerrd ainsi dan? ses
+m’avait pas serré ainsi dans ses
-cher enfant! dit-elle.
+cher enfant ! dit-elle.
-oui... mormura-t-elle. Ces
+oui... murmura-t-elle. Ces
-pensée Intérieure, mais
+pensée intérieure, mais
-cette pensée; jo sentais
+cette pensée ; je sentais
-de Theure pré** sente. —
+de l’heure présente. —
-des yeur, votre
+des yeux, votre
-bien graves; voulez-vous
+bien graves ; voulez-vous
-touche i votre
+touche à votre
-après avbir consulté
+après avoir consulté
-moment vouj devez
+moment vous devez
-camarade, commt l’ami,
+camarade, comme l’ami,
-frère d’Ar»
+frère d’Arthur, et vous devez,
-400 SANS FAMILLE thur, et vous aevez, dès
+dès
-à Thôtel des
+à l’hôtel des
-madame Milliganî demandai-je à Maltia. —
+madame Milligan ? demandai-je à Mattia. —
-choses, ah! la
+choses, ah ! la
-dame I la
+dame ! la
-dame I —
+dame ! —
-d’interroger Maltia, mais
+d’interroger Mattia, mais
-répondre, on il
+répondre, ou il
-madame MiJligan, nous
+madame Milligan, nous
-des Fues, nous
+des rues, nous
-un do mes tique en
+un domestique en
-qui nouî. conduisit à noire appartement
+qui nous conduisit à notre appartement
-parut celle, notre
+parut belle, notre
-était toujour»
+était toujours immobile
-^ANS FAMILLK 401 ira mobile attendant
+attendant
-que ous voulions
+que nous voulions
-faire àorvir sur
+faire servir sur
-verandah. -* Vous
+verandah. — Vous
-des tartes? demanda
+des tartes ? demanda
-à M vhubarde, tarte
+à la rhubarbe, tarte
-ces tartes, — Des tro?s? —
+ces tartes. — Des trois ? —
-comme rôti? comme Idgumes ? A chaque
+comme rôti ? comme légumes ? À chaque
-quitta, m’em brassant tendrement
+quitta, m’embrassant, tendrement
-tendresse at la
+tendresse et la
-402 SAIIS FAMILLE que
+que
-sa place; elle
+sa place ; elle
-nous atc tendait chez
+nous attendait chez
-voiture étai^ à
+voiture était à
-c’était vluv calèche
+c’était une calèche
-roulé carrosse; Gapi aussi
+roulé carrosse ; Capi aussi
-la tôle remplie
+la tête remplie
-madame Millik’an, Arthur
+madame Milligan, Arthur
-un divan^et Lise.
+un divan, et Lise.
-pour l’embrasser; j’embrassai
+pour l’embrasser ; j’embrassai
-fut nuadame Milligan
+fut madame Milligan
-m’embrassa. Enfin,
+m’embrassa. — Enfin,
-demander Texplicationde ces
+demander l’explication de ces
-je v)s entrer
+je vis entrer
-mes bras; pendant
+mes bras ; pendant
-Vous û* avez rien
+Vous n’avez rien
-et mettei voire main
+et mettez votre main
-SAffS FAMILLE 403 A ce
+À ce
-dents pointues; il
+dents pointues ; il
-voix lenie, qui
+voix lente, qui
-mon ûls aîné
+mon fils aîné
-— Bile me
+— elle me
-Que signifie? dit
+Que signifie ? dit
-décomposée. — ... Cet
+décomposée. –... Cet
-un fol commis
+un vol commis
-fait désaveux complets; voici
+fait des aveux complets ; voici
-le constate; il
+le constate ; il
-qu’on nele découvdt pas; voici
+qu’on ne le découvrît pas ; voici
-qui ord été
+qui ont été
-l’excellente femme^qui a
+l’excellente femme qui a
-mon fils; voulezvous voir
+mon fils ; voulez-vous voir
-; voulez- vous voir ces linges? M.
+; voulez-vous voir ces linges ? M.
-étrangler tous; puis
+étrangler tous ; puis
-la porté; mais
+la porte ; mais
-tribunaux pensd* ront de
+tribunaux penseront de
-4ti4 JA!TS FAMILIK Sans
+Sans
-— répondit: —
+— répondit : —
-les tribunaux; moi
+les tribunaux ; moi
-de Bjon luûri. La
+de mon mari. La
-mon oncle; alors
+mon oncle ; alors
-pus mo jeter
+pus me jeter
-Quand noire émotion
+Quand notre émotion
-que j*ai bien gardé Bon secret? dit-il.
+que j’ai bien gardé son secret ? dit-il.
-que Terreur n’était pas possibleQuelle douleur
+que l’erreur n’était pas possible. Quelle douleur
-après vouas avoir
+après vous avoir
-sommes réunis; c’est
+sommes réunis ; c’est
-que vous, vivrez avec^rotre mère,
+que vous vivrez avec votre mère,
-montra Lise^’SÎinsi que
+montra Lise ainsi que
-malheureux.
+malheureux. XXIII
-SANS FAMILLS iD5 xxm EH FAMILLB. Les
+SANS FAMILLE 405 XXIII EN FAMILLE. Les
-écoulées, ^ nombreuses^ mail courtes,
+écoulées, — nombreuses, mais courtes,
-a nonseulement une
+a non-seulement une
-les étab’es, ou
+les étables, ou
-coin d*un bois
+coin d’un bois
-C’est k une
+C’est à une
-406 SANS FAMILLE OU je
+je
-malgré le^t >is^inage de
+malgré le voisinage de
-une SGi*.e d’ûsplanade naturelle,
+une sorte d’esplanade naturelle,
-cube, el il es’t flanqué d’une grosse^tour ronde
+cube, et il est flanqué d’une grosse tour ronde
-coin. Lev\ deux façâdesi exposées
+coin. Les deux façades, exposées
-; ceLes du nord fil de
+; celles du nord et de
-le ssôvps d’un
+le corps d’un
-serpe ci la
+serpe ni la
-nous habitoûÇ en
+nous habitons en
-les ans. occupé
+les ans, occupé
-famille cme je
+famille que je
-mes soufô* aiïS que
+mes souvenirs que
-mets çn crdre.
+mets en ordre.
-SA5S FAMILLE 407 Nous ailoiib baptiser notre promier enfant,
+Nous allons baptiser notre premier enfant,
-mes aoiis des
+mes amis des
-d’eux im récit
+d’eux un récit
-ou Taffection qu iis ont
+ou l’affection qu’ils ont
-le lithographe; et
+le lithographe ; et
-jour mômej’attends les
+jour même j’attends les
-en donnuer une
+en donner une
-chacun d« mes
+chacun de mes
-je fais, aussi
+je fais aussi
-ma femme,. qui
+ma femme, qui
-n’attend pas; seuls
+n’attend pas ; seuls
-que goit la
+que soit la
-plus. .Pauvre cher
+plus. Pauvre cher
-heureux f’/assurer votre repos l Vous
+heureux d’assurer votre repos ! Vous
-de velours; vous
+de velours ; vous
-plus répété: En
+plus répété : « En
-de /"élever votre
+de relever votre
-votre mémoire; et
+votre mémoire ; et
-i08 SANS FAMILIB Paris,
+Paris,
-pour moi; elle
+pour moi ; elle
-mes preciiéres années
+mes premières années
-déroulait, mei» yeux bien iouvent ont
+déroulait, mes yeux bien souvent ont
-vous quejeledois, à
+vous que je le dois, à
-l’âge n*a point
+l’âge n’a point
-sa beauté; et
+sa beauté ; et
-du Cygne^ avec
+du Cygne, avec
-effacé. ^lle s’appuie
+effacé. Elle s’appuie
-car maintenan ce
+car maintenant ce
-débile e chancelant,
+débile et chancelant,
-élégant ecuyer, solide
+élégant écuyer, solide
-sa mère; car
+sa mère ; car
-SANS FAMILLE 409 M.
+M.
-: Arthmr a
+: Arthur a
-vivra. A quoique distance
+vivra. À quelque distance
-une vieill<3 femme
+une vieille femme
-près ie nous,
+près de nous,
-pour l’instruire et
+pour t’instruire et
-de toi? Ma
+de toi ? Ma
-élever les enfants.
+élever tes enfants.
-n’empêche pas.de bien
+n’empêche pas de bien
-un enfant; on a l’expérience; on
+un enfant ; on a l’expérience ; on
-ce n est pas
+ce n’est pas
-Barberin désirait; peu
+Barberin désirait ; peu
-ilO 9\NS Famille ses
+ses
-; notr« petit
+; notre petit
-est noivrri par
+est nourri par
-soigné, porté,, amusé,
+soigné, porté, amusé,
-Arthur tient, dans
+Arthur tient dans
-un numérodu Tiwaes/sil le
+un numéro du Times ; il le
-table de travail
+table da travail
-me deniandant si
+me demandant si
-une correspondance.de Vienne
+une correspondance de Vienne
-: € Vous
+: « Vous
-Angleterre par. des engagements. auxquels .il ne
+Angleterre par des engagements auxquels il ne
-sensation autant. par
+sensation autant par
-du compositeur; pour
+du compositeur ; pour
-dire, en. un
+dire, en un
-article pour, savoir
+article pour savoir
-petit musicien. des
+petit musicien des
-un grand- artiste; j’ai vu Mattia.sa développer
+un grand artiste ; j’ai vu Mattia se développer
-avec les. maîtres
+avec les maîtres
-le perruquiyr-musicien de Mende,;se réalisei-ait ; cependant,; cettb correspondance
+le perruquier-musicien de Mende, se réaliserait ; cependant, cette correspondance
-SAKS î’AMlLLR 411 applaudissements
+applaudissements
-est l’écho; mais ne Tai-je pas réellement? Mattia n’est- il pas
+est l’écho ; mais ne l’ai-je-pas réellement ? Mattia n’est-il pas
-autre moimême, mon
+autre moi-même, mon
-mon frère? sestriomrhes sont
+mon frère ? ses triomphes sont
-est Je sien^ ,JL ce
+est le sien. À ce
-domestique me. remet
+domestique me remet
-d’apporter ; C’est
+d’apporter : « C’est
-plus agréable; en
+plus agréable ; en
-Quoi qu’il, en
+Quoi qu’il en
-pris Crislina en
+pris Cristina en
-dix minutes,, envoie une voilure au-devant
+dix minutes, envoie une voiture au-devant
-nous. Mattia.
+nous. « Mattia.
-regardé Arlhur, mai» il
+regardé Arthur, mais il
-la un de
+la fin de
-releva. ~ J’ai
+releva. — J’ai
-cache paa aon empressemeni ;
+cache pas son empressement ;
-dans lé ton
+dans le ton
-mécontentement ■, alors,
+mécontentement ; alors,
-412 SANS FAMILLE —
+—
-en français/ qui
+en français, qui
-lui parlei^^jtendrement, en
+lui parler tendrement, en
-qu’Arthur aimé Cristina.
+qu’Arthur aime Cristina.
-qu’on aime? Ne
+qu’on aime ? Ne
-comme moi? La
+comme moi ? La
-autre fils? serais-tu
+autre fils ? serais-tu
-plus indulgente pour
+plus indulgente, pour
-Oh I le
+Oh ! le
-frère I quels
+frère ! quels
-toi I —
+toi ! —
-d’Arthur. Dismoi un
+d’Arthur. Dis-moi un
-que Cristina? n’est-elle
+que Cristina ? n’est-elle
-beauté italienne? Et
+beauté italienne ? Et
-lui permetelle pas
+lui permet-elle pas
-ami Maltia. —
+ami Mattia. —
-je sou*
+je souhaite
-SANS FAMILLB 113 haite de
+de
-Arthur t*a-t-il parlé
+Arthur t’a-t-il parlé
-de set désirs? —
+de ses désirs ? —
-maman, dis-j6 en
+maman, dis-je en
-il s’éat adressé
+il s’est adressé
-?... — ... A promis
+?... –... À promis
-il n*est pas
+il n’est pas
-n’est-ce pas? ma
+n’est-ce pas ? ma
-belle jeûna fille,
+belle jeune fille,
-: sur, quatre
+: sur quatre
-ainsi fâchés , trois so»t déjà • revenus,
+ainsi fâchés, trois sont déjà revenus,
-ferons ûos excuseï
+ferons nos excuses
-414 ^ANS FAMILLE d’être
+d’être
-à demain, —
+à demain. —
-se passe -t-i! donc? on
+se passe-t-il donc ? on
-de moi; on
+de moi ; on
-parle «n cachette; Arthur
+parle en cachette ; Arthur
-Chegford, breakia été
+Chegford, le break a été
-Ferry, ^uel est
+Ferry, quel est
-vous prie? Nous
+vous prie ? Nous
-de ciamère, et
+de ma mère, et
-: -- Puisque
+: — Puisque
-mère, ditelle, je
+mère, dit-elle, je
-une longue -vue qui
+une longue-vue qui
-cette tongue-vue ; lui
+cette longue-vue, lui
-mets l’oeil à
+mets l’œil à
-: ■— Comment
+: — Comment
-dans celte lunette? disje du
+dans cette lunette ? dis-je du
-passe au<^ dessus de la merel je
+passe au-dessus de la mer et je
-jusqu’en France; c’est une coqueîte maison
+jusqu’en France ; c’est une coquette maison
-je voi«i
+je vois,
-SANS FAUILLE 4i5 un
+un
-qui l’entcurent :
+qui l’entourent :
-en Arprleterre pour
+en Angleterre pour
-ensemble lu as
+ensemble tu as
-en reCard. Quoi? que
+en retard. Quoi ? que
-dire, Etiennette ?
+dire, Étiennette ?
-que je- ne
+que je ne
-Tiennette, lu es
+Tiennette, tu es
-où trou ve-t-on une
+où trouve-t-on une
-sa weur ?
+sa sœur ?
-de parlir i! donne des instructiong pour
+de partir il donne des instructions pour
-: N’oublie
+: « N’oublie
-je vois^ un
+je vois, un
-de l’Amazone; on
+de l’Amazone ; on
-de son. voyage,
+de son voyage,
-journaux, -est (rès-curieuse;^on nom. Benjamin
+journaux, est très-curieuse ; son nom, Benjamin
-qu’un souci: savoir
+qu’un souci : savoir
-pour prendre le
+pour prendra le
-et re ioindresa famille
+et rejoindre sa famille
-est tel*
+est tellement
-416 SANS FAMILLE lement merveilleuse
+merveilleuse
-le suit; il
+le suit ; il
-pris \è bateau
+pris le bateau
-de Galles; tu
+de Galles ; tu
-Gaspard n*ait pas pu venir! »
+Gaspard n’ait pas pu venir ! »
-de moi; elle
+de moi ; elle
-douce surprisel dit-elle,
+douce surprise ! dit-elle,
-fils ^^^andonné ;
+fils abandonné ;
-toujours V Eclipse, A ce
+toujours l’Éclipse. À ce
-un roulement, de
+un roulement de
-arrive jus»
+arrive jusqu’
-SANS FAMILLK 411 qu’à nous,
+à nous,
-sœur Eliennette, ses
+sœur Étiennette, ses
-et Benjamin; près
+et Benjamin ; près
-tout bl&nc et
+tout blanc et
-passé. ^ J’ai
+passé. — J’ai
-pas reconnu , et il m*a fait
+pas reconnu, et il m’a fait
-combinaison sûre; c’était une association; elle
+combinaison sûre ; c’était une association ; elle
-Pourquoi racontez- vous cela
+Pourquoi racontez-vous cela
-cher Maitia? dit ma mère; il
+cher Mattia ? dit ma mère ; il
-chère aaman. —
+chère maman. —
-sera l’expiation? demanda ma mère ^ Dan.«^ ce
+sera l’expiation ? demanda ma mère. — Dans ce
-448 SANS FAMILLE —
+—
-des "nouvelles de
+des nouvelles de
-complices, dit^ Bob.
+complices, dit Bob.
-l’horrible DriscoU? demanda
+l’horrible Driscoll ? demanda
-être toujours’^ au delà’des mer», mais
+être toujours au delà des mers, mais
-madame *Driscoll est
+madame Driscoll est
-qu’elle s*est couchée
+qu’elle s’est couchée
-la déportation; ils
+la déportation ; ils
-Et Kate? —
+Et Kate ? —
-son grand -père toujours
+son grand-père toujours
-la plains; le
+la plains ; le
-sa cheminée^ Et
+sa cheminée. Et
-sont comnrans et qu*il est doux d’échanger; c’est
+sont communs et qu’il est doux d’échanger ; c’est
-pour toi; quand même^ partout
+pour toi ; quand même, partout
-la musique; fiouviens-toidela peur
+la musique ; souviens-toi de la peur
-vache. ^ Veux- tu jouer
+vache. — Veux-tu jouer
-chanson napolitaine?
+chanson napolitaine ?
-PANS FAMIttr U9 —
+—
-la parole- è Lise.
+la parole à Lise.
-nos instruments^: dans
+nos instruments : dans
-bonne vue; du
+bonne vue ; du
-la représentation, » il
+la représentation », il
-— Ce*te somme
+— Cette somme
-destinée è fonder
+destinée à fonder
-pour ios petits
+pour les petits
-nous f^ rons le
+nous ferons le
-baisant ^la maîa de
+baisant la main de
-420 SANS FAMILLK ma
+ma
-petite pari dans
+petite part dans
-à mou, manuscrit,
+à mon manuscrit,
-chanson napolitaine; Mattia, meila leur musicien que moi , écrit
+chanson napolitaine ; Mattia, meilleur musicien que moi, écrit
-et U voici i
+et la voici :
-CIlAiyT. Pi4i>a. m Allegretto. ^ ^ ;>i-i-^f-^C^ff ^ Fe- nesiavascia e palrona cru, Vor.ria ar. re ven .ta.re no pic. p^^ -t ^j i _ii^ ^^L 1f ^ î^ ^É ^^ r:34 .in T ^ r 1 ,J 1 -f— ^ -5 gr ^z;^ =^ î^ ^^^^^^^^^^^ ^^^^P^^ *T f *T . ta sos.pi . re in’aje fel . lo jel . ta . oa lanceila a ghi veniien.no ^^^m s^^^ -. J-,-: :ri re cqua» -v i ^ II. 24
+Partition
-M ar . de «loxo . re com ittà nâ côd. Pem-me.nnei da ehis (e pa.las i 5^^-1:5 iz5i^=!t ff -f-^Tihn: ^f-yiV-± î^ 3^ ^ ^ 33 ^ Bel i :^t=5i ^^ PE y#? -^=tji fe fe ^^^: ^=^ ^^ f la quanno te sento cinno.me na le femJîie.iifc me je a chi vi> ijiia.’ p^ rfrifi pi jv-r-ft i5^ ^
+Partition
-i fct ^^ R^^^ Oje pi-glia \à spe^rieiizia del . la Se vo.lâ na oeo nel.la de la P # ^S— 5=^ !t:zli=! -^— ^ g gr=#H^ ^ ?^ ^ J ^’ M $=*""^^ T ~T T.~i Qe ocop ve Chiè {^m i if-vi-^ E-s^ Ti J •; 1 ^ ( l^^^ rt^^-l?-^ ■ . * ^ ÎESSË& i^^- fT ^-#i^i ^ Si¥^ neveèfiedda e se fa.ina. m . a stoniDJioche va vennenno ac P w. Y—’; ,! L 1 f? ^^ i ^ qua? E 10 r *7 iJ T ^^ i
+Partition
-^^^^^^^p^^ m comme si tant’ as-prae cru . de . le res4)onjrîo co pa.ro.lft ac . cor . lei PE 3E3 ^^ ■t. «i ii^ ’f 3f P^F^ t’ ^’?t^ ? ^3E tr^-^- ±z:fi ^î^ ^ J’ ^ i’I J J^^j^fM##-^ Muort omme vedie nonmmevuèaju ta . re. SolagTfi , me d’amj/io- re, enonè ac . . qua. i ^ -r — *r Ï3 - r *7i I •^ PE ^|=^^ ^^ ^^ ^3 p g S #:^ ^^^^ ^1 ^^ p£ p^^^^ w^ 1^ f^ ^-f-^ 5=5:5: FIN
+Partition
-TABLE DES CHAPITRES DU SECOND VOLUME I.
+I.
-En avanv. . . © . . - t ij. __ Une ville noire. 3t fil. —
+En avant 1 II. — Une ville noire 32 III. —
-L’inondation 6fl V. -^ Dans
+L’inondation 66 V. — Dans
-155 XI. —
+155 IX. —
-Barberin , 221
+Barberin 221
-famille DriscoU 265
+famille Driscoll 265
-mère honorera 281
+mère honoreras 281
-— Gapi perverti
+— Capi perverti
-L’oncle d’Arthur: —
+L’oncle d’Arthur : —
-— Bal 35» XXI.
+— Bob 359 XXI.
-389 XXIIL —
+389 XXIII. —
-famille 40S UN DK LA TABLK W, ÂWAftV. — lmprim«ri« d« Likguh
+famille 405