Discussion Livre:Malot - Sans famille, 1887, tome 2.djvu/Diff
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Livre:Malot - Sans famille, 1887, tome 2.djvu
-FAMILLE TOME SECOND +FAMILLE tome second
-OUVRAGES DB HECTOR +OUVRAGES DE HECTOR
-GRAND IN- 18 JESUS ROMANS LES VICTIMES d’amour ’. LES AMANTS , 1 VOl. — — LES ÉPOUX — — LES ENFANTS LES AMOUllS DE JACQUES UN BEAU-FRÈRK ROMAIN KALBRIS , MADAME OBERNIN UNE BONNE AFFAIRE UN CURÉ DE PROVINCE ... UN MIRACLE SOUVENIRS d’un BLESSÉ. — SUZANNE — — MISS CLIFTON UN MARIAGE SOUS LE SECOND EMPIRE LA BELLE MADAME DONIS CLOTILDE M ARTORY LE MARIAGE DE JULIETTE UNE BELLE-MÈRE LE MARI DE CHARLOTTE LA FILLE DE LA COMEDIENNE l’héritage d’ ARTHUR l’auberge du MONDE : LE COLONEL CHAMBERLAIN . . . — — LA MARQUISE DE LUCILLIÈRE. — — IDA ET CARMELITA •— — THÉRÈSE LES BATAILLES DU MARIAGf : UN BON JEUNE HOMME. . — — COMTE DU PAPE — — MARIÉ PAR LES PRETRES. CARA LF .DOCTEUR CLAUDE . . . . i - — ÉTUDES LA VIK MODERNE EN ANGLETERRE l -• F. Aureau. — Imprimerie de Lagny. +GRAND IN-18 JÉSUS ROMANS {{br0}} {{sc|les victimes d’amour : les amants {{Cach|les victimes d’amour : }} les époux {{Cach|les victimes d’amour : }} les enfants les amours de jacques un beau-frère romain kalbris madame obernin une bonne affaire un curé de province un miracle souvenirs d’un blessé. — suzanne {{Cach|souvenirs d’un blessé. }}— miss clifton un mariage sous le second empire la belle madame donis clotilde martory le mariage de juliette une belle-mère le mari de charlotte la fille de la comédienne l’héritage d’arthur l’auberge du monde : le colonel chamberlain {{Cach|l’auberge du monde : }} la marquise de lucillière {{Cach|l’auberge du monde : }} ida et carmelita {{Cach|l’auberge du monde : }} thérèse les batailles du mariage : un bon jeune homme {{Cach|les batailles du mariage : }} comte du pape {{Cach|les batailles du mariage : }} marié par les prêtres cara le docteur claude}} ÉTUDES {{br0}} la vie moderne en angleterre
-2.5153 SANS FAMILLE PA A HECTOR MALOT TOME SECOND ci’nqu’ante-sixième édition ouvrage couronne par vicjld^i i e fbanqaise »■ PARIS +SANS FAMILLE par HECTOR MALOT {{centré| {{sep4}} TOME SECOND {{sep4}} CINQUANTE-SIXIÈME ÉDITION ouvrage couronné par l’académie française PARIS
-ÉDITEUR l-IBKAIRIB DE LA SOCIÂTÉ DES VtBNS.DB LETTRES PALAIS-ROYAL, 15-17-19, 0*XERIB d’oRLÉANS 1887 Tout droits éserréi +ÉDITEUR LIBRAIRIE DE LA SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES palais-royal, 15-17-19, galerie d’orléans {{-}} 1887 Tous droits réservés }}
-FAMILLE DEUXIEME PARTIE EN AYANT En avaril! Le +FAMILLE ---- DEUXIÈME PARTIE I EN AVANT En avant ! Le
-Hélas I c’était +Hélas ! c’était
-disent )ut bas : ff Ahî si +disent tout bas : « Ah ! si
-me plaît; j’étais libre; si +me plaît ; si j’étais libre ; si
-maître I » +maître ! »
-aspirent ec impatience +aspirent avec impatience
-auront ite liberté... +auront cette liberté...
-« Ahl si +« Ah ! si
-pour rr.^ conseiller, +pour me conseiller,
-me diriger.» 1 +me diriger. »
-avait nne dififéreiice... terrible. +avait une différence... terrible.
-sottises, ilâ ont +sottises, ils ont
-n’avais personne; si +n’avais personne ; si
-jusqu’au bas; et +jusqu’au bas ; et
-me remasser tout +me ramasser tout
-pouvais très- bien me casser; — +pouvais très-bien me casser ; —
-mon âge; c’était +mon âge ; c’était
-les eniants avaient +les enfants avaient
-m’avait aiméî Je +m’avait aimé ! Je
-talons. Qu*aurais-je répondu +talons. Qu’aurais-je répondu
-m’avaient parlé? De +m’avaient parlé ? De
-pas oublié’ Toulouse. +pas oublié Toulouse.
-blesser très- vivement dans +blesser très-vivement dans
-bien élevé; puis, +bien élevé ; puis,
-n’y c.mii ni +n’y avait ni
-et bientôl après +et bientôt après
-petit Remi^ me dit- il, et +petit Rémi, me dit-il, et
-avec lei enfants +avec les enfants.
-Catherine n’atpas voulu +Catherine n’a pas voulu
-ce monde; je +ce monde ; je
-ta vie; mais +ta vie ; mais
-te guider; c’est +te guider ; c’est
-dire ; « Présent! si +dire : « Présent ! si
-me voici, » +me voici. »
-Oui I Capi +Oui ! Capi
-bon chien; m^^is ce +bon chien ; mais ce
-ta vi-e? — +ta vie ? —
-tout seuL — +tout seul. —
-tours d’adresse; n’est-co pas, +tours d’adresse ; n’est-ce pas,
-ce qwe je voudrai î Il +ce que je voudrai ? Il
-SANS FAMILLR 9 — +SANS FAMILLE 5 —
-tu te’ placerais; tu +tu te placerais ; tu
-les chemins’, ce +les chemins, ce
-sans répondre — +sans répondre. —
-un monsieur; sais-tu +un monsieur ; sais-tu
-les autres? Enfin, +les autres ? Enfin,
-longtemps. Lin pauvre +longtemps. Un pauvre
-pas Je droit +pas le droit
-m’avait terribleicGiii troublé, +m’avait terriblement troublé,
-me Tétais léjà dit +me l’étais déjà dit
-Oui, ’cela était +Oui, cela était
-Gentilly î quand +Gentilly ; quand
-avais souffert; quand +avais souffert ; quand
-me l’indiquer,— me placer; et +me l’indiquer, — me placer ; et
-ma position; mais +ma position ; mais
-pas d’autre; cela +pas d’autre ; cela
-existence do liberté +existence de liberté
-ma joromessf* envers +ma promesse envers
-et Lise; c’est-àdire sans +et Lise ; c’est-à-dire sans
-réalité, Étiennelte, Alexis +réalité, Étiennette, Alexis
-SANS FAMILLB donc +SANS FAMILLE 7 donc
-Que penserait- ello de moi? Une +Que penserait-elle de moi ? Une
-elle ’par qui +elle par qui
-possible. -— Vous +possible. — Vous
-donne dea •uvelles des +donne des nouvelles des
-Ils m’oDt parlé +Ils m’ont parlé
-nous ’\\ie je +nous que je
-des rues; il +des rues ; il
-soi vaut de +soi avant de
-et vous^iroyez bien +et vous voyez bien
-à rengagement que +à l’engagement que
-vous pariez, je +vous parlez, je
-plus longuement; puis +plus longuement ; puis
-deux mains: — +deux mains : —
-vrai aue ce +vrai que ce
-ému, ûer aussi +ému, fier aussi
-garçon I Et +garçon ! Et
-et ea retira +et en retira
-argent, aui était rete +argent, qui était rete-
-SANS FA.MILLE nue +8 SANS FAMILLE nue
-boutonnière parune petite +boutonnière par une petite
-Voici nca montre, +Voici ma montre,
-Elle n*a pas +Elle n’a pas
-la main; puis, +la main ; puis,
-voulais me^défendre d’accepter +voulais me défendre d’accepter
-je n*ai p-as besoin +je n’ai pas besoin
-savoir rheure ici; le +savoir l’heure ici ; le
-trop long; je +trop long ; je
-petit Rémi; embrasse-moi +petit Rémi ; embrasse-moi
-me con- j duire à +me conduire à
-rue. Jecroisqueje restai longtemps, très-loTigteinpsdan’^ la +rue. Je crois que je restai longtemps, très-longtemps dans, la
-pouvoir nie décider +pouvoir me décider
-n’avait toiit à +n’avait tout à
-hasard, rencSdntré dana ■<Qa poche +hasard, rencontré dans ma poche
-faisais, ie le palpai ; ma montre I Instantanément +faisais, je le palpai : ma montre ! Instantanément
-angoisses, lout fut +angoisses, tout fut
-l’heure I Et +l’heure ! Et
-qu’il lût midi +qu’il fût midi
-fus trèsheureux pourtant +fus très-heureux pourtant
-midi. Pourquoi? J’aurais +midi. Pourquoi ? J’aurais
-l’avait dit; quelle affaire 1 Et +l’avait dit ; quelle affaire ! Et
-n’est-ce pas? — +n’est-ce pas ? —
-Ma montre! Voilà +Ma montre ! Voilà
-faisait tic-lac. Elle +faisait tic-tac. Elle
-cela sufO-’^ail. Elle +cela suffisait. Elle
-épargner, ei si +épargner, et si
-suffisaient pas^ je la dé" +suffisaient pas, je la dé-
-*^ SANS FAMILLE Hïonterais moi-m ême. Voilà +10 SANS FAMILLE monterais moi-même. Voilà
-je ▼errais^ce qu’i: y +je verrais ce qu’il y
-la conduirai-^ sévèrement. +la conduirais sévèrement.
-; ilme tirait +; il me tirait
-veux-tu, Capi? Il +veux-tu, Capi ? Il
-pour ia dite î l’honorable société», comme +pour la dire à l’honorable société », comme
-travaillait avecVitalis. Je +travaillait avec Vitalis. Je
-lui montrai; illa regarda +lui montrai ; il la regarda
-douze fois; il +douze fois ; il
-Ah I comme +Ah ! comme
-tout desuite, mais +tout de suite, mais
-D’ailleurs ii était +D’ailleurs il était
-me ûiQiivQ ea route. +me mettre en route.
-SANS FAMiLLb’ Il * —Eû avant I RJe donnai +SANS FAMILLE 11 — En avant ! Je donnai
-dernier ft<2ieu à le ison, derrière +dernier adieu à la prison, derrière
-le pauTre père lait rester enf eruié, tandis +le pauvre père allait rester enfermé, tandis
-partîmes. L*objet qui +partîmes. L’objet qui
-mon méliei c’était +mon métier c’était
-de France; je +de France ; je
-Qui des^deux ailaittrop lentement? J’eus +Qui des deux allait trop lentement ? J’eus
-chère montre; et +chère montre ; et
-ma rrontre dans +ma montre dans
-faire, morj heure +faire, mon heure
-heure I Il +heure ! Il
-grosse somme; enfin j’e:i trouvai +grosse somme ; enfin j’en trouvai
-au olus vite. +au plus vite.
-bleue m’avaii rappelé +bleue m’avait rappelé
-Garofoli, Matlia, Ricardo, +Garofoli, Mattia, Ricardo,
-enfin Vi^ialis, mon +enfin Vitalis, mon
-bon maîlre, qui +bon maître, qui
-pas m’avoirloué dMpadrone delà rue deLourcine, il +pas m’avoir loué au padrone de la rue de Lourcine, il
-reconnaître dansun enfant +reconnaître dans un enfant
-le murdel’église le petit Mallia: c’était +le mur de l’église le petit Mattia : c’était
-c’était lui; il +c’était lui ; il
-à l’hôpital? A.h 1 comme +à l’hôpital ? Ah ! comme
-la voix: — +la voix : —
-en prison; on +en prison ; on
-fois j’pus la +fois j’eus la
-les prisons. +les prisons,
-CAK5 FAUirL fS qui m*inspiraienltanl d’horreur, +SANS FAMILLE 13 qui m’inspiraient tant d’horreur,
-être utiles, — +être utiles. —
-les enfants? dis-je. — Ab ! +les enfants ? dis-je. — Ah !
-quand Garoili a et arrêté. +quand Garofoli a été arrêté.
-l’hôpital, Garoli. voyant +l’hôpital, Garofoli, voyant
-ça ine rende +ça me rende
-et A m’a +et il m’a
-Eh oienl ce +Eh bien ! ce
-c’est )urtant un +c’est pourtant un
-enfant , our la dislocation etGarofoli me +enfant pour la dislocation et Garofoli me
-père Gassot Je +père Gassot. Je
-pour joindre Garofoli, +pour rejoindre Garofoli,
-la aison était +la maison était
-que viens +que je viens
-vous dire: Garofoli +vous dire : Garofoli
-je .is venu +je suis venu
-sachant oi^ aller, +sachant où aller,
-que 1 re. — Pourquoi n’êtes- vous pas +que faire. — Pourquoi n’êtes-vous pas
-à Gisors? — +à Gisors ? —
-pour Rouen; ei comment voulez- vous que +pour Rouen ; et comment voulez-vous que
-à Rouen? c’est +à Rouen ? c’est
-pas d’argent; je +pas d’argent ; je
-pas mang^ depuis +pas mangé depuis
-de lui quand +de pain quand
-Toulouse, afifamé 6omm») MaUia Tétait %y^ ce moment < +Toulouse, affamé comme Mattia l’était en ce moment !
-boulanger dontla boutique +boulanger dont la boutique
-la rue; bientôt +la rue ; bientôt
-lui offris; il +lui offris ; il
-? —Je ne +? — Je ne
-chose. —J’allais tâcher +chose. — J’allais tâcher
-ma consolation; quand +ma consolation ; quand
-ne jouez- vous pas +ne jouez-vous pas
-violon dan% les rues? — +violon dans les rues ? —
-ne DQ’a donné. +ne m’a donné.
-jouer -sans que +jouer sans que
-faites-vous maintenant? Je +faites-vous maintenant ? Je
-troupe, dis-je, En +troupe, dis-je. En
-de prè? la +de près la
-Oh I si vous vouliez? dit Matiia, — Quoi? +Oh ! si vous vouliez ? dit Mattia. — Quoi ?
-FAMILLE ^5 — M’enrô.eriians votre +FAMILLE 15 — M’enrôler dans votre
-Mais Toilà toute +Mais voilà toute
-troupe, dis- je en mon tram Capi. +troupe, dis-je en montrant Capi.
-Eh bien? qu’importe, +Eh bien ? qu’importe,
-deux. Ah! je fOus en +deux. Ah ! je vous en
-m’abandonnez pas; que voulez-vous r"o je de vienne ? +m’abandonnez pas ; que voulez-vous que je devienne ?
-faim I Tous +faim ! Tous
-le co aprennent pas +le comprennent pas
-et n« le perçoiv ent pas +et ne le perçoivent pas
-me r ésonna : +me résonna :
-de fai m. — +de faim. —
-continua Mattia; d’abord +continua Mattia ; d’abord
-je chante; vous +je chante ; vous
-votre domestiq ue, je +votre domestique, je
-nourriture seulement; si +nourriture seulement ; si
-sera convenu; tout +sera convenu ; tout
-vous demand c’est +vous demande c’est
-sensible dep uis que +sensible depuis que
-tant "frappé dessus. En e tenaanx le +tant frappé dessus. En entendant le
-Mattia parier ainsi +Mattia parler ainsi
-envie d e pleurer. +envie de pleurer.
-ma troupe? Mourir de fairal Mais +ma troupe ? Mourir de faim ! Mais
-de mou rir faim +de mourir faim
-? C efut ce +? Ce fut ce
-il nt voulut pae m’ entendre. — Non, ûit-il, à +il ne voulut pas m’entendre. — Non, dit-il, à
-pas do faim, +pas de faim,
-se outient, on «’aide, celui +se soutient, on s’aide, celui
-n’a pas» +n’a pas.
-i’j SANS FAMILLB Ce +16 SANS FAMILLE Ce
-: puisquo j’avais, i^ devais +: puisque j’avais, je devais
-entendu t lui +entendu ! lui
-baisa, ei cela +baisa, et cela
-des iarmes me +des larmes me
-camarade. St remontant +camarade. Et remontant
-mon épaule: — +mon épaule : —
-quart d*heure, nous +quart d’heure, nous
-différence ayec la +différence avec la
-promise I Le +promise ! Le
-tombait sur. la +tombait sur la
-ravenelles jaunes Dans +ravenelles jaunes. Dans
-la rout@, dans +la route, dans
-qui ch;ii)taient joyeusement, +qui chantaient joyeusement,
-SANS FAMILLB 17 mdelles rasaient +SANS FAMILLE 17 rondelles rasaient
-poursuite dî mouche »ns invisibles. +poursuite de moucherons invisibles.
-avec con mce (jue j’allongeais +avec confiance que j’allongeais
-la rouîe sonore : ipi. délivré +la route sonore : Capi, délivré
-nous, )yant après +nous, aboyant après
-de illoux, aboyant +de cailloux, aboyant
-pour plaisir +pour le plaisir
-être lalogue au +être analogue au
-dire, réflé lissant sans +dire, réfléchissant sans
-plus mr ne +plus pour ne
-j’avais loi-même à +j’avais moi-même à
-et môme je ne savais +et même je ne le savais
-Mais après? J’avais +Mais après ? J’avais
-et Étiennelte avant +et Étiennette avant
-premier : Benjamin, +premier ; Benjamin,
-ou Étiennette? Je +ou Étiennette ? Je
-c’est-à-dire ar les +c’est-à-dire par les
-pas B’rnjamin -ui aurait +pas Benjamin qui aurait
-restait lo fjoix entre +restait le choix entre
-me diiger tout +me diriger tout
-nord s c’était +nord : c’était
-d’elle, ii ne iaut pas +d’elle, il ne faut pas
-comme utj ingrat. +comme un ingrat.
-me reprenait; si +me reprenait ; si
-à roere Barberin, +à mère Barberin,
-j’avais ei\gf*ç^é Mattia a dans +j’avais engagé Mattia « dans
-Mattia eri avant, +Mattia en avant,
-rentrais daniJ la +rentrais dans la
-mère nourrice; si +mère nourrice ; si
-mère Ï")erin de +mère Barberin de
-je brassais, était ce +je l’embrassais. C’était ce
-et me +et cela me
-à ?oir si +à voir si
-j’avais enencore à +j’avais encore à
-si surnotre route +si sur notre route
-ma carte^ Justement, +ma carte. Justement,
-— Voulez- vous que nous parlions? — +— Voulez-vous que nous parlions ? —
-me dire? — +me dire ? —
-dire tu, — +dire tu. —
-ne m’o^ bcis pas, +ne m’obéis pas,
-Bon, lape, maïs pas +Bon, tape, mais pas
-blancheur éclainit au +blancheur éclatait au
-j’avais pria +j’avais pris
-sur l’Iierbe. Je +sur l’herbe. Je
-à m’orienter; mais +à m’orienter ; mais
-itinéraire ; Corbeil, +itinéraire : Corbeil,
-cette chose-là? demanda +cette chose-là ? demanda
-en employante peu +en employant à peu
-les mieria. — +les miens. —
-pas lire? — +pas lire ? —
-Veux-tu apprendre? — Oh I oui, +Veux-tu apprendre ? — Oh ! oui,
-Paris. —.J’ai fait +Paris. — J’ai fait
-mon mf^îux, ce +mon mieux, ce
-«A^S FAMILLE H les disiaïKîos sur les canes ; +SANS FAMILLE 21 les distances sur les cartes ;
-science. Co m iLe’ j’avais +science. Comme j’avais
-sac, Tidée me +sac, l’idée me
-aise i’ailleurs de +aise d’ailleurs de
-Mattia, ei j’étalai* tout sur Therbe. J’avais trois cîiem:ses en +Mattia, et j’étalai tout sur l’herbe. J’avais trois chemises en
-une pair Je souliers +une paire de souliers
-fut ébloui — +fut ébloui. —
-toi, qu’as-tu? lui +toi, qu’as-tu ? lui
-sur moi — +sur moi. —
-bien î lui dis-je , nous +bien ! lui dis-je, nous
-auras derx chemises, +auras deux chemises,
-trois mouf:hoirs; seulement +trois mouchoirs ; seulement
-et ici pendant +et moi pendant
-mais j avais déjà pris l’habimde du +mais j’avais déjà pris l’habitude du
-ménagère d’Éliennelte, et +ménagère d’Étiennette, et
-de Lise; il +de Lise ; il
-boîte, ~*^ais je +boîte, mais je
-sac .as même +sac sans même
-toucher jaLiais. Depuis que j’ava’s repris +toucher jamais. Depuis que j’avais repris
-et m% +et ma
-SANS FAMILIK harpe, il > avait +SANS FAMILLE harpe, il y avait
-pantalon long; pour" paraître +pantalon long ; pour paraître
-artiste 1... Lorsqu’on +artiste !... Lorsqu’on
-maître ae sa +maître de sa
-pantalon, dis- je à +pantalon, dis-je à
-pointe do mes +pointe de mes
-couper Je drap. +couper le drap.
-gris ?omme mon +gris comme mon
-l’avait donné; mais +l’avait donné ; mais
-que Yitalis. — +que Vitalis. —
-le violon? lui +le violon ? lui
-— ^ i^orsonne, un +— Personne, un
-moi aeul en +moi seul en
-^B SANS FAMILLB S3 ^m— Et +SANS FAMILLE 23 — Et
-la musique? Hp— Je ûe la sais pas; je +la musique ? — Je ne la sais pas ; je
-donc tout? — +donc tout ? —
-peu d’amour juopre; je +peu d’amour-propre ; je
-aussi ’ j’étais +aussi j’étais
-lui chaDtai ma +lui chantai ma
-: Fenesta +: {{interligne|0.5em}} Fenesta
-crudele... Et alcrs, comme +crudele... {{interligne|0.5em}} Et alors, comme
-les comphments que +les compliments que
-nous féliritcr l’un +nous féliciter l’un
-sur £es épaules. +sur ses épaules.
-route poudreuse: maintenant il allait s’arrêter +route poudreuse : maintenant il fallait s’arrêter
-bientôt ftccoinpagner sur mon violon; cela sera très-joli +bientôt t’accompagner sur mon violon ; cela sera très-joli.
-2 s SANS FAMILLE CerlainemeiU cela sera t très-joli +24 SANS FAMILLE Certainement cela serait très-joli
-que rhonorable société +que l’honorable société
-après Villojuil, nous }) réparant à +après Villejuif, nous préparant à
-habile pour.i deviner +habile pour deviner
-peut-être satis- ^ faits d’avoir +peut-être satisfaits d’avoir
-Capi, ouis, mon +Capi, puis, mon
-grand coi raide +grand col raide
-les oreilles; il +les oreilles ; il
-répondit pas; mais, +répondit pas ; mais,
-en l>eaa drap +en beau drap
-le gônait évidemment +le gênait évidemment
-si forti.idable coup +si formidable coup
-— 01)41183 autres, cria-t- il, qui +— Ohé ! les autres, cria-t-il, qui
-vous pen&sz d’une +vous pensez d’une
-de musique? v’ià des +de musique ? v’là des
-SAN5 IaMILLK 25 — Oui,oui\ la musique I la musique! crièrent des voîY d’hommes +SANS FAMILLE 25 — Oui, oui, la musique ! la musique ! crièrent des voix d’hommes
-le quadrille! Et, +le quadrille ! Et,
-des quadrilles? demandai-je +des quadrilles ? demandai-je
-j’étais assoz inquiet. +j’étais assez inquiet.
-nous fit monter +nous fît monter
-ensemble, Matlia et +ensemble, Mattia et
-de noire quadrille. +de notre quadrille.
-à piston? nous +à piston ? nous
-le Tioîon c’est +le violon c’est
-de \a trompette +de la trompette
-la fûle, eX tout +la flûte, et de tout
-était précieux , Mattia. ÇicnlAt le +était précieux, Mattia. Bientôt le
-nous re a 8 +nous re-
-23 SANS Ï’AMILL commençâmes +26 SANS FAMILLE commençâmes
-quadrilles, aes polkas, +quadrilles, des polkas,
-cela Tétait beaucoup +cela l’était beaucoup
-chargé delà partie +chargé de la partie
-de m pâleur, +de sa pâleur,
-vouliez, dis -je en +vouliez, dis-je en
-sa fçueule. On +sa gueule. On
-Quelle forluiie ! +Quelle fortune !
-nous quiitân es celte maison +nous quittâmes cette maison
-un capi lai de vingl-huit francs. — Cest à +un capital de vingt-huit francs. — C’est à
-petit Mattia. +petit Mattia,
-27 uis-je à +27 dis-je à
-un orchei’tre. Et +un orchestre. Et
-dite per le +dite par le
-quand j’&vais commencé +quand j’avais commencé
-donner t^es leçons +donner des leçons
-de ,1 rendre dans +de te prendre dans
-trois franc? chez +trois francs chez
-somme, iï n’était +somme, il n’était
-notre aifaire; puis +notre affaire ; puis
-nos bas; et +nos bas ; et
-nous poiivions rester pluirs jours +nous pouvions rester plusieurs jours
-23 fANS FAMILLE -— Tu +28 SANS FAMILLE — Tu
-un cheî (le troupe +un chef de troupe
-— UoTSf tu es content? — +— Alors, tu es content ? —
-content I c’est-à-dire +content ! c’est-à-dire
-pas l’hôpital Celte situation +pas l’hôpital. Cette situation
-sur Montargis. en routé pour +sur Montargis, en route pour
-chez mèro Barberin. +chez mère Barberin.
-pour Tembrasser c’était m’acquitterdema dette +pour l’embrasser c’était m’acquitter de ma dette
-je Importais quelque +je lui portais quelque
-lui faire? Je +lui faire ? Je
-joie j)0ur mère +joie pour mère
-pouvais lui. donner +pouvais lui donner
-moi I Avant +moi ! Avant
-Mattia, îa conduisant +Mattia, la conduisant
-la oour de +la cour de
-pas ià.— Madame +pas là. — Madame
-SANS FAMILLB Î9 ▼oici une vache c^ue je +SANS FAMILLE 29 voici une vache que je
-vache I vous +vache ! vous
-de Chavanon?Eh bieni c’est +de Chavanon ? Eh bien ! c’est
-Quel prince? — +Quel prince ? —
-bras di mère +bras de mère
-mangés parnous trois +mangés par nous trois
-pour renversernotre poêle +pour renverser notre poêle
-rêve I Seulement, +rêve ! Seulement,
-une vache? Je +une vache ? Je
-aucune idée; cher, +aucune idée ; cher,
-? Ceque je +? Ce que je
-grande, ne trop +grande, une trop
-vache. D’aoord parce +vache. D’abord parce
-plus lea .aches sont +plus les vaches sont
-est élevé; puis +est élevé ; puis
-telle ^Bue j’en vouiais une. WÊ Heureusement, +telle que j’en voulais une. Heureusement,
-pour moi ^Êk danii notre +pour moi, et dans notre
-dans noi ^%oirées à +dans nos soirées à
-relations Af ec des +relations avec des
-de bestiaux: +de bestiaux ;
-SO SANS FAMILLB il +30 SANS FAMILLE il
-on mô répondit +on me répondit
-la table; puis +la table ; puis
-coûte ur\e vache, +coûte une vache,
-une bijnne vache. +une bonne vache.
-soit savante? Et +soit savante ? Et
-rires recommencèrent; mais +rires recommencèrent ; mais
-lait sî qu’elle +lait et qu’elle
-votre chien? Après +votre chien ? Après
-Il avaiit justement +Il avait justement
-presque pas; si +presque pas ; si
-moi. kumnx j’avais +moi. Autant j’avais
-de maî à +de mal à
-quand iJ rut en +quand il fut en
-SANS FAMILLB 3| Enfin +SANS FAMILLE 31 Enfin
-de m’appre^dre. Quinze +de m’apprendre. Quinze
-cinquante francs; et +cinquante francs ; et
-la gagner? Il +la gagner ? Il
-Chavanon, noua allionb d’abord +Chavanon, nous allions d’abord
-Varses, cola nous +Varses, cela nous
-qu’au retour: assurément +qu’au retour : assurément
-Varses, dil-il, les +Varses, dit-il, les
-peut-être rurieux, je +peut-être curieux, je
-5,2 SANS FAMILLE n tJNE VIIXE NOIRB La +32 SANS FAMILLE II UNE VILLE NOIRE La
-qui st> trouve +qui se trouve
-des vailles et +des villes et
-mais auand nous +mais quand nous
-notre temps: dans +notre temps : dans
-francs d’économies; il +francs d’économies ; il
-Mattia éiait presque +Mattia était presque
-que moi , et +que moi, et
-: i; est +: il est
-et que. sans +et que sans
-\:îs famille "3 son +SANS FAMILLE 33 son
-à piston ; nous +à piston, nous
-bien cer• iinement les +bien certainement les
-centaine innées, un +centaine d’années, un
-servi •le refuge +servi de refuge
-Jean ivaiier. Sa +Jean Cavalier. Sa
-en ait fait +en avait fait
-des yjamisards; mais +des Camisards ; mais
-qui vait la +qui avait la
-ce temps Varses +ce temps, Varses
-: Varseâ renfermait +: Varses renfermait
-charbon Je terre. +charbon de terre.
-dans on puits +dans son puits
-y couidit, et +y couchait, et
-avec lui; à chaque couf) de +avec lui ; à chaque coup de
-on irouva une +on trouva une
-vieux gentil homme ne +vieux gentilhomme ne
-de génie;. . du +de génie ; du
-12,000 habitants.! qui +12,000 habitants qui
-et quj pour +et qui pour
-avec Alaiset Bessèges l’espérance | du +avec Alais et Bessèges l’espérance du
-Varses e ce +Varses est ce
-est au- j dessus. A la +est au-dessus. À la
-des causses^ des +des causses, des
-rivières der vallons +rivières des vallons
-déborder :.en quelques minutes Oi voit +déborder : en quelques minutes on voit
-des rivière de +des rivières de
-plus. /Varses est +plus. Varses est
-ces riviérer nommée +ces rivières nommée
-qui r^içoit elle-même dans Tinté +qui reçoit elle-même dans l’inté-
-SANS FAMILLB 39 rieur «ie la +SANS FAMILLE 35 rieur de la
-petits torreiils : +petits torrents :
-ni régulière; les +ni régulière ; les
-matin u soir +matin au soir
-sèment conti lelle ment une +sèment continuellement une
-et profonda comme +et profonde comme
-d’un marais; par +d’un marais ; par
-noires, ires par +noires, noires par
-monte :;qu*à leurs toits; noires +monte jusqu’à leurs toits ; noires
-et aes fourneaux +et des fourneaux
-ce ^ui les +ce qui les
-: leschevaux noirs,les voitures noires, ^ feuilles +: les chevaux noirs, les voitures noires, les feuilles
-arbres noires; c’est a croire qu’un ûuage de +arbres noires ; c’est à croire qu’un nuage de
-été i:es pour +été faites pour
-pour iés chemins +pour les chemins
-tournantes *, au 3SUS de +tournantes ; au-dessus de
-ponts volants,des courroies, +ponts volants, des courroies,
-tournent avéï; dès ronfleneuts assourdissants +tournent avec des ronflements assourdissants
-près des« quel son passe +près desquels on passe
-les fonôt^e£^, ob f oit des +les fenêtres, on voit des
-fusion oui circulent corn me +fusion qui circulent comme
-^ SANS FAMILLt, d^immensesbolidea des +36 SANS FAMILLE d’immenses bolides, des
-partout, louj©urs des +partout, toujours des
-s’élèvent et.s’abaissent régulièrement. +s’élèvent et s’abaissent régulièrement.
-monuments, pa? de +monuments, pas de
-pas ae statues +pas de statues
-les places; tout s ressemble +les places ; tout se ressemble
-été bàli sur ie môme modèle, le cube. les +été bâti sur le même modèle, le cube : les
-tribunal, iub écoles, +tribunal, les écoles,
-cubes perces do plus +cubes percés de plus
-les besoins^ Quand nou& arrivâmes +les besoins. Quand nous arrivâmes
-Varses, i! étaii deux +Varses, il était deux
-de Taprès-midi, et +de l’après-midi, et
-ciel pur; mais +ciel pur ; mais
-jour s’obscurcit; entre +jour s’obscurcit ; entre
-hautes cheminées; depuis +hautes cheminées ; depuis
-sourds, •— les +sourds, — les
-les pilons Je +les pilons. Je
-aux environs? Je +aux environs ? Je
-se trouvai! la mine delà Trujère, et +se trouvait la mine de la Truyère, et
-la Divpnne, dans un peut vallon +la Divonne, dans un petit vallon
-a donne son +a donné son
-fait lugubre; un +fait lugubre ; un
-sans arnres. sans herbes, a^ec dt longues +sans arbres, sans herbes, avec de longues
-SANS KAMFLL»? 37 +SANS FAMILLE 37
-de terro rouge +de terre rouge
-à Texploitation de +à l’exploitation de
-à vapeur; puis +à vapeur ; puis
-et do pierres. +et de pierres.
-des bâtiments une +des bâtiments, une
-et ra*arrcta. — . Voulez vous m*indiquer un chemin frais? ditelle. Je +et m’arrêta. — Voulez-vous m’indiquer un chemin frais ? dit-elle. Je
-de Tombrage, puis +de l’ombrage, puis
-clac sui les +clac sur les
-qui chan tent. Et +qui chantent. Et
-gai. ~ Vous +gai. — Vous
-chemin, continuai-elle, en +chemin, continua-t-elle, en
-droite, estce à gauche? Dis-moi +droite, est-ce à gauche ? Dis-moi
-pas. Eild parlait +pas. Elle parlait
-de Vautre elle +de l’autre elle
-rencontrer Marins. Tu +rencontrer Marius. Tu
-connu Marius? Non. +connu Marius ? Non.
-retiré u. • +retiré
-3*J SANS FAMIU.E dans ce cUemui Irais ; ii ne +38 SANS FAMILLE dans ce chemin frais ; il ne
-pour ses’brûlures. Lui +pour ses brûlures. Lui
-sais pas; voiîà pourquoi +sais pas ; voilà pourquoi
-six moisi Elle +six mois ! Elle
-de lammeet montrant +de la mine et montrant
-terre, s’écria- t-elle, travail +terre, s’écria-t-elle, travail
-Jean, rendsmoi Marins ; +Jean, rends-moi Marius ;
-malédiction I Puis +malédiction ! Puis
-Tu n*es pas +Tu n’es pas
-n’est-ce pas? ta +n’est-ce pas ? ta
-de mouton , ton +de mouton, ton
-tous morts.dans la +tous morts dans la
-ses bras: — +ses bras : —
-jamais I... Teau est douce, Teau est +jamais !... l’eau est douce, l’eau est
-le chemin? Puisque +le chemin ? Puisque
-me retiens-tu? Marins m’attend. +me retiens-tu ? Marius m’attend.
-à grand? pas +à grands pas
-terrible dange.f, et +terrible danger, et
-de douleur; nous +de douleur, nous
-SANS FAHILLB 39 u;. nous +SANS FAMILLE 39 On nous
-de Toncle Gaspard; il +de l’oncle Gaspard ; il
-tortueuse e* escarpée +tortueuse et escarpée
-à la porte, +à là porte,
-lui voulez? dit-elle. +lui voulez ? dit-elle.
-de rous; il +de vous ; il
-est celui-ci? Elle montra Matlia. — +est celui-ci ? Elle montra Mattia. —
-n’en fît rien +n’en fit rien
-qu’on no m’offrait Das;jela remerciai +qu’on ne m’offrait pas ; je la remerciai
-allâmes p’^^r la +allâmes par la
-mangé depifts jetit matin, +mangé depuis le petit matin,
-nous t r’^stée sur +nous était restée sur
-J’étais hon .\ aussi +J’étais honteux aussi
-cette récepition, car +cette réception, car
-Mattia le demandait +Mattia se demandait
-signifiait. A quoi bon fairt tint de lieues? +signifiait. À quoi bon faire tant de lieues ?
-ne m ’écoulerait plus +ne m’écouterait plus
-tenais Deaucoup à +tenais beaucoup à
-qu’il eût d’avance +qu’il eut d’avance
-de Tamitié pour Lise. ’ La +de l’amitié pour Lise. La
-puits Sainte- Al phonsine et +puits Sainte-Alphonsine et
-ou d’exhaure^ c’est-à-dire d’épuisement; ce +ou d’exhaure, c’est-à-dire d’épuisement ; ce
-sert non-fieulement à +sert non-seulement à
-parties d6 la fl.me. Par +parties de la mine. Par
-profondeur - de +profondeur de
-les brusque^:, ifansitions auxquelles +les brusques transitions auxquelles
-profondeur dé deux +profondeur de deux
-sont remontéspar la +sont remontés par la
-SANS FAMTLLB 4I maciiine, à +SANS FAMILLE 41 machine, à
-gagnent ains» des pleurôaies et +gagnent ainsi des pleurésies et
-de poitrir* Prévenu (jue c’était +de poitrine. Prévenu que c’était
-devaient eortir les +devaient sortir les
-postai a\ec Mattia et Cap) de ant son +postai avec Mattia et Capi devant son
-que iix heures +que six heures
-étaient eouverts cj^ poussière +étaient couverts de poussière
-la larapisterie chacun +la lampisterie chacun
-d’une qarantaine d’années +d’une quarantaine d’années
-avait unebonne figure +avait une bonne figure
-père Acquin; ce +père Acquin ; ce
-Je com-pris que c’était Toncle Gaspard. +Je compris que c’était l’oncle Gaspard.
-me ditil avec buJhomie. — Lecneminest ioag de +me dit-il avec bonhomie. — Le chemin est long de
-Et res jambes +Et tes jambes
-à Toncle Gaspard +à l’oncle Gaspard
-l’oncle Gaspard; c’est +l’oncle Gaspard ; c’est
-maître d’écola^ ou +maître d’école ou
-digne fk’ère « du père. » — +digne frère « du père ». —
-vous dire; pour +vous dire ; pour
-ce Jeune homme +ce jeune homme
-pressé d’apprenûn coKnment ii. s’habituait +pressé d’apprendre comment il s’habituait
-bien qu ocicupés tous +bien qu’occupés tous
-nous interrogera nous ne pfension^s pas +nous interroger, nous ne pensions pas
-entière, lOus noirs +entière, tous noirs
-cette m^me poussière qui recourrait le sol d’un»? couche +cette même poussière qui recouvrait le sol d’une couche
-Gaspard ge rapprocha +Gaspard se rapprocha
-en marohant, je +en marchant, je
-séparer, Taccueil de +séparer, l’accueil de
-Rémi, dit-il. en +Rémi, dit-il, en
-maison, ei son +maison, et son
-Je lésai déjà +Je les ai déjà
-la connaissàùce est faite; ils +la connaissance est faite ; ils
-nous gagnions nous +nous gagnions, nous
-riches ()our nous +riches pour nous
-bien 7aire des +bien faire des
-notre f ai ire. Ce +notre vache. Ce
-ne ooui» fut +ne nous fut
-donné ot +donné ce
-FAMILLE soir-là; je +FAMILLE soir-là ; je
-une ciidise, mais +une chaise, mais
-besoins delà vie. +besoins de la vie.
-de délies. Seulement, +de dettes. Seulement,
-mauvais côté; à +mauvais côté ; à
-dans la. mine; elles +dans la mine ; elles
-ce souper; alors +ce souper ; alors
-Cela n^st pas +Cela n’est pas
-part, calé et +part, café et
-part, chacuterie. L’oncle +part, charcuterie. L’oncle
-la tranquillité; il ma jigeait sa +la tranquillité ; il mangeait sa
-une observation c’était tout àoucement. — +une observation, c’était tout doucement. —
-en tendanî son +en tendant son
-donc dt nous +donc de nous
-le temps? — +le temps ? —
-que dessous? — +que dessous ? —
-vous raccommodera? vous +vous raccommodera ? vous
-tu coucherai avec +tu coucheras avec
-Puis, s’adressantà Mallia : +Puis, s’adressant à Mattia :
-était pigueur^ c’est-à-dire +était piqueur, c’est-à-dire
-la mine; Alexis +la mine ; Alexis
-nommé ienfiBy dans +nommé benne, dans
-charbon abattu; •rrivée à +charbon abattu ; arrivée à
-un côblo qui, +un câble qui,
-46 5AKS FAMILLB Bien +46 SANS FAMILLE Bien
-du pays; il +du pays ; il
-qui arrivp d*une contrée inconnue qU qui +qui arrive d’une contrée inconnue et qui
-galerie creUï^ée dans le roc et, +galerie creusée dans le roc, et,
-et rapide; puis, +et rapide ; puis,
-même système. d’échelles +même système d’échelles
-de môme dans +de même dans
-mine, o’ù les +mine, où les
-tantôt larges , tantôt +tantôt larges, tantôt
-celle .de la +celle de la
-à la-noain, et +à la main, et
-filtre goutto à +filtre goutte à
-parfois vous, tombe +parfois vous tombe
-Deux iîents mètres +Deux cents mètres
-or U +or le
-galeries delà Truyère, +galeries de la Truyère,
-pas f)arcourir ces +pas parcourir ces
-les fenleâ du +les fentes du
-se ^éunU en +se réunit en
-coule C’insi jusqu’à des puïsards, où +coule ainsi jusqu’à des puisards, où
-des doux côtés +des deux côtés
-hache, parco que +hache, parce que
-était tel* lement forte +était tellement forte
-du terrain; la +du terrain ; la
-de mêm** espèce +de même espèce
-des chauvessouris cramponnées +des chauves-souris cramponnées
-IS SAIIS FAMILLE +48 SANS FAMILLE
-; U y er avait +; il y en avait
-des morts; dans +des morts ; dans
-apportait Todeur et la fumée; dans +apportait l’odeur et la fumée ; dans
-des wagons; dans +des wagons ; dans
-à faî4 curieux, +à fait curieux,
-voir lespiqueurs travailler +voir les piqueurs travailler
-là rasp’-et de +là l’aspect de
-Varses, Alexi? avait étt témoin +Varses, Alexis avait été témoin
-failli êtr& victime; une +failli être victime ; une
-est ur gai qui +est un gaz qui
-une flanime. +une flamme.
-lui com parer que +lui comparer que
-de poudre; aussitôt +de poudre ; aussitôt
-elle Jétruil tout +elle détruit tout
-mine, môme dans +mine, même dans
-puits d’ex> traction ou +puits d’extraction ou
-les toitures; la +les toitures ; la
-dizaine d’ouvriers; et +dizaine d’ouvriers ; et
-devenue folle; je conopris que +devenue folle ; je compris que
-nez pourvoir ceux +nez pour voir ceux
-a inventées: ces +a inventées : ces
-propage poinx au +propage point au
-à Varies, de +à Varses, de
-ÔO SANS FAM.LLB lai le leiici’emain à +50 SANS FAMILLE lai le lendemain à
-dans /a mine +dans la mine
-Si ta veux +Si tu veux
-mineur, ajoula-t-il en +mineur, ajouta-t-il en
-tu fxs peur +tu as peur
-la pluieet du +la pluie et du
-te convient; en +te convient ; en
-dit, garçon? On +dit, garçon ? On
-par exemple! Ce +par exemple ! Ce
-épouvantes lof iangers auxquels +épouvantes les dangers auxquels
-51 m ROULKUB Le +51 III ROULEUR Le
-à pan <|uelques maladies +à part quelques maladies
-le (uineur est +le mineur est
-qui ha- bite un +qui habite un
-des saisons^ de +des saisons, de
-les inondations; puis +les inondations ; puis
-de ^on imprudence +de son imprudence
-sa maladresse . La +sa maladresse. La
-la maladiesst de +la maladresse de
-moitié écrasé; la +moitié écrasé ; la
-panser ; son +panser : son
-la m^Jn gué-’irait, il doigt +la main guérirait, le doigt
-8d SANS FAMIIT.E L’oncle +52 SANS FAMILLE L’oncle
-de pi^ndre la +de prendre la
-comme saas colère, +comme sans colère,
-faire e départir +faire se départir
-bonhomie ordinaire: — anem^v chement à +bonhomie ordinaire : — un empêchement à
-condamné aa repos +condamné au repos
-de repos? il +de repos ? il
-remplacer Alexis; s’il +remplacer Alexis ; s’il
-moment impossible; on +moment impossible ; on
-plus facile; il +plus facile ; il
-wagon qui. roule +wagon qui roule
-ce wagon? *- Pas +ce wagon ? — Pas
-lourd, puisqu’Aîexis le +lourd, puisqu’Alexis le
-Toi, garçon? +Toi, garçon ?
-SANS FAMIT.t». Et +SANS FAMILLE 53 Et
-rire auK éclats; mais oientôt reprenant +rire aux éclats ; mais bientôt reprenant
-le voulais — +le voulais. —
-: de’mam tu +: demain tu
-rendras service; mais +rendras service ; mais
-peut-être utiles loi-même ; +peut-être utile à toi-même ;
-grands chemins; il +grands chemins ; il
-a a pas +a pas
-la mine? je +la mine ? je
-l’oncle Gas-pard. Je +l’oncle Gaspard. Je
-plus du pauvre +plus au pauvre
-tête, Mattia; il +tête, Mattia ; il
-chétif ; c’était +chétif : c’était
-la gaît5. +la gaîté.
-sans lui? Combien +sans lui ? Combien
-sans fie fâcher +sans se fâcher
-que n*ont pas +que n’ont pas
-ton pays? me +ton pays ? me
-un pays? Usera répondu +un pays ? Il sera répondu
-si bien; même +si bien ; même
-pu s*éleyer 6ntre nous, +pu s’élever entre nous,
-de renseignement. Cependant +de l’enseignement. Cependant
-le lendemain, dans +le lendemain dans
-et dramatique*), de +et dramatiques, de
-8ÂMS FAMILIB mière à +SANS FAMILLE 55 manière à
-notre fortune; et +notre fortune ; et
-j’expliquai ret arrangement, +j’expliquai cet arrangement,
-Le lender-ain matin +Le lendemain matin
-travail d* Alexis. Après +travail d’Alexis. Après
-fois recommandée ?»Iatii i et +fois recommandé à Mattia et
-expédition, j;< suivis +expédition, je suivis
-les échelles ne +les échelles, ne
-la galerie; lui +la galerie ; lui
-certain troirble qu’on +certain trouble qu’on
-ce 1 mg tube +ce long tube
-comme U lune +comme la lune
-machinal, (jui n’eut +machinal, qui n’eut
-bientôt. Nous, étions +bientôt. Nous étions
-sa profon^ dvsur insondable +sa profondeur insondable
-plus petiteii jusqu’à +plus petites jusqu’à
-à meirure qu^eiles +à mesure qu’elles
-qui étaien» entrés +qui étaient entrés
-bruit do leur +bruit de leur
-murmure, arrivai? jusqu’à nous porto par +murmure, arrivait jusqu’à nous porté par
-qui nou3 soufflait +qui nous soufflait
-Après Tescalier, les échelle?, après +Après l’escalier, les échelles, après
-murs droits; ces +murs droits ; ces
-ruisseau. •— Ce +ruisseau. — Ce
-dans unj)uisard. Cela +dans un puisard. Cela
-jeter tons les +jeter tous les
-ce tnoiîî^nt, nous +ce moment, nous
-mouvement involontaire il +mouvement involontaire, il
-aux éclata. +aux éclats.
-un trou? — +un trou ? —
-la rivière; il +la rivière ; il
-pas ici; c’est +pas ici ; c’est
-un mélier bien +un métier bien
-années Pt surtout +années et surtout
-trois mois; je +trois mois ; je
-d’y rester; j’avais +d’y rester ; j’avais
-de vocçitiço^ +de vocation.
-FAMILLE lifaut pour vivre delà vie +FAMILLE Il faut pour vivre de la vie
-n’avais pas; il +n’avais pas ; il
-sur luimême sans +sur lui-même sans
-le samedi- Enfin +le samedi. Enfin
-il av/»it été +il avait été
-les galeries; mais doT\s un éboulementil avait +les galeries ; mais dans un éboulement il avait
-BANS FAMILLE 5^ écrasés +SANS FAMILLE 59 écrasés
-qui Tavait forcé +qui l’avait forcé
-il travaillai’ lui +il travaillait lui
-cette pension, Puis +cette pension. Puis
-il s’étaiî trouve sans +il s’était trouvé sans
-comme routeur. On +comme rouleur. On
-le magister^ autrement +le magister, autrement
-en amitié; j’étais +en amitié ; j’étais
-était causeur; nous +était causeur ; nous
-terre Il +terre ? Il
-du môme genre +du même genre
-m’ayant , iris à +m’ayant appris à
-je à^ldi même +je posai la même
-répondit it autrement. +répondit tout autrement.
-SANS FAMILLB chose +SANS FAMILLE chose
-nous j mettons +nous y mettons
-cela au jourd*hui, dit-il, +cela aujourd’hui, dit-il,
-la benncy mais +la benne, mais
-me voir; je t’exphquerai ça +me voir ; je t’expliquerai ça
-la maison; j’ai +la maison ; j’ai
-magister, lu le +magister, tu le
-quelque chose; la +quelque chose ; la
-les jours; j’ai +les jours ; j’ai
-me répondro,"et j’ai +me répondre, et j’ai
-à apprendre: quand +à apprendre : quand
-on msQ des^ lunettes +on pose des lunettes
-finit pai voir +finit par voir
-Maintenant jo n’ai +Maintenant je n’ai
-livres, iaûais j’ai "^encore des +livres, mais j’ai encore des
-tiens buv rts. Vieîrs demain, +tiens ouverts. Viens demain,
-regarder lutpur de loi. On +regarder autour de toi. On
-de Bcssèges un +de Bessèges un
-à Toncle Gaspard +à l’oncle Gaspard
-qui causer; vas-y, +qui causer ; vas-y,
-tu voudras; seulement, +tu voudras ; seulement,
-plus fler pour +plus fier pour
-la viQe, mais +la ville, mais
-les Espétagues^ parce +les Espétagues, parce
-chez ;me vieille +chez une vieille
-un ébouiement. Elle +un éboulement. Elle
-ne veu^ pas +ne veut pas
-pour jn mineur +pour un mineur
-des gouties d’eau, +des gouttes d’eau,
-la grand3 affaire, on prenant +la grande affaire, en prenant
-des cavernes’ de la nontagne dans +des cavernes de la montagne dans
-des recher* u. 4 +des recher-
-quand J’entrai, et +quand j’entrai, et
-une hirovdade, dit-il, +une biroulade, dit-il,
-la biroulçide^ continua le magistère nous +la biroulade continua le magister, nous
-paraissait trèsriche, au +paraissait très-riche, au
-des exem/)laires rares +des exemplaires rares
-le boi;iheur d’un +le bonheur d’un
-avait iau moins +avait au moins
-fut-elle prorar ptement expédiée. +fut-elle promptement expédiée.
-est maintenant; elle +est maintenant ; elle
-vas -tu me demander? Cela, +vas tu me demander ? Cela,
-crois n)ême que +crois même que
-encore arrivé» à +encore arrivés à
-poussés paf les +poussés par les
-sont dûs à raccumulation paisible +sont dus à l’accumulation paisible
-à l’egorit : +à l’esprit :
-millimètres d’épaisseur; transformée +millimètres d’épaisseur ; transformée
-y a enfouies +y a, enfouies
-la terre des +la terre, des
-se forment? Tu +se forment ? Tu
-pas ^n un jour; il +pas en un jour ; il
-n’est-ce pas? cependant +n’est-ce pas ? cependant
-n’est ^s exact, caries arbres +n’est pas exact, car les arbres
-à iriourir, et +à mourir, et
-une ’espèce remplace une autre,âl faut +une espèce remplace une autre il faut
-SANS FAMILLK C9 ne (oiit.rien el qu’il +SANS FAMILLE 65 ne sont rien et qu’il
-sans cloute beaucoup plus enore. Combien? Je +sans doute beaucoup plus encore. Combien ? Je
-rien, el ce n*est p’aj à m homme +rien, et ce n’est pas à un homme
-le /charbon de +le charbon de
-regarder aia volleclion. Maintenant, +regarder ma collection. Maintenant,
-de plante le +de plante, le
-qu’à îa fin +qu’à la fin
-à comprennre à +à comprendre à
-C6 SANS FAMILLK 17 L INONDATION Le lendemain matin,’ nou^ nous +66 SANS FAMILLE IV L’INONDATION Le lendemain matin, nous nous
-bien I dit +bien ! dit
-garçon, magister? — +garçon, magister ? —
-bras I dit +bras ! dit
-les roulcurs. Comme +les rouleurs. Comme
-puits SainteA.lphonsine pour +puits Sainte-Alphonsine pour
-fois, J’entendis du +fois, j’entendis du
-grondement épouvantable^et tel +grondement épouvantable et tel
-dans lamïnè. Elait-ce un éboule ment, un effondrement général? J’écoutai; .e tapage +dans la mine. Était-ce un éboulement, un effondrement général ? J’écoutai ; le tapage
-voulait dire? Mon +voulait dire ? Mon
-67 Qieiit lut l’epouvanle, el je +67 ment fut l’épouvante, et je
-en ijagnanlles échelles; mais +en gagnant les échelles ; mais
-me ût rester C’était +me fit rester. C’était
-de mine; une +de mine ; une
-; [)eut-être tout +; peut-être tout
-se sauve; pais il +se sauve ; puis il
-était inexolicable. Je +était inexplicable. Je
-bien l’eau; elle +bien l’eau ; elle
-chute d*eau qui +chute d’eau qui
-; sauvons Ius! — +; sauvons-nous ! —
-tranquille I ^ Ecoutez donc. +tranquille ! — Écoutez donc.
-Gaspard Bta le +Gaspard resta le
-pour écouter; le mémo bruil ntinuait toujours +pour écouter ; le même bruit continuait toujours
-en triant; «l’eau est +en criant : « l’eau est
-la mine», l’oncle +la mine », l’oncle
-là lo premier +là le premier
-d’un miTieur, il +d’un mineur, il
-pas Mi dix +pas fait dix
-aussi dans» la +aussi dans la
-la uiinel cria +la mine ! cria
-la galerie; elle +la galerie ; elle
-— Sauvez- vous I l’eau +— Sauvez-vous ! l’eau
-mine I Le +mine ! Le
-rapidité furieuse; heureusement +rapidité furieuse ; heureusement
-pu lea atteindre. +pu les atteindre.
-le prê mier, je +le premier, je
-le ^magister vint +le magister vint
-qui séparant ia +qui séparent le
-SANS FAMILLlï Gl deuxième +SANS FAMILLE 69 deuxième
-ne fureul l’raiii:hi3 avec +ne furent franchis avec
-tomba ^ur la +tomba sur la
-et noy» nos +et noya nos
-— ’l’enez bon I cria +— Tenez bon ! cria
-la cascasde était +la cascade était
-pas ’sauvés, car +pas sauvés, car
-parurent ept ou +parurent sept ou
-vers nous; l’eau +vers nous ; l’eau
-de l)ois comme +de bois comme
-galerie ei p:agner ainsi +galerie et gagner ainsi
-torrent cYlait impossible +torrent c’était impossible
-comment roôœa +comment même
-ÎO SANS FAMiLLB résister +70 SANS FAMILLE résister
-pièces do boicage qu’il +pièces de boisage qu’il
-au uiagis er, leur +au magister, leur
-perdus I Ils +perdus ! Ils
-conduise. D ordjnaire quand +conduise. D’ordinaire quand
-tous obéirent; instinctivement +tous obéirent ; instinctivement
-en saisit. une +en saisit une
-nous n’avjous plus la notioD du lemps, il +nous n’avions plus la notion du temps, il
-SANS FAMILLB ^i — Nous n*auroiis pas +SANS FAMILLE 71 — Nous n’aurons pas
-En effef) elle +En effet, elle
-un cul-de-sac; mais +un cul-de-sac ; mais
-de choisir; il +de choisir ; il
-soi, c’està-dire l’espérance +soi, c’est-à-dire l’espérance
-nous entendîes un +nous entendîmes un
-que as avions +que nous avions
-nous ivions pas encore entendu: des +nous n’avions pas encore entendu : des
-des arbillonnements et +des tourbillonnements et
-des .. iisages; des +des boisages, des
-; c’jôtait (iang Kte la +; c’était dans toute la
-nous lanlil. - ’C’est le +nous anéantit. — C’est le
-Mon Dieul ayez +Mon Dieu ! ayez
-de noust ^ +de nous !
-SANS f AMILLE Depuis +SANS FAMILLE Depuis
-le magibter n’avait +le magister n’avait
-nous latigue^*; si +nous fatiguer ; si
-des maiiih nous +des mains nous
-nous épuiser; il +nous épuiser ; il
-un pic; tous +un pic ; tous
-sa lampe; la +sa lampe ; la
-on saii que +on sait que
-sept ; le +sept : le
-nommés Pages, Compeyrou +nommés Pagès, Compeyrou
-rouleur, Carrory; les +rouleur, Carrory ; les
-rendre l’intensilô de +rendre l’intensité de
-n’en eusient pas +n’en eussent pas
-plus formidable^ Effarés, +plus formidable. Effarés,
-page 0 -1 1605 3056 "SANS FAMILLE ’^8 r’jtions que noire esprit +SANS FAMILLE 73 cations que notre esprit
-disait Tun. -La un du +disait l’un. — La fin du
-et yeut sw venger. +et veut se venger.
-que 8*est creusé +que s’est creusé
-rien dit; et +rien dit ; et
-comme s*il eût +comme s’il eût
-le [lier, alors +le dernier, alors
-la mine — +la mine. —
-trou. Luacun allait +trou. Chacun allait
-inondation, continu?» le +inondation, continua le
-bien, après? d’où +bien, après ? d’où
-même ps plusieurs +même temps plusieurs
-la , c’est des bêtises; quant +la mine, c’est des bêtises ; quant
-ça rait possible +ça ne serait possible
-seul avair nondé, mais +seul avait été inondé, mais
-: is savez +: vous savez
-qu’elle Knd toujours. i +qu’elle descend toujours.
-se lait pas +se fait pas
-que c*est une +que c’est une
-Pardi I ça +Pardi ! ça
-était verni ft depuis +était venue depuis
-que Teau ne mont; il plus, +que l’eau ne montait plus,
-Ne lais donc +Ne fais donc
-pleine foix et +pleine voix et
-je dise? — +je dise ? —
-C’est cel<» Bien. +C’est cela. Bien.
-magister I dit Pages. — +magister ! dit Pagès. —
-— Crois- tu que +— Crois-tu que
-es mort? — Je ï^rois que +es mort ? — Je crois que
-ici, o que +ici, et que
-serons { noyés. +serons pas noyés.
-SARS FAMILLE 7S |— Ça +SANS FAMILLE 75 — Ça
-dire, magister? Regarde +dire, magister ? — Regarde
-— Eli bien, elle brûle — Comme d’habitude? I — Non; la +— Eh bien, elle brûle. — Comme d’habitude ? — Non ; la
-à craindre; pas +à craindre ; pas
-danger parle grisou +danger par le grisou
-de monter; la +de monter ; la
-fait >ur nous +fait pour nous
-: Tair relié par +: l’air refoulé par
-et untenant il résista à +et maintenant il résiste à
-nous onsdans une +nous étions dans une
-plongeur dû l’eau pouvait +plongeur où l’eau ne pouvait
-bêtise I est-ce +bêtise ! est-ce
-pas is forte que tout? — +pas plus forte que tout ? —
-dehors, librement; mais +dehors, librement ; mais
-ton -re, la +ton verre, la
-est-ce Le l’eau +est-ce que l’eau
-ton verre? Non, n’est >às, il +ton verre ? Non, n’est-ce pas, il
-est mainpar l’air. +est maintenu par l’air.
-sommes fond du verre , l’eau +sommes au fond du verre, l’eau
-jusqu’à Ça, +jusqu’à nous. — Ça,
-j’ai l’idée, +j’ai dans l’idée,
-que tous aviez tort, voui +que vous aviez tort, vous
-76 «ANS FAMILLK autres, +76 SANS FAMILLE autres,
-du magister; il +du magister ; il
-sauvés 1 dit Carrory, — +sauvés ! dit Carrory. —
-serons pa^ noyés, +serons pas noyés,
-qui nou sauve, +qui nous sauve,
-fermée, Tair ne +fermée, l’air ne
-nous aus nous +nous aussi nous
-nous n« pouvons p^ sortir. +nous ne pouvons pas sortir.
-va baisser.... — Va- 1- elle baisser? je +va baisser... — Va-t-elle baisser ? je
-le dire? — +le dire ? —
-— - Eh bien h après +— Eh bien ! après
-de terre? 11 faudrait +de terre ? Il faudrait
-dedans. -—-Peut-être que +dedans. — Peut-être que
-est emportée? — Peut-être.... 11 y +est emportée ? — Peut-être... Il y
-et d’efifroi. L3 bruit +et d’effroi. Le bruit
-des détonalions sourdes +des détonations sourdes
-des secouàses. — La mfne doit +des secousses. — La mine doit
-magister, Teau ne +magister, l’eau ne
-Et Mariusl s’écria Pages avec désespoir» +Et Marius ! s’écria Pagès avec désespoir.
-77 Mariufi, c’était +77 Marius, c’était
-qui travaillai ta la +qui travaillait à la
-Jusqu’à ze mon:ent, le +Jusqu’à ce moment, le
-conservation person nelle, toujours, si +conservation personnelle, toujours si
-son fils; mais +son fils ; mais
-la raine iit pleine p l’avait arraehé à +la mine est pleine » l’avait arraché à
-— Marins I Marius I cria-t-il +— Marius ! Marius ! cria-t-il
-accent déchimt; Marins! . Rien ne répondit,, pas même l’écho; la voix assoure ne +accent déchirant ; Marius ! Rien ne répondit, pas même l’écho ; la voix assourdie ne
-; nt cinquante +; cent cinquante
-trop horrible; bon +trop horrible ; le bon
-voix conincue. Cent +voix convaincue. Cent
-comme nousl Tous +comme nous ! Tous
-un loment de +un moment de
-allons faire? — • Que veux- tu faire +allons faire ? — Que veux-tu faire
-le magister — Attendre quoi? — Attendre; veux-tu +le magister. — Attendre quoi ? — Attendre ; veux-tu
-de lampe? — +de lampe ? —
-SANS FAMILLF — +SANS FAMILLE —
-grand danger — +grand danger. —
-nous tais peur ; (; est le daDger, le grand danger? — +nous fais peur ; où est le danger, le grand danger ? —
-lui résister; j’ai +lui résister ; j’ai
-que de: ouvriers, surpris commme nous parles eaux, dan>| une minej étaien? restés +que des ouvriers, surpris comme nous par les eaux, dans une mine, étaient restés
-pas monter? — Vous sentez- vous des +pas monter ? — Vous sentez-vous des
-; respirez- vous facilement? moi, +; respirez-vous facilement ? moi,
-tourne. ’ — +tourne. —
-Eh bienl c’est +Eh bien ! c’est
-danger présentement, CoLubien de temps pouvons -nous vivre +danger présentement Combien de temps pouvons-nous vivre
-cet air? Je +cet air ? Je
-avons trentecinq ou +avons trente-cinq ou
-atmosphères. Com^nent vit-on +atmosphères. Comment vit-on
-air comprimé? voilà +air comprimé ? voilà
-à bos dépens, +à nos dépens,
-SANS FAMILLI •e3-etlrayé des +SANS FAMILLE 79 très-effrayé des
-du magisler; mes companons me +du magister ; mes compagnons me
-aussi très-aHectés de ces paroles; Is n’en +aussi très-affectés de ces paroles ; ils n’en
-comme ir moi, l’inconnu pro<^uisit son +comme sur moi, l’inconnu produisit son
-de are situation +de notre situation
-vit nettelent dans +vit nettement dans
-qu’aux loyens à +qu’aux moyens à
-organiser notre défense. +organiser nôtre défense.
-arranger ►ur rester +arranger pour rester
-l’eau. Nous +l’eau. — Nous
-fatiguer rester dan« la même posiiion? — +fatiguer de rester dans la même position ? —
-ici longiraps? — +ici longtemps ? —
-je saisi — +je sais ! —
-notre sauvetage? Ceux-là +notre sauvetage ? Ceux-là
-des cordes? ^ Il +des cordes ? — Il
-nous crev.ger des p.’>!iers comme +nous creuser des paliers comme
-un escalier; nous +un escalier ; nous
-sept, lur deux +sept, sur deux
-tenir tous; quatre +tenir tous ; quatre
-le second* — ’ k\<.’C quoi creuser? +le second. — Avec quoi creuser ?
-Nous n’avorxS pas +Nous n’avons pas
-parties dures, — +parties dures. —
-cela, Pages ; +cela, Pagès ;
-tout pour sauver +tout pour, sauver
-vie • si +vie ; si
-prenait Tun de +prenait l’un de
-en a moment, +en ce moment,
-plus puissante; c’est +plus puissante ; c’est
-ne oit pas +ne soit pas
-la sienne; c’est +la sienne ; c’est
-piqueur compte nous, +piqueur comme nous,
-poste ei qu’il +poste et qu’il
-magister I interrompit +magister ! interrompit
-qui éiaii unô +qui était une
-SANS FAMILLF 81 +SANS FAMILLE 81
-une bôle de +une bête de
-sa bennef pourquoi +sa benne, pourquoi
-comme lui — +comme lui. —
-un homme; et, +un homme ; et,
-est Je plus +est le plus
-me moquait magister +me moquais du magister
-pas recori laître qu’il +pas reconnaître qu’il
-Aujourd’hui j« demande +Aujourd’hui je lui demande
-magister, l’est-ce que +magister, qu’est-ce que
-je fasse? J’ai +je fasse ? J’ai
-bras, sais +bras, tu sais
-les autres? — +les autres ? —
-vous voulei [ue je +vous voulez que je
-à mdition qu’on +à condition qu’on
-pouvons )ster ici +pouvons rester ici
-pas qui +pas ce qui
-terrible lôme, car +terrible même, car
-le ►ur : +le jour :
-l’on voit; quoi +l’on voit ; quoi
-si suis +si je suis
-juste, ^oui, on obéira; mais +juste, oui, on obéira ; mais
-croyez pas? — +croyez pas ? —
-homme, m«« flsier. +homme, magister.
-E2 SANS PaMILLH — +82 SANS FAMILLE —
-un iiouiLue de courage. -— Et +un homme de courage. — Et
-sait long — +sait long. —
-moqueries, magisler Je n*avais pas +moqueries, magister. Je n’avais pas
-j’ai acquiso plus +j’ai acquise plus
-grand étonnementde voir +grand étonnement de voir
-de certain: hommes. +de certains hommes.
-tous, hjous avions +tous, nous avions
-plus fûrrts; et +plus forts ; et
-Carrory, l’agès et +Carrory, Pagès et
-on Teût mis +on l’eût mis
-des accidents: c’était +des accidents : c’était
-faire eût été +faire eut été
-SANS FAUILLR 83 couieaux il +SANS FAMILLE 83 couteaux il
-effet élablir deuj paliers +effet établir deux paliers
-la Dente de +la pente de
-de Ii’un à +de l’un à
-une plancho sur +une planche sur
-pouvions Duus asseoir. +pouvions nous asseoir.
-Gaspard, Carrorj et +Gaspard, Carrory et
-élevé. ~ Il +élevé. — Il
-laisse brtiler qu’une. +laisse brûler qu’une.
-moment oiêmeoùil» é (aient transmis. +moment même où ils étaient transmis.
-les lainpes inutiles +les lampes inutiles
-magister ût un +magister fit un
-qu’on rarrêlât. +qu’on s’arrêtât.
-E-l SANS FA?!ILLP — +84 SANS FAMILLE —
-lampe : ce +lampe ; ce
-la rallumer? Bien +la rallumer ? Bien
-défendu d’allumerdu feu +défendu d’allumer du feu
-des allumettes? » +des allumettes ? »
-: Mol — +: Moi. —
-ses allumsttes dans +ses allumettes dans
-la «ompréhension lente +la compréhension lente
-: ’•" Moi +: — Moi
-— Mouillées? — +— Mouillées ? —
-une boîtes d’allumettes +une boîte d’allumettes
-à ia noyade. ^ Maintenant, +à la noyade. — Maintenant,
-lampes, co .Bmanda I3 magister. +lampes, commanda le magister.
-à peina cotre caga. +à peine notre cage.
-MHS FAMIllB 85 DANS LA REMONTEi Le silence s*étail fait +SANS FAMILLE 85 V DANS LA REMONTÉE Le silence s’était fait
-un murmure; la +un murmure ; la
-le v-lancher jusqu’au +le plancher jusqu’au
-prison plu» solidement, +prison plus solidement,
-lourd, im[)énétrable, ce +lourd, impénétrable, ce
-de mon était +de mort était
-au moluent de +au moment de
-tous, mê4ne chez le oiiagister, il +tous, même chez le magister, il
-moment d’aneantisso ip<^nt. Tout è eoup je +moment d’anéantissement. Tout à coup je
-tomber dea +tomber des
-SANS FAMIILR goultîs chaudes. +SANS FAMILLE gouttes chaudes.
-plusieurs roprises : — Marins, Marins! C’était Pages qui +plusieurs reprises : — Marius, Marius ! C’était Pagès qui
-péniblement qu.. nous +péniblement que nous
-il laut voir +il faut voir
-rester longtemp^. emprisonnés? interrompit Toncle Gaspard. +rester longtemps emprisonnés ? interrompit l’oncle Gaspard.
-ses précautions; qui +ses précautions ; qui
-répondit. o — +répondit. —
-Quelle poche? — +Quelle poche ? —
-le matio une +le matin une
-et dorée; j’en tirai uno espèce +et dorée ; j’en tirai une espèce
-avec désappointelent quand +avec désappointement quand
-ma main, f — +ma main. —
-qu’elle soit? tu +qu’elle soit, tu
-FAMILLE 8T Ce D’élail pas +FAMILLE 87 Ce n’était pas
-pronostic très -rassurant; mais nous n*y lîuies pas +pronostic très-rassurant ; mais nous n’y fîmes pas
-sont rc; venues et +sont revenues et
-que des ce pinoment le +que dès ce moment le
-notre [position, et +notre position, et
-ne prévo;;ait pas, parle menu, +ne prévoyait pas, par le menu,
-supporter, [dU moins +supporter, au moins
-facilités le notre +facilités de notre
-de pain? dit-il. +de pain ? dit-il.
-interrompit Coropayrou. — +interrompit Compayrou. —
-pour Remy et îarrory : +pour Rémi et Carrory :
-tous lit Bergounhoux, +tous dit Bergounhoux,
-pas juste: nous sommes )us égaux +pas juste : nous sommes tous égaux
-nous sefrions fâchés. +nous serions fâchés.
-de m’obéir; laisje vois +de m’obéir ; mais je vois
-qu’après discussion que +qu’après discussion, que
-obéi I — +obéi ! —
-pour celaje vais +pour cela je vais
-été f)Our Remy el pour +été pour Rémi et pour
-plus âj?ée qui +plus âgée qui
-que Remy et Cdrrory, par +que Rémi et Carrory, par
-opposer moinf^ +opposer moins
-de résistance* à +de résistance à
-que Pages et Compayrou. ^ — Toi, magistei, *u as +que Pagès et Compayrou. — Toi, magister, tu as
-Oh I moi +Oh ! moi
-avais eu? — +avais eu ? —
-pour Remy. — +pour Rémi. —
-le donner? — +le donner ? —
-juré d*obéir? Il +juré d’obéir ? Il
-enleva ^ ie force +enleva de force
-magister. j Celui-ci +magister. Celui-ci
-se trou- \ vait dans +se trouvait dans
-gaie, \ nous +gaie, nous
-du tabac , une +du tabac, une
-un oignon: c’est-à-dire +un oignon : c’est-à-dire
-et Remy, ce +et Rémi, ce
-Mais j*ai faim, +Mais j’ai faim,
-soir. Quel +soir. — Quel
-de lonlre dans son garde - meuble I Nous saurions Pheure ; +de montre dans son garde-meuble ! Nous saurions l’heure ;
-dans ’eau. Cette +dans l’eau. Cette
-la réalité, luelle heure +la réalité. Quelle heure
-temps étions)us dans +temps étions-nous dans
-sans imber d’accord. +sans tomber d’accord.
-était midi; pour js autres +était midi ; pour les autres
-pour mx-ci nous +pour ceux-ci nous
-dix heuïs et +dix heures et
-que immença notre +que commença notre
-différence li se +différence qui se
-écarts consiirables. Nous +écarts considérables. Nous
-ne ien dire. +ne rien dire.
-fut épuiie, chacun +fut épuisée, chacun
-ses ré lexions. Quelles +ses réflexions. Quelles
-mes camarades? Je n’en lis rien +mes camarades ? Je n’en sais rien
-ne jvaient pas +ne devaient pas
-n’étais is du +n’étais pas du
-peur l’eau, +peur de l’eau,
-silence l’anéantissait ; +silence m’anéantissait ;
-la remonte m’écrasaient +la remontée m’écrasaient
-elles ’eussent pesé +elles m’eussent pesé
-ne reverràis donc V’us Lise, ni Etiefînette, ni +ne reverrais donc plus Lise, ni Étiennette, ni
-ni Benjamin? qui +ni Benjamin ? qui
-aux auties après moi? Jo +aux autres après moi ? Je
-SO SAKS FAMILLE ifî verrais.donc plus +90 SANS FAMILLE ne verrais donc plus
-ni maduLue Milligan, ni Mattia? Pourrait-on +ni madame Milligan, ni Mattia ? Pourrait-on
-que fêtais mort +que j’étais mort
-? El mère +? Et mère
-pauvre luère Bab/)erin ! +pauvre mère Barberin !
-ainsi toisles plus +ainsi toutes plus
-de liberté; la +de liberté ; la
-un trembleQicnt de +un tremblement de
-nous somme» tous +nous sommes tous
-vos camarades? interrompit +vos camarades ? interrompit
-a defi accidents^ les mineurs n<3 s’abandonnent +a des accidents les mineurs ne s’abandonnent
-plutôt luer que +plutôt tuer que
-camarade sass secours. Vous^ 9 irez cela, hein? — +camarade sans secours. Vous savez cela, hein ? —
-9iAS FAMILLS ^ — +SANS FAMILLE 91 —
-pourquoi vt)ulez-vous qu’on nous ihandonne ? +pourquoi voulez-vous qu’on nous abandonne ?
-Mais ic: ouvons-nous entendre +Mais ici pouvons-nous entendre
-moi. El uis encore +moi. Et puis encore
-qu’il rait prouvé +qu’il serait prouvé
-prouverait-il même +prouverait-il en même
-nous abandonne? Est-ce que us savons +nous abandonne ? Est-ce que nous savons
-est arrivée? Si est un +est arrivée ? Si c’est un
-dans ville +dans la ville
-seulement e inondation, +seulement une inondation,
-savoir ns quel +savoir dans quel
-sont-ils efndrés? la +sont-ils effondrés ? la
-Il ut le +Il faut le
-pas ue nous +pas que nous
-convaincre es plus +convaincre les plus
-effrayés. j Cependant +effrayés. Cependant
-: ’ — +: —
-tous morts? — +tous morts ? —
-peur dd cela, +peur de cela,
-sommes vivants; frap t>ons contre +sommes vivants ; frappons contre
-aussi lort que +aussi fort que
-; fous savez +; vous savez
-la erre ; +la terre ;
-se hâBr, et +se hâter, et
-recherches. Sana attendre davantage, Bergounhoux^ qui était rhaussé de +recherches. Sans attendre davantage, Bergounhoux, qui était chaussé de
-à frapper.avec force romme. pour +à frapper avec force comme pour
-SANS FAMILLB gourdîssement. Allait-on nous entendre? Aliait-ou nous répondre? — +SANS FAMILLE gourdissement. Allait-on nous entendre ? Allait-on nous répondre ? —
-dit 1 oncle Gaspard, si Toa nous +dit l’oncle Gaspard, si l’on nous
-qu’est-ce qu’or va +qu’est-ce qu’on va
-— II n’y +— Il n’y
-— Ah! épuiser l’eau! Ces +— Ah ! épuiser l’eau ! Ces
-pas peccer six +pas percer six
-travail ordinale non, +travail ordinaire non,
-huit jours: pensez +huit jours : pensez
-jours I — +jours ! —
-et l’eau? Comment +et l’eau ? Comment
-cubes, 3O0,00Q mètres, +cubes, 300,000 mètres,
-nécessaire d’éf uiser tout be qui +nécessaire d’épuiser tout ce qui
-tombé, nqus sommes +tombé, nous sommes
-niveau. Ei-comme on +niveau. Et comme on
-la fo’S avec ^deux deti* nés, cela +la fois avec deux bennes, cela
-25 hectoMtres chaque, +25 hectolitres chaque,
-puiseront Teau; c’est-à-dire +puiseront l’eau ; c’est-à-dire
-hectolitres d’uo +hectolitres d’un
-SAN? FAMILLB 93 mômewjup seront +SANS FAMILLE 93 même coup seront
-cela peu aller +cela peut aller
-confuse s’en’^agea sur +confuse s’engagea sur
-moyens meilleurs à employer; mais +moyens les meilleurs à employer ; mais
-résulta cette +résulta de cette
-réunion ttraorcinaire de +réunion extraordinaire de
-nous jvions rester +nous devions rester
-notre séilcre. Huit jours I le +notre sépulcre. Huit jours ! le
-parlé d’ouiers qui +parlé d’ouvriers qui
-vingt-quatre jours, lais c’était +vingt-quatre jours. Mais c’était
-Lorsque itte idée +Lorsque cette idée
-n’entendis lui un +n’entendis plus un
-jours î Je +jours ! Je
-accablé ►us cette +accablé sous cette
-s’arrêta. Ecoutez donc, +s’arrêta. — Écoutez donc,
-par jla qu’il +par cela qu’il
-près Kb la +près de la
-facultés ranimai plus +facultés de l’animal plus
-Quoi donc? — +Quoi donc ? —
-vie rt de +vie et de
-qui, Hux, avaient +qui, eux, avaient
-furent Ans heureux +furent plus heureux
-chose ?.ns l’eau. +chose dans l’eau.
-Quoi, magister? — J^ ne +Quoi, magister ? — Je ne
-sommes saurés» enfants I c’est +sommes sauvés, enfants ! c’est
-nous le-^ vâmes. Nous +nous levâmes. Nous
-serrant fortement" — +serrant fortement : —
-garçon, dit-iU — +garçon, dit-il. —
-Hélas I cette +Hélas ! cette
-feuilles, aous devions +feuilles, nous devions
-journées, ioufifrant toutes +journées, souffrant toutes
-demandant ave« +demandant avec
-SÀItS FAMILLE +SANS FAMILLE
-si ja lais il iibus serait +si jamais il nous serait
-d’entendre ceUe douce +d’entendre cette douce
-les - qui +les nuages qui
-la .. tortueuse +la vallée tortueuse
-cirque ’ collines, +cirque de collines,
-s’élever au-dessus; tout +s’élever au-dessus ; tout
-versé °’ir la vallée; ce +versé sur la vallée ; ce
-une itaracte, un +une cataracte, un
-bords dans"son lit +bords dans son lit
-la Di▼onne/ les +la Divonne, les
-elles s’épanchèrézij sur +elles s’épanchèrent sur
-minerai, fortés pur l’orage +minerai, forcés par l’orage
-96 BANS FAMILLE aucun aanger. Ce +96 SANS FAMILLE aucun danger. Ce
-première fo.s qu’une +première fois qu’une
-et commeles ouvertures +et comme les ouvertures
-à dos hauteurs +à des hauteurs
-la mme, lorsque +la mine, lorsque
-eaux tourbillon1er et +eaux tourbillonner et
-un gouflfre qu’elles venaient ie se +un gouffre qu’elles venaient de se
-l’affleurement l’une couche +l’affleurement d’une couche
-se remplir; les +se remplir ; les
-être Qoyés. Il +être noyés. Il
-hommes ^^i l’entourent +hommes qui l’entourent
-dit-il eala remettant +dit-il en la remettant
-donneras ana. montre +donneras ma montre
-ne renens pas. +ne reviens pas.
-dirigent }a manœuvrt des bennes • +dirigent la manœuvre des bennes :
-La 6e7ine descend +La benne descend
-père Tembrasse. Labenne est +père l’embrasse. La benne est
-n’a fresque personne. +n’a presque personne.
-sont destndus, puisque +sont descendus, puisque
-été d^s’ibuéesle matin; trente, lampes +été distribuées le matin ; trente lampes
-été i «portées à +été rapportées à
-hommes i sont +hommes qui sont
-morts, iit-iib vivants, +morts, sont-ils vivants,
-un refuge? Ces +un refuge ? Ces
-posent aver une àorrible angoisse dans ion esprit +posent avec une horrible angoisse dans son esprit
-que cent- vingt hommes +que cent-vingt hommes
-des ierrea, il. 6 +des terres,
-et Tair refoulés +et l’air refoulés
-dans lee remontées +dans les remontées
-faible, audessus des +faible, au-dessus des
-éclater Técorce de +éclater l’écorce de
-d’une cliaudière. La +d’une chaudière. La
-des travailleurF, des +des travailleurs, des
-mort 1 Et Ton se +mort ! Et l’on se
-accourus ù la +accourus à la
-de là ville. +de la ville.
-? Cent-ving». hommes manquent. 0\\ sont-ils? — +? Cent-vingt hommes manquent. Où sont-ils ? —
-mon flls ? +mon fils ?
-à cei femmes, +à ces femmes,
-99 On srui ujol ; +99 Un seul mot ;
-conseil î « +conseil : «
-commence. Trouvera-ton in seul +commence. Trouvera-t-on un seul
-vingt hommes? Le louto est +vingt hommes ? Le doute est
-Mais pea importe. +Mais peu importe.
-avant I Les +avant ! Les
-le maiîister l’avait +le magister l’avait
-sont !i?tallées dans +sont installées dans
-s’arrêteront (lus ni +s’arrêteront plus ni
-dernière joutte d’eau +dernière goutte d’eau
-des galerios. Où va-t-on? on +des galeries. Où va-t-on ? on
-; nnis on +; mais on
-des maônieurs sur l’utililé de +des ingénieurs sur l’utilité de
-doit diciger à +doit diriger à
-la fiosition des +la position des
-encore vivants; mais l’ingénieur le la +encore vivants ; mais l’ingénieur de la
-les atteindre , et +les atteindre, et
-que possfble, afin +que possible, afin
-qu’il ihat est +qu’il abat est
-des cort teilles qu’on +des corbeilles qu’on
-la chaîne; aussitôt jue le +la chaîne ; aussitôt que le
-un • utre.. Ainsi +un autre. Ainsi
-iOO SANS PAMILLB nuit, +100 SANS FAMILLE nuit,
-pour lious, impuissants +pour nous, impuissants
-se terait-il assez +se ferait-il assez
-plus faire, de +plus faire de
-magister, ie voudrais +magister, je voudrais
-dure longtemps Les +dure longtemps. Les
-plaisir, maiâ ils +plaisir, mais ils
-ils tenaiert leur +ils tenaient leur
-est défenaa de +est défendu de
-dit Compayrou, ^ +dit Compayrou.
-SANS FAHILLR fOf — +SANS FAMILLE 101 —
-que lu voudras, +que tu voudras,
-à discrétiorj. — Epuise la galerie. Pages voulut +à discrétion. — Épuise la galerie. Pagès voulut
-le magrstep nelepe^ nit pas. +le magister ne le permit pas.
-un déblai; Rémi +un déblai ; Rémi
-plus légei et +plus léger et
-passera Teau. — Dans quoi? — +passera l’eau. — Dans quoi ? —
-jusqu’à Teau. — +jusqu’à l’eau. —
-donne (a main. +donne la main.
-par Tinaction, soit +par l’inaction, soit
-dans Teau sombre +dans l’eau sombre
-dans Tean une +dans l’eau une
-avec Viialis j’avais +avec Vitalis j’avais
-à pager ei à +à nager et à
-à nio^ +à mon
-402 «ANS FAMILLE +102 SANS FAMILLE
-trou sombre? Je +trou sombre ? Je
-je m’étâîs laissé, glisser, +je m’étais laissé glisser,
-magister qu? allait +magister qui allait
-m’étais jeie à +m’étais jeté à
-Où chercher? De +Où chercher ? De
-le bras? Comment plonger? C’était +le bras ? Comment plonger ? C’était
-fus enirahié sous +fus entraîné sous
-ne Bavais de +ne savais de
-es-tu, Rémi? C’était +es-tu, Rémi ? C’était
-que te bras +que le bras
-je nwj cramponnai +je me cramponnai
-de charbor., et +de charbon, et
-magister. PojJi lui 11 était +magister. Pour lui il était
-la suffoçaiion-commençait déjà +la suffocation commençait déjà
-tête hoib de i^au et +tête hors de l’eau et
-lui. L’ofiCie Gaspard +lui. L’oncle Gaspard
-vers ûons leurs +vers nous leurs
-que Pages, descendu +que Pagès, descendu
-éclairait. h% +éclairait. Le
-S>NS FAMILLE 103 magisler^ris d’une +SANS FAMILLE 103 magister pris d’une
-que y.^ le +que je le
-arrivé, remontai +arrivé, je remontai
-m’as luvé la +m’as sauvé la
-de naire à +de nature à
-plus l’à oublier +plus qu’à oublier
-est perle, et +est perdue, et
-Eh bieni qu’on +Eh bien ! qu’on
-moins vile que +moins vite que
-précaution. Echappés à +précaution. Échappés à
-nous U rappela bieiilôl. — +nous le rappela bientôt. —
-qui, s’adres* sant à +qui, s’adressant à
-ne parle? — +ne parle ? —
-j’ai fro’.d, dit +j’ai froid, dit
-Mais maintenantje deuiande l’égalité Comme +Mais maintenant je demande l’égalité. Comme
-moi jus« qu’au cou +moi jusqu’au cou
-hanches, chai^H ger de +hanches, changer de
-; ce-’ pendant le +; cependant le
-et jetais exposé +et j’étais exposé
-C’était non-seulemem un iiomme à +C’était non-seulement un homme à
-position ^son bras +position son bras
-il re-- +il re-
-SA!TS FAMILLE fOS prenait, son +SANS FAMILLE 105 prenait son
-garçon, n*aie pas +garçon, n’aie pas
-te tiens; aors, petit. +te tiens ; dors, petit.
-rendormais saos avoir +rendormais sans avoir
-lâcherait lias. Le +lâcherait pas. Le
-régulièrement doum entendions les benne» plonger dans Veau. +régulièrement nous entendions les bennes plonger dans l’eau.
-FAMILLE Yî SAUVETAGE +FAMILLE VI SAUVETAGE
-sur noire palier +sur notre palier
-agrandir noire prison. +agrandir notre prison.
-eût é lé étroitement +eût été étroitement
-distribué i temps +distribué à temps
-lorsque ^ magister +lorsque le magister
-avait étéfecile de +avait été facile de
-souffriraient paa +souffriraient pas
-SANS FAHILL1S 107 +SANS FAMILLE 107
-vint k ne +vint à ne
-et au it nous +et autant nous
-de ^tre captivité, +de notre captivité,
-nous lûmes silencieux quand le se prolongea Les +nous fûmes silencieux quand elle se prolongea. Les
-conversations roulent éternellement +conversations roulaient éternellement
-: lels moyens +: quels moyens
-et »puis combien +et depuis combien
-plus Tardeur des •emiers moments +plus l’ardeur des premiers moments
-si Tun de +si l’un de
-qu’il Tétait, c’était +qu’il l’était, c’était
-paroles brèves; on +paroles brèves ; on
-verra. Etions-nous ensevelis depuis aeux jours +verra. Étions-nous ensevelis depuis deux jours
-depuis six? On +depuis six ? On
-moment viendrait- il? Pour moi, p commençais +moment viendrait-il ? Pour moi, je commençais
-fortement. A.U reste +fortement. Au reste
-dit Bergoun* houx, c’est +dit Bergounhoux, c’est
-mes enfants; au +mes enfants ; au
-seront paa À la +seront pas à la
-entrait dant ftts fonctions +entrait dans ses fonctions
-la catastrophe^ mais +la catastrophe, mais
-Où baisse- 1- elle? — +Où baisse-t-elle ? —
-interrompit Carre ry avec rà- propos et +interrompit Carrory avec l’à-propos et
-Parce que? — +Parce que ? —
-les ingénieurs? ça +les ingénieurs ? ça
-pas vrai? monsieur +pas vrai ? monsieur
-? -— Si +? — Si
-— Ah! vous +— Ah ! vous
-mes ckâtaïgnonSf qui +mes châtaignons, qui
-les sécherait? Je +les sécherait ? Je
-que ringénieur remonte +que l’ingénieur remonte
-page 0 -1 1644 3031 "SANS FAMILLR IGS A rexceptioii du +SANS FAMILLE 109 À l’exception du
-ses sentimenls t de +ses sentiments et de
-ne irlions plus +ne parlions plus
-les ots de +les mots de
-nous monlent aux +nous montaient aux
-tireront mais assez +tireront jamais assez
-plus ao vingt fois; un +plus de vingt fois ; un
-de Pages. i« — Qui alors? ^t — +de Pagès. — Qui alors ? —
-Dieu. ^ — Possible; puisque +Dieu. — Possible ; puisque
-qui noii» y +qui nous y
-mis, ré ^■qua le +mis, répliqua le
-tirer. ^r— Lui +tirer. — Lui
-je anpte et +je compte et
-à l’^wenir, tu +à l’avenir, tu
-j’ai omis. — +j’ai promis. —
-s’écria BerjMunhoux en +s’écria Bergounhoux en
-soulevant. Pages était +soulevant. Pagès était
-était calville ; +était calviniste ;
-des ilholiques elle +des catholiques elle
-ne reconnaisnt les +ne reconnaissent les
-entre i^^ieu et +entre Dieu et
-de Pages n’eût Ijças soulevé +de Pagès n’eût pas soulevé
-SANS Famille dans +SANS FAMILLE dans
-religieuses ODt toutes +religieuses ont toutes
-cette observation , pas +cette observation, pas
-de ronde Gaspard, +de l’oncle Gaspard,
-vous battra, dit-il, +vous battre, dit-il,
-ne sortOKS pas? répliqua Bergounhoux* — +ne sortons pas ? répliqua Bergounhoux. —
-que Pages avait +que Pagès avait
-deux adversaires.^ — +deux adversaires. —
-dit Pages. — +dit Pagès. —
-quereller, puisquo bientôt +quereller, puisque bientôt
-sortirai. -— Tu +sortirai. — Tu
-pas. ^ La +pas. La
-se calma,’ mais +se calma, mais
-dit Pages, après +dit Pagès, après
-c’est oien sûr +c’est bien sûr
-des ®é<^.9nts quo Diey veut +des méchants que Dieu veut
-ANS FAMULB Disant +SANS FAMILLE 111 Disant
-à B houx, mai» celui-ci +à Bergounhoux, mais celui-ci
-fâcher confî paroles de sm adversaire. +fâcher confirma les paroles de son adversaire.
-à Tun de nous Toccasion d’expier +à l’un de nous l’occasion d’expier
-Est-ce Pages, est-ce moi? je +Est-ce Pagès, est-ce moi ? je
-derniers temps; je +derniers temps ; je
-s’écria Pages, je +s’écria Pagès, je
-mon iiron, savent +mon patron, savent
-péché voloni irement, je +péché volontairement, je
-comme Pages et +comme Pagès et
-genoux siîr la +genoux sur la
-prendre sui le +prendre sur le
-ni Pagèà ni Bergounhoux; c’est +ni Pagès ni Bergounhoux ; c’est
-punit, nais je +punit, mais je
-la vérité. +la vérité,
-FAMILLE écoutez-là; si +FAMILLE écoutez-la : si
-réparer \s mal, si ja DB sors t)as, vous +réparer le mal, si je ne sors pas, vous
-a uu an, +a un an,
-lit, n levant +lit, en levant
-— A Teau I à Teaul s’écrièrent +— À l’eau ! à l’eau ! s’écrièrent
-temps Pages et +temps Pagès et
-le gouûre; mais +le gouffre ; mais
-temps d’int2rvenir encore. — Voulôz-vous donc +temps d’intervenir encore. — Voulez-vous donc
-la conscience? s’écria-t-il. laissez-le +la conscience ? s’écria-t-il, laissez-le
-— A l’eau I répétèrent +— À l’eau ! répétèrent
-et Pages. — Non! s’écria +et Pagès. — Non ! s’écria
-Mais eux sana vouloir rien entendre menaçaient +Mais eux, sans vouloir rien entendre, menaçaient
-Compayrou. * — +Compayrou. —
-le ieter à +le jeter à
-vous m’v jetterez +vous m’y jetterez
-lui. -^ Eh +lui. — Eh
-non I dirent ils enfin, nons ne ie pousserons pa« à l’eau; mais +non ! dirent-ils enfin, nous ne le pousserons pas à l’eau ; mais
-magister, iln*a que +magister, il n’a que
-qu’il raériie. Après cf-s paroles +qu’il mérite. Après ces paroles
-nous lassâmes tous +nous tassâmes tous
-répétant seulcmûût de +répétant seulement de
-en temps: — +en temps : —
-alors Pages ou +alors Pagès ou
-tu le repens +tu te repens
-peur, he. C’était +peur, lâche. C’était
-devais le repentir. +devais te repentir.
-claquer. ’ — +claquer. —
-dit-il, donnez- moi la +dit-il, donnez-moi la
-levai pou» en aller chercher; mais Pages qui +levai pour en aller chercher ; mais Pagès qui
-me retinl r le bras. - Ou a +me retint par le bras. — On a
-encore qu’ij avait sojf ; +encore qu’il avait soif ;
-ne vouliojis pas +ne voulions pas
-— J\ va +— Il va
-cria Pages. — +cria Pagès. —
-le magister Il +le magister. Il
-le dos; il +le dos ; il
-faire autant; mais j*étàis léger, +faire autant ; mais j’étais léger,
-était lourd; souple, +était lourd ; souple,
-était un< masse inerte. A peine +était une masse inerte. À peine
-charbon s’ejffondra sous +charbon s’effondra sous
-le vide , il +le vide, il
-et Pages, nous +et Pagès, nous
-que jo regrette. +que je regrette.
-Mais quoi? M — +Mais quoi ? —
-le pam, nous n’en^ avons pas ;. l’air, +le pain, nous n’en avons pas ; l’air,
-plus ricbeSj cur uelui que +plus riches, car celui que
-SANS FAMILLR 119 dit +SANS FAMILLE 115 j’ai dit
-disparaître <iu*il ne nous man>rait plus +disparaître qu’il ne nous mangerait plus
-air respirable; et cette ipole, je +air respirable ; et cette parole, je
-dit Toncle Gaspard, +dit l’oncle Gaspard,
-pas \\é son sort. ^ Maintenant, +pas volé son sort. — Maintenant,
-dit Pages en ippant avec +dit Pagès en frappant avec
-la remtée. Si +la remontée. Si
-comme Tespéraii Pages, ce +comme l’espérait Pagès, ce
-qui travail iaient à +qui travaillaient à
-avait continuée +avait été continuée
-le traétait difficile, charbon +le travail était difficile. Le charbon
-un pasfe était +un passage était
-appellent nerveux ^ »t-à-dire très-dur, +appellent nerveux, c’est-à-dire très-dur,
-piqueur pou\t travailler +piqueur pouvait travailler
-de Tétroitesse de +de l’étroitesse de
-on lit obligé +on était obligé
-ce )te, tant +ce poste, tant
-uns l^les autres. En môme temps Taérage de +uns et les autres. En même temps l’aérage de
-étaient lûtes avec +étaient lutés avec
-de Tair dans +de l’air dans
-devant Torifice du +devant l’orifice du
-Dans Icb conditions +Dans les conditions
-plus d’u» +plus d’un
-les tnoyeiis dont on disposail ei l’ardeur +les moyens dont on disposait et l’ardeur
-de l’ingénjexir pour +de l’ingénieur pour
-il riait malheureusçmùnt inutile. +il était malheureusement inutile.
-des bennes^ et +des bennes, et
-importance était-ii d’arriver +importance était-il d’arriver
-plus tard? C’était +plus tard ? C’était
-un nou▼eau monde +un nouveau monde
-nous renoncerons; je +nous renoncerons ; je
-la ôe^ •ente se +la descente se
-FAMILLE H7 KD*un autre +FAMILLE 117 D’un autre
-la Dopisterie qui +la lampisterie qui
-plusieurs enciroits, ainsi, +plusieurs endroits, et ainsi,
-il s*ef ’orçait d’arracher +il s’efforçait d’arracher
-victimes, ; elle +victimes, si elle
-un changemenl de +un changement de
-le iqueur qui +le piqueur qui
-crut enndre un +crut entendre un
-frappés faiblelent ; +frappés faiblement ;
-et collî^son reille au +et colla son oreille au
-deux 1 slèrent silencieux +deux restèrent silencieux
-faible, repété à +faible, répété à
-en bouche» rencontrant +en bouche, rencontrant
-raison I il +raison ! il
-veut ’DUS jouer +veut nous jouer
-nous I tromper. ■KMais les +nous tromper. Mais les
-les pre^Kers soutinrent +les premiers soutinrent
-pas trompes et que ^^s couses avaient +pas trompés et que des coups avaient
-des ^B>mmes d’expérience +des hommes d’expérience
-des migres et +des mines et
-l’autorité. li’ingénieui ût sortir +l’autorité. L’ingénieur fit sortir
-et mémo 7. +et même
-SANS FAMILLTÎ tous +SANS FAMILLE tous
-deux pi queurs. Alors il frappèrent +deux piqueurs. Alors ils frappèrent
-retenant leuir ! respiration +retenant leur respiration
-le charbon, Après +le charbon. Après
-coups faibles , précipités, +coups faibles, précipités,
-encore k coups +encore à coups
-ce n*est point la répercution de +ce n’est point la répercussion de
-entendus, e’esl-à-dire le +entendus, c’est-à-dire le
-: des, hommes +: des hommes
-étaient vivants? Beaucoup +étaient vivants ? Beaucoup
-bien que. les +bien que les
-page 0 -1 1690 3069 "SANS FAMILLE U9 Los sons perrus eiaient si +SANS FAMILLE 119 Les sons perçus étaient si
-était impoa ble de +était impossible de
-d’où il?, venaient. ais l’indication +d’où ils venaient. Mais l’indication
-dire ue des +dire que des
-l’inondation setrouvaienl ans une +l’inondation se trouvaient dans une
-des eux travaux. +des vieux travaux.
-au evantdes prisonniers, +au devant des prisonniers,
-arriver X trois +arriver aux trois
-et ’on entendra +et qu’on entendra
-descentes utiles pour +descentes inutiles pour
-les ell’orts sur +les efforts sur
-jamais, c’est +jamais, et c’est
-la ruyère ses +la Truyère ses
-descentes joint +descentes se joint
-baisse ans le +baisse dans le
-l’appel fraopé par l’ingénieur, l’eiTet fut +l’appel frappé par l’ingénieur, l’effet fut
-Sauvés t Ce +Sauvés ! Ce
-bouches, ôt sans +bouches, et sans
-les éenwcs d’épuisement, ^p^hn l’espérance +les bennes d’épuisement, après l’espérance
-désespoir. iLe bruit +désespoir. Le bruit
-travailleurs aient bien +travailleurs étaient bien
-encore. Vin^t mètres, +encore. Vingt mètres,
-mètres jui-ôlre. Combien +mètres peut-être. Combien
-ce massif? os évaluations variaimt: un +ce massif ? Nos évaluations variaient : un mois, une semaine, six jours. Comment attendre un
-I2U SANS FAMILLE jours? Lequel +120 SANS FAMILLE jours ? Lequel
-nous livrait encore +nous vivrait encore
-six jours? Combien +six jours ? Combien
-sans manger? Seul, +sans manger ? Seul,
-notre abaltemeiit le +notre abattement le
-à le longue +à la longue
-pourri éraiélé dans +pourri émietté dans
-avait ooupé la +avait coupé la
-continuellement iJ mâchait +continuellement il mâchait
-à Taise. J’avais +à l’aise. J’avais
-raconter sou ven*^ des +raconter souvent des
-il avail- beaucoup +il avait beaucoup
-autant que. sur +autant que sur
-cesse po^r s’imposer +cesse pour s’imposer
-des iiiatelots avaient +des matelots avaient
-tué Je mousse +tué le mousse
-mes compagnorxs crier +mes compagnons crier
-je nfi serais +je ne serais
-le magisier et +le magister et
-sûr de? trouver +sûr de trouver
-défenseurs < mais Pages, Bergounhoux +défenseurs ; mais Pagès, Bergounhoux
-Carrory, Cirrory surtout avec +Carrory, Carrory surtout, avec
-blanches au’ii +blanches qu’il
-page 0 -1 1670 3075 "SANS FAMILLK |2f ajffuisail «iir ses +SANS FAMILLE 121 aiguisait sur ses
-ne mMnspi;iieiit aucune +ne m’inspiraient aucune
-étaient folles; mais +étaient folles ; mais
-froide ■aison qui +froide raison qui
-notre e^^prit ou +notre esprit ou
-c’était Tab-ence de +c’était l’absence de
-circonstances ou a lumière +circonstances où la lumière
-cela eiait dangereux, +cela était dangereux,
-d’eux. A un certain moment , comme +d’eux. À un certain moment, comme
-à liioitié, je +à moitié, je
-que Jcs nuages. +que les nuages.
-aiment pas; mo? je +aiment pas ; moi je
-Ah î ah +Ah ! ah
-vent. I Rêvait-il? Je +vent. Rêvait-il ? Je
-mais i’( continua +mais il continua
-six u’s, non de huit; mettez-en +six œufs, non de huit ; mettez-en
-mangerai .„ +mangerai bien en rentrant.
-oncle Gaspard? — +oncle Gaspard ? —
-Hé I magister? — +Hé ! magister ? —
-moi, Gaspard? Vients, seulement +moi, Gaspard ? Viens, seulement
-dit ronde Gaspard +dit l’oncle Gaspard
-le mistral? — +le mistral ? —
-s’écria Pages, et +s’écria Pagès, et
-la raison? Devenaient-ils +la raison ? Devenaient-ils
-Que faire? — Voiïlez-vous boire, +Que faire ? — Voulez-vous boire,
-mots manger, +mots « manger,
-à c«up l’idée +à coup l’idée
-posée d côté +posée à côté
-je ih pris. A peine +je la pris. À peine
-SANS FAHTUF IS^l qui +SANS FAMILLE 123 qui
-passait exact ornent, comme s’ils sort HieiUa’un ive. — +passait exactement, comme s’ils sortaient d’un rêve. —
-le ’iélire, ditl*oncle Gaspard. +le délire, dit l’oncle Gaspard.
-magister, Pages et Bergounhoux; vous diiez que +magister, Pagès et Bergounhoux ; vous disiez que
-étiez deliors et +étiez dehors et
-paroi >ur dire +paroi pour dire
-et ms entendions lears pics +et nous entendions leurs pics
-le charm. Mais +le charbon. Mais
-leurs cou|)S igmentaient de +leurs coups augmentaient de
-étaient icor© loin. +étaient encore loin.
-lampe fui allumée +lampe fut allumée
-de P«au dans +de l’eau dans
-eaux lient baissé +eaux avaient baissé
-Dieu I Et +Dieu ! Et
-transport d’espé ice. Ou voulait +transport d’espérance. On voulait
-la larche de +la marche de
-s’y o[)posa. Alursje crus +s’y opposa. Alors je crus
-le : isier ne +le magister ne
-donner ■^■^ _ .nues raisons. +donner de bonnes raisons.
-lampes puis tard +lampes plus tard
-si noii.les usons +si nous les usons
-comment feronsnous quand +comment ferons-nous quand
-seront nécessaires? El puis +seront nécessaires ? Et puis
-pas vou« attendre +pas vous attendre
-bu abonriamment; le +bu abondamment ; le
-puits. Insensiblement, ces +puits. Insensiblement ces
-plus torts; l’eau +plus forts ; l’eau
-à temps? Si +à temps ? Si
-respiré qu’un, air +respiré qu’un air
-promptitude avei laquelle +promptitude avec laquelle
-été commandé, et +été commandé et
-balancier d’horioge; et +balancier d’horloge ; et
-difficultés insurmontables? Pendani +difficultés insurmontables ? Pendant
-s’éleva, an ronflement, +s’éleva, un ronflement,
-Carrory. -—Ce n’est +Carrory. — Ce n’est
-le inagister. — Qu’est-ce? — +le magister. — Qu’est-ce ? —
-sais pas; mais +sais pas ; mais
-le magisternous eût +le magister nous eût
-que s*il appuyait +que s’il appuyait
-était olui d’un +était celui d’un
-allume I Il +allume ! Il
-voix s’ étaient réttI nies dans +voix s’étaient réunies dans
-n’avait las monté +n’avait pas monté
-va monter; cette +va monter ; cette
-peux lus. — +peux plus. —
-enfants. \ - Ecris pour moi. 1^^ — +enfants. — Écris pour moi. —
-aussi. V^Ê C’était +aussi. C’était
-la lamps l^pour écrire +la lampe pour écrire
-ses ea m +ses en-
-FAMILLE fants; il +FAMILLE fants ; il
-un morceciu de papier ei un bout crayon; il +un morceau de papier et un bout crayon ; il
-: Nous Gaspard, Pa^ès, le +: « Nous Gaspard, Pagès, le
-et Rémi » enfermés +et Rémi, enfermés
-mourir. » Moi, +mourir. « Moi,
-serve » d’époux +serve d’époux
-leur » donne +leur donne
-Toi, Gaspard? Gaspard +Toi, Gaspard ? « Gaspard
-ce quMl a +ce qu’il a
-» » Pa^ès recommande +» « Pagès recommande
-au » bon +au bon
-Toi, magister? — Je n*ai personne, +Toi, magister ? — Je n’ai personne,
-Toi, Carrory? — +Toi, Carrory ? —
-à embrasser? ta mère? — +à embrasser ? ta mère ? —
-mère, ’elle héritera +mère, elle héritera
-moi. —■ Et +moi. — Et
-? » Rémi +? « Rémi
-à Mattia; il erabrasse Alexis +à Mattia ; il embrasse Alexis
-et, » en +et, en
-qui B est +qui est
-dit Pages — +dit Pagès. —
-SAWS FAMILLB 427 i ir tranquille, +SANS FAMILLE 127 rir tranquille,
-les caoïarades. El quittant +les camarades. Et quittant
-nous emtjrasser tous +nous embrasser tous
-embrassa agès et +embrassa Pagès et
-de pous er, il +de poussier, il
-long it ne bougea plus Les +long et ne bougea plus. Les
-les entendraii crier, +les entendrait crier,
-nos voix; cela +nos voix ; cela
-Nous enten iimes un +Nous entendîmes un
-la cemontée et +la remontée et
-la laûipe, et +la lampe, et
-qui cou raient au +qui couraient au
-ils .avaient trouv<^un reiuge dans +ils avaient trouvé un refuge dans
-lorsque lej eaux +lorsque les eaux
-leur abn pour +leur abri pour
-la CO’ lombe pour +la colombe pour
-Bergounhoux, ditle magister +Bergounhoux, dit le magister
-il lui. expliqua +il lui expliqua
-— Attrape- nous des +— Attrape-nous des
-agile qie moi. Pourtant Tespérance m’avait +agile que moi. Pourtant l’espérance m’avait
-peut passer; je +peut passer ; je
-et appeler: on +et appeler : on
-nous chercher; ce +nous chercher ; ce
-défends I -- iMais, magister, +défends ! — Mais, magister,
-et Bui:^ dansi’ôau comme une anguiliô +et suis dans l’eau comme une anguille.
-129 -— El le mauvais air? — +129 — Et le mauvais air ? —
-passent, Tair ne +passent, l’air ne
-plus lauvais pour +plus mauvais pour
-qu’il n*esl pour +qu’il n’est pour
-cria Pages , je le donnerai ma lODlre. — +cria Pagès, je te donnerai ma montre. —
-en dites? demanda ma^ister. — Rien; s’il +en dites ? demanda le magister. — Rien ; s’il
-qu’il aille, +qu’il y aille,
-se noie? — +se noie ? —
-lieu ae mourir +lieu de mourir
-en attenlant? Un +en attendant ? Un
-tu veux; je îrois que +tu veux ; je crois que
-ce b’est pas +ce n’est pas
-l’impossible réussit, [^mbrasse-nous. Je +l’impossible réussit. Embrasse-nous. Je
-ayant [uillé mes +ayant quitté mes
-mettre nager, +mettre à nager,
-la galerie? Etait-il issez grand +la galerie ? Était-il assez grand
-mouvoir librement? C’était +mouvoir librement ? C’était
-la ^4juestion. Après^qiielqeus brasses, +la question. Après quelques brasses,
-pouvais lager en +pouvais nager en
-de me^ cogner la |lête : +de me cogner la tête :
-Au mty était-ce +Au bout, était-ce
-la mort? Je +la mort ? Je
-la lampô que reflétaient los eaux noires ; là +la lampe que reflétaient les eaux noires : là
-un pharQ, +un phare.
-SANS FAMIÏ.Î,E — Vas-tu bien? criait +SANS FAMILLE — Vas-tu bien ? criait
-les ra-ils. En +les rails. En
-rencontré les. tiges +rencontré les tiges
-plus iort des +plus fort des
-sauvés I Cela +sauvés ! Cela
-n’avais ^qu’à me +n’avais qu’à me
-mais inutilement; j’allai +mais inutilement ; j’allai
-et réHéchÎT ; Us foix de +et réfléchir ; les voix de
-plus ^4i6ur6ux que +plus heureux que
-m’en aperceroir, il +m’en apercevoir, il
-Mais comment? mes +Mais comment ? mes
-plus, m ce +plus, ou ce
-entendais Je +entendais pas. Je
-poignante igoisse, ne +poignante angoisse, ne
-J’étais lonc perdu, +J’étais donc perdu,
-lourde route, dans +lourde voûte, dans
-sus »ar où +sus par où
-en irrière, je +en arrière, je
-donc qu’était +donc là qu’était
-ne trouvai +ne la trouvai
-devaient Itre dans la galerie; à +devaient être dans la galerie ; à
-je ren mtrai la +je rencontrai la
-le rail? Je +le rail ? Je
-suivis ju&qu’au bout; il s’interrompait brus lement. Alors +suivis jusqu’au bout ; il s’interrompait brusquement. Alors
-que |e n’avais +que je n’avais
-devenait imposlible, et +devenait impossible, et
-pas. J’avaiB déjà +pas. J’avais déjà
-qu’elle pétait sans +qu’elle était sans
-rapidement pouir regagner remontée +rapidement pour regagner la remontée
-Ï3â SANS FAMILLE A mesuir que +132 SANS FAMILLE À mesure que
-Je lus bientôt +Je fus bientôt
-mon tonr. — +mon tour. —
-Je n*ai pas +Je n’ai pas
-plus forts; et +plus forts ; et
-osé plonger? — Pourquoi pas? malheureusement, +osé plonger ? — Pourquoi pas ? malheureusement,
-paroles. \ +paroles.
-SANS FAMILLK 133 +SANS FAMILLE 133
-Combien êtes-voiis? De +Combien êtes-vous ? De
-la )arole la +la parole la
-de ipondre. — Sixl Il +de répondre. — Six ! Il
-dehors avaient espéré ud plus grand nombre — +dehors ils avaient espéré un plus grand nombre. —
-nous somles à +nous sommes à
-Vos noms? Il +Vos noms ? Il
-Bergounhoux, Pa^ès, le magister,Carrory, Rémi, faspard. Dans +Bergounhoux, Pagès, le magister, Carrory, Rémi, Gaspard. Dans
-qui itaient au +qui étaient au
-Quand avaient +Quand ils avaient
-avec ms, tous +avec nous, tous
-des mineurs. engloutis +des mineurs engloutis
-avaient grand* jine à +avaient grand’peine à
-que Bx, il j eut +que six, il y eut
-mais Ivec une +mais avec une
-parmi îs six +parmi ces six
-noms. Hélas! sur +noms. Hélas ! sur
-espérances réali6ées.-Que de +espérances réalisées. Que de
-larmes I Nous +larmes ! Nous
-qui cvaient dû être sauvés. U. 9 +qui avaient du être sauvés.
-134 BANS FAMILLE -—Combien ont été sauvésîdemandal’oncle Gaspard; On +134 SANS FAMILLE — Combien ont été sauvés ? demanda l’oncle Gaspard. On
-dit Pages. La +dit Pagès. La
-fut faite; comme +fut faite ; comme
-resta Ênns réponse. +resta sans réponse.
-jours I Celui +jours ! Celui
-ses évalualions avait +ses évaluations avait
-Oui, très-faira. — Pouvez-vous attendre? si +Oui, très-faim. — Pouvez-vous attendre ? si
-du bouilJon, mais +du bouillon, mais
-votre délivrance; si +votre délivrance ; si
-vous serez* plus +vous serez plus
-liberté. -- Nous +liberté. — Nous
-pas arrêta +pas arrêté
-SANS FAMILLB 135 +SANS FAMILLE 135
-toujours régulièremeni — +toujours régulièrement. —
-la paierie; on +la galerie ; on
-moins forti?. Evideriiment on +moins forts. Évidemment on
-Le magisternous explique +Le magister nous explique
-pic détachait, dans +pic détachait dans
-et allaieni tomber +et allaient tomber
-étions faibles: pour +étions faibles : pour
-se détachèrem et +se détachèrent et
-: Touverture était +: l’ouverture était
-haut delà remontée +haut de la remontée
-instantanément, no’’s retombâmes dans l’obscurité; le +instantanément, nous retombâmes dans l’obscurité ; le
-courant d air terrible, une tron?ne entraînant +courant d’air terrible, une trombe entraînant
-elle ^s morceaux +elle des morceaux
-frS SANS FAMlLlfe €1 des +136 SANS FAMILLE et des
-avait soufilees. •— C’est +avait soufflées. — C’est
-d’air, n*ayez ^is peur, Ox. va les rallumerxau dehors. +d’air, n’ayez pas peur, on va les rallumer au dehors.
-fit dariï l’eau +fit dans l’eau
-retourné, j*aperçus une +retourné, j’aperçus une
-sur Teau clapoteuse. — Courage! courage I criait-on. +sur l’eau clapoteuse. — Courage ! courage ! criait-on.
-du paUer supérieur, +du palier supérieur,
-qu’on m’emportait; puis, +qu’on m’emportait ; puis,
-qu’on m’embrassait/— Remit dit +qu’on m’embrassait. — Rémi ! dit
-(c’était Jj celle +(c’était celle
-alors " j’aperçus +alors j’aperçus
-milieu delà masse. +milieu de la masse.
-cette fouleitait silencieuse, +cette foule était silencieuse,
-avait recofïjciOiidé de +avait recommandé de
-des cris; mais +des cris ; mais
-SANS PAMILLR 13^ ioiï altitude, ses +SANS FAMILLE 137 son attitude, ses
-il ra • sembla apercevoir dessur>lis blancs +il me sembla apercevoir des surplis blancs
-des orneme; ts dorés +des ornements dorés
-au joleil. C’était +au soleil. C’était
-venu A l’en* frée de +venu à l’entrée de
-la pousière, car +la poussière, car
-mouillée >ar Forage avait +mouillée par l’orage avait
-mais ’ingénieur ne +mais l’ingénieur ne
-son iomphe, heureux +son triomphe, heureux
-jusqu’aux mreaux où +jusqu’aux bureaux où
-nous îcevoir. Deux +nous recevoir. Deux
-dans lOb rues de ’arses suivi +dans les rues de Varses suivi
-ballottés parles eaux. +ballottés par les eaux.
-— Ta nous +— Tu nous
-éprouvé, diBaient-ils. Et^e remerciais +éprouvé, disaient-ils. Et je remerciais
-me cjonveAait point +me convenait point
-à desin« t. +à des in-
-!3ÏÏ SANS +138 SANS
-me pa^’er avec +me payer avec
-un verre.de bière. D’ailleurs j’aiiEais mieux +un verre de bière. D’ailleurs j’aimais mieux
-raconter, el j’écoutais +raconter, et j’écoutais
-et jambes-, car +et jambes, car
-désolait ex te +désolait et te
-me disant: « +me disant : «
-Combien peuton vivre +Combien peut-on vivre
-sans manger? Quand +sans manger ? Quand
-épuisé l’eau? Quand +épuisé l’eau ? Quand
-sera-t-elle percée? » +sera-t-elle percée ? »
-après Carrrory, a +après Carrory, a
-tant j’éta is heureux. +tant j’étais heureux.
-moi qu’ilne voulait +moi qu’il ne voulait
-je poufai^ mourif. +je pouvais mourir.
-îiAWS FAMTLLB i.’îO ni UNE +SANS FAMILLE 139 VII UNE
-DE MUSIQUV /e m’étais +DE MUSIQUE Je m’étais
-pareilles ap’inisses supportées +pareilles angoisses supportées
-unissent lea laurs; on +unissent les cœurs ; on
-magister papticulièrement m’avaient +magister particulièrement m’avaient
-grande aflection; et bien qu« l’ingénieur +grande affection ; et bien que l’ingénieur
-la mort; il +la mort ; il
-sa Ile, j’avais +sa fille, j’avais
-piqueur, médisait l’oncle Gaipard, et +piqueur, me disait l’oncle Gaspard, et
-bureaux, médisait l’ingénieur, +bureaux, me disait l’ingénieur,
-SANS FAMILLK lui-même +SANS FAMILLE lui-même
-qui û’avais pas soii insouciance +qui n’avais pas son insouciance
-nullement dispose a reprendre +nullement disposé à reprendre
-de rouieur. C’étaii très-beau +de rouleur. C’était très-beau
-d’en aToir vu +d’en avoir vu
-à Tonde Gaspard ei au +à l’oncle Gaspard et au
-capon. ^ Avec +capon. Avec
-être att’Uitif à +être attentif à
-la libei’té ; +la liberté ;
-que j’aimaip la +que j’aimais la
-mon empri sonnement dans +mon emprisonnement dans
-remontée : ce +remontée ; ce
-impunément ^u’on s’habitue +impunément qu’on s’habitue
-maître. T’endant qu’on +maître. Pendant qu’on
-à varses, Mattia +à Varses, Mattia
-je l’a vai* +je l’avais
-SANS FAHILLB 14| questionné; il +SANS FAMILLE 141 questionné ; il
-à pon ordinaire +à son ordinaire
-je li dis +je lui dis
-qu’il m’a ruuala cause +qu’il m’avoua la cause
-au — Alors lu ne m’abandonneras pas? s*écria-t-il. 5ur ce +au cou. — Alors tu ne m’abandonneras pas ? s’écria-t-il. Sur ce
-bonne bourraae, lurlui apprendre +bonne bourrade, pour lui apprendre
-peu int cacher Témotion qui m’avait élreint le cœur es llendant ce +peu pour cacher l’émotion qui m’avait étreint le cœur en entendant ce
-d’amitié. ir c’était +d’amitié. Car c’était
-cri ion Tinté rôt. Mattia +cri et non l’intérêt. Mattia
-pour ^ner sa +pour gagner sa
-la gair tout seul, vrai +la gagner tout seul. À vrai
-qualités naves que +qualités natives que
-lui, u s’en +lui, il s’en
-engager a Thonorable société, +engager « l’honorable société,
-la oche. Rien +la poche. Rien
-de donner; on +de donner ; on
-faire {)Iaisir. Cela +faire plaisir. Cela
-tandis que.ie me faisais roulcur il +tandis que je me faisais rouleur, il
-d’amasser dix-hui! francs, +d’amasser dix-huit francs,
-considérable. CoTit vingl-liuit francs +considérable. Cent vingt-huit francs
-faisait lui total +faisait un total
-cent quarante- six francs; il +cent quarante-six francs ; il
-du magister; mais +du magister ; mais
-que j*aimais et +que j’aimais et
-En avant! La +En avant ! La
-pied le route +pied la route
-la mine: le +la mine : le
-arbres I Avant +arbres ! Avant
-directement surUssel et +directement sur Ussel et
-le MoniDore, Roy,it,la Bourboule. +le Mont-Dore, Royat, la Bourboule.
-faisais la +faisais le
-page 0 -1 1678 3055 "SANS FAMILLB 4 49 ijieiior «iti rouleur, +SANS FAMILLE 143 métier de rouleur,
-rendait L ces >i lies d’eaux, où, avait-ii dit, +rendait à ces villes d’eaux, où, avait-il dit,
-gagner del’ar.ent. Or +gagner de l’argent. Or
-de Targent, trouvant ;;ie cent +de l’argent, trouvant que cent
-la Tache serait +la vache serait
-commencé instruction de +commencé l’instruction de
-lui iiseignant aussi +lui enseignant aussi
-la musique ; !t^ Varses +la musique, de Varses
-ne fûl pas +ne fût pas
-— louj.nirs est-il +— toujours est-il
-beau s’appliciuer et +beau s’appliquer et
-sur !e livre, +sur le livre,
-fantaisistes }ui faisaient +fantaisistes qui faisaient
-sur rè livre, +sur le livre,
-tendre qiie quand Il cogne +tendre que quand on cogne
-pas bète, avait +pas bête, avait tout de suite trouvé cela.
-FAMILLE Cocùment rester +FAMILLE Comment rester
-la leçor. Mais +la leçon. Mais
-questions : puis après m*avoir étonné, +questions ; puis après m’avoir étonné,
-il m*avait plus +il m’avait plus
-Et j*avoue que cela m*avait vexé et mortifié; je +Et j’avoue que cela m’avait vexé et mortifié ; je
-que répondre; il +que répondre ; il
-même clef? — +même clef ? —
-en descendant? — +en descendant ? —
-temps régulier? — +temps régulier ? —
-plutôt o’jLB sur d’autres? A cette +plutôt que sur d’autres ? À cette
-que îe violon +que le violon
-ou Tonne devait +ou l’on ne devait
-de mo tirer +de me tirer
-n’avait p^a +n’avait pas
-fANS FAMILLE t4S été +SANS FAMILLE 145 été
-être ainsi; c’est +être ainsi ; c’est
-la bou(’,he et +la bouche et
-cela •si. » +cela est. »
-Certainement, dit-il. tu +Certainement, dit-il, tu
-professeur, IL t +professeur,
-/4fi SANS +146 SANS
-crois Men que +crois bien que
-ne m aurait easeigTie comme +ne m’aurait enseigné comme
-que j*ai appris ; cependant.*, U s’arrêta. +que j’ai appris ; cependant... Il s’arrêta.
-Quoi cependant? — +Quoi cependant ? —
-des cnoses que +des choses que
-n’est-ce pas? Ainsi, +n’est-ce pas ? Ainsi,
-façon, je. me +façon, je me
-acheter, oh! pas +acheter, oh ! pas
-livre ot se trouveraient lès principes +livre où se trouveraient les principes
-bien quMl me +bien qu’il me
-cette leçwi auprès +cette leçon auprès
-étais seul? — +étais seul ? —
-leçon Bur ton +leçon sur ton
-me parlai ainsi +me parlât ainsi
-SANS FAMILI.R ^ 247 — +SANS FAMILLE 147 —
-que lu voudras, +que tu voudras,
-toi. * Puis +toi. Puis
-mon ignorance: ^ Comme +mon ignorance : — Comme
-apprendre ’ que +apprendre ce que
-fallait, cen’était pas +fallait, ce n’était pas
-villes viiportantes. La +villes importantes. La
-à ormont, la +à Clermont, la
-trouvait ir notre +trouvait sur notre
-Mende était-il vraiment +Mende était-elle vraiment
-ne luvais que +ne pouvais que
-carte. 11 fui donc +carte. Il fut donc
-que noua ferions +que nous ferions
-; ir bien +; car bien
-médiocres ns ces +médiocres dans ces
-villages »at rares +villages sont rares
-retarder daantage la +retarder davantage la
-le eausse Méjean, +le causse Méjean,
-plus isérable du +plus misérable du
-sans cultures f^ans villages, +sans cultures, sans villages,
-qui "st la +qui est la
-mornes solftudes li ne peutent avoir +mornes solitudes qui ne peuvent avoir
-ceux 4ui jâ parcour:snt rapidement +ceux qui les parcourent rapidement
-arrivâmes euiln à +arrivâmes enfin à
-heures déjà^j nous +heures déjà, nous
-prendre notrej leçon +prendre notre leçon
-lui a ^ait nullement +lui avait nullement
-de Tauberge où +de l’auberge où
-connaissions c^onc pas M. Espinassous? — +connaissions donc pas M. Espinassous ? —
-loin, alors? — +loin, alors ? —
-M. Espinassous; mais +M. Espinassous, mais
-de répondre’ à +de répondre à
-gens asaez mal +gens assez mal
-tombés, dis-Je à Mattia ^u italien. +tombés, dis-je à Mattia en italien.
-à toi^»^,=i ses questions; ce +à toutes ses questions ; ce
-resterait emnarràssé pour +resterait embarrassé pour
-les dièze» en +les dièzes en
-que nous? — +que nous ? —
-M. Espinassous? dis-je. — Ohl ouil je +M. Espinassous ? dis-je. — Oh ! oui ! je
-serait-il pas? — +serait-il pas ? —
-nous jssi, nous fûmes rasusrés, et +nous aussi, nous fûmes rassurés, et
-nous endor ..lir nous +nous endormir nous
-lendemain i cet +lendemain à cet
-c’est-à-dire lae toilette +c’est-à-dire une toilette
-pussions lous permettre +pussions nous permettre
-d’autres ètements que +d’autres vêtements que
-dos, -lous prîmes +dos, nous prîmes
-moi lia harpe, +moi ma harpe,
-avec *ious, mais +avec nous, mais
-de l’auoergiste, ne +de l’aubergiste, ne
-petits piats à +petits plats à
-l’enseigne d*un maître +l’enseigne d’un maître
-professeur ae musique +professeur de musique
-un barbier? Nous +un barbier ? Nous
-planches, e trouvaient +planches, se trouvaient
-des savons; dans +des savons ; dans
-Monsieur Espinassous? demanda +Monsieur Espinassous ? demanda
-à Uii ; +à lui ;
-de m’obéh*, Mattiû alla +de m’obéir, Mattia alla
-les ciie▼eux quand +les cheveux quand
-BAKS fÂHILL» iSI — +SANS FAMILLE 151 —
-homme, el je tous raserai +homme, et je vous raserai
-vous vouiez. — +vous voulez. —
-dit Matlia, pas aujourd’hui, j|uand je +dit Mattia, pas aujourd’hui, quand je
-de Maltia ; +de Mattia ;
-me lanra un coupd’œilà la +me lança un coup d’œil à la
-Mattia. ^L •— Monsieur, dit Maltia pendant +Mattia. — Monsieur, dit Mattia pendant
-la ^fterviette autour +la serviette autour
-discussion, ^HDon camarade +discussion, mon camarade
-que ^^Tous êtes +que vous êtes
-où Maltia tendait +où Mattia tendait
-demanda Maltia, accorde-ton im ’violon sur +demanda Mattia, accorde-t on un violon sur
-sur d’autres? Je +sur d’autres ? Je
-de Matlia, allait +de Mattia, allait
-le gp.nre des noiennes : +le genre des miennes :
-être ciccordées de +être accordées de
-c’est-à-dire 50/, quatrième corde; re’, troisième corde; /a, deuxième corde; mz, première +c’est-à-dire sol, quatrième corde ; ré, troisième corde ; la, deuxième corde ; mi, première
-se moquaitil de +se moquait-il de
-mine ébahie? était-il +mine ébahie ? était-il
-voulu apprendre? toujours +voulu apprendre ? toujours
-sûreté qae pour +sûreté que pour
-étions venu chez +étions venus chez
-sont-ils drôles Puis +sont-ils drôles. Puis
-exécuter uni valse. +exécuter une valse.
-SAÎfS FAMIT.LK 153 +SANS FAMILLE 153
-Et lu ne +Et tu ne
-musique I s’écriait +musique ! s’écriait
-en tu*oyant Mattia +en tutoyant Mattia
-un jtabli et +un établi et
-mur. [Mattia ayant +mur. Mattia ayant
-cornet piston. +cornet à piston.
-Allons, ioue, s’écria +Allons, joue, s’écria
-de cet ^instruments. — +de ces instruments. —
-criait Espinassous; n tu +criait Espinassous ; si tu
-grand ^musicien; tu +grand musicien ; tu
-grand musicien! le +grand musicien ! le
-ferai travailler; et +ferai travailler ; et
-grand poète de +grand poëte de
-Qu’allait-il répondre? Est-ce +Qu’allait-il répondre ? Est-ce
-j’avais aimés? Mon +j’avais aimés ? Mon
-situation ressemNait jusgu’à un +situation ressemblait jusqu’à un
-avec (Titalis quand +avec Vitalis quand
-154 fiiNS FAMILLE +154 SANS FAMILLE
-avoir & m’a-j dresser les +avoir à m’adresser les
-que "Vitalis. — +que Vitalis. —
-Mattia, dis -je d’une +Mattia, dis-je d’une
-la main: — +la main : —
-Je voua remercie, +Je vous remercie,
-au Coi>servatoire ; +au Conservatoire ;
-jamais I — +jamais ! —
-des tiroirs: après +des tiroirs : après
-la musique; il +la musique ; il
-page ; « +page : «
-d’autres professeur de +d’autres professeurs de
-voilà ^»l\ii que +voilà celui que
-n’avons jamaig oublie Matiia ni +n’avons jamais oublié, Mattia ni
-SAN3 pamilltî: ir.o vin LA +SANS FAMILLE 155 VIII LA
-DU PRINCIl J’aimais +DU PRINCE J’aimais
-à Mende; •ais quand +à Mende ; mais quand
-je Taimais encore +je l’aimais encore
-doux )our l’amitié +doux pour l’amitié
-que Ton est limé de +que l’on est aimé de
-qu’on aime? Et +qu’on aime ? Et
-me ^donner de +me donner de
-il ’avait fait, +il l’avait fait,
-la [tranquillité, la +la tranquillité, la
-dans présent +dans le présent
-dans Tavenir, pour partager ion existence +dans l’avenir, pour partager mon existence
-et >eut-être môme sans +et peut-être même sans
-Espinassous l’émoition quô son +Espinassous l’émotion que son
-en moi; mais +en moi ; mais
-main ei, la +main et, la
-vie •! lia morlT +vie et à la mort ?
-<5Ô 8AKS Famille Il se mita sourire +156 SANS FAMILLE Il se mit à sourire
-ses grandi yeux. +ses grands yeux.
-pays delà Lozère +pays de la Lozère
-peu n*est pas +peu n’est pas
-la poche; il +la poche ; il
-bien jouer; mais +bien jouer ; mais
-par Saint - Fiour et Issoire^ nous +par Saint-Flour et Issoire, nous
-au Mont- Dore surtout, +au Mont-Dore surtout,
-de belleâ recettes. +de belles recettes.
-de monmieux, il +de mon mieux, il
-une certain^, indifférence. +une certaine indifférence.
-lui, il.ne suffisait +lui, il ne suffisait
-qu’il "Be mît +qu’il se mît
-piston, fl étudiai! soa +piston, il étudiait son
-jouer. ATécole de +jouer. À l’école de
-en grana la +en grand la
-des gens; et +des gens ; et
-fois quej e l’avais +fois que je l’avais
-grenier delà rue deLourcine, il +grenier de la rue de Lourcine, il
-la poche; mais il m’étonnabien plus +la poche ; mais il m’étonna bien plus
-là. ’ — +là. —
-faire pensera celui +faire penser à celui
-a perdu: si +a perdu : si
-du MontDore des +du Mont-Dore des
-l’ombrage k desquels +l’ombrage desquels
-; Maltia étudiait +; Mattia étudiait
-répertoire. Quanu nous +répertoire. Quand nous
-assis mélanco +assis mélanco-
-158 BANS FAMILLE +158 SANS FAMILLE
-les ye’ix vitreux, +les yeux vitreux,
-joues ^ave8, nous +joues caves, nous
-bien d>ller nous +bien d’aller nous
-pour TarracÛer à +pour l’arracher à
-de lui comme +de lui, comme
-appliquant consciencieusement; du +appliquant consciencieusement ; du
-nous l’observions; s’il +nous l’observions ; s’il
-en allions; s’il +en allions ; s’il
-nous écoutei avec +nous écouter avec
-présenter hardi ment sa +présenter hardiment sa
-plus fioictueux; avec +plus fructueux ; avec
-et avaii son +et avait son
-quatorze francs; l’heure +quatorze francs ; l’heure
-nous avait-oa dit, +nous avait-on dit,
-notre affaire; nous allion, pouvoii acheté enfin +notre affaire ; nous allions pouvoir acheter enfin
-nous parions si +nous parlions si
-si rude© économies* +si rudes économies.
-FAMILLE 459 J usqu’à ce +FAMILLE 159 Jusqu’à ce
-le piaîsir de +le plaisir de
-le permettait: notre +le permettait : notre
-de Mattia; elle +de Mattia ; elle
-pauvre Roussette; elle +pauvre Roussette ; elle
-de lait: tout +de lait ; tout
-la parer? Cela +la parer ? Cela
-Quelle responsabilité! Je +Quelle responsabilité ! Je
-que moi’ Ce +que moi. Ce
-grand avantage; il +grand avantage ; il
-voir, "elle n’a +voir, elle n’a
-un moignon; c’était +un moignon ; c’était
-160 sa:;s famili.k achète +160 SANS FAMILLE achète
-mamelle souiflée et +mamelle soufflée et
-en vingt- quatre heures. Une faut +en vingt-quatre heures. Il ne faut
-pareilles raésaventiires nous +pareilles mésaventures nous
-la .fausse queue, +la fausse queue,
-craint rien; il se s^iispendra de +craint rien ; il se suspendra de
-grosse ei longue +grosse et longue
-; ma/S si +; mais si
-sa chair? L’idée +sa chair ? L’idée
-contées, ^ y +contées, il y
-vaches. Sinoud prenions +vaches. Si nous prenions
-notre embari as, nous +notre embarras, nous
-longue duMont-Dore à CJssel; nous +longue du Mont-Dore à Ussel ; nous
-de M, Joli- Cœur, ou +de M. Joli-Cœur, ou
-celui qu on pense y et +celui qu’on pense, et
-si heu mx. Pauvre +si heureux. Pauvre
-habit mge de +habit rouge de
-gentille ^olce manquaient +gentille Dolce manquaient
-reverrais >lus marchant +reverrais plus marchant
-cambrée, larquant le +cambrée, marquant le
-en mant une +en jouant une
-seulement res lient debout +seulement restaient debout
-et moi; cela +et moi ; cela
-à fssel toute +à Ussel toute
-m’imaginais [ue j’allais +m’imaginais que j’allais
-de îhaque rue +de chaque rue
-fois avait^retenti à. mes +fois avait retenti à mes
-avant I » +avant ! »
-conduit lour^ip’habiller en +conduit pour m’habiller en
-chasser ses tristes +chasser ces tristes
-telle quçje Tâvais rue lorsque +telle que je l’avais vue lorsque
-même habi* galonné gurles coutures, +même habit galonné sur les coutures,
-16a £ANS FAMILtn la +162 SANS FAMILLE la
-fusils avec- le» mêmes +fusils avec les mêmes
-j’avais débute, en +j’avais débuté, en
-nos instrument à +nos instruments à
-avec Yitalis, nous +avec Vitalis, nous
-que Vidée d’une +que l’idée d’une
-de ▼aches. Je +de vaches. Je
-la con • quête des +la conquête des
-je Toulais faire +je voulais faire
-— 7ûus êtes +— Vous êtes
-je vo?2s accompagnerai +je vous accompagnerai
-SAIfS FAMILLE Ifil VOUS promets +SANS FAMILLE 163 vous promets
-que j^ fOU» choisirai +que je vous choisirai
-mamelle soufHée? — +mamelle soufflée ? —
-bonne yache ; +bonne vache ;
-à jept heures. +à sept heures.
-combien tous devrons-nous, +combien vous devrons-nous,
-vous I Je +vous ! Je
-vétérinaire Toulut bien répondre ; — +vétérinaire voulut bien répondre : —
-au vétérinaire? dis-je. — Ju8temeûl:une sérénade +au vétérinaire ? dis-je. — Justement : une sérénade
-se coucher; fa se rail pour ciïiix qu’on +se coucher ; ça se fait pour ceux qu’on
-— . TiTAB e\ï lA ti’.ie f>onne idée, +— Tu as eu là une bonne idée,
-qui paye> mai 3 quand +qui paye, mais quand
-minutes no as étions +minutes nous étions
-Sans doute, il +Sans doute il
-vous jouerex dans +vous jouerez dans
-le iergept de viile pouvait +le sergent de ville pouvait
-tapage îTiOeturne sur +tapage nocturne sur
-publique I +publique !
-SANS FAMILLR 165 +SANS FAMILLE 165
-qu’il avai* plu sieurs enfants, +qu’il avait plusieurs enfants,
-pour remercîments, Capi +pour remerciements, Capi
-lendemain malin pleine +lendemain matin pleine
-de mouvement; avant +de mouvement ; avant
-aux hennissemems des +aux hennissements des
-à terres +à terre ;
-femmes défripaieûl leurs +femmes défripaient leurs
-de ioire; comme +de foire ; comme
-Ah 1 Ifis belles vaches I II y +Ah ! les belles vaches ! Il y
-de iait; sur +de lait ; sur
-moutons, de poules, +moutons, des poules,
-importait 1 nous n*avions d’yeux +importait ! nous n’avions d’yeux
-fait, celleci pour +fait, celle-ci pour
-une àiscussion entre +une discussion entre
-lui aîi champ da foire +lui au champ de foire
-quelles qnaîitéi +quelles qualités
-SANS KAMILLS C67 nous +SANS FAMILLE 167 nous
-la vacho que +la vache que
-se résumaieni en deux mots: donner beaucoup jici^i ti manger +se résumaient en deux mots : donner beaucoup de lait et manger
-en lésignant une +en désignant une
-en (entrant une +en montrant une
-mit d^accord en ne s’arrétant ni Tune ni +mit d’accord en ne s’arrêtant ni à l’une ni
-: ^était une +: c’était une
-de )il, avec +de poil, avec
-du mu ne. — +du mufle. —
-la longe; ce +la longe ; ce
-bras noua tombèrent +bras nous tombèrent
-cents francs: ce +cents francs : ce
-affaire je +affaire ; je
-à 170; le +à 170 ; le
-descendit è t80. ’ Mais +descendit à 280. Mais
-ne continuèreni +ne continuèrent
-SANS FAMILLB pas +SANS FAMILLE pas
-bien conforlaée. Le +bien conformée. Le
-y conbaissions si +y connaissions si
-imaginant toua deux +imaginant tous deux
-temps Maltia tournant +temps Mattia tournant
-la Tache lui +la vache lui
-la ▼ache lui +la vache lui
-— Vf^pour deux +— Va pour deux
-— Et\^s épingles +— Et les épingles
-et finalemenl \ +et finalement
-SAKS FAMILLE t69 nous lom bûmes d’accord +SANS FAMILLE 169 nous tombâmes d’accord
-restait ûonc trois +restait donc trois
-paysan mêla prit +paysan me la prit
-je n’oublieraii pas +je n’oublierais pas
-la tille nous +la fille nous
-un licou? me dit-il, Je vends +un licou ? me dit-il, je vends
-un Jicou pour +un licou pour
-votre longe? demanda +votre longe ? demanda
-je ▼eus ai +je vous ai
-un •ou, pas +un sou, pas
-nourrir nousOi^mes. — +nourrir nous-mêmes. —
-Mattia, lea cafés sont Dleins de +Mattia, les cafés sont pleins de
-pouvons Jol^er dans +pouvons jouer dans
-bonne recette, ce +bonne recette ce
-l’écurie dt H. 10 +l’écurie de
-FAMILLE notro auberge +FAMILLE notre auberge
-notre recelte, je +notre recette, je
-sept irancs cinquante +sept francs cinquante
-nous éprou vions d’en +nous éprouvions d’en
-traire notr vache, +traire notre vache,
-lait ; jamais +lait : jamais
-cette caresse , car +cette caresse, car
-route nour Ghavanoû. Comme +route pour Chavanon. Comme
-concours s| +concours
-SANS FAMM.T’" H! qu’il +SANS FAMILLE 171 qu’il
-sortis (le la +sortis de la
-pour regardre ma +pour regarder ma
-savais oii j’allais, +savais où j’allais,
-avait rais sa +avait mis sa
-ma ^^main pour +ma main pour
-nous ^■partirions le +nous partirions le
-bonne ^Hieure chez +bonne heure chez
-Barberin. ^T Mais le.sort qui, +Barberin. Mais le sort qui,
-notre jour »ée de +notre journée de
-172 Sans famille ner, +172 SANS FAMILLE ner,
-un endroitjQù Therbe était +un endroit où l’herbe était
-autour de^ cornes, +autour des cornes,
-: Jouons-nous?» Alors, +: « Jouons-nous ? » Alors,
-un t®ur de +un tour de
-la nuit; mais +la nuit ; mais
-pour vivre; et ^i.ors je +pour vivre ; et alors je
-ma harpe: en avant l +ma harpe : en avant !
-«AHS FAMILLE I73 Nous +SANS FAMILLE 173 Nous
-la vacno eût +la vache eût
-vache manga toute la journée? — +vache mange toute la journée ? —
-à piston? dit +à piston ? dit
-; noua avions +; nous avions
-se mi*, à +se mit à
-au contraire» et +au contraire, et
-bête »; et +bête » ; et
-haletante i • Tu +haletante : « Tu
-mérité. ■ +mérité. »
-SANS TAmVwi. C’étaii ôàMx kilomètres +SANS FAMILLE C’était deux kilomètres
-avant d’arnvei- à un g^os village +avant d’arriver à un gros village
-village quç notre^vàche galopait. +village que notre vache galopait.
-: noire vache +: notre vache
-réclamer mi. ▼ache, mais +réclamer ma vache, mais
-l’affaire g’éclaircît. L’horrible +l’affaire s’éclaircît. L’horrible
-prison mlnspirait me +prison m’inspirait me
-je balbmiai, et +je balbutiai, et
-respiration baietante, J9 fus +respiration haletante, je fus
-Sur res entrefaites^ un gendarme arriva; en quel 1 +Sur ces entrefaites, un gendarme arriva ; en quel-
-SANS FAMILLK \1% qui^s mots +SANS FAMILLE 175 ques mots
-lui parui pas +lui parut pas
-qu’il allait, mettre +qu’il allait mettre
-plus tari. Je +plus tard. Je
-le gen û.irme nous +le gendarme nous
-durement silence; et +durement silence ; et
-la prison: on nous entourait,on nous +la prison : on nous entourait, on nous
-on nous^ injuriait, +on nous injuriait,
-d’abord cous recevoir. +d’abord nous recevoir.
-geôlier céda; passant +geôlier céda ; passant
-tout 4’abord : +tout d’abord :
-le plaacher. On +le plancher. On
-nos co«aeaux, nos +nos couteaux, nos
-de tempst Comme +de temps ? Comme
-la tête* — +la tête : —
-as fais la +as fait la
-du prince! Et +du prince ! Et
-se mita pleurer. +se mit à pleurer.
-pas difticile de +pas difficile de
-l’avons gagné? tu +l’avons gagné ? tu
-avait raison , je +avait raison, je
-le prouvaient-ild pas encore? — E puis, +le prouvaient-ils pas encore ? — Et puis,
-mère Barberin? +mère Barberin ?
-t$A1.6 FAMILLB 171 — +SANS FAMILLE 177 —
-ne le. trouverions-nous pas? — +ne la trouverions-nous pas ? —
-pu naourii» Je +pu mourir. Je
-par celle crainte: c’était vrai }ue mère +par cette crainte : c’était vrai que mère
-l’idée ie la mort,je savais +l’idée de la mort, je savais
-perdre .eux qu’on +perdre ceux qu’on
-plus tôt? demanlai-je. — +plus tôt ? demandai-je. —
-tristes. Bt j’étais +tristes. Et j’étais
-pensée d’ofifrir ta +pensée d’offrir ta
-le contentemeii* de +le contentement de
-grisé. —■ Ah I ah I la +grisé. — Ah ! ah ! la
-prince I s’écria +prince ! s’écria
-et siTafifreux Barberin +et si l’affreux Barberin
-prenait toirmêmeT Assurément +prenait toi-même ? Assurément
-qui noui in^j^irait ces +qui nous inspirait ces
-cris .d« la +cris de la
-SANS FAMILLn rure +SANS FAMILLE rure
-à manger? qui +à manger ? qui
-la traire? Plusieurs +la traire ? Plusieurs
-que dirons-nous? — +que dirons-nous ? —
-il medésign.î du +il me désigna du
-il TO’is racontera +il vous racontera
-— C’esl bien, +— C’est bien,
-la parole Mattia +la parole. Mattia
-lancer on rapide +lancer un rapide
-— Ou vous +— On vous
-à . foire +à la foire
-nous > dit assistés +nous avait assistés
-sera vérifié . — +sera vérifié. —
-une vache? — +une vache ? —
-mon affectian pour elle. t. » £t comment +mon affection pour elle. — Et comment
-femme d*un ouvrier +femme d’un ouvrier
-à Paris? — +à Paris ? —
-comme Je l’avais +comme je l’avais
-que s*il interrogeait +que s’il interrogeait
-proposé ie trouvait +proposé se trouvait
-vive sa lisf action : +vive satisfaction :
-toujours vivaniie. J’en +toujours vivante. J’en
-grande encore; au +grande encore ; au
-— Où? Comment? J’expliquai +— Où ? Comment ? J’expliquai
-nouveau récit; quand +nouveau récit ; quand
-la Tnine de +la mine de
-? dit-il — +? dit-il. —
-le prouve? Tu +le prouve ? Tu
-papiers, ma dit U gendarme +papiers, m’a dit le gendarme.
-SANS FAMILLF 181 +SANS FAMILLE 181
-la catasiropfie-de Varses +la catastrophe de Varses
-journaux, ! tu +journaux, si tu
-vraiment Rémi tu +vraiment Rémi, tu
-pas » je +pas ; je
-donné l\i courage +donné du courage
-me jgarda longuement +me regarda longuement
-et attendris, m’imaginais +et attendris. Je m’imaginais
-rendait liberté, +rendait la liberté,
-la irole, il +la parole, il
-allait inter>ger Mattia +allait interroger Mattia
-récits s’accordedent. Je +récits s’accorderaient. Je
-réflexions, lais à +réflexions, mais à
-Mattia. •Je vais +Mattia. — Je vais
-Ussel, it-il, et +Ussel, dit-il, et
-récits, smain on +récits, demain on
-notre vache? demanda +notre vache ? demanda
-répliqua îatlia, qui +répliqua Mattia, qui
-la traire? — +la traire ? —
-gamin. Maltir’» aussi +gamin. Mattia aussi
-est-ce îu’on ne +est-ce qu’on ne
-serait ien iJon pour +serait bien bon pour
-souper. Aussiiô.t qà<5 le +souper. Aussitôt que le
-j’annonçai •î Mattih-^Jès deux +j’annonçai à Mattia les deux
-fait il. U +fait
-mère Barbertn mmte, et +mère Barberin vivante, et
-La Vache du +La vache du
-dit Mattva. Et +dit Mattia. Et
-joie âl se +joie il se
-en chantant; je +en chantant ; je
-ses deu: pattes de derrière; alors +ses deux pattes de derrière ; alors
-une t belle +une si belle
-oignons probalement, -- vint +oignons probablement, — vint
-à rentrer nous +à rentrer, nous
-de lait,— le +de lait, — le
-notre vache,— mais +notre vache, — mais
-bien traités; alor»« eiK mangeant +bien traités ; alors en mangeant
-mes idées^sur les prisons; décidément +mes idées sur les prisons ; décidément
-que jo ne me Tétais imaginé. +que je ne me l’étais imaginé.
-payer, diî»il en +payer, dit-il en
-en foilà une +en voilà une
-— El si +— Et si
-lui disje, qui +lui dis-je, qui
-malheureux, (^it-il sans se fâctier, et +malheureux, dit-il sans se fâcher, et
-SANS FAMILLI IX MÊRB BARBERIN +SANS FAMILLE IX MÈRE BARBERIN
-— J*ai rêvé +— J’ai rêvé
-dit Maltia. — +dit Mattia. —
-au dînei» qu*il nous +au dîner qu’il nous
-la veille; il +la veille ; il
-: —Vous avez +: — Vous avez
-grands chemins; voici +grands chemins ; voici
-Bon voyage^ lei enfants. +Bon voyage, les enfants.
-WEtil nous SANS FAMILLE 18S iEt il +SANS FAMILLE 185 Et il
-au rétérinaire il +au vétérinaire il
-sortîmes triomphalement , menant notre fâche par +sortîmes triomphalement, menant notre vache par
-nos 4paules les paysans gui se +nos épaules les paysans qui se
-pas toutà fait +pas tout à fait
-du bon; quand +du bon ; quand
-on n*est pas +on n’est pas
-cela n^ t’est pas permis; tu +cela ne t’est pas permis ; tu
-notre vache; elle +notre vache ; elle
-et juatemeni devant +et justement devant
-de comm uniquer à Malli;», +de communiquer à Mattia.
-je t*ai promis +je t’ai promis
-crêpes cnez mère Bsirberiiî ; +crêpes chez mère Barberin ;
-faut dq beurre, +faut du beurre,
-Cela croit être +Cela doit être
-la bouche; mais +la bouche ; mais
-de beurre^ ni +de beurre, ni
-en portions? — +en portions ? —
-en empruntera; car +en empruntera ; car
-de farine; puis +de farine ; puis
-vache, mai^ j’avais +vache, mais j’avais
-éloigné délie, et +éloigné d’elle, et
-à chaquô instant +à chaque instant
-beau pays? disais-je +beau pays ? disais-je
-FAMILLE ^^ fAï verras +FAMILLE 187 tu en verras
-beaux, dea chênes, d^ lâiaigniers. ^ — +beaux, des chênes, des châtaigniers. —
-des châtaignes? — Parbleu I El puis, +des châtaignes ? — Parbleu ! Et puis,
-Barberin y a u!"- poirier +Barberin il y a un poirier
-cheval, li donne +cheval, qui donne
-comme ça; et +comme ça ; et
-tu rerras. Et +tu verras. Et
-je m*imaginais que +je m’imaginais que
-pour moi?C*étaitlà quê mes +pour moi ? C’était là que mes
-que J’avais eu +que j’avais eu
-si heureux; là +si heureux ; là
-nous ipprochions de +nous approchions de
-imagination seclemerA, hélas I dans +imagination seulement, hélas ! dans
-des nelles choses; tu +des belles choses ; tu
-aurons vï EUennettei Lise +aurons vu Étiennette, Lise
-à Lucca? — +à Lucca ? —
-j’irai tv, . ’ >; voir +j’irai avec toi voir
-Cristina, qu« +Cristina, que
-iS8 .^AîfS FAMILLE +188 SANS FAMILLE
-dans nies bras +dans mes bras
-grande " elle +grande ; elle
-ma ’^œur aussi. — Oh! Remil Et +ma sœur aussi. — Oh ! Rémi ! Et
-était emu En +était ému. En
-à grand pas, +à grands pas,
-étions airivés au +étions arrivés au
-conduit Chavanon, +conduit à Chavanon,
-mère Bar berin. Encore +mère Barberin. Encore
-à rendroi où +à l’endroit où
-à Vitahs la +à Vitalis la
-de m*as seoir sur +de m’asseoir sur
-de mèr Barberin, +de mère Barberin,
-— Prends,- la +— Prends la
-notre vallée; elle +notre vallée ; elle
-Qu’as-tu donc? demanda Maltia. — +Qu’as-tu donc ? demanda Mattia. —
-lui dis-je; voilà +lui dis-je ; voilà
-s’éleva a-a-dessus de +s’éleva au-dessus de
-la collinô» +la colline.
-FAMILLE (89 — Mère Bar^erin est +FAMILLE 189 — Mère Barberin est
-abattant colonne de f^imée, elle +abattant la colonne de fumée, elle
-: »lte fumée +: cette fumée
-m’emplir loi Vdx et, +m’emplir les yeux et,
-Mattia. ipi se +Mattia. Capi se
-je imbrassaî aussi. [~- Descendons +je l’embrassai aussi. — Descendons
-dis-je. [— Si +dis-je. — Si
-comment allons^us arranger notre surprise? demanda Mattia. I — +comment allons-nous arranger notre surprise ? demanda Mattia. —
-— Quel, malheur +— Quel malheur
-serait joli! — +serait joli ! —
-sortant sut la +sortant sur la
-à Mattië, — ELe s’en va, dit -il, et notre surprise? — +à Mattia. — Elle s’en va, dit-il, et notre surprise ? —
-f 190 +190
-tu rappelais? La +tu l’appelais ? La
-j’y résistai; je +j’y résistai ; je
-ainsi t3ut à coup. Nousnetardâmes pas +ainsi tout à coup. Nous ne tardâmes pas
-comme j*entrais autrefois. +comme j’entrais autrefois.
-la maison; mais +la maison ; mais
-J’appelai Mattiaet après +J’appelai Mattia et après
-bien abondanîe la +bien abondante la
-feu poui que +feu pour que
-cacher derirère le +cacher derrière le
-j’allai ra’asseoir dans +j’allai m’asseoir dans
-place ou j’avais +place où j’avais
-tant dé soirées +tant de soirées
-longs cheveux , le les +longs cheveux, je les
-que possiW.0 4U Rémi, +que possible au Rémi,
-7\NS PAMILLÏ! 191 lit’ 1 ja place +SANS FAMILLE 191 De ma place
-pas craiodre que +pas à craindre que
-Barberin noug arrivât su» le dos rimproviste. Ainsi +Barberin nous arrivât sur le dos à l’improviste. Ainsi
-de mCi. Il me jmbla que +de moi. Il me sembla que
-veille seulelent : +veille seulement :
-la môme place, le +la même place, et le
-moi Ivait été +moi avait été
-bien le terriblement +bien que terriblement
-à )ir de +à voir de
-Barberin mvait survenir +Barberin pouvait survenir
-fallait jter en +fallait rester en
-en môme >mpsla hart +en même temps la hart
-à Maltia. Je +à Mattia. Je
-Barberin m’a irçut. — +Barberin m’aperçut. —
-et do son +et de son
-elle m% )garda aussi. +elle me regarda aussi.
-agitées pa? un trem» Clament : +agitées par un tremblement :
-Dieu, mv>?mura-t-elle. mon Dieu, est’Ce poaIble, Rémi I Je +Dieu, murmura-t-elle, mon Dieu, est-ce possible, Rémi ! Je
-mes bras, — Maman 1 -’’ Mon ^rçcn, c’est +mes bras. — Maman ! — Mon garçon, c’est
-nous ren eiim et +nous remettre et
-je n*avais pas +je n’avais pas
-forci I Un +forci ! Un
-Ah I tu +Ah ! tu
-tes parents? s’écria +tes parents ? s’écria
-; galue la +; salue la
-Capi I Capi +Capi ! Capi
-cœur i) •’inclina gravement, +cœur il s’inclina gravement,
-mère Bar> berin et +mère Barberin et
-nous irioQS^ un +nous irions un
-car j« Fai gardé +car je l’ai gardé
-j’avais plantés,les as-tu trouvés bons? — +j’avais plantés, les as-tu trouvés bons ? —
-je m en suis Joutée : +je m’en suis doutée :
-faire dei lurprises. Le +faire des surprises. Le
-r SANS fAMILLR fOS Et rétable à +SANS FAMILLE 193 — Et l’étable à
-pauvre Roussette^ qui était coiume moi +pauvre Roussette, qui était comme moi
-qui lie voulait +qui ne voulait
-sûr, j*y mets mes fagotg. Comme +sûr, j’y mets mes fagots. Comme
-devant l’élable mèra Sarberin en +devant l’étable mère Barberin en
-croyait sant doute +croyait sans doute
-mère Barbe rin. Alors +mère Barberin. Alors
-que noua le faisons, +que nous te faisons,
-une surprise! --Je n’ai +une surprise ! — Je n’ai
-Rémi, Tenfant abandonné +Rémi, l’enfant abandonné
-une ▼ache pour +une vache pour
-la Roussette^ et +la Roussette, et
-d’Ussel BOUS avons +d’Ussel nous avons
-celle-là avecl’argent que +celle-là avec l’argent que
-gagné, Mdttia et +gagné, Mattia et
-en m’em brassant. Puis +en m’embrassant. Puis
-que mèrt Bftîborin pût ow.miner notre +que mère Barberin pût examiner notre
-qui mnimmant +qui maintenant
-sa vache* A chaquo découverte que n^^’’^ B.n tuidn taisait, elle +sa vache. À chaque découverte que mère Barberin faisait, elle
-de contenir, me al t d’admiration +de contentement et d’admiration
-regardant — +regardant : —
-devenu riche? — +devenu riche ? —
-il n’j eût +il n’y eût
-l’emplis d*eau, afin +l’emplis d’eau, afin
-lait mousseux^ — +lait mousseux. —
-que 1» Roui" tettet dit-elle. +que la Roussette, dit-elle.
-fleur d’orange r. +fleur d’oranger.
-BANS FAHlLLft fOS Mère +SANS FAMILLE 195 Mère
-curiosité, 8€ lemandant bien +curiosité, se demandant bien
-la mr d’oranger. ^ C’epl une +la fleur d’oranger. — C’est une
-à rnôpital quand est Malade, dit +à l’hôpital quand on est malade, dit
-ses mnaissances pour +ses connaissances pour
-vache traite on +vache traite, on
-qu’elle it paître, +qu’elle pût paître,
-venant lercherle seau, +venant chercher le seau,
-belle face, notre +belle place, notre
-surprise le recommença +surprise elle recommença
-exclamations, maisje crus +exclamations, mais je crus
-la ichise m’obligeait +la franchise m’obligeait
-les interrompre: f— Celle-là, +les interrompre : — Celle-là,
-autant le pour +autant que pour
-rappelles-tu coLiment nous vons été +rappelles-tu comment nous avons été
-j’ai assé ici, +j’ai passé ici,
-emprunté our me +emprunté pour me
-à Paris? demanda +à Paris ? demanda
-Oui. ~ Et +Oui. — Et
-ce qu*il est +ce qu’il est
-Paris ^ — Non. "" — +Paris ? — Non. —
-pour toi, — Pour moi? dis-je +pour toi. — Pour moi ? dis-je
-Mais awant de +Mais avant de
-mère Barberin. regarda Mallia comme +mère Barberin regarda Mattia comme
-devant lui, — Oh I tu +devant lui. — Oh ! tu
-je fa» +je t’ai
-expliquer, dit-ella. Je Tis qu’elle +expliquer, dit-elle. Je vis qu’elle
-ne ▼oulant pas +ne voulant pas
-devant Maltia de +devant Mattia de
-ce queBarberin était +ce que Barberin était
-Oh I non, +Oh ! non,
-à Paris; puisqu’il +à Paris ; puisqu’il
-notre paêle, nous +notre poêle, nous
-nous. As* tu des œufs? —Non, je +nous. As-tu des œufs ? — Non, je
-le lait; j’en +le lait ; j’en
-n’est-ce pas? J’y cours. .!)ip,à Mattia +n’est-ce pas ? J’y cours. Dis à Mattia
-casse trèsbien le +casse très-bien le
-Chez Soquetj’achetai non-seulement +Chez Soquet j’achetai non-seulement
-délayée ave® le lait. +délayée avec le lait,
-r SAKS FAMILLB 197 +SANS FAMILLE 197
-la pâle; il +la pâte ; il
-vrai qu’elJe^n’aurait pas +vrai qu’elle n’aurait pas
-lever, mais^nous avions +lever, mais nous avions
-Ah çà I dit +Ah ça ! dit
-battant vigou I sèment la +battant vigoureusement la
-garçon, comttt se +garçon, comment se
-tes ivelles? Sais-tu +tes nouvelles ? Sais-tu
-souvent, je +souvent, car je
-pas parier de +pas parler de
-petit Rémi — +petit Rémi. —
-pour t*expliquer comment +pour t’expliquer comment
-osé l’écrire; j’avais +osé t’écrire ; j’avais
-quand j*ai perdu +quand j’ai perdu
-brave nomme, je ne. t’ai +brave homme, je ne t’ai
-Ah I il +Ah ! il
-vieux musicien? — +vieux musicien ? —
-m’y chercher; ou +m’y chercher, ou
-braves gens? Je ne vnuîîis ni +braves gens ? je ne voulais ni
-— Ouiy je +— Oui, je
-cela lïe m’empêchait +cela ne m’empêchait
-cela m*est arrivé +cela m’est arrivé
-à mo,^ secours. +à mon secours.
-que jt voulais, +que je voulais,
-de suit <îcla est +de suite, cela est
-te l’ofifrir et +te l’offrir et
-suer, peiner^ se priver 1 mais +suer, peiner, se priver ! mais
-peine, plas on +peine, plus on
-vrai, Mattia? — +vrai, Mattia ? —
-garçons I Tout +garçons ! Tout
-Mattia entr^^tenait en +Mattia entretenait en
-à brin; assis +à brin ; assis
-de Tâtre, Capi +de l’âtre, Capi
-SANS FAMILLB 909 laie il Stf brûlait, +SANS FAMILLE 199 comme il se brûlait,
-tantôt Tune, tantôt +tantôt l’une, tantôt
-personnages peintv. sur +personnages peints sur
-de i’ine. Mère +de lune. Mère
-un orceau de +un morceau de
-nez audessus du +nez au-dessus du
-Mattia, ohl il +Mattia, oh ! il
-je l’accom Pour +je l’accompagne. Pour
-il ,.rit son +il prit son
-se mita plaquer +se mit à plaquer
-pour s’aban* donner à +pour s’abandonner à
-fils blancs; elle +fils blancs ; elle
-cette inche inondation +cette blanche inondation
-en avant: mère Bajberin jnne une +en avant : mère Barberin donne une
-d’un iup de +d’un coup de
-grand efiroi ae Mattjft ; +grand effroi de Mattia ;
-après a?oir été +après avoir été
-courte promenatle dans +courte promenade dans
-SANS FAMILLR crêpe +SANS FAMILLE crêpe
-dessous, montraiit sa +dessous, montrant sa
-le tempa de +le temps de
-Ah 1 que c’est boni dit-il +Ah ! que c’est bon ! dit-il
-main, mais.Capi pousse une formidable +main, mais Capi pousse un formidable
-camarade, i»l doii donc +camarade, il doit donc
-mangé quelqu saunes. :M Et +mangé quelques-unes. Et
-les crêpes* nous-mêmes +les crêpes nous-mêmes
-Mattia ea- +Mattia en-
-FAMILLE îOi guiie i mettre +FAMILLE 201 suite ; mettre
-la pàlo était +la pâte était
-facile, nais ce +facile, mais ce
-nous n’avion? pas +nous n’avions pas
-pour taii*é sauter +pour faire sauter
-brûlante dur la maiD. Quand +brûlante sur la main. Quand
-de Tintérôt pour Qioi, » +de l’intérêt pour moi, »
-je poriais à +je portais à
-me semblait-îl, pour +me semblait-il, pour
-par celuici les +par celui-ci les
-placer n’importt^ où,-ciiez n’importe +placer n’importe où, chez n’importe
-condition qu’ on lui ^pa^erait une +condition qu’on lui payerait une
-et môme m’intéressait +et même m’intéressait
-de l’pffr’eiix Barberin, s’il +de l’affreux Barberin ; s’il
-France, j« +France, je
-du mende. Raisonnant +du monde. Raisonnant
-à mA défier +à me défier
-seuls, me’ diras-tu +seuls, me diras-tu
-pour moi? — +pour moi ? —
-plaisir I je +plaisir ! je
-le lourire sur +le sourire sur
-: •^- Il +: — Il
-te cherche — +te cherche. —
-mon Rerai. — +mon Rémi. —
-famille, moi? J’ai +famille, moi ? J’ai
-Barberin, mol l’enfant abandonné I — +Barberin, moi l’enfant abandonné ! —
-maintenant en ta cherche. +maintenant on te cherche.
-Oh t mère +Oh ! mère
-Puis tuut à +Puis tout à
-que fêtais fou, +que j’étais fou,
-Barberin ’qui me +Barberin qui me
-me rendre, mais +me revendre, mais
-Oh l mon +Oh ! mon
-je ^^prêterais à +je me prêterais à
-? ^K- Il +? — Il
-mère Barb^in. HBr Voyons, +mère Barberin. — Voyons,
-ce rÇe j’ai +ce que j’ai
-frayeurs. ’ — +frayeurs. —
-entendu moi-même: cela +entendu moi-même : cela
-le iras, n’est-ce pas? il y +le croiras, n’est-ce pas ? Il y
-mois, j ctais à +mois, j’étais à
-vous ^ i vous nommez Barberin? dit +vous qui vous nommez Barberin ? dit
-qui par i avec +qui parlait avec
-notre pays.— Oui, +notre pays. — Oui,
-c’est moi.— C’est +c’est moi. — C’est
-un enfanta Paris, +un enfant à Paris,
-de Bre tenil, et +de Breteuil, et
-de l’élever? -^ Oui. — est +de l’élever ? — Oui. — Où est
-vous prie?— Qu’est îue ça +vous prie ? — Qu’est-ce que ça
-Jérôme. i j’avais +Jérôme. Si j’avais
-Barberin, irais reconnu +Barberin, j’aurais reconnu
-de berin, qu’elle +de Barberin, qu’elle
-FAMILLE —Tu sais, +FAMILLE — Tu sais,
-dedans ie IburDï’ on +dedans le fournil on
-question û toi, +question de toi,
-me dcnriait envie +me donnait envie
-comme pou; mieux +comme pour mieux
-marchai âiir uni branche +marchai sur une branche
-Ils s’e allèrent +Ils s’en allèrent
-trois ouquatr. heures +trois ou quatre heures
-Jérôme ht ce +Jérôme et ce
-ta famille •— Et +ta famille. — Et
-à Jérôme, Il +à Jérôme. Il
-noms, retiensles toi-même. +noms, retiens-les toi-même.
-son départ Barberin ne fa rien +son départ, Barberin ne t’a rien
-donné san^ doute +donné sans doute
-beaux langés dans +beaux langes dans
-fANS FAMILLB 205 oppé lorsqu’on +SANS FAMILLE 205 loppé lorsqu’on
-que lespa rents sont +que tes parents sont
-au coin-’cle la chofi inée J’ai cvu que +au coin de la cheminée j’ai cru que
-pour que +pour cela que
-je î’ap lai: — Mattia; mes +je l’appelai : — Mattia ; mes
-cherchent, j*a\ une faille, une +cherchent, j’ai une famille, une
-parut pois partager +parut pas partager
-je liii fis +je lui fis
-Barberin ?•• it de +Barberin venait de
-rapporter. II, 12, +rapporter.
-Î05 SAWS FAMILLE l’ancienne et la nouvelle PAMILLB Je +206 SANS FAMILLE X L’ANCIENNE ET LA NOUVELLE FAMILLE Je
-cette nuit-là; et +cette nuit-là ; et
-jusqu’au menton; combien +jusqu’au menton ; combien
-hélas l), avais-je +hélas !), avais-je
-fus couché je +fus couché, je
-famille I Quand +famille ! Quand
-FAMILLE 507 1ère, frères sœurs; en +FAMILLE 207 mère, frères, sœurs ; en
-vécu rec ceux +vécu avec ceux
-et qu« ivajs vus en co moment +et que j’avais vus en ce moment
-première fois; chose iwuse,, Mattia,,-Lisé, mère +première fois ; chose curieuse, Mattia, Lise, mère
-madame MUli 1, Arthur, +madame Milligan, Arthur,
-était Italis, il +était Vitalis, il
-était très-riche; pendant nous +était très-riche ; pendant que nous
-de trouver Zerbino +de retrouver Zerbino
-été igés par +été mangés par
-cru. rll n’est +cru. Il n’est
-ces hallu lations où, +ces hallucinations où,
-on yit des +on vit des
-d’incommensurables distances; tout +d’incommensurables distances ; tout
-sait m me, au +sait comme, au
-les sen dtions qu^on a éprouvées. ’ Je +les sensations qu’on a éprouvées. Je
-me endormir. Peu +me rendormir. Peu
-de l’hallucination’perdirent de +de l’hallucination perdirent de
-réalité s’imosa à +réalité s’imposa à
-mieux veillé. Ma +mieux éveillé. Ma
-Cette pensée, seule sufflsait pour +Cette pensée seule suffisait pour
-ma joie; aurais vgulu que +ma joie ; j’aurais voulu que
-mon onheur. Je +mon bonheur. Je
-paroles a Vitalis jrsqu’il m’avait +paroles à Vitalis lorsqu’il m’avait
-je ne les +je me les
-à Tégard de +à l’égard de
-qu’il c’était chargé +qu’il s’était chargé
-beaux langes^ c’était +beaux langes, c’était
-vite ai gré +vite au gré
-; mainte nant il +; maintenant il
-Ah I comme +Ah ! comme
-un moye» pour +un moyen pour
-Barberin I Mais +Barberin ! Mais
-me retourne/* dans +me retourner dans
-la difl’érence que +la différence que
-mon eœur entre +mon cœur entre
-de Barberin^ c’est-à-dire +de Barberin, c’est-à-dire
-qui né font +qui ne font
-besoin d’eux; tout +besoin d’eux ; tout
-Ipê u SANS FAMILLK 2(lt le iDère Barberin +SANS FAMILLE 209 que mère Barberin
-homme étaiH à Paris; depuis +homme était à Paris ; depuis
-nouvelles rai* quelque +nouvelles par quelque
-ses habi*.udes. Où élait-i£, où logeait-il? elle +ses habitudes. Où était-il, où logeait-il ? elle
-chercher moimême celui +chercher moi-même celui
-cherchait. Assurément, c’était +cherchait. Assurément c’était
-joie dan» les +joie dans les
-que e lendemain +que le lendemain
-voir Etiennette, — +voir Étiennette, —
-ne pmm embrasser +ne point embrasser
-pauvre Etiennett’S qui +pauvre Étiennette qui
-été BJ bonne +été si bonne
-vu Etiennette je +vu Étiennette je
-de •on frère +de son frère
-aussi re 12. +aussi re-
-SIC SANS FAMILLE Ib noncer +210 SANS FAMILLE noncer
-à btienuette. Ce +à Étiennette. Ce
-je nedevai abandoimer ni Etienilette ni +je ne devais abandonner ni Étiennette ni
-aussi yite que +aussi vite que
-sans m*être arrêtée aucune, résolution, +sans m’être arrêté à aucune résolution,
-semblé, devait! être +semblé, devait être
-fut ia plus +fut la plus
-Que de vais- je faire? Et +Que devais-je faire ? Et
-de l la +de la
-— ’Çu trouves +— Tu trouves
-lui dis-je , pourquoi +lui dis-je, pourquoi
-raisons eomme mère +raisons comme mère
-les siennes? ^ Il +les siennes ? Il
-la tête- ig +la tête.
-qui t’afaient aimé; mais +qui t’avaient aimé ; mais
-cela n*est pas +cela n’est pas
-Rémi Ton! abandonné, +Rémi l’ont abandonné,
-mère Barberin; on +mère Barberin ; on
-a oeut-être pris +a peut-être pris
-qu’ils at udent, qu’ils +qu’ils attendent, qu’ils
-Benjamin, Etiennette et +Benjamin, Étiennette et
-mère Bar berin. Cela +mère Barberin. Cela
-que Je chagrin de m^ voir aingi blâmé m’empôchàl de +que le chagrin de me voir ainsi blâmé m’empêchât de
-toute te force de cô raisonnement. D’aiilenrs j’étais dajis la +toute la force de ce raisonnement. D’ailleurs j’étais dans la
-rangent bieii souvent +rangent bien souvent
-£i2 SANS Famille — +212 SANS FAMILLE —
-vu Etiennette et +vu Étiennette et
-tes parents! insista +tes parents ! insista
-voir Etiennette, dis-je, +voir Étiennette, dis-je,
-long détour; d’ailleurs Etiennette sait +long détour ; d’ailleurs Étiennette sait
-voir Lise; si +voir Lise ; si
-pas considérable; et +pas considérable ; et
-à Etiennette de +à Étiennette de
-à Etiennette, en +à Étiennette, en
-des adieux; mais +des adieux ; mais
-avec Vitalis; je +avec Vitalis ; je
-ce qtie je +ce que je
-pour elle; n’aliais-je pas être riche? — +pour elle ; n’allais-je pas être riche ? —
-petit Remi, me +petit Rémi, me
-et a»vec toutes +et avec toutes
-tu m +tu ne
-BANS FAMILLE 2id pourras +SANS FAMILLE 213 pourras
-ne I hs fait +ne l’as fait
-sur l6 iDufle, ce qui, parut +sur le mufle, ce qui parut
-l’accélère. —Comme tu +l’accélère. — Comme tu
-pressé I me +pressé ! me
-l’être •ussi, car +l’être aussi, car
-pas frères? — - Oh I entre +pas frères ? — Oh ! entre
-Eh bieL? — Eh bieni pourquoi +Eh bien ? — Eh bien ! pourquoi
-mère T — Ebt-ce que +mère ? — Est-ce que
-Lucca jo n’auraii pas +Lucca je n’aurais pas
-sœur Crislina ? +sœur Cristina ?
-5îi SANS FAMILLK — Oh I oui, bien sûr, — +214 SANS FAMILLE — Oh ! oui, bien sûr. —
-de imi frères +de mes frères
-si j*en ai? — +si j’en ai ? —
-pas d^ tout, +pas du tout,
-du tout, — +du tout. —
-Je n*ai pas été emmaillotté dans +Je n’ai pas été emmailloté dans
-beaux larges, moi, +beaux langes, moi,
-cela f^it ? +cela fait ?
-des personnages! Alors +des personnages ! Alors
-comme moi? — +comme moi ? —
-un misérable? — +un misérable ? —
-Oh I mon +Oh ! mon
-parler @insi7 — +parler ainsi ? —
-mio ecro, et +mio caro, et
-AÎfS FAMILLB 255" ^ u’jTcela seulement, +SANS FAMILLE 215 pour cela seulement,
-bien d«» foii môme j’avais +bien des fois même j’avais
-toujours eti semble, commd P’^us sommes. Oh l pas +toujours ensemble, comme nous sommes. Oh ! pas
-nous sommet en +nous sommes en
-vrai publie, sano nous +vrai public, sans nous
-petit Mattia; si +petit Mattia ; si
-tu Tes maintenant. +tu l’es maintenant.
-si m©s parents +si mes parents
-ils m’aimeront; s’ils +ils m’aimeront ; s’ils
-pour moi. qui +pour moi, qui
-monde, mèro Barberin, +monde, mère Barberin,
-de pri 1, Etiennette, Alexis, +de prison, Étiennette, Alexis,
-et toi; Lise +et toi ; Lise
-toi qu’en mettra +toi qu’on mettra
-dois <iT au +dois aller au
-que jes^i rait très-content qu’ils f>iâsent riches. +que je serais très-content qu’ils fussent riches.
-FAMILLE —Et moi, +FAMILLE — Et moi,
-fussent pauvrss. — +fussent pauvres. —
-bête I — +bête ! —
-appela Capi; l’heure +appela Capi ; l’heure
-: —N’est-ce pas, +: — N’est-ce pas,
-satisfaire l’honorable +satisfaire « l’honorable
-le lève qui ^l’avait été +le rêve qui m’avait été
-mère Bàrberin et +mère Barberin et
-pleinement adopté; mais +pleinement adopté ; mais
-de yoir entin et +de voir enfin et
-SANS FAMILLB ïlt tenir rigueur (Je ce +SANS FAMILLE 217 tenir rigueur de ce
-un lemoignage J’altachoraent et +un témoignage d’attachement et
-notre atfection, il +notre affection, il
-voulait paç qu’on +voulait pas qu’on
-n’aurais luluànous rendre +n’aurais voulu à nous rendre
-Nièvre, c’està-dire de +Nièvre, c’est-à-dire de
-par Aurju?2^oh, Montluçon, +par Aubusson, Montluçon,
-elle m’jvait assuré +elle m’avait assuré
-Assurément ie nartagerais ma +Assurément je partagerais ma
-au moine "pour moi, +au moins pour moi,
-acheté avoc l’argent +acheté avec l’argent
-j’aurais gagne, — +j’aurais gagné, —
-Ce lut une poupée aue nous +Ce fut une poupée que nous
-et ^uî. par +et qui, par
-vache. H. 13 +vache.
-SANS FÂMILLB De +SANS FAMILLE De
-qu’à non hâter, ce qu*i. nous +qu’à nous hâter, ce que nous
-pas disposéta à prendre gssr leur +pas disposés à prendre sur leur
-Cygne àyec madame +Cygne avec madame
-le Cygne? Combien +le Cygne ? Combien
-longé lÎD canal +longé un canal
-avec . aucun +avec aucun
-de croire , et +de croire, et
-dans Tété, et +dans l’été, et
-que poîr sible dans +que possible dans
-devions coucibër, avani que là nuit +devions coucher, avant que la nuit
-que not s eussions +que nous eussions
-dans îa fin +dans la fin
-de Lise ^ nous r’avioag +de Lise, nous n’avions
-tr lANS FA^LiLa i!l9 qaà suivre +SANS FAMILLE 219 qu’à suivre
-tante Cathefine, qui était éctusier, demeurait +tante Catherine, qui était éclusier, demeurait
-à côt<% même de recluse dont +à côté même de l’écluse dont
-; eela nous +; cela nous
-et lious ne +et nous ne
-cette mai»on dont +cette maison dont
-grand few qui +grand feu qui
-nous flimes tout +nous fûmes tout
-volets m rideaux, +volets ni rideaux,
-sérénade, c’3si une +sérénade, c’est une
-idée. - Non +idée. — Non
-chanson nanolitaine, mais +chanson napolitaine, mais
-trahît pas En jouant, JQ regardais +trahît pas. En jouant, je regardais
-courut ’vers la +courut vers la
-de donnei ma +de donner ma
-couverts jur la +couverts sur la
-de mon^ sac, +de mon sac,
-poupée, quc’ j’assis +poupée, que j’assis
-ne Tai jamais +ne l’ai jamais
-t SANS FAMILLK f^l XJ B’ARBERnf je +SANS FAMILLE 221 XI BARBERIN Si je
-avec Lise; nous +avec Lise ; nous
-amitié parsoa oncle +amitié par son oncle
-Nièvre, oii les femmes abaijidonnent leurs +Nièvre, où les femmes abandonnent leurs
-à Paris; — +à Paris ; —
-bateau, les.courseg dans +bateau, les courses dans
-temps, puis^iu’elle ne +temps, puisqu’elle ne
-à l’écoie. Et /noi, de +à l’école. Et moi, de
-dans le mine +dans la mine
-SANS FAMILLfe ment, +SANS FAMILLE ment,
-empêché d’alier voir Etiennette comme +empêché d’aller voir Étiennette comme
-fortune qai, se réalisant, nou; permettraient +fortune qui, se réalisant, nous permettraient
-ses frè res, elle, +ses frères, elle,
-précoce expérienci de +précoce expérience de
-elle, n’avai point +elle, n’avait point
-était tout-, disposée +était toute disposée
-ce monde; et +ce monde, et
-donnait instentanémeril tout +donnait instantanément tout
-désirer. —N’était-ce point +désirer. — N’était-ce point
-dispersée I Que ce îti moi +dispersée ! Que ce fût moi
-c’était môme chose, +c’était même chose,
-: to<QS réunis, +: tous réunis,
-temps, c*était encore hr nous +temps, c’était encore à nous
-les trois. Lise , Mattia +les trois, Lise, Mattia
-les cinq^ car +les cinq, car
-nos oromenades. Mes +nos promenades. Mes
-tÀ^S FAMILLIL 223 +SANS FAMILLE 223
-avec Matlia en +avec Mattia en
-mois in’avaient fait +mois m’avaient fait
-je n*en avais niauiîun d’aussi +je n’en avais vu aucun d’aussi
-milieu dug^uel nous +milieu duquel nous
-des *x>i/5 immeiîw»» de +des bois immenses, de
-arbres. U est +arbres. Il est
-la Bièvr e était +la Bièvre était
-avec Lisee! il +avec Lise et il
-la barpe, ce +la harpe, ce
-fier ;^u moment +fier ; au moment
-nous coucher. Lise |ne demanddiV ma +nous coucher, Lise me demandait ma
-lui cuantaiSc Ce^enitant, malgré +lui chantais. Cependant, malgré
-pays ppur se +pays pour se
-de ehagrin ; +de chagrin ;
-souvent eareâsé mes +souvent caressé mes
-richesses, qui j’en +richesses, que j’en
-serais ricne un +serais riche un
-dans mou illusion. +dans mon illusion.
-chevaux :elle voyait +chevaux : elle voyait
-Dreuzy b Paris; et +Dreuzy à Paris ; et
-que d’allongtjr les étapes, mécontentant de +que d’allonger les étapes, me contentant de
-de chaqi?3 jour; à +de chaque jour ; à
-bon prendie de +bon prendre de
-maintenant, uous n’avions +maintenant, nous n’avions
-donnais pouriusti er mon +donnais pour justifier mon
-— uttgnons ce +— Gagnons ce
-disait-il €?. m\.i>ligeant a prendre +disait-il en m’obligeant à prendre
-— Si’nous ne +— Si nous ne
-midi, noue le +midi, nous le
-pas s\ longue. +pas si longue.
-FAMILLE — Et a’il ne c;emeure plus rue Mouffelard? — +FAMILLE 225 — Et s’il ne demeure plus rue Mouffetard ? —
-— El 6 il esl rôtournô à Chavanon; il faudra iuï écrire, +— Et s’il est retourné à Chavanon ; il faudra lui écrire,
-ce temps-iâ, de +ce temps-là, de
-nos oches? On +nos poches ? On
-point Iaris. Tu +point Paris. Tu
-de Gentilly? ^— Non. ^ — +de Gentilly ? — Non. —
-l’église Saint-Médard. contre +l’église Saint-Médard, contre
-parents. . — +parents. —
-que i’ai bien +que j’ai bien
-je Hb dîne pas; mais +je ne dîne pas ; mais
-dîné ^B ne +dîné je ne
-à ^^ftheter pour ies parents. +à acheter pour tes parents.
-de sagesse; j’avoue +de sagesse ; j’avoue
-la Il mère +la mère
-Lise. " — +Lise. —
-seras riche! disait Mallia. A partir +seras riche ! disait Mattia. À partir
-nous avion.^i suivie +nous avions suivie
-la terme où +la ferme où
-notre assoCiaiion en +notre association en
-que nouB les fispioDS danser +que nous les fissions danser
-nous do^na à souper e^. à +nous donna à souper et à
-lendemain matii pour +lendemain matin pour
-avait justt six +avait juste six
-guère t celle +guère à celle
-départ ; le +départ : le
-et froid; plus do soleil au cieli plus +et froid ; plus de soleil au ciel, plus
-sur lc& bas-côtés +sur les bas-côtés
-la route; le soleil d*été avait ’.accompli son +la route ; le soleil d’été avait accompli son
-premiers brouii lards de +premiers brouillards de
-fleurs de. giroflées +fleurs de giroflées
-temps I nous +temps ! nous
-c’était et moi +c’était en moi
-Jamais il. ne lû’avait dit +Jamais il ne m’avait dit
-lui ré» péter ce +lui répéter ce
-plusieurs fois: c’est-à-dire +plusieurs fois : c’est-à-dire
-ne pouvaiem pas +ne pouvaient pas
-fut seujement quand +fut seulement quand
-SANS FAMILLB 22": déjeuner, ayaDt d’arriver aux fortifications^ que, loul en map^cant son +SANS FAMILLE 227 déjeuner, avant d’arriver aux fortifications, que, tout en mangeant son
-une pierre,^ il +une pierre, il
-au momeix*.d’ entrer?^ Paris? — A qui? — +au moment d’entrer à Paris ? — À qui ? —
-de prison? Quand +de prison ? Quand
-eu ridée de denoander pour +eu l’idée de demander pour
-revenu (ians son +revenu dans son
-rue [ouffetard que +rue Mouffetard que
-Barberin, c’esti-dire dans +Barberin, c’est-à-dire dans
-nous rencontre? il st mon +nous rencontre ? il est mon
-avec luî^ sans +avec lui, sans
-retomber eus celle +retomber sous celle
-Oh 1 ma pauvre têtel Et +Oh ! ma pauvre tête ! Et
-la séparation; nous +la séparation ; nous
-la tienne.- Certaicement Garofoli vordrait te prendre afec lui +la tienne. Certainement Garofoli voudrait te prendre avec lui
-de fouet; mais +de fouet ; mais
-voudrais nas de la compagnie. +voudrais pas de ta compagnie.
-battu, toil L’esprit +battu, toi ! L’esprit
-pas reose à +pas pensé à
-que Maltia** venait +que Mattia venait
-besoin d’exphcation pour +besoin d’explication pour
-étions ezposéi»’ +étions exposés.
-Que veux-lu? lui +Que veux-tu ? lui
-entrer dans, Paris? — +entrer dans Paris ? —
-je n’aliais pas +je n’allais pas
-j’irai seul: et +j’irai seul, et
-descendaient yen le +descendaient vers le
-rue Mouf fêtard, qui +rue Mouffetard, qui
-moi, et dans +moi, et, dans
-ma famille? J’avais +ma famille ? J’avais
-les adresse! des +les adresses des
-trouver Bnrhr^rin ; +trouver Barberin ;
-précaution superflac, . > n’a ▼ais oublié +précaution superflue, je n’avais oublié
-et j?) n’eus +et je n’eus
-papier ; Pajot, BarraDauél et Cbopiuet. +papier : Pajot, Barrabaud et Chopinet.
-sur moD lemin en +sur mon chemin en
-J’entrai sez bravement +J’entrai assez bravement
-le rez-chaussée d’une +le rez-de-chaussée d’une
-demandai Barberin — Qu’esi-ce que +demandai Barberin. — Qu’est-ce que
-que Barberin? — +que Barberin ? —
-— * Nous +— Nous
-pas çaT connais pas î Je +pas ça ! connais pas ! Je
-chez Barrall baud ; +chez Barrabaud ;
-en garni joirnail celle +en garni, joignait celle
-Ah t oui, +Ah ! oui,
-les lumps ; il j a +les temps ; il y a
-femme, môme qu’il +femme, même qu’il
-une ^ naine; où +une semaine ; où
-ce coquin-là? C’était justeraent ce +ce coquin-là ? C’était justement ce
-point •inquiet : jen’avais plus +point inquiet : je n’avais plus
-savait rien? où +savait rien ? où
-Barberin î +Barberin ?
-Pajot, Chopinel était +Pajot, Chopinet était
-à mangfer, plusieurs +à manger, plusieurs
-lui-même qui une +lui-même qui, une
-— Bnrberin, me +— Barberin, me
-où est-ii? deman<îâî-3e ew tremblant. +où est-il ? demandai-je en tremblant.
-un éblouissement; il +un éblouissement ; il
-veux, àBarberin? me demanda- t-il. Il +veux, à Barberin ? me demanda-t-il. Il
-sa femme; elle +sa femme ; elle
-que Je le +que je le
-où estBarberin, dit +où est Barberin, dit
-en s’ad ressaut à +en s’adressant à
-m’avait interroge, vous pouvez la, dire +m’avait interrogé, vous pouvez le dire
-de mal^ bien sûr^ n’est-ce pas, garçon? — Ohl non, monsieur! L’espoir me revmt. I j +de mal, bien sûr, n’est-ce pas, garçon ? — Oh ! non, monsieur ! L’espoir me revint.
-SANS FAMILL5 ?3f — +SANS FAMILLE 231 —
-à Thôtel du +à l’hôtel du
-il ^ a +il y a
-Je rem iciai 8t sortis, +Je remerciai et sortis,
-au pabsage d’Austerlitz +au passage d’Austerlitz
-à Maltia. J’étais +à Mattia. J’étais
-de Lourcine: je +de Lourcine ; je
-où lïous nous +où nous nous
-première fois,, un +première fois, un
-des chififons contre +des chiffons contre
-la coiar ; +la cour ;
-cela depiri» que +cela depuis que
-est revenu? demandai-je. Le vie us: bonhomme +est revenu ? demandai-je. Le vieux bonhomme
-ce vieux’chiffonnier, —- Il +ce vieux chiffonnier. — Il
-toujours là-bas? dis-je +toujours là-bas ? dis-je
-aussi vile pour +aussi vite pour
-pour nous» Le +pour nous. Le
-cette plaisanteruO, ce +cette plaisanterie, ce
-— Est-ce. que +— Est-ce que
-doit revenir? dis-je +doit revenir ? dis-je
-encore, Mattîa pouvait +encore, Mattia pouvait
-mes paronti +mes parents
-dans Timpossibilité de +dans l’impossibilité de
-du Gantai. Sans +du Cantal. Sans
-suite do ces +suite de ces
-méchant qu*il en +méchant qu’il en
-quitté Chavanon,le poignet +quitté Chavanon, le poignet
-de Vitahs. Envers +de Vitalis. Envers
-c’en étail un do conscience. +c’en était un de conscience.
-longue dé la +longue de la
-passage d’Austerlnz, je +passage d’Austerlitz, je
-ordinaire, ,e mit +ordinaire, elle mit
-— J*ai l’ouïe +— J’ai l’ouïe
-voir Barbcrin, Barberin +voir Barberin, Barberin
-n’est-ce pas? Sans +n’est-ce pas ? Sans
-en Tair par +en l’air par
-que soa chat +que son chat
-Hélas I hélas +Hélas ! hélas
-tête («lus fort: j — +tête plus fort : —
-demanda-t-elle. ^^k- Quel +demanda-t-elle. — Quel
-? ^K- Celui +? — Celui
-cherchait. I^Bu’il cherchait. +cherchait. Qu’il cherchait.
-cœur I Terré. — +cœur serré. —
-donc mort? dis-je +donc mort ? dis-je
-faire entendre , mais +faire entendre, mais
-famille, nment la +famille, comment la
-la chercher? — Alors lous êtes le garçon? continua +la chercher ? — Alors vous êtes le garçon ? continua
-riche famille? +riche famille ?
-234 lANS FAMILLB L*espérance me +234 SANS FAMILLE L’espérance me
-me crampomiai à eetîe parole +me cramponnai à cette parole
-savez ?.«. dis-je. +savez ?... dis-je.
-ce pauvrei homme ; qu’il +ce pauvre homme : qu’il
-et élevé- un +et élevé un
-que M il +que lui il
-à Péris pour +à Paris pour
-la famille? demandai-je +la famille ? demandai-je
-voix haie tante, ma famille? — +voix haletante, ma famille ? —
-le garçon? ah +le garçon ? ah
-c’est vow’s, c’est +c’est vous, c’est
-la lête^ elle +la tête, elle
-à 5ion examen. +à son examen.
-vous lavez. — +vous savez. —
-ma famille? Vous +ma famille ? Vous
-angoisses. Sa^s me +angoisses. Sans me
-En v’ià une histoire J Ea ce ,moment une +En v’là une histoire ! En ce moment une
-où nous’noc/5 trouvions r alors la ïïaaîtresse de +où nous nous trouvions ; alors la maîtresse de
-Cantal m’aban(Jonnant s’adressa +Cantal m’abandonnant s’adressa
-: ’- fin v’ià une histoire î Ce jeune garçou ce jeun« +: — En v’là une histoire ! Ce jeune garçon, ce jeune
-FAMILLE 23î> .oDSi’eur que +FAMILLE 235 monsieur que
-qui B^rberiii parlait, +qui Barberin parlait,
-en v’ià... une * istoire ! ^ Barberin +en v’là... une histoire ! — Barberin
-ma fa lille? dis-je. +ma famille ? dis-je.
-se nommet-elle ? — Ahl voilà. +se nomme-t-elle ? — Ah ! voilà.
-malin. Hélas! oui, je comprenais; je +malin. Hélas ! oui, je comprenais ; je
-le ■anquer. Ah! mes beaux rêves! mes espérances! — +le manquer. Ah ! mes beaux rêves ! mes espérances ! —
-qu’à vous? demandai-je +qu’à vous ? demandai-je
-vieille m me. — +vieille femme. —
-à personne; il +à personne ; il
-ça. <* Et +ça. — Et
-ma f aEille venir +ma famille venir
-— - Des +— Des
-ma fa^ tillie? — +ma famille ? —
-deux mains; mais j’eus beai^ +deux mains ; mais j’eus beau
-SANS fAMîLLB ehercher, je +SANS FAMILLE chercher, je
-me guider; d ailleurs j’étais +me guider ; d’ailleurs j’étais
-que j’étaif iacapable de +que j’étais incapable de
-vieille iemme après +vieille femme après
-à luimême, je +à lui-même, je
-cette lettre? — +cette lettre ? —
-ah I ce +ah ! ce
-sa femme; nous +sa femme ; nous
-donc avertie? — - Pardi +donc avertie ? — Pardi
-Que dire? Que demander? Ces +Que dire ? Que demander ? Ces
-rien. El bien +rien. Et bien
-où allez -vous comme ça? me +où allez-vous comme ça ? me
-? ’^ Mais +? — Mais
-— Tl deijeure à +— Il demeure à
-? p- Nous +? — Nous
-FAMILLE 231 ^ ^ — Eh Dien, vous +FAMILLE 237 — Eh bien, vous
-hôtel, l^kous pouvez +hôtel, vous pouvez
-m’en ^■inter> et +m’en vanter, et
-maison honnête; faites» attention ^^ue si +maison honnête ; faites attention que si
-avantage, ça; où vous trouverait11e si +avantage, ça ; où vous trouverait-elle si
-pas ici? ce +pas ici ? ce
-dans ?otre intérêt +dans votre intérêt
-votre ami? j^k — +votre ami ? —
-moi. ^K — Pensez-doncl deux +moi. — Pensez-donc ! deux
-de Pa^■b; on +de Paris ; on
-mauvaises connaissances; il j |a des +mauvaises connaissances ; il y a des
-; cg n’est +; ce n’est
-comme ici^ où +comme ici, où
-est tranquille; mais +est tranquille ; mais
-du Jantal était +du Cantal était
-qu’il fut possible +qu’il fût possible
-vieille femmo ’ait à +vieille femme était à
-montrer difGcile, et +montrer difficile, et
-ma Plche famille, pour al^r loger +ma riche famille, pour aller loger
-beaux hôlels du +beaux hôtels du
-si eli^ habitait Paris. A l’hôtel du Cautal notre +si elle habitait Paris. À l’hôtel du Cantal notre
-ne seraif pas +ne serait pas
-Ah î comme +Ah ! comme
-de Dreuzv à Paris I que +de Dreuzy à Paris ! que
-nous ûavioni pas +nous n’avions pas
-^3^ SANS FAMILLK — +238 SANS FAMILLE —
-ami bt pour +ami et pour
-? - Dix +? — Dix
-par jour: est-ce trop cher. — +par jour ; est-ce trop cher ? —
-mon «mi el moi — +mon ami et moi. —
-la nuit Avant +la nuit. Avant
-Plantes m’asseoira sur un baac, dans un com isolé. +Plantes m’asseoir sur un banc, dans un coin isolé.
-les jambe? brisées +les jambes brisées
-rude I J’ puiserais donc +rude ! J’épuiserais donc
-et «fiaque fois +et chaque fois
-laisser tomber; — +laisser tomber ; —
-Barberin fût mort +Barberin fut mort
-tristement, les’ yeux +tristement, les yeux
-sous ^a^^i d’un +sous l’abri d’un
-qui m’envelonpait de +qui m’enveloppait de
-suivis d u|i enfant +suivis d’un enfant
-vinrent s’assôoir sur +vinrent s’asseoir sur
-SANS FAMILL& de +SANS FAMILLE 239 de
-appelèrent l’ônfant. qui (âchant sa petite Toiture, courut à eux. les bras ouverts; le +appelèrent l’enfant, qui lâchant sa petite voiture, courut à eux, les bras ouverts ; le
-les cheVeux, arec de +les cheveux, avec de
-la môme manière, +la même manière,
-que Tei.fant riait +que l’enfant riait
-de se? parents +de ses parents
-à fossette;;. Alors, +à fossettes. Alors,
-mes larmes; je +mes larmes ; je
-embrassé ainsi; maintenan» m’était-il +embrassé ainsi ; maintenant m’était-il
-jamais Une +jamais ? Une
-mis i jouer +mis à jouer
-Le monsieui 8*approcha de +Le monsieur s’approcha de
-pièce blanche; mais +pièce blanche ; mais
-la Joie d’avoir +la joie d’avoir
-avec attention; mais +avec attention ; mais
-je M voulais +je ne voulais
-le jaixiin. Je +le jardin. Je
-sur mou épaule, +sur mon épaule,
-sur m(H teurs yeux lattendris. Oomme il +sur moi leurs yeux attendris. Comme il
-Mattia, J’errai sur +Mattia, j’errai sur
-La Duii viiii; on +La nuit vint ; on
-de gaz; alo<sjo me dirigeai versî’église Notre-Dame +de gaz ; alors je me dirigeai vers l’église Notre-Dame
-empourpré. A.U chevet de Téglise je +empourpré. Au chevet de l’église je
-banc poiir m’asseoir, +banc pour m’asseoir,
-jambes brisécj^, comme si j*avais fait +jambes brisées, comme si j’avais fait
-ne m*étais senti +ne m’étais senti
-était lugubre; dans +était lugubre ; dans
-me regarder; mais +me regarder ; mais
-leur sympathie; ce +leur sympathie ; ce
-des inditrérents que +des indifférents que
-alors j( calculais +alors je calculais
-aboiement joyeux; presque +aboiement joyeux ; presque
-dans l’omble j’aperçus ub corps +dans l’ombre j’aperçus un corps
-sur moi; avant +sur moi ; avant
-les ûic\ins à +les mains à
-je iô serrai daoi mes h ras et +je le serrai dans mes bras et
-: -- Eh bien? cria-t-il +: — Eh bien ? cria-t-il
-Sans fauillb 241 +SANS FAMILLE 241
-se Diit à +se mit à
-plus vile p^ôs do moi; en +plus vite près de moi ; en
-racontai fe quç l’avais fait, +racontai ce que j’avais fait,
-bien àoiix au +bien doux au
-de m* consoler +de me consoler
-désespérer. • — +désespérer. —
-de lui; ils +de lui ; ils
-du Cantal; allons +du Cantal ; allons
-plus calme?, je +plus calme, je
-sur GarofoM. — - Encore trois moisi s*écria-t-il. Et +sur Garofoli. — Encore trois mois ! s’écria-t-il. Et
-la nie, en thantant. Puis, tout k coup s’arrôtant et +la rue, en chantant. Puis, tout à coup s’arrêtant et
-même )3e que +même chose que
-celui-là I voilà +celui-là ! voilà
-te déso parce que lu avais +te désolais parce que tu avais
-et mei voi!à 1 .6 je +et moi voilà que je
-c’est-à-dire us t». 14 +c’est-à-dire un
-oncle comipe Garofoli; si +oncle comme Garofoli ; si
-avais perd ’ ta sœur €ristina, danserais-tu? — Oh I ne +avais perdu ta sœur Cristina, danserais-tu ? — Oh ! ne
-— Ta vois +— Tu vois
-passage d’Austeriitz, et +passage d’Austerlitz, et
-par rémotion, je +par l’émotion, je
-ses eaui éblouissantes» comme +ses eaux éblouissantes comme
-Si rhôtel du +Si l’hôtel du
-nous eûmeft pour +nous eûmes pour
-pas perdu; ji n’y +pas perdu ; il n’y
-attendre. fit ce i\kX avôG cette +attendre. Et ce fut avec cette
-je m’endormis* +je m’endormis.
-SA» s fAM LLE 24* XII BECnERCHE» Le +SANS FAMILLE 243 XII RECHERCHES Le
-je coraraençai ma +je commençai ma
-par Ci rire à +par écrire à
-petit IraTail. Comment +petit travail. Comment
-était mort? Elle +était mort ? Elle
-son Jérôme; ils +son Jérôme ; ils
-et olle serait +et elle serait
-son rhai?rin. Enfin, +son chagrin. Enfin,
-présentes. A vra» dire, ce ftit surtout +présentes. À vrai dire, ce fut surtout
-où m;i famille lui écrirai! pour +où ma famille lui écrirait pour
-priais dp ra’avertir aussitôt, +priais de m’avertir aussitôt,
-me trans •tire l’adresse +me transmettre l’adresse
-me l’envoyart.À Paris, à l’Hôtel du +me l’envoyant à Paris, à l’hôtel du
-un au.re ^ remplir +un autre à remplir
-SANS FAMlLLrî envers ie père +SANS FAMILLE envers le père
-aussi m’étaiV pénible, +aussi m’était pénible,
-au moi^s sous +au moins sous
-rapport. Lor^qu’^ Dreuzj’ j*av2is dit +rapport. Lorsqu’à Dreuzy j’avais dit
-serait |,our aller +serait pour aller
-père devail, de +père devait, de
-et l’eramener avec +et l’emmener avec
-puis Elicnnette, puis +puis Étiennette, puis
-à Matlia, on +à Mattia, on
-lorsque \e l’avais +lorsque je l’avais
-reconnaissance I Heureusement +reconnaissance ! Heureusement
-mes regrets; j’aurais +mes regrets ; j’aurais
-; d’ailleurs> \e tenais +; d’ailleurs, je tenais
-un oèro pour +un père pour
-BANS PAXiLLB 248 On +SANS FAMILLE 245 On
-père arriva; de +père arriva ; de
-— Ah! le +— Ah ! le
-en m*embrassant, lo iïrave Remi I Tout +en m’embrassant, le brave Rémi ! Tout
-d’Alexis, puia comme +d’Alexis, puis comme
-chez Eliennette, il m’interrompit x — +chez Étiennette, il m’interrompit : —
-tes parents? dit-il. +tes parents ? dit-il.
-savez donc? vlors il +savez donc ? Alors il
-visite deBar. fin quinze +visite de Barberin quinze
-rendu ^chez Garofoli, +rendu chez Garofoli,
-ne l’avaii pa^ trouvé; alors il avhit été +ne l’avait pas trouvé ; alors il avait été
-était revanu I Paris, +était revenu à Paris,
-moment, îl était +moment, il était
-je passerais’ chez T un de +je passerais chez l’un de
-à Drouzy, À Varses, +à Dreuzy, à Varses,
-Saint-Quentin \ si +Saint-Quentin ; si
-n’avais |>as trouvé +n’avais pas trouvé
-j’en étals déjà farti sans +j’en étais déjà parti sans
-ma famille? demandai -je, — Rien, ô\i tout +ma famille ? demandai-je. — Rien, ou tout
-de cnose : +de chose :
-de police, du +de police du
-il m*a dit quMl m’expliquerait +il m’a dit qu’il m’expliquerait
-je n*ai pas îD^isté, comprenant +je n’ai pas insisté, comprenant
-expliquai qîielle était +expliquai quelle était
-bien sa découvrir Grarofoli et +bien su découvrir Garofoli et
-moi-même ici» on te’ trouve. a bien +moi-même ici, on te trouvera bien
-du Cantal; restes-y +du Cantal ; restes-y
-me roiidirent toute ma gaieté: le +me rendirent toute ma gaieté : le
-247 irler de +247 parler de
-ensevelissement ms la +ensevelissement dans la
-arrivé bout +arrivé au bout
-pauvre lexis ; +pauvre Alexis ;
-! coir»me il +! comme il
-cultiver giroflées. +cultiver les giroflées.
-Cela revieniJra, dis-je. +Cela reviendra, dis-je.
-Rémi I La +Rémi ! La
-mes pa rents le +mes parents le
-prison, raaisio pensai +prison, mais je pensai
-de se. vanter +de se vanter
-de laire, et +de faire, et
-et aue nous gak’nions de +et que nous gagnions de
-avions eraplo/é moins +avions employé moins
-reproches nas. loi. — +reproches pas, toi. —
-Mattia, jo f assure; sans loi je +Mattia, je t’assure ; sans toi je
-Lise se poupée, +Lise sa poupée,
-sur lt> pavé +sur le pavé
-Eh biers alors, +Eh bien alors,
-2-i3 5\*<3 FAMIl.Lf raison +248 SANS FAMILLE raison
-n’avons ner de +n’avons rien de
-notre répertoire; attendons +notre répertoire ; attendons
-nous ijonj ta +nous ayons ta
-cela ô3ra moins fatigant; à Pari? je sui? chez +cela sera moins fatigant ; à Paris je suis chez
-une recstte de +une recette de
-en m*endormant, je +en m’endormant, je
-à l’hôtel; mais +à l’hôtel ; mais
-me forrn à sortir; il +me força à sortir ; il
-recette do onze +recette de onze
-de Thôtel répondît +de l’hôtel répondît
-les mêmcb’qua son +les mêmes que son
-venu demF.nder Barberin +venu demander Barberin
-le quatr-jèmejour enfin +le quatrième jour enfin
-plus justd- +plus juste-
-249 méat la +249 ment la
-mère Barberiii m’avail fan dcrire» puisqu’elle +mère Barberin m’avait fait écrire, puisqu’elle
-lire m écrire. ïîllle me +lire ni écrire. Elle me
-mort Je son hom jie, et +mort de son homme, et
-temps auparax^ant elle +temps auparavant elle
-puisqu’elle con (nait des +puisqu’elle contenait des
-ma famille, — +ma famille. —
-de Barîrin. Ce fat la +de Barberin. Ce fut la
-que mvris cette lettre ; Ma +que j’ouvris cette lettre : « Ma
-femme, fl Je +femme, Je
-à r’nôpital, si malade qiie Je crois +à l’hôpital, si malade que je crois
-je t ne +je ne
-m’est arrivé; mais ça neservi8 rait à rien; il +m’est arrivé ; mais ça ne servirait à rien ; il
-que ’si je +que si je
-loi • chargés +loi chargés
-retrouver Rerai.Tu leur +retrouver Rémi. Tu leur
-devenu ea • écrivant +devenu en écrivant
-jardinier, raaiiiicnant détenu â la +jardinier, maintenant détenu à la
-le cure, car dans v.’Htte affaire +le curé, car dans cette affaire
-personne. N’en» treprunUs n^D avant +personne. N’entreprends rien avant
-mort. ■ Je t’eiiiDrasse une +mort. Je t’embrasse une
-fois. Barbbrin. t +fois. Barberin. »
-Ï50 SANS FAMILI3 Je +« Barberin. » Je
-lettre qud J Mattia +lettre que Mattia
-Londres I cria-t-il J’étais +Londres ! cria-t-il. J’étais
-je venciis de +je venais de
-ce qv’ll disait. +ce qu’il disait.
-sont Je» gens +sont des gens
-retrouver, continua- t-il, cela +retrouver, continua-t-il, cela
-d’être Anglais? — +d’être Anglais ? —
-et ies enfants. +et les enfants.
-pays qu’Are Ihur et +pays qu’Arthur et
-es Anglais? mais +es Anglais ? mais
-est certain; si +est certain ; si
-Pourquoi faire? On +Pourquoi faire ? On
-donne 61 t’-ancs, sur +donne 51 francs, sur
-8 fnncs ; +8 francs ;
-43 fruics, c’est +43 francs, c’est
-qu’il en faut +qu’il ne faut
-on s’emba.que à +on s’embarque à
-sur de? +sur des bateaux
-SAKS PAMILLft 2&| râteaux qui +qui
-ne ccji* > pas +ne coûte pas
-— Tun’as pas +— Tu n’as pas
-sais bion que +sais bien que
-au e Qassot deux +au cirque Gassot deux
-ils ’ont souvent +ils m’ont souvent
-m’ont ançsi ap-^ bien des mot* anglais +m’ont aussi appris bien des mots anglais
-puissions er ensemble +puissions parler ensemble
-était Furieuse comme +était curieuse comme
-à Londre?. — +à Londres. —
-l’oublier, tan dis que +l’oublier, tandis que
-te disç que +te dise que
-— Laquelle? — +— Laquelle ? —
-ne poudront pas +ne pourront pas
-Une p&reille supposition +Une pareille supposition
-; n’eût-élle qu’une +; n’eût-elle qu’une
-se réaliser , c’était +se réaliser, c’était
-chance M\f[\\Q pour +chance unique pour
-partir , jul de +partir tout de
-avec Maltia, — Parlons, lui dis-Je. •^ Tu veux bieû 7 +avec Mattia. — Partons, lui dis-je. — Tu veux bien ?
-252 lANS FAMILLB En +En
-partir. Quard elle +partir. Quand elle
-maîtresse d’hô loi poussa +maîtresse d’hôtel poussa
-monsieur, -— c’était +monsieur, — c’était
-ses parents? cela serait biei plus +ses parents ? cela serait bien plus
-où Maltia et +où Mattia et
-votre adresse? dit +votre adresse ? dit
-— A Londres I s’écria- t-elle, deux +— À Londres ! s’écria-t-elle, deux
-Londres I par +Londres ! par
-grands chemins! sur la mer! Avant +grands chemins ! sur la mer ! Avant
-il (allait aller +il fallait aller
-chance l si +chance ! si
-pas aussi tôt que +pas aussitôt que
-voudrais, écris-moi — +voudrais, écris-moi. —
-traversée ^ Matlia avait +traversée ; Mattia avait
-mais oncorô à +mais encore à
-pas cherf +pas cher ?
-S)VNS FAMILLE 253 Tout eii marchant, Maltia m’apprenait +Tout en marchant, Mattia m’apprenait
-qui m’eipptichait de +qui m’empêchait de
-la jo>e : +la joie :
-parents com prendraient-ils le +parents comprendraient-ils le
-ou l’italien? nomment nous +ou l’italien ? Comment nous
-que l’an ais? Comme +que l’anglais ? Comme
-gênerait I Que +gênerait ! Que
-à me» ijres et +à mes frères et
-j’en avais? Ne +j’en avais ? Ne
-ne pourrai» m’entretenir +ne pourrais m’entretenir
-paralysé ^.aus mou élan. +paralysé dans mon élan.
-sans dout^î avant +sans doute avant
-représentations el de +représentations et de
-bourse, c’est-àdire beaucoup +bourse, c’est-à-dire beaucoup
-mer, n’être première +mer, notre première
-il fféclara que +il déclara que
-car noui u. 15 +car nous
-254 SANS FAMILLE avions +avions
-pût voir; je +pût voir ; je
-tu Tas vue +tu l’as vue
-gris, et de +gris, et, de
-à quatre heures du +à quatre-heures du
-poulies grkiçaient, les +poulies grinçaient, les
-et leà matelots, +et les matelots,
-la saachine en +la machine en
-SANS FAMILLS 299 tinta, (les amarres +tinta, des amarres
-dans l’eau; nous +dans l’eau ; nous
-si agréaole qu’une +si agréable qu’une
-on gùssail doucement +on glissait doucement
-puis releva, +puis il se releva,
-cinq fois de +cinq fois, de
-tout à*.coup une +tout à coup une
-silence sa faisait, +silence se faisait,
-tantôt lirun côté, +tantôt d’un côté,
-du nalire. — +du navire. —
-est johe, ta glissade I me dit Mattia Et +est jolie, ta glissade ! me dit Mattia. Et
-alors se que +alors ce que
-imprima îes mouvements +imprima ces mouvements
-ce ut aussi +ce fut aussi
-longtemps n« variait plus, +longtemps ne parlait plus,
-Qu’as-tu donc? lui +Qu’as-tu donc ? lui
-J’ai que- ça +J’ai que ça
-j’ai mal.au cxsur^^ — +j’ai mal au cœur. —
-256 8ANS FAMILLB — +—
-sens bienl Et +sens bien ! Et
-courut s*appuyer suf le +courut s’appuyer sur le
-Ah l k pauvre Mallia, comme +Ah ! le pauvre Mattia, comme
-courait s*accouder sur +courait s’accouder sur
-jour pâlej vaporeux +jour pâle, vaporeux
-Mattia. • Mais +Mattia. Mais
-: - Laisse-moi +: — Laisse-moi
-répondit-il. Cotnme je +répondit-il. Comme je
-la tra* ?ersée, je +la traversée, je
-de dormir; j’arrangeai Maltia pour qu’il lût le +de dormir ; j’arrangeai Mattia pour qu’il fût le
-et +et montant
-SANS FAMILLE 257 GQoniant sur +sur
-élevées aveéCapi entre +élevées avec Capi entre
-son ’^urs de +son cours de
-en arrière; à droite „ étalait un +en arrière ; à droite s’étalait un
-de sabîe que Técumc frangeait +de sable que l’écume frangeait
-mer. i^Iais ce +mer. Mais ce
-remorqueurs tj-ai déroulaient +remorqueurs qui déroulaient
-longs rubiins de +longs rubans de
-navires I que +navires ! que
-voiles I Je +voiles ! Je
-jamais maginé qu’une +jamais imaginé qu’une
-Garonne m’av&it surpris +Garonne m’avait surpris
-sillage écuraeux au +sillage écumeux au
-bois, dos cadavres d’animaux toui ballonnés, +bois, des cadavres d’animaux tout ballonnés,
-des herbes; de +des herbes ; de
-aux gran(^<;îa ailes +aux grandes ailes
-sa pùlure dans +sa pâture dans
-Pourquoi MallJia voulait-il dormir?Il ferait +Pourquoi Mattia voulait-il dormir ? Il ferait
-’SSS SANS FAMILLE de se réveiller: c’était +de se réveiller : c’était
-curieux <jui méritait +curieux qui méritait
-intéressant .de suivre des jeux, les +intéressant de suivre des yeux, les
-faisait tournoyer; c’était +faisait tournoyer ; c’était
-qui maintenantse montraient +qui maintenant se montraient
-avec tousleurs détails, +avec tous leurs détails,
-Tamise le« maisons +Tamise les maisons
-l’air s’obscurcit; la +l’air s’obscurcit ; la
-puis, aulieu d’arbres +puis, au lieu d’arbres
-navires son* dans.les prairies. +navires sont dans les prairies.
-observatoire t je +observatoire et je
-mal dé +mal de mer
-SANS FAMILL8 259 3jer étant +étant
-il n*est plus +il n’est plus
-mes oaisr^s; \(ïi aussi +mes caisses ; lui aussi
-frotte )es yeux +frotte les yeux
-et j des +et là des
-s’épaississent encore; on +s’épaississent encore. ; on
-par happées; et +par échappées ; et
-clair. Enfln le +clair. Enfin le
-à terre; nous +à terre ; nous
-— Voili le +— Voilà le
-anglais, moD petit Mattla. Et +anglais, mon petit Mattia. Et
-mon amu Enfin +mon ami. Enfin
-maisons s’âvaBçaienI jnsqucj dans la rivière; nous +maisons s’avançaient jusque dans la rivière ; nous
-rivière. EH^ç sont +rivière. Elles sont
-ballots, d« +ballots, de
-260 SANS FAMILLE paquets +paquets
-et jb le +et je le
-mes talons; il +mes talons ; il
-temps Matlia demande +temps Mattia demande
-enfin aune arcade +enfin à une arcade
-de bruit; nous +de bruit ; nous
-SANS FAMILLE 261 je m arrête pour +je m’arrête pour
-Mattia ei nous +Mattia et nous
-Greth cind Galley, Mattia +Greth and Galley. Mattia
-j’arrête m bras. — Qu’as-tu? me +j’arrête son bras. — Qu’as-tu ? me
-es pâiO. — +es pâle. —
-très istinctement autour +très distinctement autour
-qui brùient en +qui brûlent en
-de boy^ family +de boy, family
-de ruffet : +de l’effet :
-de papiers: un +de papiers : un
-vous efil Tenfanl élevé par Barberin? 1&. +vous est l’enfant élevé par Barberin ?
-262 SANS FAMILLE dit +dit
-devant ie’ bureau. +devant le bureau.
-rassuré ei j’avance d’un pas: — +rassuré et j’avance d’un pas : —
-moment, puii celui quia une +moment, puis celui qui a une
-en empor tant ses +en emportant ses
-êtes-vous venus? demande +êtes-vous venus ? demande
-en bateau; nous +en bateau ; nous
-de l’argent? — +de l’argent ? —
-vous deviex ;enir ici? Je +vous deviez venir ici ? Je
-qu’on m% demandait. +qu’on me demandait.
-mon maitre j’avais +mon maître j’avais
-dettes, l’avais reoris mon ancienne/existence de musicien ambu.aut. A mesure +dettes, j’avais repris mon ancienne existence de musicien ambulant. À mesure
-prenait dei ûoleset il mA regardait +prenait des notes et il me regardait
-me gênait; ij +me gênait : il
--ANS PAMILLB £63 (faut dire que sou visage +faut dire que son visage
-avec qct i jup rhose de +avec quelque chose de
-en désignent Maltia du +en désignant Mattia du
-fer, commes’il voulait +fer, comme s’il voulait
-flèche. ~ Un +flèche. — Un
-frère. Ï— Très-bien +frère. — Très-bien
-chemins, n*est-ce pas ? \ — +chemins, n’est-ce pas ? —
-pas. • Le +pas. Le
-habite TAngleterrei — +habite l’Angleterre ? —
-ce moment — +ce moment. —
-voir — +voir ? —
-prie ; J’ai un père? Ce +prie : J’ai un père ? Ce
-mère, dei frères, +mère, des frères,
-sœurs. - Ah î monsieur. +sœurs. — Ah ! monsieur.
-la poï’le en s* ouvrant coupa mon effusioa: je +la porte en s’ouvrant coupa mon effusion : je
-pleins do larmes. +pleins de larmes.
-nous corviuire. Je m’étais levé +nous conduire. Je m’étais levé.
-Î64 SANS FAMILLE — Ah I j’oubliais, +— Ah ! j’oubliais,
-mauvaise fig, ure je +mauvaise figure je
-aurais ganté au cou .Vil Bfi’en avait +aurais sauté au cou s’il m’en avait
-de lë œaia il +de la main il
-nous soitîmess +nous sortîmes. XIII La famille Driscoll.
-SANS FAMILLK iîlî LA FAMILLK DRISCOLL ’Le clerc +SANS FAMILLE 265 XIII LA FAMILLE DRISCOLL Le clerc
-parents lit un \ieux petit +parents était un vieux petit
-de blanc; lorsque +de blanc ; lorsque
-secoua se^ jambes +secoua ses jambes
-nous fil « psit, psit», comme +nous fît « psit, psit », comme
-s’était Iressé à +s’était adressé à
-nous levions nia;*cher.^ur ses +nous devions marcher sur ses
-pas ie penire. Nous +pas le perdre. Nous
-de voitures; il en ^rrôla "^u passago une ’.^iontle norbor au +de voitures ; il en arrêta au passage une dont le cocher au
--266 SANS FAMILLE son +son
-son cheval» était perche en Tair derrière +son cheval, était perché en l’air derrière
-haut d*une sorte +haut d’une sorte
-de cSn briolet;je sus phis tard +de cabriolet ; je sus plus tard
-voiture s*ap pelait un +voiture s’appelait un
-qui R*était pas +qui n’était pas
-moyen d*un petit +moyen d’un petit
-le cocher; plusieurs +le cocher ; plusieurs
-mes parents; je +mes parents ; je
-fut très-agréable; cela ne res: semblerait point +fut très-agréable ; cela ne ressemblerait point
-c’était très -joli une +c’était très-joli une
-par ette étroite +par cette étroite
-lui demandait.. Mattia ei moi +lui demandait. Mattia et moi
-dans cm coin +dans un coin
-à Londres? Cela était asseï étonnant, +à Londres ? Cela était assez étonnant,
-SANS FAMILLE 261 Nous +Nous
-rues lar^^os, puia dans +rues larges, puis dans
-rues larj>os, mais +rues larges, mais
-le rouillard qui aous enveloppe est opaquf^; i^ coui aence à +le brouillard qui nous enveloppe est opaque ; il commence à
-nous e^ii uvons un -entiment de +nous éprouvons un sentiment de
-respiration com ne si noua ioufûons. Quand +respiration comme si nous étouffions. Quand
-il s*agit ô» Matlia et +il s’agit de Mattia et
-son aise; en +son aise ; en
-respire Tair fortement, la ouche ouverte, +respire l’air fortement, la bouche ouverte,
-pressé l’emmagasiner une +pressé d’emmagasiner une
-ses ’oumons, puis, +ses poumons, puis,
-il ontinue à faire raquer ses +il continue à faire craquer ses
-ses jambjs. Est-ce +ses jambes. Est-ce
-sans respirer? Malgré rémotioQ q\ m’enfièvre +sans respirer ? Malgré l’émotion qui m’enfièvre
-secondes peutêtre, je +secondes peut-être, je
-de ▼oir la +de voir la
-ma ▼ille, ma patrie? Mais, +ma ville, ma patrie ? Mais,
-de fumée; c’est +de fumée ; c’est
-qui encocibren! ,es rue» Nous roulons toujours; il +qui encombrent les rues. Nous roulons toujours ; il
-chez areth and Gailey i +chez Greth and Galley ;
-468 SANS PAMII^LH: cela +cela
-la sienne; il +la sienne ; il
-prie Maitia de +prie Mattia de
-que thievesj le +que thieves, le
-c’est quc justement +c’est que justement
-clerc nou& fait +clerc nous fait
-pas isorlis des +pas sortis des
-sont bêtes! Mais +sont bêtes ! Mais
-la campagne: l’AngleteTO n’est donc qu’uae ville +la campagne : l’Angleterre n’est donc qu’une ville
-boue qui. s’appelle Londres? Cette +boue qui s’appelle Londres ? Cette
-notre voityre, elle +notre voiture, elle
-noires , une +noires ; une
-SANS FAMILLE 269 odeur +odeur
-longtemps déjà; tout +longtemps déjà ; tout
-savait )lus où +savait plus où
-Tout è coup, +Tout à coup,
-discussion, s’engage: Mattia +discussion, s’engage : Mattia
-son chemin; il +son chemin ; il
-and Gallej, et +and Galley, et
-: j’cnfénds le +: j’entends le
-se passer? La +se passer ? La
-clerc s’en voient leurs +clerc s’envoient leurs
-du brouillarcf ; +du brouillard ;
-par dos glaces, +par des glaces,
-dorures ti par +dorures et par
-se réDand dans +se répand dans
-où i^ perce +où il perce
-jusqu’au ruisseau: c’est +jusqu’au ruisseau : c’est
-les A.’^.glais Dommeiit un ginpalace, un +les Anglais nomment un gin palace, un
-lequel od vend +lequel on vend de l’eau-
-tio SANS FAMILLB de Teau-de-vie de +de-vie de
-des eaus-de-rit de +des eaux-de-vie de
-betterave. C2* PsitI psiti fait +betterave. — Psit ! psit ! fait
-palace. Décidé ment, nous +palace. Décidément, nous
-de croii’e que +de croire que
-dans ua misérable +dans un misérable
-plus luxueux; partout +plus luxueux ; partout
-les tonrieaax, <îont déguenillés, +les tonneaux sont déguenillés,
-de sécher Sur +de sécher. Sur
-notre guide; maintenant +notre guide ; maintenant
-le breuillard nous +le brouillard nous
-l’air ^e i^une à +l’air de l’une à
-ce n’es! pas +ce n’est pas
-sont là* +sont là.
-SANS FAMILLK 271 kmL Où allons-noas? Je +Où allons-nous ? Je
-de IB)0)ps en temi.s MaUia me r-egarde; cep’^dant iiui I^B’interroge pas ’ De Ja rue +de temps en temps Mattia me regarde ; cependant il ne m’interroge pas. De la rue
-ruelle encore; les naif»ons sont +ruelle encore ; les maisons sont
-plus misé rabie village de France; beaucoup +plus misérable village de France ; beaucoup
-des maisons; des +des maisons ; des
-peu listinctement autour +peu distinctement autour
-les quelijues vêtements +les quelques vêtements
-en guenilles: dans +en guenilles : dans
-une odonr fétidew Notre guide- ne +une odeur fétide. Notre guide ne
-à s’arrêter; assurément H est perdu; mais +à s’arrêter ; assurément il est perdu ; mais
-cuir verni; autour +cuir verni ; autour
-sa ceinture; c’est +sa ceinture ; c’est
-du policeman; nous +du policeman ; nous
-des rue? tortueuses il mo semble une çà +des rues tortueuses ; il me semble que çà
-dont lo 3ttilieu est +dont le milieu est
-— Ited lion +— Red lion
-272 SANS FAMILLE Ces +Ces
-déjà signifient: « +déjà signifient : «
-Lion-Rouge » , m’a +Lion-Rouge », m’a
-nous arrêtons-nous? Il +nous arrêtons-nous ? Il
-mes parents? Mais alors?... Je +mes parents ? Mais alors ?... Je
-le remercie; nous +le remercie ; nous
-: Tangoisse qui +: l’angoisse qui
-blanche, k tête +blanche, la tête
-bonnet noir; en +bonnet noir ; en
-une femme, l’homme +une femme ; l’homme
-il éîRit vêtu +il était vêtu
-sa phjsionomio était +sa physionomie était
-mais dure; la +mais dure ; la
-blancs ei noirs +blancs et noirs
-NS FAMILLE 273 croisé +croisé
-sa poitrine; ses yeux L’avaient pas +sa poitrine ; ses yeux n’avaient pas
-ou l’apaliiie était +ou l’apathie était
-gestes indolents; dans +gestes indolents ; dans
-leur mère; l’aîné +leur mère ; l’aîné
-garçons araissait être +garçons paraissait être
-douze ans; la +douze ans ; la
-que notr^ guide, +que notre guide,
-Que dit-il? Je +Que dit-il ? Je
-du tout: le +du tout ; le
-est Rémi? demanda ea français +est Rémi ? demanda en français
-je m^étais ima ia’^ que +je m’étais imaginé que
-pousserait ians les +pousserait dans les
-ton gpana-pè re, ta +ton grand-père, ta
-tes irères et +tes frères et
-dans mei +dans mes
-274 SANS FAMILLE bras; elle +bras ; elle
-ne m*embrasga point, +ne m’embrassa point,
-deux oii trois {ïdroles que +deux ou trois paroles que
-— bonne une +— Donne une
-sœur aînée; je Youlus prendre +sœur aînée ; je voulus prendre
-flatter Capi^ elle +flatter Capi, elle
-de Tun à +de l’un à
-moi-même ; eh +moi-même : eh
-ne resse-ntais pas +ne ressentais pas
-ma famille; j’avais +ma famille ; j’avais
-restais froid; j’avais +restais froid ; j’avais
-pas ume parole +pas une parole
-un monstre? Je +un monstre ? Je
-une famille? Si j’avais. trouvé +une famille ? Si j’avais trouvé
-lieu \e les +lieu de les
-un àaingar, n’aurais-je +un hangar, n’aurais-je
-en mof cœur pour unpèi’e et +en mon cœur pour un père et
-ne * connaissais +ne connaissais
-mère quejè voyais? Cette +mère que je voyais ? Cette
-je Tem- +je l’embrassai
-SANS FAMILLB 278 brassai à pleines lèfres : +à pleines lèvres :
-pas eo uni provoquait +pas ce qui provoquait
-mes oaisers, elle +mes baisers, elle
-son afj* indolent, +son air indolent,
-ce rire me +ce rire, me
-cette ision de +cette effusion de
-reçût on +reçût ainsi. Mais on
-à les impressions. +à mes impressions.
-celui-là, dv^manda mon +celui-là, demanda mon
-quel estril? J’expliquai +quel est-il ? J’expliquai
-m’efforçant .de mettre +m’efforçant de mettre
-J’allais répondre; Mattia +J’allais répondre ; Mattia
-la parc le : +la parole :
-dit-il. . —Et Barherin? demanda +dit-il. — Et Barberin ? demanda
-? J’expllcjuai que +? J’expliquai que
-je fx.-iiajs de +je venais de
-celle-ci répOD^Iit que +celle-ci répondit que
-tous caft •lie prononça +tous cas elle prononça
-mots ioeilet +mots well et
-SANS FAMILr.H: good +good
-Pourquoi élait-ii bon +Pourquoi était-il bon
-fût mort? ce fui ce +fût mort ? ce fut ce
-cette questioîi. — Tune sais pas l’anglais? me +cette question. — Tu ne sais pas l’anglais ? me
-— Non; je +— Non ; je
-français ex aussi +français et aussi
-— Vitalis? — +— Vitalis ? —
-— 0ht oui, très- curieux, je +— Oh ! oui, très-curieux, je
-indiquée. Mai« comme +indiquée. Mais comme
-en colère; je +en colère ; je
-le gèaaiS{ et je relirai mes jan-.ôes. — +le gênais, et je retirai mes jambes. —
-vieux n’aimftj pas +vieux n’aime pas
-as froidl ehauffe-toi; il +as froid chauffe-toi ; il
-avec luiJ +avec lui.
-SAÎ^S FAMILLR 277 Je i\ii> abasourdi d’entendre parier ainsi +Je fus abasourdi d’entendre parler ainsi
-cheveux blancs; il +cheveux blancs ; il
-si Von devait sh. gÇner avec +si l’on devait se gêner avec
-avec lui; je +avec lui ; je
-sous m? chaise. +sous ma chaise.
-considérait jomme sa +considérait comme sa
-la Franco et +la France et
-celui-là môme qui +celui-là même qui
-tu pE^rcouraiâ la +tu parcourais la
-Barberin df ce +Barberin de ce
-de .l’argent pour +de l’argent pour
-à Pans. En +à Paris. En
-gens de" loi ^^uis’occupont de mes aiSfaires, MM. +gens de loi qui s’occupent de mes affaires, MM.
-et Gallej, 1« r +et Galley,
-278 SANS fAMlLLR quand +quand
-point moi? adresse ici, ti*est que +point mon adresse ici, c’est que
-dans l’hiver; pendant +dans l’hiver ; pendant
-et l’Ecosse pour +et l’Écosse pour
-de mai-cnands ambulants +de marchands ambulants
-te ’faire entendre; mais +te faire entendre ; mais
-sans d<!Rite, je m’habituerais vif e; n’était-ce +sans doute, je m’habituerais vite ; n’était-ce
-naturel pmsque j’étais +naturel puisque j’étais
-vrai ;- pour +vrai ; pour
-Lise, poiifle père +Lise, pour le père
-m’avaient secouru c’était +m’avaient secouru, c’était
-dans unhangar, ne +dans un hangar, ne
-bien riches; mais +bien riches ; mais
-j’avais un© famille +j’avais une famille
-que richesse: ce +que richesse : ce
-j’avais besoin» c’était d’affection. Pendanl que +j’avais besoin, c’était d’affection. Pendant que
-de bœul +de bœuf
-SANS FAMILLE 279 cuit au lour avec +cuit au four avec
-les garçons? nous +les garçons ? nous
-en s’adressait à Matlia et +en s’adressant à Mattia et
-Pour touti réponse, +Pour toute réponse,
-mon grand- père jusqu’à +mon grand-père jusqu’à
-place luimême le +place lui-même le
-le roastbeef et +le roast-beef et
-mère parusseni s’en apercevoir; quanta mon +mère parussent s’en apercevoir ; quant à mon
-ses doi’^J tremblants +ses doigts tremblants
-nous alhons passer +nous allions passer
-soirée (le\aDt le feu; mais +soirée devant le feu ; mais
-nous coucher. puis, prenant rne chandelle, +nous coucher ; puis, prenant une chandelle,
-une rc ojise qui +une remise qui
-avions mauge : +avions mangé :
-ces gcandes voinires qui •ervent ordinairement +ces grandes voitures qui servent ordinairement
-280 SANS FAMILLE ouvrit +ouvrit
-de l’^une et +de l’une et
-vîmes qu*il s*y trouvait deux iits superbes — Yoilà vos uis, dit-il; dormez +vîmes qu’il s’y trouvait deux lits superbes. — Voilà vos lits, dit-il ; dormez
-Telle fui liia réception +Telle fut ma réception
-— i« famille Driscoll. +— la famille Driscoll. XIV Père et mère honoreras.
-SANS FAMULlî 2ùl XIT PÉRB ET MKRIi: HONORERAS +SANS FAMILLE 281 XIV PÈRE ET MÈRE HONORERAS
-la chanJelle, mais +la chandelle, mais
-de rotre voiture +de notre voiture
-nous coucher; ce +nous coucher ; ce
-Mattia. Matlia n’avait +Mattia. Mattia n’avait
-envie moi-môme, et +envie moi-même, et
-de dormir; la +de dormir ; la
-fut imposable de +fut impossible de
-qui menait de +qui venait de
-la coM.chette placée +la couchette placée
-mienne, s’agi 16. +mienne, s’agi-
-885 SANS FAMILLB ter et +et
-prouvait qu*il ut* dop» mait pas +prouvait qu’il ne dormait pas
-dors pas? lui dis- je à voix basse — +dors pas ? lui dis-je à voix basse. —
-comme ii j’étais +comme si j’étais
-s’élève el ’enfonce, en +s’élève et s’enfonce, en
-côtés. Etait-ce seulement +côtés. Était-ce seulement
-de s’endormir? les +de s’endormir ? les
-les miennes? il m’aimait +les miennes ? Il m’aimait
-je •entais moi-même. +je sentais moi-même.
-augmenta Tefifroi vague +augmenta l’effroi vague
-d’abord l’e n’avais +d’abord je n’avais
-dominait in moi +dominait en moi
-tumultueuse, maiS: maintenant +tumultueuse, mais maintenant
-de quoi? Je +de quoi ? Je
-vagabonde avaisje passé +vagabonde avais-je passé
-tout danger-, et +tout danger, et
-me raturer. Les heures «’écoulèrent les +me rassurer. Les heures s’écoulèrent les
-les autre» +les autres sans
-SAKS FAMILLE 28& ns que +que
-de l’avaiicenient la +de l’avancement de la
-environs d*t orloges qui sonnascsnt : +environs d’horloges qui sonnassent :
-nous rivait par +nous arrivait par
-paroi notre +paroi de notre
-étaient appli és et +étaient appliqués et
-un rideau; une +un rideau ; une
-mien. Nô voulant +mien. Ne voulant
-Capi . réveillât +Capi réveillât
-avait vivement^et sans +avait vivement et sans
-même ’manière après +même manière après
-épaules. Uors il +épaules. Alors il
-autre iiiain qui +autre main qui
-il mon i Ira la +il montra la
-laquelle nous. étions couchés; cela foulait dire +laquelle nous étions couchés ; cela voulait dire
-peur ^e nous réveiller. Cett^ att^Mition me +peur de nous réveiller. Cette attention me
-qu’il n’avhit pas +qu’il n’avait pas
-attendu I .que je +attendu que je
-été ré- +été réveiller
-28i SANS FAMTLLR feiller Mattia, +Mattia,
-dormait tranquillem^u". sani doute, +dormait tranquillement sans doute,
-tus. Mop père +tus. Mon père
-de leurs’ ballots, +de leurs ballots,
-leurs paquets; Tun était pleir de +leurs paquets ; l’un était plein de
-des ob jets de +des objets de
-des bas des +des bas, des
-d’abord m avait étonné +d’abord m’avait étonné
-on enten^’ mal +on entend mal
-comprend pas; il +comprend pas ; il
-guère qu le mot joofemen , plusieurs +guère que le mot policemen, plusieurs
-soigneusement visité, mes +soigneusement visite, mes
-de naureau ro>>scurité se +de nouveau l’obscurité se
-de nous; il +de nous ; il
-plus natUr +plus naturel
-SANS FAMir.LR 285 rel que +que
-convaincre moi-môme, si +convaincre moi-même, si
-par /a cour du LionRouge? Pourquoi +par la cour du Lion-Rouge ? Pourquoi
-achetait Ces +achetait ? Ces
-pour m’endormir et +pour m’endormir, et
-je ta L’hais de +je tâchais de
-ce fu* malgré +ce fut malgré
-qu’il faudrait mieux +qu’il vaudrait mieux
-la leva; puis +la leva ; puis
-ne fis. pas iV profondeur, +ne vis pas la profondeur,
-mère l’écldirail ivec la +mère l’éclairait avec la
-il renoQta, ferma +il remonta, ferma
-286 SANS FAMILLE dessus le rfable qu’il +dessus le sable qu’il
-eut achev sa +eut achevé sa
-il fit impossible +il fut impossible
-se trouva; i’oivvertare de +se trouvait l’ouverture de
-sable ila ^vaier tous +sable ils avaient tous
-paille comine n y e avait +paille comme il y en avait
-porte d la +porte de la
-comme s*il reposait +comme s’il reposait
-qui m’étoufifait; je +qui m’étouffait ; je
-froide. • Je +froide. Je
-l’approche au matin; alors +l’approche du matin ; alors
-qui m’étouffaiént. Un +qui m’étouffaient. Un
-nous lever,. je +nous lever, je
-C’est ion frère, +C’est ton frère,
-Nous nuus levâmes alors; Mattia +Nous nous levâmes alors ; Mattia
-certain m(^ Baent, je +certain moment, je
-SANS FAMILLB 287 Il +Il
-ni ri mère +ni ma mère
-trouvaient point; mon gra^d-père ;ait devant +trouvaient point ; mon grand-père était devant
-comme il n’avait +comme s’il n’avait
-cracha lie mon +cracha de mon
-donc, dis -je à +donc, dis-je à
-heure verrai +heure je verrai
-se radoucit; sa +se radoucit ; sa
-que cela? demandai-je, +que cela ? demandai-je,
-embarrassé. ~ Je +embarrassé. — Je
-le resfe, dit-il. +le reste, dit-il.
-si noua trouvions ime bonne +si nous trouvions une bonne
-Î88 SANS FAMILLE Sans +Sans
-que Alattia m’expliquait, +que Mattia m’expliquait,
-Sortons, dis- je à +Sortons, dis-je à
-du Lion -Rouge, n’osant +du Lion-Rouge, n’osant
-nous égarer; et Ir jour +nous égarer ; et le jour
-la nuit: partout +la nuit : partout
-sa chambre; de +sa chambre ; de
-je i’aperçus la +je l’aperçus la
-me voir; alors +me voir ; alors
-Je reculii. Elle +Je reculai. Elle
-deux br^s éUlés sur +deux bras étalés sur
-— GiTij dit +— Gin, dit
-disant qi^slqaes mol? ^é je +disant quelques mots que je
-Tout d’abopd je +Tout d’abord je
-SANS FAMILLR 289 privé +privé
-secondes j« regardai +secondes je regardai
-qui lui-môme me +qui lui-même me
-aller ainsi? demanda +aller ainsi ? demanda
-sais pas; quelque +sais pas ; quelque
-pourrons causer; j*ai à +pourrons causer ; j’ai à
-pour catLser. Ma +pour causer. Ma
-que Jo voulais dire: — Ta sais +que je voulais dire : — Tu sais
-à mou camarade +à mon camarade
-assis dana IL n +assis dans
-290 SANS FAMILLÏÏ un +un
-de m’accumpagner chez +de m’accompagner chez
-de soit» rire. —Tu voudrais +de sourire. — Tu voudrais
-qui puisje pleurer +qui puis-je pleurer
-avec toi? Et +avec toi ? Et
-de Mmttia, je +de Mattia, je
-en larmes; jamais +en larmes ; jamais
-ce n*était pas +ce n’était pas
-lui dis- je, il +lui dis-je, il
-en France — +en France. —
-quitter, jamais! —Je savais +quitter, jamais ! — Je savais
-veux-tu aller? où veux- tu que nou» allions +veux-tu aller ? où veux-tu que nous allions
-— Moil Mais +— Moi ! Mais
-Londres, avet ma famille; n’est-ce +Londres, avec ma famille ; n’est-ce
-Prends <:e qui +Prends ce qui
-page 1 -1 1597 3034 "SANS FAMILLE 29l — +—
-cela, Ren]i, s’il +cela, Rémi, s’il
-que qui-lqu’un parte, +que quelqu’un parte,
-— Pourquoi? — +— Pourquoi ? —
-que... Il +que... . Il
-les jeux devant +les yeux devant
-sans peur; tu +sans peur ; tu
-cette nuit? tu as vu? Il +cette nuit ? tu as vu ? Il
-yeux baissés,"et d’une +yeux baissés, et d’une
-— Qu*as-tu vu? — +— Qu’as-tu vu ? —
-Et as -tu compris? — +Et as-tu compris ? —
-ne lea avaient +ne les avaient
-grondés d’avoii frappé +grondés d’avoir frappé
-les p(h licemen, — +les policemen. —
-lui iis-je. — +lui dis-je. —
-aussi, :ela n’est +aussi, cela n’est
-je lîfoyais, d’après +je croyais, d’après
-et lussi d’après +et aussi d’après
-nous aire instruire +nous faire instruire
-séparerions pi<i ; +séparerions pas ;
-pas ainsi; le rêve |i)tait... un rêve; il +pas ainsi ; le rêve était... un rêve ; il
-! +! — Écoute-moi bien, comprends-moi, et n’ajoute
-292 SANS FAMILLE pas +pas
-pas Toulu, n*est-ce pas, +pas voulu, n’est-ce pas,
-pas. •— Est-ce vrai? dis-moi +pas. — Est-ce vrai ? dis-moi
-bien ? quand, +bien : quand,
-parlé do ta +parlé de ta
-grand chagrin; j’aurais +grand chagrin ; j’aurais
-belles de-: moiselles, et j*ai été +belles demoiselles, et j’ai été
-— OhlMattial — +— Oh ! Mattia ! —
-De fout mon +De tout mon
-vu tcn enagrin, je +vu ton chagrin, je
-; L faut +; il faut
-été méf hant. Mais +été méchant. Mais
-pardonnes, pai*ce que +pardonnes, parce que
-bon, moitié ne rae pardonne +bon, moi, je ne me pardonne
-que mei, je nesuis pas +que moi, je ne suis pas
-encore ; je +encore : je
-SANS FAMILLE faut voir; mais +faut voir ; mais
-bien heureiix, quand il n-aura plus +bien heureux, quand il n’aura plus
-embrasser .Cristina. Mais +embrasser Cristina. Mais
-tu n’eg pas +tu n’es pas
-avions cru; alors +avions cru ; alors
-et mel’embrassa ; +et me l’embrassa ;
-je Défais pas +je ne fais pas
-je voulais^ ce +je voulais, ce
-n’est-ce pas? Ils +n’est-ce pas ? Ils
-: j n’es» pas +: ce n’est pas
-je parte; aussi +je parte ; aussi
-— Maîtia, je +— Mattia, je
-tu V jis coLi*ine elle +tu vois comme elle
-Oh I je +Oh ! je
-204 SANS FAMILLF pas fin, rtidis si +pas fin, mais si
-qui m*atteintlà; — il.mit sa +qui m’atteint là, — il mit sa
-cœur. Con*est pas parcÉ» que +cœur. Ce n’est pas parce que
-tu vénx que [e parte’, ce +tu veux que je parte, ce
-Oh I tais-toi, +Oh ! tais-toi,
-tais-toi I Et +tais-toi ! Et
-visage range de +visage rouge de
-Eh bieni situ as +Eh bien ! si tu as
-ensemble, retcurnons en +ensemble, retournons en
-dois rien; moi, +dois rien ; moi,
-dois reeter avec eux — +dois rester avec eux. —
-parents I Ce +parents ! Ce
-ta mers ! +ta mère !
-du commanlement, non +du commandement, non
-je ce le défends! C est de +je te le défends ! C’est de
-que lu parles : .je dois +que tu parles : je dois
-les ainier. — +les aimer. —
-tes parents; mais .fii’ils ne sontni ton grand-père, nitoji père, +tes parents ; mais s’ils ne sont ni ton grand-père, ni ton père,
-5\KS FAMILLE 295 mère dois-tu quand môDoe les +mère, dois-tu quand même les
-aimer V —Tu n’as +aimer ? — Tu n’as
-mon père? — +mon père ? —
-ce récit? Ils +ce récit ? Ils
-que toi; ils +que toi ; ils
-chercher el ils +chercher et ils
-qu’ils -avaient perdu +qu’ils avaient perdu
-volé % été +volé a été
-leur vait été +leur avait été
-été handonnés avenue +été abandonnés avenue
-même jour? Pour loi le +même jour ? Pourquoi le
-pas 3mpé en +pas trompé en
-à Chavanon? Cela f. possible. +à Chavanon ? Cela est possible.
-que Je dis, +que je dis,
-que j explique peut +que j’explique, peut
-suis absurde , voilà +suis absurde, voilà
-pas tout — +pas tout. —
-du môme blond +du même blond
-comme eux? D’un uutre côté, +comme eux ? D’un autre côté,
-un enfant? Pour +un enfant ? Pour
-ces rai- +ces raisons,
-f 96 SAI7S TAmiUM «r sons, selon +selon
-tu n*es pas +tu n’es pas
-je ns bien +je sais bien
-toujours lit;, c’cisi ia faute +toujours dit, c’est la faute
-un Driscoll , et +un Driscoll, et
-Si tu, veux, +Si tu veux,
-avec toi; mais +avec toi ; mais
-mère Barbofin pour +mère Barberin pour
-tes lang ^s ; +tes langes ;
-plus clair; jusque-là +plus clair ; jusque-là
-avec toi; s’il +avec toi ; s’il
-de Maltia? Tl se +de Mattia ? Il se
-que ieg coups +que les coups
-pour mn ami? +pour son ami ? XV
-SANS FAMILLf 297 X.V CAPI +SANS FAMILLE 297 XV CAPI
-toute noire journée +toute notre journée
-déjeuné d*un morceau +déjeuné d’un morceau
-firent d’observalions sur +firent d’observations sur
-nous ▼alut un +nous valut un
-vous gagnie: i^Dtre vie +vous gagniez votre vie
-de faim? — ^ Jamais +de faim ? — Jamais
-gagné notrt 17. +gagné notre
->98 SANS FAMILLE Tie, mais +mais
-de quoiacneter une +de quoi acheter une
-notre ▼ache. — +notre vache. —
-du talent? demanda +du talent ? demanda
-en «ercle autour +en cercle autour
-Et Capi? demanda +Et Capi ? demanda
-je vouhis qu’il +je voulus qu’il
-succès accoutumé — +succès accoutumé. —
-faisant Téloge de +faisant l’éloge de
-temps tant ce +temps tout ce
-bien lur montrer, +bien lui montrer,
-pas faiie ordiiiaifement. Mon +pas faire ordinairement. Mon
-anglais, ^^ ^j ^^ +anglais, et il me sembla
-SANS PAMILLB Î99 embla qu’il +qu’il
-quelques mois que +quelques mots que
-monde, naa mère, +monde, ma mère,
-qui tiigna de I l’œil +qui cligna de l’œil
-« fine dog +« fin dog
-ce kii veut +ce qui veut
-mais Gapi n’en +mais Capi n’en
-plus r i> — +plus fier. —
-père, voie: tque je +père, voici ce que je
-propose > mais +propose ; mais
-que iitlia dise +que Mattia dise
-et ni veut +et s’il veut
-à eeux qui +à ceux qui
-venir Jusyu’à nous +venir jusqu’à nous
-à faire; tant +à faire ; tant
-à Londru^, Rémi +à Londres, Rémi
-des iètes <ie Noél, de +des fêtes de Noël, de
-les watts ou +les waits ou
-comme \\ ne +comme il ne
-du gaboillage eu ce monde, Oapi ira +du gaspillage en ce monde, Capi ira
-des représentationfl avec +des représentations avec
-— Cani ne +— Capi ne
-moi, dis -je vive^ +moi, dis-je vivement ;
-300 SANS FAMII.LB ment ; car +car
-séparer delui. — +séparer de lui. —
-moi seroni moins +moi seront moins
-suite, c’esi la +suite, c’est la
-t’y eonformes, comme +t’y conformes, comme
-pour moi: noue allions +pour moi : nous allions
-séparés I quel +séparés ! quel
-moi I Nous +moi ! Nous
-qui travaillent’^pour lui, +qui travaillent pour lui,
-des chiens; cela ne t*ouvre-t-il pas +des chiens ; cela ne t’ouvre-t-il pas
-à Capi; je +à Capi ; je
-en l’embrassanl souvent +en l’embrassant souvent
-pauvre -chien, comme +pauvre chien, comme
-comme ïi m écuulall. +comme il m’écoutait.
-SANS FAMILLE 30f Quand +Quand
-main d’Ailen, je +main d’Allen, je
-triste lais enfin +triste mais enfin
-nous induire lui-même +nous conduire lui-même
-avions lance de +avions chance de
-nous traversâles tout +nous traversâmes tout
-la ille où +la ville où
-des )rtiques, dans +des portiques, dans
-de irdins : +de jardins :
-trottoirs, lus de +trottoirs, plus de
-mine famélile, mais +mine famélique, mais
-des ntures dont +des voitures dont
-des glaîs, des +des glaces, des
-du LionRoug^, car +du Lion-Rouge, car
-du Wcst-End à +du West-End à
-de moi? cela +de moi ? cela
-revenions iiue le +revenions que le
-302 SANS FAMILLR me +me
-nous fit grand +nous fît grand
-l’un m l’autre. +l’un ni l’autre.
-lui limes donc +lui fîmes donc
-où rexpérience nous +où l’expérience nous
-poche ».Pour cela +poche ». Pour cela
-de Test à +de l’est à
-Oxford Street. Par +Oxford street. Par
-ne s*était pas +ne s’était pas
-Londres, é^it un +Londres, était un
-notre recette; aussi +notre recette ; aussi
-du sei;yice qu’il +du service qu’il
-nos talon?^ par +nos talons par
-solide chaîne^ nous +solide chaîne, nous
-sait, esl +sait, est une des
-SANS FAMILLS 3tU , ane aes rues +rues
-plus commerj çantes de Loûdres. Tout +plus commerçantes de Londres. Tout
-je m’aperçiis que Capi I se nous +je m’aperçus que Capi ne nous
-en mô jetant dans renfoncement d’une +en me jetant dans l’enfoncement d’une
-sifflai aoucement, ear nous i>« pouvions +sifflai doucement, car nous ne pouvions
-déjà anvieux, crai^pant qu’il +déjà anxieux, craignant qu’il
-tout ûer, comme +tout fier, comme
-tours s plus +tours les plus
-mon approba Cela +mon approbation. Cela
-restais rihi, quand +restais ébahi, quand
-d’une mam et ae l’autre +d’une main et de l’autre
-qu’il .<^ donna +qu’il me donna
-homme dire: Où est- ille voleur? le +homme dire : Où est-il le voleur ? le
-le com onds; sans +le comprends ; sans
-comme .jleurs. Je +comme voleurs. Je
-que trop: je +que trop, je
-moment •uffoqué : +moment suffoqué :
-l’honnête qapil ’ — Réntî<>ns à îa maison, +l’honnête Capi ! — Rentrons à la maison,
-et liens Capi +et tiens Capi
-nous rentrÂmef +nous rentrâmes
-301 SANS FAMILLE cour du Lion -Rouge en +cour du Lion-Rouge en
-père, "la mère +père, la mère
-table occupas à +table occupés à
-des étoffes: je +des étoffes : je
-que c’a été +que ç’a été
-te prie? — +te prie ? —
-un moi-même; si +un moi-même ; si
-me brûlèrent* cependant +me brûlèrent ; cependant
-jeu, ditil ; +jeu, dit-il ;
-FAMILLE 309 XVI tES BEAUX +FAMILLE 305 XVI LES BEAUX
-ONT MENU A. toutes +ONT MENTI À toutes
-ils ’’avaient mal +ils l’avaient mal
-leur signiflai, non +leur signifiai, non
-des sœurs; mais +des sœurs ; mais
-ses frères; comme +ses frères ; comme
-BOÔ SANS FAMILLE Repousse par +Repoussé par
-repoussé pa r annie^ Il no m’était +repoussé par Annie, il ne m’était
-avec se» Irois ans +avec ses trois ans
-dans Tassociation de +dans l’association de
-sa sœur; elle avait doncbien voulu +sa sœur ; elle avait donc bien voulu
-laisser cai-esser par +laisser caresser par
-nous disant: « +nous disant : «
-de l’aimer; mon grandpère continuait +de l’aimer ; mon grand-père continuait
-cracher furieusemenv de +cracher furieusement de
-caresser, eneoie n’était ce que +caresser, encore n’était-ce que
-chute 1 Aussi daas mon +chute ! Aussi dans mon
-d’abord l’eusse repoussé +d’abord j’eusse repoussé
-en venaisje à +en venais-je à
-de eeita famille +de cette famille
-d’autres sentiixientsque ceux +d’autres sentiments que ceux
-de ménage- +de ménagement,
-SANS FAMILLTl 30V ment, alors +alors
-mériter celle indifférence +mériter cette indifférence
-sous Tinfluence de ces u-istes pensées, +sous l’influence de ces tristes pensées,
-à luimême: — +à lui-même : —
-te repondre. Pour +te répondre. Pour
-adressée poste restante, » nous +adressée « poste restante », nous
-jour, el au +jour, et au
-par West-Smith-Fic;id,nous descendions +par West-Smith-Field, nous descendions
-assez longtemps , nous fîmes celte course +assez longtemps, nous fîmes cette course
-n’est pohat un endroit lavorable à la lecture; nous +n’est point un endroit favorable à la lecture ; nous
-allée dan» une +allée dans une
-émotion, el là +émotion, et là
-ouvrir lettre +ouvrir la lettre
-qu’elle lit fait +qu’elle avait fait
-: Mon +: « Mon
-Rémi, Je +Rémi, « Je
-pauvre BarK berin m’avait +pauvre Barberin m’avait
-après l’avoir u trouvé +après t’avoir trouvé
-la pejçspnne qui le cherchait, +la personne qui te cherchait,
-que les parent£ étaient +que tes parents étaient
-bonne el même +bonne et même
-de fortune Celte idée +de fortune. « Cette idée
-façon doui tu +façon dont tu étais
-308 -ANS FAMILLB 4tais habillé +habillé
-que ta portais +que tu portais
-étais emmaillotte ; +étais emmailloté ;
-certainement. a Mais, +certainement. « Mais,
-de langes; si +de langes ; si
-sont emmaillottés. Toi, +sont emmaillotés. Toi,
-pas emmaillotté; au +pas emmailloté ; au
-étais habillé; et +étais habillé ; et
-sur toi: un +sur toi : un
-aux bras; une +aux bras ; une
-laine blanche; des +laine blanche ; des
-de soie; une +de soie ; une
-belles broderies Tu +belles broderies. « Tu
-t’avait change chez +t’avait changé chez
-la coucbf par +la couche par
-ordinaire. Enfin, Al xaut ajouter +ordinaire. « Enfin, il faut ajouter
-de css objeti n’était marqdé, mais +de ces objets n’était marqué, mais
-la bras■ sière avait dû Têtre, car +la brassière avait dû l’être, car
-met ordinal» +met ordinairement la
-»ANS FAMir.LIÎ 309 lomenlla marque +marque
-qui indi • quait qu’on +qui indiquait qu’on
-pour t dérouter +pour dérouter
-recherches. Voilà, +recherches. « Voilà,
-n’as (ju’à me +n’as qu’à me
-enverrai. Ne +enverrai. « Ne
-que lu m’avais promis; ta +que tu m’avais promis ; ta
-du monde* J’ai +du monde. J’ai
-à • elle, +à elle,
-vois f pas +vois pas
-camarade - Mattia. Tu +camarade Mattia. « Tu
-toujours bonnes: toi +toujours bonnes : toi
-père, t une +père, une
-t’aimer • comme +t’aimer comme
-de l’être? Adieu, +de l’être ? « Adieu,
-t’embrasse affectueuI sèment. Ta +t’embrasse affectueusement. « Ta
-nourrice, V* Barberin. +nourrice, « Ve Barberin.
-pour moi! parce +pour moi ! parce
-elle. ^ C’est +elle. — C’est
-310 SANS FAMILLE à moi; mais +à moi ; mais
-elle m*aurait oublié, -’ela n’eœpôcberait pas +elle m’aurait oublié, cela n’empêcherait pas
-sa lettre: avec +sa lettre ; avec
-ne Audra paF que +ne faudra pas que
-dans i’énumération des +dans l’énumération des
-lorsqu’on t*a volé. +lorsqu’on t’a volé.
-est-ce qu*on oublie les vê tements qui habillaient Tenfant qu’on +est-ce qu’on oublie les vêtements qui habillaient l’enfant qu’on
-on Ta perdu, +on l’a perdu,
-vêtements qu: doivent +vêtements qui doivent
-faire retrouver? — +faire retrouver ? —
-ait repondu, ne fais pa^ de +ait répondu, ne fais pas de
-qui di: qu’il peui avoir +qui dis qu’il peut avoir
-cette arrière*pensée, qui +cette arrière-pensée, qui
-de meilleiire heure +de meilleure heure
-regarda eu face, +regarda en face,
-en a>’ait i’hàbitude lorsqu’il +en avait l’habitude lorsqu’il
-ce moment +ce moment.
-SANS FAMILLR 3 M Je +Je
-se lâcher el je +se fâcher et je
-sans ’ en avoir i’air, pour +sans en avoir l’air, pour
-fait risquer; mais +fait risquer ; mais
-fut rien; le +fut rien ; le
-à rire ; +à sourire ;
-dur ei de +dur et de
-retrouver, ditil, c’a été +retrouver, dit-il, ç’a été
-été volé: un +été volé : un
-blanc brodé: j’avais +blanc brodé : j’avais
-la ^que de +la marque de
-; ^3 à +; j’eus à
-j’avais .^-vivé à +j’avais relevé à
-était asseï extraordinaire chez^ lui, +était assez extraordinaire chez lui,
-août el +août et
-312 SANS FAMILLE que j’étais tils de +que j’étais fils de
-Margaret Grange sa +Margaret Grange, sa
-de plus? Cependant +de plus ? Cependant
-me confier, — +me confier. —
-pelisses brodées; les +pelisses brodées ; les
-la tête: c’est +la tête : c’est
-tfAHS FAMILLE 311 XVII l’onclb d’arthur : — m. james milligan. j’avais +SANS FAMILLE 313 XVII L’ONCLE D’ARTHUR : — M. JAMES MILLIGAN. Si j’avais
-peut-être autant +peut-être eu autant
-permettait m’étaieni interdites. +permettait m’étaient interdites.
-Pour Matlia, c’était +Pour Mattia, c’était
-master DriscoU, comme +master Driscoll, comme
-de Ifattia, je +de Mattia, je
-je m’eiforçais d’affermir. +je m’efforçais d’affermir.
-master DriscoU Mattia +master Driscoll Mattia
-ce qm lui +ce qui lui
-par ia tôle; pour +par la tête ; pour
-master DriscoU était +master Driscoll était
-il no devait rien. A mon +il ne devait rien. À mon
-Assurément U j avait +Assurément il y avait
-ma ntuation, maïs je +ma situation, mais je
-la Uberté de les examiier au +la liberté de les examiner au
-que Mattia Le +que Mattia. Le
-Mattia. i^A moi, +Mattia. À moi,
-15 8A^S lAMILLB Et quand Maltia voulait +Et quand Mattia voulait
-tête, t je +tête, et je
-même écouler ses +même écouter ses
-et Kale avaient-ils +et Kate avaient-ils
-famille Driscoil, à Texception de +famille Driscoll, à l’exception de
-sentiments, com^ae si +sentiments, comme si
-riches h*billaient-ils leurs +riches habillaient-ils leurs
-famille Driscoil m’aurait-elle +famille Driscoll m’aurait-elle
-si je’ n’étais +si je n’étais
-son enfant? Pourquoi +son enfant ? Pourquoi
-and Galley? A cela +and Galley ? À cela
-ne pou* vait pas +ne pouvait pas
-répondre \ ta question, disalt-ii^ cela +répondre à ta question, disait-il, cela
-répondes toimême. Un +répondes toi-même. Un
-très-bien pour- +très-bien pourquoi
-SANS FAMILLE 315 quoi master Driscoll fa fait +master Driscoll t’a fait
-but i] a +but il a
-trouve [)a8 parce {ue je +trouve pas parce que je
-ne c(»nnais i6n à +ne connais rien à
-au mtraire. — +au contraire. —
-que ne +que je ne
-pas l’expliquer, mais +pas t’expliquer, mais
-non, n’es pas Tenfant de +non, tu n’es pas l’enfant de
-ne Tes is, tu +ne l’es pas, tu
-plus ird, certainement; seulement +plus tard, certainement ; seulement
-à pas +à ne pas
-complètement. -- Mais +complètement. — Mais
-je fasse? — +je fasse ? —
-te retient? Des +te retient ? Des
-ne Tavais jamais +ne l’avais jamais
-Et mal^rrc que +Et malgré que
-Ce pè:e était-il mon père? cette +Ce père était-il mon père ? cette
-ma mère? cetie famille +ma mère ? cette famille
-la mienne? Cela +la mienne ? Cela
-tristement, parc^ +tristement, parce que
-316 SANS FAMILLE qu»u je n’a? ais pas +je n’avais pas
-qui m’éclaire raitl Comment +qui m’éclairerait ? Comment
-la vérité? Je +la vérité ? Je
-avec xMattia et +avec Mattia et
-comme ^e ressemblais +comme je ressemblais
-auparavant I Un +auparavant ! Un
-en cre disant +en me disant
-mon grandpère n’était pas descendu: ma +mon grand-père n’était pas descendu ; ma
-les rues; il +les rues ; il
-et moi 11 y +et moi. Il y
-il reutra accompagné d’an monsieur qu; ne +il rentra accompagné d’un monsieur qui ne
-recevait ordinairesient : +recevait ordinairement :
-ce qu’on Angleterre +ce qu’en Angleterre
-un gentleman^ c’est-à-dire +un gentleman, c’est-à-dire
-de physiono mie hau- +de physionomie hautaine,
-SANS FAMILLE 317 taine, mais +mais
-de fatigué; il avait f^nviron cinquante +de fatigué ; il avait environ cinquante
-deux ^vres, découvrait +deux lèvres, découvrait
-et poinles comme +et pointues comme
-cela é»ait tout, à it caractéristique, +cela était tout à fait caractéristique,
-se demanit si +se demandait si
-ses >vres, ou +ses lèvres, ou
-de mordre Tout +de mordre. Tout
-il tour lit à +il tournait à
-mon côté; mais [uand il +mon côté ; mais quand il
-cessait aus«ai*ôt de ’examiner. Après +cessait aussitôt de m’examiner. Après
-il parait bien +il paraît bien
-portez bien? me +portez bien ? me
-le genile^ man. — +le gentleman. —
-malade t — +malade ? —
-froid terrible; mon +froid terrible ; mon
-mort â<) froid; moi +mort de froid ; moi
-de Wm trine. — +de poitrine. —
-a longtemps? — Troi» ans. +a longtemps ? — Trois ans.
-318 SANS FAMiLLS — +—
-de cett« maladie +de cette maladie
-de sueur î dans +de sueurs dans
-que j*ai beaucoup +que j’ai beaucoup
-fatigue facilement? — +fatigue facilement ? —
-à moi; alors +à moi ; alors
-disant le respirer +disant de respirer
-tous Ks deux, +tous les deux,
-que signifiait les +que signifiaient les
-; voulaii-il me +; voulait-il me
-à ion service? mais +à son service ? mais
-me déniaisait, que (?*iîn autre +me déplaisait, que d’un autre
-me planait. A.U bout d’un ceriair lemps, moL père rentra; il +me plairait. Au bout d’un certain temps, mon père rentra ; il
-qu’ayant â sortir, +qu’ayant à sortir,
-m’emploierait pai +m’emploierait pas
-r SANS FAMILLE 3i9 comme +comme
-avais envie tje Q\\i avais +avais envie. Je n’en avais
-dans tle triste +dans cette triste
-rester s’ennuyer. +rester à s’ennuyer.
-il pleuvait. J’entrai dans +il pleuvait, j’entrai dans
-pour j prendre +pour y prendre
-ma surtrise de +ma surprise de
-là Mattia; j’allais +là Mattia ; j’allais
-la ;»arole; il +la parole ; il
-bouche, ^uis à voix uasse : +bouche, puis à voix basse :
-que ’eiais dans +que j’étais dans
-à parler: — +à parler : —
-ton Dère tout à l’heure? me +ton père tout à l’heure ? me
-la rue. Il me +la rue, il me
-il conunua : +il continua :
-suis couche sur +suis couché sur
-pas dormi; ton +pas dormi ; ton
-et j’aî entendu +et j’ai entendu
-seraient morts il ta est +seraient morts, il en est
-de poiInnel — +de poitrine ! » —
-toi, jai écouté, mais Iftconvers.ition a +toi, j’ai écouté, mais la conversation a
-320 SANS FAMILLE sujet. +sujet.
-cette lois, il +cette fois, il
-le condamnaient, sa +le condamnaient ; sa
-mère Fa encore +mère l’a encore
-ah l c’est +ah ! c’est
-nom j*ai prêté Toreille. — +nom j’ai prêté l’oreille. —
-sont inutiles? ~ Pour +sont inutiles ? — Pour
-l’abri Je tout +l’abri de tout
-en réponds.— Je +en réponds. — Je
-l’avait entendu? Arthur +l’avait entendu ? Arthur
-Pour lo moment +Pour le moment
-bonne aouveiie. +bonne nouvelle. XVIII Les nuits de Noël.
-FAMILLE «, , xvin LES NUITS DB NOBL Nous +FAMILLE 321 XVIII LES NUITS DE NOËL Nous
-sa mère? Où pounions-nou» bien +sa mère ? Où pourrions-nous bien
-; n*avait-il pas +; n’avait-il pas
-mon père? Alors +mon père ? Alors
-le suivrait; on +le suivrait ; on
-nous conduiraientils auprès d’Arthur? Pourquoi pas? cela +nous conduiraient-ils auprès d’Arthur ? Pourquoi pas ? cela
-nullement impoiBible à 710S imaginations. Ce èeau plan +nullement impossible à nos imaginations. Ce beau plan
-moment donné. +moment donné,
-322 S\NS FAMILLE il +il
-présentement, n lirait d’angoisse. Depuis Taventure de +présentement, me tirait d’angoisse. Depuis l’aventure de
-me répète’ sur +me répéter sur
-» , c’était +» ; c’était
-ma famille; » mais +ma famille » ; mais
-dois rester, » +dois rester. »
-j’ajoutai pour +j’ajoutai : « pour
-son beau-frère? Si +son beau-frère ? Si
-depuis noire arrivée +depuis notre arrivée
-du rxiilieu de +du milieu de
-les waitSy c’est-à-dire +les waits, c’est-à-dire
-sans douie à +sans doute à
-tu retroufei madame M’Uigan, me +tu retrouves madame Milligan, me
-jour Mattia* /— Et pourquoi donc? U hésita assez longtemps; +jour Mattia. — Et pourquoi donc ? Il hésita assez longtemps :
-SANS FAMILLE o28 — +—
-a élc très-bonne +a été très-bonne
-te fe rait peut-être relrouter tes parents . — Mattia 1 — +te ferait peut-être retrouver tes parents. — Mattia ! —
-faute, oiais il +faute, mais il
-famille Driscoll; regarde +famille Driscoll ; regarde
-je parie; est-ce +je parle ; est-ce
-son sourire? as-tu +son sourire ? as-tu
-la iampe comme masterDriscoll? est-ce +la lampe comme master Driscoll ? est-ce
-une table? et +une table ? et
-pas perdus? Non, +pas perdus ? Non,
-en prison? crois-tu +en prison ? crois-tu
-clarinette, lu trombone +clarinette, du trombone
-avoir appris: mon +avoir appris : mon
-je )c 3uis. C’est tout naturel: toi, +je le suis. C’est tout naturel : toi,
-nous larons retrouvé +nous aurons retrouvé
-comment cela? +comment cela ?
-324 SANS FAMILLE — +—
-? ^- Oh I non. +? — Oh ! non.
-Parce que? — +Parce que ? —
-bête... *- Eh bien? — +bête... — Eh bien ? —
-réalisent pas; il +réalisent pas ; il
-que Texpérience du +que l’expérience du
-me disais je, que +me disais-je, que
-je n*osais insister +je n’osais insister
-musiciens privilégfi^,* qui +musiciens privilégiés qui
-quartier oti ils ont uii public +quartier où ils ont un public
-trop nouveaux- venus pour +trop nouveaux-venus pour
-en maîtrBs, et +en maîtres, et
-des a^ gum.ents auxquels +des arguments auxquels
-SANS FAMILLK 325 K Combien +Combien
-recette après +recette et après
-meilleurs Drceaux, avions-nous +meilleurs morceaux, avions-nous
-au as vite +au plus vite
-le bagpipe^ mais +le bagpipe, mais
-le pîper. De +le piper. De
-des niggermelodits ; +des nigger-melodits ;
-je fis un +je vis un
-des lignes à +des signes à
-pour •e moque;^ de +pour se moquer de
-quelque •cène grotesqae dont +quelque scène grotesque dont
-victimes, lors* qu’à ma +victimes, lorsqu’à ma
-répondit ami^.ale* nent. ’ ^-Tu le +répondit amicalement. — Tu le
-326 SANS FAMILLE — +—
-Qui \ a, Bob +Qui ça, Bob
-je l*ai parlé, +je t’ai parlé,
-pas reconnu? — Parbleu I chez +pas reconnu ? — Parbleu ! chez
-la tôte dans +la tête dans
-des nigger-melêdits fut +des nigger-melodits fut
-frère n*eût pas +frère n’eût pas
-faire itinerant-musician)). Mais +faire itinerant-musician ». Mais
-se séparer; lui +se séparer ; lui
-sa bande; nous +sa bande ; nous
-et sou^ vent il +et souvent il
-amis, +amis, je le voulais
-SANS FAMILLE 327 :6 le voui’^is bien +bien
-à iravers l’Angleterre. +à travers l’Angleterre.
-les approclies d^ Noël; alors +les approches de Noël ; alors
-du Lion Rou^e, le +du Lion-Rouge, le
-de Noél, cette +de Noël, cette
-la journée; alors +la journée ; alors
-que d’autreh bandes +que d’autres bandes
-: (c Messieurs +: « Messieurs
-enveloppé (5ana me bonne +enveloppé dans une bonne
-SANS FAMILLB édredon; mais +édredon ; mais
-les rueb il +les rues il
-ni couvefture, ni +ni couverture, ni
-il n*y en +il n’y en
-de cléments; ce +de cléments ; ce
-de Noôl nous +de Noël nous
-oh I les +oh ! les
-grasses I les +grasses ! les
-France I les +France ! les
-poulets I Voici +poulets ! Voici
-pruneaux I Comme +pruneaux ! Comme
-bouche I Il +bouche ! Il
-les rue.«j pauvres +les rues, pauvres
-ces doutes fêtes +ces douces fêtes
-Gai Noél pour +Gai Noël pour
-PEURS DB MATTLà M. +PEURS DE MATTIA M.
-du LîonRouge, ou +du Lion-Rouge, ou
-chances diminuèrent; nous +chances diminuèrent ; nous
-aussi restàmes-nous bien +aussi restâmes-nous bien
-dame Milligau et +dame Milligan et
-était porié par +était porté par
-^30 SANS FAMILLB de +de
-nombre en< core en +nombre encore en
-mère d’Ar* thur, et qu’un monpieur James +mère d’Arthur, et qu’un monsieur James
-qui étai^ l’oncle +qui était l’oncle
-nous de* vions retourner +nous devions retourner
-discussions repri- . -lent de +discussions reprirent de
-madame Milligan? lui +madame Milligan ? lui
-prouvé qua madame +prouvé que madame
-où U climat +où le climat
-qu’on trouva un +qu’on trouve un
-une fois ^/’est en +une fois, c’est en
-demander è Mattia +demander à Mattia
-partir d’ici: j’avais +partir d’ici : j’avais
-je n! voulais pasj^n tendre. — J’ai peur. "’lOntinuait Mattia, allons-nous-en; tu Terras qu’ii nous +je ne voulais pas entendre. — J’ai peur, continuait Mattia, allons-nous-en ; tu verras qu’il nous
-catastrophe, allons-nous-eu. Mais pien que +catastrophe, allons-nous-en. Mais bien que
-ma famil’d n’eus* f eut pas +ma famille n’eussent pas
-SANS FAMILLE 331 père contiDuât à +père continuât à
-père no m’adressât +père ne m’adressât
-mère n*eûl jamais ea un +mère n’eût jamais eu un
-mes IrèTes fussent +mes frères fussent
-dans iOutes les occasion? bien +dans toutes les occasions, bien
-n’eût d’affectior que +n’eût d’affection que
-master DriscoU : » douter, +master Driscoll » : douter,
-; mai» croire +; mais croire
-n’étais pas^un DriscoU ^ je +n’étais pas un Driscoll, je
-lentement, mair enfin +lentement, mais enfin
-deux voitu.*es avaient +deux voitures avaient
-la belli saison. +la belle saison.
-des niguiiles, des +des aiguilles, des
-d’oreilles, dps bafii^«, les savons, +d’oreilles, des bagues, des savons,
-pommades, <de cirage, des pierre ’* repasser, +pommades, du cirage, des pierres à repasser,
-maladies de* chevaux di des chiens, dos essences pour détacher. +maladies des chevaux et des chiens, des essences pour détacher,
-332 SANS FAMILLE des +des
-du LionRouge, en +du Lion-Rouge, en
-dans lesquels- on +dans lesquels on
-nous, qu**allions-nous faire? Resterions-nous +nous, qu’allions-nous faire ? Resterions-nous
-Londres avecle grand-père quine quittait pas la-courdu Lion-Rouge? Serions-nous +Londres avec le grand-père qui ne quittait pas la cour du Lion-Rouge ? Serions-nous
-Allen etNed? Ou +Allen et Ned ? Ou
-notre chemin? Mon +notre chemin ? Mon
-sa ▼olonté la +sa volonté la
-nous auver. — +nous sauver. —
-SANS FAMILLlî 333 — +—
-en Angleterre; noui verrons ensuite. -- Sais-tu +en Angleterre ; nous verrons ensuite. — Sais-tu
-France. ^ Tu +France. — Tu
-te retenir; et +te retenir ; et
-avec moi; pars +avec moi ; pars
-es malheureux; car +es malheureux ; car
-malheureux, trèsmalheureux ; +malheureux, très-malheureux ;
-je t*ai fait; rien n’est-ce pas? eh +je t’ai fait ; rien n’est-ce pas ? eh
-grands chemins; mais +grands chemins ; mais
-me semble; cependant +me semble ; cependant
-la "^uit en +la nuit en
-rêve, (^.ans mon +rêve, dans mon
-; o’cst une vision , une hallucination, aiais qu’importe; j’ai +; c’est une vision, une hallucination, mais qu’importe ; j’ai
-334 8ANS FAMILLE Nous +Nous
-de Bethnal-Gceen, nous respirons Tair pur +de Bethnal-Green, nous respirons l’air pur
-je Vis comment +je vis comment
-la vento de +la vente de
-des c6tés, formés de +des côtés, formé de
-prix I voyez +prix ! voyez
-prix I criait +prix ! criait
-vous n*en trouverez +vous n’en trouverez
-bon marché; je +bon marché ; je
-prix I voyez +prix ! voyez
-prix I Et +prix ! Et
-les yeiiit Je mon +les yeux de mon
-la ougeur de +la rougeur de
-aurait appri*^ combien étaient fon* dées leur?i suppositions. +aurait appris combien étaient fondées leurs suppositions.
-me dii-ii. +me dit-il.
-SANS FAMILLE 335 f — Ne mo, parles +— Ne me parles
-une catastrophe; je +une catastrophe ; je
-dis encore,’ et jiysens qu’elle +dis encore, et je sens qu’elle
-l’autre, voudron’ savoir +l’autre, voudront savoir
-master DriscoU vend ses marchandiseb à +master Driscoll vend ses marchandises à
-bas prix; alors qu’arrivera-t-il? — +bas prix ; alors qu’arrivera-t-il ? —
-pour toi; il +pour toi ; il
-toi, môme moi, +toi, même moi,
-rien fait? Comment noua défendre +rien fait ? Comment nous défendre
-ces marchandises? Cette +ces marchandises ? Cette
-associés ’avec des +associés avec des
-leur. Cest là +leur. C’est là
-cela m en ferait-il +cela m’en ferait-il
-que eia; mais +que cela ; mais
-retrouvé ta famille, +retrouvé la famille,
-32’o SANS FAMILLE vraie +vraie
-quel cnagrin pour elle, (quelle honte +quel chagrin pour elle, quelle honte
-madame Millip^an de +madame Milligan de
-en es+ temps +en est temps
-même bêtise; nous +même bêtise ; nous
-pris ensemble; et +pris ensemble ; et
-de m ’avoir entraîné +de m’avoir entraîné
-tout indispensable; ils +tout indispensable ; ils
-fraîche, mo* je +fraîche, moi je
-je médisais queTirresoliition dans +je me disais que l’irrésolution dans
-faire. îî y +faire. Il y
-avions +avions quitté
-SAKS FAMILLE 337 quille Londres, +Londres,
-dans un^ viîle aux +dans une ville aux
-lieu des» courses. +lieu des courses.
-risquer n paris quelques louis; elles +risquer en paris quelques louis ; elles
-populaire ;’0ur la +populaire pour la
-seuls [ui donnent +seuls qui donnent
-les iunes qui +les dunes qui
-famille DriscoU, comme +famille Driscoll, comme
-de courses, mon père s*élait établi +de course, mon père s’était établi
-sans joute il +sans doute il
-une bruyère: de +une bruyère : de
-cabarets et, môme des +cabarets et même des
-des lentes, des +des tentes, des
-autour des- +autour desquels
-338 SANS FAMILLK quels se +se
-haillons piltoresqu^s. Comme +haillons pittoresques. Comme
-feux audessus duquel +feux au-dessus duquel
-se montrai enchanté +se montra enchanté
-venu aux +venu ; aux
-nous voulions nous +nous voulions, nous
-nous cinq; il +nous cinq ; il
-à moix père. - J*ai besoin +à mon père. — J’ai besoin
-Capi à. quelque +Capi à quelque
-père dissip-^ tout +père dissipa tout
-— Oapi ’ l’oreille fine, diî-il, il entend toui +— Capi a l’oreille fine, dit-il, il entend tout
-SANS FAHILLB 339 et fait bonue garde, +et fait bonne garde,
-de g^ns on +de gens on
-se p; olonge tard dans l& nuit, +se prolonge tard dans la nuit,
-viendrez noi/s rejoindre à V Auberge du Gros- Chêne où +viendrez nous rejoindre à l’Auberge du Gros-Chêne où
-coucherons, i mon +coucherons, car mon
-partir i’ici k la nuit tomate. Cette +partir d’ici à la nuit tombante. Cette
-la nuit; la +la nuit ; la
-était droite; elle n’aurait d*autpe ennui +était droite ; elle n’aurait d’autre ennui
-l’attachai moi- môme à +l’attachai moi-même à
-de course. Mattia +de course, Mattia
-moi. A.ussilôt arrivés +moi. Aussitôt arrivés
-et celt dora sans +et cela dura sans
-jusqu’au soir, j’avais +jusqu’au soir ; j’avais
-milliers d’épines, et +milliers d’épines et
-son coroet à +son cornet à
-840 SANS FAMILLE il +il
-jouer toujours; Bob +jouer toujours ; Bob
-camarades no sç lassant +camarades ne se lassant
-côté nouî ne +côté nous ne
-Quand vini le +Quand vint le
-nous reposer; mais +nous reposer ; mais
-cabaret eD planches +cabaret en planches
-jusqu’après minuit; je +jusqu’après minuit ; je
-et Matlia ne +et Mattia ne
-leurs tours; à +leurs tours ; à
-de Matlia ; +de Mattia ;
-un cri; je +un cri ; je
-cette gravité; il +cette gravité ; il
-de Bod, et +de Bob, et
-gagnerais toutseull’auberge du Gros-Chêne ; ne fallait-il pas que je susse où la famille Driscoll se rendait le lendemain? — Ne t’en va pas, me répétait Mattia, nous party rons ensemble demain. +gagnerais tout seul
-SANS FAMILLE 341 — +l’auberge du Gros-Chêne ; ne fallait-il pas que je susse où la famille Driscoll se rendait le lendemain ? — Ne t’en va pas, me répétait Mattia, nous partirons ensemble demain. —
-Gros-Chêne I — +Gros-Chêne ! —
-tant rïiieux, nous +tant mieux, nous
-famille DriscoU, ce +famille Driscoll, ce
-sera pa« ainsi +sera pas ainsi
-vite rejoints? où +vite rejoints ? où
-ton pied? — Eh bienl nous +ton pied ? — Eh bien ! nous
-De quoi? — +De quoi ? —
-— Laisse -moi aller, +— Laisse-moi aller,
-te relient? — +te retient ? —
-me retonir, je +me retenir, je
-ma harpe; il +ma harpe ; il
-de Maltia, je me rais en +de Mattia, je me mis en
-Que pouvaiton demander +Que pouvait-on demander
-comme moi? Cependant +comme moi ? Cependant
-sans Maltia, et +sans Mattia, et
-l’auberge .du Gros-Chêne; mais +l’auberge du Gros-Chêne ; mais
-trouvai point; il +trouvai point ; il
-de toile. +de toile,
-3i2 SANS FAMILLE une +une
-quand j’approchai; mais +quand j’approchai ; mais
-couleurs éclatante» de m famille DriscoU, je +couleurs éclatantes de la famille Driscoll, je
-sa lanterne; je +sa lanterne ; je
-voyage I Et +voyage ! Et
-prononcé l’aubergiste; où +prononcé l’aubergiste ; où
-ce pays? je +ce pays ? je
-la -prononciation anglaise de Lewes,^ nom +la prononciation anglaise de Lewes, nom
-abandonnant Mattia; je +abandonnant Mattia ; je
-8AMS FAMILLE 343 Je +Je
-demie aprô me +demie après je me
-à côtt Maltia, dans +à côté de Mattia, dans
-quelques parles je +quelques paroles je
-je mdormais mort +je m’endormais mort
-mes ;es et +mes forces et
-pour ;, si +pour Lewes, si
-encore, poume suivre. Jortant de +encore, pouvait me suivre. Sortant de
-ami )b qui, +ami Bob qui,
-et souf(lant de +et soufflant de
-pouvait signifier; mais +pouvait signifier ; mais
-du policeman; alors +du policeman ; alors
-policeman s’approch.i : +policeman s’approcha :
-chien esta vous, n’est-ce pas? me demanda-t-il — +chien est à vous, n’est-ce pas ? me demanda-t-il. —
-serra for* te ment. Les +serra fortement. Les
-de pohce avaient +de police avaient
-relever Bob; il +relever Bob ; il
-— Kt pourquoi +— Et pourquoi
-ce garçon? de-nanda-i-iL — Ei’es-vous son Irère? +ce garçon ? demanda-t-il. — Êtes-vous son frère ?
-844 SANS FAMILLR — Noii, son ami, — +— Non, son ami. —
-cette nuil dans +cette nuit dans
-les déranger; c est ce +les déranger ; c’est ce
-est arrivé; dans +est arrivé ; dans
-ils n*ont pas +ils n’ont pas
-se sauvan-t par +se sauvant par
-dans T église; avec +dans l’église ; avec
-les Toitures que +les voitures que
-dans l’église; enfin +dans l’église ; enfin
-à Tauberge du +à l’auberge du
-penser, c’étai à +penser, c’était à
-mon innocence; je +mon innocence ; je
-temps pen* dant cette^nuit. Pendant +temps pendant cette nuit. Pendant
-avait eutendu l’agent +avait entendu l’agent
-était +était sorti
-SANS FAMILLE 349 •li de +de
-près moi. f-^ Expliquez-lui +près de moi. — Expliquez-lui
-à >b, puisque +à Bob, puisque
-heure matin; ensuite j*ai été +heure du matin ; ensuite j’ai été
-du Gros-Chên« [j’ai parlé à Tau bergiste, et +du Gros-Chêne où j’ai parlé à l’aubergiste, et
-revenu ici, lob traduisit +revenu ici. Bob traduisit
-à l’agent; mais celui-ci parut +à l’agent ; mais celui-ci ne parut
-tout u contraire +tout au contraire
-introduit ians l’église, +introduit dans l’église,
-une Heure ou +une heure ou
-comme d le +comme il le
-une heure? — +une heure ? —
-Oh I vous, +Oh ! vous,
-que yaut ▼olre témoignage. +que vaut votre témoignage.
-— - Faites +— Faites
-anglais, lit-il avec +anglais, dit-il avec
-au Times, r- En attendain j’emmène +au Times. — En attendant j’emmène
-s’expliquera ..^vant le magistrat. Mattiasejeta dans +s’expliquera devant le magistrat. Mattia se jeta dans
-pour m ’embrasser, mais Maltia faisait +pour m’embrasser, mais Mattia faisait
-346 SANS FAMILLE — +—
-l’oreille, iious ne t’a« bandosiiercns pas. +l’oreille, nous ne t’abandonnerons pas.
-il m*embrassa. — +il m’embrassa. —
-il m*a fait +il m’a fait
-encore î c’est +encore : c’est
-notre vache; si +notre vache ; si
-bohémiens, de» iramps, comme +bohémiens, des tramps, comme
-prison ^vec une +prison avec une
-la vues seule itùait dans +la vue seule tuait dans
-idée d’évasion» Le +idée d’évasion. Le
-restai long- +restai longtemps
-SAfiS MMILLS 347 mp« accablé, +accablé,
-joindre ’ ux idées +joindre deux idées
-de Tune à l’autre. ’ Combien +de l’une à l’autre. Combien
-combien Tavenir était eS’rayant ! Bon +combien l’avenir était effrayant ! « Bon
-ne t*aban tnnerons pas +ne t’abandonnerons pas
-comme ’ ittia? que +comme Mattia ? que
-si lui-ci voulait +si celui-ci voulait
-aider Maltia? Quand +aider Mattia ? Quand
-on n*a qu’une +on n’a qu’une
-ne m abandonnant pas +ne m’abandonnant pas
-servir, m’aidei à +servir, m’aider à
-ce cachot? J’allai +ce cachot ? J’allai
-la fenôtre et +la fenêtre et
-les barreatiJi de +les barreaux de
-au dehors: ils +au dehors : ils
-près d’an mètre +près d’un mètre
-larges pierres; la +larges pierres ; la
-des choses? le +des choses ? le
-savoir combiei* de +savoir combien de
-dans cexte prison, +dans cette prison,
-de parai*"*© devant +de paraître devant
-qui décidd» rait de +qui déciderait de
-848 SANS FAMILLE Me senât-il possible +Me serait-il possible
-innocence mî ilgré la +innocence malgré la
-dans l’église? Et +dans l’église ? Et
-me détendre sans +me défendre sans
-voulais pas^ que je n^ pouvais pas accuser? Tout +voulais pas, que je ne pouvais pas accuser ? Tout
-en cel seulement +en cela seulement
-l’église Saint-Georges; s’ils +l’église Saint-Georges ; s’ils
-Ah I si +Ah ! si
-il sau rait bien +il saurait bien
-sa voiture? et +sa voiture ? et
-le remplacer? Ces +le remplacer ? Ces
-en quâi*t d’heure, +en quart d’heure,
-mais sâfls me +mais sans me
-j’avais éprouve un +j’avais éprouvé un
-j’étais +j’étais enfermé j’étais
-SANS FAMILLE 349 enferriio j’élais tourmenté, +tourmenté,
-une réponse: — Qu.jnd le magistrat m’interrogerait-il? Quand pourrais- je me +une réponse : — Quand le magistrat m’interrogerait-il ? Quand pourrais-je me
-? J\\vais entendu +? J’avais entendu
-répondisse aussi? — +répondisse aussi ? —
-donc ôtes-vous entré dans l’église? me demanda-t-il. A ces +donc êtes-vous entré dans l’église ? me demanda-t-il. À ces
-haussant lès épaules; puis +haussant les épaules ; puis
-à mi-voix El il +à mi-voix. Et il
-Cela m*aiïecta cruellement +Cela m’affecta cruellement
-homme n« Kit pas +homme ne fût pas
-crût inno B. 80 +crût innocent ; à
-350 SANS FAMILLE cent ; a mon +mon
-dû >oir que +dû voir que
-le Juge ne +le juge ne
-Les aurais-je? Parmi +Les aurais-je ? Parmi
-en farine; elles +en farine ; elles
-lendemain, san» trop +lendemain, sans trop
-cela /^ me +cela ne me
-datait d’hier, le +datait d’hier le
-Ah I comme +Ah ! comme
-été fo» de +été fou de
-de Mattii et +de Mattia et
-ses peurs^I Le +ses peurs ! Le
-ma prisoi +ma prison
-SANS FAMILLE 331 portant +portant
-m’en disait parce +m’en disait, parce
-magistrat, jt ii ajouta +magistrat, et il ajouta
-le raeil’eur moyen +le meilleur moyen
-de re&ter en +de rester en
-les bêtea tournent +les bêtes tournent
-ouvrit. ~~ Passez, +ouvrit. — Passez,
-jeté tirculairemont autour +jeté circulairement autour
-nette el complète +nette et complète
-Elle étaiO assez +Elle était assez
-plafond êvec de larges fenêtres; elle +plafond avec de larges fenêtres ; elle
-deux en- +deux enceintes ;
-352 SANS FAMILLIS ceintes; l’une +l’une
-l’autre ’>’iverf^< aux +l’autre ouverte aux
-gens ae justice +gens de justice
-greffier, ;un tréso rier pour les, amendes, +greffier, un trésorier pour les amendes,
-un avocat? D’où me venait-il? Quime l’avait donné? Etait -ce MattiaetBob? c’étaie;:’. là +un avocat ? D’où me venait-il ? Qui me l’avait donné ? Était-ce Mattia et Bob ? c’étaient là
-le policemanqui m’avait arrêté; plusieurs +le policeman qui m’avait arrêté ; plusieurs
-se -croisèrent, s’embrassèrent, +se croisèrent, s’embrassèrent,
-me ’relever : +me relever :
-me défends moi-même +me défendre moi-même
-plus écrassé par +plus écrasé par
-étaient vlardés sur +étaient dardés sur
-de mots. — +de mots, —
-avait Taïr très-pressé, +avait l’air très-pressé,
-un ▼ol avait +un vol avait
-l’église Saint -Georges: les woleurs, un +l’église Saint-Georges ; les voleurs, un
-s’étaient in*roOuiu +s’étaient introduits
-SANS FAMILLE 358 dans +dans
-échelle el en +échelle et en
-une fenêtre; ils +une fenêtre ; ils
-eux un^ chien qu’ils avaient +eux un chien qu’il avaient
-prévenir iu danger, +prévenir du danger,
-une faible, lumière +une faible lumière
-avait eeouté et +avait écouté et
-des craquements; aussitôt +des craquements ; aussitôt
-à l’échelle; ce +à l’échelle ; ce
-voleur cm était +voleur on était
-Silence I Le +Silence ! Le
-dans Bethnal-Green; puis +dans Bethnal-Green ; puis
-que ie n’étais +que je n’étais
-sévèrement I0 |uge ; +sévèrement le juge ;
-français. ^r, +français.
-354 SANS FAMILLE Je tis donc +Je fis donc
-comment U était +comment il était
-dans réalise à +dans l’église à
-cette hev^re j*étal au +cette heure j’étais au
-et demii j’étais +et demie j’étais
-où étiez- vous à +où étiez-vous à
-quart ?demand le +quart ? demanda le
-que vou: étiez +que vous étiez
-du Grcs-Chêne, et l’ac cusation soutient +du Gros-Chêne, et l’accusation soutient
-l’église. Pari; du +l’église. Parti du
-quelques mi nutes, vous +quelques minutes, vous
-complice sou^ les +complice sous les
-avec unt échelle, +avec une échelle,
-dans l’église? me +dans l’église ? me
-— Jarie l’explique +— Je ne l’explique
-même pas; mon +même pas ; mon
-voitures. U ne. me +voitures. Il ne me
-je regardai, M attia, il me fit signe +je regardai Mattia, il me fît signe
-serment gur l’Évangile, +serment sur l’Évangile,
-l’air prodigieu- +l’air prodigieusement
-SANS FAMILLE 335 sèment majestueux, +majestueux,
-nez bleuâtre; avant +nez bleuâtre ; avant
-commença par’ raconter +commença par raconter
-de grave; il +de grave ; il
-son gilet; enfin +son gilet ; enfin
-était accouru; il +était accouru ; il
-trouvé... qui? ou plutôt quoi? un +trouvé... qui ? ou plutôt quoi ? un
-leva, 5ecoua sa +leva, secoua sa
-hier soir? demanda-t-il. +hier soir ? demanda-t-il.
-c’était moD devoir. +c’était mon devoir.
-êtes sûr? — +êtes sûr ? —
-faites pas? ^ Je +faites pas ? — Je
-— Très- bien : +— Très-bien :
-que voui n*ave2 pas enfermé k diien dont +que vous n’avez pas enfermé le chien dont
-question dam l’église? +question dans l’église ?
-3Hr» SANS FAMILLE — +—
-l’aurais vu — +l’aurais vu. —
-bons yeux? — +bons yeux ? —
-y a, six mois, n’ôtes-vous pas +y a six mois, n’êtes-vous pas
-un reau qui +un veau qui
-pareille quci^tion adressée +pareille question adressée
-caractère, s’éei a le +caractère, s’écria le
-vraiment importante? — +vraiment importante ? —
-de l’église? — +de l’église ? —
-de dîner? — Mais.... — +de dîner ? — Mais... —
-vous buvez? — +vous buvez ? —
-pintes 7 — ,Deu:£. — JatSaiiS plus? — Quelquefois^ trois. +pintes ? — Deux. — Jamais plus ? — Quelquefois trois.
-SANS FAMILLE ’5T <»> Jamais +— Jamais
-rare. -— Vous +rare. — Vous
-votre dîiier? — Qu^’lquelois. — +votre dîner ? — Quelquefois. —
-ou faible? — +ou faible ? —
-faible. ’— Combien +faible. — Combien
-en buvez-vous? — +en buvez-vous ? —
-— Esi-ce que +— Est-ce que
-pas, Tavocat se +pas, l’avocat se
-l’avais introduit; je +l’avais introduit ; je
-mais ili n’avaient rién vu, +mais ils n’avaient rien vu,
-: Bob^ ses camarades, Taubergiste, qui +: Bob, ses camarades, l’aubergiste, qui
-l’emploi de. mon temps; cependant +l’emploi de mon temps ; cependant
-éclairci •i il +éclairci et il
-l’heure pré* +l’heure précise
-358 SAHS FAMILLE cise à +à
-de course Les +de course. Les
-me demanaj gi je +me demanda si je
-que Je pouvais +que je pouvais
-Je rjépondis que +Je répondis que
-m’en v^ mettais à +m’en remettais à
-juge fît lire +juge fit lire
-mon banc; hélas I que a’avais-j» écouif’J a^attiaJ +mon banc ; hélas ! que n’avais-je écouté Mattia !
-SANS FAHILLB 350 XX BOB. Cène fut qua longtemps +SANS FAMILLE 359 XX BOB. Ce ne fut que longtemps
-pour m*expliquer comment +pour m’expliquer comment
-cela arriverait-il? Quand +cela arriverait-il ? Quand
-du comté? Qu’était cette pi^^on? Où se trouvait- elle? Etait-elle plus +du comté ? Qu’était cette prison ? Où se trouvait-elle ? Était-elle plus
-que oelle dans +que celle dans
-et la temps +et le temps
-tantôt m’assejant sur +tantôt m’asseyant sur
-360 SANS FAMILLE Un +dais. Un
-Mattia ; le +Mattia : le
-dire quil pensait +dire qu’il pensait
-m’arrivait par- dessus le +m’arrivait par-dessus le
-cet endroit? Etait-ce parce +cet endroit ? Était-ce parce
-recette I Ou +recette ! Ou
-un avertissement? Tout +un avertissement ? Tout
-en français: «Demain matin +en français : « Demain matin
-petit jouri» Puis +petit jour ! » Puis
-effort d’intelli. gence pour +effort d’intelligence pour
-ces mots; « DemaîD matin +ces mots : « Demain matin
-ce au’ils signifiaient, +ce qu’ils signifiaient,
-m’était imp(>§sible de +m’était impossible de
-au petii jour +au petit jour
-mes gardes; jusque-là +mes gardes ; jusque-là
-SANS FAMILLE 361 Aassiiôique la nuit lut tombée, je mt ooachai<lans mon +Aussitôt que la nuit fut tombée Je me couchai dans mon
-je lâchai de m’endormir; j’entendis +je tâchai de m’endormir ; j’entendis
-me phi et +me prit et
-je m’éveillait la +je m’éveillais la
-revins m asseoir sur +revins m’asseoir sur
-peur d ’appeler l’attention +peur d’appeler l’attention
-une holorge sonna trois coups: je +une horloge sonna trois coups : je
-trop tôt; cependant +trop tôt ; cependant
-ne l’aurcvis pas +ne l’aurais pas
-du jour; auloin des +du jour ; au loin des
-Je roe levai, ot, marchant +Je me levai, et, marchant
-des pîèlîs, i’allar ouvrir +des pieds, j’allai ouvrir
-de Tempêchei de +de l’empêcher de
-prenant a? ec douceur, +prenant avec douceur,
-362 SANS FAMILLE Quel +Quel
-été aiiiénage dans +été aménagé dans
-une prisoDj et +une prison, et
-pour garde? les +pour garder les
-pas tout: les +pas tout : les
-donc iolie d’espérer +donc folie d’espérer
-m’être trompé; cependant +m’être trompé ; cependant
-Il rce vijt éoilé contre +Il me vit collé contre
-barreaux. -- Chut ! dit- il faiblement. +barreaux. — Chut ! dit-il faiblement.
-me fît un +me fit un
-fenêtre. Sam +fenêtre. Sans
-Î5ANS FAMILLB 3R5 comprendre, +comprendre,
-main ruo parut +main me parut
-un soufflemen*, et +un soufflement, et
-papier un roulé +papier fin roulé
-ce napier, mais +ce papier, mais
-encore Assez clair pour , le je +encore assez clair pour que je
-les lire; je +les lire ; je
-sur • mes murailles; je +sur mes murailles ; je
-: Tu +: « Tu
-un policeman; place-toi +un policeman ; place-toi
-par laquoUe tu monteras, quand +par laquelle tu monteras ; quand
-(compte-les bien) voire train +(compte-les bien)votre train
-une jonction; ouvre +une jonction ; ouvre
-et jette-twi à +et jette-toi à
-: élance-toi étends tei qiains en +: élance-toi, étends tes mains en
-les rpieds; aussitôt à ter’’e, monte +les pieds ; aussitôt à terre, monte
-gauche, laouB serons +gauche, nous serons
-un bon, cheval +un bon cheval
-364 SANS FAMILLB t’eui uie lie r ; +t’emmener ;
-crains rien; deux jours api es nous +crains rien ; deux jours après nous
-bon espoir; surlout éiance-toi au +bon espoir ; surtout élance-toi au
-tombe "sur tes piedsl » Sauvé 1 Je +tombe sur tes pieds. » Sauvé ! Je
-: Nous +: « Nous
-cet arrangement Et +cet arrangement. Et
-de gauche; tomber +de gauche ; tomber
-me Suer. Mieux +me tuer. Mieux
-Ah I comme +Ah ! comme
-: Deux +: « Deux
-abandonner Capi; s’il +abandonner Capi ; s’il
-l’ayant laâché, je +l’ayant mâché, je
-n’avais plu^ qu’à dormir tranquillement; et +n’avais plus qu’à dormir tranquillement ; et
-si bien,’ que +si bien, que
-m’apporta à^inanger. Le +m’apporta à manger. Le
-le lendemaiii, dam Taprès-midi, un +le lendemain, dans l’après-midi, un
-connaissais paB +connaissais pas
-SANS TAMILLE 365 entra +entra
-suivre ; je vis ftT«c satisfaction +suivre : je vis avec satisfaction
-d’environ cin lante ans +d’environ cinquante ans
-très-souple. LiBc/iOies purent +très-souple. Les choses purent
-prescriptions ie Mattia, +prescriptions de Mattia,
-; ie policeman +; le policeman
-de moi; nous +de moi ; nous
-me dit-il — Un peu — +me dit-il. — Un peu. —
-le comprenez? — A peu +le comprenez ? — À peu
-le monde-, rien +le monde ; rien
-de bontés; ainsi +de bontés ; ainsi
-n’avais rieo à +n’avais rien à
-que, voyez▼ous, il +que, voyez-vous, il
-il fnnt choisir +il faut choisir
-368 SANS FAMILLE voyez +voyez
-ma bienveillance, » il +ma bienveillance », il
-le frapnait ea face Tayant glacé, +le frappait en face l’ayant glacé,
-je pus; je +je pus ; je
-j’étais ei^core en +j’étais encore en
-étrange I ma +étrange ! ma
-SANS FAMILLff 36? J’ouvris. les >dux, un +J’ouvris les yeux, un
-chien jauji*^ était +chien jaune, était
-de Mailla, quî sd tenait +de Mattia, qui se tenait
-cela va-t-il? me +cela va-t-il ? me
-en st retournant. +en se retournant.
-sais pas; bien, +sais pas ; bien,
-cria Bob, J’étais +cria Bob. J’étais
-me lisait. — +me disait. —
-secousse t*a étourdi +secousse t’a étourdi
-il l’a rapporté +il t’a rapporté
-cru mort. Quelle peur I quelle douleur I mais +cru mort Quelle peur ! quelle douleur ! mais
-— Etle policeman? ^ Il +— Et le policeman ? — Il
-ceux deCapij mais ce n était pas +ceux de Capi ; mais ce n’était pas
-puisque Çapi était +puisque Capi était
-Capi 1 dis-je, où est-il? Avant +Capi ! dis-je, où est-il ? Avant
-chien jaunt +chien jaune
-SANS FAMILLE avait +avait
-me iecliail en +me léchait en
-dit Mattia,nous l’avons fait teindr’Çî. Je +dit Mattia, nous l’avons fait teindre. Je
-ses caresses,et je Tem brass«J. — +ses caresses, et je l’embrassai. —
-dis-je. •- C’est +dis-je. — C’est
-la loue ; +la toile ;
-elle n*avait plus +elle n’avait plus
-carriole donneraient dérouterait, les +carriole donneraient, dérouterait les
-Normandie, àlsigny ; +Normandie, à Isigny ;
-fait :’ qu’estce que +fait ; qu’est-ce que
-moi, pauvremisérable I C’est +moi, pauvre misérable ! C’est
-faire spuier du +faire sauter du
-c’est iui qui +c’est lui qui
-ce chevai; enfin +ce cheval ; enfin
-SANS FAMILLE c’est lui (jui va no’is procurer +c’est lui qui va nous procurer
-pour pa.v. . en +pour passer en
-tu vouuiir t’embarquer +tu voulais t’embarquer
-tu voii qu’il lait bon +tu vois qu’il fait bon
-eu Tidée de +eu l’idée de
-s’en apercevoir; il +s’en apercevoir ; il
-Capi m’ajant senti, +Capi m’ayant senti,
-de France: de +de France ; de
-se Souvent des +se trouvent des
-ne voj^aient qu’une +ne voyaient qu’une
-connaissaient b mieux, +connaissaient le mieux,
-cocher ; cependant +cocher : cependant
-fallait tous arrêter +fallait nous arrêter
-370 SANS FAMILLE pour +pour
-nous n’eotrâmes f/as dans +nous n’entrâmes pas dans
-s’arrêta eki plein +s’arrêta en plein
-reconnaissance émue; mais +reconnaissance émue ; mais
-plus do deux +plus de deux
-samedis pourlsigny, et +samedis pour Isigny, et
-bonne heure; or, nous rtionsle vendredi. +bonne heure ; or, nous étions le vendredi.
-la p liile, sous +la paille, sous
-As-tu peur? me +As-tu peur ? me
-et non; j’ai +et non ; j’ai
-d’être repris; mais +d’être repris ; mais
-n’est-ce î)as avouer +n’est-ce pas avouer
-est coupable? Voiià surtout +est coupable ? Voilà surtout
-me louirmente : +me tourmente :
-ma défense? — +ma défense ? —
-tout ’faire pour +tout faire pour
-paraisses }ias •urle banc des assises; cela +paraisses pas sur le banc des assises ; cela
-SANS FAMILLB 3TI là, +là,
-est acquitté; moi +est acquitté ; moi
-idée fixa ûe t emmener en +idée fixe de t’emmener en
-peur aue cette +peur que cette
-bien fait; et +bien fait ; et
-qu’il arr/vo Je n’aurai +qu’il arrive je n’aurai
-n’arrivera riee, va, +n’arrivera rien, va,
-tranquille. A l’arrêt du tram ton policeman rura fait son rapport; mais avant i^u’on organise +tranquille. À l’arrêt du train ton policeman aura fait son rapport ; mais avant qu’on organise
-être inquiétés; mais +être inquiétés ; mais
-comme M^attia^ assuré qu’aprè? l’arrêt +comme Mattia, assuré qu’après l’arrêt
-nous poursuivre; là +nous poursuivre ; là
-pouvait itre grand. +pouvait être grand.
-route déserte; de +route déserte ; de
-: lei villages +: les villages
-lumière attardée; seuls +lumière attardée ; seuls
-notre ccàrg’». rapide +notre course rapide
-leurs aboiem(:«it3; quand +leurs aboiements ; quand
-laisser soufO<ir, nous deseèndions de +laisser souffler, nous descendions de
-collions li tête +collions la tête
-qui a^ait l’oreille +qui avait l’oreille
-n’entendait aucui +n’entendait aucun
-J72 SANS FAMILLE bruit +bruit
-milieu del uiiitire et +milieu de l’ombre et
-défendre c’a froid, cai depuis +défendre du froid, car depuis
-; qu&nd nous +; quand nous
-de sel; nous +de sel ; nous
-un phare; nous +un phare ; nous
-le coh duisit doucement +le conduisit doucement
-resta ab • sent me +resta absent me
-tremblais moi-même, — +tremblais moi-même. —
-basse. Etait-ce bien vrai? Le +basse. Était-ce bien vrai ? Le
-ou h^eurtaient une +ou heurtaient une
-plus sensiWes au +plus sensibles au
-tremblement. Enfin nous entendîmes \in bruit +tremblement. Enfin, nous entendîmes un bruit
-le cheiniq qu’avait +le chemin qu’avait
-qui re* fesait; c’était +qui revenait ; c’était
-se décider +se décider.
-SANS FAMIIIR ST.) Bob n’était jsas seul. +Bob n’était pas seul.
-s’approcha ^^ nous, nous v^mes que +s’approcha de nous, nous vîmes que
-un hoaaie vêtu +un homme vêtu
-et co^flfe ’f^^^ bonnet +et coiffé d’un bonnet
-son tour; nous +son tour ; nous
-un jour; je +un jour ; je
-en sloop; nous +en sloop ; nous
-à bord; alors +à bord ; alors
-heures, dit-ii, restez +heures, dit-il, restez
-cabine, ee fut +cabine, ce fut
-bras e\ m’embrassa; ii ne tremblait Dius. +bras et m’embrassa ; il ne tremblait plus. XXI
-314 SAN^ FAMILLK ZXl tE CYGNB Après +374 SANS FAMILLE XXI LE CYGNE Après
-nous n’emendîmes que +nous n’entendîmes que
-de Teau contre la carène; mais +de l’eau contre la carène ; mais
-il s’aftima; des +il s’anima ; des
-le pont; on +le pont ; on
-il j eut +il y eut
-au cabestan; une +au cabestan ; une
-fut hissée; le +fut hissée ; le
-; —nous étions +; — nous étions
-de tar» gage ne +de tangage ne
-navire s’abaissait, en +navire s’abaissait en
-ou sontre son +ou contre son
-Mattia l dis-je +Mattia ! dis-je
-es sauvé; au reste Jt +es sauvé ; au reste je
-SANS FA.MILLR 375 me +me
-serait ainsi; quand +serait ainsi ; quand
-vent secou.ni la +vent secouait la
-mer noue allions dunz^r : +mer nous allions danser :
-fut o\jr verte — +fut ouverte : —
-Où est-©n moins +Où est-on moins
-demanda Maltia. — +demanda Mattia. —
-Mattia. ~ Déjà +Mattia. — Déjà
-es sauvé; mais +es sauvé ; mais
-comme g’il allait +comme s’il allait
-contraire i} s’élevait +contraire il s’élevait
-les vaguei, porté, +les vagues, porté,
-876 SANS FAMILLE Je +Je
-les /umières du port n*éiaient plusc5ue des +les lumières du port n’étaient plus que des
-à TAngleterre. — +à l’Angleterre. —
-à Isigny; c’est +à Isigny ; c’est
-que V Eclipse. Toute +que l’Éclipse. Toute
-et môme plus +et même plus
-pauvre Maltia l et +pauvre Mattia ! et
-le mai de +le mal de
-du sudouest, et +du sud-ouest, et
-— Barfleur , me +— Barfleur, me
-lorsque Y Eclipse accosta +lorsque l’Éclipse accosta
-l’avoir rena^rcié comme +l’avoir remercié comme
-convenait. ’— QuaiMi vous +convenait. — Quand vous
-main, l’£’c/ê/?ie part +main, l’Éclipse part
-BANS FAMILLE 377 C’était +C’était
-mais quepous n’avions +mais que nous n’avions
-d’accepter, ayani f.bacun nos +d’accepter, ayant chacun nos
-mer ie sitôt. +mer de sitôt.
-France, n’ayant’ que +France, n’ayant que
-dans latente de +dans la tente de
-du Gros-Chêne; — +du Gros-Chêne ; —
-famille Driscol) ; +famille Driscoll ;
-association av^^c Bob +association avec Bob
-amitié, 3til n’avait +amitié, et il n’avait
-de V Eclipse, fut +de Éclipse, fut
-d’acheter ensuite, deux +d’acheter ensuite deux
-aiguilles, e^ enfin +aiguilles, et enfin
-indispensable encor? que +indispensable encore que
-utiles cependant,’’— une +utiles cependant, — une
-France. Kq eûet, où +France. En effet, où
-étions eià +étions en
-378 iANS FAMILLE France Y Quelle route suivre? Comment nous diri Ce +France ? Quelle route suivre ? Comment nous diriger ? Ce
-— Laquelle? — +— Laquelle ? —
-dire Gon idée, +dire son idée,
-tu l’ai rencontrée +tu l’as rencontrée
-; lia été +; il a été
-le Cygne; si +le Cygne ; si
-le Cygne, — • Qui +le Cygne. — Qui
-en Francel — +en France ? —
-la risquer? Moi +la risquer ? Moi
-que aoui +que nous
-SANS FAMILLE 373 retrouvions +retrouvions
-et moD avis est (|u« nous +et mon avis est que nous
-Benjamin, Etienncttel — +Benjamin, Étiennette ! —
-madame Milli • gan; il +madame Milligan ; il
-bien I gagnons la Seine^ dit Matlia. — +bien ! gagnons la Seine, dit Mattia. —
-cela fait? — +cela fait ? —
-fait beaucoup; j’ai +fait beaucoup ; j’ai
-à Vitalii que +à Vitalis que
-le chercher; si +le chercher ; si
-l’église Saint- Georges, je +l’église Saint-Georges, je
-Ne peut- on pas +Ne peut-on pas
-plus loin; je +plus loin ; je
-les marinwrs, les hâleurs, le +les mariniers, les haleurs, le
-aux autre» Utcauj, on +aux autres bateaux, on
-la Seia^ +la Seine ;
-380 SANS FAIJIL.E si noubne le +si nous ne le
-les ri vières de +les rivières de
-finirons par bien le +finirons bien par le
-d’objections .à présente’ contre l’idée dB Mattia; il +d’objections à présenter contre l’idée de Mattia ; il
-de Capi; teint +de Capi ; teint
-moi Capi; nous +moi Capi ; nous
-longs savonnages; il +longs savonnages ; il
-Caen, Pont-l’Evêque et +Caen, Pont-l’Évêque et
-nous déboucb^’Toes après +nous débouchâmes après
-aperçut toui â coup +aperçut tout à coup
-lui la»Seine, décrivant +lui la Seine, décrivant
-ses CLax calmes +ses eaux calmes
-navires ^ux blanches +navires aux blanches
-vapeur, dout la fiimée montait +vapeur, dont la fumée montait
-déclara (jue cette vuele réconciliait +déclara que cette vue le réconciliait
-l’eau, etqu’il comprenait +l’eau, et qu’il comprenait
-sur ceirQ ttdn q aille rivière, +sur cette tranquille rivière,
-fraîches prairies dn- J +fraîches prairies, de
-SANS FAMILLE 381 ces cnaraps bien +ces champs bien
-ces boio sombres qiiî Ken Cad raient de +ces bois sombres qui l’encadraient de
-madame Miiii^an a +madame Milligan a
-en fai* sant causer I«s gens +en faisant causer les gens
-interrogent euxmêmes ceux +interrogent eux-mêmes ceux
-— Cest-y un +— C’est-y un
-un ôa^^’aM de +un batiau de
-vous demandez? — Cest-y un bachot? — Cesty une +vous demandez ? — C’est-y un bachot ? — C’est y une
-une péniche? Quand n«us eûmes +une péniche ? Quand nous eûmes
-questions ^u’on nous +questions qu’on nous
-Cygne n’éXdM jamais +Cygne n’était jamais
-meilleur résultat; à +meilleur résultat ; à
-du Cygne; à +du Cygne ; à
-conséquent OD remarque +conséquent on remarque
-de môme encore. +de même encore.
-questionnant touiours, mais +questionnant toujours, mais
-; qu« madame +; que madame
-embarqués i Quillebeuf +embarqués à Quillebeuf
-ne trouvionf +ne trouvions
-882 SANS FAMILLE pas irace de +pas trace de
-devions al’erjusqu u Paris, +devions aller jusqu’à Paris,
-Paris. CcxQûioe nous +Paris. Comme nous
-encore (^agner chaque +encore gagner chaque
-aller dlsigny à +aller d’Isigny à
-la Marne? C’était +la Marne ? C’était
-au Cygne; c’était +au Cygne ; c’était
-le Cygne; il +le Cygne ; il
-Deux moisi Gela lui +Deux mois ! Cela lui
-qu’importait I En marchant noue fini* rions toujours +qu’importait ! En marchant nous finirions toujours
-nous n’eus* sions que +nous n’eussions que
-avait celle» de +avait celles de
-rien i le fait capital. +rien : le fait capital,
-SANS PAM-LLE extraordinaire, +extraordinaire,
-le Cygm était ’et^ouvé. — +le Cygne était retrouvé. —
-eu raison? criait +eu raison ? criait
-faisaient s*envoler mon +faisaient s’envoler mon
-arrêter mainte* nant pour +arrêter maintenant pour
-quitté Montereau; il +quitté Montereau ; il
-en môme temps +en même temps
-le Cygne^ et +le Cygne, et
-de Bour gogne ou +de Bourgogne ou
-du Nivernaig. Nous +du Nivernais. Nous
-au conflueni de +au confluent de
-remonter lYonne ; +remonter l’Yonne ;
-; ellemême nous +; elle-même nous
-madame Milligau et +madame Milligan et
-Depuis quti nous +Depuis que nous
-Cygne _ nou8 ne df nnions plus +Cygne nous ne donnions plus
-temps k nos repré3entations, et +temps à nos représentations, et
-consciencieux p«^ comprenait +consciencieux ne comprenait
-lui per +lui permettions-nous
-384 SANS FAMILLE mettions-aous pas +pas
-la sébi’e entre +la sébile entre
-devant » l’honorable +devant « l’honorable
-la poche? il +la poche ? il
-n’attendions plus; aussi +n’attendions plus ; aussi
-— ■ Dépêchons-nous, +— Dépêchons-nous,
-la fatfgue, si +la fatigue, si
-heure. -^ — Eveille-moi, disait +heure. — Éveille-moi, disait
-à dormii. Et +à dormir. Et
-jambes. ’Pour faire +jambes. Pour faire
-est malsaine; » nous +est malsaine » ; nous
-importait I Cependant +importait ! Cependant
-encore i +encore la cuisinière
-SANS FAMILLE 385 ^3 ruisiuière qui +qui
-aux cunîitures, disait-il, +aux confitures, disait-il,
-des taries à +des tartes à
-— Ohl Et +— Oh ! Et
-le Cygne; mais, +le Cygne ; mais,
-nous avion» de +nous avions de
-tenait oresque toujours +tenait presque toujours
-placé Bur le +placé sur le
-aussi quelquefo’is. ■ Arthur +aussi quelquefois. » Arthur
-mieux. Nou& approchions de Dreuzy; encore doux jourii encore +mieux. Nous approchions de Dreuzy ; encore deux jours, encore
-heures seulemenk II. 21 +heures seulement.
-383 SANS FAMILLK Enfin +Enfin
-précédent, ^t nous +précédent, et nous
-nous courons; Capi, +nous courons ; Capi,
-arrivons ; elle +arrivons : elle
-ce n*est pas +ce n’est pas
-deux instantanément» et +deux instantanément, et
-s’est-il passé? Mais +s’est-il passé ? Mais
-la for* muions ni +la formulons ni
-l’oncle <lo Lise. +l’oncle de Lise.
-vient d&ss la +vient dans la
-Madame Suriot? demandons-nous. +Madame Suriot ? demandons-nous.
-une questiop absurde. ~ Elle nest plus +une question absurde. — Elle n’est plus
-la fia, — Et o’iiést elle? — En Egypte» +la fin. — Et où est-elle ?
-SANS FAMILLR 387 Nous +— En Égypte. Nous
-En Kijypte 1 Nous nt savons +En Égypte ! Nous ne savons
-que l’Egypte, et +que l’Égypte, et
-loin, trèsdoin, quelque part iu delà +loin, très-loin, quelque part au delà
-dame .::laise.. Lise +dame anglaise. Lise
-Cygne I Rêvons-nous +Cygne ! Rêvons-nous
-réalité. . — +réalité. —
-me demande-t-elle — +me demande-t-elle. —
-quand Suriat a +quand Suriot a
-dit-elle. -Noyé! — +dit-elle. — Noyé ! —
-Ah I vous +Ah ! vous
-pas qui» Suriot +pas que Suriot
-et qu’éla-nt passé +et qu’étant passé
-un clou: c’est +un clou : c’est
-ça trop.souvent. Pour +ça trop souvent. Pour
-bien em harassée quoiqu’elle +bien embarrassée quoiqu’elle
-que voulezvous, quand +que voulez-vous, quand
-qu’on oCrait à +qu’on offrait à
-en Egypte pour +en Égypte pour
-avait ét«4 la +avait été la
-qu’un soir.s’arrôte à l’écluse, une dame anglaisé qui +qu’un soir s’arrête à l’écluse une dame anglaise qui
-garçon malpde. On +garçon malade. On
-qui cherckait un +qui cherchait un
-tout ?eul sur +tout seul sur son bateau,
-388 SANS FAMILLE s^n batetiu, demande +demande
-en promettanide se +en promettant de se
-faire guév^p, enfin de lur.assurer un +faire guérir, enfin de lui assurer un
-bien donne, douce +bien bonne, douce
-monde. Cathenne accepte et +monde. Catherine accepte, et
-en Egypte. C’est +en Égypte C’est
-un jour,! alors +un jour, alors
-tête comme^ moi: — +tête comme moi : —
-anglaise allait-elle? demanda-t-iK — +anglaise allait-elle ? demanda-t-il. —
-me , faire +me faire
-lettre. +lettre. XXII Les beaux langes ont dit vrai.
-FAMILLE ygQ XXÎI LES +FAMILLE 389 XXII LES
-ce quejenê pensais +ce que je ne pensais
-à Dreuzy; tandis +à Dreuzy tandis
-nous arriveT d’heureux I Et +nous arriver d’heureux ! Et
-sous. Â Decize, +sous. À Decize,
-débouche dant 22. +débouche dans
-390 SANS IfAMlLtlS iaLeire, nous +nous
-du Cyn^^:*: il +du Cygne : il
-canal latéral; et +canal latéral ; et
-que iiouo bui vons jusqu’à Digoin; là +que nous suivons jusqu’à Digoin ; là
-Centre jusqu^à Chalon. +Centre jusqu’à Chalon.
-par CharoUes nous +par Charolles nous
-de marche; mais +de marche ; mais
-ni Tun ni +ni l’un ni
-le dépassons; il +le dépassons ; il
-bien l’at-il remonté? en +bien l’a-t-il remonté ? en
-Milligan at-elle été +Milligan a-t-elle été
-la France? Au +la France ? Au
-vont el viennent +vont et viennent
-la Suisse; nous suivons dûn<; le cours d^u Rhône. +la Suisse ; nous suivons donc le cours du Rhône.
-madame MiUi* gan. nous arrivions àlucca, comme +madame Milligan, nous arrivions à Lucca, comme
-serait onîente. Pauvre cher Mattia. il +serait contente. Pauvre cher Mattia, il
-que +que j’aime, et
-SANS f*AMILLIÎ 39! ’aimo,.ei moi +moi
-sa tite sœur. A partir +sa petite sœur. À partir
-car la Rhône +car le Rhône
-la aitjmo facilité +la même facilité
-plus qije six +plus que six
-sur nous; cependant, +sur nous ; cependant,
-Milligan Teut visiter +Milligan veut visiter
-la rivière; quelle +la rivière ; quelle
-sa lorme, c’est +sa forme, c’est
-une sorto d’estacade +une sorte d’estacade
-le protège, et +le protégé, et
-s’est-il passé? Qu’esl-il arrivé à Arthur? Nous +s’est-il passé ? Qu’est-il arrivé à Arthur ? Nous
-cœur étouiFo par Tangoissii. Mais +cœur étouffé par l’angoisse. Mais
-ainsi immobiles; il +ainsi immobiles ; il
-Un )iomme que +Un homme que
-répondre : c’est +répondre ; c’est
-le Cygne, — +le Cygne. —
-avec •es deu:f enfants, "^ garçon +avec ses deux enfants, un garçon
-893 SANS FAMILLE fille +fille
-a abandoiinéson bateau +a abandonné son bateau
-loin. hSL dame +loin. La dame
-dame présentement? demanda +dame présentement ? demanda
-de Vevej ; +de Vevey ;
-Vevey I A Genève +Vevey ! À Genève
-devant nous; et j uisque madame +devant nous ; et puisque madame
-trouver ; il +trouver : il
-jours avo4r après +jours avoir après
-Seyssel, nodS cherchons, . aux +Seyssel, nous cherchons, aux
-la montagne , laquelle +la montagne, laquelle
-sommes arrivés; il +sommes arrivés ; il
-avons rroii +avons trois sous
-page 0 -1 1676 3107 "SANS FAMILLE 303 SOUS en +en
-souliers n*ont plus +souliers n’ont plus
-avec elle: Blonay, Corsier, Tour-dePeilz, Clarens, +avec elle : Blonay, Corsier, Tour-de-Peilz, Clarens,
-visiter jiousmêmes toutes +visiter nous-mêmes toutes
-belle recette; autrefois, +belle recette ; autrefois,
-trouvé Je moindre +trouvé le moindre
-que nooB L continuions nos +que nous continuons nos
-allant droi* devant noua au +allant droit devant nous au
-394 SANS FAMILLE maisons +maisons
-que Ces fenêtres soiciit ouvertes ou fermées; mais +que ces fenêtres soient ouvertes ou fermées ; mais
-et cepen- j dant nous +et cependant nous
-la ’ " montagne +la montagne
-du lac; c’étaient +du lac ; c’étaient
-consciencieusement visité les +consciencieusement visite les
-côté wl de +côté de
-des moasses veloutées +des mousses veloutées
-sablées, +sablées, serpentant
-SANS FAMILLE Sî^îi scf)!"!.» nt autour do pelouses +autour de pelouses
-çà ^^( ià de massils d*arbustes et de fleurs; puis +çà et là de massifs d’arbustes et de fleurs ; puis
-la Verdun s’élevait +la verdure s’élevait
-luxueuse ou^ne élégante +luxueuse ou une élégante
-plantes grimpantes; et +plantes grimpantes ; et
-avaient À travers +avaient à travers
-se -trouvaient dans +se trouvaient dans
-forces, «e qui, +forces, ce qui,
-pas souci; j’avais +pas souci ; j’avais
-à tuetôte la +à tue-tête la
-ce mur^ mais +ce mur, mais
-no piccinotto, Gona iancella oghi venncnno acqua. Ouelle pouvait +no piccinotto Cona lancella oghi vennenno acqua. Quelle pouvait
-ne recoi/nalssais sa voir ; +ne reconnaissais pas sa voix ;
-des soupire étouffés +des soupirs étouffés
-joie five en +joie vive en
-896 SANS FAMILLE Incapable +Incapable
-m’écriai ; — +m’écriai : —
-chante ainsi? Et la VOIX répondit +chante ainsi ? Et la voix répondit
-— Remil MûTi nom +— Rémi ! Mon nom
-moi. ComiDô nous +moi. Comme nous
-Lise î Enfin +Lise ! Enfin
-la quesiion que +la question que
-le miracla s’était +le miracle s’était
-en m’entendônt chanter, +en m’entendant chanter,
-me voynni revenir +me voyant revenir
-violente émo C&OD. A. cette +violente émotion. À cette
-fortement s#- +fortement secoué,
-SANS FAMILLE 397 ’ oué, que +que
-à jne branche^de la haie. Mais’ ce +à une branche de la haie. Mais ce
-— Oi; est +— Où est
-mal articulés; alors +mal articulés ; alors
-se laire comprendre +se faire comprendre
-se troufait Arthur +se trouvait Arthur
-à mivoix • — +à mi-voix : —
-effrayé. *— Ne +effrayé. — Ne
-parle pat de +parle pas de
-cette place; tâche d’être seule; maintenant ▼a-t’en. +cette place ; tâche d’être seule ; maintenant va-t’en.
-$98 SANS FAMILLE Elle Msita. — Va-f*en, je +Elle hésita. — Va-t’en, je
-nous cachèrent; là, +nous cachèrent ; là,
-madame Miliigan; pendant +madame Milligan ; pendant
-James Mîlligan pourrait +James Milligan pourrait
-madame Miliigan tout +madame Milligan tout
-nous savons; comme M. Miliigan ne m*a jamais +nous savons ; comme M. Milligan ne m’a jamais
-madame Miliigan qui +madame Milligan qui
-Mattia proposait; je +Mattia proposait ; je
-courte ’distance; là, +courte distance ; là,
-James Miliigan, je pourrais; me +James Milligan, je pourrais me
-J’attendis longtemps^ couché sur là mousse, +J’attendis longtemps, couché sur la mousse,
-de Mattia,i et +de Mattia, et
-de «dix fois +de dix fois
-trompés, lorsqu’en013^^ je +trompés, lorsqu’enfin je
-madame Miliigan. Je +madame Milligan. Je
-ses bras^et se +ses bras et se
-le from tendrement, C’était +le front tendrement. C’était
-; maïs i] +; mais il
-SANS FAMILLS 390 me +me
-m’avait paç aerrd ainsi dan? ses +m’avait pas serré ainsi dans ses
-cher enfant! dit-elle. +cher enfant ! dit-elle.
-oui... mormura-t-elle. Ces +oui... murmura-t-elle. Ces
-pensée Intérieure, mais +pensée intérieure, mais
-cette pensée; jo sentais +cette pensée ; je sentais
-de Theure pré** sente. — +de l’heure présente. —
-des yeur, votre +des yeux, votre
-bien graves; voulez-vous +bien graves ; voulez-vous
-touche i votre +touche à votre
-après avbir consulté +après avoir consulté
-moment vouj devez +moment vous devez
-camarade, commt l’ami, +camarade, comme l’ami,
-frère d’Ar» +frère d’Arthur, et vous devez,
-400 SANS FAMILLE thur, et vous aevez, dès +dès
-à Thôtel des +à l’hôtel des
-madame Milliganî demandai-je à Maltia. — +madame Milligan ? demandai-je à Mattia. —
-choses, ah! la +choses, ah ! la
-dame I la +dame ! la
-dame I — +dame ! —
-d’interroger Maltia, mais +d’interroger Mattia, mais
-répondre, on il +répondre, ou il
-madame MiJligan, nous +madame Milligan, nous
-des Fues, nous +des rues, nous
-un do mes tique en +un domestique en
-qui nouî. conduisit à noire appartement +qui nous conduisit à notre appartement
-parut celle, notre +parut belle, notre
-était toujour» +était toujours immobile
-^ANS FAMILLK 401 ira mobile attendant +attendant
-que ous voulions +que nous voulions
-faire àorvir sur +faire servir sur
-verandah. -* Vous +verandah. — Vous
-des tartes? demanda +des tartes ? demanda
-à M vhubarde, tarte +à la rhubarbe, tarte
-ces tartes, — Des tro?s? — +ces tartes. — Des trois ? —
-comme rôti? comme Idgumes ? A chaque +comme rôti ? comme légumes ? À chaque
-quitta, m’em brassant tendrement +quitta, m’embrassant, tendrement
-tendresse at la +tendresse et la
-402 SAIIS FAMILLE que +que
-sa place; elle +sa place ; elle
-nous atc tendait chez +nous attendait chez
-voiture étai^ à +voiture était à
-c’était vluv calèche +c’était une calèche
-roulé carrosse; Gapi aussi +roulé carrosse ; Capi aussi
-la tôle remplie +la tête remplie
-madame Millik’an, Arthur +madame Milligan, Arthur
-un divan^et Lise. +un divan, et Lise.
-pour l’embrasser; j’embrassai +pour l’embrasser ; j’embrassai
-fut nuadame Milligan +fut madame Milligan
-m’embrassa. Enfin, +m’embrassa. — Enfin,
-demander Texplicationde ces +demander l’explication de ces
-je v)s entrer +je vis entrer
-mes bras; pendant +mes bras ; pendant
-Vous û* avez rien +Vous n’avez rien
-et mettei voire main +et mettez votre main
-SAffS FAMILLE 403 A ce +À ce
-dents pointues; il +dents pointues ; il
-voix lenie, qui +voix lente, qui
-mon ûls aîné +mon fils aîné
-— Bile me +— elle me
-Que signifie? dit +Que signifie ? dit
-décomposée. — ... Cet +décomposée. –... Cet
-un fol commis +un vol commis
-fait désaveux complets; voici +fait des aveux complets ; voici
-le constate; il +le constate ; il
-qu’on nele découvdt pas; voici +qu’on ne le découvrît pas ; voici
-qui ord été +qui ont été
-l’excellente femme^qui a +l’excellente femme qui a
-mon fils; voulezvous voir +mon fils ; voulez-vous voir
-; voulez- vous voir ces linges? M. +; voulez-vous voir ces linges ? M.
-étrangler tous; puis +étrangler tous ; puis
-la porté; mais +la porte ; mais
-tribunaux pensd* ront de +tribunaux penseront de
-4ti4 JA!TS FAMILIK Sans +Sans
-— répondit: — +— répondit : —
-les tribunaux; moi +les tribunaux ; moi
-de Bjon luûri. La +de mon mari. La
-mon oncle; alors +mon oncle ; alors
-pus mo jeter +pus me jeter
-Quand noire émotion +Quand notre émotion
-que j*ai bien gardé Bon secret? dit-il. +que j’ai bien gardé son secret ? dit-il.
-que Terreur n’était pas possibleQuelle douleur +que l’erreur n’était pas possible. Quelle douleur
-après vouas avoir +après vous avoir
-sommes réunis; c’est +sommes réunis ; c’est
-que vous, vivrez avec^rotre mère, +que vous vivrez avec votre mère,
-montra Lise^’SÎinsi que +montra Lise ainsi que
-malheureux. +malheureux. XXIII
-SANS FAMILLS iD5 xxm EH FAMILLB. Les +SANS FAMILLE 405 XXIII EN FAMILLE. Les
-écoulées, ^ nombreuses^ mail courtes, +écoulées, — nombreuses, mais courtes,
-a nonseulement une +a non-seulement une
-les étab’es, ou +les étables, ou
-coin d*un bois +coin d’un bois
-C’est k une +C’est à une
-406 SANS FAMILLE OU je +je
-malgré le^t >is^inage de +malgré le voisinage de
-une SGi*.e d’ûsplanade naturelle, +une sorte d’esplanade naturelle,
-cube, el il es’t flanqué d’une grosse^tour ronde +cube, et il est flanqué d’une grosse tour ronde
-coin. Lev\ deux façâdesi exposées +coin. Les deux façades, exposées
-; ceLes du nord fil de +; celles du nord et de
-le ssôvps d’un +le corps d’un
-serpe ci la +serpe ni la
-nous habitoûÇ en +nous habitons en
-les ans. occupé +les ans, occupé
-famille cme je +famille que je
-mes soufô* aiïS que +mes souvenirs que
-mets çn crdre. +mets en ordre.
-SA5S FAMILLE 407 Nous ailoiib baptiser notre promier enfant, +Nous allons baptiser notre premier enfant,
-mes aoiis des +mes amis des
-d’eux im récit +d’eux un récit
-ou Taffection qu iis ont +ou l’affection qu’ils ont
-le lithographe; et +le lithographe ; et
-jour mômej’attends les +jour même j’attends les
-en donnuer une +en donner une
-chacun d« mes +chacun de mes
-je fais, aussi +je fais aussi
-ma femme,. qui +ma femme, qui
-n’attend pas; seuls +n’attend pas ; seuls
-que goit la +que soit la
-plus. .Pauvre cher +plus. Pauvre cher
-heureux f’/assurer votre repos l Vous +heureux d’assurer votre repos ! Vous
-de velours; vous +de velours ; vous
-plus répété: En +plus répété : « En
-de /"élever votre +de relever votre
-votre mémoire; et +votre mémoire ; et
-i08 SANS FAMILIB Paris, +Paris,
-pour moi; elle +pour moi ; elle
-mes preciiéres années +mes premières années
-déroulait, mei» yeux bien iouvent ont +déroulait, mes yeux bien souvent ont
-vous quejeledois, à +vous que je le dois, à
-l’âge n*a point +l’âge n’a point
-sa beauté; et +sa beauté ; et
-du Cygne^ avec +du Cygne, avec
-effacé. ^lle s’appuie +effacé. Elle s’appuie
-car maintenan ce +car maintenant ce
-débile e chancelant, +débile et chancelant,
-élégant ecuyer, solide +élégant écuyer, solide
-sa mère; car +sa mère ; car
-SANS FAMILLE 409 M. +M.
-: Arthmr a +: Arthur a
-vivra. A quoique distance +vivra. À quelque distance
-une vieill<3 femme +une vieille femme
-près ie nous, +près de nous,
-pour l’instruire et +pour t’instruire et
-de toi? Ma +de toi ? Ma
-élever les enfants. +élever tes enfants.
-n’empêche pas.de bien +n’empêche pas de bien
-un enfant; on a l’expérience; on +un enfant ; on a l’expérience ; on
-ce n est pas +ce n’est pas
-Barberin désirait; peu +Barberin désirait ; peu
-ilO 9\NS Famille ses +ses
-; notr« petit +; notre petit
-est noivrri par +est nourri par
-soigné, porté,, amusé, +soigné, porté, amusé,
-Arthur tient, dans +Arthur tient dans
-un numérodu Tiwaes/sil le +un numéro du Times ; il le
-table de travail +table da travail
-me deniandant si +me demandant si
-une correspondance.de Vienne +une correspondance de Vienne
-: € Vous +: « Vous
-Angleterre par. des engagements. auxquels .il ne +Angleterre par des engagements auxquels il ne
-sensation autant. par +sensation autant par
-du compositeur; pour +du compositeur ; pour
-dire, en. un +dire, en un
-article pour, savoir +article pour savoir
-petit musicien. des +petit musicien des
-un grand- artiste; j’ai vu Mattia.sa développer +un grand artiste ; j’ai vu Mattia se développer
-avec les. maîtres +avec les maîtres
-le perruquiyr-musicien de Mende,;se réalisei-ait ; cependant,; cettb correspondance +le perruquier-musicien de Mende, se réaliserait ; cependant, cette correspondance
-SAKS î’AMlLLR 411 applaudissements +applaudissements
-est l’écho; mais ne Tai-je pas réellement? Mattia n’est- il pas +est l’écho ; mais ne l’ai-je-pas réellement ? Mattia n’est-il pas
-autre moimême, mon +autre moi-même, mon
-mon frère? sestriomrhes sont +mon frère ? ses triomphes sont
-est Je sien^ ,JL ce +est le sien. À ce
-domestique me. remet +domestique me remet
-d’apporter ; C’est +d’apporter : « C’est
-plus agréable; en +plus agréable ; en
-Quoi qu’il, en +Quoi qu’il en
-pris Crislina en +pris Cristina en
-dix minutes,, envoie une voilure au-devant +dix minutes, envoie une voiture au-devant
-nous. Mattia. +nous. « Mattia.
-regardé Arlhur, mai» il +regardé Arthur, mais il
-la un de +la fin de
-releva. ~ J’ai +releva. — J’ai
-cache paa aon empressemeni ; +cache pas son empressement ;
-dans lé ton +dans le ton
-mécontentement ■, alors, +mécontentement ; alors,
-412 SANS FAMILLE — +—
-en français/ qui +en français, qui
-lui parlei^^jtendrement, en +lui parler tendrement, en
-qu’Arthur aimé Cristina. +qu’Arthur aime Cristina.
-qu’on aime? Ne +qu’on aime ? Ne
-comme moi? La +comme moi ? La
-autre fils? serais-tu +autre fils ? serais-tu
-plus indulgente pour +plus indulgente, pour
-Oh I le +Oh ! le
-frère I quels +frère ! quels
-toi I — +toi ! —
-d’Arthur. Dismoi un +d’Arthur. Dis-moi un
-que Cristina? n’est-elle +que Cristina ? n’est-elle
-beauté italienne? Et +beauté italienne ? Et
-lui permetelle pas +lui permet-elle pas
-ami Maltia. — +ami Mattia. —
-je sou* +je souhaite
-SANS FAMILLB 113 haite de +de
-Arthur t*a-t-il parlé +Arthur t’a-t-il parlé
-de set désirs? — +de ses désirs ? —
-maman, dis-j6 en +maman, dis-je en
-il s’éat adressé +il s’est adressé
-?... — ... A promis +?... –... À promis
-il n*est pas +il n’est pas
-n’est-ce pas? ma +n’est-ce pas ? ma
-belle jeûna fille, +belle jeune fille,
-: sur, quatre +: sur quatre
-ainsi fâchés , trois so»t déjà • revenus, +ainsi fâchés, trois sont déjà revenus,
-ferons ûos excuseï +ferons nos excuses
-414 ^ANS FAMILLE d’être +d’être
-à demain, — +à demain. —
-se passe -t-i! donc? on +se passe-t-il donc ? on
-de moi; on +de moi ; on
-parle «n cachette; Arthur +parle en cachette ; Arthur
-Chegford, breakia été +Chegford, le break a été
-Ferry, ^uel est +Ferry, quel est
-vous prie? Nous +vous prie ? Nous
-de ciamère, et +de ma mère, et
-: -- Puisque +: — Puisque
-mère, ditelle, je +mère, dit-elle, je
-une longue -vue qui +une longue-vue qui
-cette tongue-vue ; lui +cette longue-vue, lui
-mets l’oeil à +mets l’œil à
-: ■— Comment +: — Comment
-dans celte lunette? disje du +dans cette lunette ? dis-je du
-passe au<^ dessus de la merel je +passe au-dessus de la mer et je
-jusqu’en France; c’est une coqueîte maison +jusqu’en France ; c’est une coquette maison
-je voi«i +je vois,
-SANS FAUILLE 4i5 un +un
-qui l’entcurent : +qui l’entourent :
-en Arprleterre pour +en Angleterre pour
-ensemble lu as +ensemble tu as
-en reCard. Quoi? que +en retard. Quoi ? que
-dire, Etiennette ? +dire, Étiennette ?
-que je- ne +que je ne
-Tiennette, lu es +Tiennette, tu es
-où trou ve-t-on une +où trouve-t-on une
-sa weur ? +sa sœur ?
-de parlir i! donne des instructiong pour +de partir il donne des instructions pour
-: N’oublie +: « N’oublie
-je vois^ un +je vois, un
-de l’Amazone; on +de l’Amazone ; on
-de son. voyage, +de son voyage,
-journaux, -est (rès-curieuse;^on nom. Benjamin +journaux, est très-curieuse ; son nom, Benjamin
-qu’un souci: savoir +qu’un souci : savoir
-pour prendre le +pour prendra le
-et re ioindresa famille +et rejoindre sa famille
-est tel* +est tellement
-416 SANS FAMILLE lement merveilleuse +merveilleuse
-le suit; il +le suit ; il
-pris \è bateau +pris le bateau
-de Galles; tu +de Galles ; tu
-Gaspard n*ait pas pu venir! » +Gaspard n’ait pas pu venir ! »
-de moi; elle +de moi ; elle
-douce surprisel dit-elle, +douce surprise ! dit-elle,
-fils ^^^andonné ; +fils abandonné ;
-toujours V Eclipse, A ce +toujours l’Éclipse. À ce
-un roulement, de +un roulement de
-arrive jus» +arrive jusqu’
-SANS FAMILLK 411 qu’à nous, +à nous,
-sœur Eliennette, ses +sœur Étiennette, ses
-et Benjamin; près +et Benjamin ; près
-tout bl&nc et +tout blanc et
-passé. ^ J’ai +passé. — J’ai
-pas reconnu , et il m*a fait +pas reconnu, et il m’a fait
-combinaison sûre; c’était une association; elle +combinaison sûre ; c’était une association ; elle
-Pourquoi racontez- vous cela +Pourquoi racontez-vous cela
-cher Maitia? dit ma mère; il +cher Mattia ? dit ma mère ; il
-chère aaman. — +chère maman. —
-sera l’expiation? demanda ma mère ^ Dan.«^ ce +sera l’expiation ? demanda ma mère. — Dans ce
-448 SANS FAMILLE — +—
-des "nouvelles de +des nouvelles de
-complices, dit^ Bob. +complices, dit Bob.
-l’horrible DriscoU? demanda +l’horrible Driscoll ? demanda
-être toujours’^ au delà’des mer», mais +être toujours au delà des mers, mais
-madame *Driscoll est +madame Driscoll est
-qu’elle s*est couchée +qu’elle s’est couchée
-la déportation; ils +la déportation ; ils
-Et Kate? — +Et Kate ? —
-son grand -père toujours +son grand-père toujours
-la plains; le +la plains ; le
-sa cheminée^ Et +sa cheminée. Et
-sont comnrans et qu*il est doux d’échanger; c’est +sont communs et qu’il est doux d’échanger ; c’est
-pour toi; quand même^ partout +pour toi ; quand même, partout
-la musique; fiouviens-toidela peur +la musique ; souviens-toi de la peur
-vache. ^ Veux- tu jouer +vache. — Veux-tu jouer
-chanson napolitaine? +chanson napolitaine ?
-PANS FAMIttr U9 — +—
-la parole- è Lise. +la parole à Lise.
-nos instruments^: dans +nos instruments : dans
-bonne vue; du +bonne vue ; du
-la représentation, » il +la représentation », il
-— Ce*te somme +— Cette somme
-destinée è fonder +destinée à fonder
-pour ios petits +pour les petits
-nous f^ rons le +nous ferons le
-baisant ^la maîa de +baisant la main de
-420 SANS FAMILLK ma +ma
-petite pari dans +petite part dans
-à mou, manuscrit, +à mon manuscrit,
-chanson napolitaine; Mattia, meila leur musicien que moi , écrit +chanson napolitaine ; Mattia, meilleur musicien que moi, écrit
-et U voici i +et la voici :
-CIlAiyT. Pi4i>a. m Allegretto. ^ ^ ;>i-i-^f-^C^ff ^ Fe- nesiavascia e palrona cru, Vor.ria ar. re ven .ta.re no pic. p^^ -t ^j i _ii^ ^^L 1f ^ î^ ^É ^^ r:34 .in T ^ r 1 ,J 1 -f— ^ -5 gr ^z;^ =^ î^ ^^^^^^^^^^^ ^^^^P^^ *T f *T . ta sos.pi . re in’aje fel . lo jel . ta . oa lanceila a ghi veniien.no ^^^m s^^^ -. J-,-: :ri re cqua» -v i ^ II. 24 +Partition
-M ar . de «loxo . re com ittà nâ côd. Pem-me.nnei da ehis (e pa.las i 5^^-1:5 iz5i^=!t ff -f-^Tihn: ^f-yiV-± î^ 3^ ^ ^ 33 ^ Bel i :^t=5i ^^ PE y#? -^=tji fe fe ^^^: ^=^ ^^ f la quanno te sento cinno.me na le femJîie.iifc me je a chi vi> ijiia.’ p^ rfrifi pi jv-r-ft i5^ ^ +Partition
-i fct ^^ R^^^ Oje pi-glia \à spe^rieiizia del . la Se vo.lâ na oeo nel.la de la P # ^S— 5=^ !t:zli=! -^— ^ g gr=#H^ ^ ?^ ^ J ^’ M $=*""^^ T ~T T.~i Qe ocop ve Chiè {^m i if-vi-^ E-s^ Ti J •; 1 ^ ( l^^^ rt^^-l?-^ ■ . * ^ ÎESSË& i^^- fT ^-#i^i ^ Si¥^ neveèfiedda e se fa.ina. m . a stoniDJioche va vennenno ac P w. Y—’; ,! L 1 f? ^^ i ^ qua? E 10 r *7 iJ T ^^ i +Partition
-^^^^^^^p^^ m comme si tant’ as-prae cru . de . le res4)onjrîo co pa.ro.lft ac . cor . lei PE 3E3 ^^ ■t. «i ii^ ’f 3f P^F^ t’ ^’?t^ ? ^3E tr^-^- ±z:fi ^î^ ^ J’ ^ i’I J J^^j^fM##-^ Muort omme vedie nonmmevuèaju ta . re. SolagTfi , me d’amj/io- re, enonè ac . . qua. i ^ -r — *r Ï3 - r *7i I •^ PE ^|=^^ ^^ ^^ ^3 p g S #:^ ^^^^ ^1 ^^ p£ p^^^^ w^ 1^ f^ ^-f-^ 5=5:5: FIN +Partition
-TABLE DES CHAPITRES DU SECOND VOLUME I. +I.
-En avanv. . . © . . - t ij. __ Une ville noire. 3t fil. — +En avant 1 II. — Une ville noire 32 III. —
-L’inondation 6fl V. -^ Dans +L’inondation 66 V. — Dans
-155 XI. — +155 IX. —
-Barberin , 221 +Barberin 221
-famille DriscoU 265 +famille Driscoll 265
-mère honorera 281 +mère honoreras 281
-— Gapi perverti +— Capi perverti
-L’oncle d’Arthur: — +L’oncle d’Arthur : —
-— Bal 35» XXI. +— Bob 359 XXI.
-389 XXIIL — +389 XXIII. —
-famille 40S UN DK LA TABLK W, ÂWAftV. — lmprim«ri« d« Likguh +famille 405