Le Dialogue (Hurtaud)

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Traduction par Hurtaud.
Lethielleux.


Ire RÉPONSE : MISÉRICORDE À CATHERINE

LE DON DE LA DISCRÉTION OU DISCERNEMENT SPIRITUEL


Comment s’accroît le désir de cette âme, quand Dieu lui découvre la détresse du monde 
 7
Comment les œuvres finies sont insuffisantes pour expier et pour mériter, sans le sentiment intérieur et continuel de la charité 
 9
Comment le désir, et la contrition du cœur, satisfont à la faute et à la peine en soi et dans les autres ; et comment quelquefois ils satisfont à la faute et non à la peine 
 11
Combien est agréable à Dieu le désir de vouloir souffrir pour lui 
 18
Comment toute vertu et tout défaut s’exercent à l’égard du prochain 
 20
Comment les vertus s’exercent par le moyen du prochain, et pourquoi les vertus se trouvent si différentes dans les créatures 
 25
Comment les vertus séprouvent et se fortifient par leurs contraires 
 30
Comment l’on ne doit pas affectionner principalement les pénitences extérieures, mais la vertu, et comment la discrétion est vivifiée par l’humilité et rend à chacun ce qui lui est dû 
 33
Allégorie qui montre comment l’humilité et la discrétion sont unies ensemble, et comment l’âme doit se conformer à cette allégorie 
 37
Comment la pénitence et les autres exercices corporels doivent servir de moyens pour parvenir à la vertu, mais ne doivent pas être aimés principalement. De la lumière de la discrétion dans l’emploi de divers autres moyens 
 39
Rappel de quelques choses déjà dites, et comment Dieu promet la consolation à ses serviteurs et la réforme de l’Église, par le moyen de grandes souffrances 
 46
Comment cette âme par la réponse divine sent, tout à la fois, croître et diminuer sa souffrance, et comment elle prie Dieu pour la Sainte Église et pour son peuple 
 50
Comment Dieu se plaint du peuple chrétien et en particulier de ses ministres. Quelques réflexions sur le sacrement du corps du Christ et sur le bienfait de l’Incarnation 
 55
Comment la faute est plus gravement punie depuis la passion du Christ qu’elle ne l’était auparavant, et comment Dieu promet de faire miséricorde au monde et à l’Église, moyennant la prière et la souffrance de ses serviteurs 
 61
Comment cette âme, connaissant la divine bonté, ne se contentait pas de prier seulement pour les chrétiens, mais priait de façon générale pour le monde entier 
 65


IIe RÉPONSE : MISÉRICORDE AU MONDE

1° LE DON DU VERBE INCARNÉ


Comment Dieu se plaint de ses créatures raisonnables, principalement de l’amour-propre qui règne en elles, en exhortant cette âme, à la prière et aux larmes 
 67
Comment nul ne peut échapper aux mains de Dieu, parce qu’il atteint tous les hommes par sa miséricorde ou par sa justice 
 69
Comment cette âme de plus en plus embrasée d’amour, désirait la sueur de sang, et se réprimandant elle-même, elle faisait à Dieu une prière particulière pour son Père spirituel 
 71
Comment, sans les tribulations supportées avec patience, il est impossible de plaire à Dieu, et pourquoi Dieu l’exhorte ainsi que son père, à les endurer avec une vraie patience 
 73
Comment la route qui menait au ciel ayant été rompue par la désobéissance d’Adam, Dieu fit de son Fils un pont par lequel l’on puisse passer 
 74
Comment Dieu invite l’âme à contempler la grandeur de ce pont, et comment il s’étend de la terre au ciel 
 76
Comment nous sommes tous les ouvriers de Dieu dans la vigne de la Sainte Église ; et comment chacun possède une vigne à soi qui est lui-même, et comment tous doivent être unis à la vraie vigne du Fils de Dieu 
 78
De quelle manière Dieu façonne les rameaux unis au cep, et comment la vigne de chacun est si étroitement unie à celle du prochain que Ion ne peut cultiver ou ravager l’une sans l’autre 
 82
Comment l’âme prie Dieu de lui montrer ceux qui passent sur le pont et ceux qui n’y passent pas 
 85
Comment ce pont béni a trois degrés qui représentent les trois états de l’âme. Comment ce pont, tout en s’élevant en haut n’est pas séparé de la terre. Comment doit s’entendre cette parole du Christ : « Quand j’aurai été élevé en haut, j’attirerai tout à moi. » 
 87
Comment ce pont est construit en pierres qui signifient les vertus : sur le pont se trouve une hôtellerie, où l’on donne la nourriture aux voyageurs. Qui passe sur le pont va à la vie, qui s’engage en dessous va à la perdition et à la mort 
 91
Comment ce n’est pas sans peine que Ton suit l’une ou l’autre de ces deux voies, celle du pont ou celle du fleuve; et du bonheur que l’âme éprouve à passer par le pont 
 95
Comment ce pont, en s’élevant jusqu’au ciel, le jour de l’Ascension, n’a pas cependant quitté la terre 
 97
Comment cette âme, en admiration de la miséricorde de Dieu, raconte plusieurs grâces et bienfaits accordés à la race humaine 
 102


2° LE DON DE LA CONFORMITÉ AU CHRIST


De l’indignité de ceux qui passent parle fleuve en dessous du pont: et comment l’âme qui suit cette voie, Dieu l’appelle arbre de mort, qui plonge ses racines en quatre vices capitaux 
 105
Comment les fruits de cet arbre sont aussi variés que le sont les péchés : et tout d’abord le péché de la chair 
 109
De l’avarice et des maux qui en dérivent 
 110
De quelques autres constitués en puissance, et de leur fruit qui est l’injustice 
 113
Comment par ces fautes et par d’autres, l’on se laisse aller à de faux jugements ; et de l’indignité dans laquelle on tombe 
 115
Où l’on explique la parabole du Christ : « J’enverrai l’Esprit-Saint qui convaincra le monde d’injustice et de faux jugement. » (Jean, VI, 8) et comment l’une de ces réprimandes est continuelle 
 118
De la seconde accusation, où l’homme est convaincu d’injustice et de faux jugement en général et en particulier 
 121
Des quatre principaux tourments des damnés, d’où viennent tous les autres, et en particulier de la laideur du démon 
 124
De la troisième condamnation qui sera portée au jour du jugement 
 127
Comment les damnés ne peuvent désirer aucun bien 
 129
De la gloire des bienheureux 
 131
Comment, après le jugement général, croîtra la peine des damnés 
 137
De l’utilité des tentations, et comment toute âme, à ses derniers instants, voit la place de gloire ou de châtiment qui lui est destinée 
 142
Comment le démon attire les âmes par l’apparence du bien. Comment celles qui passent par le fleuve et non par le pont sont trompées, et en voulant fuir les peines, y tombent. Vision d’un arbre qu’eut une fois cette âme 
 146
Quels sont ceux à qui ces épines ne font aucun mal, bien que personne ne puisse traverser la vie sans y trouver des peines ? 
 150
Des maux qui proviennent de l’aveuglement de l’intelligence, et comment le bien qui n’est pas fait en état de grâce, ne sert de rien pour la vie éternelle 
 155
Comment l’on ne peut observer les commandements, si l’on n’observe les conseils. Et comment, dans quelque état que l’âme choisisse, si sa volonté est bonne et sainte, elle est toujours agréable à Dieu 
 159
Comment les mondains ne se peuvent rassasier, et du châtiment de la volonté perverse en cette vie 
 164
Comment la crainte servile est insuffisante pour acquérir la vie éternelle. Comment on arrive par cette crainte à l’amour de la vertu 
 168
Comment celte âme éprouve une grande amertume devant l’aveuglement de ceux qui se noient dans le fleuve 
 172
Comment les trois gradins figurés dans le pont, c’est-à-dire dans le Fils de Dieu, signifient les trois puissances de l’âme 
 174
Comment, si les trois puissances de lame ne sont pas unies ensemble, il est impossible d’avoir la persévérance sans laquelle on ne saurait arriver à la fin 
 179
Explication de ces paroles du Christ : « Qui a soif vienne à moi. » (Jean, VII, 37.) 
Quel moyen doit prendre généralement toute créature raisonnable pour pouvoir sortir des flots du monde, et passer par le pont 
 183
Récapitulation de quelques choses déjà dites 
 188
Comment, pour montrer que les trois degrés du pont signifient les trois états de l’âme, Dieu dit à cette âme de s’élever au-dessus d’elle-même pour contempler la vérité 
 191
Comment l’âme, en regardant dans le divin miroir, voyait les différentes manières de monter des créatures 
 193
Comment la crainte servile ne suffit pas pour arriver à la vie éternelle, et comme la loi de crainte et la loi d’amour sont unies ensemble 
 194
Comment, par la crainte servile, figurée par le premier gradin du pont, l’on s’élève au second 
 196
De l’imperfection de ceux qui aiment et servent Dieu pour leur propre utilité et leur consolation 
 198
Comment Dieu se manifeste lui-même à l’âme qu’il aime 
 203
Pourquoi le Christ ne dit pas : « Je manifesterai le Père, mais moi-même. » 
 205
De quelle manière l’âme gravit le second gradin du pont, après avoir franchi le premier 
 208
Comment, lorsqu’on aime Dieu imparfaitement, l’on aime aussi le prochain imparfaitement et des signes de cet amour imparfait 
 214
Du moyen que doit employer l’âme pour parvenir à l’amour pur et libre 
 217
Où. à propos du sacrement du corps du Christ, l’on enseigne pleinement comment l’âme passe de la prière vocale à l’Oraison mentale parle récit d’une vision qu’eut une fois cette âme 
 219
De l’erreur des mondains qui aiment le service de Dieu pour leur propre consolation 
 229
Mes serviteurs, qui sont encore dans l’amour imparfait, me cherchent et m’aiment par attache à la joie et à la consolation, qu’ils trouvent en moi 
 232
De ceux qui, pour ne pas se priver des consolations, négligent de subvenir aux nécessités de leur prochain 
 236
De l’erreur de ceux qui ont mis toute leur affection dans les consolations et visions spirituelles 
 239
Comment ceux qui s’attachent aux consolations et visions spirituelles peuvent être trompés par le démon transformé en ange de lumière. Des signes auxquels on reconnaît qu’une vision est ou n’est pas de Dieu 
 241
Comment l’âme qui se connaît vraiment elle-même, évite sagement toutes ces tromperies 
 244
De quelle manière l’âme quitte l’amour imparfait et arrive à l’amour parfait 
 247
Des signes auxquels on connaît que l’âme est parvenue à l’amour parfait 
 249
Comment les imparfaits veulent suivre seulement le Père, alors que les parfaits suivent le Fils. De la vision qu’eut cette âme, où elle vit différents baptêmes et autres belles choses 
 252
Comment l’âme arrivée au troisième degré parvient à la bouche 
 257
Des œuvres de l’âme parvenue au troisième degré 
 261
Du quatrième état qui n’est pas séparé du troisième, et de l’opération de l’âme parvenue à cet état. Comment l’âme éprouve le sentiment continu de son union avec Dieu 
 266
Comment Dieu ne se sépare jamais des parfaits, en leur retirant la grâce ou le sentiment de sa présence, mais l’union 
 273
Comment les mondains rendent gloire à Dieu, qu’ils le veuillent ou non 
 278
Comment les démons eux-mêmes rendent gloire et honneur à Dieu 
 280
Comment l’âme, après avoir quitté cette vie, voit pleinement la gloire du nom de Dieu en toute créature : et comment elle n’a plus la peine du désir, et seulement le désir 
 282
Comment saint Paul, après avoir été ravi dans la gloire des bienheureux, désirait d’être délivré de son corps. Et ainsi font ceux qui sont parvenus à ce troisième et à ce quatrième état 
 284
Comment l’âme parvenue à ce degré d’union désire infiniment quitter sa dépouille terrestre pour s’unir à Dieu 
 288
Comment ceux qui sont parvenus à cet état d’union sont illuminés dans leur intelligence par une lumière surnaturelle infuse par une grâce spéciale de Dieu. Et comment il est plus avantageux pour le salut de l’âme de suivre les conseils d’un esprit humble possédant une conscience sainte que ceux d’un savant orgueilleux 
 291
Récapitulation de quelques vérités. Et comment Dieu invite cette âme à prier pour toute créature et pour la sainte Église 
 297
Comment cette âme demande à Dieu de vouloir bien lui faire goûter les fruits des larmes 
 301


3° LE DON DES LARMES


Comment il y a cinq sortes de larme 
 303
De la différence des larmes par rapport aux différents états d’âme 
 305
Récapitulation du chapitre précédent. Comment le démon a peur de ceux qui sont arrivés au.x cinquièmes larmes, et comment les attaques du démon sont la voie qui conduit à cet état 
 314
Comment ceux qui désirent les larmes des yeux et ne les peuvent obtenir, ont les larmes de feu ; et pourquoi Dieu retire les larmes corporelles 
 319
Comment, de ces cinq sortes de larmes, quatre sont d’une infinie variété. Et que Dieu veut être servi, comme Être infini 
 322
Du fruit des larmes des mondains 
 325
Comment les mondains qui pleurent sont battus par quatre vents différents 
 331
Des fruits des secondes et des troisièmes larmes 
 337
Du fruit des quatrièmes larmes, les larmes unitives 
 343
Comment cette âme dévote remercie Dieu de lui avoir expliqué les états des larmes et lui adresse trois demandes 
 350


APPENDICE. ÉCLAIRCISSEMENT SUR LE DON DE DISCERNEMENT


Comment la lumière de la raison est nécessaire à toute âme qui veut servir Dieu en vérité. Et tout d’abord de la lumière générale 
 353
De ceux qui s’appliquent plus à mortifier le corps qu"à tuer la volonté propre. Qu’il y a une lumière plus parfaite que la lumière générale, et qui est la seconde lumière 
 358
De la troisième et très parfaite lumière et des œuvres accomplies par l’âme quand elle est parvenue à cette lumière. Dune vision que cette âme dévote eut une fois et dans laquelle fut pleinement expliquée la manière d’atteindre à la parfaite dureté. Comment il ne faut pas juger 
 361
Comment ceux qui sont éclairés par cette troisième lumière très parfaite, reçoivent en cette vie un gage de la vie éternelle 
 370
Comment l’on doit reprendre le prochain sans tomber en de faux jugements 
 373
Comment, si en priant pour une personne, Dieu fait voir à l’âme qui prie que cette personne est dans les ténèbres, l’on n’en doit pas juger qu’elle est en péché mortel 
 376
Comment la pénitence ne doit pas être considérée comme le fondement, ni comme le principal effet de la perfection qui est l’amour de la vertu 
 379
Résumé de ce qui précède, avec une addition sur la correction du prochain 
 383
Des signes auxquels on connaît que les visites et les visions spirituelles sont de Dieu ou du démon 
 386
Comment Dieu exauce les saints désirs de ses serviteurs. Combien lui sont agréables ceux qui le prient et frappent avec persévérance à la porte de sa vérité 
 391
Comment cette âme s’humilie en rendant grâces à Dieu. Elle prie ensuite pour le monde entier, et spécialement pour le corps mystique de la sainte Église, pour ses fils spirituels, et pour les deux pères de son âme. Enfin elle demande à connaître les fautes des ministres de la sainte Église 
 393
Comment Dieu excite le zèle de cette âme par la prière, en répondant à quelques-unes de ses demandes 
 397



IIIe RÉPONSE : MISÉRICORDE A L’ÉGLISE

LA RÉFORME DES PASTEURS


De la dignité du prêtre et du Sacrement du corps du Christ. De ceux qui se communient dignement et de ceux qui le font indignement 
 1
Comme toutes les impressions des sens corporels sont trompées dans ce sacrement, mais non les sens de lame, c’est avec ces sens intérieurs qu’il faut voir, goûter, toucher. D’une belle vision qu’eut cette âme à ce sujet 
 9
De l’excellence de l’âme qui reçoit ce sacrement en état de grâce 
 13
Comment ce qui a été dit touchant l’excellence du sacrement fait mieux connaître la dignité des prêtres ; et comment Dieu exige d’eux une pureté plus grande que des autres créatures 
 15
Comment l’on ne doit pas vendre ni acheter les sacrements. Comment ceux qui les reçoivent doivent subvenir aux besoins temporels des ministres ; et comment ceux-ci doivent faire trois parts des offrandes qui leur sont fuites 
 17
De la dignité des prêtres ; comment la vertu des sacrements n’est pas amoindrie parles fautes de ceux qui les administrent ou qui les reçoivent ? Et comment Dieu ne veut pas que les séculiers s’arrogent le droit de les corriger 
 19
Comment Dieu regarde comme dirigées contre lui-même les persécutions que l’on fait subir à l’Église et à ses ministres. Et comment cette faute est plus grave qu’aucune autre 
 22
Où l’on parle de ceux qui, de différentes manières, persécutent l’Église et les ministres 
 28
Bref résumé de ce qui a été dit sur l’Église et sur les ministres 
 32
De l’excellence des vertus et des œuvres saintes des ministres vertueux et saints. Comment ils ont la propriété du soleil et comment ils corrigent ceux qui leur sont soumis 
 34
Résumé du chapitre précédent et du respect que l’on doit aux prêtres, qu’ils soient bons ou mauvais 
 49
Des péchés et de la vie coupable des mauvais prêtres 
 53
Comment ces ministres d’iniquité sont conduits par l’injustice, et particulièrement en ne corrigeant pas leurs sujets 
 59
De maints autres vices de ces mauvais prêtres, en particulier de la fréquentation des cabarets, du jeu et du concubinage 
 62
Comment ces ministres se rendent coupables d’un très grand péché. Et d’une belle vision qu’eut cette âme à ce sujet 
 66
Comment ces fautes des ministres sont la cause qu’ils ne corrigent pas leurs sujets. Des vices des religieux. Des maux nombreux qui découlent de cette absence de correction 
 72
Comment dans ces mauvais ministres règne le péché de luxure 
 79
Comment ces ministres sont dominés par l’avarice. Ils prêtent à usure, mais surtout ils vendent et achètent les bénéfices et les prélatures. Des maux que cette cupidité a causés à l’Église 
 85
Comment ces ministres sont dominés par l’orgueil qui leur fait perdre le sens de la vérité, et comment dans cet aveuglement, ils en arrivent à simuler la consécration sans consacrer réellement 
 94
De beaucoup d’autres péchés qui se commettent par orgueil et par amourpropre 
 101
De beaucoup d’autres péchés que commettent les mauvais pasteurs 
 111
De la différence de la mort des justes d’avec celle des pécheurs. Et premièrement de la mort des justes 
 115
De la mort des pécheurs et de leurs peines en ce dernier instant 
 123
Bref résumé de ce qui a précédé, et comment Dieu défend aux séculiers de porter la main sur ses prêtres. Comment aussi il invite cette âme à pleurer sur ces prêtres prévaricateurs 
 134
Comment cette âme dévote en louant et remerciant Dieu, prie pour la Sainte Église 
 137


IVe RÉPONSE. — LA PROVIDENCE DE LA MISÉRICORDE


Commencement du traité de la Providence de Dieu. Et d’abord de la Providence en général, dans la création de l’homme à l’image et ressemblance de Dieu — dans l’Incarnation de son Fils qui est venu pour ouvrir la porte du paradis fermée par le péché d’Adam — et dans le Sacrement de l’autel où il se donne à nous en nourriture 
 145
Comment l’espérance est un don de la Providence divine, et comment plus on espère parfaitement, plus parfaitement aussi Ton goûte la Providence de Dieu 
 150
Comment Dieu a pourvu dans l’Ancien Testament aux besoins de l’homme, par la Loi et par les Prophètes. Puis, par l’envoi de son Verbe, enfin par les Apôtres, par les Martyrs et les autres saints. Comment rien n’arrive aux créatures qui ne soit l’effet de la Providence de Dieu 
 157
Comment tout ce que Dieu permet n’arrive que pour notre bien et pour notre salut et combien aveugles et abusés ceux qui pensent le contraire 
 160
Comment Dieu pourvut en une circonstance particulière au salut dune âme. 
 165
Où Dieu applique sa Providence à l’égard des hommes, et se plaint de leurs infidélités. Exposé d’une figure de l’Ancien Testament qui enferme une précieuse doctrine 
 167
Comment la Providence divine nous ménage des tribulations pour notre salut. Du malheur de ceux qui mettent leur confiance en eux-mêmes, et de l’excellence de ceux qui espèrent dans la Providence 
 173
Comment Dieu exerce sa Providence sur l’âme, en lui donnant son Sacrement. Comment il pourvoit aux désirs de ses serviteurs affamés du Sacrement du Corps du Christ. Comment il pourvût maintes fois par une intervention merveilleuse aux besoins d’une âme qui désirait ardemment l’Eucharistie 
 180
De la Providence de Dieu à l’égard de ceux qui sont en péché mortel 
 188
De la Providence de Dieu à l’égard de ceux qui sont encore dans l’amour imparfait 
 193
De la Providence de Dieu vis-à-vis de ceux qui sont dans la charité parfaite 
 202
Bref résumé de ce qui précède. Explications des paroles du Christ à saint Pierre : « Jette tes filets à droite de la barque. » 
 210
Comment il en est qui sont plus habiles à jeter le filet et qui prennent plus de poissons. De l’excellence de ces parfaits 
 215
De la Providence de Dieu en général, visà-vis de ses créatures, en cette rie et dans l’autre 
 219
De la Providence de Dieu à l’égard de ses serviteurs pauvres ; comment il leur procure les choses temporelles 
 224
Les maux qui découlent de la possession ou du désir déréglé des richesses temporelles 
 229
Excellence de la pauvreté spirituelle. Comment le Christ a enseigné cette pauvreté, non seulement par sa parole, mais par son exemple. De la Providence de Dieu envers ceux qui embrassent cette pauvreté 
 234
Résumé de ce qui a été dit sur la divine Providence 
 245
Comment cette âme, après avoir loué et remercié Dieu, le prie de lui parler sur la vertu d’obéissance 
 247


L’OBÉISSANCE


Où Ton trouve l’obéissance. Ce qui la fait perdre. A quel signe l’homme peut connaître qu’il la possède ou non. Quelle est la compagne de l’obéissance ? Qui la nourrit ? 
 251
Comment l’obéissance est une clef qui ouvre le ciel. De la nécessité de porter toujours cette clef attachée à la ceinture. Ses qualités 
 256
Oii l’on parle à la fois de la misère des désobéissants, et de l’excellence des obéissants 
 262
De ceux qui aiment tant cette vertu qu’ils ne se contentent pas de l’obéissance commune aux commandements, mais veulent pratiquer l’obéissance particulière 
 266
Comment on parvient de l’obéissance commune à l’obéissance particulière. De l’excellence des ordres religieux 
 268
De l’excellence des religieux fidèles à l’obéissance et de la misère des religieux désobéissants 
 278
Comment les vrais obéissants reçoivent cent pour un, et la vie éternelle. Ce qu’il faut entendre par cet un et par ce cent 
 290
De la perversité, des misères et des peines da désobéissant et des fruits amers que produit la désobéissance 
 293
De l’imperfection de ceux qui vivent avec tiédeur dans la Religion, tout en se gardant du péché mortel. Remède pour sortir de cette tiédeur 
 301
De l’excellence de l’obéissance et des biens qu’elle procure à qui la pratique en toute vérité 
 306
Distinction de deux obéissances : celle des religieux et celle que l’on rend à une personne en dehors de la religion 
 310
Comment Dieu ne mesure pas sa récompense à l’importance ni à la durée des œuvres des obéissants, mais à la grandeur de la charité et à la promptitude de l’obéissance. Miracles que Dieu a opérés par cette vertu. De la discrétion dans l’acte d’obéissance. Des œuvres et de la récompense de vrais obéissants 
 314


CONCLUSION


Résumé de tout le livre 
 321
Comment cette âme très dévote, en remerciant et en louant Dieu, prie pour le monde entier et pour la sainte Église. Elle termine cet ouvrage en recommandant la vertu de foi 
 328